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Accueil du site > Actualités > Info locale > Mons, capitale européenne de la culture 2015, également zone de non-droit (...)

Mons, capitale européenne de la culture 2015, également zone de non-droit ?

Comment la capitale européenne de la culture 2015 peut-elle tomber à ce point dans la criminalité et l'insécurité ? Est-elle destinée à devenir une zone de non-droit ou trouvera-t-on les mesures nécessaires pour endiguer le phénomène ?

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Grand-Place de Mons
Photo Jean-Pol Grandmont (licence CC-AT-SA)

Mons, ville de 97.000 habitants (250.000 si on compte l'agglomération), est également le chef-lieu de la province de Hainaut, dans le sud de la Belgique. Designée capitale européenne de la culture pour 2015, elle est le siège de la célèbre "Ducasse de Mons", ou "Doudou", événement reconnu par l'Unesco.

Mons, ville historique très attachée à ses origines. Ancienne ville fortifiée dont certains édifices sont méticuleusement entretenus (Collégiale Ste-Waudru, Beffroi,...). Mons, ville d'étudiants (environ 12.000 étudiants dans deux universités et plusieurs hautes écoles, dont un quart occupant des logements d'étudiants en ville). Ville de fête et de bonne humeur dotée d'une superbe grand-place, d'un port de plaisance et d'autres coins pittoresques à deux pas du centre-ville.

Voici la description que pourrait nous dresser l'office de tourisme. Voilà qui correspond à Mons il y a quelques années.

Pourtant, la réalité est toute autre. Depuis une dizaine d'années maintenant, force est de constater que Mons n'est plus que l'ombre d'elle-même. Deux problèmes de taille : l'économie locale en déclin, et l'insécurité en hausse vertigineuse.

Tout d'abord, afin de désengorger le centre-ville dont le plan historique rend la circulation automobile très problématique, les autorités ont décidé de développer un grand centre commercial "extra-muros", au nord de la gare. Difficilement accessible à pied, mais desservi par des navettes de bus gratuites. Et surtout proposant un vaste parking gratuit, alors que le stationnement en centre-ville est onéreux.

Le piétonnier et les autres rues commerçantes ont alors commencé à se vider : les grandes enseignes ont déménagé vers le centre commercial "Les Grands Prés", les petits commerçants subissant cette désertion. Au cours de ces dix dernières années, le piétonnier et les environs survivent tant bien que mal, voyant de nombreuses enseignes ouvrir et fermer tour à tour.

Mons, c'est également un nid à établissements Horeca : brasseries et tavernes sur la Grand-Place, cafés dans les rues avoisinantes, disco-bars à la place du Marché-aux-Herbes (place "festive" de la ville). Et ces établissements subissent de plein fouet les augmentations vertigineuses du prix de la bière. La "pils" qui coûtait entre 1 et 1,50 € il y a seulement quelques années dépasse maintenant allègrement les 2 € en de nombreux endroits. Boire un verre, activité très populaire chez nous, est devenu un luxe et n'est plus à la portée de toutes les bourses. En conséquence, les établissements ferment les uns après les autres. Ce fut encore le cas de deux établissements réputés la semaine passée.

La vie estudiantine dans le centre, bien que parfois bruyante, apportait de la vie à tout moment. Elle contribuait sans doute à la sécurité ambiante. Mais la ville a décidé de fermer les deux salles destinées aux soirées estudiantines : le Waux-Hall et l'Alhambra. L'IRAM et l'ISSHA, deux écoles supérieures parmi les plus importantes, ont émigré vers le campus FUCaM, loin hors du centre. Ce sera prochainement le cas de l'ISIC et du Sacré-Coeur également. De ce fait, la population estudiantine dans le centre de Mons a chuté de manière drastique.

Mais l'élément qui fait couler beaucoup d'encre depuis quelques semaines, c'est la monté en puissance de l'insécurité. Les médias belges citent principalement deux réglements de compte à l'arme à feu en pleine rue à quelques jours d'intervalle (le second ayant causé la mort d'un homme au pied de la Grand-Place). Mais on parle peu des très nombreuses agressions qui sont commises dès la tombée du soir. On parle peu aussi du vandalisme, en particulier envers les véhicules. Le trafic de drogue est également très présent dans cette ville culturelle, proche de la frontière française.

