• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Considérations sur les migrations musulmanes

Considérations sur les migrations musulmanes

Les migrations augmentent de plus en plus à travers le monde. Celles des musulmans sont les plus importantes. On ne peut les empêcher. C’est la vie !

Considérations sur les migrations musulmanes en particulier, et les migrations humaines en général
 
Les migrations musulmanes
 
Les migrations musulmanes constituent un phénomène humain qui concerne près d’un quart de l’humanité. Elles évoluent dans la longue durée en touchant des dizaines de pays différents, essentiellement occidentaux, qui représentent eux-mêmes plus d’un dixième de la population planétaire. Ramasser dans les quelques pages d’un article l’ensemble des causes et conséquences de ce phénomène présente une gageure pour celui qui se risque dans cette tentative.
 
On comprendra donc qu’un tel texte ne puisse privilégier que quelques-uns des aspects anthropologiques en cause dans cette profonde mutation historique, aspects répartis selon des axes d’analyse donnés, réducteurs par nature. Les axes choisis sont les suivants :
 
- considérations historiques,
- considérations démographiques et environnementales,
- considérations fonctionnelles sur les migrations,
- fonctionnement des migrations :
- cheminement politique et administratif,
- cheminement spontané et désordonné,
- considérations culturelles, et religieuses en particulier.
 
Considérations Historiques
 
Lorsque la Seconde Guerre mondiale fut terminée, les pays occidentaux qui en avaient subi les affres virent dans cette immigration une solution facile et peu coûteuse pour résoudre leurs problèmes nés de la guerre. Il fallait à la fois reconstruire les infra­structures et les bâtiments détruits, et remplacer les pertes humaines des hommes tués sur les champs de bataille, les deux problèmes se combinant en celui d’un déficit de main-d’œuvre.
 
Dans les armées alliées, se trouvaient un grand nombre de soldats venus des possessions coloniales de France et de Grande-Bretagne. Leurs origines étaient très variées : noirs d’Afrique occidentale et du sud, Arabes du Maghreb et du Moyen Orient, Indiens des Indes, etc. Pour la plupart, ils étaient de religion musulmane.
 
Pour la plupart d’entre eux, c’était la première fois qu’ils mettaient les pieds en Europe. Ils y constatèrent une différence considérable de richesse avec celle de leurs pays d’origine. Aussi, les premiers immigrants furent-ils souvent ces soldats d’outremer, une fois démobilisés. Les politiciens et les chefs d’entreprise européens crurent d’abord que cette main-d’œuvre ne resterait chez eux que le temps de la reconstruction. Grave erreur ! Se trouvant finalement très bien en Europe, dans des emplois qu’ils n’auraient pu trouver dans leurs propres pays, ils y firent venir leurs familles, souvent fort nombreuses.
 
Considérations démographiques et environnementales
 
Tous les pays dont la religion est majoritairement l’Islam sont assez pauvres, à l’exception de ceux qui possèdent du pétrole, beaucoup de puits de pétrole !
 
Tous ont généralement un taux de croissance démographique élevé, par défaut de contraception, souvent par manque de connaissance ou de moyens, assez souvent pour avoir une main d’œuvre suffisante pour les travaux des champs, activité géné­ralement majoritaire dans ces pays. Enfin, parce que les taux de mortalité y étaient très importants, notamment à la naissance, avant que les avancées médicales et sanitaires de l’occident ne viennent les toucher. En dépit des améliorations spectaculaires de la santé de ces populations, les habitudes ancestrales furent pratiquées longtemps avant qu’elles ne commencent à s’aligner sur les pratiques occidentales.
 
Il en est résulté une pression démographique considérable s’exprimant par une part dans la population des jeunes de 0 à 14 ans comprise entre 45 et 50 % selon les pays, contre 15 à 20 % dans les pays occidentaux et entre les deux pour les pays dits “émergents ”. Ces taux ont commencé à baisser, mais à une vitesse sensiblement plus lente que celle de la baisse des taux de mortalité infantile et adulte. L’évolution différentielle de la natalité et de la mortalité a accru dans des proportions importantes la pauvreté de ces populations, pauvreté se traduisant par une surcharge des terres, des villes et l’impossibilité de soutenir les actions formatrices nécessaires des jeunes, très largement encore sous scolarisés, et la création de sources d’emploi corres­pondantes.
 
En outre, la création rapide de cette pression démographique intervenue en quelques années après la guerre a entrainé une destruction environnementale sévère, sous le poids de migrations internes vers les villes, ne laissant pas le temps à celles-ci de se structurer, faute de moyens, et détruisant rapidement les terres arables de leur voisinage.
 
Il est ainsi possible de constater deux choses. D’une part qu’une action civilisatrice trop rapide, que celle-ci soit ou non motivée par de bons sentiments, peut déboucher sur des catastrophes humaines inattendues. D’autre part qu’en sens inverse, la politique de l’enfant unique introduite par Mao Tse Toung en Chine permit d’éviter, au cours de la rapide émergence du pays, les vicissitudes rencontrées par les pays directement développés sous la direction indirecte de l’occident, et ceci, en dépit d’une critique occidentale inconséquente de cette mesure. Il est d’ailleurs à souligner que cette disposition est en cours de disparition progressive, l’équilibre recherché ayant été atteint.
 
En dépit d’initiatives engagées par les institutions internationales telles que l’ONU, le FMI et la Banque mondiale, peu de progrès ont été réalisés en un demi-siècle, soit que l’ampleur des efforts auxquels il aurait fallu consentir dépassait les possibilités de l’occident ou même sa volonté de réussir. Ajoutons à cela une forte corruption des élites en place, associée à un manque assez coupable de contrôle dans les réalisations entreprises.
 
L’existence de régimes autoritaires, ou même totalitaires, dans les pays concernés, aggrave encore un état de choses économique qui incite les populations à trouver ailleurs emplois et avenir plus souriant, pour eux et pour leur famille.
 
Pour les plus pauvres de ces peuples, il en a résulté un désir irrépressible de quitter leur pays pour trouver ailleurs une vie meilleure. La vue de l’apparente richesse de l’occident qui se déploie sur les écrans de leurs téléviseurs constitue un facteur supplémentaire pour désirer quitter leur pays natal par tous les moyens possibles.
 
Considérations fonctionnelles sur les migrations
 
Les migrations musulmanes suivent deux cheminements sensiblement différents :
 
- cheminement politique et administratif
 
C’est le cheminement officiel, basé sur une structure administrative créée par les gouvernements des pays d’accueil, suivant une procédure généralement très lente, fondée sur des critères à la fois sociologiques et économiques. Ils ne concernent bien évidemment que les candidatures présentées aux consulats des pays de destination désirés, dans les pays d’origine.
 
Les critères d‘admission comprennent souvent des quotas par pays d’origine, en fonction d’exigences géopolitiques, ou du désir d’équilibrer les entrées par rapport aux communautés de cette origine déjà présentes dans le pays de destination. Ces critères prennent surtout en compte les besoins en main d’œuvre de l’économie du pays d’accueil, en regard de la formation et de l’expérience des candidats susceptibles d’y répondre.
 
