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Accueil du site > Actualités > Europe > Cinquante ans d’Europe, et demain ?

Cinquante ans d’Europe, et demain ?

Il y a cinquante ans, le 25 mars 1957, six Etats membres signaient les traités de Rome : un traité pour établir une Communauté économique européenne (CEE) et un autre pour instituer une Communauté européenne de l’énergie atomique (EURATOM). Ces traités entraient en vigueur le 1er janvier 1958.

Dix années plus tard, le 1er juillet 1968, les droits de douane industriels étaient totalement éliminés, un marché commun voyait le jour et facilitait le transit des biens et des services entre les Etats signataires. Au cours de la décennie qui suivra, les politiques communes, principalement la politique agricole et la politique commerciale, seront mises en place.

Cinquante ans déjà que ces règles s’appliquent dans les communautés européennes, devenues "l’Union européenne" depuis le 1er novembre 1993 et l’entrée en vigueur du Traité de Maastricht.

Cinquante ans que ces règles régissent et organisent les relations entre les Etats membres, cinquante ans que ces règles entrent discrètement dans la vie quotidienne des Européens. A ce titre, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, soulignait les vertus d’un "succès tel qu’il passe inaperçu puisqu’il a intégré le mode de vie de chacun d’entre nous (1)."

L’Union européenne est omniprésente dans la vie des Européens. Souvent à leur insu. Trop, peut-être. Pourtant, le président de la Commission européenne, J.-M. Barroso, en est convaincu : "Tout comme la menace soviétique a contribué à la démarche des six pays fondateurs, la mondialisation pousse à plus d’intégration européenne. La dimension européenne est de plus en plus nécessaire pour faire face à des défis globaux, comme le réchauffement climatique, la sécurité énergétique, le terrorisme, les pandémies ou la compétitivité des entreprises (2)."

Aujourd’hui, l’Union européenne n’est plus seulement un projet de paix. Elle dépasse cette ambition, va au-delà. Le projet de société européen s’inscrit dans une volonté de bâtir une cohésion entre les peuples afin de leur permettre de s’adapter ensemble et durablement aux défis extérieurs imposés par la mondialisation. Il vise également à garantir aux Européens un haut niveau de vie et de solidarité au sein de l’Union au cours du XXIe siècle.

Projet de conciliation entre les Etats et les peuples, l’Union européenne n’a pas vocation à devenir un Etat fédéral. J.-M. Barroso l’a souligné avec justesse cette semaine : "Il faut oublier le projet d’un super-Etat fédéral qui supprimerait les identités nationales. Je pense qu’il n’est même pas souhaitable. Et, de toute façon, ce n’est pas réaliste (2)." Mêlant un partage sans équivalent au monde des compétences entre les Etats membres et l’Union européenne, favorisant la recherche du compromis permanent au sein de ses institutions, elle est une organisation originale et moderne, un outil mis à la disposition des peuples et des Etats d’Europe pour bâtir ce projet de société en commun.

Projet de conciliation et de solidarité entre les peuples, l’Union européenne ne privilégie pas une vision de l’avenir européen plus qu’une autre. En aucun cas, elle n’est la vision d’un Etat ou d’un homme sur les autres. Observateur avisé de la campagne électorale en France, Jean-Claude Juncker n’hésite pas à préciser : "Je ne vois pas comment un pays isolé, soit-il une grande nation comme la France, pourrait réaliser [les aspirations européennes] en se soustrayant à la solidarité avec ses partenaires européens (1)."

Plus qu’un espace économique, l’Union européenne d’aujourd’hui aspire à la solidarité et à la cohésion. Le jeu des grandes nations est révolu. La stratégie collective est requise pour accomplir les pas qui séparent l’édifice d’un degré d’accomplissement satisfaisant pour l’ensemble de ses membres, à savoir la cohabitation entre les peuples. Ce fut et reste toujours le grand objectif de l’unification européenne (3)."

Angela Merkel profitera probablement du 25 mars 2007 pour faire le point sur l’état d’avancement des consultations allemandes avec les chancelleries des autres Etats membres sur la relance du processus de réforme institutionnelle de l’Union. A cette occasion, la présidence allemande devrait retenir le principe du lancement d’une nouvelle conférence intergouvernementale, en juin 2007, chargée d’élaborer un nouveau texte de traité. Ce traité serait signé par les chefs d’Etat et de gouvernement au cours du Conseil européen de décembre 2007 et devrait prévoir une période de 12 à 14 mois pour sa ratification. Selon les processus de ratification adoptés par les Etats membres, et particulièrement le consentement des peuples souverains (pour les pays qui le soumettront à référendum), ce traité pourrait entrer en vigueur avant les prochaines élections européennes prévues en juin 2009.

Malgré les souverainistes, les altermondialistes, les utopistes et autres détracteurs, l’Union européenne traverse l’histoire de notre continent et survit aux crises, fussent-elles profondes et identitaires.

