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Accueil du site > Actualités > Europe > Dans l’UE, le Bio est toujours moins Bio

Dans l’UE, le Bio est toujours moins Bio

Nous avons déjà eu droit aux bananes dollars prétenduement bio qui ont réussi à interdire une campagne de publicité des bananes de Martinique et de Guadeloupe, alors que ces dernières nous épargnent pas moins de 14 pesticides que leurs cousines dollars utilisent. Aujourd’hui, l’Union Européenne croit bon d’assouplir les règles du label Bio. Un choix qui en dit long sur cette UE.

 

Au service des multinationales, enfumage des citoyens
 
Il est dommage que la nouvelle soit passée trop discrètement dans l’actualité, si ce n’est quelques médias comme 20 minutes ou L’Humanité. Ce dernier nous révèle que les cartons de l’UE contiennent le projet d’autoriser la culture Bio hors-sol ! Mais ce n’est pas tout, les eurocrates proposent de ne plus déclasser les productions Bio contaminées par des pesticides. Et enfin, ils proposent de passer de 2 contrôles par an, dont un inopiné, à un tous les deux ans ! Une bonne partie du secteur craint « des dérapages ». Il faut savoir qu’ils ont déjà autorisé la présence de 0,9% d’OGM dans le Bio pour permettre le transport du Bio dans les mêmes contenaires que ceux qui transportent les OGM…
 
Bien sûr, une décision n’a pas encore été prise, mais on a vu que dans le cas du glyphosate ou des OGMs de Monsanto, cela n’est pas forcément bon signe, les eurocrates disposant d’effarants dispositifs pour faire passer leurs propositions. Mais ici, ce qui est frappant, c’est à quel point cela est révélateur sur cette construction européenne. Ici encore, elle montre qu’elle ne fait que défendre les intérêts des multinationales, qui sont probablement à la manœuvre pour faciliter et industrialiser leur approvisionnement en produits dits Bio. Mais ce faisant, elle trahit tous les citoyens en ne cessant de travestir ce que le Bio est, ne cessant de mettre de l’eau dans le vin du respect de l’environnement.
 

 

Mais outre le caractère néfaste de cette construction européenne qui ne roule que pour l’argent, une question fondamentale se pose : mais pourquoi faut-il prendre ces décisions à l’échelle européenne  ? Après tout, pourquoi un pays ne pourrait-il pas décider ce que signifie le Bio sur son territoire ? Et si certains sont prêts à inclure n’importe quoi, pourquoi faudrait-il accepter de se le faire imposer  ?
 

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24 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 16 juin 2017 10:11

    Quel exemple les « bananes de la Martinique ou Guadeloupe »....


    Sans les subventions européenne réclamées par l’état Français en « exception » il y a longtemps que ces productions n’existeraient pas....

    Par ailleurs faire des bananes dans des îles dont les exploitations sont dévastées tous les 4-5 ans par tempêtes tropicales et replantées à charge du contribuable.....
    Produire des bananes sensibles aux déluges des tempêtes tropicales sur des îles aux caraïbes est une hérésie agricole, qui ne peut que continuer qu’a cause de l’interventionnisme étatiste...

    Les souverainistes....Des chameaux qui se moquent de la bosse du dromadaire....

    • famigori famigori 16 juin 2017 11:59

      @Spartacus

      « Sans les subventions européenne réclamées par l’état Français en « exception » il y a longtemps que ces productions n’existeraient pas.... »


      Euh...vous voulez parler de ces quelques milliards que l’UE daignent nous rendre sur notre propre participation ? 
      Je n’ai plus les chiffres en tête, mais c’est pas un truc du genre :

      On leur donne 25 milliards, ils nous en refilent 15 ? 
      C’est de ces fameuses subventions européennes là dont vous parliez ?

      Mince, j’ai jamais été très fortiche en maths, mais j’ai tout de même l’étrange impression que ces subventions européennes sont un attrape-nigaud...

    • mmbbb 16 juin 2017 21:53

      @Spartacus Vos banames vous voulez les produire en Haute Loire ? Meme la Haute Loire vient d etre devastée par de violents orages . Nous ne sommes plus a l abri nul part sauf sur TITAN.


    • Jean Pierre 16 juin 2017 22:17

      @Spartacus

      Pour cultiver des bananes, une pluviométrie annuelle d’environ 1200 mm et des températures ne descendant pas au dessous de 12 ° sont nécessaires. Ceci correspond aux zones tropicales.
      Les zones tropicales sont aussi des zones cycloniques.
      En conséquence les bananes sont cultivées dans des zones cycloniques. CQFD.
       