À partir du moment où une candidature a été approuvée, le candidat suit une procédure assez stricte et longue avant d’être autorisé à venir s’installer. Il peut s’écouler deux années entre le dépôt de la candidature et l’arrivée du migrant dans son pays d’adoption.
 
- cheminement spontané et désordonné
 
Il s’agit des migrations sauvages, pratiquées par les migrants vivants dans des pays disposant de frontières communes avec les pays d’accueil, ou séparés de ces derniers par un détroit maritime praticable avec des embarcations légères. C’est le cas des migrants africains, noirs ou maghrébins, à travers le détroit de Gibraltar, vers les pays européens de l’ouest, ou des Turcs en direction des pays de l’Europe centrale.
 
Cette forme d’immigration sauvage, caractérisée par un nombre effrayant d’accidents mortels, s’est accrue d’année en année sans que le reste du monde ne s’en émeuve autrement qu’à l’heure des informations sur ses téléviseurs.
 
Considérations culturelles, et en particulier religieuses
 
Toute immigration réussie de personnes issues d’un autre pays suppose que soient intégrées harmonieusement par les nouveaux venus les différences culturelles, linguistiques, éthiques, philo­sophiques et religieuses existant entre le pays d’origine et le pays d’accueil.
 
Plus ces différences sont nombreuses et qualitativement différentes, plus malaisée sera l’acceptation des immigrants par la population locale, et par conséquent plus susceptibles d’entraîner rejets et conflits, et par suite la ghettoïsation des nouveaux arrivants.
 
Parmi les différences possibles, certaines sont plus ou moins superficielles, ou plus ou moins difficiles à réduire. Les pures conventions sociales s’adoptent assez rapidement par l’observation et l’imitation, si elles ne mettent pas en cause des convictions plus profondes. La langue du pays, si elle n’est pas connue, s’apprend vite si elle est désirée et que le courage est là, mais prend du temps. Les habitudes culturelles peuvent présenter quelques difficultés en fonction de l’âge de l’immigrant, mais une connaissance, même réduite, de l’histoire du pays d’accueil peut en faciliter la compréhension.
 
Les convictions religieuses sont plus délicates, car elles conditionnent le MOI profond, l’inconscient. À l’intérieur d’un même groupe de religions (christianisme, islamisme ou bouddhisme,…), tout est plutôt question de rites que de différences de conviction, et ne doit pas poser beaucoup de problèmes.
 
Par contre, l’appartenance de l’immigrant à un autre groupe religieux que celui de la majorité du pays d’accueil est problématique. Ainsi du musulman. Dans ce cas précis qui nous intéresse au Québec, la différence n’est pratiquement pas intégrable, et ceci pour une raison simple : alors que les différents rites et commandements du christianisme ont abandonné la prétention de couvrir des contenus politiques et éthiques exclusifs, depuis la fin des monarchies et l’avènement des démocraties représentatives, le sunnisme comme les différents chiismes musulmans subordonnent aux textes sacrés, et notamment au coran, le fonctionnement politique, culturel et éthique de la société. La structure civile définie par eux prend alors des valeurs religieuses irrévocables par la seule volonté de l’Homme.
 
Il est vrai que l’Islam est une jeune religion par rapport au christianisme (six siècles d’écart), et qu’elle évoluera nécessairement d’elle-même, à la condition toutefois qu’elle ne se trouve pas contrainte à le faire par des puissances extérieures à l’Umma (communauté des croyants), comme c’est actuellement le cas, ce qui aurait pour unique résultat d’accrocher davantage encore à leurs croyances les populations dont c’est la religion.
 
En effet, l’évolution d’une religion, dans ses pratiques comme dans ses convictions, ne peut s’effectuer que de l’intérieur, contrairement à ce qui peut se passer à propos d’une théorie politique ou scientifique. Ceci parce que nous ne nous trouvons pas ici dans un cadre rationnel de pensée, puisque le propre d’une religion est précisément d’évoluer dans l’irrationnel. Malheureusement, les puissances envahissantes ne se soucient guère de ce “détali”, puisqu’elles croient agir au nom de leur vérité propre, la seule, ce qui ne leur permet pas de comprendre la cause de leurs échecs.
 
De tous les problèmes posés par l’immigration de musulmans dans les pays occidentaux, ceux qui relèvent de la culture et des religions, sont donc de loin les plus marquants, et surtout les plus irréductibles. À travers l’immigration, des populations hétérogènes qui s’ignoraient à peu près totalement jusqu’ici, se rencontrent presque inopinément et de manière abrupte, sans préparation aucune, ni d’un côté, ni de l’autre.
 
Les populations d’accueil voudraient bien que les nouveaux arrivants adoptent leur culture, c’est-à-dire leurs valeurs, leur façon de penser le monde et le “vivre ” avec l’autre, et, pourquoi pas aussi, leur religion considérée seule légitime et vraie. En tous les cas, elles pensent que, étant la population accueillante, c’est aux arrivants qu’il convient de s’adapter à eux, et pas le contraire.
 
Quant à la population arrivante, elle croit qu’elle va pouvoir vivre de la même manière que dans le pays qu’elle a quitté, puisqu’on lui a dit que le Québec est un pays où règnent la liberté et l’égalité.
 
Et ce qui ajoute à l’incompréhension des uns et des autres, les nouveaux arrivants ont emmené avec eux leur propre culture, c’est-à-dire leurs propres valeurs, leur propre façon de penser le monde et de vivre avec l’autre, et, bien entendu aussi, leur propre religion, laquelle, par nature et acceptation volontaire, détermine les moindres moments de leur vie civile ! Mais c’est tout ce qui leur reste pour conserver une personnalité, un “chez eux ” ; c’est leur seul bien lorsqu’ils arrivent. Et on leur demande d’abandonner tout cela d’un seul coup !
 
Les kits de civilisation, ça n’existe pas, en solde, chez le quincailler du coin !
Cette exigence relève tout simplement de la plus pure naïveté ! Elle est un signe de profonde ignorance. Des comportements acquis au sein de familles et de sociétés croyantes ne peuvent en effet s’effacer au cours de la première génération d’immigrants. Je pense même qu’une déculturation trop rapide peut être dangereuse pour le pays d’accueil, en suscitant des comportements marginaux, tels que le trafic de drogue ou d’autres activités prohibées ou criminelles. S’il est laissé à lui-même ou percevant une quelconque menace d’exclusion par la population d’accueil, un comportement de ghettoïsation avec ses compatriotes d’émigration est possible, sinon naturel, initiant une coupure sociale plus ou moins définitive avec la population locale, qui devient l’ennemi, et réciproquement.
 
L’émigration est un projet qui se prépare :
 
Lorsqu’une personne étrangère prend la décision d’émigrer au Québec ( par exemple ), sa connaissance de son nouveau pays est nécessairement lacunaire, et peut, à l’extrême, se vivre dans une sorte de rêve ou de fiction idéalisée. Les formalités administratives de départ prennent souvent le pas sur toute autre préoccupation de ce qui attend réellement l’émigrant.
 