La Chancelière fédérale allemande ne s’est pas trompée en balisant la voie qui mènera à la solidarité et à la cohésion en Europe. Le répétant à plusieurs reprises dans son discours devant le Parlement européen, elle invite les peuples et citoyens européens à apprendre enfin à mieux se connaître : "un chemin très simple mène à l’âme de l’Europe, à la tolérance. On doit aussi voir avec les yeux de l’autre. Essayez. C’est une aventure stimulante de découvrir avec les yeux des nombreux peuples d’Europe la diversité de notre continent, en somme notre richesse (3)."

Piliers de l’Union européenne de demain, la solidarité et la tolérance sont les attributs qui permettront aux Etats et aux peuples de surmonter leurs divergences, de vivre leur avenir la main dans la main. Et à ce projet de société de marquer de son empreinte les cinquante prochaines années sur notre continent européen.

(1) Jean-Claude Juncker, "La construction européenne, un projet de paix ", Le Figaro, 19.03.2007
http://www.lefigaro.fr/forum-figaro-2007/20070319.FIG000000147_la_france_a_t_elle_besoin_de_l_europe.html

(2) José Manuel Barroso, "Je suis contre la « crisophilie » ambiante", Les Echos, 19.03.2007
http://www.lesechos.fr/info/inter/4552435.htm

(3) Angela Merkel, "Discours devant le Parlement européen, Strasbourg, mercredi 17.01.2007"
http://www.eu2007.de/fr/News/Speeches_Interviews/January/Rede_Bundeskanzlerin2.html


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42 réactions à cet article    


  • arturh (---.---.119.98) 21 mars 2007 12:17

    Demain ? Qui sait ! Peut-être, enfin, la démocratie en Europe ?


    • (---.---.238.207) 24 mars 2007 17:48

      Jules César, Charlemagne, Napoléon, Hitler et maintenant Barroso et ses sbires. Ce n’est pas la première fois qu’on nous fait le coup du « grand machin ». Les méthodes sont différentes, mais le but le même. Non ! à l’Europe fédérale. Oui ! à l’Europe des Nations.


    • (---.---.238.207) 24 mars 2007 17:54

      Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

      La « Déclaration de Berlin », dont l’AFP vient de donner une traduction, et qui doit être solennellement signée dimanche par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’Union européenne, est un affligeant catalogue des lieux communs de la pensée unique.

      Elle restera à coup sûr dans les annales comme l’étalon de la plus vaine enflure verbale.

      Nul doute qu’elle sera montrée aux enfants des générations futures comme l’exemple type de ce que pouvait donner, au début du XXIe siècle, l’alliance de la langue de bois et de l’impuissance politique.


    • chmoll chmoll 25 mars 2007 09:12

      reus’ment qu’il a mis 2 N à annales ,rend te tu toi compte si y en aurait mis qu’un !! quoi qu’ont n’auraient compris ??


    • Neos 21 mars 2007 14:52

      Bonjour à tous, à quelques jours du week-end anniversaire du 50e anniversaire de la signature des traités de Rome, l’occasion est une nouvelle fois donnée à ceux et celles qui le souhaitent de réfléchir à l’apport de 50 ans d’Europe, à la coopération entre les Etats et au rapprochement entre les peuples européens.

      En crise pour certains, en pause pour d’autres, l’Union européenne souffre d’une carence démocratique singulière.

      Peu ou prou absente de l’échiquier européen, la société civile européenne peine en effet à s’imposer à l’échelle de notre continent (quid du statut d’association européenne, du militantisme au sein des partis européens, d’un service civil européen ?).

      En outre, l’Europe est peu présente à l’échelle locale. A part sur Internet, le citoyen n’a que très peu de moyen d’accéder à l’information européenne : quel maire est en mesure de répondre (sans commettre d’erreur) à ses questions et préoccupations européennes ?

      Enfin, les (nos) ministres sont peu loquaces lorsqu’ils se déplacent à Bruxelles pour décider de notre avenir, de nos intérêts, de notre quotidien. Ils sont particulièrement muets lorsqu’ils resortent de réunion, une fois la directive paraphée, pressés de prendre le train et de rentrer dans leur ministère.

      Les peuples se connaissent mal, les préjugés effacent bien souvent la curiosité d’aller voir ’comment l’on vit, là-bas’, la langue une barrière infranchissable pour bon nombre d’entre-nous.

      Et pourtant, elle fonctionne. Parfois sur un pied titubante, parfois génératrice d’espoirs, l’Union ne laisse pas indifférent.

      Avec la Présidence allemande, les Etats ont l’opportunité de (re)présenter une nouvelle copie de traité, cette fois-ci acceptable pour l’électeur désormais avisé des grands enjeux européens.

      Nous verrons bien au mois de juin si les opinions citoyennes ont été entendues.