La police locale assure faire tout ce qui est nécessaire, les autorités communales ne semblent pas réagir outre mesure, mais la différence de climat en dix ans est saisissante. Au début des années 2000, les rues étaient remplies à toute heure d'étudiants, jeunes adultes ou même couples plus âgés qui se promenaient, partageaient un bon moment autour d'un repas ou d'un verre. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux se détournent des lieux et les rues sont devenues le terrain de jeu de dealers ou autres délinquants. Les bagarres sont de plus en plus fréquentes, et couteaux et armes à feu en sont des outils incontournables.

Face à cette dégradation permanente, les autorités semblent stoïques, voire impuissantes. Le phénomène est connu, mais les chiffres sont là : la criminalité est en hausse. Les habitants ne le cachent pas : ils ne se sentent plus autant en sécurité qu'à l'époque. Des villes comme Charleroi, jadis réputée le "Chicago belge", ont relevé le défi de devenir plus sures. Mons sera-t-elle capable de faire de même ? Sera-t-elle à la hauteur de son statut de capitale européenne de la culture, alors qu'elle freine des quatre fers la vie estudiantine tout en laissant s'installer une population fort indésirable en ses murs dès la nuit tombée ?


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28 réactions à cet article    


  • scylax 9 avril 2014 10:58

    J’aimerais bien connaître la composition ethnique de la population de Mons, si ce genre de statistiques est autorisé en Belgique.


    • César Castique César Castique 9 avril 2014 11:00

      C’est quoi, ces curiosités malsaines ?


    • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 11:32

      Bonjour,

      La Belgique est un pays très riche d’un point de vue multiculturel. Je suis moi-même issu en partie de l’immigration. La délinquance n’est pas génétique. Il y a clairement un problème d’éducation et de société (tant dans les familles belgo-belges que les familles d’origine étrangère, selon moi). Reste à savoir comment les autorités vont œuvrer pour corriger le tir, en amont (prévention) comme en aval (répression).

    • César Castique César Castique 9 avril 2014 11:47

      « Il y a clairement un problème d’éducation et de société (tant dans les familles belgo-belges que les familles d’origine étrangère, selon moi). »


      Et bien, nous voilà rassurés. Partout ailleurs en Europe, les chiffres de la délinquance sont boostés par l’immigration et les migrations. Nous sommes bien contents de savoir que la Belgique est épargnée par cet exécrable phénomène...

    • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 12:03

      Tout n’est pas rose, bien entendu. Mais l’immigration n’est pas neuve, pourtant la hausse de la délinquance ne remonte qu’à quelques années. Et surtout le fait que la délinquance soit de plus en plus violente.

      Il se dit effectivement, à Mons, que la délinquance est surtout le fruit d’étrangers. Non pas des immigrés qui vivent à Mons, mais des Français, habitant les communes frontalières (Maubeuge, Valenciennes,...). Ce n’est pas moi qui le dis, mais les statistiques. Comme quoi ce ne sont pas toujours les étrangers qu’on croit qui sont la cause de tous les maux.

    • César Castique César Castique 9 avril 2014 13:01

      « ...mais des Français, habitant les communes frontalières (Maubeuge, Valenciennes,...) »


      ... dont la composition ethnique, pour reprendre l’expression de Scylax, ne fleure pas précisément le « souchisme ». 

      Une coïncidence, vraisemblablement...

    • César Castique César Castique 9 avril 2014 10:59

      « ers la vie estudiantine tout en laissant s’installer une population fort indésirable en ses murs dès la nuit tombée ? »


      Vous êtes indigne, Monsieur, du splendide cadeau multiculturaliste dont le destin vous a généreusement gratifié. Et si les nouveaux venus ne conviennent pas à certains, j’ai la conviction que rien ne sera tenté pour les retenir. Même s’ils sont fiscalement intéressants.

      • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 11:41

        Bonjour,

        Il n’y a aucun rapport avec le multiculturalisme. Pour bien préciser ce qui est dit dans l’article, Mons grouillait d’étudiants, que les autorités ont trouvé trop nuisibles (parce que bruyants, principalement). Depuis, le soir, les rues sont nettement plus désertes et propices à la venue de bandes et délinquants en tous genres. Aujourd’hui la criminalité atteint des niveaux très alarmants, et les autorités donnent l’impression d’être complètement impuissants face à ce phénomène. D’autant que la justice ne poursuit pas toujours fermement certains faits « mineurs », donnant un sentiment d’impunité.