Or, une préparation sérieuse et approfondie au pays d’accueil est pourtant indis­pensable et devrait être conduite et gérée par les autorités consulaires du pays d’accueil dans le pays de départ, et longtemps avant le départ. Aucun détail ne devrait être laissé de côté : langue, histoire, géographie, culture, mœurs, religion, traditions, etc. Les résultats à un examen éliminatoire devraient fixer la date possible du départ. Sans le respect de cette condition préalable, qui devrait impliquer tous les membres de la famille de l’émigrant, l’aventure de l’émigration est d’avance vouée à l’échec.
 
Enfin, la question de l’équivalence des diplômes doit être parfaitement clarifiée pour le postulant. Il est impératif de détecter et de gommer toute illusion particulière dans son attitude mentale à l’égard de ce qu’il attend de son futur pays.
 
Des degrés dans la foi :
 
Lorsque l’émigrant appartient à une autre religion que celle qui est majoritaire dans le pays d’accueil, des précautions particulières sont à prendre.
 
En particulier, il est important que la population d’accueil ne commette pas l’erreur de considérer qu’une attitude unique définit la totalité des croyants d’une religion donnée. Dans les faits, il existe un éventail très large d’attitudes mentales et intellectuelles possibles à l’égard de la foi, au sein de toute population croyante. Ce positionnement peut en effet varier de l’attachement exclusif aux seuls rites, symboles et traditions de la religion concernée ( aspects purement visibles de la foi ), à une intellectualisation de la foi menant à une conception spiritualisée du monde ( aspects immatériels et invisibles de la foi ).
 
Du positionnement sur ce très large éventail dépend très étroitement le succès ou l’échec de l’intégration sociale de tout individu dans une société nouvelle. Difficulté extrême pour les individus situés au début de cet éventail, aisance harmonieuse pour ceux qui se situent à l’autre extrémité. Aussi, traiter tous les immigrants de la même manière constitue une erreur irrattrapable.
 
Le positionnement d’un croyant donné sur cet éventail dépend de plusieurs facteurs sociaux : le positionnement moyen de sa famille, son niveau d’instruction et son âge.
 
Les jeunes d’abord, future élite du pays d’accueil :
 
Du côté du pays d’accueil, la politique d’immigration repose en général sur la nécessité d’accroitre la population du pays, soit pour des défauts de main-d’œuvre, soit pour compenser son vieillissement. Dans les deux cas, le besoin doit se porter évidemment sur une immigration jeune, plutôt que sur des familles déjà constituées. La thèse de Guillaume Marois, dont l’adresse se trouve en note de bas de page[i], montre que faire immigrer des familles dont les parents ont entre 30 et 40 ans ne concourent que très peu à lutter contre le vieillissement de la société. Cette immigration-là ne répond donc pas au rôle qu’on lui attribuait jusqu’ici.
 
Par conséquent, le pays d’accueil aura tout intérêt à former lui-même de jeunes célibataires qui se joindront à ceux du pays, et se marieront éventuellement avec des citoyens ou citoyennes du pays. D’où la recommandation que l’on peut faire aux gouvernements de pratiquer une politique la plus large possible de bourses d’études, dès avant l’entrée à l’Université, en amont de l’immigration telle qu’elle est actuellement pratiquée.
 
Cette politique aurait l’immense avantage d’intégrer des jeunes gens qui auraient obtenu des diplômes universitaires du pays d’accueil, et d’éviter par conséquent les problèmes posés par la non-équivalence de diplômes entre les deux pays. Elle éviterait ainsi le choc culturel produit par la nécessité pour beaucoup de diplômés étrangers de survivre en devenant chauffeurs de taxi ou de pratiquer tout autre métier inférieur à celui auquel ils auraient pu prétendre en restant dans leur pays natal. Cette solution suppose la mise en place d’actions proactives dès le niveau collégial dans tous les pays répondant aux critères de sélection souhaités par le gouvernement du pays d’accueil.
 
 Elle rendrait également plus aisée l’intégration du reste de la famille d’un jeune diplômé, qui voudrait émigrer à son tour, car un lien aurait déjà été établi, premier lien qu’il n’y aurait plus alors qu’à élargir.
 
CONCLUSION : Les migrations humaines en général
 
Le phénomène migratoire est une caractéristique du vivant. Il touche aussi bien les végétaux que les animaux, dont les humains, mais aussi tous les micro-organismes, utiles ou nuisibles à l’Homme.
 
De ce fait, le phénomène migratoire devient une caractéristique fondamentale de la planète elle-même. Une grande partie des éléments structurels de la planète résultent eux-mêmes de l’activité migratoire du vivant : pétrole, charbon, phosphates, dépôts minéraux divers.
 
Deux exemples illustrent de manière frappante la complicité migratoire entre les éléments de vie et les éléments purement physiques de la planète.
 
Les végétaux, immobilisés par nature à un endroit précis de la surface terrestre, migrent malgré tout avec l’aide des vents qui animent l’atmosphère gazeuse de la planète. Les graines des végétaux sont emportées au loin par eux, et s’implantent là où ils les déposent. Dans le cas des végétaux marins, leurs graines sont de leur côté emportées également au loin, mais cette fois, ce sont les courants marins qui en prennent la responsabilité.
 
À cet endroit, on peut remarquer que vents et courants sont le résultat de l’exposition au soleil de notre planète sous deux autres mouvements, rotation sur elle-même et déplacement le long de l’orbite solaire, qui est une ellipse. En passant, on pourra noter le fait qu’il n’existe aucune réalité strictement circulaire dans la nature. Le cercle est un pur produit de l’esprit humain.
 
Si on continue ce raisonnement, il semble clair que ces deux mouvements dépendent à leur tour de ceux qui animent l’ensemble de l’univers, dans lequel le soleil se meut lui aussi selon des règles décodées par la science. En définitive, aucun objet dans l’univers n’est immobile, depuis l’extrêmement petit jusqu’à l’extrêmement gigantesque.
 
À ce point de mon développement, il devient évident que le phénomène migratoire des humains est une résultante des lois de fonctionnement de l’univers. Une constante historique vient montrer qu’aucune action humaine pour le contrarier n’a réussi jusqu’ici à l’inhiber. C’est le cas des murs et des murailles que certaines sociétés ou empires ont érigés pour se protéger ou s’isoler des autres.
 
Citons pèle-mêle la Grande muraille de Chine, toutes les forteresses, les limes romaines, la ligne Maginot, le mur de l’Atlantique, etc. Elles ont toutes été tournées ou détruites. L’Humain ne peut durablement s’opposer aux mouvements, et donc pas davantage aux migrations, sinon très temporairement.
 
Le mur élevé par Israël pour se protéger des intrusions subit sans arrêt des destructions par les Palestiniens et il faut sans cesse le réparer. Un jour, on cessera purement et simplement de le faire, car il est impossible de continuer une même action de manière indéfinie. L’Histoire nous en est témoin, et il est peu probable que cela change. Il en sera de même du mur érigé par les États-Unis le long de sa frontière Ouest avec le Mexique, pour tenter d’empêcher les invasions des Mexicains.
 