      • Krokodilo Krokodilo 21 juin 2007 15:59

        Bravo pour la mention de mon thème récurrent, la barrière de la langue en Europe, mais vous dites :« la langue une barrière infranchissable pour bon nombre d’entre-nous. »

        Permettez-moi de corriger : infranchissable pour tous ! Car qui peut apprendre les 25 ou 27 langues de l’Europe ?


      • Nicolas (---.---.32.157) 21 mars 2007 17:37

        Merci de nous donner des nouvelles de l’usine à gaz !

        L’Europe a une mauvaise image de marque malgré son drapeau, son hymne, sa monnaie, ses bâtiments et ses discours. Certains membres sont là pour pomper un maximum de fonds (Espagne, Pologne) d’utres pour préserver leurs avantages locaux, leurs procédures, leurs cultures, habitudes, pouvoirs locaux, lois, coutumes, etc. Faire de l’économique la locomotive de tout ce bazar est manifestement insuffisant.

        Rappelez-moi dans deux ou trois cents ans, on en reparlera. En attendant, la ruche continuera de bourdonner et les mêmes en feront leur miel.


        • Nicolas (---.---.32.157) 21 mars 2007 17:43

          Post Scriptum,

          Dire que l’Europe est en crise, dans votre paragraphe liminaire, est un abus de langage. Si on prend l’analogie médicale que le mot crise évoque, vous voulez dire qu’avant d’être « malade » l’Europe était bien portante ?

          Dites-nous vite quand !

          Ô langue de bois !

          Dites-nous vite quand !


          • dan (---.---.254.253) 21 mars 2007 18:59

            L’Europe actuelle a déçu.C’est l’Europe des capitalistes et des maffieux.Le chef de gouvernement luxembourgeois M.Junker devrait détruire sa banque mafieuse CLEARTREAM et mettre les dirigeants en prison au lieu de les décorer de la médaille de l’Europe,au lieu de donner des leçons de solidarités aux autres.


            • candide (---.---.63.115) 21 mars 2007 19:11

              La logorrhée habituelle des Européistes mous et béats et de ses promoteurs qui louchent sur un probable poste à Bruxelles et qui s’évertuent à nous vendre en boucle leur soupe indigeste à coût de « paix » « de peuples qui se tiennent mains dans la main » et de niaiseries rabachées et ressassées en boucle jusqu’à indigestion, trouve exactement son expression dans l’article de cet auteur.

              Avec en moins les arguments puisqu’à défaut de citer « la paix » comme formulation d’un quelconque « succès », personne n’est aujourd’hui en mesure de nous expliquer à quoi sert l’Europe concrètement si ce n’est pour tirer des plans sur la comète à « 50 ans » et passer outre la casse sociale, l’ultra libéralisme ou encore l’opacité de ses institutions et le déni de démocratie qu’elles représentent aujourd’hui .

              Souvenez vous de la piasse Soviétique qui promettait le bonheur sur terre il y a 70 ans et relisez simplement ce « papier » en remplaçant le projet européen d’avec le Communisme ou le collectivisme. C’est édifiant.

              Continuons tous à combattre cette Union nauséabonde et ses prometteurs ou qu’ils se trouvent d’où qu’ils viennent et quelque espoir personnel ces carriéristes mettent dans son projet !


              • www.jean-brice.fr (---.---.151.121) 21 mars 2007 19:39

                Il serait peut être temps que l’auteur s’aperçoive que la méthode MONNET/SHUMANN nous mène à une IMPASSE : pourquoi ?¨Parce qu’elle IGNORE L’HISTOIRE ...


                • toutancarton (---.---.183.95) 21 mars 2007 20:41

                  Créer des frontières, les enlever, les remettre, les réenlever, les remettre etc... Voilà ce que fait l’homme depuis toujours. Il construit, il détruit, cycle éternel.  smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


                  • miaou (---.---.122.248) 21 mars 2007 21:05

                    Un espor malgré tout, la non-invitation de la Turquie à la cérémonie commémorant cette anniversaire, la Turquie qui, manifestement patine : Chypre, mise au pas des journaux de l’opposition au moyens de contrôles fiscaux musclés...


                    • Neos 22 mars 2007 09:25

                      Parmi les initiatives qui pourraient susciter + de cohésion et + de solidarité entre les peuples, figurent les projets d’« association européenne » et de « service volontaire européen » (projet de volontariat de plusieurs mois pour les jeunes, financé par l’UE, afin de participer à des événements ou activités dans un autre Etat membre et aller à la rencontre d’un autre peuple européen). Ces idées avaient été débattues au sein du Parlement européen.

                      Pensez-vous qu’il serait bon que le Parlement européen relance ces idées en faveur de l’émergence d’une société civile européenne ?

                      Avez-vous d’autres propositions pour encourager la solidarité entre les peuples européens ?


