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Accueil du site > Actualités > Europe > L’UE est schizoïde !

L’UE est schizoïde !

A quand un référendum sur la question des langues ?

L’anglicisation de l’Europe vient tout récemment de marquer des points, favorisant ainsi l’intégration européenne ; pourtant, au lieu d’en être fiers, nos médias le taisent comme s’ils en avaient honte. Et ouverture du site "Study in Europe" destiné aux étudiants étrangers hors-UE.

On nous répète, à longueur d’articles, à quel point nous devons nous féliciter de l’intégration européenne et combien il est important de poursuivre dans cette voie.

Soit, mais alors, pourquoi l’harmonisation linguistique des divers corps de métier qui coopèrent à travers toute l’Europe n’est-elle pas mise en avant, vantée, célébrée comme il se doit ?

Car, soit dit sans vexer les honorables eurocrates et politiciens du Parlement, l’intégration de "la vraie Europe", celle du quotidien, des gens, des professions qui se concertent, passe par l’harmonisation de la terminologie, par la mise au point d’un lexique commun dans une lingua franca commune.
 
De quel récent pas en avant de l’anglicisation parlons-nous ?

— Un rapporteur européen vient de proposer de généraliser l’anglais pour les opérations portuaires de tous les pays européens :

"The findings above bring the European coordinator to formulate recommendations ; (…) Introduce English as "langue véhiculaire" for all services related to port approach and operations." Luis Valente de Oliveira, European Coordinator for Motorways of the Sea – Priority Project 21"

Quel meilleur symbole de l’intégration européenne que la coopération des métiers, la création d’un lexique commun ? Cette proposition ne devrait-elle pas faire la une de tous les journaux ?

— En outre, en creusant un peu, on s’aperçoit que, depuis des années, un lexique est en préparation pour le monde ferroviaire, 100 % anglophone (alors que les meilleurs trains sont allemands et français !) ; pourquoi tant de discrétion ?

Il en est de même pour le milieu militaire et policier.

En fait, la plupart des branches professionnelles sont déjà anglophones : espace, armée, sanitaire… La liste est très longue, mais les trois exemples ci-dessus ont en commun de témoigner d’un effort terminologique particulier.

Finalement, c’est depuis des années que de telles initiatives devraient trôner à la une de tous nos médias !

Or, il ne nous semble pas avoir vu un seul article sur ces efforts terminologiques, hormis dans des revues professionnelles.

Pourquoi cette pudeur de violette, alors que TF1 et France 2, par exemple, n’ont de cesse de vanter l’apprentissage de l’anglais par les petits Chinois ou Finlandais, et applaudissent notre ministre Darcos lorsqu’il impose l’anglais à l’école primaire et promet des stages d’été ?

On nous répète ad nauseam qu’il faut être fiers des progrès de l’intégration européenne, alors que son meilleur symbole n’est semble-t-il jamais traité par les médias !

Ce silence sur le sujet est totalement illogique.

Alors, d’où vient cette contradiction ? Personnellement, nous avons bien une petite idée.

Parce que vanter l’intégration terminologique obligerait nos élites à trois aveux de taille :

— Le multilinguisme comme mode de fonctionnement de l’UE est un échec, même réduit à trois langues de travail ; ce n’est pas viable et, comme tout ce qui n’est pas viable, c’est moribond !

— La lingua franca qui se répand dans quasiment tous les corps de métier de l’UE, c’est l’anglais.

— Il n’y a eu aucun débat au parlement, aucun référendum citoyen sur le choix de cette lingua franca…

On peut en rapprocher un fait étonnamment passé sous silence, lui aussi : dans ses relations extérieures, l’UE n’utilise quasiment que l’anglais. Les seules exceptions concernent les relations avec les pays où la langue française est la première langue étrangère, ou assez répandue : Tunisie, Maroc, Afrique noire francophone, Liban. Et encore, au Vietnam, par exemple, ce sera l’anglais. Et surtout, dans toute l’Asie et depuis des années, l’UE ne promeut que l’anglais auprès des jeunes, ici avec la Chine, soit plus d’un milliard de personnes.

Est-il normal que l’UE se comporte avec le reste du monde comme un représentant de commerce de la langue anglaise ? Donc au détriment du français et des autres langues de l’union...

A ce sujet, l’UE vient justement d’ouvrir un site à destination des étudiants étrangers souhaitant une formation complémentaire en Europe, et le site, heureuse surprise, est en cinq langues.

Mais dès qu’on creuse un peu, le chapitre intitulé « bourses et allocations européennes », très important pour ces candidats, ne renvoie qu’à de la documentation en anglais.


Conclusion

A notre avis, cette attitude schizoïde de l’UE vient d’une contradiction majeure que nous refoulons plutôt que de l’assumer. C’est ainsi que commencent les névroses...
 
Comment assumer la honte de l’anglicisation de l’Europe, tout en étant fiers de l’intégration européenne, that is the european question, the big one !

Ou peut-être n’en avons-nous pas honte ? Mais alors, pourquoi ne parle-t-on jamais des efforts professionnels pour harmoniser la terminologie ? Pourquoi ne lit-on aucun titre sur les progrès de l’intégration linguistique dans chaque corps de métier ? De tels événements devraient faire la une, ils devraient être célébrés comme une grande avancée de l’UE !

Ils sont au contraire préparés dans la plus grande discrétion, puis annoncés en catimini.

La télévision est pourtant ravie de montrer les progrès de l’anglais dans nos écoles, pourquoi une attitude différente vis-à-vis de l’Europe en marche ?

Alors, honte ou fierté ? Il nous faudra choisir.

L’explication réside à notre avis dans le refus d’avouer l’échec du multilinguisme, d’avouer la nécessité d’une lingua franca, de reconnaître le déficit démocratique qui amène les eurocrates, les lobbys et les politiciens à nous imposer progressivement leur propre choix, sans débat ni référendum.

Le multilinguisme est une réalité de l’Europe (ce n’est pas seulement 27 langues, mais probablement près d’une centaine qui sont utilisées dans l’Union), mais il n’est pas un mode de fonctionnement viable.

Sur un sujet aussi fondamental pour l’avenir de l’UE, qui concerne chacun d’entre nous, même les moins mobiles des Européens, même ceux qui n’ont pas l’usage professionnel d’une lingua franca, le choix de celle-ci ne peut se faire clandestinement ! Le minimum démocratique exigible, c’est un référendum qui comprendrait une liste de toutes les langues européennes, ainsi que l’espéranto, voire des langues non européennes.

Vu le soutien médiatique et politique dont il jouit, nul doute que l’anglais sortirait vainqueur d’un tel référendum, mais au moins l’hypocrisie d’une UE multilingue serait levée.

Le débat préparatoire à un tel référendum permettrait peut-être de rappeler quelques éléments soigneusement cachés aux citoyens :

— L’anglais est une langue nationale, donc une injustice majeure par les privilèges de toute sorte qui vont aux natifs (économiques, scientifiques, statutaires, personnels), difficile (donc chère, longue et élitiste par les nombreux séjours en immersion qu’un bon niveau exige). La France va payer sous peu à la GB environ un million d’euros par an pour la certification en anglais !

— L’espéranto est une langue non nationale (donc équitable pour tous), facile (donc démocratique, accessible à la majorité, y compris aux Européens les moins mobiles), européenne par son vocabulaire, internationale par sa grammaire (simple et agglutinante comme nombre de langues asiatiques, africaines, le turc, le finnois).

— L’allemand est la première langue européenne en nombre de locuteurs.

— L’espagnol est parlé sur quasiment tout un continent et progresse beaucoup, notamment aux Etats-Unis.

Sans ces informations basiques, tout référendum serait tronqué.

Sans référendum sur la lingua franca, c’est la démocratie européenne qui est trahie !


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121 réactions à cet article    


  • Forest Ent Forest Ent 22 octobre 2008 13:39

    C’est une bonne question posée. L’anglais est la langue internationale de facto. Faut-il l’entériner en droit ?


    • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 13:47

      Je nuance un peu, l’anglais est la langue internationale de facto pour le monde professionnel au niveau international la plus grande part du temps, et un peu moins pour le reste selon les régions du monde où l’on va. J’aime bien la precision


    • Zalka Zalka 22 octobre 2008 14:07

      Alors que l’esperanto s’est autoproclamée langue universelle sans support légal ni pratique répandue.


    • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 14:10

      Ha, bon Zalka, prouvez le ? Moi j’en est jamais entendu parler dans le milieu esperantiste, mais souvent en dehors


    • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 16:48

      La dénomination officielle de l’eo c’est "langue internationale", ce qu’elle n’était pas à sa création. Par ailleurs, aujourd’hui, ce n’est pas LA langue internationale, c’est "une langue internationale de peu de stature".

      Par ailleurs, devinez à quoi ce passage de l’article du K m’a fait penser  :

      ce n’est pas viable et, comme tout ce qui n’est pas viable, c’est moribond !

      J’aime ce genre d’auto dérision !

      Typhon


    • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 19:42

      Typhon c’est bien, là un vrai fait réel, mais je dirais plutot langue internationale à utilité réduite en comparaison de l’anglais en temps que langue d’utilité internationale la plus importante actuellement,


    • ronchonaire 22 octobre 2008 14:20

      L’anglais n’est pas plus difficile qu’une autre langue ; ce n’est pas parce que nous, français, avons du mal à l’apprendre que c’est le cas de tous les peuples. Et puis question difficulté d’apprentissage de la langue, nous sommes plutôt bien servis en France !

      Ensuite, le choix d’une lingua franca se fait avant tout en fonction des principaux partenaires économiques, politiques et culturels ; l’espagnol est peut-être parlé par tout un continent, vous avez quand même rarement l’occasion de rencontrer un patron chilien, un prof bolivien ou un bonnet péruvien (sauf peut-être à un concert de Manu Chao). Le "choix" de l’anglais vient simplement du fait que la puissance dominante de ces dernières décennies avait l’anglais pour langue officielle ; qui sait, peut-être que dans 20 ou 30 ans, nous devrons tous nous mettre au chinois ?

      Enfin, avant de vouloir organiser des référendums en Europe, il aurait peut-être fallu commencer par organiser des référendums en France. L’instauration manu militari du français comme lingua franca a quasiment tué les langues régionales en moins d’un siècle ; a-t-on demandé leur avis aux bretons, corses, occitans, etc. lorsque l’école (en français) est devenue obligatoire ?


      • faxtronic faxtronic 22 octobre 2008 14:29

        On te parle de democratie Ronchonnaire, pas de commerce internationale. Si en Europe on a perdu le gout de la democratie, il est temps que ma caste revienne au pouvoir pour redonner le gout de la democratie.


      • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 14:37

        &L’anglais n’est pas plus difficile qu’une autre langue&

        Oui et non cela dépend d’un certains nombre de circonstances, de la motivation, de la pédagogie et de l’origine linguistique de l’apprennant. Après au niveau d’un pays faut voir, par exemple au iveau professionel les francais sont bien placés, alors que dans la population globale c’est le contraire. par exemple certaines statistiques montrent que les russe et les chinois sont parmis les moins bon de facon globale en anglais. Et d’autre statistiques montrent que les anglais sont les plus mauvais en langues. Donc si on regarde sous tous le angles les choses sont bien plus complexes que cela.

        Et pour les langues regionales, oui c’est vrai un petit massacre à l’époque. 


      • ronchonaire 22 octobre 2008 16:49

        Qu’y a-t-il de plus démocratique que de laisser les utilisateurs choisir eux-mêmes, par la pratique, la lingua franca qui leur convient le mieux ? Autant que je sache, l’utilisation de l’anglais comme langue internationale n’a pas été imposée d’en haut, elle a émergé naturellement au gré des échanges ; ça vaut tous les scrutins du monde.

        Ces sempiternels débats sur la légitimité de l’anglais en tant que langue internationale montrent juste à quel point les français sont mauvais perdants : leur langue était LA langue internationale il y a encore 60 ans (sans qu’aucun référendum n’ait jamais été organisé sur le sujet soit dit en passant), elle ne l’est plus et ils ont beaucoup de mal à l’accepter.


      • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 16:49

        Si en Europe on a perdu le gout de la democratie,

        Parce qu’on l’a eu, à une époque ?

        Typhon


      • skirlet 22 octobre 2008 18:16

        Qu’y a-t-il de plus démocratique que de laisser les utilisateurs choisir eux-mêmes, par la pratique, la lingua franca qui leur convient le mieux ?

        Bonne question smiley Donc, il faut arrêter d’imposer l’anglais au primaire, dans les collèges etc. Parce que en pratique, avec des excuses bidons, on rend l’anglais obligatoire. Vive le choix des langues libre smiley


      • Marc P 22 octobre 2008 16:25

        Bonjour,

        "L’allemand est la première langue européenne en nombre de locuteurs"...

        Oui en tant que 1ère langue (maternelle), mais au totale 1ère langue plus 2nde langue, l’anglais est bien sur loin devant... evidemment la maîtrise en 2nde langue est inférieure...

        Désolé, je ne vois plus le sens d’un tel article... l’espéranto n’est pas une langue vivante, le latin n’en est plus une... le français est à moitié une langue morte - on doit parler comme on écrit et pas l’inverse-
        Je ne sais pas qui fut le Krokodilo de l’époque pour essayer de barrer la route au latin lingua franca, qui plus est l’élite romaine se parlait en grec...

        Bref, les avantages et les inconvénients de l’anglais (ils existent)sont connus...
        monosyllabes nombreux, onomatopées, accent tonique pertinent, richesse des sons, richesse du vocabulaire, grande souplesse d’inventivité et créativité, pas ou peu de grammaire, pas de désinences muettes... pas d’académie anglaise pour tout vitrifier... un créole hisser au rang de langue vernaculaire respectable...

        Aux experts de peser le pour et le contre (je pense que c’est déjà fait)... Il y a du "de facto"... mais pas seulement, les ressortissants de pays germaniques ont une grande facilité pour l’apprendre en effet...

        Une certaine fascination est due aux chanteurs populaires anglophone... aux vedettes de cinémas...

        une autre langue je veux bien, logiquement c’est le mandarin le plus parlé ou l’espagnol ou encore l’arabe...

        comment fait on, on tire au sort ?

        Bien cordialement...

        Marc P


        • skirlet 22 octobre 2008 18:14

          mais au totale 1ère langue plus 2nde langue, l’anglais est bien sur loin devant... evidemment la maîtrise en 2nde langue est inférieure...

          Si ""seconde langue" signifie "apprise en deuxième après la langue maternelle", alors c’est vrai. Cependant son niveau le plus souvent est plus que faible.

          l’espéranto n’est pas une langue vivante

          Si.

          on doit parler comme on écrit et pas l’inverse

          Alors l’anglais l’est encore plus que le français smiley

          accent tonique pertinent

           ??? C’quoi ça ?..

          pas ou peu de grammaire

          Eh ben, ça ne s’arrange pas...



        • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 10:52

          Marc P
          comment fait on, on tire au sort ?

          Toute la question est là : sur quekls critères choisir la lingua franca de l’UE ? Avanatge acquis, facilité, nombre de locuteurs, équité, référendum ?
          Par ailleurs, dire que l’espéranto n’ets pas une langue vivante témoigne d’une méconnaissance complète du sujet. ce que vous ne voyez pas au journal de 20h ou dans les grands journaux peut très bien exister ! On a tendance à croire que rien de ce qui n’est pas mentionné dans les grands médias n’existe.



        • Marc P 23 octobre 2008 20:35

          Merci Krokodilo pour votre réponse, nous nous sommes compris sur la grande question de comment choisir... ?

          par ailleurs désolé pour ses locuteurs, c’est abrupt d’entendre : "l’espéranto n’est pas une langue vivante.." Je m en suis voulu ensuite mais malheureusement c’est une réalité... J’ai un grand respect pour Zamenhoff, mais l’esperanto n’a pas été développé spontanément par "de nombreux" locuteurs d’où une absence de l’esthétique que produirait des années de développement "naturel" par des centaines de milliers de locuteurs. Sinon, à ce train là, le latin est une langue vivante aussi, des personnes se parlent dans cette langue plus nombreux que beaucoup le pensent... On a connu la "résurrection" de l’hebreux réussie aussi, mais il n’avait jamais vraiment disparu...