       Vouloir tout dénigrer sous l’angle étroit des vos obsessions néo-libérales (« à charge du contribuable » « interventionnisme étatique ») vous conduit régulièrement à proférer de belles inepties.
       
      Ceci étant dit, si vous voulez produire des bananes en Finlande, et du sucre d’érable en Martinique, ne vous gênez pas, Spartacus...

    • Legestr glaz Ar zen 16 juin 2017 22:35

      @Spartacus


      Arrêtez de colporter ces ragots de « subventions européennes ». Est-ce que vous voulez prendre les lecteurs d’Agoravox pour des imbéciles ? Il y a assez de cette propagande dans les médias dominants. 

      Vous feriez mieux d’expliquer que l’UE ne produit rien et que tout l’argent dont elle dispose provient exclusivement des pays qui la compose. Il y a les pays contributeurs « net » et les pays bénéficiaires « net ». La France est le deuxième pays contributeur net. C’est à dire qu’il donne, bon an, mal an, 9 milliards de plus qu’il ne reçoit. 

      Vous ne le saviez pas Spartacus ? De quelle planète venez vous ? 

      Cessez dont d’écrire que sans les subventions européennes les productions de bananes n’existeraient plus. Sans l’UE c’est même le contraire qui se passerait. Les productions de bananes seraient protégées de la concurrence des pays voisins. L’UE est un mouroir pour la production agricole des Antilles. 

      Ce n’est pas la bosse des mathématiques que vous avez en tous les cas pour venir vomir de telles contrevérités. Il y a en bien assez sur BFMTV. 

    • Alibaba007 Alibaba007 17 juin 2017 00:08

      @Spartacus « .... ..... »



      Juste « Ta Gueule Spartacucus » ... tu nous gaves avec ta connerie et ton libéralisme !

       smiley

    • mmbbb 18 juin 2017 08:36

      @Ar zen Spartaccus oublie ceci ; l agriculture américiane est aussi largement subventionnée Je lui avait dit Le Mexique avait passe un marche de libre echange avec les USA , Les americains ont inondé le marche mexicain de mais . Les paysans mexicains ne pouvaient plus vivre de leur recolte traditionnel, Ils eurent une volonte d immigrer aux USA puisque la structure sociale du Mexique fut eclatee et favorisa les cartels de la drogue . Les USA sont obliges desormais de construire un mur .


    • emmanuel muller emmanuel muller 16 juin 2017 10:41

      En matière d’écrit internet, tout souligner, c’est comme tout mettre en gras italique, c’est hurler.

      C’est efficace pour se soulager, mais pas pour rendre un sujet audible.

      C’est de l’abus d’engrais sur l’info, donc pas de l’info bio".

       smiley


      • mmbbb 17 juin 2017 09:08

        @emmanuel muller ce sont des liens !


      • Daniel Roux Daniel Roux 16 juin 2017 11:07

        Comme l’écrit l’auteur, l’UE dont la Commission est le bras armé, est l’outil des multinationales contre les citoyens, tout comme la BCE est l’arme de destruction des économies durement acquises, en diminuant leur valeur par l’inflation monétaire massive.

        De la même manière que les banquiers centraux qui ne sont pas élus mais nommés, les ministres se réunissent pour prendre des décisions qui deviendront des Directives puis des lois nationales ratifiée obligatoirement par nos « représentants élus ».

        Des Commissaires qui ne sont pas élus mais nommés, prennent des initiatives et des décisions en s’appuyant sur des rapports d’experts souvent rémunérés par les multinationales.

        L’UE n’est pas démocratique, c’est le moins que l’on puisse écrire.

        D’un autre côté, la France, sous régime présidentiel, n’est pas non plus une démocratie mais une dictature au sens littérale. Il est révélateur que des députés, élus nominativement par le peuple pour le représenter, soient qualifiés de « frondeurs » lorsqu’ils s’opposent à la dictature du gouvernement.

        Sans même évoquer le fameux article 49.3 qui glisse un couteau sous la gorge des parlementaires.

        « De l’argent ou du plomb ? » Quelle différence entre ceux qui gouvernent et la Mafia ?

        Le projet de rendre obligatoire 11 vaccins contre des maladies infantiles en est un exemple.

