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Accueil du site > Actualités > International > Cuba, les ouragans et l’hypocrisie de Washington

Cuba, les ouragans et l’hypocrisie de Washington

Les cyclones Gustav et Ike qui ont frappé la région caribéenne, en août et septembre 2008, ont été particulièrement meurtriers pour des nations telles que Haïti, la Jamaïque, la République dominicaine où plusieurs centaines de personnes ont perdu la vie. Aux Etats-Unis, Gustav a fait 26 victimes et Ike 511.
 
 De son côté, Cuba n’a eu à déplorer que sept décès pour les deux ouragans, grâce aux évacuations préventives massives effectuées par les autorités qui ont permis d’épargner la population. Plus de 2,5 millions de personnes avaient été mises à l’abri et plus de 10 000 véhicules ont été utilisés à cet effet. Au total, 87 000 personnes ont été mobilisées pour la sauvegarde des vies humaines2.
 
L’Etat major national de la Défense civile cubaine a informé que « les pertes de sept vies humaines n’étaient pas essentiellement dues à la conséquence directe des effets de Ike, mais au manque de respect strict des consignes données par le système de Défense civile ». En effet, certaines victimes étaient retournées chez elles avant le feu vert des autorités, d’autres avaient refusé d’évacuer ou avaient fait preuve d’une imprudence regrettable en essayant de démonter une antenne de télévision et furent électrocutées3.
 
Par contre, les dégâts matériels ont été considérables. Le pays est dévasté. Près de 125 000 de logements avaient été partiellement ou totalement détruits par l’ouragan Gustav4. Le passage du cyclone Ike a endommagé 323 800 autres habitations. Au total, plus de 450 000 de logements ont été affectés à des degrés divers, selon l’Institut national du logement cubain5.
 
L’agriculture a subi un coup terrible. La plupart des récoltes ont été ravagées et plusieurs centaines de milliers d’animaux d’élevage ont perdu la vie, ce qui risque de poser une sérieuse crise alimentaire au sein de la nation. Plus de 700 000 tonnes d’aliments ont été détruites. La production et la distribution d’aliments sont devenues les priorités absolues du gouvernement cubain. Les supermarchés de l’île présentent un grave problème d’approvisionnement6.
 
Les autorités cubaines ont évalué les pertes à cinq milliards de dollars. L’infrastructure électrique a été fortement affectée, atteignant 100% pour l’île de la Jeunesse. De nombreux réservoirs d’eau potable ont été détruits. Le gouvernement a souligné que « des années de travail intense » attendaient les Cubains7.
 
Les autorités ont été explicites à l’égard des citoyens et ont annoncé des temps difficiles :
 
« Il serait illusoire ou malintentionné de penser que les réserves matérielles créées par un petit pays comme Cuba, avec une capacité financière limitée et une guerre économique à son encontre durant plus d’un demi-siècle, puissent être suffisantes pour résoudre le désastre national que viennent de provoquer les ouragans Gustav et Ike […]. Il est impossible de résoudre la magnitude de la catastrophe avec les ressources disponibles8 ».
 
Toutes les réserves nationales, créées en prévision d’une agression militaire étasunienne, ont été mises à la disposition de la population : aliments, carburant, matériel de construction, médicaments, etc. Le général de division Carlos M. Lezcano Pérez, président de l’Institut national des réserves étatiques, a souligné que « toutes les réserves, sans exception, sont employées pour satisfaire les besoins du peuple9 ».
 
L’hypocrisie de la Maison-Blanche
 
 La solidarité internationale a été immédiate bien qu’insuffisante. Plusieurs pays tels que le Venezuela, la Russie, l’Espagne, la Chine, le Pérou, la Bolivie, l’Argentine et le Brésil, entres autres, ont offert une aide humanitaire d’urgence à Cuba qui est arrivée rapidement10. L’Espagne, la Russie, la Chine et le Venezuela ont été les premiers à réagir de manière prompte et efficace11. Bien évidemment, toutes ces nations sont venues en aide de manière inconditionnelle à Cuba.
 
 Du côté de Washington, le gouvernement étasunien a proposé une aide humanitaire de 100 000 dollars à Cuba. « Les Etats-Unis ont informé […] le gouvernement cubain qu’ils étaient disposés à fournir une aide humanitaire immédiate aux Cubains affectés par l’ouragan Gustav », a déclaré Sara Mangiaracina, porte-parole du Département d’Etat12.
 