          Il est toutefois prodigieux que tant de personnes de pays si nombreux et divers puissent échanger dans une langue pardon d’insister, "synthétique"... (l’esperanto)

          Intéressant de noter que l’angais a évolué pour devenir tipyquement une langue orale (j’ai écrit un créole) abandonnée au peuple par l’élite du royaume qui ne parlait que français, elle a "perdu sa grammaire" et exprime des schèmes intimes de l’esprit humain pas seulement avec de très nombreuses onomatopées, mais également par une grammaire disons "incorporée" et difficile à analyser et exprimer, avec un repérage du locuteur inexistant en français (implication du locuteur sujet...)...

          bien cordialement.

          Marc P

          PS : a l entrée des British dans la CEE, ceux ci on envoyés de parfaits francophones et déployé de grands efforts pour adopter le français . Ce sont les Danois et je ne sais plus quel co entrant qui ont imposé l’anglais qu’ils maitrisaient mieux ainsi que bien d’autres représentants d’autres pays...


        • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 08:47
          &par ailleurs désolé pour ses locuteurs, c’est abrupt d’entendre : "l’espéranto n’est pas une langue vivante.." Je m en suis voulu ensuite mais malheureusement c’est une réalité... &

          Pourriez vous donnez la definition d’une langue vivante svp ?



          &J’ai un grand respect pour Zamenhoff, mais l’esperanto n’a pas été développé spontanément par "de nombreux" locuteurs d’où une absence de l’esthétique que produirait des années de développement "naturel" par des centaines de milliers de locuteurs.&

          Zamenhoff s’est juste contenter de donner des bases de grammaires et de vocabulaires. La suite ce sont les locuteurs qui modifieNT collectivement la langue de facon conciente ou reflexe selon les cas , par ajout, suppression de mots, suppression de lettres, ajouts de monemes, suppressions d’autres monemes, modification de mots, modification d’expression, changement de style, invention de style, ect, ect. Enfin bref comme toute langue vivante. Sinon l’ esthetique c’est très subjectif, ca change selon l’histoire et notre culture.



          &Il est toutefois prodigieux que tant de personnes de pays si nombreux et divers puissent échanger dans une langue pardon d’insister, "synthétique"... (l’esperanto) &

          D’origine synthetique, mais modifiées avec le temps donc plus synthetique ce qui la fait entrée dans les langues vivantes




        • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 09:54

          Marc P,

          Votre raisonnement esta sssez typique de la difficulté que nous avons en général à accepter toute nouveauté trop radicalement différente - qu’il s’agisse d’un four à micro-onde, ou d’un concept scientifique révolutionnaire, j’en ai donné quelques exemples ici :

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33432

          (j’ai mal choisi le titre, "Google etc.", la deuxième aprtie parle des réticences envers les innovations).

          Or, une langue construite qui atteint ce stade de développement est une situation jamais vue dans l’histoire, révolutionnaire sans violence, une innovation totalement sous-estimée, ignorée des grands médias nationaux (ça change petit à petit : France culture, France inter, FR3), méconnue du grand public. Rien à voir avec le latin, et le fait que quelques universitaires ou léttrés latin-grec le parlent, ou qu’il y ait peut-être une radio ; c’est bel et bien une langue morte d’après tous les dictionnaires, et ce n’est pas une critique qualitative mais un constat.

          Apparemment, des locuteurs, des rencontres, journaux, livres, radios, vidéos, université (Chine, Europe centrale), blogues, forums, Ipernity, tout cela en ferait une langue morte ? Je me demande alors comment vous définissez une langue vivante ? Et ça fait beaucoup de morts-vivants, tous ces passionnés :

          http://www.liberafolio.org/2008/chinainstruado/image/image_view_fullscreen

          Je comprends vos réticences, mais il vient un moment où il faut accepter les évolutions, comme on a arrêté de fantasmer sur les fours à micro-ondes ou n’importe quelle nouveauté.



        • skirlet 24 octobre 2008 11:15

          Marc P, et répondre aux questions, c’est trop vous demander ?..

          Vous continuez à insister sur vos affirmations, mais il suffit de regarder dans les dictionnaires (de la langue française, dont le statut de "vivante" vous ne remettez pas en question) :

          "Langue vivante - langue spontanément et effectivement parlée dans une communauté linguistique.
          Langue actuellement en usage."
          (TLFI)

          Vous trouverez des définitions similaires dans d’autres dictionnaires.

          Peu importe l’origine de la langue : si elle a des locuteurs qui l’utilisent réellement, s’il y a même des enfants pour qui c’est la première langue, si elle a sa littérature, ses chansons, ses films et bien d’autres choses - c’est une langue vivante. Ces centaines de milliers de personnes qui échangent en espéranto existent bel et bien. Le latin n’a pas tout cela - qui écrit actuellement les livres en latin ? Les chansons etc. ?

          Quant à la notion d’esthétique, je vous prie d’en donner des critères autres que "z’aime" ou "z’aime pô". Car je connais les gens qui trouvent le français et l’italien moches... les goûts et les couleurs, vous savez smiley


        • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 11:22

          Skirlet , fallait pas vendre la mêche, ca casse tout , c’est pas gentil

          Donc la définition d’une langue vivante selon HAGEGE :

          "Faut-il se résoudre à la mort programmée du breton, du basque, de l’alsacien, etc. ?

          CH:Une langue a la vertu extraordinaire de pouvoir ressusciter, cela a été prouvé avec l’hébreu, mais il faut pour cela des circonstances très particulières, comme, par exemple, hélas, celles qu’ont connues les juifs. On peut estimer qu’une langue régionale est sauvée lorsque les gens se disent le plus naturellement du monde des choses aussi courantes que « Je t’aime » ou « Passe-moi le sel ». Or on en est loin, car seule une minorité se bat aujourd’hui pour sa langue locale, sans parler de ceux qui y sont hostiles. Pour être franc, la situation est alarmante."

          Donc une langue vivante est une langue lorsque les gens se disent le plus naturellement du monde des choses aussi courantes que « Je t’aime » ou « Passe-moi le sel ».


        • Marc P 24 octobre 2008 20:40

          Merci Krokodilo (qui a perdu ses dents), merci Skirlet...

          "il faut accepter la nouveauté..."

          Je n’ai rien contre le fait que des millions pourquoi pas de gens se mettent à l’espéranto... Cela favorisent des échanges très fructueux et est un exercice très louable et édifiant qui permet en outre de jeter un regard extérieur instructif et intéressant sur sa propre langue et d’autres encore... Peut être cela permet il d’assister à la naissance d’une culture nouvelle, en tout cas au sein du *groupe des locuteurs... de plus on comprend surement mieux ce qu’est la grammaire...

          Mais comme d’autres personnes et même des experts dont je ne suis pas, je considère je le répète que le français n’est une langue qu’à moitié vivante, vitrifiée entre autre par l’académie française...
          De plus c’est une langue monotone (monocorde) sans accent tonique pertinent, en somme peu mélodieuse... et pas très phonétique avec des désinences muettes à l’origine d’une orthographe truffée de pièges... On doit en parlant se conformer aux règles de la langue écrite...
          D’autres langues s’écrivent comme l’oral l’a fait évoluer :
          dans de nombreuses langues on dit : general, (anglais, allemand, espagnol, français, italien -quasiment- etc... etc...
          en portugais cela se dit "geral", pluriel "gerais"... c’est élégant et vivant...
          De même on a couleur, color, color etc... en portugais on dit "cor"....

          je crains que l’esperanto ne s’accorde pas de telles libertés...


          On dit que la maîtrise du français exige en moyenne une année et demi d’école de plus que pour les élèves de pays non francophone... Ajouté au redoublement (spécailité française) cela vous donne une idée du coût entrainé de dépense publique éduc nat...

          Je veux bien croire que l’espéranto est devenu la langue maternelle de "quelques" enfants élevés dans cet idiome... Mais je n’ai aucune envie de lire shakespeare ou victor hugo en espéranto... Désolé comme vous dites, c’est une affaire de goût... En fait je me plais à imaginer l’auteur s’exprimant dans sa propre langue...

          Peut être que j’ai peur de la nouveauté, mais j’ai la faiblesse de penser qu’une langue s’édifie naturellement dans la durée au cours de plusieurs siecles... c’est comme l’évolution tout cours, essaie erreurs voire sélection mais pas d’élitisme ou de sectarisme...

          "qu’est ce qu’une langue vivante..." ?

          Enfin vous savez bien (en tant que medecin par exemple) qu’il est très difficile d’entendre la musique d’une langue que l’on comprend ; on est obnubilé ou immédiatement "débordé" par le sens de ce qui est dit... C’est vrai le français a un charme indéniable auprès des étrangers mais objectivement son esthétisme se limite à la pureté des sons, la liaison (ce qui n’est pas rien et le sauve largement de ’indifférence des esthètes), et sans doutes la ’force" expressive de sons nasaux (en, un on peut être ou presque uniques au monde)...
          Sa difficulté voue le français à une évolution incontournable ou à la disparition en tant que langue vivante (évidemment pas dans 10 ans, ni 100, ni 500)...

          Le vocabulaire anglais est 3 fois plus riche peut être et la liberté et la possibilité de créer des néologismes est beaucoup plus souple... Comparé au français l’anglais déborde de vie... même si la majorité de ses locuteurs "anglais langue étrangère" parlent pidgin et donc sont limités dans leur vocabulaire et qualité d’expression...

          La spontanéité peut s’y exprimer beaucoup plus largement... y compris grâce à l’intonation...

          Donc pardon si je vous ai blessé, j’écoute l’espéranto comme une curiosité sans guère de précédent et même comme un exploit culturel...

          Il faudrait écrire une chanson populaire en espéranto pour en donner le goût aux auditeurs... Je lui souhaite sincèrement longue vie et beaucoup de succès... Je l’étudierai avec attention..

          Bien cordialement à tous les deux.

          Marc P

          PS : les locuteurs de langues mortes ne sont ni des fantômes, ni morts... mais c’est la langue française est morte-vivante...




        • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 20:54

          Alors, autant je ne suis absolument pas partisan de l’espéranto, autant j’aimerais que vous arretiez immédiatement vos fadaises sur le français-qui-bride-l’esprit et l’anglais-qui-la-libère.
          C’est ridicule.
          Ce sont les hommes qui brident les langues et les nécrosent.
          Si l’anglais vit et foisonne, c’est parce qu’il dispose d’un grand nombre de locuteurs, et que la culture anglo saxonne est peu normative en matière de langage.
          Le français est moins parlé, et traditionellement conservateur. Mais cela peut changer, cela change, cela évolue, c’est une langue vivante, et beaucoup de locuteurs ont par définition beaucoup d’opinions différentes.

          Typhon


        • Marc P 24 octobre 2008 21:30

          merci pour "les fadaises"...

          j’ai dit que le français doit évoluer ou disparaître...
          Le français ne bride pas les esprits. Au contraire l’esprit critique français et un certain attachement à la culture le stimule et sauve la langue . Par contre et vous le savez très bien sans doute brider les esprits et c’est ce que font des carcans bien français comme les règles de rédaction : these anti these synthese, pour rire j’appelle cela justement these anti these fadaises ou these anti these foutaise... j’ajoute l’othographe à ces carcans car comme l’annoncait avec fierté Pivot chaque année et je cite "le champion du monde d’orthographe est un français". Einstein (dislexique s’il en est) aurait été rapidement cassé dans le système éducatif français. La langue française barre la route à bien des personnes très capables mais en difficulté inutile avec cette langue nationale.
          J’abrège car je ne sens pas un esprit de dialogue... et je ne suis pas sur de trouver une compréhension digne de ce nom...

          Désolé et bien à vous...

          MarcP


        • Marc P 24 octobre 2008 21:43

          ADDENDA :
          au fait un avantage de l’anglais comme de l’hebreux par exemple est que s’agissant des mots anglo saxon, germanique, ils n’ont pas de vrai étymologie qu’eux même (evidement il y a le sanskrit ou l’indo europen...
          En anglais c’est 40% des mots dont le sens se suffit à lui même naturellemenrt entrés dans la langue et trouvant leur place sans artifice...

          tant de mots d’origine grec ou latine en francais (en anglais il y en a tout de même près de 60%) font du français une langue presque étrangere pour ses locuteurs...
          pourquoi dit on "connaître" ou "ascenseur"" "ou vérifier", église, avion (know, lift -elevator-, check, church, plane). sans doute vous et moi savons à peu près mais pour un enfant l’analyse est impossible... Mieux vaut des mots qui s’imposent sans passer par une értymologie "étrangère" comme bien des mots en hebreux également...

          Le français est une sorte d’esperanto, grace à des Vaugelas, il a quelque chose de synthetique dans l’oeuf...

          bonne nuit...
          Marc P


        • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:01

          Marc je reprend certains de vos ecrits

          &Mais comme d’autres personnes et même des experts dont je ne suis pas, je considère je le répète que le français n’est une langue qu’à moitié vivante, vitrifiée entre autre par l’académie française... &

          Un peut comme comme beaucoup de langues, l’italien le fut, le russe aussi et le sont encore

          &De plus c’est une langue monotone (monocorde) sans accent tonique pertinent, en somme peu mélodieuse... et pas très phonétique avec des désinences muettes à l’origine d’une orthographe truffée de pièges... On doit en parlant se conformer aux règles de la langue écrite... &

          Chaque langue à son charme, mais selon sa culture personel, il est plus ou moins apprécié, poi pr exemple j’aprecie pas l’arabe, mais e le respecte

          &D’autres langues s’écrivent comme l’oral l’a fait évoluer :
          dans de nombreuses langues on dit : general, (anglais, allemand, espagnol, français, italien -quasiment- etc... etc...
          en portugais cela se dit "geral", pluriel "gerais"... c’est élégant et vivant...
          De même on a couleur, color, color etc... en portugais on dit "cor".... &

          certaines oui, d’autres non, donc n’en faisons pas une généralité au final

          &je crains que l’esperanto ne s’accorde pas de telles libertés... &

          oui et non cela dépend comment on modifie, l’esperanto est une langue qui a beaucoup evoluer depuis 120 ans que se soit tant ecrit qu’oralement, du reste en eo de l’oral on deduit l’écrit et inversement, donc on ne peut faire mieux


          &On dit que la maîtrise du français exige en moyenne une année et demi d’école de plus que pour les élèves de pays non francophone... Ajouté au redoublement (spécailité française) cela vous donne une idée du coût entrainé de dépense publique éduc nat... &

          c’est faux, les anglais, les chinois, les japonais c’est plus long, mais c’est vrai si on compare aux italiens, espagnlos, portugais, indonésiens, basques

          &Je veux bien croire que l’espéranto est devenu la langue maternelle de "quelques" enfants élevés dans cet idiome... Mais je n’ai aucune envie de lire shakespeare ou victor hugo en espéranto... Désolé comme vous dites, c’est une affaire de goût... En fait je me plais à imaginer l’auteur s’exprimant dans sa propre langue... &

          donc si vous lisez shakespeare en francais et tolstoi en francais, c’est un sacrilege si j’ai bien compris

          &Peut être que j’ai peur de la nouveauté, mais j’ai la faiblesse de penser qu’une langue s’édifie naturellement dans la durée au cours de plusieurs siecles... c’est comme l’évolution tout cours, essaie erreurs voire sélection mais pas d’élitisme ou de sectarisme... &

          les langues sont très souvent elitistes, le francais, l’anglais et le russe en sont de bon exemple

          &"qu’est ce qu’une langue vivante..." ?