      • César Castique César Castique 9 avril 2014 15:03

        « Il n’y a aucun rapport avec le multiculturalisme. »


        Considérez qu’en l’occurrence, il s’agit d’une métaphore pour répondre aux universalistes et aux immigrationnistes qui ne cessent d’utiliser le terme pour en souligner des aspects positifs (?) qui échappent largement aux opinions publiques.

        Je le précise car j’ai encore en mémoire un sondage international d’Ipsos-Mori (Londres, 2011) rapportant que seuls 19 % des Belges considéraient que l’immigration représente un enrichissement pour le quotidien, qu’en revanche, ils étaient 77 % à considérer qu’il y a trop d’immigrés dans leur pays, 18 % que les immigrés avaient un impact positif sur l’économie, et 68 % qu’ils représentaient une charge pour les services publics.

      • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 15:18

        Il faut aussi faire attention aux quiproquo de l’opinion publique. Il y a des étrangers en situation irrégulière, des étrangers avec permis de séjour, mais aussi des Belges d’origine étrangère (naturalisés). Qu’appelle-t-on « des immigrés » précisément ?

        Maintenant, sans pratiquer la langue de bois, quand on interroge des citoyens, ils citeront parmi les immigrés les Marocains, Algériens, Tunisiens, Turcs, Pakistanais, Congolais,... Rarement les Français, les Italiens, les Espagnols (qui sont pourtant très nombreux chez nous).
        Et c’est là que je pose la question : est-ce l’immigration le problème ? Combien de Belges vivent leur retraite dans le sud de la France ? Représentent-ils un problème pour autant ? On n’est pas plus ou moins délinquant selon qu’on vient d’un pays ou d’un autre (sachant que la majorité des jeunes actuels d’origine étrangère sont nés, comme moi, en Belgique).
        Pour en revenir au multiculturalisme, je pense être l’exemple de la richesse que ça peut apporter. Je suis né en Belgique d’un père belge et d’une mère immigrée italienne. Cela me permet de connaître deux cultures, et je trouve ces échanges culturels très enrichissants. Mais le multiculturalisme, c’est partager sa culture, pas l’imposer. La nuance est importante.

      • César Castique César Castique 9 avril 2014 18:21
        « Qu’appelle-t-on « des immigrés » précisément ? »

        Ceux qui ont des têtes d’immigrés. Indépendamment de leur nationalité.

        « Et c’est là que je pose la question : est-ce l’immigration le problème ? »

        Non, c’est la perception, notamment quantitative, de l’immigration puisque vient un moment où la quantité est vécue par les indigènes comme une atteinte à leur territorialité. A l’époque de Mitterrand, on parlait d’un seuil de tolérance de 10-12 %.

        « On n’est pas plus ou moins délinquant selon qu’on vient d’un pays ou d’un autre... »

        Ce n’est pas une question de pays, mais de sentiment d’appartenance communautaire. La plupart de ces racailles n’oseraient pas, dans leurs pays d’origine, s’autoriser le dixième de ce qu’elles se permettent dans un pays d’adoption à la face duquel elles pensent affirmer ainsi leur « différence ».

        « Pour en revenir au multiculturalisme, je pense être l’exemple de la richesse que ça peut apporter. »

        N’exagérons rien. Ma femme est Italienne, et je sais d’expérience que cette richesse tant vantée ressortit bien davantage au domaine de l’anecdotique trivial qu’à celui de l’élévation de l’esprit.

      • jako jako 9 avril 2014 11:40

        Bonjour voisin , constat hélas bien réel mais il n’y a pas qu’à Mons, même dans de petites localités comme récemment Floreffe sont le théatre de grandes violences sans explications, j’ai lu quelque part la renaissance de « orange mécanique ». Bienvenue sur Agoravox


        • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 11:45

          Bonjour,

          Oui c’est un phénomène assez général, mais à Mons cela prend des proportions particulièrement graves, au point de créer une véritable psychose.
          Merci !