 Mais l’offre étasunienne était hypocrite. En effet, deux conditions ont été imposées à Cuba. D’une part, La Havane se devait d’accepter recevoir un groupe de spécialistes étasuniens pour évaluer les dégâts et les besoins, comme si les Cubains étaient incapables de procéder à ce genre d’évaluation. D’autre part, l’aide serait exclusivement distribuée à travers des organisations non gouvernementales, c’est-à-dire les entités d’extrême-droite de Floride, farouchement opposées au gouvernement révolutionnaire13.
 
 Du côté de l’île, le cynisme de Washington et l’exploitation politique de la tragédie naturelle qui a frappé la population cubaine en plein cœur n’ont guère été appréciés. En effet, Washington est la seule capitale à avoir conditionné son aide alors que les autres pays ont immédiatement offert leur soutien sans imposer aucune exigence. Cuba est le seul pays touché par les cyclones pour lequel Washington conditionne son offre. Le caractère discriminatoire de la position étasunienne a été perçu comme une offense du côté de Cuba.
 
 Frank Mora, spécialiste de Cuba au National War College de Washington, a rappelé que « par le passé, les Etats-Unis ont agi de manière honorable et rapide en réponse aux ouragans en Amérique centrale, aux tsunamis en Indonésie et aux tremblements de terre au Pakistan : ils étaient les premiers sur place, avec les ressources les plus importantes et sans imposer aucune condition. Cela n’a pas été le cas pour Cuba. C’est embarrassant et honteux que la politique s’immisce à un moment où le peuple cubain souffre14 ».
 
 L’offre étasunienne ne peut pas être considérée sérieusement. Alors que Cuba a subi près de 5 milliards de dollars de dégâts, Washington, première puissance mondiale, n’a proposé que la modique offre de 100 000 dollars. En guise de comparaison, le Timor oriental, minuscule archipel du Pacifique, souffrant de multiples problèmes économiques et sociaux, en a offert 5 fois plus15.
 
De la même manière, la Maison-Blanche a octroyé une aide de 20 millions de dollars à Haïti, c’est-à-dire une somme 200 fois plus élevée que celle proposée à Cuba, alors que le pays compte une population deux fois inférieure à l’archipel des Caraïbes et que les dégâts matériels, s’ils sont considérables, restent tout de même moins élevés qu’à Cuba16.
 
 Même Jorge Mas Santos, le président de la Fondation nationale cubano-américaine, une organisation d’extrême-droite basée en Floride, viscéralement opposée au gouvernement de La Havane, a qualifié l’aide proposée par l’administration Bush à Cuba « de franchement insultante17 ».
 
La réponse de La Havane
 
 De son côté, la diplomatie cubaine a répondu dans un communiqué au Département d’Etat en mettant en évidence son double discours. La Havane a d’abord rappelé que l’envoi d’une équipe de spécialistes pour évaluer les dommages n’était pas nécessaire car « Cuba compte assez de spécialistes compétents pour réaliser ce travail18 ».
 
 Ensuite, le Ministère cubain des Affaires étrangères s’est montré assez explicite. « Si le gouvernement des Etats-Unis souhaite réellement coopérer avec le peuple cubain, qu’il permette alors de vendre à Cuba les matériaux indispensables pour refaire les toitures, réparer les logements et rétablir les réseaux électriques », a souligné le communiqué. Cuba a également demandé à Washington d’éliminer les restrictions qui empêchent les entreprises étasuniennes d’offrir des crédits commerciaux privés à l’île pour l’achat d’aliments. En effet, les sanctions économiques interdisent aux multinationales étasuniennes de vendre des aliments à Cuba à crédit19.
 
 « Le gouvernement des Etats-Unis se comporte de manière cynique », a affirmé La Havane, qui ne croit guère à la volonté de Washington de coopérer. « Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis refuse-t-il de permettre à Cuba d’acheter du matériel pour réparer les logements, les toits et rétablir le réseau électrique ? », a questionné le gouvernement de Raúl Castro. « Pourquoi empêche-t-il les entreprises nord-américaines et ses filiales à l’étranger d’offrir des crédits privés à Cuba pour acheter des aliments, qui sont indispensables aujourd’hui pour garantir l’alimentation de la population affectée et rétablir les réserves du pays en prévision de nouveaux ouragans20 ? »
 
Cuba a rappelé qu’elle n’avait demandé aucune faveur aux Etats-Unis, « seulement la possibilité d’acheter ». « Le reste n’est que pure rhétorique, prétextes et justifications que personne ne peut prendre au sérieux », a noté La Havane21.
 
