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La souffrance du peuple grec… et des autres

Le Parlement grec a donc adopté le plan de rigueur rendu indispensable pour recevoir l’aide supplémentaire de 130 milliards d’euros de la part de l’Union européenne et des institutions financières internationales, notamment le fonds monétaire international.
Une tragédie grecque

Les événements qui ont secoué la Grèce font véritablement penser à une tragédie grecque. Les représentants du peuple ont ainsi pris ces mesures alors que ce dernier signifiait à ces représentants que le lien de confiance étant manifestement rompu.

Les manifestations avaient commencé par une démonstration de force avec banderoles du parti communiste sur le lieu hautement symbolique de l’Acropole sur les hauteurs de la capitale grecque.

À mesure que le plan d’austérité se précisait et que le Parlement en débattait, la foule a été immense en plein cœur d’Athènes pour manifester un réel et profond mécontentement. Les violences n’ont pu être évitées : des immeubles ont brûlé et des affrontements sévères ont eu lieu avec les forces de l’ordre.

Le peuple grec vit une véritable tragédie qu’il va devoir supporter durant des années. Comme l’affirmait récemment un observateur, le peuple paie aujourd’hui des années d’impéritie des pouvoirs publics, qui n’ont jamais réellement assumé les devoirs et obligations de dirigeants responsables et tout simplement honnêtes.

Il est vrai aussi que dans un système de corruption généralisée et de népotisme, chaque couche de la population a, d’une certaine façon, profité de la situation… Le non-paiement d’impôts constituait un sport national, mais l’Etat n’a pas eu la force de faire face avec énergie et courage à la situation. Les gouvernements successifs ont ainsi pendant des années, tout simplement caché la situation financière du pays en fournissant des chiffres erronés relativement au niveau d’endettement de déficit public.

La vengeance de la finance internationale

La finance internationale se venge donc aujourd’hui et de quelle façon…

Il fallait voir cette troïka défilé à l’unisson dans les bureaux du Premier ministre, lui-même ancien banquier provisoirement installé aux commandes avant que les élections ne provoquent probablement des soubresauts et ressortir de chez M. Papadémos avec serviettes et cartables en cuir sous les bras aussitôt embarqués dans des voitures noires aux vitres teintées…

L’unité nationale a aussi souffert. Il a fallu que le Premier ministre aille chercher des ministres jusque dans le parti d’extrême droite. Imaginerait-on Marine Le Pen dans un gouvernement d’union nationale ? Cela ne se passerait sans doute pas de la même façon… Quoi qu’il en soit, ces quatre ministres démissionnaient du gouvernement en pleine discussion. Plus gênant, deux autres ministres socialistes du PASOK faisaient de même, alors qu’Andréas Papandréou, ancien Premier ministre socialiste, entourait le Premier ministre en exercice M. Papadémos dans une salle de réunion de la présidence du conseil pour trouver les modalités de l’entente et de soutien au plan d’austérité.

Le peuple italien aussi

Bref, le peuple grec n’a pas fini de souffrir et les élections législatives du printemps devraient apporter leur lot d’évènements imprévisibles. En outre, il est d’ores et déjà certain que ce premier volet financier de l’aide à ce pays ne suffira pas.

Mais sera-t-il possible d’aller plus loin ? Les pensions de retraite vont diminuer drastiquement, y compris complémentaires. Le SMIC va baisser de 22% pour passer en dessous de 600 euros ! Comment les travailleurs, les salariés, les jeunes couples vont-ils pouvoir vivre, même survivre ? Les ingrédients d’une situation encore plus explosive existent…

D’un autre côté, la Grèce avait-elle le choix ? Un refus eut ipso facto signifié l’exclusion de la zone euro, le retour à une monnaie nationale complètement dévalorisée et la marginalisation du pays sur le plan international. On sait déjà que beaucoup de jeunes vont s’expatrier pour aller travailler ailleurs, notamment dans la florissante Turquie à proximité…Mais les autres ? Il faudra probablement passer par le « système D »…

Quand on voit cette situation on se dit aussi que les pays endettés de la zone euro n’ont pas d’autre choix que celui de la restriction de la dépense publique, du train de vie de l’Etat et malheureusement d’une augmentation de l’imposition fiscale. Mais cela ne pourra se faire que dans le cadre de la justice sociale, maître mot qui devra guider nos futurs dirigeants ou l’actuel président si celui-ci est reconduit lors de la prochaine élection présidentielle.

