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Accueil du site > Actualités > International > Climat : Bilan 2009 et perspectives

Climat : Bilan 2009 et perspectives

Première partie : Les perdants, Barack Obama et Nicolas Sarkozy

Pour clore l’année 2009 et faire des hypothèses pour 2010, l’auteur de « la Servitude Climatique » nous propose aujourd’hui le premier d’une série d’articles « bilan de l’année 2009 et perspectives », qui paraitront à une semaine d’intervalle. Aujourd’hui, il traite des cas de la France et des USA à travers la performance de leurs présidents, Barack Obama et Nicolas Sarkozy.

DEUX GRANDS PERDANTS : OBAMA ET SARKOZY

Le début de l’année 2009 les montrait en pleine gloire. Ils triomphaient. Barack Obama culminait dans les sondages, après ses victoires sur Hillary Clinton, d’abord, puis à la présidentielle. Il représentait le renouveau, l’espoir d’un peuple lassé des échecs de son prédécesseur. Il avait promis une politique radicalement différente dans le domaine du changement climatique et entendait faire de son pays le leader et le guide dans la croisade contre le réchauffement et les gaz à effet de serre.

Nicolas Sarkozy venait de mettre un terme à la présidence française de l’Union Européenne en se montrant comme l’incontestable champion de la lutte contre le réchauffement climatique, et en obtenant des vingt-cinq l’accord sur le Paquet Climat Energie qui faisait de l’Europe le continent le plus avancé dans les mesures de restrictions des émissions de gaz à effet de serre et de marché d’échanges des permis d’émission négociables. Il se présentait comme l’homme providentiel qui allait conduire le concert des nations à un accord, fin 2009, pour donner au Protocole de Kyoto une suite ambitieuse.

La seconde moitié de l’année allait se montrer impitoyable pour les deux leaders autoproclamés du combat pour le sauvetage de la planète.

La montée du scepticisme climatique

Sur le plan scientifique, d’abord, les thèses développées depuis vingt ans par le GIEC étaient combattues de plus en plus vivement. Les français, qui s’étaient fait remarquer par un profond fatalisme, et qui acceptaient sans réfléchir toutes les alertes alarmistes que prodiguaient leurs télévisions, leurs journaux, leurs gouvernants et les militants écologistes commençaient à s’interroger, au fur et à mesure que de bons livres étaient publiés pour remettre en question le dogme officiel. C’étaient successivement « et si la Terre s’en sortait toute seule » de Laurent Cabrol, « les Scientifiques ont perdu le Nord », de Serge Galam, « CO2 : un Mythe Planétaire », de « Christian Gérondeau », « l’Homme est-il responsable du réchauffement climatique », d’André Legendre… Sur Internet, deux blogs voyaient leur audience croitre rapidement, « Pensée Unique pour les scientifiques » , une base de connaissances scientifiques exceptionnelle, de Jean Martin, et Skyfal « changement climatique », publiant sans relâche au plus près de l’actualité, sous la conduite de son créateur prénommé Frédéric. Aux USA, les bons livres critiques étaient des centaines, avec de formidables succès de librairie pour Roy Spencer, Christopher Horner, Iain Murray. La littérature climatique sceptique trouvait donc un public qui allait s’élargissant, ce que ni les gouvernants, ni les grands médias n’ont vu ou n’ont voulu voir.

Tous ces écrits et ces blogs insistaient sur les différends scientifiques, opposant généralement à l’effet de serre l’influence solaire. Certains, tels Christian Gérondeau, élargissaient le débat au plan économique, en abordant la question de l’épuisement des ressources énergétiques fossiles. J’observais avec intérêt ces parutions, car j’étais alors complètement investi dans l’écriture de « la Servitude Climatique » . Je considérais qu’on avait peu de chances de convaincre un public trompé, conditionné par une propagande digne de celle déversée dans les pays totalitaires, en argumentant seulement sur la science. Certes, rétablir la vérité scientifique est capital, car tout repose sur la réponse à la question : il y a-t-il réchauffement durable et si oui, est-ce le résultat de la consommation d’énergie fossile ? Mais il fallait plus pour émouvoir et alerter le peuple. J’étais donc convaincu que le public serait plus réceptif aux arguments qui touchent à leur porte-monnaie, et aux menaces qui se faisaient jour sur leur bien-être et leur liberté. La parution du livre de Vaclav Klaus, « Planète Bleue en péril Vert » m’a conforté. Le Président Tchèque avait mis au grand jour les mêmes périls que ceux dont je faisais le diagnostic : la thèse du changement climatique n’était que l’instrument d’une démarche qui vise à réorganiser le monde selon des principes anti-démocratiques. Peu après, « Objectif Liberté », le blog de mon fils Vincent, obtenait des succès d’audience en forte croissance grâce à une série d’articles fustigeant avec le talent habituel de l’auteur l’affairisme vert et les politiques liberticides des gouvernants occidentaux .

La grogne des populations face aux taxes et au chômage.