          Enfin vous savez bien (en tant que medecin par exemple) qu’il est très difficile d’entendre la musique d’une langue que l’on comprend ; on est obnubilé ou immédiatement "débordé" par le sens de ce qui est dit... C’est vrai le français a un charme indéniable auprès des étrangers mais objectivement son esthétisme se limite à la pureté des sons, la liaison (ce qui n’est pas rien et le sauve largement de ’indifférence des esthètes), et sans doutes la ’force" expressive de sons nasaux (en, un on peut être ou presque uniques au monde)... &

          argument très floue, je n’y comprend pas grand chose malgré deux relectures, tout ce que je comprend c’est que c’est encore du subjectif et l’esthétisme par definition est toujours subjectif

          &Sa difficulté voue le français à une évolution incontournable ou à la disparition en tant que langue vivante (évidemment pas dans 10 ans, ni 100, ni 500)... &

          mais si le francais evolue, il meurt à un moment donnée le latin en evoluant en langues filles en est mort

          &Le vocabulaire anglais est 3 fois plus riche peut être et la liberté et la possibilité de créer des néologismes est beaucoup plus souple... Comparé au français l’anglais déborde de vie... même si la majorité de ses locuteurs "anglais langue étrangère" parlent pidgin et donc sont limités dans leur vocabulaire et qualité d’expression... &

          autant qu’en francais, mais la difference c’est qu’en francais du fait de certaines regles il est possible de plus facilment les comprendrent, ségolene en avait bien fourni un exemple bravitude

          &La spontanéité peut s’y exprimer beaucoup plus largement... y compris grâce à l’intonation... &

          bof pas tellement que ca, un enfant francais en fera tout autant

          &Donc pardon si je vous ai blessé, j’écoute l’espéranto comme une curiosité sans guère de précédent et même comme un exploit culturel... &

          pas de blessure on vous rassure, on y est habituer, seul le resutat compte pour nous, vous faire obtenir une réalité plus objective de la chose

          &Il faudrait écrire une chanson populaire en espéranto pour en donner le goût aux auditeurs... Je lui souhaite sincèrement longue vie et beaucoup de succès... Je l’étudierai avec attention.. &

          des chansons y a, comme de la poésie, certaines sont belles, d’autres moins belles, mais c’est une affaire de gout, du subjectif en somme

           


        • Marc P 24 octobre 2008 22:10

          Merci pour votre réaction Esperantulo et bonne nuit...

          Marc P


        • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:17

          De rien très cher, temps que la courtoisie, la compréhension et l’analyse sont de rigueur, le débat est interessant malgré nos divergences d’opinion de départ. Vous m’aprennez quelques petites choses et vous quelques petites choses de moi.


        • skirlet 28 octobre 2008 10:27

          Marc P : ne le prenez pas mal, mais j’ai horreur des Français masochistes qui rabaissent leur propre langue. L’Académie n’a aucune incidence sur le français, vu qu’elle ne fout rien du tout, sauf pondre des discours ampoulés, et les utilisateurs la développent... en la parlant.

          De plus c’est une langue monotone (monocorde) sans accent tonique pertinent, en somme peu mélodieuse...

          Le français n’est pas une langue monotone. Il faut être vraiment débile pour affirmer une chose pareille !!!

          Si pour vous la "phonéticité" est le seul critère d’une langue vivante, alors l’anglais est complètement mort, car il ne possède de règles de prononciation, tout est entièrement arbitraire, et l’espéranto est très vivant, car le plus "phonétique" (alphabet appris, on sait immédiatement lire).

          je crains que l’esperanto ne s’accorde pas de telles libertés...


          Quelles libertés ? "Couleur" = "koloro", sinon précisez votre pensée.

          On dit que la maîtrise du français exige en moyenne une année et demi d’école de plus que pour les élèves de pays non francophone...

          Vérifiez vos sources. Le français exige un an et demi EN TOUT pour un écolier francophone. L’anglais exige 3 ans (et encore...)

          Mais je n’ai aucune envie de lire shakespeare ou victor hugo en espéranto...

          Parce que vous lisez Shakespeare en VO sans problème ? De plus, vous n’avez jamais essayé de lire en espéranto.

          La langue française barre la route à bien des personnes très capables mais en difficulté inutile avec cette langue nationale.

          Pour votre gouverne, les taux de dyslexie chez les anglophones est bien plus élevé que chez les francophones.

          Quant à la créativité... le français en offre des possibilités, mais avec les gens comme vous, qui ne fatiguent pas la cervelle pour créer des mots mais attendent les anglicismes pour les utiliser, c’est pas gagné. Comme le dit le proverbe russe, "n’accuse pas le miroir si t’as la gueule de travers".


        • mat 8 novembre 2008 21:05

          @Marc P. Vos commentaires sont d’une bétise affligeante. Dire autant de conneries en si peu de ligne relève de l’exploit. C’est d’une telle mauvaise foi qu’on ne peut y voir que quelqu’un défendant un intérêt (non avoué dans le texte en plus).

          > le français n’est une langue qu’à moitié vivante,
          > c’est une langue peu mélodieuse...

          A comparer aux commentaires sur youtube des étrangers écoutant du français : invariablement "beau"

          > On doit en parlant se conformer aux règles de la langue écrite...

          C’est sur que l’anglais, avec ses règles chaotiques de prononciation (aucune règle en fait), 100 fois plus dur à parler que le français, décrié même par les linguiste anglophones, est une vrai bénédiction. En prenant l’anglais comme référent, vous vous êtes mis en sérieuse difficulté.

          >D’autres langues s’écrivent comme l’oral l’a fait évoluer :
          Même remarque, comme en anglais, avec 8 façons de prononcer un pauvre "a" et une prononciation qui varie avec une même écriture : bref, une absence de règle complète qui a l’air de vous enchanter.

          >On dit que la maîtrise du français exige en moyenne une année et demi d’école de plus que pour les élèves de pays non francophone...

          "On dit que" : formidable démonstration scientifique !!

          > C’est vrai le français a un charme indéniable auprès des étrangers mais objectivement son esthétisme

          Objectivement, le charme subjectif d’une langue apparait comme une notion franchement subjctivement objective.
          Du grand n’importequoi a chaque ligne vos arguments...

          >Sa difficulté voue le français à une évolution incontournable
          Pas comme l’anglais, qui avec une absence de totale de règle de prononciation nécessite une immersion couteuse en terre anglophone pour bien le parler...
          encore une fois, essayez de prndre autre chose que l’anglais pour argumenter sur de tels sujet !

          >Le vocabulaire anglais est 3 fois plus riche

          moi, j’aurais dit 42 fois.

          >Comparé au français l’anglais déborde de vie...

          D’ailleurs en vous écrivant en français, je ne me sens pas très bien ...

          > La spontanéité peut s’y exprimer beaucoup plus largement... y compris grâce à l’intonation...

          Je crois qu’avec cette phrase, on a eu notre dose de conneries pour la journée, merci !

          Il faut vraiment que j’arrête de lire des posts idiots sur le net...

          P.s. : j’ose à peine y penser, seriez vous un modérateur agoravox chargé "d’animer" les forum ? 




        • J.F. Clet 29 mars 2009 00:47

          "L’allemand est la première langue européenne en nombre de locuteurs"...

          Et du temps de Schiller, Goethes, Kafka...la langue allemande était riche, belle, précise... Sa musicalité était atestée par l’inspiration apportée à Mozart, la famille Bach, Beethoven, Haydn... Et que dire des idées qu’elle inspirait à de nombreux philosophes et savants ?!

          Mais depuis un certain Adolf, l’allemand est devenu roccailleux, brutal, hérissé de difficultées barbares, propre à n’aboyer que des ordres et des menaces...

          Heureusement qu’on a le gentil anglais pour nous consoler ! 


        • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 17:06

          — L’espéranto est une langue non nationale (donc équitable pour tous), facile (donc démocratique, accessible à la majorité, y compris aux Européens les moins mobiles), européenne par son vocabulaire, internationale par sa grammaire (simple et agglutinante comme nombre de langues asiatiques, africaines, le turc, le finnois).

          Hop, le service des erreurs factuelle est présent :

          Corrigé :

          — L’espéranto est une langue non nationale (donc sans intérêt culturel), facile ( ou non), européenne par son vocabulaire, européenne par sa grammaire (simple et agglutinante comme l’allemand, d’une complexité flexionnelle proche de l’ancien français).

          L’espéranto n’a AUCUNE caractéristique qui le détache clairement des langues indo européenne.

          Typhon


          • skirlet 22 octobre 2008 18:09

            L’aspique qui se prend maintenant pour un linguisticient, en s’ennuyant en informaticient  smiley


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 20:08

            Houps, moi aussi faut que je corrige les erreurs d’un non linguiste comme moi

            — L’espéranto est une langue non nationale (ayant une culture propre , à vocation en partie de tranmettre par elle la culture literraire des autres peuples), qui selon certaines etudes est en moyenne plus facile que les langues nationalles, européenne par son vocabulaire, assez internationalle par sa grammaire pour permettre de coller le plus possible la syntaxe à la langue d’origine (simple et agglutinante comme l’allemand, l’indonesien, le swahili le turc, monèmes invariable comme en chinois et dans les langues isolantes, permission de modification de l’ordre du SVO par un élément déclinant). 


            — L’espéranto est une langue non nationale (donc équitable pour tous), facile (donc démocratique, accessible à la majorité, y compris aux Européens les moins mobiles), européenne par son vocabulaire, internationale par sa grammaire (simple et agglutinante comme nombre de langues asiatiques, africaines, le turc, le finnois).

            &Hop, le service des erreurs factuelle est présent :

            Corrigé :

            — L’espéranto est une langue non nationale (donc sans intérêt culturel), facile ( ou non), européenne par son vocabulaire, européenne par sa grammaire (simple et agglutinante comme l’allemand, d’une complexité flexionnelle proche de l’ancien français).

            L’espéranto n’a AUCUNE caractéristique qui le détache clairement des langues indo européenne. &


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 20:39

            Aller des petites info sur certaines caraxteristiques de l’esperanto

            Par l’origine de son vocabulaire :
             L’espéranto est une introduction aux langues européennes :

             40 % de ses racines sont comprises par 95 % des locuteurs de langues européennes :

             45 % de ses racines se retrouvent aussi dans les langues slaves,

             80 % de ses racines se retrouvent aussi dans les langues germaniques,

             90 % de ses racines se retrouvent aussi dans les langues latines,

            Par ses caractères linguistiques spécifiques (agglutination + isolation),
             L’espéranto est proche de la plupart des langues asiatiques, africaines, amérindiennes, océaniennes, par son :
             *caractère agglutinant commun avec : le turc, le quéchua, le swahili, le coréen, le japonais...
             *caractère isolant commun avec : le tibétain, le thai, le vietnamien, le chinois.
             Nulle autre langue, sans doute ne réalise la jonction d’autant de langues différentes.

            1-Sonorité voisine de celle du provençal ou de l’espagnol ;
             2- Prononciation proche de l’italien ou de l’indonésien ;
             3- Lettres accentuées (ĉ, ĝ, ŝ ) comme en tchèque, croate, letton ;
             4-Accent tonique comme en polonais et en swahili.

            1-Conjugaison : simple et régulière comme en vietnamien ;
             2-Pluriel : semi-voyelle "j" comme en grec ("i") ;
             3-Numéraux : parfaitement réguliers comme en chinois ;
             4-Syntaxe : très proche de celle du russe ;
             5-Terminaisons : marquant la nature et la fonction des mots comme en japonais.


          • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 20:48

            *caractère agglutinant commun avec : le turc, le quéchua, le swahili, le coréen, le japonais...

            Je peux dire sasn trop de risques d’erreur que le système japonais n’a strictement rien à voir avec quelque élément d’espéranto que ce soit, pareil pour les autres langues auxquelles vous le comparez.

            D’ailleurs vous continuez à débiter la fable selon laquelle l’espéranto serait à la fois agglutinant et isolant.

            Sachant qu’une langue aglglutinnante est une langue synthétique, et que le terme de langue synthétique est le contraire de celui de langue isolante, il est rigoureusement impossible qu’une langue soit à la fois agglutinante et isolante, de même qu’on ne peut flotter et couler en même temps, de même que le noir n’est pas blanc.

            Typhon


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 21:03

            &*caractère agglutinant commun avec : le turc, le quéchua, le swahili, le coréen, le japonais...

            Je peux dire sasn trop de risques d’erreur que le système japonais n’a strictement rien à voir avec quelque élément d’espéranto que ce soit, pareil pour les autres langues auxquelles vous le comparez. &

            Tiens le pseudo linguiste est là, tiens c’est bizare, que vous n’ayez pas cherché dans votre bible, donc j’y suis aller voir et aussi dans d’autres sites, rien que dans wiki sur l’article du japonais "*La grammaire japonaise est très différente de la grammaire française : tout comme le turc ou le basque, c’est une langue agglutinante.. " Sinon le quesha, le swahili aussi sont agglutinants

            D’ailleurs vous continuez à débiter la fable selon laquelle l’espéranto serait à la fois agglutinant et isolant.
             
            Non c’est pas cela que je dit, par exemple en turc malgré l’agglutinance, les monemes ne sont pas invariables du fait de la fée euphonie, l’esperanto possede des monemes invariables ce qui rend la structure interne invariable donc isolante dans chaque mot, qui est un aspect une caracteritique des langues isolantes

            Sachant qu’une langue aglglutinnante est une langue synthétique, et que le terme de langue synthétique est le contraire de celui de langue isolante, il est rigoureusement impossible qu’une langue soit à la fois agglutinante et isolante, de même qu’on ne peut flotter et couler en même temps, de même que le noir n’est pas blanc.

            Tout à fait d’accord


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 21:05

            j’ai oublier le corren dans le lot version wiki "Le coréen étant une langue agglutinante sa grammaire est très différente de la grammaire française."


          • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 21:46

            Mon pas si bon, si vous voulez dire "invariable", dites "invariable", pas "isolantes", qui n’a absolument pas le même sens. Je sais bien que vous avez des difficultés à vous exprimer, mais vous ne faites jamais aucun effort.

            Ensuite, ce n’est pas parce que deux langues sont agglutinantes qu’elles se ressemblent fortement.

            Certes l’espéranto et le japonais sont tout deux agglutinants qu’ils se ressemblent.L’espéranto agglutine à peu près comme l’allemand, quoique d’une façon plus complexe à cause de ces stupides terminaisons en o.

            Et je maintiens qu’il n’a strictement rien qui le séprae du groupe indo européen. Et puisque vous faites le malin en me traitant de "non linguiste", je vous rappelle que Justin B. Rye l’est, et que ce sont ses arguments que je vous ressert.

            Typhon


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 22:00

            &Mon pas si bon, si vous voulez dire "invariable", dites "invariable", pas "isolantes", qui n’a absolument pas le même sens. Je sais bien que vous avez des difficultés à vous exprimer, mais vous ne faites jamais aucun effort. &

            Si je dis que les monemes sont invariables dans un mot, cela veut dire que la structure interne d’un mot est une structure isolante. Pouvez reflechir un peu sur ce concept.

            &Ensuite, ce n’est pas parce que deux langues sont agglutinantes qu’elles se ressemblent fortement. &

            Qui a dit ca, moi j’ai parlé seulement d’une caractéristique commune l’aspect agglutinant


            &Et je maintiens qu’il n’a strictement rien qui le séprae du groupe indo européen.&
             
            QU’est ce qui le separerait puisque qu’il possède déjà un vocabulaire indo européen, par contre l’esperanto ne présente pas d’aspect fusionelle que l’on retrouve dans une grande part des langues indo européennes 

            &Et puisque vous faites le malin en me traitant de "non linguiste", je vous rappelle que Justin B. Rye l’est, et que ce sont ses arguments que je vous ressert. &

            JBR ha oui parlons en, quel beau linguiste, son argumentation est surtout basé sur du subjectif ce qui est totalement contraire au travail d’un linguiste, sans compter toutes les erreurs historiques et linguistiques qu’il a pu faire. Et oui en esperantie nous avons aussi nos linguistes et historiens, l’analyse de JBR a été analysé par eux, la conclusion ? il a fait un travail lamentable malgré quelques vérités.