La France est concernée bien sûr, mais aussi l’Espagne, le Portugal et l’Italie.

Ce dernier pays, sous la tutelle professorale de Mario Monti a également réagi rapidement et dans des conditions qui vont mettre le peuple italien à la diète.

Le président du conseil italien s’est rendu la semaine dernière à la bourse de New-York où il s’est attaché à convaincre les marchés financiers de la volonté politique de son pays de retrouver le chemin de la vertu budgétaire : tel un chemin de croix du Vatican ( ou presque) jusqu’à Wall Street…

Et ce au moment où une autre agence de notation vient de décider de dégrader de nouveau la note de plusieurs pays et de mettre la France « sous pression »…
 
Patrick Martin-Genier - Fenêtre sur l'Europe

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26 réactions à cet article    


  • BA 15 février 2012 15:59

    Le président du directoire de Bosch, l’un des industriels les plus respectés d’Allemagne et proche conseiller de la chancelière Angela Merkel, a plaidé pour une sortie de la Grèce de l’Union européenne dans un entretien à Manager Magazin.


     »Cet Etat, avec ses retraités fantômes et ses gens riches qui ne paient pas d’impôts, un Etat qui n’a pas d’administration qui fonctionne, n’a pas sa place dans l’Union européenne," a="a" franz="franz" fehrenbach="fehrenbach" dans="dans" un="un" entretien="entretien" vendredi="vendredi" 17="17">

     

    Il s’agit du dernier en date d’une liste de grands dirigeants d’entreprises allemandes à s’élever contre le rôle de la Grèce dans l’UE et contre la mise en place d’un deuxième plan d’aide. Selon une enquête menée auprès de plus de 300 dirigeants parue dans le magazine, environ 57 % d’entre eux souhaitent une sortie de la Grèce de la zone euro et un retour à la drachme. 


    A la question de savoir ce que les dirigeants politiques devraient faire si la Grèce ne quittait par la zone euro de son propre chef, Franz Fehrenbach, qui ne s’exprimait pas en tant que conseiller du gouvernement, a répondu : "Alors, l’Union Européenne doit modifier ses lois et l’expulser, aussi difficile que cela puisse paraître."

     

    Reste par ailleurs un désaccord sur le point de savoir s’il faut conserver l’objectif d’un niveau d’endettement public grec ramené à 120% du PIB d’ici 2020 ou si on peut le laisser atteindre un niveau plus élevé, par exemple 125% du PIB. Sur ce point, "il y a les fétichistes du 120% qui n’en démordent pas", en particulier les Pays-Bas, l’Allemagne et la Finlande, selon une source proche des négociations.

     

    "Nous faisons face à une situation particulière, on nous pose toujours de nouvelles conditions, et cela est dû au fait qu’il y a des puissances dans l’Europe qui jouent avec le feu, qui croient que la décision d’octobre sur le nouveau prêt pourrait ne pas être appliquée, et qui veulent que la Grèce soit hors de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances grec M. Vénizélos, à l’issue d’une rencontre sur l’économie avec le président grec Carolos Papoulias.

     

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a réaffirmé mercredi la volonté de son pays d’aider la Grèce, mais seulement si celle-ci n’était pas « un puits sans fond ».

     

    Mais le Luxembourg, quatrième pays de la zone euro toujours noté « triple A » par les trois grandes agences de notation avec l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, a également manifesté son impatience ces derniers jours.

     

    Son ministre des Finances, Luc Frieden, a laissé entendre lundi que la Grèce pourrait être exclue de la zone euro si elle ne tenait pas ses promesses de réformes et de réduction du déficit public. "S’ils ne font pas tout cela, je pense qu’alors nous devrons continuer avec 16 pays" dans l’Union monétaire et « qu’ils s’excluent eux-mêmes de la zone euro », a-t-il dit.

     

    http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-amere-et-determinee-face-a-des-europeens-intransigeants-2116d225dbd6ea3b0c2c988bd4ad4cd6

     

    En clair :

     

    L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, ne veulent plus prêter des dizaines de milliards d’euros à la Grèce, car ils savent que la Grèce ne les leur remboursera jamais.

     

    L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, veulent que la Grèce quitte la zone euro.


    • devphil30 devphil30 15 février 2012 16:59

      combien sont payés les députés grecs ???


      Je vous laisse apprécier les salaires des députés .....