Sur un plan plus général, les invasions n’ont jamais été arrêtées par la force. Il n’existe pas d’exemple contraire dans l’Histoire. Les limes n’ont pu protéger l’Empire romain des grandes invasions, ni le mur d’Adrien n’a empêché l’invasion de l’Angleterre par les Calédoniens. Les expéditions d’Alexandre le Grand ont remodelé le Moyen-Orient. Celles des peuples occidentaux ont remodelé les deux Amériques et l’Afrique. Et j’en oublie probablement.
 
Ce n’est pas jusqu’à la pensée qui ne soit sous l’empire du phénomène migratoire. Tout ce qui fait le présent, ce mince espace de temps fugitif, est sans cesse balayé par le surgissement du futur. Les théories, les doctrines et les religions ne cessent de migrer vers de nouvelles théories, doctrines et religions. Sans aucune interruption. Vouloir lutter contre cette vérité est illusoire.
 


[i] Guillaume Marois
Démystification de l’impact de l’immigration sur la démographie québécoise
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.6/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

34 réactions à cet article    


  • Hanoho Hanoho 8 juin 2010 18:16

    Et pourtant,

    1/ Votre premier devoir consiste à quitter la terre mécréante car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a désavoué celui qui réside au sein des polythéistes. C’est pourquoi il est interdit (au musulman) de résider chez les mécréants. Ceci s’applique à vous d’autant plus que vous n’êtes là que pour travailler. Ce qui ne fait pas partie des excuses légales qui justifieraient votre séjour.
    [...]
    8/ Vous devriez inculquer (à vos enfants) la haine pour la civilisation occidentale et les informer de ce en quoi elle est contraire aux lois (religieuses) et à la nature saine

    C’est pas moi qui le dit.

    Un bon point cependant : "il est important que la population d’accueil ne commette pas l’erreur de considérer qu’une attitude unique définit la totalité des croyants d’une religion donnée." Effectivement, il y a la religion tradition (je crois au père céleste et je fais ma prière avant de me coucher). Religion modérée et tout à fait acceptable parce qu’elle n’est pas doctrinale et s’arrange de compromis avec le dogme religieux (c’est pourquoi elle est si tolérante). Le problème c’est que les modérés sont bien silencieux quand il s’agit de contredire leur camarades extrémistes qui les confrontent aux textes sacrés qu’ils ne suivent pas à la lettre alors qu’ils s’en réclament !

    M’enfin s’il s’agit des « des lois de fonctionnement de l’univers », alors la messe est dite. Ça me fait penser à la doctrine économique du laissez-faire béat qui nous a mener où l’on sait. Tout va bien dans le meilleur des mondes.


    • Hanoho Hanoho 8 juin 2010 18:48

      Juste quelques précisions.

      - La muraille de Chine ne fut pas si inutile que cela, puisque ne pouvant pas la franchir, les Huns se sont tournés vers l’ouest et c’est l’europe qui se les ait coltinés... On ne peut pas dénier l’utilité de la muraille pour les chinois !

      - "Islam est une jeune religion par rapport au christianisme (six siècles d’écart), et qu’elle évoluera nécessairement d’elle-même« Pardon, mais le christianisme a évolué parce qu’il a accepté la science à contre-cœur. L’Islam n’évoluera pas, des tentatives ont été faites pour y adjoindre un peu de philosophie, toutes finies dans le sang. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Le Coran est parole de Dieu là où les évangiles sont des témoignages. Et »Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l’Audient, l’Omniscient.« Sourate 6, verset 115. Le Coran est incréé, né avec la création. On doit suivre sa loi, point.

      - »Je pense même qu’une déculturation trop rapide peut être dangereuse pour le pays d’accueil, en suscitant des comportements marginaux, tels que le trafic de drogue". Pardon, mais les talibans sont donc trop déculturés ?


      • samir 9 juin 2010 11:44

        " Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Le Coran est parole de Dieu là où les évangiles sont des témoignages« 

        c’est assez cocasse de voir ce genre de declarations lapidaires »vous ne savez pas de quoi vous parlez !!!" lol

        la philosophie n’est nullement incompatible avec l’Islam...citer les mutazilites et omettre de citer par exemple Averroes (et bien d’autres) est malhonnete...

        -les talibans trafiquants d’opium ??? voyons votre inculture n’a d’égal que votre bêtise tous les historiens sérieux et non-vendus savent que la guerre d’Afghanistan est une redite des guerres de l’opium qui jadis mirent a feu et a sang la Chine et ainsi permirent l’enrichissement de la couronne anglaise, les banquiers et les armateurs---> depuis que l’Otan est arrivé la bas la production d’opium est multipliée par 40 les talibans contrairement a e que vous dites ont interdit cette culture si vous lesouhaitez je peux vous fournir les chiffres


      • LaEr LaEr 9 juin 2010 11:57

        Averroès (cf wiki) : 

        "Son ouverture d’esprit et sa modernité déplaisent aux autorités musulmanes de l’époque qui l’exilent comme hérétique et ordonnent que ses livres soient brûlés. Il demeura profondément méconnu de son vivant. Il commenta abondamment et brillamment les œuvres d’Aristote : aussi les théologiens latins le nommaient-ils Le Commentateur."


      • samir 9 juin 2010 13:11

        les autorités musulmanes ???

        les autoirités musulmans representent TOUT l’Islam ????


      • samir 9 juin 2010 13:13

        Le Vatican représente toute la pensée chrétienne ????
        Le vatican represente tous les chretiens ???

        lol


      • titi titi 9 juin 2010 19:50

        @Samir

        Le Vatican représente toute la pensée chrétienne catholique en effet... Il est même « infaillible ».

        Mais il y a eu schisme et réforme il y a donc des chrétiens orthodoxes et des chrétiens protestants

        Bah un peu comme les chiites et les sunnites, sauf que les chrétiens mettent pas de bombes dans les églises ni dans les écoles ni dans les bus.


      • brieli67 10 juin 2010 01:24

        oh la ! arrête ton bordoooooooooooooooo Papy !


      • samir 10 juin 2010 11:43

        "Bah un peu comme les chiites et les sunnites, sauf que les chrétiens mettent pas de bombes dans les églises ni dans les écoles ni dans les bus."

        ah ouais ca c’est de la philosophie !!!!


      • stef stef 9 juin 2010 12:48

        « Je pense sincèrement ne plus pouvoir supporter ce genre de conneries !! »


        Ben casses toi !!!

      • brieli67 10 juin 2010 01:28

        et à part celà ! 


        dans quel état notre chouan ! 

        faut revenir à la Kro et aux bocks de ton service FFA.

        Sinon, à moins d’un miracle, Lourdes ne voudra plus de toi !



      • Internaute Internaute 9 juin 2010 09:40

        Les pays musulmans sont tellement nombreux et variés que l’étude des migrations musulmannes se résume à l’étude des migrations tout court. Qu’ils soient musulmans n’apporte pas grand chose.