Effectivement, aux USA comme en France, ce sont des questions économiques qui ont allumé l’incendie. La perte de pouvoir d’achat, les taxes nouvelles, le chômage ont été les détonateurs d’une contestation qui a éclaté au milieu de l’année. La polémique publique a été principalement alimentée, aux USA, par les débats parlementaires sur le Waxman Markey Bill, énorme texte qui codifie par le menu la politique à conduire jusqu’en 2050 dans les domaines du climat et de l’énergie. En France, la fronde est venue de la taxe carbone.

Aux USA, le projet des Représentants Waxman et Markey a connu un court succès initial avec le vote favorable de la Chambre des Représentants, par quelques voix de majorité seulement, au début du mois de juillet, après quatre mois interminables de débats et d’amendements. Or il restait à franchir un obstacle bien plus redoutable, au Sénat, où une majorité de soixante voix sur cent étaient requise, pour que le texte soit définitivement adopté. Or, depuis 1997 et les négociations préparatoires au Protocole de Kyoto, le Sénat américain n’a cessé d’être défavorable aux législations contraignantes et coûteuses pour lutter contre l’effet de serre.

L’échec d’Obama : c’est la faute à Bill Clinton ?

Au début du mois de décembre, j’ai interrogé l’écrivain et journaliste américain Christopher Horner , auteur du best seller « Red Hot Lies », sur son analyse des causes de l’échec d’Obama. Sa réponse est tout à fait instructive. Pour Chris Horner, la politique d’Obama était à l’avance obérée par l’erreur initiale commise par Bill Clinton et son vice-président Al Gore, en 1997-1998, lorsqu’ils ont accepté le Protocole de Kyoto :

« Malgré que nos médias aient faussé la relation de l’histoire, qu’ils font débuter en mars 2001, date où le Président George Bush décida de ne pas tenir compte du Protocole de Kyoto, il est indiscutable que c’est l’administration Clinton qui a ruiné le Traité de Kyoto, en donnant son accord à un texte qui ne correspondait pas à la volonté du Congrès ».

Rappelons que le Sénat américain avait rejeté le projet de Protocole par 95 voix contre 0, peu avant le début des négociations à Kyoto, ce qui n’avait pas empêche le Président Clinton de faire signer le traité par le représentant du gouvernement américain, le très écologiste ministre démocrate Timothy Wirth, collaborateur et ami du Vice-Président Gore…

« Ce faisant, poursuit Chris Horner, Clinton a mis notre nom et notre prestige en péril de façon imprudente, car il espérait faire pression sur le Congrès [pour lui faire changer d’avis]. C’est cela le fait majeur, et non la prétendue malignité du Président George Bush telle que soutenue depuis huit ans par les média, ni son soi-disant refus d’honorer la signature du Président Clinton.

Ce faisant, selon les propres termes du candidat Barack Obama, le nom des Etats-Unis à été sali. Il voulait laver cette souillure. Le Président Obama n’a pas seulement échoué, mais il a encore fait empirer les choses… »

L’auteur américain n’est pas tendre, dans l’affaire, pour les européens :

« Le discours tenu par les Européens était absurde : c’est au Sénat qu’il revenait de ratifier le Traité, et non au Président, comme il appartient aujourd’hui au Congrès, et non pas à Obama, d’approuver une législation dans les termes des promesses de réduction des émissions qu’il a faites, au nom des USA, à Copenhague. Ainsi, Obama à répété le faux pas commis par Clinton à l’époque de Kyoto ».

Le Président Obama s’est en effet fourré dans une impasse. Depuis le vote des Représentants, en juillet, les évènements n’avaient pas été favorables au projet Waxman Markey. Il y eut d’abord l’expression des exigences exorbitantes de la Chine, faites avec une morgue et un mépris inhabituel en diplomatie, un texte des autorités chinoises exigeant, sur un ton d’ultimatum, des réductions d’émissions de 40% de la part des pays occidentaux, le sacrifice de 1% de leurs PIB en faveur des pays en développement, des cessions massives de technologie, etc. Des parlementaires américains étaient non seulement outrés, mais auguraient mal du succès de la conférence de Copenhague, et dès lors devenaient réticents à engager leur pays dans une politique unilatérale de dépenses et de restrictions. Dans le même temps, la fronde s’organisait à l’intérieur du Pays. Les industries dépendantes du charbon dénonçaient avec vigueur le projet de loi qui les condamnait à réduire leur activité, avec toutes les conséquences qui en découlaient sur leur rentabilité et sur l’emploi. La menace brandie de millions de licenciements mobilisait les travailleurs de ces secteurs qui faisaient intervenir leurs syndicats et les grandes fondations qui leur étaient favorables. Il se trouve que les Etats où se situent les gisements houillers et les usines consommatrices de charbon sont majoritairement des fiefs démocrates. Les Sénateurs de ces Etats étaient de plus en plus réticents à suivre les injonctions de leur parti en faveur de la loi, car la voter pouvait conduire à un suicide politique. A l’automne, les Démocrates ont préféré trouver le salut dans la fuite, en faisant remettre à 2010 l’examen du Waxman Markey Bill, sous prétexte que le débat sur la sécurité sociale absorbait toute leur énergie ! Obama, qui aspirait à se rendre à Copenhague en champion mondial de la cause verte se retrouvait nu, dans l’impossibilité de soutenir les propositions qu’il claironnait quelques mois auparavant. Son exhibition dans la capitale danoise fut moins que convaincante, et le prestige des Etats Unis s’abimait, tandis que la Chine s’affirmait comme l’incontestable maîtresse du jeu.