                      • Internaute (---.---.135.80) 22 mars 2007 13:41

                        Vous pratiquez la méthode de Lénine. Ce qui est pris est pris, le reste est négociable (c’est à dire à prendre).

                        Vous partez d’un axiome qui serait reconnu par tous comme l’objectif à atteindre et vous laissez la discussion s’établir sur le comment y arriver.

                        La cohésion et la solidarité entre les peuples n’est pas une fin en soi ni un objectif à atteindre. Donc, commençons par discuter des objectifs de l’Europe, ce sera déjà moins marxiste comme méthode. Sans compter que vous prenez des poncifs comme alibi à une constrution de type totalitaire. Oui, tout le monde est pour le bonheur, la santé, la richesse, la paix entre les peuples et la communion collective dans un avenir radieux. Ce n’est pas pour autant qu’il faut faire l’Europe de Bruxelles ni amener Arlette Laguillet à l’Elysée.

                        La constitution d’un Etat est la subrogation des droits individuels à une entité qui est sensé représenter le bien collectifs. Jusqu’à présent je n’ai toujours pas vu en quoi l’organisation de Bruxelles défendrait les intérêts des européens mieux que les nations constituées. Les contre-exemples fourmillent, comme le refus de délimiter l’Europe, le refus de préserver les marchés européens de la concurrence déloyale ou encore la volonté de régenter les moindres détails de la vie courante.


                      • Neos 22 mars 2007 15:23

                        « La cohésion et la solidarité entre les peuples n’est pas une fin en soi ni un objectif à atteindre. »

                        Que proposez-vous donc de plus « aérien » comme avenir pour notre continent ?


                      • candide (---.---.85.25) 22 mars 2007 23:35

                        le terme psychanalitique adapté est la psychorigidité.


                      • www.jean-brice.fr (---.---.47.68) 22 mars 2007 09:26

                        Je répète : cette Europe technocratique de BRUXELLES ignore totalement l’Histoire avec un grand « H » ! Tant que nos dirigeants nationaux continueront à faire cette politique qui ignore les peuples et les NATIONS, nous irons de charybde en scylla !!!


                        • dan (---.---.254.253) 22 mars 2007 14:56

                          La solidarité commence par refuser de voler,piller,traffiquer contre les autres peuples par des pratiques maffieuses.Je répète,que les institutions européennes commencent par détruire leur banque chérie CLEARTREAM et consoeurs qui lavent l’argent sale de tous les traffics du banditisme et du terrorisme et après on pourra parler de solidarité.Sinon,il faudra envahir le Luxembourg et ailleurs pour les détruire nous-mêmes.


                          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 15:00

                            « La solidarité commence par refuser de voler,piller,traffiquer contre les autres peuples par des pratiques maffieuses. »

                            Les immigres, dehors !

                            « Sinon,il faudra envahir le Luxembourg et ailleurs pour les détruire nous-mêmes. »

                            Hein ??


                          • Neos 22 mars 2007 15:29

                            Dan, vous vous répétez, nous vous avions fort bien lu précédemment.

                            Clearstream est une banque dont le siège se situe effectivement à Luxembourg-ville, dans le quartier du Kirchberg. Quel rapport entre cette banque et les institutions européennes ? L’affaire à laquelle vous faites référence concerne toujours, je crois, quelques hommes politiques français. Rien de plus.

                            Nous savons que nos amis luxembourgeois ont fait de l’univers banquier une spécialité (parmi d’autres, je recommande aussi le Pinot gris, excellent) nationale. Mais de grâce, n’en faites pas une généralité européenne. Si le Crédit Lyonnais français avait ’patte blanche’, nous le saurions.

                            Ne croyez-vous pas ?


                          • dan (---.---.254.253) 22 mars 2007 18:55

                            Le rapport est que les institutions européennes auxquelles appartiennent les commissaires français laissent faire et en profitent.CLEARTREAM ne concerne pas que quelques hommes politiques français,il concerne les hommes politiques du monde entier,c’est la banque des banques du monde entier.D’ailleurs pourquoi le chef de la commission européenne a t-il un jour décoré de la Médaille de l’Europe des dirigeants de CLEARTREAM ?J’ai dit aussi qu’il faut détruire cette Banque au Luxembourg mais aussi ses consoeurs ailleurs dans le monde entier.Mais il faut bien commencer quelque part et frapper à la tête du monstre .


                            • EM (---.---.40.122) 23 mars 2007 10:25

                              Ce n’est pas l’Europe qui est en crise mais plutôt la France. L’europe peut nous aider à quitter nos rêves et faire face à la réalité. Sans l’Europe, la France ne peut que se replier sur elle-même et disparaître de la scène internationale victime de son propre immobilisme.

                              Les français sont capable de tellement de grandeur et de génie : Pourquoi tant de peur ?


                              • Neos 23 mars 2007 10:40

                                Excellente remarque.