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 22:05

            Et comme je vous l’ai déjà, avant de lancer un commentaire , vérifiez que vous avez bien compris votre interlocuteur ainsi que de vérifier vos connaissances et analyses


          • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 22:13

            Sinon pour le petit texte des caractéristiques. Il ne viens pas de moi, mais si vous aviez un temps soit peu reflechi sur la structure de l’esperanto, qui vous a été déjà expliqué par moi même et un certain nombre de liens fournie, comme appuis de comprehension supplementaire, au cas où je me serais mal fait comprendre, nous n’aurions pas un dialogue de sourd actuelement.


          • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 09:57

            Ces définitions n’ont jamais été claires (cf. Wikipedia), et les langues ne se laissent pas enfermer dans une seule catégorie, elles empruntent souvent différents mécanismes. Par exemple, une langue flexionnelle ne fait pas systématiquement une flexion - modification - de ses racines en les dérivant.


          • Hermes esperantulo 23 octobre 2008 10:06

            D’accord kroko, j’en ai jamais pensé moins, disons plutot la ou les caracteristique principale ou majoritaire entre ces trois catégories serait plus juste, c’est pour cela que je dis wiki la bible, dans le sens de croyance pas toujours vraie ou suffisament precise selon l’angle que l’on y regarde.


          • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 10:48

            "d’une complexité flexionnelle proche de l’ancien français)."

            Non. L’Eo n’est pas une langue flexionnelle : on marque effectivement par une finale le genre, le pluriel et le temps, mais sans délcinaisons, et surtout, les radicaux restent strictement inchangés.
            L’ambigüité vient de la définition, au point qu’on distingue flexion externe (affixes, finales) et la vértibale flexion à mon avis, la flexion interne, celle des racines (pied, pédestre : le "i" a disparu).

            "Flexion interne (ou introflexion) [modifier]
            Dans d’autres cas, la flexion ne fonctionne pas par ajout ou changement d’un morphème mais par changement phonétique du radical lui-même (pour certains linguistes,"
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_flexionnelle



          • Hermes esperantulo 23 octobre 2008 11:03

            Un linguiste de la sorbonne explique clairement que flexionnel est un terme impropre car il existe aussi dans les langues agglutinantes, une flexion par des désinences de facon externe ou interne , c’est pour cela qu’il est preférable de dire fusionnel http://fr.wikipedia.org/wiki/Typologie_morphologique au lieu de flexionnel, ce qui permet de clarifier la langue


          • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 22:19


            Non. L’Eo n’est pas une langue flexionnelle : on marque effectivement par une finale le genre, le pluriel et le temps, mais sans délcinaison
            s,

            L’Eo , comme vous le dites, marque le pluriel et le genre, ainsi que le cas régime (je préfère dire ça plutot qu’accusatif, dans ce cas précis).
            C’est précisément la définition d’une langue flexionnelle.
            Bon, l’Eo n’est pas très flexionnel par rapport aux sept cas tchèques.
            Mais il est déjà bien plus flexionnel que l’anglais et ses adjectifs invariables. D’autant que toutes les lettres se prononcent, que toute lourdeur d’écriture est répercutée à l’oral.
            Ajoutez à ça quelques prépositions amusantes (dont une qui ne veut rien dire), vous obtenez un beau maelström.

            Typhon





          • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:26

            typhon faudrait vous tenir au courant le terme flexionnel est abandonné en linguistique, il est remplacé par fusionnel qui possede une definition beaucoup plus restrictive et ainsi permet de classer correctment les langues dites agglutinantes, car il existe des flexions dans les langues agglutinantes. Que c’est casse pied de vous redire la même chose à la longue et en plus vous ne lisez pas les liens qui vont avec, quel manque de savoir vivre tout de même


          • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:30

            alors anglias pas très flexionel, assez marrant, marque le pluriel dont un certains nombre d’exeptions, marque la possession, irregularité de certains verbes tant dans la congugaisons que dans l’association avec d’autres mots , ect.


          • Jean-paul 22 octobre 2008 18:37

            @ krokodilo

            Do you speak english ???I don’t think so !
            hablas espanol ? No lo creo !!

            The french people are lazy to speak a foreign language !!!!
            If you go to travel around the world .it is much better to speak english !If you speak french you will be lost .

            Pourquoi les Francais vont seulement en Martinique ou en Guadeloupe et non pas dans les autres iles des Caraibes .Parce qu on y parle francais !



            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 19:07

              Do you speak english ? ? ?I don’t think so !
              hablas espanol ? No lo creo !!

              The french people are lazy to speak a foreign language !!!!
              If you go to travel around the world .it is much better to speak english !If you speak french you will be lost
              .

              My dear, how come you’re too lazy to write the three-lettered word "too" before "lazy", and you’re not anymore when typing useless extra bangs ?
              Anyway, you seem to have a problem with english grammar.

              You do not speak english either, i guess, but are just pretending to.

              I do not think that french people are too lazy to learn a foreign langugage.

              I think the fact that they cannot speak another tongue that their mother one, has much more to do with arrogance.
              Such as yours.
              Newfag !

              Typhon, communication.


            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 19:17

              You also forgot some tildes, and since i guess you lack them, here’s a few : ...

              I do not speak spanish, however i know a few words, such as "español" ...

              Typhon


            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 19:19

              Goddammit, they disappeared !

                 

              ñ ñ

              Typhon


            • Jean-paul 22 octobre 2008 19:36

              It is’nt " tongue "but language .
              Anyway I am agree with you about french arrogance .


            • Gül, le Retour II 22 octobre 2008 19:44

              Oui ! mais c’est : "mother’s tongue" et on dit "I agree" pas "I am agree"... ! smiley

              Before giving lessons...


            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 20:36

              http://en.wikipedia.org/wiki/Mother_tongue

              It is indeed "mother" and it is indeed again "tongue" (though language would have worked as well).

              Before giving lessons, as some arrogant fool just said, you have to learn yours.

              Now get back to your english lessons, newfags.

              Typhon, spanking.


            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 22 octobre 2008 20:52

              For the record, i will add that you mother’s tongue might perfectly not be your mother tongue.

              Do you understand the difference, or are you what you seem to be ?

              Typhon, juste pour me la péter.


            • Asp Explorer Asp Explorer 22 octobre 2008 21:53

              I notderstand veryful, wouldest you reapeating into frentch ?


            • Asp Explorer Asp Explorer 22 octobre 2008 22:07

              Je vous rejoins tout à fait, Krokodilo, sur votre diagnostic quant à la nature schyzoïde de la politique linguistique européenne. Il suffit d’avoir deux sous de bon sens pour percevoir assez clairement l’inconvénient majeur du plurilinguisme, à savoir que le pourcentage de personnes pouvant apprendre vingt langues est et demeurera assez modeste. Le plurilinguisme prôné officiellement par les instances européennes, même réduit, est une posture sans avenir.

              Néanmoins, nous parlons ici de politique, et pas seulement de langue. En politique, il y a le langage symbolique, et il y a la réalité des choses. Il passe chaque année, au Parlement Français, un grand nombre de lois qui ont vocation à être votées, mais pas à être appliquées. Lorsqu’on vient, par exemple, nous parler de "droit au logement opposable", il s’agit plus de marquer l’attachement de l’Etat à mener une politique du logement que d’une véritable avancée dans le quotidien des sans-logis (qui, l’aurez-vous noté, n’ont depuis cette loi nullement déserté nos porches). Lorsque l’on vote une loi d’urgence sociale - ou quelque soit son intitulé - en réaffectant des crédits déjà votés, on est dans l’action politique, mais on n’aide en rien les gens qui sont dans le besoin. Quand on baisse l’impôt sur le revenu, tout en augmentant les impôts locaux, on est là encore dans une symbolique supposée créer chez les contribuables un sentiment de soulagement fiscal propre à déclencher chez eux le réflexe consommatoire et, in fine, la croissance économique (en l’occurence, ce fut peu efficace).

              Il en est de même avec le plurilinguisme affiché par l’Union Européenne. Dans les textes, l’UE le prône, étant bien entendu par toute personne un peu au courant des réalités du monde que ces mots n’ont guère d’autre utilité que de rassurer des populations chacune attachée - et c’est bien légitime - à sa langue, partie inhérente de sa culture. Dans la pratique, évidemment, la langue de travail de l’UE, c’est l’anglais, comme vous le notez avec juste raison.


            • Kventino 23 octobre 2008 01:30

              Bin ça alors, moi on m’a dit "l’anglais c’est facile, tout le monde le parle". Franchement, je ne comprends pas ... Sur l’arrogance française, il y a de ça, même si les maîtres en la matière restent les anglo-saxons - mais c’est vrai que eux ont des raisons de se foutre des langues étrangères. Mais il y a aussi peut-être le fait que éventuellement nous avons une langue légèrement différente des autres, et qui n’a notamment rien à voir sur la place de l’accent tonique. Au hasard. Je suis d’accord pour critiquer un certain état d’esprit français, mais l’auto-flagellation ça me saoûle profondément.


            • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 09:53

              Jean-Paul : ça va vous étonner, mais il y a des touristes français même à Londres et à NY !



            • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 16:07

              Mékeskidisentouscégenspourkoi-i-traduisentpa ? Sonpapoli.


            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 23 octobre 2008 16:33

              maidkoihiparl ?

              Typhon


            • Asp Explorer Asp Explorer 22 octobre 2008 22:08

              Je vous rejoins tout à fait, Krokodilo, sur votre diagnostic quant à la nature schyzoïde de la politique linguistique européenne. Il suffit d’avoir deux sous de bon sens pour percevoir assez clairement l’inconvénient majeur du plurilinguisme, à savoir que le pourcentage de personnes pouvant apprendre vingt langues est et demeurera assez modeste. Le plurilinguisme prôné officiellement par les instances européennes, même réduit, est une posture sans avenir.

              Néanmoins, nous parlons ici de politique, et pas seulement de langue. En politique, il y a le langage symbolique, et il y a la réalité des choses. Il passe chaque année, au Parlement Français, un grand nombre de lois qui ont vocation à être votées, mais pas à être appliquées. Lorsqu’on vient, par exemple, nous parler de "droit au logement opposable", il s’agit plus de marquer l’attachement de l’Etat à mener une politique du logement que d’une véritable avancée dans le quotidien des sans-logis (qui, l’aurez-vous noté, n’ont depuis cette loi nullement déserté nos porches). Lorsque l’on vote une loi d’urgence sociale - ou quelque soit son intitulé - en réaffectant des crédits déjà votés, on est dans l’action politique, mais on n’aide en rien les gens qui sont dans le besoin. Quand on baisse l’impôt sur le revenu, tout en augmentant les impôts locaux, on est là encore dans une symbolique supposée créer chez les contribuables un sentiment de soulagement fiscal propre à déclencher chez eux le réflexe consommatoire et, in fine, la croissance économique (en l’occurence, ce fut peu efficace).

              Il en est de même avec le plurilinguisme affiché par l’Union Européenne. Dans les textes, l’UE le prône, étant bien entendu par toute personne un peu au courant des réalités du monde que ces mots n’ont guère d’autre utilité que de rassurer des populations chacune attachée - et c’est bien légitime - à sa langue, partie inhérente de sa culture. Dans la pratique, évidemment, la langue de travail de l’UE, c’est l’anglais, comme vous le notez avec juste raison.


              • Hermes esperantulo 22 octobre 2008 22:17

                Apprendre 20 langues cela dépend de quel niveau on parle, si c’est pour dire bonjour seulement, tout le monde le peut, mais si c’est pour avoir un niveau de natif, là il n’y a personne au portillon.


              • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 09:47

                ""Lorsqu’on vient, par exemple, nous parler de "droit au logement opposable", il s’agit plus de marquer l’attachement de l’Etat à mener une politique du logement que d’une véritable avancée dans le quotidien des sans-logis"

                je suis assez d’accord. Je dirais qu’il ne s’agit même pas d’un symbole mais d’un simple effet d’annonce, le but n’étant pas de réformer, mais simplement de pouvoir annoncer des réformes à tour de bras et pérorer dans les médias sur ce qu’on va faire.

                Il s’agit aussi parfois d’un écran de fumée : l’annonce de stages d’anglais l’été masquant les coupes drastiques dans l’Educ nationale (en gros 30.000 en 3 ans), flatter les parents avec la promesse de cours de soutien, et diviser parents-enseignants.


              • Gargamel Gargamel 23 octobre 2008 03:36

                Mouais... Je n’ai pas vraiment l’impression que les gens aient honte que l’anglais soit la langue internationale "choisie" par l’UE (le mot serait plutôt "reconnue"). On le sait c’est tout, pas besoin que les médias nous racontent que le noble secteur des opérations portuaires maintenant ça se fait en anglais. Ca semble naturel et évident.

                Les gens laissent faire tant que ça reste la langue internationale. Si l’anglais déborde sur la langue nationale, là ce sera une autre histoire évidement.

                @Skirlet : A qui tu parlais exactement, considérant qu’ASP n’a pas posté moins de trois heures *après* que tu l’aies invectivé ?


                • Hermes esperantulo 23 octobre 2008 07:38

                  Gargamel, pour toi non. Mais disons que l’europe joue un peu et beaucoup à la politique de l’autruche sur le multilinguisme et comme l’a dit asp cela rassure. J’ai toujours tendance à faire un parallele avec l’euro, à l’epoque de la prémise en place de l’euro, l’idée fu intelligente de créer une monnaie, bien sur de nombreuses personnes en europe ont eux peur de perdre une part de leur identité de ce fait, mais imagine si cela avait été la suprematie d’une monnaie à la place. Je pense que la réaction aurait été differente , en allant dans le mauvais sens du terme.

                  Pour moi l’idée de multilinguisme ainsi que l’avantage de l’association des cultures en europe c’est du flan, un enorme gateau rempli de vide. Actuellement il n’y a rien qui en fasse réellement la promotion, et même au contraire depuis l’avancée de l’anglais, le peu qui existait à fondu comme neige au soleil, ce qui est un constat européen. Actuellement de ce que je constate le 3/4 et plus des européens sont incapables d’échanger des idées entre eux. C’est plutot les journaux nationaux qui en font le relais, comme quand Lagarde joue les traductrices à Paulson pour Sarko.


                • Hermes esperantulo 23 octobre 2008 07:39

                  Sinon por skirlet, moi je sais et je ne dirais pas.


                • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 09:50

                  J’ai mis honte pour faire contraste, mais le mot juste serait une certaine gêne, indéniable à mon avis. Car les médias font tellement campagne en faveur de la construction européenne qu’il est bien étonnant qu’ils ne mentionnent jamais les avancées de l’intégration dans tel ou tel domaine professionnel, notamment par un lexique commun. Il faut bien expliquer cette réserve d’une manière ou d’une autre. Il ne faut pas oublier que la version officielle est toujours le multilinguisme et les 3 langues de travail...


                • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 23 octobre 2008 15:50

                  Nan, mais si c’est pour dire que les politiciens européens sont de petits êtres mesquins, hypocrites, magouilleurs, antidémocrates, je suis tout à fait d’accord. Si c’est pour rappeler que les journalistes sont des vendus au service des premiers, je ne peux qu’approuver.

                  Typhon


                • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 16:03

                  Gargamel, il ne s’agit pas des gens, mais des médias et des officiels !


                • Emile Red Emile Red 23 octobre 2008 11:15

                  Enfin, entre ceux qui pensent que l’anglais est international alors que c’est le globish qui l’est et ceux qui pensent que le français est une langue morte, juste un conseil, regardez les feuilletons et divertissements américains à la télé, vous serez surpris de voir qu’ils accumulent les " francissismes " par manque de nuances et de couleurs dans leur propre langue...

                  Et comme ils disent volontiers et à tout bout de champs : Voilà !