        • asterix asterix 9 avril 2014 13:40

          Bonjour Jonathan,
          Bravo d’assurer le suivi des commentaires.
          Un voici un bien de chez nous.
          Mons, c’est la ville de qui ? Elio comment déjà ?
          Mons, c’est le point d’orgue du socialisme hennuyer, le seul à parvenir à maintenir en retrait son pendant liégeois pour garder la main-mise sur le parti.
          Un parti rouge de tout, sauf d’indignation.
          Mons n’est devenue capitale de la Culture que par volonté personnelle de notre Premier Ministre, Elio comment déjà ?
          Mons est l’exemple même du socialisme wallon, elle n’a même pas l’excuse d’avoir été un haut lieu de l’industrie. Une ville plutôt petite bourgeoise, un centre animé, le Doudou-carnaval. En Wallonie non industrielle, il faisait plutôt bon vivre
          Depuis qu’il est en place, et cela fait des temps immémoriaux, le socialisme des Maisons du Peuple vous dit qu’on y défend les petits contre l’ogre capitaliste. Que l’on est tous des camarades... Mais nos éminents mini-camarades ont négligé le sort de ceux qui leur fournissaient à manger, réparaient les chaussures, tenaient le bisro du coin, vendaient des microsillons d’Adamo, le p’tit rital qui a réussi.
          Mais voilà. Nos riches édiles ( intellectuellement riches, du moins le croient-ils ) ont décidé de détruire le tissu social, d’offrir à la ville une gare pharaonique, c’est toujours un symbole ue gare. Alors, pour contenter le bon peuple, on lui a offert des parkings derrière, l’accès à de grands supermarchés, aux enseignes, à tout le commerce qui s’enrichit par conseils d’administration interposés.
          Le petit commerçant, que dalle ! Il est mort et enterré.
          A moins qu’il ne soit aussi converti en secouru social.
          Et le centre de la ville est devenu un chancre. Loyers de plus en plus bas, immobilier en dégradation constante, revenus de remplacement généralisés, insécurité. La faune. La came et tous ses corrollaires, 
           
          Mons est la ville d’Elio Di Rupo, Premier Ministre socialiste de Belgique.
          Mons est l’exemple même de ce que le socialisme n’aurait jamais dû faire.
          Mons s’apprête à revoter en masse pour celui qui leur accorde l’aide sociale et nulle autre perspective en vue.
          Mons n’a toujours pas compris que c’est tout sauf ça, la Gauche.


          • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 14:36

            Bonjour,

            Merci pour ce commentaire. Il est vrai que vouloir transformer une petite ville faite de petits commerçants en un centre urbain froid et impersonnel, à coups de grands ouvrages (centres commerciaux, gare Calatrava,...), c’est une approche qui me laisse terriblement perplexe. Et force est de constater que la politique générale appliquée à la ville de Mons depuis quelques années ne profite pas à ses citoyens, que du contraire.

          • Esclarmonde Esclarmonde 9 avril 2014 14:56

            Je correspond depuis deux ou trois ans avec un blogueur belge qui habite les environs de Mons et il y a justement quelques jours, il a été victime d’un guet-apens dans cette ville et détroussé de ses affaires (portefeuilles, documents personnels, appareil photo...) et c’est déjà traumatisant.


            Mais pour couronner le tout, c’est sur lui que la police est tombée et il a du passer une nuit dans une cellule insalubre !


            On dirait que la Belgique (et sûrement bien des pays européens) est le « copié-collé » de la France smiley 

            Centres villes qui se vident au profit de centres commerciaux à l’américaine, délinquance, police incompétente, conditions de détentions dégradantes, et.... politiciens aux discours démagogiques... : http://www.lesoir.be/470772/article/actualite/belgique/2014-02-17/50-ans-d-immigration-marocaine-en-belgique-discours-d-elio-di-rupo

            Bien le courage aux amis belges....

            • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 23:40

              Il est évidemment urgent de corriger ces dérives de la société actuelle, mais c’est vrai que cela nécessite une véritable volonté politique, tout comme cela nécessite que chacun y mette du sien, entre autres dans l’éducation de ses enfants.


            • philoxera philoxera 9 avril 2014 19:47

              Oh mon dieu ! 2€ la bière ! à paris c’est plutôt 7€ ...


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 avril 2014 20:07

                Faut voir de où ils partent ...Dans les 90’ j’allais pas mal en Belgique ,et le prix d’une mousse était un tiers voir deux fois moins cher qu’en France , dans les bleds du Nord -PdeC .Là c’est le même prix que chez moi .


              • Esclarmonde Esclarmonde 9 avril 2014 21:50

                Je suppose qu’en plus les Belges qui ont une vraie culture bière savent servir celle-ci à la bonne température et choisissent des marques de qualité. Chez moi, en Provence, le demi coûte 2,5€, il est servi glacial et la qualité est calamiteuse... Cela fait bien longtemps que j’en bois chez moi uniquement !


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 avril 2014 21:53

                Un coup de flotte pour humidifier le verre , et la mousse se gère tranquille ...