Les autorités cubaines ont rappelé que les sanctions économiques en vigueur depuis 1960 avaient chaque année un coût pour la nation supérieur aux dégâts causés par le cyclone Gustav. Pour l’année 2007, le blocus économique a coûté la bagatelle de 3,7 milliards de dollars au pays. « Le seul comportement correct, éthique, respectueux du Droit international et de la volonté quasi unanime de l’Assemblée générale des Nations unies, serait d’éliminer totalement et définitivement le cruel blocus économique, commercial et financier appliqué depuis presque un demi-siècle à notre patrie », ont-elles conclu22.
 
Une attitude cynique
 
Lorsque les médias occidentaux ont interrogé le Département d’Etat sur le conditionnement discriminatoire de l’aide à Cuba, Sean McCormack s’est montré incapable de fournir une réponse23. De la même manière, la secrétaire d’Etat Condoleeza Rice a catégoriquement repoussé toute idée d’assouplissement temporaire des sanctions économiques drastiques qui affectent la population cubaine. « Je ne crois pas qu’une levée de l’embargo dans le contexte actuel serait sage », a-t-elle déclaré24. Même l’éventualité d’un moratoire temporaire a été rejetée25.
 
Le New York Times a condamné la décision de l’administration Bush dans un vibrant éditorial : « L’embargo contre Cuba est l’une des pires politiques jamais conçues ». Washington « n’a pas accepté la requête de Cuba pour acheter du matériel de construction afin de reconstruire les maisons et réparer le réseau électrique ravagé. Il ne permettra pas que Cuba achète de la nourriture aux Etats-Unis à crédit, et jusqu’à maintenant, il a refusé de lever les restrictions sur l’argent que les Cubains-américains peuvent envoyer à leurs familles26 ».
 
En effet, depuis 2004, la Maison-blanche a limité de manière drastique le montant que les Cubains des Etats-Unis peuvent envoyer à leurs familles, dans le but d’étouffer la population de l’île. Il est désormais de seulement 100 dollars par mois et ne sont concernés que les grands-parents, les parents, les frères et sœurs, le conjoint, et les enfants. Les oncles, tantes, cousins, neveux ne peuvent pas recevoir le moindre centime.
 
Le candidat démocrate à la présidence Barack Obama, l’Eglise catholique et plusieurs congressistes ont exhorté George W. Bush à lever les restrictions monétaires ainsi que celles touchant les voyages. En vain. Actuellement, les séjours des Cubains dans leur pays d’origine sont limités à 14 jours tous les trois ans – dans le meilleur des cas –, à condition d’obtenir une autorisation du Département du Trésor27.
 
Une autre comparaison est éloquente. Selon l’Agence internationale pour le développement (USAID), Washington a alloué en 2007 près de 45 millions de dollars pour renverser le gouvernement cubain. A cela s’ajoute le budget de 46 millions de dollars alloué à la subversion radiale et télévisuelle par le biais de Radio et TV Martí. Soit un total de 91 millions de dollars. Pour porter secours aux victimes des foudres de la nature, elle n’a offert que la misérable somme de 100 000 dollars, en imposant des conditions inacceptables pour La Havane28.
 
 Cette affaire illustre à quel point les Etats-Unis peuvent se montrer impitoyables à l’égard du peuple cubain. Le cynisme et l’hypocrisie ont encore une fois caractérisé l’administration Bush. Alors que la population de l’île se trouve dans un désarroi profond et fait face à une inquiétante crise alimentaire, Washington a refusé catégoriquement toute aide sérieuse à Cuba.
 
 D’ailleurs, comment serait-il possible de considérer sérieusement toute proposition d’aide des Etats-Unis quand l’on sait que tous les gouvernements depuis 1959, en particulier l’actuelle administration Bush, ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour anéantir le peuple cubain, ? Comment imaginer un seul instant que les Cubains accepteraient un don, fût-il substantiel, de la part de la nation qui les assiège de manière impitoyable depuis un demi-siècle ?
 
 L’ancien président Fidel Castro a exprimé le sentiment des Cubains à cet égard, suite à l’ultime offre des Etats-Unis d’apporter une aide de 5 millions de dollars, et a expliqué qu’elle serait rejetée « par dignité ». « Si au lieu de cinq millions de dollars, cela avait été un milliard, ils auraient obtenu la même réponse. La perte de milliers de vies, les souffrances et les plus de 200 milliards de dollars qu’ont coûté le blocus et les agressions yankees, ne peuvent en rien être compensés29 ».
 