                  • Krokodilo Krokodilo 23 octobre 2008 16:11

                    Dans le petit paragraphe sur les relations extérieures de l’UE et les langues qu’elle utilise, l’anglais la plupart du temps, il n’est pas exagéré de dire qu’à l’heure actuelle, le véritable British Council, c’est l’UE ! Et c’est gratos - pour eux ! Pas à dire, sont balèzes.


                    • Gargamel Gargamel 24 octobre 2008 00:44

                      Krokodilo, je pense que dans ce débat les médias parle aux gens que de ce qui les intérresse, et en l’occurence les progrès de l’anglais en tant que langue de communication européene semblant acquis, nous raconter cette évolution étape par étape ne serait que de l’audimat perdu.

                      Emile : Je trouve ça idiot cette histoire de globish. Même limité et hésitant c’est de l’anglais un point c’est tout.
                      Par contre c’est très vrai ce que tu dis sur l’arrivée de nouveaux mots français dans la langue anglaise. Rien que ces derniers années j’ai vu dans les séries et dans les écrits se généraliser des mots comme petite, sans, decoupage... On devraient attendre un peu avant de prononcer notre propre éloge funèbre.

                      Esperantulo : TU parles du remplacement de notre monnaie par une autre, pas d’une monnaie qu’on aurait utilisé uniquement pour les échanges entre pays. C’est très différent. Pour qu’une langue soit imposée il faut qu’elle remplace toutes les langues régionales, et là ça ferait un tôlé, il n’y aurait même pas besoin de politique de l’autruche. Ca ne se ferait pas, un point c’est tout.

                      Je ne suis pas sur au sujet de ton estimation de 3/4 des gens, je pense qu’un peu moins de la moitié des européens seraient capables de s’en sortir avec un anglais approximatif pour des notions totalement basiques.

                      De toutes façons quel que soit ce chiffre il ne peut être que largement supérieur, le double au moins, de celui d’il y a 30 ans.

                      POur Skirlet je sais aussi, mais je lui donnais une chance de prouver qu’elle n’avait pas la sottise d’entretenir la stratégie ridicule de son défunt mentor Henri Masson/Vendredi de prétendre que tous ses opposants ne sont qu’une personne utlisant des comptes multiples.


                      • Emile Red Emile Red 24 octobre 2008 08:35

                        Le principe même qu’il n’y ait pas d’académie anglaise permet tout et n’importe quoi, si bien que l’anglais dans le milieu scolaire anglo-saxon occupe la majeure partie des études même dans les matières scientifiques, autrement dit les règles qui gèrent deastiquement le fonctionnement de la plupart des langues sont inexistantes en anglais et dans une certaine mesure voue celui-ci à une semi disparition, chose observée dans le globish qui s’écarte de plus en plus des bases purement anglaises.
                        Le globish est une réalité, aussi étonnant que ce soit, on le constate en Europe où il est plus facile de se comprendre entre différents pays dans ce langage qu’entre ces différents pays et un pays anglophone.

                        Pour avoir un traducteur multilingue d’origine anglaise dans mon entreprise, je peux dire que les retours pour incompréhension sont justement le plus souvent sur les textes anglais, parceque l’anglais utilisé est trop classique, trop éloigné du globish utilisé partout maintenant.


                      • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 08:35

                        Gargamel, sur le tolé je suis parfaitement d’accord. Sinon pour l’estimation, je prend tout simplement, l’aéroport comme reference, j’ai constaté que les 3/4 se debrouillent à peine c’est à dire juste savoir leur quai d’embarquement et demander les toilettes et encore assez souvent c’est moins. Donc si j’extrapole à l’ensemble de la population. de l’europe puisque il braucoup plus de personnes qui ne prendrons jamais l’avion, qui ne sortirosn jamais de chez eux, on peu facilement dire 3/4 et plus.

                        Sinon skirlet ne parle pas de exactement de clone, c’est légerement different


                      • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 09:33

                        ""et en l’occurence les progrès de l’anglais en tant que langue de communication européene semblant acquis,"

                        "Rien n’est jamais acquis à l’homme, ni sa force, ni sa faiblesse, ni..."

                        Quant à l’euro, ça n’a rien à voir. Une lingua franca ne veut ni ne peut remplacer les langues nationales.


                      • skirlet 24 octobre 2008 11:21

                        Gargamel : premièrement, я с вами свиней не пасла. Pas vraiment envie de répondre à un cuistre comme vous. Deuxièmement, TOUS les opposants ne sont pas Asp Irateur, mais vous oui.


                      • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 17:13

                        Vous dites ça à tout le monde.
                        M’enfin, vous et la logique, ça a toujours fait deux (trois en comptant votre psy).

                        Typhon


                      • skirlet 24 octobre 2008 19:33

                        J’explique pour les lents à la détente : sur cette page, Marc P et frédéric lyon n’ont pas l’air d’être Asp irateur. Par exemple.
                        Alors, "tout le monde"... y en a qui devraient s’adresser au psy justement, pour soigner la manie des grandeurs (et la cuistrerite chronique en même temps).


                      • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:14

                        la reponse de skirlet pour toi typhon est un simple exemple, encore une foie de plus de ta mauvaise analyse de texte.


                      • frédéric lyon 24 octobre 2008 09:11

                        De Gargamel :

                        "Par contre c’est très vrai ce que tu dis sur l’arrivée de nouveaux mots français dans la langue anglaise. Rien que ces derniers années j’ai vu dans les séries et dans les écrits se généraliser des mots comme petite, sans, decoupage... On devraient attendre un peu avant de prononcer notre propre éloge funèbre"
                         
                        .................................

                        Ce que vous dites est très vrai, il y une sorte de snobisme actuellement aux USA, qui consiste à truffer les phrases de mots Français. Vous en avez cité quelque-uns, on pourrait en citer d’autres : Encore, film noir, laisser faire, derrière (pour les fesses !), etc.

                        Mais il n’est pas utile de rappeler que l’Anglais a acquis son statut de langue universelle à cause : 

                        1) Du triomphe du modèle socio-économique Anglo-Saxon. Modèle qui fait de la société Anglo-Saxonne la société la plus efficace.

                        2) De l’expansion démographique considérable des peuples Anglo-Saxons depuis le 15 ème siècle. La France, qui a été longtemps un des pays les plus peuplés DU MONDE a régressé considérablement pendant le même temps.

                        Pendant la Guerre de Cent Ans, la France comptait déjà 20 millions d’habitants, tandis que l’Angleterre n’en comptait que 5 millions.

                        Ces 5 millions d’Anglais ont aujourd’hui environ 350 millions de descendants dans le monde (en Grande-Bretagne, Canada, aux USA, en Australie et en Nouvelle Zélande, ainsi qu’en Afrique du Sud).

                        Tandis que ces 20 millions de Français en ont environ 75 millions (en France et au Canada, principalement).

                        3) Des qualités intrinsèques de la langue Anglaise, qui est plus souple que la langue Française (elle accepte plus facilement les néologismes), plus simple sur le plan syntaxique (il y a peu d’exceptions aux règles syntaxiques, qui sont de plus moins nombreuses). Et aussi grace à la richesse considérable du vocabulaire, car contrairement à ce qu’on dit il y a autant de mots dans la langue Anglaise que dans la langue Française.

                        Donc les causes de la prééminence de la langue Anglaise ne sont pas prêtes à disparaitre. D’ailleurs l’Anglais règne sans partage dans les nouvelles technologies de l’actuelle révolution industrielle (la révolution du traitement de l’information, informatique et communications) qui sont des inventions Anglo-Saxonnes ou développées jusqu’au stade industriel par des Anglo-Saxons, pour l’essentiel. 


                        • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 09:30

                          Par qualités intrinsèques de la langue anglaise, vous voulez parler de son extrême difficulté phonétique ou de ses innombrables tournures idiomatiques ? Il n’est pas plus difficile que le français, mais pas plus facile. Ses qualités ou défauts n’ont strictement rien à voir avec sa position politique.


                        • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 11:05

                          Selon HAGAGE seul le point est vrai dans votre argumentation, le reste c’est ce qu’il considère comme un abandon de sa propre langue

                          "Comment expliquez-vous l’essor prodigieux de l’anglais, langue officielle de 61 Etats, parlée par 1,8 milliard d’individus ? Aurait-il quelque chose de plus que les autres ?
                          C. H. -
                          Non. Sur un plan strictement linguistique, rien ne prédispose une langue à l’emporter sur une autre. La facilité de l’anglais telle que peut le percevoir le public est à cet égard une absurdité totale. Aux yeux d’un linguiste professionnel, l’anglais est l’une des langues les plus difficiles du monde. Sa domination actuelle est avant tout l’expression de la suprématie économique et politique des États-Unis et du monde anglophone en général. Elle n’a donc intrinsèquement rien de fatal ni d’irréversible. Sachant que le chiffre de 1,8 milliard inclut des populations qui n’ont pas l’anglais comme langue première."


                        • frédéric lyon 24 octobre 2008 09:54

                          La difficulté phonétique ? Tout est relatif.

                          Vous constaterez que les Anglophones reprennent rarement quelqu’un qui prononce les mots Anglais d’une façon non-conventionnelle, car ils sont habitués à ce que leur langue soit maniée par des gens dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Leurs oreilles se sont habituées.

                          Par ailleurs, pour ce qui concerne le nombre des expressions idiomatiques dans la langue Anglaise, celà tient encore au fait que l’Anglais est parlé dans toute les régions du monde et chacune de ses régions possède ses propres expressions idiomatiques. Celà ne choque pas les Anglophones.

                          Un exemple qui m’a toujours fait rire :

                          En Angleterre : Petit = Small, Très petit = Very Small
                          Au Nigeria : Petit = Small, Très petit = Small small.

                          Allez discuter avec un Québécois, vous constaterez qu’il utilise quantités d’expressions idiomatiques proprement Québécoises dans son Français, et vous aurez sans doute du mal à le comprendre, tandis qu’un Anglais n’aura pas trop de mal à comprendre un Canadien Anglais ou un Américain du Texas.

                          C’est une question d’accoutumance au fait que l’Anglais est véritablement devenu une langue universelle et au fait que les Anglais sont assez coulants et assument les conséquences et les modifications que subit leur langue du fait de cet universalisme.


                          • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 10:15

                            frédéric lyon

                            Vous pouvez répéter langue universelle à volonté, ce n’est pas pour autant que les extraterrestres parleront anglais ! C’est une langue nationale très répandue internationalement, dans certains métiers et dans certains pays, mais en Amérique du sud, en Chine, ou dans des tas d’autres pays, sorti des grands hôtels et des commerciaux ou financiers de haut vol, ce sera déjà un coup de chance si vous trouvez un local qui parle un kitchen english, comme d’ailleurs en France même, malgré l’énorme pression et les investissements scolaires massifs en sa faveur… Ce n’est pas un hasard s’il n’existe aucune étude sur le niveau en anglais en France ou ailleurs, par catégories socioprofessionnelles. Les seules données (autres que les sondages bidons) concernent soit des bacheliers (mais les rapports sont soigneusement gardés sous clé…), ou des tests du type Toefl Toeic et autres, qui ne visent qu’une population particulière, à la fois d’enseignement supérieur et motivée pour atteindre un haut niveau.
                            Pour le reste, le fameux "anglais universel", ce ne sont que des impressions, ou pire, des spéculations et de la propagande.
                            Qui plus est, il est très possible qu’il soit en train de régresser (hormis dans l’UE), du simple fait de la montée en puissance du chinois et de l’espagnol, preuves supplémentaires que sa position "universelle" est des plus fragiles et n’est pas acceptée par tous, loin de là… c’est pour cela que le destin futur de l’anglais dans l’UE est si important pour l’avenir (politique) de cette langue.
                            Vous en parlez comme si c’était fait, alors qu’il s’agit d’une lutte d’influence permanente, et féroce. L’espéranto est une autre voie possible, qui mérite d’être essayée, pour changer de cette guerre des langues, la raison contre la force.

                            "Vous constaterez que les Anglophones reprennent rarement quelqu’un qui prononce les mots Anglais d’une façon non-conventionnelle, car ils sont habitués à ce que leur langue soit maniée par des gens dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Leurs oreilles se sont habituées."

                            Quel rapport ? je ne reprends pas non plus les étrangers qui me parlent en français d’aéroport (et j’en vois pas mal l’été), sauf s’ils me le demandent.

                            "Par ailleurs, pour ce qui concerne le nombre des expressions idiomatiques dans la langue Anglaise, cela tient encore au fait que l’Anglais est parlé dans toute les régions du monde et chacune de ses régions possède ses propres expressions idiomatiques."

                            J’englobais aussi, de façon impropre, cette poignée de verbes qui ont des centaines de sens différents dès lors qu’on leur colle telle ou telle préposition ou petit mot, cette fausse simplicité.
                            Quant à la difficulté phonétique, les Anglais eux-mêmes reconnaissent leur taux record de dyslexie, leur apprentissage plus lent de la lecture (absence de correspondance écrit-oral), et la fameuse citation "la langue la plus facile à mal parler". Même les recommandations officielles du ministère de l’Education nationale reconnaissent cette difficulté phonétique (je n’ai plus la référence sous la main) ; je ne cherche pas à démolir cette langue, mais cette propagande en faveur d’une prétendue simplicité est très agaçante.



                          • skirlet 24 octobre 2008 11:27

                            C’est une question d’accoutumance au fait que l’Anglais est véritablement devenu une langue universelle et au fait que les Anglais sont assez coulants et assument les conséquences et les modifications que subit leur langue du fait de cet universalisme.

                            L’anglais s’écrit avec une minuscule, s’il s’agit de la langue...

                            Universelle ? Ne faites pas rire mes pantoufles. Les Etatsuniens mêmes admettent qu’il ne leur est pas facile de se comprendre entre habitants des régions différentes des EUA ; une Etatsunienne et une Australienne échangent les recettes de cuisine uniquement par écrit, car n’arrivent pas de se comprendre à l’oral (témoignage vrai), la dialectisation qui s’accroît de plus en plus... C’est l’universalité ça ?

                            Quant aux Anglais "coulants", pardi smiley Vu les milliards d’euros que leur langue leur rapporte, ils ne vont pas faire une fine bouche. Par contre, de plus en plus souvent dans les demandes des traducteurs il est précisé "ne pas proposer l’anglais britannique". Marrant, non ? smiley


                          • Emile Red Emile Red 24 octobre 2008 13:18

                            Un Anglais est incapable de transcrire les paroles d’une chanson sur deux en provenance des USA, et la dictée mot à mot est encore une obligation en 4ème en GB quand en France on disserte déjà...

                            Preuve de l’universalité et de la facilité...


                          • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 17:20

                            Où l’on trouve une liste des langues les plus répandues dans l’univers (d’après l’état actuel de nos connaissances).

                            Typhon


                          • Gargamel Gargamel 24 octobre 2008 16:53

                            @Esperantulo : tu m’as assez repris sur ma façon d’improviser des chiffres à la va-vite ; ) Sérieusement je n’oserais pas faire et défendre une estimation sur ce point là. On ne peut pas vraiment se rendre compte, même en observant un aéroport.

                            @Skirlet... Heu non pas @Skirlet en fait.

                            @Frédéric :
                            Du triomphe du modèle socio-économique Anglo-Saxon. Modèle qui fait de la société Anglo-Saxonne la société la plus efficace.

                            Hooo tout doux ! Leur modèle de société fonctionne économiquement, mais socialement c’est un désastre. Avoir une bonne économie n’a aucun sens quand les gens ont des vies tristes et misérables !


                            Pour la difficulté de l’anglais je prendrais une position médiane. Ca va pas mal vite de parler un anglais approximatif mais compréhensible (le globish d’Emile). Par contre parler un anglais sérieux, voire littéraire, c’est aussi long qu’une autre langue.

                            Par contre en aucun cas l’anglais est aussi compliqué que le français, la plus dure des langues latines. Ce n’est pas de l’auto-flaggelation, notre langue est compliquée (en partie) pour les mêmes raisons qui la rendent belle et riche, mais elle est incontestablement compliquée.