              • Jonatan G. jonatangee 9 avril 2014 23:54

                Je ne résiste pas à la tentation de réagir au débat sur notre bonne bière smiley

                Pour ce qui est du prix, la bière (entendons-nous bien, la pils) a toujours été la boisson passe-partout, la boisson des ouvriers, enfin la boisson qui coûtait souvent moins cher que l’eau plate. Peu avant le passage à l’euro, je me souviens de la bière à 30 francs belges, donc 0,75€.
                Pour ce qui est de la mousse, rincer le verre effectivement mais si on veut être perfectionniste, jamais de lave-vaisselle et pas de détergent classique (il existe des détergents spécialement adaptés). Sans quoi la mousse retombe très vite.
                Pour ce qui est de la température, une pils au fût sort idéalement à 2°C environ. C’est vers 2-3°C qu’on retrouve la majorité des bières. Mais les bières de haute fermentation (trappistes ou autres bières d’abbaye par exemple) sont parfois aussi consommées à température de cave. C’est une question de goût.
                Je rédigerai peut-être prochainement un article sur la production brassicole belge, qui sait smiley
                Bonne soirée à tous !

              • Fergus Fergus 10 avril 2014 08:42

                Bonjour, Jonatangee.

                Sauf erreur de ma part, Mons ne s’est jamais totalement relevée des difficultés économiques nées de l’effondrement industriel du Borinage. La très forte proportion d’immigrés ou descendants d’immigrés italiens est peut-être également une source de tensions. Enfin, même si le chômage a quelque peu reflué, il reste à un niveau beaucoup trop élevé. Tout ceci n’a-t-il pas contribué à former un terreau à la délinquance dans une société où l’individualisme et le spectacle de la vie facile d’une partie de la population ont agi comme des aiguillons ?


              • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 09:00

                Bonjour,

                Je n’ai personnellement jamais ressenti d’animosité vis-à-vis de la communauté italienne. Mais je dois admettre que les jeunes générations sont peut-être plus virulentes par rapport à leurs origines et ont, paradoxalement, moins le sens de l’intégration que leurs parents ou grands-parents (qui pourtant sont réellement des immigrés, qui ont dû se faire accepter petit-à-petit).
                Quant au problème du chômage, à côté des cas malheureux et des gens réellement volontaires, il y a aussi, malheureusement, un nombre encore important de citoyens qui se complaisent dans ce statut et ne veulent pas travailler. Et j’en connais personnellement une belle brochette (qui généralement font l’un ou l’autre travail au noir et, au final, gagnent plus qu’un travailleur honnête et déclaré). Face à ceux qui ne veulent pas travailler, malheureusement, il n’y a pas grand chose à faire. Sans ressources, ils voleraient pour vivre. Et les forcer à travailler ? Ils feront tout pour se faire licencier.

              • NEPNI NEPNI 10 avril 2014 11:08

                " il y a aussi, malheureusement, un nombre encore important de citoyens qui se complaisent dans ce statut et ne veulent pas travailler.« 

                Une simple soustraction invalide cette affirmation : Inactifs/chômeurs - Offres d’emplois = rapport de 10 !

                Se »complaire" dans la non vie dans une société de l’apparence, la bonne blague...belge !

                http://www.youtube.com/watch?v=IVBLcpAkNN8

                http://www.youtube.com/watch?v=_tru7cOEle4

                http://www.dailymotion.com/video/xeeo9h_vive-les-retraites_fun

                Il n’y aura jamais plus de travail pour tous dans ce système, la richesse créée via les gains de productivités doivent être redistribué sous forme de revenu universelle et de partage du travail. 4h/jour de travail max et le reste consacré à vivre, se consacrer à sa famille, ses proches.....


              • L'enfoiré L’enfoiré 10 avril 2014 18:06

                Jonatan,


                 Si vous avez la patience d’attendre jusque dimanche, vous en aurez un d’article sur la bière. Je corrigerai peut-être les petites erreurs de température. Mais, je n’ai rien dit bien entendu . smiley

              • L'enfoiré L’enfoiré 15 avril 2014 16:50

                Bonjour Jonatan,

                 J’avais oublié que j’avais parlé d’un article sur la bière.

              • L'enfoiré L’enfoiré 10 avril 2014 14:23

                Quand allez-vous parler de Charleroi ?

                Là, on est dans le flou artistique.
                Tout est en démolition.
                Cela peut être beau dans cinq ans (si pas plus)
                Mais en attendant, la désertification forcée des commerces se poursuit. 
                Magnette magnétise en attendant.

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