Ce ne sont ni le climategate, ni le lamentable spectacle donné au monde entier et à la population américaine par les chefs d’états et les notables réunis à Copenhague qui peuvent améliorer les chances du projet de loi américain. A mon avis, le Waxman Markey Bill est enterré pour longtemps, la bourse du carbone de Chicago continuera à vivoter et les coteries qui comptaient sur l’un et sur l’autre pour se gaver de bénéfices sur les trillions de dollars escomptés du marché des crédits carbone ont bien du souci à se faire.

Nicolas Sarkozy, de Charybde en Scylla.

Nicolas Sarkozy a-t-il mieux tiré son épingle du jeu que le président américain ? On l’a vu tout au long de l’année, velléitaire, messianique parfois, exhorter la Terre entière à faire preuve d’audace, à viser un accord ambitieux à Copenhague. Les étapes préparatoires à la conférence de décembre se succédaient, qu’elles concernent le G8, le G20, le G77, la Conférence des ministres du développement Durable, celle des Ministres des Affaires étrangères, les réunions du Comité ad Hoc institué pour rédiger les propositions de textes. Le dialogue de sourds continuait entre pays développés et pays en développement. Ces derniers voulaient des sous, beaucoup de sous. Les nations africaines réclamaient 400 milliards de dollars annuels, la Chine laissait entendre qu’elle concèderait un peu moins que le 1% de PIB exigé, mais surement pas moins de 0,5 %. Or les européens discutaient entre eux de sommes cinq fois moindre, sans parvenir à s’entendre d’ailleurs, car les polonais et les autres pays d’Europe centrale ne veulent absolument rien donner : que les nations riches d’Europe fassent leur affaire de ces versements destinés aux pays en développement. Ce n’est pas aux pauvres de l’Europe qu’il revient de payer pour les pauvres d’ailleurs. Au même moment, la dispute entre européens s’envenimait à la suite d’un clash : la Commission européenne avait fixé aux polonais et aux pays d’Europe centrale des quotas d’émissions plus élevés que ceux proposés par ces mêmes pays. Les Polonais obtenaient de la Cour européenne l’annulation de cet oukase , la Commission ayant excédé ses pouvoirs à cette occasion, aux dires du tribunal. Ce fut donc une Europe divisée, malgré l’unité de façade affichée, qui se présentait à Copenhague.

Un ancien conseiller de Margaret Thatcher, Lord Monckton, faisait monter la tension, en annonçant dans un discours plein d’emphase, largement diffusé par le web, que les conférenciers de Copenhague s’apprêtaient à mettre en place un gouvernement mondial anti-démocratique. Il attirait par là l’attention sur le projet de création d’un fonds alimenté par les seuls pays riches, au bénéfice des seuls pays en développement et qui serait géré par l’ONU à qui on confierait ainsi des pouvoirs supranationaux. Lord Monckton exagérait, bien sur, mais c’était une façon d’alerter l’opinion sur les dangers d’une éventuelle évolution vers une gouvernance mondiale autoritaire pour régler des problèmes tels que celui du climat.

Et puis il y eut le climategate , la révélation mondiale de multiples fraudes scientifiques destinées à fausser les statistiques de température, de manœuvres destinées à empêcher la publication d’articles scientifiques non conformes à l’orthodoxie du GIEC et à salir les scientifiques contestataires. Les journaux et télévisions françaises ont eu beau tenter d’occulter l’affaire ou d’en faire une relation biaisée , Internet s’est chargé d’informer une bonne partie de la population et de capter, par la même occasion, un public qui manquera peut être aux médias traditionnels à l’avenir. Par contre, les journaux et télévisions anglo-saxonnes ont donné un écho immense à l’affaire, déconsidérant le GIEC, les climatologues et, hélas, la science tout entière. Celle-ci ne le méritait pas !

Qu’ont fait notre Président de la République, nos gouvernants, nos élus, face à ce scandale majeur ? Qu’ont-ils déclaré ? Quelles mesures ont-ils prises pour que de tels comportements ne puissent s’exercer dans nos propres centres de recherche ? Rien ! Le climategate n’existe pas ! La politique continue, sur des bases scientifiques une fois pour toutes admises. Depuis 2007, le débat est clos !

Nicolas Sarkozy a eu beau se démener, comme à son habitude, à faire le spectacle au Danemark, jusqu’à la dernière nuit. Lui, le champion global de la lutte climatique n’a pu empêcher le sommet de Copenhague de s’enliser, de s’entendre sur une cagnotte de 30 milliards en faveur des pays en développement pour les trois ans qui viennent, une cagnotte dont on n’a pas déterminé d’ailleurs qui va la remplir, et sur un rendez-vous à Mexico, en automne prochain, pour reprendre la négociation. La feuille de route établie à Bali, en décembre 2007, conduisait à un cul-de sac !