                                L’idée de l’Europe, la vision de l’Europe, sont en panne en France.

                                L’Union européenne continue son chemin. Nous en aurons probablement la preuve au mois de juin. Même si je conçois mal qu’un texte de traité puisse être adopté par les Etats sans être soumis à la ratification populaire en France, après le refus du 29 mai 2005, il faudra de toute façon un nouveau traité pour l’UE dans les meilleurs délais.

                                Au delà de ce manque de vision d’Europe, qui ne peut plus se concevoir aujourd’hui autrement qu’à 27, la France doit apprendre à sortir de sa tradition de ’vision française’ (..) et adopter une méthode sage qui consiste à privilégier le compromis permanent sur le ’passage en force’ devant les autres Etats membres.

                                Sortir de ce que les autres désignent comme ’l’arrogance française’ qui constitue la marque de fabrique de la vision française de la construction européenne depuis l’époque gaullienne des années 50. Cette manière désobligente d’être ’donneuse de leçons’ alors que plus rien ne s’y prête dans une configuration à 27, voire +.

                                Vous avez raison de dire que la panne est en France.

                                Peut être la situation sera-t-elle meilleure en juin, avec le nouveau Président de la Rép. française.

                                Il faudra pour cela que la France élise un Président de la République ... européen.


                              • www.jean-brice.fr (---.---.138.20) 24 mars 2007 22:02

                                Encore un déclinologue ! l’Europe ne peut se faire qu’avec des NATIONS en bon état et qui ont TOUTE LEUR SOUVERAINETE ! Et non avec des technocrates qui n’ont AUCUNE LEGITIMITE ...


                              • Internaute (---.---.135.51) 26 mars 2007 17:15

                                Le passage en force a eu lieu lorsqu’on a élargi l’UE à 27 sans demander l’avis de personne.


                              • Jason Nicolas 23 mars 2007 10:50

                                Bonjour,

                                Vous dites : « Avez-vous d’autres propositions pour encourager la solidarité entre les peuples européens ? »

                                Oui, donner au parlement européen (donc élu par les populations) la primauté qui lui revient. J’ai vu le reportage d’Arte mercredi soir sur le fonctionement de l’UE. On voudrait dégoûter le citoyen lambda d’y participer qu’on ne s’y serait pas mieux pris. Je sais, les reportages d’Arte sont souvent mauvais.

                                Mais quand même. On y montre un M. Barroso pilotant un bateau ivre, concédant du bout des lèvres que le parlement aurait peut-être son mot à dire, se félicitant de l’accord avec la Chine entrant en vigueur en 2008 sur l’ouverture des frontières en matière de produits textiles (réciprocité dans cet échange ?, que non), parlant ad nauseam du marché intérieur qui serait un remède à tous les maux, déclarant qu’il ne fait pas de morale (ah, tiens), et que si Hewlett-Packard licencie, il s’en fout royalement (il le dit dans sa conférence de presse).

                                Que la directive Bolkestein est toujours en discussion, soit. On l’espérait morte, car inapplicable au vu de la mosaïque des législations, des normes, des langues, des responsabilités juridiques, de la fiscalité. Comme le soulignait un vieux routier de la diplomatie (Jean François-Poncet, je crois), il fallait en même temps, et même avant de rassembler autant de monde, construire une machine commune harmonisant les procédures, lois, normes, etc. Mais à la place, je note qu’on se livre à ces envolées lyriques sur l’avenir des peuples, la paix, la solidarité, le progrès, l’épouvantail de la mondialisation, etc. dignes du Nième congrès d’une sorte de Soviet suprême Européen.

                                Les échanges avec la Chine. La balance des paiements avec ce pays est-elle équilibrée ? Va-t-on, nous européens, par un jeu de billard à trois bandes, via la prospérité de la Chine, financer le déficit US ? Parlons-en SVP ! Puisqu’on prône la prépondérance de l’économique. Mais même là on est face à un vide effroyable.

                                Les fonctionnaires européens s’étonnent du mauvais acceuil fait à leurs trouvailles. Quand on voit le sourire béat et ennuyé de M. Blair écouter distraitement les députés européens, et que le reportage passe rapidement sur ses résultats nuls à la présidence, on est à la fois stupéfait et en colère. Qu’attendre de tels partenaires qui ont un droit de veto sur toute décision, et qui s’en servent parce que seul le volet commerce les intéresse. Que les mécontents s’en aillent !

                                M. l’auteur, vous rejetez les plans de l’organisation européenne sur le citoyen de base, alors qu’une pléthore de spécialistes, de professionnels de la chose devraient plancher jour et nuit sur ce sujet. Le commerce galope et la politique stagne. Le travail est fixe (malgré les ordinateurs), le capital est mobile. Et le nombre d’habitants en Europe ne fait qu’amplifier le phénomène. Je vous retourne la question : que proposez-vous ?