                            • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 17:03

                              Le franchiche est aussi simple que le globiche : moi vacances, où camping, please ? On peut même enlever le "où" au profit de gestes expressifs : camping ?

                              Il faut en finir avec le masochisme à la française qui cache mal une prétention certaine à uine langue tellement plus belle, plus riche, plus littéraire, plus expressive que les autres... La réalité c’est que Jack London écrivait en anglais, Buzzati en italien, et du temps de Confucius, le mot français lui-même n’existait pas ! J’aime bien le français, mais ce raisonnement fait le jeu de la propagande de l’anglais prétendument facile.



                            • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 20:08

                              Gargamel, j’ai fait énorméments d’aéroports, là ou l’on parle le meiux anglais c’est dans les aéroports anglosaxons, comme celui de Montréal, ou un des deux de londres par exemple. Dedans j’y vois facilement une grande difference de maitrise de l’anglais, la maitrise de la langue est importante car c’est déjà en partie beaucoup d’anglophones natifs mais aussi d’hommes et de femmes d’affaire qui y passent, j’ai fait la turquie, les maldives, le srilanka, l’inde, la chine, la difference de niveau est énorme. L ’aéroport est l’endroit typique ou l’on rencontre justement des gens qui maitrisent l’anglais en lecture ecriture ecoute et discution, c’est là ou l’on est le plus sur d’en rencontrer. Alors qu’un personne lambda qui reste cher elle toute sa vie en lisant et écoutant seulement de la musique anglais, n’aura ni la maitrise de l’écrit, ni la maitrise dans la discution, sauf bien sur , à de rares exeptions.

                              Donc ceux qui prennent l’aeroport sont une mince partie de la population d’un pays, donc il est facile d’extrapoler d’un aeroport sur un pays, bien sur c’est approximatif mais la difference est telle que m^me avec 10% OU 20% d’érreur on ne peu pas se tromper.

                              Personellement, durant des années j’ai cru que j’étais nul en langue, avec un anglais épouvantable, c’est l’aéroport et surtout en voyageant beaucoup que je me suis rendu compte que je me débrouaillait bien mieux que la moyenne et pourtant mon niveau aux tests n’est pas très reluisant j’ai même pas B2 sur 2 des quatres niveaux. Pour moi j’ai remarquer qu’il y a très peu de B2 de bon niveau et C1 j’en vois que quelques uns en général sauf dans le cas des aeroports anglosaxons ou quand un groupe d’hommes d’affaires ou d’anglais passent à coté de moi

                              Sinon pour le niveau entre francais et anglais, honnettment l’anglais est facile au début par rapport au francais sauf dans la relation ecrit oral ou le francais est meilleur, mais plus le niveau augmente et plus l’anglais se rapproche du francais voir le dépasser en diffculté pour arriver au niveau d’un natif


                            • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 20:31

                              dans les aéroports anglosaxons, comme celui de Montréal,

                              Vous allez vous faire lyncher mon pauvre petit.
                              Je ne sais pas pourquoi, je sens que vous n’avez pas beaucoup d’amis québécois. Ils vont vous lapider mon cher, c’est comme si vous disiez que vous avez mangé de l’excellent rôti de porc en Arabie Saoudite.

                              Typhon


                            • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 20:36

                              Oui erreur de ma part, impardonable, c’est Toronto l’aeroport anglo, mais Montreal n’est pas mal non plus pour ses hommes d’affaires


                            • elisabeth 24 octobre 2008 17:26

                              Plusieurs observations : 

                              1. Nous n’observons pas une "percée" de "l’anglais" langue nationale de l’Angleterre, mais d’une "langua franca" qui se trouve être un composé de langue anglaise et de langue "nationale" du locuteur. Ce que certains appellent le "globlish". 

                              Connaissant bien les milieux dits "professionnels" et voyageant assez souvent pour mon compte où celui de sociétés pour lesquelles je travaille, il est clair qu’il est risible de dire que les milieux professionnels parlent "anglais" ! Déjà...Il est difficile pour un "Anglais" de comprendre ses compatriotes Irlandais et Ecossais...Mais alors quand on discute avec un Espagnol (qui roule les r...Et qui dès lors est difficile à comprendre quand il prend le risque de parler "anglais"), un Allemand, ou un Italien, sans parler des Polonais, des Chinois, ou des Russes, çà devient carrément n’importe quoi. 

                              Que se passe t il en réalité ? Un "Français" veut faire affaire par ex en Allemagne. Or, ledit "Français" ne parle pas le "français" de "Paris" qu’on apprend dans les écoles allemandes, mais parle le "français" du sud (celui qu’on parle à Marseillaise parfois) De son coté, "l’Allemand" n’est pas un "Allemand" de "Berlin" (qu’on apprend dans les écoles en France) mais un "Allemand" de la région de la Rhur qui a donc un parlé qui ressemble plus au parler "alsacien" qu’au parler "allemand" de Berlin, qui est "teinté" de locution russe (passé historique oblige.

                              Chance immense, ces deux locuteurs (qui dans la majorité des cas, parlent une langue étrangère "apprise à l’école" (et non en se rendant dans le pays)) sont allés faire leurs études à Oxford, pour pouvoir parler "l’anglais" de référence (celui que parle les journalistes de Londres) Or qu’ont appris, généralement, ces personnes...Qui là encore, dans la majorité des cas n’ont pas fait des études pour être linguistes ou traducteurs ? Le language de tous les jours version école (Where is Brian ? Brian is in the kitchen !) et non le "language" pour faire des affaires (ils connaissent quelques mots tout de même)...Mais en aucun cas ces personnes ne se font assez confiances (et c’est normal) pour signer un document qui ne serait pas écrit dans leur langue maternelle. (Parce que justement, dans la majorité des cas, ils ne "maitrisent" pas parfaitement une langue...Qui évidemment peu sur le mot à mot dire quelque chose, mais dans sa globalité dire autre chose ! De la même manière qu’une "virgule" dans une phrase, si elle est placée ici ou là, peut changer le sens de la phrase) 

                              On va donc assister à un spectacle sympathique : les deux interlocuteurs vont se rencontrer, parler de leur entreprise respective, et argumenter pour vendre ou acheter au meilleur prix tel ou tel produit ou service. Pour ce faire, ils vont utiliser, effectivement, la "lingua franca" qu’est "l’anglais" (au niveau des échanges commerciaux) pour négocier. 

                              Ensuite, comme ils ne maîtrisent pas "l’anglais" parfaitement (là encore dans la majorité des cas) ils vont recourir au "language commun" à savoir "language du corps", ressemblance "phonétique" ou "similarité de son" (pas forcément dans le cas de l’ex mais par ex entre pays latins, entre pays anglophones...Avantage France : "l’anglais" c’est du "normand", c’est à dire du "vieux français"...Comme "l’allemand c’est un mijoté d’allemand, d’hongrois, et de russe (qui sont elles mêmes des langues aux origines croisées) on trouve plein de mots "ressemblants") 

                              Arrive le moment où il faut sortir des discussions. Que fait le Français ? il réclame un document en français. Que fait l’Allemand ? Il demande un document en allemand.

                              Ce constat m’amène à dire que "l’anglais" ou le "globlish" peut servir pour la négociation, pour les échanges téléphoniques ou physiques...Dès lors qu’il n’y a pas de "contrat" en fin de parcours. Là, la langue "maternelle" reprendra toujours le dessus. Parce que c’est la seule pour laquelle nous avons suffisamment confiance. (Vu le temps qu’on passe, en France, et entre Français, à repasser chaque ligne d’un contrat...On passerait encore plus de temps sur un contrat...S’il était en "anglais"...Alors que chaque document écrit dans la langue maternelle enlève puissamment toutes les inquiétudes des contractants) 

                              2. "l’anglais" n’a aucune chance de supplanter les langues "maternelles". Pourquoi ? Parce qu’une "langue" c’est l’expression d’un "vivre ensemble". Elle fait partie de "l’identité" d’un individu. Si l’on "parle" anglais, espagnol, italien...On "pense" en français. Si l’UE était une oeuvre "politique" avec un "peuple européen" se reconnaissant comme tel, et désireux dès lors de mettre fin au concept de "Nation" au profit d’une "fédération" d’Etats Unis d’Europe...Cela serait envisageable. Ce n’est, malheureusement ou heureusement, pas le cas. Chacun des pays membres désire "exister". Et si "s’unir" est envisageable...Il n’est pas voulu, par les citoyens, pas plus que par les élus...De mettre fin au cadre national, qui reste la référence aux yeux des citoyens. 

                              Jadis, le "latin" était parlé par les gens "lettrés"...Mais c’était la langue de l’Eglise. A ce titre, elle avait une "légitimité" que n’aura pas "l’anglais" qui appartient déjà à une Nation. Contraindre de manière plus ou moins rapide des Nations à adopter une "langue" qui leur est étrangère, c’est une atteinte à l’identité même que porte chaque citoyen, et cela ne pourra être ressenti que comme une humiliation. 

                              C’est pourquoi je penche, pour ma part, pour "l’esperanto" comme langue éventuellement utilisée pour le cadre économique, social...Mais pas intellectuel, artistique. Ou encore comme langue "morse" pour les citoyens lorsqu’ils se déplacent dans un pays étranger, à l’occasion, par ex, des vacances. Mais cela ne doit pas "remplacer" les langues nationales (qui sont une richesse de chaque Nation), pas plus qu’à ses débuts le "français" n’avait pour ambition de remplacer les langues d’oil ou d’oc.

                              Pour info, j’utilise désormais fréquemment "l’esperanto" lors de mes voyages d’affaires ou touristiques, et cela marche plutôt bien...Dès lors qu’on fait un petit effort. 



                               

                               


                               




                               

                               







                               






                               


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 18:56

                                You’re like the fellow espé : do not bother trying to explain why esperanto should replace english, because, apparently, you cannot make yourself clear in your own mother tongue.

                                Typhon


                              • Krokodilo Krokodilo 24 octobre 2008 19:08

                                Keskidilimpoli ?


                              • skirlet 24 octobre 2008 19:24

                                Limpolirakontnimportekoi smiley Si fier d’aligner quelques lignes en anglais pas terrible smiley

                                Ну что с него, убогого, взять...


                              • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 19:48

                                Je ne sais pas pourquoi mais il n’y a que typhon qui ne comprend rien. et vous autres, vous en pensez quoi ?

                                Sinon mon cher, comme je vous l’ai si souvent dit et répété, apprennez à comprendre un texte, même vos propres sources pour démontrer vos arguments, vous ne les comprennez pas toujours ( l’histoire des adjectifs en est un des plus beau exemple), et vous même n’arrivez pas à vous faire comprendre de vos interlocuteurs( l’histoire du nombre d’heures).


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 19:51

                                Somehere in Siberia, a poor old baba misses her esperantist arrogant sow pig.

                                Now, since that sow pig admitted that it could not read english, it cannot in anyway say something about my level.

                                Maintenant, si vous avez besoin d’une traduction, commencez par traduire l’intégralité des propos en espéranto tenus par un de vos congénère sur les sujets où je suis intervenu. Je ne vois pas pourquoi vous auriez le monopole de l’inintelligibilité, d’autant que statistiquement, parler espéranto est beaucoup plus "impoli"...

                                Ce n’est pas que je tienne absolument à les lire, mais quand on demande quelque chose aux autres, on commence par être cohérent.

                                Typhon


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 19:53

                                fucking w !

                                My keyboard is dying. Two keys are missing, and some others seem not to ’ork ’ell.

                                Typhon


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 19:58

                                et vous autres, vous en pensez quoi ?

                                My dear, they are all like you. They have a disabled brain and therefore a deep thinking disability.
                                You are like a blind man saying that something is red. When a normal guy tells you the thing is green, you will refer to other blind people to counter the facts. Just replace "blind" by "clueless".

                                Typhon


                              • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 20:13

                                Ben excuse moi typhon, mais bon, en général tes analyses se plantent assez facilement, et comme je t’ai déjà dit l’insulte est facile, mais la replique est difficille chez toi


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 20:34

                                Ouais et c’est facile aussi de faire des affirmations percutantes comme "tes analyses se plantent" mais c’est moins facile à prouver, surtout quand on a des carences d’expression évidentes, comme toi.

                                Et c’est pas la peine de me citer à nouveau tes "exemples" de mes supposées "mauvaises analyses", alors que c’est juste que tu n’y as rien compris.

                                Typhon


                              • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 20:41

                                des exemples j’en ait tout plein, l’ordre des adjectifs en anglais, les regles des adjectifs, le temps d’apprentissage, la definition de langue vivante, la definition de langue flexionelle, l’avenement de l’informatique par le système positionnel, l’esperanto plus facile que l’anglais en moyenne, la difference entre un outils et une méthode, la definition de culture, le systme binaire en informatique, l’avenement d’une partie de smaths par le système positionnel. Je peux continuer la liste si tu veux. Rien que dans l’article actuel il y en a d’autres


                              • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 20:43

                                Sinon rien compris et bien je dois pas être le seul, je crois même que c’est tout le monde qui n’y comprend rien, désolé


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 22:23

                                Si vous voulez savoir l’effet que me font vos textes, je vous conseille de lire ce petit strip de Scott Adams :

                                <a href="http://dilbert.com/strips/comic/2003-08-09/&quot ; title="Dilbert.com"><img src="http://dilbert.com/dyn/str_strip/000000000/00000000/0000000/000000/00000/00 00/200/221/221.strip.gif&quot ; border="0" alt="Dilbert.com" /></a>

                                (lien au cas où ça ne s’affiche pas)

                                Typhon


                              • Hermes esperantulo 24 octobre 2008 22:32

                                et les votres pleins d’innexactitudes, comme la si bien dit finael, absence manifeste de la maitrise du sujet de votre part


                              • Τυφῶν בעל Perkele borntofrag 24 octobre 2008 22:46

                                Je ne vois pas comment je pourrais faire quoi que ce soit en rapport avec des "innexactittudes" parce que cela n’existe pas.

                                Typhon


                              • Hermes Hermes 29 octobre 2008 23:04

                                qu’il est drole aspounet.


                              • Hermes Hermes 4 novembre 2008 13:04

                                &Esperantulo, je sais pour avoir lu quelques-uns de tes articles que tu es un ardent défenseur de l’espéranto, &

                                Defenseur raisonnable, du moins c’est ce que j’essaye de faire

                                &et je crois que tu n’es hélas pas le seul. &

                                aux dernieres nouvelles non, je ne suis pas le seul et bien content

                                &Il sera pour moi toujours un mystère que l’on puisse défendre une langue forgée de toutes pièces pour des raisons qui ne sont que de l’ordre de l’économie, de la paresse et de la facilité. &

                                Tiens assez etonnant, le swahili et l’indonésien ont ce but au niveau local ; et la simplification d’un certains nombre de "grandes langues" indique que l’économie, la paresse et la facilité sont chez tout le monde. Sinon de mon coté, je pense c’est tout autant respectable d’apprendre une langue avec ( francais, anglais) ou sans exeptions (esperanto, indonésien, chinois)

                                &Ces raisons elles-mêmes ne tiennent pas debout car comment peut-on apprendre facilement une langue sans jamais l’entendre parler, sans jamais pouvoir la lire ou voir de films dans cette langue ? &

                                parler : il existe des reunions internationales, des radios ; et internet est très présent actuellement, donc aucun probleme là dessus
                                lire : des milliers de livres et articles que se soit papier ou electroniques
                                pour les films : la dessus vous avez en partie raison, le nombre est un peu faible, mais il existe quand même

                                &Une langue s’apprend en grande partie par mimétisme, et l’espéranto se réduit à apprendre par coeur une liste énorme de mots de vocabulaire assortis de quelques points de grammaire basiques.&

                                pour le mimetisme vous avez raison, les langues et l’esperanto aussi le fond, principalement par la pratique. Du reste l’apprentissage du vocabulaire par coeur existe bel et bien quelque soit la langue, par exemple en anglais vous avez les verbes irreguliers à apprendre par coeur, en francais, les series en « oux » ou « aux », en russe certaines déclinaisons irregulières, ou les accents toniques, ect, ect. du part cœur les langues en regorge, mais la pratique permet que cela rentre plus facilement, d’où l’idée de l’immertion dans la langue que se soit dans un pays de natifs ou lors de réunions internationalles .