      « Un député grec touche chaque mois 8.500 euros nets, auxquels s’ajoutent 8.900 euros d’indemnités pour ses frais, ses participations aux commissions parlementaires, son logement et son bureau.

      Et ce n’est pas tout. En décembre, 121 députés ont réclamé 250.000 euros chacun. La raison ? En Grèce, la Constitution stipule que le salaire des députés ne peut être inférieur à celui des présidents des cours suprêmes . Or, ces derniers ont obtenu que leur salaire soit aligné sur celui du président de la commission nationale des postes et communication, qui bénéficiait d’un traitement de faveur, selon Jean Quatremer. »

      Ces politiques qui sont incapables de gérer un pays se retrouvent avec des salaires des retraites confortables alors que l’ensemble de la population se dirigent vers la misère.

      Bientôt le problème se posera en France 

      Votez suivant vos convictions MAIS ne voter pas sarko car nous allons droit dans le mur , mur qu’il a érigé pour le plus grand bénéfice des ses amis ( bouygues ) , de sa famille ( guillaume sarko pour méderic ) 

      Philippe 


      • epapel epapel 15 février 2012 17:37

        Le parlement grec c’est 300 députés, admettons par exemple donc qu’on divise par 2 leurs émoluments et indemnités, ça va donner 0,3 euro par mois à chaque grec.

        Et ce n’est pas en limitant de la même façon le salaire des hauts fonctionnaires qui ne sont que quelques milliers que ça va changer grand chose (on passerait de 0,3 à 3 euros par mois).

        Je doute que ça soulage la misère des grecs donc le problème doit être ailleurs (même si je suis d’accord pour diminuer le revenu des députés et de hauts fonctionnaires).


      • latortue latortue 15 février 2012 18:25

        epapel
        ce n’est pas le problème , baisser les salaires des députés ne mettra rien dans la poche des Grecs MAIS AU MOINS CELA DÉNOTE D UNE CERTAINE SOLIDARITÉ vis a vis des gens qui se la saute a cause de leur mesures de merde .
        la révolution en Grèce n’est pas loin vous verrez, pas loin ,croire que le peuple peut tout accepter c’est être ou con ou aveugle.


      • epapel epapel 15 février 2012 18:59

        Qu’il la fasse sa révolution, ça ne changera pas la situation économique mais ils auront des massacres en bonus.


      • Daniel D. Daniel D. 15 février 2012 20:14

        Qu’ils massacrent donc leurs corrompus, les remplacent, dénoncent la dette odieuse, sortent de l’euro et reprenne leur pouvoir de création monétaire !

        Ca leur économiseras les retraites qu’ils auraient du payer a leurs chefs (qui ressemblent bcp aux notre et sont aussi pourri) et ca leur eviteras de voir les corrupteurs economiques s’installer chez eux.

        Daniel D.


      • devphil30 devphil30 16 février 2012 09:33
        Vous raisonnement m’attriste

        Vous avez mis en relation 600 euros et 17.000 euros pour les députés , cela vous semble normal ???
        A défaut de donner 0.3 euros à chaque grec cela peux permettre d’être solidaire et de générer de l’activité en employant des personnes en plus pour relancer la machine ....

        Philippe 

      • Alison 16 février 2012 11:46

        devphil30,

        info erroné ! Vous n`avez même pas pris soin dans votre message publié a 16h59 de lire la totalité du texte y compris des commentaires car a à 01:55 sur votre lien le véritable salaire est donné. Est ce intentionnel ? Pas très honnête de votre part !

        Donc pour info afin d`éviter d`écrire des âneries sans même se donner le mal de vérifier les véracités des écrits des uns et des autres, voila le vrai salaire des députés grecs.

        http://europegrece.wordpress.com/2012/02/10/remuneration-des-deputes-grecs-la-reponse-du-president-du-parlement-grec-a-larticle-de-j-quatremer-liberation/

        Ce servir de fausse information pour rallier une cause du style « ne voter pas Sarko » laisse entrevoir une manipulation peu honnête.

        Pour finir, les grecs mêmes si il souffrent sont des gens d`une grande dignité. Ils s`adaptent contrairement aux assistées en France.
        Aujourd`hui ici c`est système D ici et ça marche plutôt pas mal faute de soutient réellement physique de la part du reste de l`Europe, ou du moins du peuple européen soit disant solidaire.