                                .


                                • Neos 23 mars 2007 11:34

                                  Merci pour votre commentaire. Je vais essayer d’apporter quelques réponses.

                                  Je n’ai pas vu ce reportage sur ARTE, je ne pourrais donc pas porter de jugement sur sa qualité.

                                  En revanche, je puis donner un avis sur certains éléments que vous nous rapportez.

                                  Concernant JM Barroso, il est vrai qu’il souhaite achever, au cours de son mandat, le marché intérieur. Faute de soutien politique fort, quelque peu paralysé par le coup d’arrêt des ’Non’ français et néerlandais, le Président de la Commission européenne n’a pas le choix : il se concentre là où il peut approfondir l’UE, c’est à dire ... sur les affaires intérieures, et notamment sur le marché intérieur et la mise en oeuvre complète des 4 libertés fondamentales : les libertés de circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux.

                                  Concernant la Chine, les Etats membres ont décidé en 1995 de signer un accord avec la Chine sur la levée des mesures de protection européenne dans le domaine du textile et de l’industrie de la chaussure. Cet accord prévoyait de fixer le 1er janvier 2005 comme date de suppression de ces quotas sur les produits textiles d’exportation chinoise. La France savait que cet échéance arriverait au 1er janvier 2005, mais l’Etat français n’a pas fait grand chose pour prévenir l’industrie du textile de cet irruption concurrentielle ... prévue depuis 10 ans puisque soumis à la signature de nos ministres par les services de nos ministères. Je dois préciser que la Chine a ouvert en même temps son marché à l’UE, qui en profite allègrement.

                                  Sur la directive relative aux services dans le marché intérieur, celle-ci a été votée par le Parlement européen le 15 novembre 2006.

                                  Voir mon article sur ce point : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15671

                                  En ce qui concerne Mr Blair, les archives d’ARTE sont probablement quelque peu anciennes, car ces images (je suppose) de Tony Blair faisant face au PE remontent à la présidence britannique du Conseil de l’UE, qui a eu lieu du 1er juillet au 31 décembre 2007. Une présidence très décevante (mais pouvions nous attendre + de la Grande Bretagne ?), cela dit au passage.

                                  Pour ce qui regarde enfin mes propositions pour l’avenir de l’UE, je pense que la meilleure des nouvelles pour le projet européen, au risque de me répéter, serait que la France élise au mois de juin un Président de la République ’européen’.

                                  Si tel était le cas, vous verriez que le projet européen, fort de soutien en Espagne, en Allemagne, en Italie et au Benelux, repartirait presque naturellement, cette fois-ci sur de bons rails.


                                • Aoriste (---.---.131.14) 23 mars 2007 11:19

                                  Bien malaisée serait la tâche d’atrophier en une quelconque qualification d’essence purement souverainiste teintée de l’habituelle béchamel pseudo poujadiste issue des limbes asthéniques de la Vème catastrophe française, un projet par essence évolutif et dépourvu de tout précédent historique.

                                  Un casse-tête indéniable pour juristes imbibés de droit national et obsédés de névrose qualificative bien compréhensible, qui n’a comme seul corrélat que de démontrer la justesse des thèses lacaniennes relatives à la chaine de signifiants.

                                  Quant aux rodomontades et autres péroraisons politiciennes toujours d’essence nationale, les responsables européens auront certes le mérite d’appliquer un principe de précaution peut être édulcoré et mal perçu, je n’en disconviens pas, mais dont les principaux acteurs politiques nationaux feraient toutefois bien de s’inspirer afin de tenter de recouvrer une crédibilité bien défaillante !

                                  De grâce, cessons de faire écho aux perversions narcissiques d’une certaine classe politique française en quasi déliquescence qui, non contente d’occulter les réalités européennes pourtant incontournables, prend tant de plaisir à s’adonner à sa mégalomanie partisane.


                                  • Neos 23 mars 2007 12:01

                                    En effet, quel avenir les thèses souverainistes et le repli national peuvent-ils avoir dans un monde où, sous l’effet de la mondialisation, ils n’ont plus voix au chapitre ?


                                  • Neos 23 mars 2007 17:36

                                    Bon week end à tous les lecteurs d’Agoravox

                                    Et bonne fête du 25 mars 2007 !

                                    Nous reparlons du discours de Mme Merkel dès lundi pour relancer le débat.