Mais les affres de notre présidence et de son gouvernement ne s’arrêtaient pas au Danemark. Le 29 décembre au soir, à la surprise générale, sauf la mienne (voir mon précédent article), le Conseil Constitutionnel rejetait en bloc la taxe carbone votée le 14 octobre dernier ! Tout était prêt pour encaisser dès le premier janvier les cinq centimes additionnels sur chaque litre de carburant et de fuel domestique. Il a fallu démanteler tout le dispositif en trois jours. Et les censeurs du Conseil Constitutionnel, avec force arguments, de démontrer que cette loi n’était conforme en rien au principe républicain d’égalité devant l’impôt, mais aussi qu’au plan pratique elle ne servait à rien. Rude leçon !

Heureusement, la démocratie sort gagnante !

En conclusion, il existe beaucoup de similitudes entre les échecs des deux présidents, Obama, et Sarkozy. L’un et l’autre ont surestimé leurs pouvoirs présidentiels. L’un et l’autre ont cru excessivement en leur capacité personnelle à imposer leur démarche et leur point de vue. Méprisant la règle démocratique, ils ont assumé personnellement tout le poids et toutes les prérogatives de la République. Leur faute est un pêché d’orgueil, c’est certain, mais elle dénote aussi une inquiétante propension dictatoriale. Ils ont largement entamé leur prestige dans cette aventure et peut-être l’ont-ils ruiné. Vont-ils en tirer des conclusions ? Obama, peut-être. En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, il semble bien que non, puisque l’on annonce qu’une nouvelle taxe carbone sera présentée au Conseil des Ministres du 20 janvier. Sarkozy croit-il amener les sages du Conseil Constitutionnel à résipiscence ? Peut-être. Mais il semble sourd à la colère qui gronde dans le peuple et que j’entends quotidiennement, moi qui vis au contact des gens ordinaires. L’année 2010 sera difficile…Très difficile pour lui.


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13 réactions à cet article    


  • anti-oligarchie anti-oligarchie 5 janvier 2010 15:10

    Pour ceux qui veulent comprendre l’imposture Obama et pour qui il travail,c’est par ici :
    http://www.dailymotion.com/video/x91j3g_barack-obama-deception-1_news


    • PapyJako PapyJako 5 janvier 2010 17:22

      Superbe article !...

      Sur kyoto, le seul petit détail qui n’est pas donné est qu’il s’était déroulé 3 ans entre la signature« , au nom du Président des Etats-Unis », du protocole, et la fin du mandat de Bill Clinton. Pendant tout cet intervalle, le protocole a dormi dans un tiroir et Bill Clinton n’a jamais fait le moindre geste pour conduire le Sénat à en discuter. Il faut dire qu’à cette époque, selon les mauvaises langues, il avait des préoccupations bien plus élevées. Des histoires de cigares paraît-il ?

      Le plus surprenant est que, pour presque le monde entier, le responsable de la non-signature de Kyoto est Georges Bush !... d’où le rêve que le sauveur Obama allait, en un coup de baguette magique, faire de Copenhague une réussite et marquer l’entrée de l’Amérique dans le rang des nations énergétiquement « vertueuses ».

      Il faut n’avoir jamais visité les USA pour imaginer une seule seconde que l’économie Américaine serait en mesure de supporter une diète énergétique.

      Bien sûr, l’efficacité énergétique des grandes mégapoles pourra et sera améliorée.

      La ville de New-Orleans était ainsi, avant Katrina, celle où le réseau de transport en commun était le meilleur, et le plus développé. A l’instar des Parisiens, beaucoup d’habitants aisés de cette ville n’avaient même pas de voiture. Ils en louaient quand nécessaire pour sortir de la ville, et y ont d’ailleurs été piégés ... comme les pauvres.

      Mais à part ces grandes villes, pour la totalité de l’espace interurbain, les jeux sont faits. Il n’existe aucun moyen technique de convertir l’Amérique profonde à la diète énergétique. Il faudrait pour cela tout casser et tout reconstruire. Qui serait assez fou ?

      Je ne développerai pas plus loin ce thème ici, mais je suis entièrement de l’avis de Jean-Michel Bélouve : « Le Waxman Markey Bill est enterré pour longtemps ». J’ai même des doutes sur le fait que la loi sur le climat soit discutée au Sénat en 2010, car les Sénateurs seront trop occupés à trouver les moyens de « sauver leurs fesses » pour les élections de mi-mandat d’automne prochain.

      Mon seul bémol, sur l’analyse de Jean-Michel Bélouve, dans sa comparaison entre la France de Sarkosy et l’Amérique d’Obama, est l’omissiond’une différence de tyaille au niveau des principes : aux USA, une pantalonnade anti-démocratique du type « Grenelle de l’Environnement » est tout simplement impossible.