        En arrêtant vos articles qui ne servent qu`a flatter votre ego vous leur rendriez service, ils n`ont pas besoin de vous pour se défendre et n`en on jamais eu besoin....


      • devphil30 devphil30 16 février 2012 14:17
        @alison 
        Parce ce que votre site est digne de confiance 
        Je n’ai pas vu de contre information de ces salaires sauf sur votre site europgrece 

        Donc ils touchent combien maintenant ?? ce n’est pas parce que le budget du parlement grec a été baissé de 25% que les salaires ont suivi.

        Pour le reste de vos commentaires ils sont sans intérêt , pensez ce que vous voulez et vous aurez pire que ce que vous pensez.

        Philippe 



      • Aldous Aldous 16 février 2012 21:54

        Pour le reste de vos commentaires ils sont sans intérêt


        Je ne trouve pas.

      • epapel epapel 15 février 2012 17:25

        Le Parlement grec a donc adopté le plan de rigueur rendu indispensable pour recevoir l’aide supplémentaire de 130 milliards d’euros de la part de l’Union européenne et des institutions financières internationales, notamment le fonds monétaire international.

        Tout est dit, on leur a déjà donné 130 milliards (réduction de la dette de 50%) on leur prête 130 milliards supplémentaire pour qu’ils puissent vivrent parce que même en mettant leur dette à 0% ils n’auraient pas assez d’argent pour payer les fonctionnaires et les retraites.

        Conclusion : s’il n’appliquent pas de plan de rigueur autant dire que l’aide en question ce n’est pas un prêt mais un don à renouveler périodiquement évidemment.

        A la fin des fins qui aide et donc donnerait ?


        • Yohan Yohan 15 février 2012 23:41

          J’aime bien les grecs mais putain quel foutoir. Leurs administrations sont pleines de gens dont on se demande s’ils travaillent ou s’ils font semblant. Leurs horaires de boulot sont aussi fantasques que leur deuxième ou troisième job. Non qu’ils ne bossent pas, mais, de mes amis grecs, je ne parviens pas toujours à comprendre ce qu’ils font vraiment dans leur journée et de quoi ils vivent concrètement. Il y a la fille à papa qui « bossouille » à ses heures dans une officine d’Etat mais qui tire l’essentiel de ses revenus de son père qui possède des stations d’essence, il y a ce gars tiré à quatre épingle qui tient une galerie d’art moderne, il y a ce patron du club de plongée local, il y a ce pêcheur qui ne prend plus grand chose dans ses filets. Pour chacun des quatre, tout porte à croire qu’une puissance occulte tire les ficelles en coulisse, comme si ces vies étaient suspendues à je ne sais quel arbitraire du destin ou main invisible. En tout cas, c’est l’impression que ça me fait. L’argent est liquide, la carte bleue invisible. Leurs maisons sont modestes ou très luxueuses, design moderne de préférence, il n’y a pas de véritable classe moyenne. En tout cas, tous semblent s’accommoder des petits arrangements avec ou sur le dos du fisc, de l’Etat. Il y a les gains officiels et les gains officieux et apparemment, tout le monde semble y trouver son compte.

          L’entrée dans l’Europe, a été pour eux beaucoup de fric d’un seul coup à se faire puis à dépenser pour un peuple qui avait pris l’habitude de faire selon sa bourse et coutumes. 
          Le retour de bâton, ici comme ailleurs (Portugal, Espagne,...) n’est pas surprenant car hautement prévisible. Une économie dopée artificiellement aux subsides et qui était en quelques années devenue tel un drogué en état de manque. Faut-il maintenant administrer au patient une cure de désintox, un sevrage radical, de la méthadone de substitution, ou faire comme chez nous, où l’on préfère éviter de regarder le malade droit dans les yeux ? 

          • Aldous Aldous 16 février 2012 12:54

            Ha ! Comme c’est compliqué le monde !


            Ça serait si simple si tout le monde faisait comme les Français !

            Ben non.

            En Grèce les horaires sont différents car le climat est différent.

            Les gens payent en liquide parce que l’usage des cartes de crédit est cher et récent.

            Ben oui, figurez vous qu’il n’y a pas de clim dans tous les bureaux ( encore heureux)

            Les gens on 2 ou 3 tafs ?

            Incroyable ! Ils sont masochistes donc, puisqu’ils vivent grassement des aides de l’UE ?