                                    • Arno (---.---.195.69) 23 mars 2007 18:31

                                      L’Europe est grande, elle se construit de jours en jours et quoi qu’en disent ses détracteurs, elle est l’avenir. J’ai beau être jeune, né 32 ans après le 25 mars 1957, je ne suis pas pour autant un blasé de l’Union Européenne. Elle seule pourra préserver le poids de la France et des grandes puissances du vieux continent tout en aidant les « nouveaux » à se faire une place dans une mondialisation qui ne fait que débuter. C’est évident, on ne peut pas la laisser tomber, et il faut donc (re)montrer que les français aiment leur Europe de paix et de coopération ! Alors pour tous ceux qui veulent vivre ces 50 ans comme une fête et un soutient, rendez-vous avec les jeunes de l’UDF (seul parti véritablement pro-européen) sur le pont des arts dès 15h, pour oublier une journée les présidentielles et se tourner vers un destin aussi national qu’international d’ailleurs, celui de notre Europe.


                                      • candide (---.---.89.234) 23 mars 2007 22:28

                                        Il n’y a pas plus de repli identitaire, de souverainisme chez les Français qu’il n’y en a chez les Anglais, les Danois, les Tchèques, les Indous, les Américains ou les Chinois.

                                        Pour s’en convaincre vraiment, il ne suffit pas de fréquenter les officines Institutionnelles de Bruxelles, ni les dorures de ses salons ou de s’empiffrer de petits fours devant une coupe avec Baroso ou Solanar , encore faut il être capable de faire une immersion, une vraie, dans le poumon, le cœur que constitue ces pays pour mesurer à quel point les 55% de NON Français sont partagés et surtout compris dans le reste de l’Europe. Pas un pays au monde ne déroge d’ailleurs à ce principe de précaution qui subordonne le marché, et donc ses consommateurs (parfois les citoyens quand ce n’est pas trop insultant) à une protection minimale pour ne serait ce que survivre à cet état de fait.

                                        D’ailleurs il est intéressant de noter que les pauvres européistes sont ici dans la quadrature du cercle en vendant la valeur prométhéenne d’un monde globalisé, et de l’Europe pour seul rempart crédible, seule alternative ( !!!!???) sans tomber, le nez le premier, dans l’écueil du dirigisme Soviétique des années 30 , tout en en combattant le principe cela va sans dire , mais en distillant au passage une petite touche de fascisme en affirmant par exemple qu’on a plus d’autre choix que d’en accepter les contours, la politique et les mensonges. Touche de Fascisme qui trouve son expression manifeste dans le « Que proposez vous à la place ? » et qui marque bien le caractère contraint et fondamentalement anti démocratique de ses promoteurs.

                                        « En effet, quel avenir les thèses souverainistes et le repli national peuvent-ils avoir dans un monde où, sous l’effet de la mondialisation, ils n’ont plus voix au chapitre ? »

                                        La subversion consistant ici à manier maladroitement des principes fondamentaux tels que « le souverainisme » avec un jugement de valeur éculé et fallacieux « le repli identitaire ». Les 2 n’ayant absolument rien à voir....

                                        D’aucun serait bien inspiré d’aller lire ou relire la constitution Française de la Vème République qui fait des Français un peuple souverain, terme qui en 1958 n’apparaissait pas à Mr Debré comme un élément insultant ou constituant un quelconque « repli national » , mais fondant à contrario sa Liberté en propre .

                                        Par ailleurs est il nécessaire d’appeler à voter pour le « président le plus européen », étant entendu que Bayrou (UDF) semble le plus européiste du trio , au seul motif de faire vivre ou de réanimer le cadavre, tout comme on inviterait symétriquement les paysans à voter pour l’homme qui connaît le mieux la terre, en faisant fi d’une option globale ou d’un regard distancié devant les enjeux et les intérêts des Français.

                                        La liberté impliquant le choix. Choix évidemment de refuser l’Union Européenne comme une panacée , choix de ne pas accréditer le Libéralisme qu’elle promeut , choix de rejeter le caractère Non Démocratique de ses Institutions, Choix de dénoncer les dérives de l’Euro, Choix de ne pas se laisser insulter par ces Sbires bobos au seul motif qu’on ne souhaite pas financer leur plan de carrière, Choix de ne pas jouer à la Marelles dans une réminiscence infantile ou de se tenir la main bêtement, choix encore de ne pas célébrer le 50ème anniversaire de la signature du traité de Rome. Le reste c’est du pipi de chat .


                                        • candida (---.---.35.219) 24 mars 2007 15:27

                                          « Le reste c’est du pipi de chat »

                                          Vous parlez de votre post ?


                                        • candide (---.---.210.141) 25 mars 2007 21:54

                                          Non, de ce qui vous a servi de génitrice - cela va sans dire -


                                        • candide (---.---.87.77) 24 mars 2007 21:20

                                          Excellente nouvelle , puisque le très « indépendant » média Euronews déplorait, des trémolos dans l’analyse, aujourd’hui sur France 3 que :

                                          - plus de 70 % des Européens n’accepteraient pas qu’un futur traité ou une constitution soit entérinée sans en passer par la voie référendaire ( ils sont plus de 80% en France !!!)