 Par ailleurs, Washington n’a pas hésité tromper l’opinion publique en affirmant qu’elle permettrait la vente de bois et de produits alimentaires à Cuba pour un montant de 250 millions de dollars. Les médias occidentaux ont présenté cela comme une mesure exceptionnelle de la part des Etats-Unis en réponse à la dévastation cyclonique. En réalité, il n’en est rien puisque Cuba peut acquérir du bois et des denrées alimentaires auprès des entreprises étasuniennes depuis 2002. Ainsi, en 2002, le commerce entre Cuba et les Etats-Unis s’était élevé à 173,6 millions de dollars, 327 millions en 2003, 431,1 millions en 2004, 473 millions en 2005, 483,3 millions en 2006, 515,8 millions en 2007 et 425 millions pour le premier semestre 2008. Comme cela est aisément constatable, les déclarations étasuniennes ne sont que poudre aux yeux30.
 
Une comparaison édifiante
 
Ultime comparaison : lors des attentats du 11 septembre 2001, Cuba avait mis tous ses aéroports à la disposition des Etats-Unis, sans imposer aucune condition. En 2005 après la tragédie Katrina qui ravagé la Nouvelle-Orléans, La Havane avait proposé d’envoyer 1 500 médecins pour soigner les victimes, sans rien exiger en retour.
 
D’un côté, le gouvernement révolutionnaire sait mettre de côté les différends pour sauver des vies humaines. De l’autre, la haine et la rancœur l’emportent sur le reste, même en présence d’un cataclysme tel que celui occasionné par Ike et Gustav31. Le fanatisme de la Maison-Blanche ne semble pas avoir de limites.
 
Pourtant, le peuple cubain ne ressent aucune animosité à l’égard du peuple étasunien. Le gouvernement de La Havane n’a jamais cultivé de ressentiment à l’égard du peuple voisin du Nord. Au contraire, il a toujours spécifié que le gouvernement de Washington était le seul ennemi acharné de Cuba.
 
L’équipe étasunienne de football, qui a disputé le 6 septembre 2008 son premier match à Cuba depuis 1947, a été chaleureusement accueillie par la population de l’île. Tim Howard, gardien de l’équipe nationale des Etats-Unis, a été ébloui par son séjour : « Un message pour nos compatriotes restés à la maison. C’est un endroit fantastique. Ici, nous n’avons reçu que de l’amour32 ».
 
La Havane a tendu plusieurs rameaux d’olivier à Washington, qui ont été rejetés avec dédain. Le gouvernement étasunien souhaite une reddition inconditionnelle du peuple cubain et ne lui pardonne toujours pas de lui avoir désobéi en 1959. Mais les enfants de José Martí ont déjà démontré qu’ils n’étaient pas prêts à négocier leur indépendance, quel que soit le prix à payer. Il est temps de mettre un terme à des sanctions économiques injustes, anachroniques et surtout inhumaines.
 
 
Notes
 
1 The Associated Press, « Ike-RelatedStormDeathsState by State », 17 septembre 2008.
 
2 Granma, « Lamentable pérdida de siete vidas humanas al paso de Ike », 12 septembre 2008.
 
3 Ibid.
 
4 Ronald Suárez Rivas, « Housing, the Greatest Challenge », Granma, 2 septembre 2008.
 
5 Le Journal du Dimanche, « Ike a endommagé 200 000 habitations à Cuba », 11 septembre 2008 ; Marta Hernández, « Más de 320 000 casas dañadas », Granma, 11 septembre 2008. Orfilio Pelaez, « Pérdidas millonarias en la vivienda », Granma, 13 septembre 2008.
 
6 Granma, « Cuba prioriza alimentación de damnificados por huracán Gustav », 5 septembre 2008, Prensa Latina, « Cuba prosigue evaluación de daños y recuperación tras huracán Ike », 11 septembre 2008 ; Freddy Pérez Cabrera, « Recuperar todo lo relacionado con la producción de alimentos », Granma, 11 septembre 2008 ; EFE, « Los supermercados de La Habana presentan problemas de abastecimiento », 16 septembre 2008 ; Wilfredo Cancio Isla, « Perdidas 700,000 toneladas de alimentos », El Nuevo Herald, 12 septembre 2008.
 
7 Andrea Rodriguez, « Cuba estima en $5,000 millones daños dejados por Ike y Gustav », The Associated Press/El Nuevo Herald, 15 septembre 2008 ; The Associated Press, « Cuba Estimates Gustav, Ike Damages at US$5 Billion », 16 septembre 2008 ; Granma, « Información oficial de datos preliminares sobre los daños ocasionados por los huracanes Gustav e Ike », 16 septembre 2008.
 