            Soyons sérieux ! La pluspart des Grecs taffent comme des fous (chiffres de l’OCDE) car un salaire ne suffit pas à faire face au coût de la vie depuis l’Euro.

            Vous croyez que les patron grecs payent les gens à bossouiller ?

            Vous délirez !

            Vous imaginez que les pêcheurs touchent usé pots de vins de qui ? Des poulpes ?

            Vous avez l’air de ire je suis pas raciste, j’ai des amis noir, version grecque, 

            C’est degeu de stigmatiser  les gens ordinaires au lieu de denoncer les veritables raisons de la dette grecque..





          • Alison 16 février 2012 13:11

            100 % d`accord avec vous Aldous voyez comme quoi on peut ne pas être d`accord sur certains points et vous aurez toute ma considération comme aujourd`hui
            La Grèce aux yeux de beaucoup c`est le pays ou l`on vient prendre ses vacances dans les iles de préférence... Qu`elle touriste a parcouru la Grèce continentale ou celle du nord proche de la Turquie, très peu. Par contre les clichés Rastapopoulos font la une, qu`elle misère intellectuelle..

            La Grèce fait la une a chaque plan d`austérité chacun y allant de sa verbe parfois nauséeuse, entre deux la frustration de leur propre vie de son propre mode de vie s`accumule alors la Grece sert de pushing ball alors qu`en France ou ailleurs il y a aussi beaucoup a faire.


          • Aldous Aldous 16 février 2012 21:21

            Vous avez toute ma considération également smiley


          • LE CHAT LE CHAT 16 février 2012 11:19

            Merkel , Juncker et Schäuble ont tort de se réjouir , les gens qui ont signé une abdication devant leurs exigences ne représentent bientôt plus qu’eux même ;
            le Pasok est à 8% dans les sondages , si les élections ont vraiment lieu en avril, ça sera avec une assemblée d’extrême gauche , d’anarchistes et d’extrême droite nationaliste en majorité , des gens qui crachent sur l’Europe et les plans d’austérité
            vont ils empêcher le vote ??? on peut glisser vers l’anarchie et la guerre civile dans ce cas ......


            • LE CHAT LE CHAT 16 février 2012 11:24

              Ce qui se passe en Grèce est une leçon à ceux qui veulent nous faire peur en prédisant une chute de 20 % du pouvoir d’achat en cas de retour au franc .
              En gardant l’euro , ça n’empêche nullement les grecs de voir le leur diminué de moitié depuis 3 ans .................


              • jaja jaja 16 février 2012 11:29

                Cela prouve surtout que ce n’est pas la monnaie en soi qui est mauvaise mais le système capitaliste...

                Ceci dit si les Grecs veulent aujourd’hui une vraie rupture avec le capitalisme ils devront quitter la BCE et donc l’Euro...


              • HerveM HerveM 16 février 2012 11:29

                Corrigez moi si je me trompe mais, c’est bien une démocratie la Grèce ?

                Et les mecs qui votent comme des cons pendant des années en ne regardant que LEUR intérêt immédiat vous font de la peine ? Moi pas. 
                A ceux qui ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez, je n’ai que de la pitié à offrir....


                • Alison 16 février 2012 11:58

                  Vous ne votez pas comme des cons en France ? Car si j`en crois ce que je vois c`est a dire l`état de la France vous m`excuserez mais vous êtes mal placé pour faire la morale.

                  La démocratie est un mot symbolique ce qui ne veut pas dire que les pays pratiquent la même politique. La dernière fois que les Grecs ont votés ou on eu le droit de voter pour un referendum c`était en 1974. S vous connaissiez la démocratie comme elle fut organisee au départ c`est a dire ici, vous devriez savoir qu`Athenes avait ses esclaves.
                  Pour le reste ici on vote pour élire un premier ministre non pour un président et comme sans doute chez vous le choix s`oriente vers le moins pire, du moins c`est que pense les électeurs.

                  La democratie c`est avant tout le respect qu`un autre puisse exprimer des idées différentes de la masse et de s`en faire sa propre opinion. Malheureusement et on le voit souvent ici, si l`on ne pense pas comme la masse alors on est des idiots, des traites, des gens qui n`ont rien compris etc.. etc... 