        Les citoyens doivent se défendre contre le totalitarisme, qu’il vienne de la l’UE ou d’ailleurs. 

        Rien n’empêche les labels « bio » indépendant de faire connaître aux consommateurs leurs propres exigences. Au consommateur de choisir s’il leur fait confiance ou non.

        A moins qu’une directive ou une loi interdise bientôt les labels indépendants au nom du « terrorisme », heu.. je voulais écrire « de la concurrence » !


        • Odin Odin 16 juin 2017 22:33

          @Daniel Roux

          Merci de rappeler :

          « Le projet de rendre obligatoire 11 vaccins contre des maladies infantiles »

          La raison est simple, ces vaccins depuis le rachat de l’institut Pasteur via l’institut Mérieux (dont la famille dès 1994 se désengagea des activités dans la vaccinologie) ont remplacé pour des raisons économiques l’excitateur immunologique, dans les vaccins, par l’aluminium, ce que continue d’utiliser Sanofi Pasteur, un des leaders mondiaux des vaccins. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanofi_Pasteur

          Pour ceux qui souhaiteraient avoir plus d’informations sur cette fumisterie de l’aluminium dans les vaccins, entre autre, je conseillerais ce site : 

          https://professeur-joyeux.com/moi-laluminium-nai-rien-a-faire-vaccin/

          Connaissant depuis longtemps les conséquences d’un surdosage d’aluminium dans l’organisme, alzheimer, autisme … on comprend mieux l’objectif de la nouvelle ministre de la santé (aux ordres des multinationales) de passer de 3 vaccins obligatoires (DTP introuvable depuis 2008) à 11 vaccins, toujours avec de l’aluminium.

          La lobotomisation télévisuelle couplée à la vaccination n’a pas atteint les objectifs souhaités, que 66 % pour Micron.

          Donc, notre ministre pense aux générations suivantes afin de pérenniser ce système, celui des multinationales aux ordres de l’état profond ce qui a les mêmes finalités que de discréditer la filière bio qui pourrait permettre par des « alicaments sains  » de se passer des produits de cette industrie mortifère qu’est l’industrie pharmaceutique. 

           


        • Francis, agnotologue JL 16 juin 2017 11:33

          Bientôt tout sera bio, autrement dit plus rien. Mais tous sera plus cher.


          • Coriosolite 16 juin 2017 14:39

            Je ne suis pas sûr que des fruits ou des légumes « bio » venus du bout du monde à fond de cale présentent un réel intérêt nutritionnel, ni même une réelle garantie quant au mode de production.

            Consommons plutôt des productions locales de saison achetées directement aux producteurs.

            Les pommes ou les poires c’est quand même meilleur que de bananes cueillies vertes et muries au butane au Havre.


            • amiaplacidus amiaplacidus 16 juin 2017 15:49

              @Coriosolite

              Idées reçues et bananes vertes c’est mauvais.

              Savez-vous où poussent les bananiers, on cueille les bananes vertes et on les laisse mûrir à la maison ?
              .
              Cela dit, je vous rejoins en partie lorsque vous parlez de productions locales.

              Mais, lorsque vous parlez de pommes (c’est un exemple), vous semblez oublier qu’un pommier reçoit une trentaine de traitements chimiques par année. Les pommes sans traitement, j’ai la chance de pouvoir en acheter autour de chez moi, sont infiniment plus savoureuses, mais infiniment moins regardables : pas brillantes, même ternes, tâchées, tavelées, parfois véreuses (mais cela fait des protéines), etc.
              Bref, il semble qu’en matière de pommes (de nouveau, c’est un exemple), c’est comme en politique : les consommateurs préfèrent le brillant et le clinquant au fond et à la saveur.


            • benedicte_gab 16 juin 2017 16:21

              @Coriosolite
              Je suis d’accord. Le « bio » de supermarché est forcément intensif dans le meilleur des cas, ce qui n’est pas « écologique », le label ne garantit rien et cultivé par de grosses exploitation certainement peu respectueuses de leurs salariés. Ensuite faire venir du prétendu bio de l’autre bout du monde c’est une aberration ... 