                                          - 75 % des Allemands regrettent le Mark

                                          - la MOITIE des européens sondés désapprouvent l’Union Européenne telle qu’elle se construit

                                          - Et les 3/4 expriment à raison que trop de pouvoir lui est délégué au préjudice des fonctions régalienne au niveau national

                                          Définition de la démocratie dans l’Euroland ?

                                          A proscrire


                                          • (---.---.140.77) 25 mars 2007 22:39

                                            Les dirigeants européens ont adopté dimanche 25 mars, pour les 50 ans du traité de Rome, la déclaration de Berlin. Ce texte fixe juin 2009 comme objectif pour l’entrée en vigueur d’un nouveau traité. Celui-ci doit remplacer le traité constitutionnel rejeté en 2005 par référendum en France et aux Pays-Bas.

                                            La chancelière allemande Angela Merkel, présidente en exercice de l’UE et les présidents de la Commission et du Parlement européens, José Manuel Barroso et Hans-Gert Pijttering, ont signé en grande pompe ce document au musée historique allemand, en présence des chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne. « Nous mettons en œuvre nos idéaux communs au sein de l’Union européenne », affirme la déclaration, adoptée à l’issue de difficiles tractations entre Berlin et les capitales de l’UE ces dernières semaines. Après une introduction historique, le texte évoque les valeurs communes de l’Europe, puis mentionne les défis d’avenir tels que le terrorisme ou la pauvreté avant de conclure sur la nécessité de rénover les fondements de l’Union européenne. LA QUESTION DES MODALITÉS Surtout, le texte fixe une date pour la ratification d’un nouveau traité de l’UE, qui ne porte désormais plus le nom de « constitution » : « Cinquante ans après la signature des traités de Rome, nous partageons l’objectif d’asseoir l’Union européenne sur des bases communes rénovées d’ici les élections au Parlement européen de 2009. » Un point sur lequel la chancelière Angela Merkel s’est employée à vaincre les réticences, notamment tchèques, jusqu’à la derniere minute. Mme Merkel a souligné que « les succès de l’intégration européenne nous ont permis de vivre dans un état de paix et de liberté », rappelant que le rideau de fer « avait divisé » sa propre famille.« Rien de tout cela ne va de soi. Tout doit être sans cesse consolidé et défendu. S’arrêter signifie reculer. Créer un climat de confiance nécessite des années. Une nuit suffit pour le perdre », a-t-elle souligné. Cette déclaration ouvre ainsi officiellement la renégociation du texte, dont la chancelière allemande a souligné qu’elle voulait préserver la substance, même si certains pays y rechignent, comme le Royaume-Uni, la Pologne ou la République tchèque. Le président polonais Lech Kaczynski a d’ailleurs immédiatement réagi, dimanche à Berlin, estimant que la mise en œuvre d’un nouveau traité européen avant 2009 était « irréaliste ». Les modalités d’adoption ne font pas non plus consensus. En France, Nicolas Sarkozy prône un « traité simplifié » adopté par la voie parlementaire pour éviter un référendum. L’UDF François Bayrou propose une solution identique, mais veut passer par un nouveau référendum. C’est aussi le choix de Ségolène Royal, qui mais la socialiste veut ajouter au texte un protocole social.


                                          • Neos 25 mars 2007 23:15

                                            Vous pouvez retrouver la déclaration de Berlin du 25 mars 2007 dans son intégralité, ici même :

                                            http://www.eu2007.de/de/News/download_docs/Maerz/0324-RAA/French.pdf


                                            • adon (---.---.194.105) 26 mars 2007 01:41

                                              et demain ?..... rien... sinon + de chômages+ d’inégalités...et s’est logique l italie roule pour les italiens les espagnoles pour l espagne....etc...etc... a la base, de gaulle voulais une *coopération* de l’europe.... rdv dans 5ans sur l’état de l’europe.. la seule et unique solution aurait été de revoir le traité de Rome ;.. si si !!!! s’est possible même si ont vous fait croire que non !


                                              • Internaute (---.---.135.51) 26 mars 2007 17:26

                                                @Candide

                                                Les soviets ont un petit programme qui permet d’afficher d’un coup « moins beaucoup » au compteur et de replier le commentaire. Ne vous inquiétez pas, on vous lit quand-même. smiley


                                                • candide (---.---.221.148) 26 mars 2007 21:05

                                                  Ne vous inquietez pas « Internaute », plus je descends, mieux je me porte.... Entre les salves sur le « sauveur » Bayrou et l’Europe des Bisounours, les commentaires (négatifs)sont ici proportionnels à « l’argumentaire » (quand il y en a un evidemment), et la pulsion compulsive des maniaco dépressifs qui pensent exister (un peu)derrière le clavier, dans ce monde cruel en votant Non !

                                                  Perso je tire la chasse d’eau avec eux...et vous ?


                                                  • chmoll chmoll 12 avril 2007 10:22

                                                    ça s’ras pareil que la veille

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