        Les « considérations historiques » sont plus qu’approximatives. En ce qui concerne la France, hormis les harkis l’immigration du maghreb n’est pas faites d’anciens militaires ou si peu. C’est d’ailleurs une immigration jeune et qui vient pour le travail. La reconstruction a commencé avec les italiens, puis les portugais et enfin les marocains qui travaillaient aussi bien pour pas cher. Ce qui est vrai c’est que le petit patronat est responsable de cette immigration. Ils sont trés peu nombreux comparés aux chiffres actuels. Sous Pompidou on estimait à environ 300.000 leur nombre. C’est Giscard, avec son regroupement familial, qui a fait exploser l’immigration laquelle ne vient plus pour travailler mais pour profiter des services de l’Etat français. Les « zones sensibles » étaient de simples banlieues neuves jusqu’en 1974.

        Le reste de l’article est assez juste bien qu’il saute l’aspect racial et ne parle pas de l’aspect le plus important qui est celui des autochtones. Une immigration de masse, surtout si elle est éloignée politiquement, racialement et culturellement parlant de la socié qui la reçoit est une invasion pacifique aux conséquences bien plus graves qu’une invasion militaire. Il n’y a pas d’assimilation ni d’intégration possible lorsque le nombre permet l’existence d’une communauté.

        Il s’agit d’une occupation du terrain de la même manière que nous faisons disparaître les Orang-outans d’Indonésie en occupant leur territoire sans pour autant les chasser. Les hommes sont incapables de réagir à des phénomènes lents. Une armée qui arrive est un phénomène brutal et rapide que toute la population peut comprendre en une semaine et tirer les conclusions quand à sa survie. Une immigration de masse mais perlée, qui s’infiltre petit à petit dans la hiérarchie sociale ne provoque pas de réaction de survie de la part du corps qui la reçoit. Pourtant à terme, sa fin est signée.

        C’est la grande loi de la Nature. Les plantes la subissent, les animaux aussi et nous n’y échappons pas. Rome en est l’exemple le plus frappant. La terre appartient à celui qui l’occupe. Quand l’autochtone commence à se poser des questions sur son bon droit et à relativiser ses valeurs par rapport à celles des nouveaux arrivants, il est mûr pour leur laisser sa place.


        • Sébastien Sébastien 9 juin 2010 10:25

          Excellent article, merci !

          Le probleme principal des migrations est qu’elle sont motivees par des considerations principalement economiques ce qui ne favorise pas une integration volontaire.

          Comme vous le dites, on ne connait du pays d’accueil que ce que l’on en voit a la TV et la deception est souvent tres grande, rendant l’integration d’autant plus difficile.

          On parle de pays d’adoption ? Soit. Mais l’adoption est un processus long et difficile qui demande de la rigueur et de la volonte. Il faut donc renforcer une meilleure « preparation » de l’immigre pour qu’il sache a quoi s’attendre et les efforts qui lui seront demandes.


          • samir 9 juin 2010 12:37

            Sur la surestimation de la traite sémitique

            La traite transaharienne a lieu à une époque où aucune société politique sémite n’est militairement supérieure aux principales sociétés politiques négro-africaines contemporaines : Ghana, Mali, Songhay, Kanem Bornou, Kongo, etc. Cette Traite a donc été essentiellement limitée aux marges des grands centres et politiques africains, c’est-à-dire aussi à la périphérie des régions à forte densité démographique. Et les esclavagistes sémites ont procédé surtout par harcèlements sporadiques et par razzias de populations plus ou moins isolées des grands centres civilisationnels négro-africains. De plus cette traite se pourvoyait essentiellement en esclaves domestiques, plutôt qu’en esclaves de plantation/production. Et les tentatives sémites de réduction des nègres en esclaves de plantation ont provoqué d’importantes révoltes, notamment en Irak. Or, l’espérance de vie des esclaves domestiques est beaucoup plus grande que celle des autres. Or, la demande d’esclaves domestiques est structuralement inférieure à celle d’esclaves de plantation, pour la simple raison qu’un palais sémite, si immense soit-il, ne peut pas abriter un nombre considérable d’esclaves ; ne serait-ce que pour la sécurité de ses propriétaires. Sans omettre qu’une pléthore de serviteurs est beaucoup moins rentable, et plus coûteuse à entretenir, même chichement. Pour toutes ces raisons, la Traite sémitique a été structurellement moins dévastatrice que celle qui lui succèdera : ses conséquences, entre autres, démographiques sont bien moindres. Le grossissement systématique de l’ampleur de cette traite sémitique vise à minorer comparativement celle de la traite européenne.


          • samir 9 juin 2010 12:38
            La supériorité militaire des esclavagistes européens sur l’Afrique n’est plus à démontrer. Ce qui leur a permis de laminer les plus grands centres civilisationnels et politiques africains, tel que le Kongo. La Traite transatlantique prélève des esclaves au cœur même des régions africaines les plus densément peuplées. Les déséquilibres qu’elle provoque n’en sont que plus extensifs et plus intensifs. Comme cette traite porte essentiellement sur des esclaves de plantation, réduits en bêtes de somme, en biens meubles, on comprend aisément que les volumes de « bois d’ébène » qu’elle mobilise sont sans aucune commune mesure dans toute l’histoire de l’humanité. Les moyens juridiques, financiers et matériels mis en œuvre, la capacité destructrice des moyens militaires sont sans équivalent. Et l’on ne peut oublier l’atrocité des traitements réservés aux esclaves depuis les conditions de leur rapt, celles de leur (sur)vie à fond de cale de négrier, jusqu’à leur bestialisation à destination…Pour un esclave parvenu à destination, combien de nègres ont péri sur les sentiers de prédation de « bois d’ébène », dans les entrepôts (de Ouidah, Gorée, etc), et lors de la traversée maritime ?Louise Marie DIOP-MAES a repris toutes les méthodes d’estimation des conséquences démographiques de la Traite transatlantique, qu’elle a critiquées une à une. Puis elle y a opposé ses propres estimations et la méthodologie idoine. A ma connaissance, c’est le seul travail de cette qualité jamais entrepris sur ce sujet par une personne techniquement qualifiée. Les résultats de son travail (de thèse de doctorat en géographie humaine) sont vertigineux :
            « On ne peut pas donner de chiffres ? Mais on laisse courir les chiffres manifestement faux, ce qui revient à les entériner. Il serait utile de savoir :
            1) que les estimations recopiées depuis trois siècles sont sans aucun fondement ;
            2) que la taille et le nombre des habitats connus d’une part, les effectifs d’esclaves exportés et déjà répertoriés, d’autre part, ainsi que l’évidence des effets multiples des traites et pillages, rendent caduques, parce que mathématiquement impossibles, les faibles évaluations qui correspondent à 4 ou 5 habitants au km2 ;
            3) que 15 à 20 habitants au km2, soit 300 à 400 millions d’habitants représentent un minimum absolu pour l’Afrique noire aux 15è/16è siècles. L’idée d’un sous-peuplement constant de l’Afrique noire doit être définitivement abandonnée et récusée puisqu’aux mêmes siècles, ainsi qu’au 17è, la population de l’Europe était de l’ordre de 10 habitants au km2.[…] Nous pensons avoir établi que l’Afrique au sud du Sahara, avec un climat tout de même peu différent dans l’ensemble de celui d’aujourd’hui, nourrissait largement, dans le contexte d’une économie préindustrielle, une population de 600 à 800 millions d’habitants, fin 15è/début 16è siècle, représentant une moyenne de 30 à 40 habitants au km2. » [cf. Louise Marie DIOP-MAES, « Afrique noire démographie, sol et histoire » éd. Khepera, Présence Africaine, 1996, pp290-299]
            Au 19è siècle, la population africaine n’est plus que d’environ 150 millions d’habitants ; soit 4 à 5 fois moins qu’à l’orée de la Traite transatlantique. Cette traite négrière européenne a donc décimé plusieurs centaines de millions d’Africains . Cette réalité, d’un effondrement démographique, mais aussi culturel, politique, agricole, économique, technique, scientifique, sans précédent est grossièrement minimisée par les chiffres anormalement dérisoires inventés par Pétré-Grénouilliaux et consorts, SANS AUCUNE METHODE SCIENTIFIQUE D’ESTIMATION !!!