                                &Sans qu’une quelconque motivation culturelle et artistique en facilite la tâche.&

                                là dessus vous avez raison sur la motivation, c’est un point essentiel, et l’aspect culturel en esperanto joue beaucoup, du simple fait de decouvrir une autre culture au moyen d’une langue facile à apprendre, en gros communiquer avec une grande aisance avec un russe, un anglais, un chinois, ect , sans passer des années à maitriser une langue comme l’anglais et donc découvrir plus rapidement des milliers de cultures differentes de la sienne par un contact rapide et efficace au moyen de la langue.

                                &Cette langue qu’est l’espéranto m’apparaît comme un véritable patchwork du meilleur et du pire de toutes les langues européennes.&

                                avis subjectif de la chose, certains aiment la langue anglaise d’autres la deteste ,comme pour toutes langues

                                &Le risque de barbarismes, d’erreurs et de malentendus y est très grand car un être humain ne fonctionne pas comme un ordinateur, il ne peut pas mémoriser et réutiliser un très grand nombre de mots sans se tromper une ou deux fois, d’autant que les mots se retiennent à force d’être lus et entendus (et pas seulement dans des livres-CD d’apprentissage !!!), &

                                tout à fait d’accord et cela est valable pour toute langue

                                &alors que l’espéranto n’est qu’une langue outil ne faisant illusion qu’aux non-linguistes paresseux, qui, ironie mortelle, ne réalisent pas que cette langue est peut-être la plus difficile de toutes car complètement artificielle et ne reposant sur aucune réalité concrète. &

                                vue théorique et non de terrain. Les linguistes la considere justement comme facile car sans exeptions à la règle, bien sur « facile » est relatif, l’esperanto est plus difficlle pour un chinois que pour un francais, mais dans tous les cas du fait de l’absence d’expetions, l’esperanto restera toujours plus facile que l’anglais pour un chinois. Et puis n’oublions pas la motivation qui est un point clé. Sinon réalité concrète, elle existe, petite mais elle existe tout de même

                                &C’est aussi une langue dépourvue de tout charme et de tout style car évidemment trop souple au niveau de sa syntaxe et de sa grammaire.&

                                encore un avis subjectif, sinon il existe des langues aussi souple que l’esperanto au niveau de la syntaxe et de la grammaire, ce sont les langues aglutinnantes à declinaison non fusionelles

                                &(Nous ne nous abaisserons même pas ici à parler de sa prononciation qui sera bien entendu aléatoire selon les pays !!!) &

                                encore un element subjectif, l’anglais possede un probleme de prononciation , l’accent americain est different de l’autralien, de celui british. Pour remedier à cela l’anglais « dit internationnal » utilise une norme ou convention proche de l’accent british, l’esperanto utilise aussi une norme ayant une certaine largeur comme quand un marseillais parle à un parisien, les accents sont pas pareil mais suffisament proche pour ce faire comprendre. Soyons honette, l’esperanto n’est pas parfait pour certains milieux linguistiques chinois par exemple ou certains sons de l’espéranto sont difficiles à prononcer, mais l’avantage de l’esperanto c’est que la majorité des sons utilisés se retrouve dans la plus part des langues. AUCUNE langue ne peut être parfaite, mais s’en rapprocher est possible

                                &Et si on accuse les langues nationales d’être trop ambiguës ou trop complexes, nul doute que l’espéranto ne pourra jamais atteindre le niveau artistique de ces dernières, ainsi que leur impact émotionnel. &

                                 

                                encore un élément subjectif, l’impact emotionel d’une langue ne peut être completement compris que si on la maitrise comme un natif. Donc plus une langue est longue à apprendre et plus lointain l’émotion viendra chez l’apprenant. Pour moi personellement j’ai senti beaucoup rapidement les emotions en esperanto qu’en anglais. Après, toutes les langues se valent là dessus, elles le montre simplement différement

                                 

                                &Que l’espéranto fasse encore partie du débat est un fléau que tous les amoureux des langues, des littératures et des civilisations étrangères, dont nous pensons faire partie, se doit d’abattre !!!&

                                 

                                Conclusion

                                Votre analyse de la chose est superficielle et très ethnocentrique au niveau linguistique et culturel, votre connaissance des langues est d’une superficielité assez importante. La plus part de l’argumentaire très résumé que je vous ais sorti est issu d’un constat conjoint entre la plus part des linguistes et esperantistes et autres specialistes. L’amoureux des langue justement chercherait une solution pour que le plus de langues puissent vivre et survivre. Ceux qui proposent le multilinguisme actuel sont dans une impasse totale, depuis que l’on s’y essaye, cela ne marche pas et même au contraire à conduit à une perte de culture mondiale par un certain aveuglement. L’esperanto c’est tout le contraire, chercher par une langue commune d’apprentissage facile à favoriser par la suite, du temps dans l’apprentissage d’autres idiomes.

                                 

                                Donc avant de reprendre la discution là dessus, il serait souhaitable que vous approfondissiez vos connaissances sur les langues de manière beaucoup plus importante. Vous me rappelez quelqu’un qui sortait beaucoup de pseudo connaissances sur les langues, bien sur il avait beaucoup d’erreurs que je lui ai signalé, il m’a répondu qu’il les sortait de sa femme qui était linguiste, je lui est alors demandé que je discute avec elle, je n’ai jamais eut de réponse par la suite.


                              • Hermes Hermes 4 novembre 2008 20:58

                                &Merci, Espérantulo, d’avoir si rapidement répondu à mon message, et je vois que nos discussions seront dans l’avenir assez mouvementées, car vous avez immédiatement durci le ton d’une manière personnelle qui ne vous fait pas honneur.&

                                 

                                Durci le ton, certainement pas, j’ai tout simplement répondu de façon résumé à vos affirmations fausses. Et je vous ais dit d’approfondir vos connaissances. Ce que tout le monde ferais à ma place

                                 

                                 

                                & Cependant, vous me donnez l’occasion de préciser le coeur de mes pensées, je la saisis donc. &

                                 

                                Allons y, pas de problème

                                 


                                &L’idée d’une langue égalitaire, à la base, n’est pas très convaincante. Vous-même reconnaissez que l’espéranto est une langue beaucoup plus difficile pour un Chinois que pour un Français. Vous citez le swahili et l’indonésien. Quelle culture ! Elle est impressionnante. &

                                 

                                Merci pour le compliment, j’ai juste un peu etudié le sujet. Sinon personne ne dit que l’esperanto est parfait ( sauf dans certaines euphories lyriques) Elle a certains défauts, remarque à son début elle en avait encore plus de defaults, c’est dire qu’elle semble progresser dans le bon sens. Mais comme disent tous les linguistes la langue parfaite n’existe pas.

                                 

                                &Seulement, ceux qui utilisent ces deux langues en ont sûrement un besoin réel dans leur vie quotidienne, tandis que pour celui qui se rend à l’étranger et qui ne connaît pas la langue du cru, il n’y a qu’un seul recours, et c’est d’utiliser anglais.&

                                 

                                Gagné, vous avez découvert un secret d’état. Sinon oui, c’est un fait de la réalité pourquoi le nier

                                 

                                & L’espéranto est une langue qui se fait fort de réunir un million de locuteurs dans le monde (voyez donc wikipedia !!!), mais il semble bien qu’aucune personne normalement constituée ne la connaît. &

                                 

                                C’est quoi « normalement » , 1million sur 6 milliard c’est pas beaucoup, d’autant plus que certains facteurs comme la mauvaise information du public n’y aide pas

                                 


                                &Oui, bien sûr, le par coeur est important pour apprendre une langue, je ne l’ai jamais nié, et je ne suis pas béotien au point d’ignorer les évidences. Mais une langue n’est pas qu’une liste de choses à apprendre par coeur, c’est aussi une façon de voir le monde, une façon de penser qui lui est propre, qualité par définition que ne peut avoir l’espéranto, car cette langue possède pas de locuteurs natifs.&

                                 

                                Oui et non c’est un peu plus complexe que cela, une partie de la facon de penser vient de la langue pour les anglos saxons c’est ce que l’on appelle l’évocation, pour les francais, c’est l’analytique, pour les chinois c’est par symbolisme des images représenté par leurs ideogrammes ( c’est pour cela que les langues à alphabet leur sont difficilles car ce sont des langues dont les symboles ne représentent pas d’images). Un autre aspect est l’image du vocabulaire, c’est a dire certains proverbes, ou expressiosn idiomatiques. On peut aussi voir le caractere de zone géographique, les symbolismes seront differents dans une angues de type diaspora et une de « ethnie locale ». Dans tout cela la particularité de l’espéranto est la création d’une autre facon de penser par sa structure assez particuliere, mais aussi de l’interaction depuis 120 ans entre locuteurs de differentes cultures, un peu comme ce qui c’est passé aux etats unis lors des grandes migrations de population européenne. La vision du monde est differente selon ou l’on ce place, elle est differente entre l’aspect langue regionale et langue nationalle et diffrente encore en tant que langue internationalle

                                 

                                 

                                & Et l’on voudrait que des gens issus de cultures complètement différentes parlent la même langue... Il y a là une impossibilité foncière qui saute aux yeux pour quiconque maîtrise un tant soi peu les langues. &

                                 

                                vision théorique que vous avez, l’esperanto est pratique et donne la reponse que c’est possible car je peux aussi bien discourir avec mon correspondant chinois en esperanto qu’en anglais et je dirais même mieux en esperanto et je vous assure que je ne suis pas une exeption


                                &Vous vous contredisez vous-même, cela semble d’ailleurs vous échapper, lorsque vous insistez sur l’importance de l’ « immersion dans un pays natif ». Mais quel est le pays natif de l’espéranto ? Je vous pose la question à vous, un spécialiste de la question. Je me permets de vous citer de nouveau, en vous exprimant mes doutes sur ce que peut bien être une « immersion dans des réunions internationales ». Je ne comprends pas bien la signification de tout ceci... &

                                 

                                Aucune contradiction, je vous l’assure et justement j’ai tenter de bien poser mes mots, art si difficille. En général dans une langue « naturelle ancienne » il est possible de s’améliorer de deux facon par l’immersion linguistique dans le pays, soit dans des réunion internationalles qui utilisent cette langue. La premiere solution est la plus rapide face à la seconde pour maitriser une langue. Mais avec la technologie moderne il est presque possible d’être doué dans une langue en restant dans son propre pays.


                              • Hermes Hermes 4 novembre 2008 20:59

                                Pour l’esperanto c’est différent, historiquement, il est vrai que les premiers esperantistes avaient plus de mal dans son apprentissage car il n’y avait pas de pays d’immersion seulment quelques réunions internatioanlles, la communication se faisait principalment pas l’écrit et la correspondance. Mias l’avenement des transports pas cher et surtout de l’internet. La tendance a changé, le niveau oral puisque c’était celui qui posait principalement probleme, c’est nettement amélioré.

                                 


                                &Je reste convaincu qu’il ne faut pas passer plus de temps à maîtriser un anglais courant qu’un espéranto de base, car la motivation joue un rôle important dans la vitesse d’un apprentissage. Et pour le cas de l’espéranto, celle-ci est nulle. Le jour où il y aura une littérature espéranto, des films et des chaînes de télévision en espéranto, gageons que le plus difficile sera accompli. &

                                 

                                Voilà une erreur de raisonnement, vous êtes convaincu que . Dans des conditions identiques de pédagogie et de motivation l’esperanto est dix fois plus rapide que l’anglais, en pratique l’étude de pardern indique qu’en moyenne l’esperanto est dix fois plus rapide que l’anglais. Nous parlons bien sur d’une moyenne car de nombreux facteurs peuvent intervenir, comme la motivation. Dans mon experience, je peux vous dire que l’esperanto a été dix fois plus rapide que l’anglais, bien sur la motivation peut jouer. Soyons pragmatique si quelle qu’un ne trouve pas d’interet dans une langue il n’aura pas de motivation quelle que soit la langue donc que se soit pour l’esperanto ou pour l’anglais. J’ai connu des personnes ayant été plus motivé par l’esperanto que par l’anglais aussi. La question que l’on peut se poser sur l’étude de parderborn, c’est quelle etait la motivation pour des gamins entre l’anglais et l’esperanto, du fait de cet ecard si importan en moyenne peut aussi bien vouloir dire qu’il existait une forte motivation pour l’esperanto par rapport à l’anglais, ou si on est plus réaliste, l’esperanto est bien plus facile que l’anglais en moyenne. Pour ma part j’ai aussi connu des personnes n’étant ni motivés pour l’anglais, ni pour l’esperanto, mais pour le japonnais. C’est dire que l’on peut trouver de tout dans notre monde.

                                 


                                &Une langue s’apprend à force d’être lue et entendue. Or, pour le cas de l’espéranto, il n’existe pas de locuteurs natifs, ni de culture issue de cette langue. Voilà le problème réduit à ses contours acérés. &

                                 

                                déjà repondu, vous faites une hypothese et non une etude de terrain


                                &Evidemment, il existe des différences d’accents, et ce même en anglais. Mais malgré cela, les Anglophones réussissent tout de même à se comprendre entre eux, au prix d’un certain effort, parfois, je le reconnais.&

                                 

                                par l’experience de copains anglophones natifs pas toujours, parfois c’est même comique.

                                 

                                 &Cependant, je doute que l’on reconnaisse comme tel un espéranto parlé par un Chinois, par un Anglais, et par un Français.&

                                 

                                simple hypothese de votre part, il vous manque l’étude de terrain. Moi pour ma par je comprend aussi bien mon corespondant chinois que mon corespondant arba ou anglais, et bien mieux que le maldivien ou le sri lankais avec l’anglais.

                                 

                                 &Chez les Français, également, il y aura des différences de prononciation, et probablement qu’un même locuteur sera amené à modifier sa prononciation au cours du temps. Lorsque je lis des mots et des phrases en espéranto, je n’ai aucune idée de la manière dont il faut les prononcer, ni de l’inflexion à leur donner. J’aurais besoin d’écouter des natifs par définition inexistants pour me servir de modèles... L’espéranto d’ailleurs a-t-il bien une mélodie comme toute langue qui se respecte de devrait d’avoir ? &

                                 

                                Toujours une hypothèse et non une étude de terrain que vous faite comme analyse. Sinon oui l’esperanto a une melodie par son accent tonique, mais par sa flexibilité, elle possede quelques variables assez amusantes.


                                &Je pense que son absence même de règles contraignantes ne permet pas à l’espéranto d’être une langue aussi riche, émotive et précise que ne le sont l’anglais, le français ou l’allemand, défaut mortel pour une langue que l’on voudrait internationalement parlée. &

                                 

                                encore une hypothèse sans analyse de terrain.