      Aucun Président des USA, aucun Ministre des USA, aucun responsable à quelque poste que ce soit du gouvernement des USA ... n’imaginerait de se présenter devant les élus du suffrage universel en leur disant « vous devez voter ce texte parce que nous nous y sommes engagés dans des discussions dont vous étiez exclus. ».

      Ils ne le feraient pas, parce que cela est contraire aux règles formelles de la démocratie auxquelles ils sont - eux - attachés.


      • Le péripate Le péripate 5 janvier 2010 18:29

        Rien à ajouter, sinon souligner la qualité informative de cet article.


      • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 5 janvier 2010 20:08

        Ne vous en faites pas Papy, sur le Grenelle, j’en ai plein ma musette, et les articles vont bientôt pleuvoir ! le Français, et surtout les contribuables français vont constater comment on s’apprête à les plumer à partir de 2012 !


      • PapyJako PapyJako 5 janvier 2010 20:25

        @Jean-Michel Bélouve

        Pour être bien compris, surtout par les autres lecteurs de mon commentaire, ce n’est pas tant le « contenu » du « Grenelle » qui m’interpelle.

        Sur ce « contenu », on peut discuter point à point, et pas forcément tout rejeter

        C’est le caractère profondément anti-démocratique de cette « chose » qui me fait vomir.


      • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 6 janvier 2010 07:22

        J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de dénoncer cette procédure qui consiste à « engager » la signature du gouvernement sur un texte cosigné par des personnes non madatées à cet effet par le peuple. La procédure Grenelle est tout simplement anti-constitutionnelle. Encore un héritage laissé par le Sommet de la Terre de Rio et son sulfureux deus ex machina, j’ai nommé le sinistre Maurice Strong !


      • Xochipelli 6 janvier 2010 04:00

        Cher Jean-Michel : juste une petite clarification. Vous dites « toutes les alertes alarmistes que prodiguaient leurs télévisions, leurs journaux, leurs gouvernants et les militants écologistes ».

        Je dirai, certains militants écologistes, à savoir les écologistes de salon qui cautionnent l’arnaque du réchauffement climatique anthropique, et qui, par là-même, se font complices de la montée de ce que les Autorités n’hésitent plus maintenant à appeler leur « nouvel ordre mondial » chéri.

        Donc, pour les lecteur d’Agoravox, je reprécise qu’il existe des écologistes, oeuvrant dans l’écologie profonde, et qui ne sont pas dupes de l’imposture climatique et qui ont dénoncé depuis le début l’arnaque du Grenelle de l’environnement. Ce que j’appelle l’alliance entre l’écologisme et le sarkozysme.

        Continuons notre combat contre la mafia et les criminels qui détruisent la biosphère.

        Dominique Guillet

        Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?

        http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html

        Carbone, mon Amour

        http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/carbonemonamour.html

        Effet de « serres » et révolution verte eugénique

        http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/eugenique.html

        Les écolo-thermistes

        http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/ecolo-thermistes.html


        • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 6 janvier 2010 07:31

          Merci de ce message, mon cher Dominique. Je concède qu’il existe des écologistes sérieux, comme vous même, qui faites oeuvre scientifique et d’utilité publique dans votre activité pour faire connaître et développer dans nos jardins des espèces végétales tombées dans l’oubli. J’aurais du en effet parler de l’écologisme politique, celui qui a récupéré tous les poncifs anticapitalistes, anticonsuméristes, antihumanistes, et qui veut instituer une dictature verte quasi mystique et religieuse. Continuez, dans vos excellents blogs, à promouvoir une écologie scientifique et raisonnable.
          http://www.kokopelli.asso.fr/
          http://www.liberterre.fr/