          • COVADONGA722 COVADONGA722 9 juin 2010 14:27

            puisque Samir est trop modeste pour le faire , on rappeleras l anteriorité des razzias arabes pour procurer de la main d oeuvres esclaves a tout les potentats du monde connu de l époque , on rappeleras il est trop modeste pour ça aussi la perduration de l esclavage chez les satrapes orientaux de sa « oumma » on rappelera enfin sa modestie dut elle en souffrir qu’effectivement la traite négriére occidentale n aurait pus avoir lieu sans l aide de dirigeant noirs locaux et sans la connaissance et l’aide technique des arabes pour ce qui concerne la partie terrestre de la traite de « bois d ébene ».
            Pour finir je soupconnes nos migrateurs d’etre excessivement bon ou un rien masochistes de venir partager l enfer occidental si plein de perversion et si loin de la terre ou leur
            prophete leur a enjoint de demeurer.Je n’ose croire que chez des pratiquants donneurs de leçons et ressassant le « fait colonial » les avantages matériels distribués par ce monstre d iniquités qu est la France fassent oublier les preceptes de leur foi.


          • samir 9 juin 2010 15:02

            on rigole ici quelle brochette d’intellos

            « les satrapes orientaux » de sa « oumma »

            les satrapes etaient les administratuers de l’ancienne Perse avant meme Alexandre le Grand
            j’attribues cet anachronisme a ton inculture la Oumma n’a jamais inclut de satrapes....

            "qu’effectivement la traite négriére occidentale n aurait pus avoir lieu

            sans l aide de dirigeant noirs locaux et sans la connaissance et l’aide technique des arabes pour ce qui concerne la partie terrestre de la traite de « bois d ébene »."

            des preuves : le texte que je fournis est un extrait d’une these de doctorat 3 lignes imbeciles ne suffisent pas comme contre argument fais un effort

            Enfin tu te focalises sur les razzias en bon raciste mais il faut comparer structurellement ces traites pour comprendre...d’un coté une traite pour les potentats locaux de l’autre une traite raciste alimentant une enorme economie....

            Enfin si la traite arabo-musulmane avait ete superieurs en effectif a la traite occidentale il est sans dire qu’elle aurait laissée des traces sur cette terre puisqu’a moins forte raison la traite occidentale a laissé de profond chagement dans ce monde...donc concernant cette traite arabo-musulmane ou sont les populations deplacées ? leurs descendants ? vous avez decouverts des charniers ? des ossements ?

            Ensuite prend la peine de lire le texte comparatif entre traite des arabos-musulmans et traite européenne et si tu as un minimum d’honneteté intellectuel on en reparle sinon passe ton chemin...

            PS : non seulement vous comparez l’incomparable par racisme /malhonneteté intellectuelle mais en plus vous avez l’outrecuidance de minimiser la traite des noirs par l’occident (15 millions de vicitmes !!!!) alors que certains historiens voient au dela des 100 millions de deportés et vicitmes


          • COVADONGA722 COVADONGA722 9 juin 2010 15:27

            pour ce qui est de l inculture il est des mots qui deviennent des termes generiques, mais je veux bien convenir que je suis loin de vos connaissances acquises ici je suppose et à mes frais.Vous pouvez mon cher samir me traiter d imbecile selon votre reférenciel de criteres mais aucun mot aucun concept de mon discour ne vous autorise à me traiter de raciste . Voyez vous un raciste c est quelqu un qui pense que sont etnie sa culture sa race
            est superieure et qui attribue collectivement des tares aux autres races cultures et ethnies , je professe que la densité de connard au metre carré est une constante universelle et vous en etes mon cher Samir l éclatante démonstration.


          • samir 9 juin 2010 15:29

            « d imbecile selon votre reférenciel de criteres »

            non vous etes un abruti dans l’absolu un MINORANT de l’intelligence humaine


          • samir 9 juin 2010 15:31

            en tout cas le connard ne voit pas d’argumentaire se presenter a lui : quand on ne sait pas argumenter face a un connard qu’est on ?

            pire qu’un connard ? ----> covadonga


          • COVADONGA722 COVADONGA722 9 juin 2010 16:13

            @samir
            vous savez tres bien que dans votre cas nous n en sommes plus a l argumentaire , ils faudras bien passer à autre chose tot ou tard , cela ne me rejouis guere mais c est malheureusement la seule issue .


          • COVADONGA722 COVADONGA722 10 juin 2010 06:44

            qui vivra verra franck c est la tout l interet de la chose qui vivra  verra.


          • Hadrien Hadrien 9 juin 2010 12:24

            Permettez moi de trouver cette analyse totalement creuse.

            Toujours ce discours lénifiant dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans : à vous lire, et je vous ai bien lu, on a l’impression que les migrants arrivent sur des territoires vierges à défricher. Vous êtes focalisé sur le migrant, pas un mot sur l’autochtone, comme si les terres d’accueil étaient des pages vierges, sans Histoire, sans culture propre, sans droit à l’existence et à la vie.

            Il est extrêmement dangereux de nier le droit d’un peuple à l’existence.

            Aussi, je vous accuse, vous et vos accolytes imbéciles, d’être directement responsable des phénomènes comme la fermeture de Gandrange, les suicides chez FT ou les conditions de travail de plus en plus déplorables dans notre société du fric à tout prix, et vous allez comprendre pourquoi. On ne peut laisser passer un discours aussi nuisible.

            Premièrement, nulle part il n’est fait mention du fait que ces migrations sont organisées par le grand patronat et les gros actionnaires, qui ont besoin de ces migrations pour plusieurs raisons :

            - payer des pauvres gens au lance pierre ;
            - faire pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail des populations autochtones ;
            - importer une main d’oeuvre analphabète et par conséquent plus facilement manipulable que les populations autochtones.