              Maintenant en zone rurale c’est assez facile d’acheter en direct à des producteurs locaux, bio ou en raisonné. Dans l’Aude les producteurs sont sur les marchés, vendent à la ferme, à Narbonne certains se sont regroupés pour ouvrir un espace de vente ouvert toute la semaine, et pour les fruits et légumes ça ne coûte pas vraiment plus cher qu’à Lidl et moins que dans les hyper ... et les producteurs en question vivent mieux que ceux qui ont pour clients exclusifs les hyper, l’agro-alimentaire et les grossistes, et n’ont pas de mal à écouler leur production..
              Maintenant il faut manger de saison, réorganiser son alimentation, en hiver les fruits c’est « pommes », les légumes choux, carottes, oignons, navets, potirons,... personnellement ça ne me pose pas de problème, et sur le plan gustatif et nutritif il y a pas photo, et puis j’aime faire le marché et parler avec les producteurs c’est sympa.
              Dans les grosses agglomérations je pense que c’est beaucoup plus difficile et coûteux, et comme il n’y a pas de volonté politique de permettre l’installation de petites exploitations respectueuses de l’environnement bien au contraire ça ne va pas changer de sitôt. Mais il faudrait également remttre en route des petits commerces de proximité et sortir du tout hyper et discount.
              On est pas sorti de l’auberge !

            • mmbbb 16 juin 2017 21:48

              @Coriosolite Ce n’est du tout les mêmes normes et le même droit . Souvenez des concombres en Allemagne En réalité, il s ’agissait de de germes de soja « BIO » importés d ’ Epypte . Ces germes avaient été contaminé par des bacilles fécaux «  Escherichia coli . Il y eut des morts . Dans ces pays ou la corruption regne l achat d ’un » Label BIO " n’est pas tres difficile Achetez BIO de ces pays ou la legsilation et le controle absent est une connerie. En france une analyse scientifique sous scellé permet de garantir tel ou tel produit .. Spartaccus peut bouffer ces merdes lui qui est contre les controles .



            • Sozenz 16 juin 2017 19:26

              le bio est un business . il n y a que les « petits producteurs » qui peuvent veritablement faire du bio . a grande echalle c est impossible . et il faut bien que les greos puissent se gaver sur cette gamme . aloprs , ça assouplit . c est aussi simple que cela .
              les petits qui feront du vrai bio continueront à payer le label Bio . et les gros eux , bien pour peud investissement sur le label bio , vont se gaver ...


              • Legestr glaz Ar zen 16 juin 2017 22:52

                @Sozenz


                Le bio ce n’est pas seulement un labeL C’est aussi une philosophie de vie. Des productions locales, des petits producteurs, des circuits courts. 

                Le « bio » des supermarchés passe nécessairement par des plateformes nationales. Il y a donc des volumes à respecter. Acheter « bio » en supermarché c’est acheter un argument publicitaire. Le bio de supermarché, si l’on doit considérer le circuit d’où il provient, ne peut pas être éthique. 

                Il est nécessaire de faire ses courses dans des petits commerces bio, même des chaines, comme « biocoop » par exemple, qui ont une vraie éthique. Les circuits courts sont favorisés et permettent de maintenir sur place des agriculteurs indépendants. Fuyons le bio des supermarchés qui n’est que du marketing !
                Favorisons les petits exploitants qui n’ont d’autres ressources que de vendre sur les marchés ou à une chaîne respecteuse de « l’éthique »bio", (biocoop par exemple, mais il y en a d’autres). 


              • Legestr glaz Ar zen 17 juin 2017 20:37

                @Sozenz

                Merci par le lien.

                J’ai lu l’article mais je ne suis pas certain d’avoir compris la stratégie. Pouvez vous en dire quelques mots ? 

              • Sergio Sergio 16 juin 2017 21:04

                En Martinique on appelle les petites bananes sucrées, des bananes figues, de part leur petite dimension on les surnomme également des ’ Rhabillez-vous Monsieur ’. Les bananes légumes sont appelées bananes plantain .... les bananes exportées encore vertes en métro : des bananes ’cochons’ 


                • zygzornifle zygzornifle 18 juin 2017 11:04

                  il n’y a qu’en France ou on contrôle le BIO, une vache crevée depuis des mois venue de l’étranger peut être étiqueté BIO .....


                  • Sergio Sergio 18 juin 2017 15:40

                    @zygzornifle


                    Bonjour, 

                    A juste titre, et là on parlera de BIOTOX, par pour les lèvres mais pour les chèvres. J’aurai voulu faire rimer avec mouton, si vous êtes inspiré, je vous laisse la main !

                  • zygzornifle zygzornifle 19 juin 2017 10:33

                    BIOTOX, par pour les lèvres mais pour les chèvres.


                    produit obligatoire pour légionnaires en manque de sex .....

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