                                 


                                &Oui, maîtriser une langue est un long travail et requiert une motivation constante. Il peut s’agir de l’histoire de toute une vie (même pour le cas de sa propre langue maternelle). Vous mentez à tout le monde en faisant croire que l’espéranto est la solution de rêve à un apprentissage pénible.&

                                 

                                Mentir non, juste de l’experience de terrain

                                 

                                 &Vous mentez à tout le monde en surestimant l’importance de l’espéranto au niveau mondial.&

                                 

                                L’esperanto est une langue avec peu de locuteurs par rapport à l’anglais, je n’ai jamais dit le contraire

                                 

                                 &L’anglais est et demeurera la langue de l’international, non en raison de sa prétendue facilité ou difficulté, mais bien en raison de la domination culturelle des pays anglophones.&

                                 

                                Culturel et economique, là dessus vous avez raison et je ne l’ai jamais nié bien au contraire je l’ai toujours afffirmé

                                 

                                & Pas de langue prestigieuse sans une culture forte qui lui est associée. Le cas de l’espéranto est ainsi réglé, et tué dans l’oeuf. &

                                 

                                Erreur d’analyse de votre part, par ethnocentrisme

                                 

                                Conclusion, je vous redis la même chose manque de recul et absence d’analyse approfondie sur le sujet

                                 


                              • Hermes Hermes 5 novembre 2008 08:11
                                &Ce qui me frappe, Hermès, dans votre prompte réponse à mon message, est qu’en fait vous et moi nous sommes d’accord en tous points sauf finalement sur l’essentiel : vous êtes un défenseur de l’espéranto et moi un de ses détracteurs. Je ne peux nier que je ne suis pas aussi documenté que vous sur le sujet, mais ma curiosité est piquée et je tâcherai de combler quelques-unes de mes lacunes.&
                                 
                                &Il n’empêche que mes aprioris négatifs ont peu de chance de s’en retrouver bouleversés, car ils prennent tout droit naissance de ma psyché et de mon goût prononcé pour l’anglais. &

                                Ne pas apprendre l’esperanto est tout aussi respectable que de ne pas apprendre l’anglais ( quand ce dernier ne nous est d’aucune utilité) Comme apprendre l’esperanto est tout aussi respectable que d’apprendre le javanais en temps que loisir

                                &J’ai noté tout de même une certaine franchise dont vous ne faites pas toujours preuve lorsque je vous ai souligné le fait que la motivation pour une langue était le facteur déterminant dans la rapidité de son apprentissage. &

                                Je n’ai jamais nié que la motivation etait un facteur qui pouvait être important

                                &Et qu’ainsi les statistiques que vous vous plaisez à mettre en valeur et dont vous vous gargarisez à longueur d’articles sont pour le moins sujettes à caution. &

                                Les statistiques ne sont pas remisent en question, tout simplment car se sont des moyennes, près c’est au autres de bien comrendre ce qu’implique une moyenne.

                                &Je ne comprends pas bien que vous me repreniez lorsque j’affirme que l’espéranto ne jouit pas d’une culture forte.&
                                 
                                Je n’ai jamais dit cela, elle a bien une culture, elle est moins vivante que le francais, mais plus que d’autres petites langues européennes comme le lorrain par exemple

                                &L’espéranto est une langue naissante et d’un type nouveau adoptée par des locuteurs fascinés par les explorations langagières, et là s’arrête son prestige, que vous reconnaîtrez être assez modeste. Le pourcentage de gens qui ne connaissent pas le nom même d’espéranto ne doit pas être si faible, et il n’est pas étrange que le premier réflexe d’un voyageur en terre étrangère dont il ne connaît pas la langue est d’utiliser l’anglais.&

                                L’esperanto est une langue vivante selon la definition du linguiste HAGEGE, L’esperanto n’est pas une langue naissante car elle possede déjà une histoire petite certe mais une histoire quand même


                                &Lorsque j’ai utilisé l’expression de « personne normalement constituée », cela ne voulait rien dire d’autre, c’était juste un constat que la chance de rencontrer une personne connaissant un minimum d’anglais est nettement plus élevée que pour le cas de l’espéranto. &

                                Tout a fait et personne ne dit le contraire

                                &Je pense que l’espéranto en tant que langue neuve est encore trop brute et susceptible d’une créativité beaucoup trop forte et aléatoire. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la poésie d’une langue, et je me rends compte que cet avis n’est pas partagé par tous, même par des personnes éminentes. &

                                avis subjectif sans interet

                                &Pour moi, une belle langue se doit d’avoir certaines règles bien précises, et non pas revêtir un visage complètement différent de locuteur en locuteur. Il se peut que l’espéranto change encore, mais comment en délimiter les règles et contours ainsi que la bonne tournure de ses phrases ? Cela me semble difficile étant donné la diversité culturelle de ses locuteurs. &

                                Si l’on suis votre raisonnement jusqu’au bout ,nous pouvons tuer environ 5500 sur les 6000 du monde. Vous vous appuiez encore sur une hypothese , une vue de l’esprit sans voir sur le terrain comment cela marche.

                                &Un autre problème est celui de l’influence de la langue maternelle sur la maîtrise que l’on a d’une langue seconde. Problème qui doit influencer la prise de parole de chaque espérantiste. L’aspect « multiples visages » de l’espéranto me semble à moi rédhibitoire, et l’on attendrait au moins quelques règles pour clarifier tout cela.&
                                 
                                La langue maternelle à une certaine influence pour un jeune locuteur esperantophone, du fait de la possibilité de se rapporcher de la syntaxe de la langue maternelle, mais très rapidement il s’adapte à d’autres facon par la pratique. Un exemple remarquable est le chinois une partie de sa structure est aussi flexible que l’esperanto. Donc si un francais arrive à bien maitriser le chinois, l’esperanto ( avec la motivation bien sur ) c’est les doigts dans le nez

                                &Dans l’attente... J’ai beaucoup aimé votre dernier message, où vous avez pris patiemment le temps de me reprendre sur certains points. &

                                Merci bien pour le compliment. J’ai repondu sinon de facon résumé sur ce qui me semblait essentiel.

                                Pour finir, je rajouterais quelque chose d’essentiel à ma demarche, comme je l’ai toujours dit l’avenement d’une langue vehiculaire au plan international est une grande et belle chose. Actuellement, c’est l’anglais, elle a remplie un certains nombre de roles et a atténuée les frontieres linguistiques. Je dis bien atténué car selon de très nombreux specialistes des langues principalement chez les lingusites, elle induie un certain nombre de nouveaux inconvénients. Pour moi mon combat est de justement par l’esperanto enveler encore certains inconvenients et donc d’atténuer encore plus les frontieres linguistiques, tout en permettant une plus grande diversité linguistique ( dont l’anglais fait partie integrante) Pour moi un vrai amoureux des langues, c’est quelqu’un qui va chercher la meilleur solution. Malheureusement beaucoup se pretentent amoureux des langues , mais le fait de rejeter une des solutions possible, produit l’effet inverse, celui de tuer encore plus vite les langues

                                Cordialement

                              • Hermes Hermes 5 novembre 2008 14:33
                                &Très cher Hermès, je crois bien que nous ne nous comprendrons jamais. Il faut que vous viviez dans un monde très restreint pour que vous nous avouiez que l’anglais ne vous est d’aucune utilité. Un monde constitué uniquement d’espérantistes rencontrés au hasard du net, sans doute...
                                Je me demande comment on peut dire comme vous le faites à mots couverts que l’on peut se passer de l’anglais dans notre vie de tous les jours. L’anglais est encore un critère déterminant pour l’obtention de nombreux postes à responsabilité et est et demeure la langue par défaut en terre étrangère. C’est un fait bien installé, comment voulez-vous balayer tout cela d’un trait en remettant au goût du jour un espéranto qui depuis 120 ans n’a toujours pas fait ses preuves. Il a eu ses chances qu’il n’a pas su saisir à son heure, et je crois humblement qu’il n’a plus d’avenir.
                                Vous me faites l’effet d’un doux rêveur, d’un idéaliste, aveuglé par son enthousiasme pour une langue dont vous seul et quelques autres semblent en saisir les charmes, hermétiques pour la majorité d’entre nous.
                                Vous imaginez-vous bien ce que votre discours implique ? Faudrait-il supprimer l’anglais (pas totalement sans doute) au profit de l’espéranto en tant que première langue étrangère ? Une langue qui n’a aucune culture majeure au profit d’une autre, prestigieuse depuis des siècles ? Faudrait-il infliger un enseignement à des élèves qui auraient bien plus de profit à apprendre l’anglais, car l’hégémonie culturelle anglo-saxonne étant telle, ils trouveraient bien plus d’intérêt, comme aujourd’hui, à s’en rapprocher encore plus par la langue ?
                                La marche arrière est impossible, vous le savez très bien, cher Hermès, l’anglais a gagné la bataille culturelle depuis bien longtemps.
                                Je ne comprends pas bien que vous disiez que l’anglais tue les autres langues. Il les influence parfois, mais il ne les tue pas. Par contre, avec un espéranto mondialement répandu, le risque est grand qu’il tue à la longue (au cours des siècles, bien entendu) toutes les langues nationales, reléguées au rang de langues régionales, puis vouées progressivement à une disparition complète. C’est une utopie qui me fait froid dans le dos, car j’attache un grand intérêt à la manière différente dont les langues comprennent et traduisent le monde, et une langue unique est pour moi une régression culturelle certaine.
                                Enfin, et encore une fois, je crois que mon expérience des langues me montre que toute langue de prestige n’est pas complètement souple ou du moins aussi souple que l’espéranto, langue qui il faut bien le dire flirte avec l’anarchie. Toute langue devient lorsqu’on lui octroie un peu d’avenir un mode de pensée, une manière d’articuler les choses qui lui est propre. Les règles se font plus rigides, on vitrifie les manières de dire. On développe une certaine idée de ce qui est bon et de ce qui ne l’est pas, non en raison de règles de grammaire mais en raison de l’instinct linguistique, et de ce fait que toute langue fonctionne en partie par reproduction, par mimétisme. L’anarchie langagière de l’espéranto ne pourra à mon sens jamais être surmontée. &

                                J’ai lu votre prose, pour ce message je vous en ferais un resumer encore plus court. Vous presentez encore et beaucoup d’avis subjectifs, avec une grande incomprehension de votre interlocuteur, sans compter le manque d’analyse de la question. Pour cette fois je ne chercherais pas à detailler, vous recevrez toujours maintenant cette même reponse temps que vous n’aurez pas chercher à remettre en question vos asquis en vous documentant correctement.


                              • Hermes Hermes 5 novembre 2008 19:14

                                Oui j’apprecie cette langue, oui je la fais partagé mais à condition d’avoir en face de moi quelqu’un d’assez receptif et qui est capable de se dire que peut être qu’il a tord quand on le lui démontre. Recement j’ai eut une discution avec un opposant, il a fait pas mal d’erreurs au début, je le lui est dit, il aété sufisament été intéligent pour se remettr en question et donc aller chercher des imformations par lui même. Quand il est revenu en discuter, nous avons vraiment pu avoir un débat interessant, un réel echange, son attitude dans ses phrase avait même changer de l’affirmation il est passé à l’interrogation. Durant nos discutions il est allé même me défendre contr eun autre opposant. Pour finir, il m’a expliqué qu’il ne l’apprendrait pas, mais il comprenait et respectait mon choix, comme j’ai su respecter son choix de ne pas apprendre cette langue.

                                Pour finir, je dirais que je prefere infiniment la discution avec cette perosnne que celle que j’i pu avoir sur avox avec certains.

                                On peut dire des anneries, moi mËme cela m’arrive, mais en aligner beaucoup sans se remettre en question et en traitant l’autre comme un reveur, non merci, ce genre de discution est stérile en général.

                                Cordialement


                              • Hermes Hermes 5 novembre 2008 21:55

                                Je vais être honnete avec vous, j’avais commencé à faire une analyse de votre dernier long commentaire, mais j’ai été très vite decouragé par vos erreurs dans vos affirmations. Très rapidement j’ai vu que cela serait assez long à ecrire donc j’ai preféré au final faire un super résumé. Désolé si vous le prennez mal, mais honnettement tout le monde le ferait si au 3eme commentaire on retrouve toujours autant d’erreur


                              • Hermes Hermes 6 novembre 2008 14:56

                                esperantulator

                                Ayant par moment du temps, je vais répondre mais attendez quelques semaines, le temps que je puisse analiser tout votre texte, je vais faire pour vous œuvre de charité et de bonté exeptionellement

                                 

                                &Très cher Hermès, je crois bien que nous ne nous comprendrons jamais.&

                                 

                                Petite croyance qui présage, que quelque soit ce que je pourrais dire, vous ne tiendrez pas compte de mes propos. Et qui donc indiquerait par avance la futilité de notre discution du fait que vous ne changeriez point d’avis dans tous les cas


                                • Hermes Hermes 7 novembre 2008 10:40

                                  & Il faut que vous viviez dans un monde très restreint pour que vous nous avouiez que l’anglais ne vous est d’aucune utilité.&

                                   

                                  Vous commencez mal, je n’ai jamais dit cela. Le monde est t’il vraiment si restreint que cela sans l’anglais, pas autant que cela, pour beaucoup de monde soit plus de 75% l’anglais est inconnue, et ils vivent très bien sans. De plus nous avons une certaine chance du fait de l’existence de la francophonie, de ne pas être obliger d’utiliser l’anglais partout. D’autant que l’anglais n’ouvre pas autant de portes que le multilinguisme. Techniquement pour moi en dehors des loisirs l’anglais n’est aucune utilité dans mon travail et dans mes relations professionnelles. Et etant medecin et ayant de tant en temps des patients étrangers ne parlant pas un mot de francais, les rares tentatives d’utiliser l’anglais ont été un echecs, d’où le recourt à un traducteur. Non ma seul utilité de l’anglais est en tant que loisir dans des recherches sur le web pour certains domaines qui me passionnent et encore si je le voulais, je pourrais m’en passer puisque je trouve beaucoup de documentation en francais. Remarque etant un peu polyglotte en lecture passive dans beaucoup de langues, je ne cherche pas qu’en francais, mais aussi en russe, allemand, italien, espagnol et des tentatives en chinois et japonais. Disons qu’en genéral, quand je cherche dans d’autres langues c’est pour infirmer ou comfirmer ce que j’ai déjà trouvé en francais

                                   


                                • canardQuantique 6 novembre 2008 23:03

                                  Un peu de distraction...

                                  http://vioxx.labrute.fr


                                  • dom y loulou dom 24 novembre 2008 12:54

                                    "Pourquoi cette pudeur de violette" de l’UE ? Parce qu’ils avancent leur europe, pas la nôtre. celle que les puissants désirent pour nous, pas celle que nous voudrions vivre.

                                    Ainsi tout se fait en catimini et il est inutile de se demander pourquoi les journaux contiennent autant de conneries... qui cachent la merde au chat.

                                    Cela dit l’anglais est tellement présent déjà que de vouloir obliger à l’esperanto semble difficile à réaliser. Bien sûr que cela pourrait se faire sur deux générations et lancerait un courant créatif, c’est certain, mais à l’heure des jeux électroniques et de la volonté de majorités de n’utiliser dans leur vie que du tout cuit, du tout servi sur plateau, la loi du moindre effort règne. Très propice à l’empire dévoreur.

                                    mais par contre on ne voit pas du tout pourquoi les différents pays renonceraient à leurs langues au profit de l’uniformisation anglo-saxonne, car il n’y en a aucune.

                                    Ah, la technocratie et son efficacité ? Et que nous apporte-t-elle hormis un gros état policier, vindicatif, belliqueux et en guerre ? Que nous apporte-t-il hormis une machinerie oeuvrant exclusivement pour la ruine, la pauvreté et la haine qui s’accumule à l’est du monde ?

                                    Ce n’est pas l’europe que nous voulons voir. L’europe de la diversité... on ne vous parle pas de métissage, mais de mixité, de cohabitation des différences, ce qui n’est pas pareil du tout, de pouvoir restitué aux peuples.


                                    Restent les banquets-spectacles et la machine productiviste guerrière.

                                    ça vous plait ?


                                    ah oui, une info d’importance quand même dont même les médias suisses n’ont fait qu’un écho aussi minimal que possible. Durant l’élection americaine plus de 180 réferendums et initiatives passaient en votation aux états-unis. mais la gargarisation clownesque d’élections bidon ça doit rester la manière d’embobiner les masses et ça marche, tout le reste est tu, tous les efforts citoyens mis au placard de l’oubli !!!

                                    Je ne comprends même pas comment le nombre peut entretenir de si grands espoirs pour une présidence quand un président qui pourrait tout "changer" (on ne saura décidément jamais quoi) serait forcément un dictateur infâme.

                                    Les présidents n’ont pas du tout les pouvoirs que les médias leur imputent et heureusement !!! Sinon l’apparence démocratique-même disparaitrait et notre société apparaitrait pour ce qu’elle est, une vile dictature économique.

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