            C’est d’un cynisme incroyable, et pourtant il se trouve toujours autant d’abrutis qui se disent de gauche pour défendre le droit à importer massivement ces populations. (Comme si ces populations étaient des marchandises et que leur migration n’était pas un déchirement, vous noterez en passant)

            Votre première phrase est à encadrer : "Les migrations augmentent de plus en plus à travers le monde. Celles des musulmans sont les plus importantes. On ne peut les empêcher. C’est la vie !« 
            Que répondre à cela sinon un grand sourire désolé smiley Un état souverain a la possibilité de contrôler les entrées et sorties à ses frontières. S’il ne le fait pas de manière délibérée, les phénomènes migratoires massifs ne sont pas »sauvages« mais issus d’une volonté politique, voulue, décidée au plus haut niveau.

            Par ailleurs les populations mal intégrées, qui se disent de »troisième génération« ont beau jeu de dire qu’elles ne trouvent pas de travail, si vous continuez à vouloir faire rentrer toujours plus de moins-que-smicards potentiels. C’est de VOTRE faute si les maghrébins de troisième génération ne trouvent pas de travail.

            Les migrations sont or-ga-ni-sées ! Et favorisées par les activistes sans frontières, qui en voulant accueillir toute la misère du monde, travaillent sans le savoir (ou pas ?) pour les intérêts du grand patronat.

            Les salariés de Gandrange et toutes les industries qui ferment en ce moment peuvent remercier tous ces militants mielleux croyant sauver l’homme venu d’ailleurs dans une posture misérabiliste, leur tartinent bien la tronche avec de la merde.

            Vous êtes des militants de haine et de destruction. Une grande partie de la gauche a renoncé à sauver le prolétariat français en croyant sauvant le prolétariat mondial. »Aimer le lointain pour ne pas avoir à aimer son prochain !"


            • Internaute Internaute 9 juin 2010 13:53

              Peut-on espérer une réponse de Mercure à mon précédent commentaire, celui d’Hadrien et de Gelone ? Le sort de ceux qui recoivent vaut bien celui de ceux qui arrivent non ?


              • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 9 juin 2010 14:45

                Je soutiens les commentaires de Hadrien et de Internaute.
                J’ai publié l’article « Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens » qui rejoint les observations faites par ces deux commentateurs.

                En voici extraits deux chapitres :
                « 
                 * LES ANCIENNES RECETTES SONT RÉUTILISÉES.

                Le manque de main-d’œuvre était déjà à l’ordre du jour dans les années 1950. Il peut être intéressant de faire la comparaison avec les solutions qui à ce moment-là ont été adoptées en France ou dans d’autres pays d’Europe occidentale d’une part, et au Japon d’autre part.

                Dans les années 1950-1960, il a été décidé en France d’importer des immigrés d’Afrique (du Nord et sub-saharienne). La justification a été que l’industrie et l’économie en général ont besoin de toujours plus d’ouvriers pour assurer la croissance. Et c’était le commencement des changements massifs dans la structure ethnique et religieuse de la population française, qui d’une population européenne aux racines culturelles chrétiennes au début du XXe siècle est devenue une population « multiculturelle », « multiethnique » et de plus en plus marquée par l’islam au début du XXIe siècle. Autrement dit : une grande partie de la population française est devenue musulmane.

                Toujours dans les années 1950-1960, mais au Japon, il a été décidé d’automatiser l’industrie et les Japonais ont investi dans les robots et la réorganisation du travail dans tous les secteurs économiques. Sans faire appel à l’immigration, ils ont réussi à créer une expansion économique durable et la population japonaise n’a pas changé sa structure ethnique ou religieuse. Les Japonais ne sont pas devenus musulmans.

                Ce qui était également mis en place en France dans les années 1950 c’est le principe du titre de séjour temporaire permettant de travailler en France pendant une durée limitée. Finalement ces travailleurs temporaires ont obtenu le droit au regroupement familial et au titre de séjour permanent et se sont établis en France pour y vivre une retraite heureuse entourés d’une descendance nombreuse.

                Aujourd’hui la commission Attali nous propose la même recette.

                 * LES QUOTAS ET LE SÉJOUR TEMPORAIRE : EN DÉFINITIVE CE SONT DES MENSONGES.

                La commission Attali estime que la France doit « faciliter la délivrance de visas aux étrangers ». Les visas seraient destinés à couvrir les besoins français en main-d’œuvre et, en fonction des dispositifs légaux qui restent à mettre en place, les quotas pourraient être fixés par pays d’origine.

                On voit que l’anomalie est dans le fait que l’appareil de formation professionnelle français ou européen ne produit pas en fonction des besoins du marché de travail. Ce qui explique l’existence en Europe de la masse de personnes jeunes qui ne trouvent pas un premier emploi, et cette inadaptation concerne aussi bien des personnes issues des universités que des personnes sans formation aucune.

                Le manque de main-d’œuvre qualifiée est notamment le résultat de la responsabilité défaillante des politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies. La tâche des ministres de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et d’autres responsables des filières de formation professionnelle, est, ou devrait l’être, l’adaptation des cursus de formation, y compris la formation professionnelle continue, en fonction de l’évolution des besoins en qualifications sur le marché de travail. C’est une solution de facilité que d’importer la main-d’œuvre qualifiée qui a été produite hors du continent européen. Cette solution de facilité est un signe d’échec du système de formation mis en place dans les États membres de l’Union européenne.

                Et maintenant on voudrait soigner la maladie en inoculant une maladie plus grave... Car qu’en est-il de ces titres de séjour temporaire, destinés à satisfaire pour une période donnée le besoin en compétences manquantes ?

                Chacun sait comment finissent les « titres de séjour temporaire » et les « quotas » et chacun sait que cette ouverture à l’immigration non européenne est coordonnée par la Commission européenne comme nous le verrons plus loin à propos de la « carte bleue ». Les immigrés en provenance d’autres continents, qui seront donc invités par ceux qui dirigent les pays européens à occuper de nombreux types de postes de travail, les immigrés qu’on appelle aussi « l’immigration qualifiée », seront autorisés de faire immigrer les membres de leur famille, actuels ou futurs, les ascendants, les conjoints et les descendants, naturels ou adoptifs, en appliquant le « droit au regroupement familial ». Donc les quotas ne seront dès le départ pas maîtrisables. Puis, dès la naissance d’un enfant en Europe, en appliquant le « droit de sol », ils seront autorisés à s’enraciner avec leur famille sur le sol européen. Donc le séjour temporaire deviendra permanent. Ce système législatif permettant une gestion souple de l’immigration non européenne a été mis en place dans les États membres de l’Union européenne de façon progressive, pas à pas, au fil des ans.

                Les États de l’Union européenne permettent la naturalisation dès que le séjour légal sur le territoire de l’État a duré quelques années. Naturellement dès qu’une personne a obtenu la nationalité d’un État membre de l’Union européenne, elle n’est plus comptabilisée comme immigrée. Voilà comment les statistiques officielles permettent d’affirmer qu’« il ne peut pas y avoir un problème d’immigration non européenne en forte croissance par rapport à il y a quelques dizaines d’années, puisque le nombre d’immigrés non européens est stable depuis des décennies et ne présente qu’un très faible pourcentage de la population totale. ».