                • HerveM HerveM 16 février 2012 12:51

                  J’ai balancé sur les grecques pour coller avec le sujet mais je vous assure que je n’en pense pas moins pour les français.
                  Et puis ici, nous avons les chiffres précis de qui est un mouton et de qui est une brebis galeuse (pour de plus ou moins bonnes raisons...).
                  Figurez vous qu’en 1995, nous avons eu la chance de retrouver face à face un candidat qui aimait la France et un autre qui semblait vouloir la faire fondre dans la fondue mondialiste.
                  15 jours à hurler au loup plus tard, bêêêêê-bêêêêê, les moutons s’en sont aller voter. 82% !!!!J’en suis encore tout estourdit !


                • Aldous Aldous 16 février 2012 21:51

                  Je veux pas faire mon maître capello mais on écrit :


                  Un Grec
                  Une Grecque

                  Sinon y’a Hélène qui est invariable...

                  Pour revenir à la démocratie, dans les deux pays, il est certain que les TV grecques ne sont pas verouillées comme les médias français (et c’est peu de le dire).

                  On y parle ouvertement de Bilderberg, des tueurs économiques etc.

                  Et les gens parlent politique entre eux. Même dans la rue.

                  Ils forment des petits cercles qu’on a surnommé des ’puis’ (pigadakia) et ils échangent leurs idées.

                  Il y a une conscience politique et un sentiment de fratenité réel, comme l’a expliqué Alison.


                • Aldous Aldous 16 février 2012 12:39

                  chaque couche de la population a, d’une certaine façon, profité de la situation


                  Cliché.

                  Le non-paiement d’impôts constituait un sport national

                  Re-cliché

                  D’un autre côté, la Grèce avait-elle le choix ?

                  TINA, re-TINA et 10 de der !

                  Qu’apporte cet article sinon enfoncer des portes ouvertes par d’autres et de permettre à l’auteur de s’enfoncer dans un conformisme et des certitudes chauvines ?

                  Quid des 10 ans de razzia allemandes sur les marchés publics grecs à coup de pots de vins ?

                  Vous avez entendu parler de Siemens ? De Krupp ? De MAN ? De HDW ?

                  Non ?

                  Par contre vous connaissez personnellement chaque contribuable grec et donc pouvez affirmer que la fraude est un sport national, c’est bien connu ma bonne dame, patron, la même chose.

                  Propos de bistrot.

                  • Alison 16 février 2012 12:58

                    Bonjour Aldous,

                    comment voulez vous qu`un français comprenne un grec sur la fiscalité grecque ce dernier ne savant pas que l`État grec n`a jamais rien fait avec l`argent de ceux qui ont payés leur impôts (Et oui il y en a !) il faut le dire de temps en temps, tout comme aujourd`hui il y a encore deux tiers des grecs qui ont un boulots mais on en parle pas. l`Etat n`a jamais distribué l`argent de l`Europe au citoyen grec non plus mais l`a partagé « avec ses amis ».

                    Comment voulez vous qu`un frenchy comprenne ce qui est entrain de se passer ici a travers la solidarité, la vrai, l`entraide. Ça c`est le vrai visage de la Grèce, celui ou même dans la pire misère un grec partagera son monde le bol de soupe.

                    Je ne me fais pas de bile pour les grecs, c`est un peuple qui a toujours su rebondir, l`histoire est la pour le prouver. Ce sont des pacifistes par nature, des gens qui ont un cœur et une gentillesse que malheureusement on trouve peu ailleurs.

                    J`en suis tellement revenu de cette France avec son égoïsme chacun pensant qu`a sa gueule que si c`était permis j`en serait a prendre la nationalité grecque, malheureusement le droit du sang est le seul droit en Grèce. Qu`importe, ce qui compte c`est votre cœur, votre esprit et de cote il y a longtemps qu`il n`est plus au nord de la méditerranéenne.

                     Ta leme


                  • Aldous Aldous 16 février 2012 21:36

                    Vous pouvez toujours la demander, ils savent faire des exceptions : Jacqueline de Romilly s’est vu offrir la citoyenneté grecque et la qualité d’Athénienne.


                    Je vois que vous connaissez bien le caractère des grecs smiley

                    Un peu de musique, quelques amis, un verre de vin et ôpa ! une petite danse...

                    ouk en to polo to eu disait Aristote :
                    Le bien ne se trouve pas dans l’accumulation...





                  • karina 16 février 2012 15:01

                    En Grèce, on craint un vote majoritairement communiste et un coup d’état. 

                    Son PIB du quatrième trimestre est de pire en pire : à -7% ! 

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