        • HeroineFantasy 6 janvier 2010 05:32

          Ce que je me demande...
          si des scientifiques ne sont pas d’accords entre eux sur l’interference des activité de l’homme sur le climat... comment hommes du commun, chefs d’etat (qui ne sont pas des savant travaillant depuis des années sur le sujet a l’aide de relevés serieux), industriel etc... peuvent choisir entre croire et ne pas croire en ce rechauffement climatique ?
          je crois qu’il y a deux maniere de voir les choses... la premiere c’est d’utiliser un principe de precaution. nous ne savons pas si ce que nous faisont detruit la planete, alors ne continuons pas d’agir de la meme maniere jusqu’a le voir de nos propres yeux...
          la deuxieme, et cela concerne une plus grande partie des hommes habitant cette planete, c’est le porte monnaie...
          et oui, les gens veulent toujours plus de produit de luxe (ecran 40« , iphone, 4x4 etc...) donc, un industriel a tout interet a ne pas croire en ce pretendu rechauffement et continuer a produir ces vehicules (vive mes benefices... le clima, on verra plus tard) les politiques, se doivent d’agir pour etre elu et donc promettre que grace a eux la planete sera sauvé, mais ne doivent surtout pas taxer... quand au bonne gens du peuple... et ben ils veulent bien respecter leur environement, mais ne veulent pas faire de sacrifice... l’on remarque ce comportement sur bien des sujet, quand on parle de leur porte-monaie... ils veulent etre proteger par l’etat et la securité social, avoir une retraite descente etc... mais ne veulent pas payer impot taxe et cotisation, ils veulent plutot des ecrans LED.
          alors imaginez, qu’une theorie etablie que le rechauffement climatique est provoqué par l’homme... imaginez toute ces personnes au interet divers, deja peu decidés par eux meme a changer le monde dans lequel ils vivent (qui soit dit en passant est plutot injuste)
          ils accepteront de bon gré mal gré, pour vu qu’on ne leur laisse pas le choix, de devenir envirronementaliste...
          pensez que soudainement ses gens apprennent qu’une theorie, aussi farfelue soit elle (attention, je ne remet pas en cause les années de travaux des savant qui se sont penchés sur la question, une fois de plus, je ne suis pas un savant, juste un citoyen de cette plaenete) leur dise : »la premiere theorie ne vise qu’a vous voler votre argent« 
          - premiere consequence, les industrie n’ont plus de frein morale a s’engager a reduir leur emmissions de CO2
          - deuxieme consequence, les chefs d’etat, seront vu comme des »racketteurs« de l’argent durement gagné par le contribuable, tout ca a cause d’une theorie révisée...
          - troisieme consequence, le contribuable oppose son veto a payer la taxe envirronnementale... et fera savoir qu’au prochaine election le chef d’etat se fera virer si l’on ne supprime pas cet impot suplementaire....

          je crois que les seuls capable de determiner si oui ou non l’homme impacte avec le rechauffement, ne sont actuellement pas d’accord, et que le trouble ne doit pas etre semer par tant de livre qui decrivent une manipulation de »lindustrie verte"

          je crois aussi qu’il y a des enjeux economique colossaux, pour moins que cela l’europe c’est embrassé et a emporté le monde par deux fois en moins de 30 ans pendant le dernier siecle...
          pour ma part, je prefere le principe de precaution, de toute facon, le monde n’est pas comme il me convient (trouver des sacs plastique en me baignant en bretagne, je trouve ca assez moyen...
          si nous ne devons pas etre ecologique pour la planete, peut etre devrions nous l’etre pour nos voisins, nos hotes, et nos enfant... histoire de leur leguer autre chose qu’un champ d’immondice... de plage mazouté, de ville radioactive etc...


          • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 6 janvier 2010 08:11

            @Heroine Fantasy
            Je vais d’abord vous répondre sur le principe de précaution. C’est un principe d’irresponsabilité politique. Certains annoncent des catastrophes si on continue à émettre du CO2 en quantité dans l’atmosphère : que la thèse soit fondée ou non, on va réduire le CO2, QUOI QU’IL EN COUTE. Cela évite de vérifier le bien fondé des déclarations scientifiques, et les politiques se défaussent de leurs responsabilités sur des paroles d’experts.

            Or le résultat de cette politique, je crois l’avoir amplement démontré dans « la Servitude Climatique » et dans mes précédents articles, c’est une stratégie qui consiste à démanteler l’industrie occidentale, au profit de l’industrialisation du tiers monde où les salaires et la production se maintiennent à un niveau extrêmement bas. Si vous avez lu la « Servitude », vous savez qu’il s’agit d’une stratégie concertée, et que le réchauffement climatique est utilisé comme moyen de faire peur et de faire pression sur les peuples pour faire accepter cette évolution.

            Que dire du risque imminent de désastre économique dans le monde occidental ? Ne pourrait-on pas appliquer le principe de précaution autrement ? C’est à dire en évitant les mesures qui précipitent ce naufrage économique de nos pays « riches », et de continuer nos recherches en vue de comprendre enfin le climat, à travers toutes les pistes de recherche, et non pas les seuls résultats scientifiques sélectionnés par le GIEC ?

            Tout le monde sait que, du point de vue climatique, le Protocole de Kyoto est un cautère sur une jambe de bois. Tous les esprits sensés savent que les mesures telle que le paquet climat énergie européen et feu la taxe carbone française ne peuvent avoir aucune influence significative sur le climat, mais qu’ils vont créer des dommages économiques irréparables.

            Je comprends à vous lire que « la servitude climatique » et les autres bons livres sceptiques signés Galam, Gérondeau, Legendre, Cabrol, Courtillot, Allègre etc... vous dérangent dans le confort de vos convictions forgées par vingt années de propagande verte. Pour ne pas semer le trouble, vous défendez le point de vue que nous devrions nous interdire de publier notre opinion. Savez-vous qu’avec un tel état d’esprit vous êtes mûr pour acepter n’importe quelle consigne fasciste ? Que faites vous de la démocratie ? du droit à la liberté individuelle ? de la devise de la République ? Vous foulez tout cela aux pieds. Préconiseriez-vous un autodafé de tous ces livres qui vous dérangent ? Vous êtes calé dans la pensée unique, les à-priori pseudo-scientifiques déversés par la Gore et consorts, qui, en attendant, s’enrichissent aux dépens de votre crédulité. Restez dans le troupeau moutonnier que les panurges Al Gore et, Hulot, Yann Arthus Bertrand, Stern, et autres idéologues conduisent sciement vers le précipice. Permettez que nous, les sceptiques, cherchions à sauver un maximum d’esprits de ce naufrage.