                Pour qu’on ne pense pas trop à ces aspects du problème, les mondialistes de la commission Attali cherchent à imposer l’idée que l’immigration non européenne est « facteur de développement de la population, et est en tant que telle une source de création de richesse ».

                En définitive nous constatons que la propagande pro-mondialiste cherche à imposer l’idée fallacieuse que c’est un progrès pour les citoyens européens de devoir céder leur place sur le continent européen aux immigrés venus d’autres continents afin qu’une autre civilisation s’y installe.

                L’autre idée fallacieuse de progrès, associée à l’objectif de la croissance économique maximale, et donc associée au besoin de la main-d’œuvre la plus nombreuse possible, de préférence une main-d’œuvre immigrée non européenne, car elle accepte les conditions de travail dégradées et les conditions sociales se rapprochant des critères chinois ou indiens, l’idée nouvelle que les médias martèlent aux citoyens européens, est l’idée que c’est un progrès de devoir consacrer de plus un plus de son temps au travail.
                 »


                • morice morice 9 juin 2010 15:54

                  Permettez moi de trouver cette analyse totalement creuse.


                  le mot est faible : il a remplacé hirondelle par musulman !

                  • Hadrien Hadrien 9 juin 2010 16:37

                    Ah je ris bien volontiers à ce genre de mots d’esprits, bravo smiley


                  • morice morice 9 juin 2010 15:58

                    c’est un coutumier 


                    « L’immigration pose problème semble-t-il. »

                    déjà écrit ici. VISIBLEMENT, c’est à LUI que ça pose problème.....


                    « Et bien tant pis, même si cela ne sert à rien, nous sommes un certain nombre qui continueront à nous battre. » dit déjà l’extrême droite habituelle... bravo de les rameuter avec pareil article DEBILE.

                    • bakounine 9 juin 2010 16:16

                      Mais non Morice il y a bcp plus simple il suffit d’utiliser le droit ^^
                      et comme agoravox ne semble pas vraiment savoir ce qu’est le droit Francais va falloir qu’il s’y interesse.....je me suis amusé à contacté certains organismes afin qu’ils aillent voir de plus pret ce qu’ago laisse passer, et je peux vous assurer que dans peu de temps certains ne feront plus les fanfarons !!! :) 
                      Il y a des peines forts interessantes ; je souhaite aux participants (les nazillons habituels) d’avoir bcp de sous-sous......
                      Je pense meme qu’ago va vite s’occuper de vous pour son plus grand bien !!

                      Cordialement


                      • chams 9 juin 2010 16:52

                        toi je te traite de cretin !

                        comme ca tu pourra me denoncer pour racisme aux halde, crif, cran, crup, crouf et meme au chmoll

                      • Hadrien Hadrien 9 juin 2010 17:33

                        Pour ma part je ne me sens pas visé, car j’ai bien pris soin d’argumenter et de souligner qu’étaient dans ma ligne de mire ceux qui organisent les migrations, les véritables responsables, et non les migrants eux-mêmes qui bien souvent subissent une situation humainement intolérable. Je le précise encore car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : les migrants ne sont pas responsables de tous les maux de la terre. Concernant ceux qui les utilisent, c’est une autre paire de manches.

                        Cependant je voudrais réagir sur le ton que vous employez à l’égard d’autres intervenants : prenez garde à ce que votre petit jeu de la Délation et de l’injure publique ne se retourne pas contre vous. Vos termes paraissent pour le moins outranciers.

                        Ce n’est pas ainsi que l’on mène une discussion quand on est un grand garçon : on contre argumente avec renforts d’exemples, et si l’on a rien à dire on se tait. « Je vais le dire à ma maman » c’est bon pour la discussions de bac à sable. Mais je sens bien que c’est la désapprobation de cet article par plus de 60 % des lecteurs qui vous a mis dans cet état d’hystérie.


                      • COVADONGA722 COVADONGA722 9 juin 2010 19:16

                        mort de rire ! revolutionnaire a la mie de pain prendre bakounine comme pseu et en appeler
                        a la justice bourgeoise c est du grand guignol , pour les plaintes n oubliez pas de mentionner
                        les diatribes de vos amis hé hé lala les revolutionnaires ne sont plus yep


                      • Lucien Denfer Lucien Denfer 9 juin 2010 16:38
                        Les apprentis sorciers versent des larmes de crocodile.

                        L’immigration et les déplacements forcés de population, que ce soit lors de conquête territoriale, de colonisation de peuplement ou simplement à cause des conditions économiques, posent une question. 

                        Quelle est la légitimité d’une société humaine à s’accaparer un territoire ? 

                        L’histoire ancienne et récente nous donne une réponse. Les mouvements de population se font majoritairement par la force. C’est par la force que les peuple s’installent et revendiquent une portion de continent comme leur bien. 

                        Maintenant, que d’anciens colonisateurs acharnés se retrouvent submergés par le nombre d’émigrants résultant des conditions et du rapport de force économique qu’ils ont instauré à leur avantage dans leurs anciennes colonies, tout le monde n’est pas enclin à verser des larmes de crocodile. 

                        Que la grande majorité de ces populations qui ont la bougeotte soient de confession musulmane indique seulement que c’est la religion dont la croissance est la plus forte et que ce sont les pays musulmans qui ont le plus souffert d’une décolonisation en trompe l’oeil, où le colonisateur est parti en laissant du personnel à même de s’occuper de ces intérêts économiques. 

                        Dans certains cas, le colonisateur croyant bien faire a largement contribué à la création de nations nouvelles sous le double étendard de la culture arabe et de la religion musulmane, ceci sur des territoires déjà occupés par des peuples autochtones libres. A force de jouer avec le feu on finit par se bruler et quand l’animal que l’on croyait pouvoir domestiquer finit par mordre la main de son maître, on ne peut que constater qu’il a bien appris sa leçon. 


                        • non667 9 juin 2010 19:29

                          à mercure
                          article maso, et utopiste
                          concretement
                          -1°il ne faut pas mélanger immigration ,conquête ,invasion
                          -2°en france ici et maintenant
                           -nous n’avons pas besoin d’immigrés pour faire les sales boulots cela serait de l’esclavagisme ,du racisme et à long terme ne résout rien ,nous avons a trouver une solution perenne pour forcer les chômeurs autochtones a les accepter
                           - nous n’avons pas besoin d’immigrés pour faire du travail qualifié , cela serait du pillage de la richesse humaine d’autres pays qui en ont plus besoin que nous , nous avons besoins de trouver un système d’ajustage continu de nos formations à nos besoins sociaux économiques
                           3°- chaque pays doit trouver les solutions ,pour faire vivre la population que son sol peut nourrir et abreuver (les chinois limite les naissances )
                           nous n’avons aucune raisons de nous priver de faire des enfants pour accueillir des surpopulations sahariennes ! cela serait du funeste mazochisme

                          l’immigration est une tactique proné par les judéo-américano- capitalo- mondialistes afin de détruire les nations pour mettre en place le nouvel ordre mondial dont ils seront les maîtres

                          êtes vous un de leurs valets ou un innocent reveurs ??????
                          par principe je place les gens cultivés dans la première categorie !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès