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9 mythes russophobes IIe GM. Partie II

Neuf mythes russophobes sur la IIe Guerre Mondiale. (Partie II )

En cet anniversaire de l’Opération Barbarossa, suite des mythes russophobes.

Mythe n°3 : C’est grâce aux convois alliés de l’Arctique que les Russes ont arrêté les Allemands

Mythe n°4 : Les Russes pouvaient reculer indéfiniment

Mythe n°5 : Les généraux Russes étaient nuls et ne savaient qu’offrir la poitrine de leurs soldats

 

III c’est grâce aux convois anglo-saxons de l’Arctique que les Russes ont arrêté et vaincu les Allemands

Celui-ci est intéressant car il est relativement récent. En effet, jusqu’aux années 80, nul n’aurait osé proférer une si profonde stupidité. Mais comme, depuis une dizaine d’année, on voit un retour en force de la propagande anglo-saxonne aux relents de guerre froide la plus impertinente matinée, depuis peu par le révisionnisme pathologique le plus crétin des hystériques des confins orientaux de l’UE ainsi que celui des allumés messianiques néocons de partout, il convient de considérer et de répondre brièvement à l’inanité de ce mythe-là.

Tout d’abord, on l’a vu dans le deuxième opus de cette série, les Allemands avaient déjà perdu en Octobre 1941, n’ayant atteint aucun de leurs objectifs initiaux, ayant perdu, à la fin de l’hiver 41-42 plus d’un million et demi d’hommes(morts, blessés, prisonniers, disparus) et étant forcés à une guerre d’usure dont ils ne voulaient à aucun prix. Blessure mortelle, le reste ne fut qu’agonie et sursaut. Or, l’effort incontestable des alliés pour fournir matériels et matériaux à l’URSS par l’océan Arctique n’a commencé à être réellement significatifs qu’à mi-42. Les Russes ont été totalement seuls aux pires moments de 41 et les quelques petits convois de cette année-là, en plus d’être tardifs, furent plus symboliques que réellement effectifs dans l’effort de guerre, sans parler même d’être décisifs. Une petite vingtaine de cargos de 5000 tonnes chaque ne pouvaient avoir qu’un effet infime dans l’affrontement colossal en cours. A mi-42, les Allemands, définitivement bloqués devant Moscou et Léningrad, n’ont réussi qu’une ultime percée sans lendemain au sud vers les champs de pétrole du Caucase et n’ont avancé que de trois cent kilomètres à l’est avant d’être bloqués à Stalingrad et de perdre toute leur sixième armée et 600 000 hommes des troupes non germaniques de l’Axe, Roumains, Hongrois et surtout Italiens. La fourniture par l’Arctique a vraiment donné à plein à partir de 43 et si les Russes ne pouvaient pas se permettre de dédaigner ce qui représentait tout de même presque 10% de leur équipement, essentiellement sous forme de camions et voitures, à aucun moment, l’effort allié n’a été en mesure de se comparer aux plus de cent milles canons, cent mille chars, dizaines de milliers d’avions, d’armes individuels, les millions de tonnes de munitions les centaines de millions de tonne de matière premières produites par l’URSS elle-même. Prétendre que ce sont les livraisons alliés qui ont brisé la machine de guerre nazi est si surréaliste qu’on se demande même comment on peut en arriver à être obligé d’argumenter là-dessus.

 

IV Les Russes pouvaient reculer indéfiniment.

Là encore, un mythe qui perdure, et qui perdure par simple méconnaissance géographique. Les Allemands auraient eu des distances énormes à franchir, et il suffisait que les Russes reculent en attendant l’hiver. Ils pouvaient reculer indéfiniment. Regardez quoi, 1600 km de Berlin à Moscou.

Sauf que.

Sauf que ce n’est pas la distance de capitale à capitale qui compte. C’est le départ de la ligne de front, aux confins de l’actuelle Lithuanien au Nord, presque à la frontière Biélorusse pour l’attaque sur Moscou, et sur la frontière orientale de la Roumanie pour le front sud. Or, au nord, sur le front de Léningrad, la distance d’arrêt définitif des Allemands fut de 700km. Sur le Front de Moscou de 900 km et à peu près autant sur le front d’Ukraine au sud. Les Russes n’ont pas reculé de 2000 km.

Et au-delà, il faut considérer le timing de Barbarossa. Loin d’être une poussée continue, inexorable de juin 41 à fin octobre, il y eu trois phases. La première, vraie guerre éclair, magistrale, dura, encore moins qu’en Pologne et en France, à peine trois semaines. Dans ces laps de temps, du 22 juin au 9 juillet, la Wehrmacht détruisit des millions d’homme, des armées entières et avança comme dans du beurre de 400 km au nord et au centre, tout en se limitant à 100km au sud. Et là, comme en France, ils crurent la partie gagnée. Dans l’histoire de l’humanité, nulle nation n’avait jamais pu poursuivre le combat après de telles pertes encore jamais vues de mémoire d’homme. Mais là, à partir du neuf juillet jusqu’au 1er septembre, en deux mois, les Allemands n’avancent plus que de 150 km au nord même s’ils s’enfoncent comme dans du beurre dans ce qui est la partie ouest de l’Ukraine. Deux mois à découvrir l’opiniâtreté du soldat Russe qui meure plutôt que de se rendre. Deux mois à comprendre enfin ce que disait Murat en 1812, que ce fantassin Russe, on était obligé de le tuer deux fois. Deux mois à commencer à gouter la technologie Russe et à apprendre à subir des pertes énormes à son tour.

Au premier septembre, la horde nazi n’est plus qu’à 300 km de Moscou. Et ni septembre, ni octobre, ni novembre ne lui permettront d’atteindre ses objectifs.

Si on compare les distances, c’est un peu comme si les alliés, en mai 40 avaient bloqué les Allemands quelque part entre Paris et la Loire vers le 1er juin, puis, leur avaient fait payer horriblement cher une poussée de deux mois jusqu’à la Garonne où les troupes n’auraient plus reculé, alimentées en homme et en arme par les ressources immenses des deux empires Français et Britanniques, adossés à la puissance industrielle américaine. Voilà le niveau de la performance Russe.

Comme lors du rétablissement miraculeux et insensé des Français sur la Marne en 1914, ce ne fut pas une histoire de génie d’état-major ou de suprématie logistique, ce ne fut ni une histoire de généraux ni de politiciens. Ce ne fut pas une question de distance ou de rigueur saisonnière. Ce fut la victoire de millions de citoyens-soldats qui luttèrent, pied à pied, au prix de souffrances inouïes, pour leur survie contre un ennemi monstrueux, parmi les plus répugnants de l’Histoire humaine. 

Est-ce cet héroïsme que nous n’avons pas eu que nous ne pouvons leur pardonner, nous forçant à chercher tous les prétextes pour le dévaloriser avec la mauvaise foi typique du vaincu ?

 

V Les généraux Russes étaient nuls et ne savaient qu’offrir la poitrine de leurs soldats.

Dans les premiers mois de la guerre, c’était vrai. C’était d’autant plus vrai qu’une fantastique opération de « magie-noire » des services secrets Allemands avait réussi le prodige d’intoxiquer Staline et de lui faire exécuter pour « trahison » , 95% des officiers généraux et 80% des officiers supérieurs de l’Armée Rouge en 1938. . Et manipuler des brigades, des divisions, des corps ou des armées de milliers, de dizaines, de centaines de milliers d’hommes, sur des distances importantes en combinant des armes aussi complexes et avides de logistique que l’artillerie, les blindés et l’aviation, ne s’improvise pas facilement. Ce corps d’officiers était donc globalement, notoirement incompétent au moment du premier choc. Ces chefs incompétents, totalement débordés par leur tâche et menacés du peloton au moindre soupçon de trahison, n’avaient qu’une seule ressource, profondément stupide, profondément meurtrière, qu’on savait totalement absurde dés 1914, celle de faire charger leurs hommes bêtement face à la puissance de feu moderne. Les dégâts furent cataclysmiques.

Cependant, très rapidement, d’excellents généraux, et Joukov en particulier, s’élevèrent contre cette stupidité criminelle et l’état major en vint même, dés 42, à menacer du poteau les officiers lançant leurs troupes à l’assaut sans préparation d’artillerie, support aérien et blindé. Au fur et à mesure que se révélaient des officiers de valeur, ce genre d’anachronisme mortifère diminua sensiblement puis finit par disparaître. D’ailleurs, le rapport des pertes au combat Allemand-Russe s’équilibre en 43 et devient favorable aux Russes en 44. Comme souvent, c’est la première année de guerre qui fut la plus meurtrière. Ce fut le cas pour les Français en 14 quand la première année de combat, celle de Joffre, totalisa autant de perte que les 3 autres années de guerre. Là aussi, beaucoup de généraux et officiers supérieurs, pourtant dûment brevetés, se montrèrent totalement dépassés. Ce fut aussi le cas des troupes Américaines inexpérimentées en Normandie qui, en deux mois de combat, comptèrent la moitié de leurs pertes totales sur le front européen avec pourtant, une suprématie aérienne totale et contre des combattants Allemands démoralisés et loin d’être les meilleurs de la Wehrmacht.

Durant, cette guerre, on a eu aussi l’exemple de charges profondément stupides et suicidaires chez les Japonais. Là aussi, la profonde incompétence d’officiers eu une part prépondérante. Mais curieusement, l’inconscient collectif occidental ne montre nul mépris, nulle arrogance face à cette stupidité barbare mais au contraire, la magnifie d’une mystique quasi romantique.

Les Russes eurent, eux aussi, leurs grands généraux, Timochenko,Tchouïkov, Meretskov Petrov,Rokossovsky, Joukov étant le plus illustre d’entre eux. Mais il est vrai qu’on a peut-être du mal à reconnaître le génie militaire d’un ancien ajusteur, cavalier rustique, autodidacte, monté « par le poignet » et qui dés 1939 infligea un déroute décisives aux Japonais sur la frontière Mongole.


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19 réactions à cet article    


  • J.MAY MAIBORODA 24 juin 2016 10:10
    Opération de désintox intéressante et utile.
    On approuve largement.

    • J.MAY MAIBORODA 24 juin 2016 10:23

      Ceci dit, il ne faut pas exonérer Staline de ses erreurs et de ses fautes, voire de ses crimes : 

      - n’avoir pas cru aux avertissements qui lui parvenaient de toutes parts quant à l’attaque nazie imminente.
      - avoir littéralement décapité l’armée russe et l’avoir privée de cadres compétents en massacrant des centaines d’officiers supérieurs et subalternes.

      • JC_Lavau JC_Lavau 24 juin 2016 11:04

        Les convois par le cap Nord ont été horriblement coûteux. Il me reste en mémoire des chiffres comme 14 navires coulés sur 24.


        • Jacobin Jacobin 24 juin 2016 11:23

          @JC_Lavau
          Juste pour un seul convoi à l’été 42. Un vrai massacre. Les alliés ont payé le prix fort et c’est tout à leur honneur mais ils ne pouvaient pas faire moins dans l’incapacité qu’ils étaient de créer un second front en Europe au moment où les Allemands remettaient ça.


        • juluch juluch 24 juin 2016 11:11

          Tout à fait d’accord.


          Les convois par l’Arctique ont contribué mais ne fut pas décisif.

           A savoir et c’est important, que nombre de ces convoies furent perdu et que les soldats, marins qui ont sacrifié leurs vies pour ravitailler les Russes ne furent reconnus que récemment par la Grande Bretagne....  smiley

          Ces convois ont permis également à détourner une partie de la marine Allemande vers le Nord extrême dont le Tirpitz.

          Quand aux Russes qui pouvaient reculer indéfiniment ??? Ah bon ? Couillonnade anti stratégique.

          Pour les Généraux beaucoup avaient été nommé apres la purge idiote de Staline et cela fut vrais .....un temps.

          Merci pour cette deuxième partie Jacobin.




          • juluch juluch 24 juin 2016 15:08

            @sarcastelle

            difficile d’en dire du mal au vu des sacrifices....  smiley

          • Alren Alren 24 juin 2016 19:43

            @sarcastelle

            Alistair McLean était anglais. On peut passer un week-end horrifique avec son assez ancien HMS Ulysses, qui existe en Livre de Poche.

            HMS Ulysses est un excellent roman historique. Il montre que la GB ne disposait pas d’assez de moyens pour escorter les convois de cargos. Pas que ceux-ci étaient si énormes qu’ils pouvaient changer la face de la bataille sur le front de l’est.

            Dans l’Atlantique aussi les U-boat de Doenitz faisaient des ravages.
            La bataille ne fut gagnée que quand les avions eurent un rayon d’action suffisant pour couvrir tout l’océan entre Amérique et îles britanniques (suppression du « trou noir » à mi-chemin où se concentraient les meutes de sous-marins) et que les ingénieurs anglo-saxons redécouvrirent dans leurs archives une invention française produisant des ondes radar assez courte pour localiser avec précision dans la nuit un sous-marin en surface rechargeant ses batteries avant le jour. Cette invention était le magnétron, résonateur d’électron dans un conducteur ... que les Japonais utilisèrent à leur tour bien plus tard pour nous vendre des fours micro-ondes !


          • antireact (---.---.150.131) 24 juin 2016 11:15

            Les russes ont réussi à vaincre les nazi grâce à l’armement des alliés 

            C ’est véridique

            • Layly Victor Layly Victor 24 juin 2016 11:53

              @antireact
              C’est véridique : vous avez une notion de la vérité toute relative. Avez vous, une fois dans votre vie, ouvert un livre d’Histoire ?


              Lors de la prise de Berlin par les troupes soviétiques, il eut été facile de vérifier que l’armement des soviétiques était occidental. En avez vous vu la moindre trace ?
              Ce débat devient dingue. L’hystérie anti-Russe des « occidentaux » fait feu de tout bois (une hystérie mêlée de racisme latent anti-slave).

              Pourtant, tout le monde connait la réflexion du général Paulus, le chef de la 6ème armée à Stalingrad, après qu’il eut inspecté un char T34 capturé. En redescendant du char, il dit : « nous avons perdu la guerre ». Il s’agissait pourtant de matériel exclusivement soviétique.
              De même, la suprématie de plus en plus patente dans les airs à partir de 1942-1943 était due à des appareils de fabrication soviétique (les Russes ont toujours été très forts en aéronautique, ce que le racisme anti-slave de l’occidental basique a du mal à réaliser).

              Encore un peu d’Histoire : la bataille de Koursk a été la plus grande bataille de chars de la guerre, et le tournant décisif. Où étaient les armes « occidentales » ?

            • tf1Groupie 24 juin 2016 11:23

              L’auteur invente ses propres mythes.
              Je ne sais pas où est-ce qu’il a vu que l’incompétence des généraux russes est un mythe répandu.


              • Jacobin Jacobin 24 juin 2016 11:26

                @tf1Groupie
                 :) y a pas mille solutions :
                soit vous avez vécu dans une caverne jusqu’à ce jour, sans télé ni livres ni radio ni journaux.
                Soit vous êtes née et avez évolué toute votre vie au milieu d’archi-pro-soviétiques sauvages comme on en n’a quasiment jamais vu.
                Soit vous vous amusez comme une petite folle et c’est attendrissant comme une enfant un peu crétine mais attachante. :)


              • tf1Groupie 24 juin 2016 11:40

                @Jacobin

                A part ces vannes et digressions que vous me sortez à chaque fois, avez-vous quelque chose de plus convaincant : des sources, des éléments précis, des livres d’histoires ou autre ?

                Vous borner à suggérer c’est moi qui n’entend pas bien les discours ambiants c’est plutôt faiblard.

                Vous pourriez aussi bien me dire que la terre plate est un mythe très répandu, ce ne serait pas plus pertinent.


              • tf1Groupie 24 juin 2016 12:33

                @tf1Groupie

                Dans la série « Apocalypse » massivement diffusée depuis des années dites-moi où sont vos « mythes russophobes » ?


              • Layly Victor Layly Victor 24 juin 2016 11:27

                Toute la mauvaise foi et la roublardise sioniste.