          • PapyJako PapyJako 7 janvier 2010 02:02

            @HeroineFantasy

            L’épisode que nous venons de vivre sur la vaccination contre la « grippe A » montre très exactement les limites de ce « principe de précaution ».

            Georgina Dufoix, dans l’affaire du sang contaminé, a été traînée (et relaxée) en Haute Cour de justice pour n’avoir PAS FAIT très exactement ce que l’on reproche, aujourd’hui à Roselyne Bachelot d’avoir FAIT.

            Pour autant que Georgina Dufoix ait eu tort de ne pas faire, son « erreur » a entraîné beaucoup moins de décès (trois décès au moment de l’inculpation) que la grippe A n’en a DEJA causé (200 morts), malgré le début de vaccination (5 millions de personnes vaccinées), dont on ne saura jamais s’il a sauvé des vies et combien.

            La différence essentielle est que Roselyne Bachelot ne sera pas (je n’exprime pas un regret !...) jugée, même s’il devait apparaître - a posteriori - que sa gestion de l’affaire aurait été totalement hors de proportion avec la réalité du risque encouru.

            On a ici une excellente démonstration de l’inanité du « principe de précaution » : la décision politique est condamnée la recherche d’un illusoire risque 0, quel que soit le coût associé à la poursuite de cette chimère.

            Le « Principe de précaution » est plus que le principe d’irresponsabilité politique que dénonce plus haut Jean-Michel Bélouve. C’est un « Principe de Paralysie Politique ».

            Parmi toutes les traces qu’aura laissées Jacques Chirac, l’introduction du « Principe de Précaution » dans la Constitution de la République Française est, à mon avis, celle qui aura le plus de conséquence néfastes pour nos enfants et petits enfants.


          • Fredon 7 janvier 2010 13:49

            « Nous les sceptiques » : réponse à Jean-Michel Bélouve

             

            Je fais partie de celles et ceux qui ont trouvé suspect le matraquage autour des certitudes énoncées par le GIEC sur le réchauffement climatique anthropique entraînant en France un courant incluant pratiquement toute la classe politique autour de cette pensée unique de « l’urgence à sauver la planète » sous peine de catastrophes irréversibles.

             

            Et je me suis étonné de voir que « tous » les scientifiques étaient convoqués pour confirmer cette pseudo évidence sous peine d’apparaître comme de fieffés conservateurs voire des négationnistes pour ceux qui tentaient de faire entendre un autre son de cloche.

             

            Là-dessus nous sommes d’accord, il y a convergence et je pourrais souscrire à une partie du constat que vous faites, notamment concernant les gesticulations de qui l’on sait converti à la nouvelle religion verte qui nous promet, moyennant quelques sacrifices dont seraient épargnés les plus gros pollueurs, de devenir les maîtres du climat.

             

            Cependant, à y regarder de plus près, nous divergeons fortement sur l’analyse et sur les motivations politiques qui la sous-tendent. Rien d’étonnant.

             

            Je crains que votre défense de l’Etat de droit et votre souci de l’égalité entre les citoyens, comme votre hostilité à toute mesure contraignante vis-à-vis des pollueurs historiques -qui découlent de l’appropriation privée des ressources de la planète depuis des siècles et du système de production, le capitalisme-, ne cachent votre volonté de faire durer le plaisir même s’il faut bien, au moins dans les mots, concéder quelques dispositions de nature à prendre en compte les problèmes d’environnement qui ont pris une dimension gravissime.

             

            Pour dire cela, je m’appuie sur le fait que vous êtes un membre très actif d’un think tank célèbre, l’institut Hayek dont votre fils, Vincent Benard est le directeur. Ce qui est, bien entendu, tout à fait votre droit et n’a rien de choquant.

             

            Comme il est du mien de considérer que ce groupe d’influence mondialement organisé ne professe pas des intentions que je qualifierais de progressistes, bien au contraire. Puisque, dans le prolongement du programme développé dans « la constitution de la liberté » de Friedrich von Hayek, édité en 1960, on y trouve un plaidoyer ardent pour les déréglementations, les privatisations, les réductions des aides au chômage, aux subventions pour le logement social, pas de contrôle des loyers, pas de sécurité sociale solidaire, pas de redistribution par la fiscalité…le moins d’Etat possible, juste pour veiller à la défense du droit sacré de propriété (celui d’exploiter surtout).

             

            Je résume bien sûr mais je ne crois pas trahir la démarche d’ensemble qui a eu de prestigieux adeptes parmi les gouvernements ultra conservateurs des Etats-Unis, d’Angleterre, au Chili, en France et ailleurs. Pas moins de sept prix Nobel, dont Milton Friedman, Maurice Allais et Hayek lui-même. Tachtcher, Reegan entre autres s’en réclamaient. Chez nous Raymond Aron, Alain Madelin incarnent les valeurs issues des théories d’Adam Smith et sans cesse actualisées.

             

            Il s’agit d’un courant de pensée largement influent depuis près d’un demi siècle avec lequel il est intéressant de se confronter aujourd’hui, compte tenu des expériences faites, de l’état du monde et de la planète, des causes de la plus grande crise économique et financière contemporaine qui a tout de même quelque rapport avec le mode de production dominant.

             

            J’ajoute que le gouvernement de Sarkozy est très inspiré par cette doctrine, de toute évidence, mais il semble qu’il ne va pas encore assez vite et assez loin ?

             

            Quand je lis, dans votre dernier commentaire qu’il s’agit « d’une stratégie qui consiste à démanteler l’industrie occidentale au profit de l’industrialisation du tiers-monde », pour déplorer le montant des aides revendiquées par les pays les plus pauvres qui ne leur seront d’ailleurs pas fournies, je me dis que « la haine de l’occident » (titre d’un livre de Jean Ziegler) n’est pas prête de s’atténuer.

             

            Il ne s’agit pas d’ailleurs de démanteler l’industrie occidentale, il s’agit d’économiser les ressources, de prendre en considération l’environnement et pour cela, je le pense, de changer de mode de production pour produire propre, pour partager les ressources et les connaissances  en respectant le droit de tous les peuples au développement. Ce qui suppose notamment, la maîtrise publique du crédit, la définition des biens communs de l’humanité qui ne doivent pas entrer dans les rapports marchands. La dictature du tout marché a fait son temps et suffisamment de ravages.

             

            Il faudra écorner le droit de propriété –sans tomber dans l’étatisme, encore moins dans le totalitarisme- beaucoup plus réglementer et contrôler les mouvements de capitaux, le crédit, faire entrer la démocratie dans les entreprises,  organiser les solidarités, les complémentarités plutôt que la concurrence…Et bien d’autres choses encore. Tous les modèles ont échoué : un autre monde est à inventer.

             

            Le débat n’est pas clos, je souhaite qu’il ait lieu à visage découvert.

             

            René Fredon


            • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 8 janvier 2010 07:27

              Je prends acte de la convergence sur la science climatique.

              Pour le reste, excusez-moi, votre message est un tissus d’inférences.

              Vous affirmez, gratuitement : « Je crains que votre défense de l’Etat de droit et votre souci de l’égalité entre les citoyens, comme votre hostilité à toute mesure contraignante vis-à-vis des pollueurs historiques -qui découlent de l’appropriation privée des ressources de la planète depuis des siècles et du système de production, le capitalisme-, ne cachent votre volonté de faire durer le plaisir même s’il faut bien, au moins dans les mots, concéder quelques dispositions de nature à prendre en compte les problèmes d’environnement qui ont pris une dimension gravissime »

              Je ne suis certainement pas hostile à des mesures contraignantes et même PUNITIVES vis à vis des pollueurs : le CO2 n’est pas un polluant. Mais l’industriel qui déverse des produits chimiques dans une rivière ou un capitaine de navire qui dégazent en pleine mer méritent la prison. Votre catéchisme dont je ne sais s’il est communiste, altermondialistes ou écolo-anticapitaliste vous égare.

              Quand à l’Institut Hayek, c’est le domaine de mon fils, je n’ai rien à y faire. Je remercie Vincent de me publier. Je lui fournis parfois des infos pour son excellent blog objectif liberté. Je coopère activement à Institut Turgot, en toute liberté et sans contrainte. Mais sachez bien que JEAN-MICHEL BELOUVE est d’abord un écrivain LIBRE, qui n’obéit à personne, qu’à sa conscience et à certaines valeurs morales. Je suis un défenseur farouche de la liberté, et de la mienne entre autres.Il en est de même de VINCENT BENARD. L’amour de la liberté est dans nos gênes. Alors vos insinuations parce que mon fils, etc..., je les rejette et les méprise.

              Oui, je maintiens qu’il existe une stratégie qui veut ruiner l’économie occidentale pour faire émerger celle des pays en développement, moins coûteuse, plus facile à piloter. Lisez la Servitude Climatique, vous connaitrez qui sont les initiateurs de cette stratégie. Je les nomme, je les cite, et je donne les preuves et les références. Si vous, vous argumentiez vos propos comem moi je le fais, vous seriez plus crédible.

              vous dites, et c’est énorme « Il faudra écorner le droit de propriété –sans tomber dans l’étatisme, encore moins dans le totalitarisme- beaucoup plus réglementer et contrôler les mouvements de capitaux, le crédit, faire entrer la démocratie dans les entreprises,  organiser les solidarités, les complémentarités plutôt que la concurrence…Et bien d’autres choses encore. Tous les modèles ont échoué : un autre monde est à inventer »

              Et vous voulez imposer de telles contraintes sans être totalitaire ? Vous rêvez ? Vous proposez un programme dictatorial, une espèce de soviet.

              Vous voulez un débat à visage découvert ? Surveullez mon calendrier de conférences, et venez-y. Je ne me cache pas, et je suis prêt à répondre à toutes vos questions et à vos arguments.

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