                Avec votre histoire de « sergent recruteur », vous faites l’écran de fumée habituel. Sergent recruteur contre qui ? A quel moment avez vous vu que les amis de la Russie développent une argumentation haineuse contre les occidentaux ? Jamais.
                Au contraire, Massada et ses sbires entretiennent un climat permanent de haine envers la Russie, pour des raisons liées principalement aux intérêts de la guerre israélo-saoudienne contre la Syrie et, par contre coup, en Ukraine.

                Et le trafic de l’histoire va bon train. Par exemple, ils ont même osé dire que ce sont les nazis de Kiev qui ont libéré le camp d’Auschwitz !

                De mon enfance, j’ai retenu le récit de mes parents, de mes oncles et tantes, de leurs souffrances, de leur jeunesse brisée. Pour eux, l’annonce de la victoire soviétique à Stalingrad, ce fut le début de l’espoir. Comme ce fut le cas pour ceux qui mouraient dans les camps de concentration.
                Ceci mérite un minimum de respect. En êtes vous capable ?

                • Layly Victor Layly Victor 24 juin 2016 11:57

                  @Layly Victor
                  C’était en fait une réponse qui s’adressait à Sarcastelle. Erreur d’aiguillage. 


                • Laurent 47 24 juin 2016 19:07

                  @Layly Victor
                  Les ukrainiens de Svoboda s’étaient engagés dans les panzer-divisions de la Waffen SS.
                  Ces ukrainiens, originaires de Galicie pour la plupart, ont participé aux massacres de juifs en Russie, en Pologne, en Ukraine, et même en France au sein de la panzer-division SS Das Reich.
                  Toutes les organisations juives ont des piles de dossiers sur ces monstres d’une telle cruauté que même les allemands en étaient gênés !
                  Ce n’est certainement pas cette racaille qui a libéré le camp d’Auschwitz !
                  Mais rassurez-vous, ils ont fait des petits : le gouvernement ukrainien actuel, issu d’un putsch organisé par les Etats-Unis, est composé de leurs dignes descendants !
                  Avec l’approbation de François Hollande et de Laurent Fabius, bien sûr !


                • Rincevent Rincevent 24 juin 2016 13:24

                  La décision d’aider l’URSS, par le programme Lend-Lease, n’a pas été si facile à prendre par les Américains : http://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_1984_num_15_3_2510

                  Les convois (78 entre Août 41 et Mai 45, 1400 cargos) ont eu, effectivement, une importance plus politique que militaire, au point que Staline insistera pour qu’ils soient maintenus jusqu’en 45, alors que la situation ne les justifiait plus. Les Anglais y auront perdu au total : 85 navires marchands, 2 croiseurs, 6 destroyers, 8 escorteurs.

                  Pour ce qui était du matériel envoyé, ce n’était pas toujours le top, au début : chars américains Grant de conception dépassée (bien inférieur au T34), avions P 39 aux performances médiocres comme chasseur (mais les Russes en feront un excellent tueur de blindés). Ça s’améliorera ensuite avec des Sherman et des M 10.


                  • Laurent 47 24 juin 2016 18:55

                    Je me suis procuré Mein Kampf, ce livre écrit par Adolf Hitler en 1926, alors qu’il était en prison.
                    Dans cet ouvrage, on peut constater qu’il était clair pour le führer que l’Allemagne devait s’agrandir à l’Est, donc en Russie, pour s’accaparer des surfaces de culture, et des ressources naturelles.
                    Ce qui pose problème à la Russie, c’est qu’elle s’imagine toujours que ses interlocuteurs sont sincères, avant de s’apercevoir qu’ils n’ont pas ce sens de l’honneur qui caractérise les slaves.
                    C’est ce qui a permis à l’opération Barbarossa d’être lancée sans problème.
                    Et actuellement, la Russie est confrontée au même dilemme : doit-elle croire aux paroles lénifiantes des menteurs professionnels de Washington, au sujet de la Syrie ?
                    Pour ma part, je crois que Vladimir Poutine n’est pas naïf, et que John Kerry « gueule d’ange » a beau lui faire de grands sourires, Poutine le voit arriver à des kilomètres avec ses gros sabots, tout en restant très poli et en lui souriant à son tour !

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