8 María Julia Mayoral & Raúl Abreu, « Amparan las reservas suministros vitales al pueblo », Granma, 12 septembre 2008.
 
9 Ibid.
 
10 Granma, « Numerosas muestras de solidaridad y apoyo a Cuba », 4 septembre 2008 ;
 
11 Anneris Ivette Leyva, « Arriban primeros artículos de ayuda humanitaria rusa », Granma, 5 septembre 2008 ; Granma, « Donación de China a Cuba para resarcir daños por huracán », 5 septembre 2008 ; Granma, « Agradece Cuba ayuda humanitaria de España », 5 septembre 2008.
 
12 Juan Carlos Chávez, « EEUU condiciona la ayuda a Cuba », El Nuevo Herald, 6 septembre 2008.
 
13 Anita Snow, « Cuba Declines U.S. Disaster Assessment After Gustav », The Associated Press, 6 septembre 2008.
 
14 Frances Robles, « Political Dispute Delaying U.S. Storm Aid to Cuba », The Miami Herald, 13 septembre 2008.
 
15 Granma, « Acuerda Consejo de Ministros de Timor Leste donación de 500 000 dólares a Cuba para ayudar a restañar daños del huracán Gustav », 5 septembre 2008.
 
16Frances Robles, « Political Dispute Delaying U.S. Storm Aid to Cuba », op. cit.
 
17 Frances Robles, « Oferta de ayuda de EEUU provoca choque político », El Nuevo Herald, 12 septembre 2008.
 
18 Ministère cubain des Relations extérieures, « Cuba saldrá adelante », Granma, 11 septembre 2008.
 
19 Ibid.
 
20 Ibid.
 
21 Ibid.
 
22 Prensa Latina, « Cuba reclama a EEUU. Eliminación definitiva del bloqueo », 7 septembre 2008. Voir également Agence France Presse / El Nuevo Herald, « Cuba pide a EEUU levantar el embargo », 7 septembre 2008 ; Andrea Rodriguez, « Cuba : embargo causa daños por 95,000 millones de dólares », The Associated Press, 18 septembre 2008.
 
23Ministère cubain des Relations extérieures, « Cuba saldrá adelante », Granma, op. cit.
 
24 Matthew Lee, « Rice : Not Wise to End Cuban Economic Embargo Now », The Associated Press, 7 septembre 2008.
 
25 Frances Robles, « Gobierno cubano rechaza ayuda humanitaria de Estados Unidos », El Nuevo Herald, 16 septembre 2008.
 
26 The New York Times, « Help for Cuba and Haiti », 11 septembre 2008.
 
27 Anita Sow, « Cuba Declines U.S. Disaster Assessment After Gustav », 6 septembre 2008 ; Casey Woods & Lesley Clark, « Ike desata debate sobre las sanciones a Cuba », The Miami Herald, 10 septembre 2008.
 
28 Granma, « Ayuda para Cuba y Haití », 13 septembre 2008 ; Andrea Rodriguez, « Cuba : embargo causa daños por 95,000 millones de dólares », The Associated Press, 18 septembre 2008.
 
29 Fidel Castro, « El papel de bueno, ¿a costa de quién ? », Granma, 17 septembre 2008.
 
30 Fidel Castro, « Dos veces la misma mentira », Cuba Debate, 18 septembre 2008.
 
31 Maurice Lemoine, « Cuba dans l’œil du cyclone », Le Monde diplomatique, 11 septembre 2008.
 
32 Will Weissert, « US Tops Cuba 1-0 in 1st Trip to Island in 61 Years », 7 septembre 2008.

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69 réactions à cet article    


  • Emile Red Emile Red 22 septembre 2008 10:49

    Seb vous devriez comprendre qu’un ouragan, un tsunami ou un cyclone n’ont pas d’étiquette politique, et qu’un peuple a le droit de défendre ses choix politiques sans risquer de se voir ostracisé, c’est aussi cela le respect de la démocratie que les USA érigent en étendard.


  • foufouille foufouille 22 septembre 2008 13:02

    le "controle" des dons au tsunami thailande permet la construction d’immeuble touristique
    super le controle des ong.......


  • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 15:34

    TGL


  • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 15:57

    Seb, extrême droite ne rime pas forcément avec Hitler ou Jean-Marie quand elle est cubaine ou exilée à Miami.
    Ultra-libéraux, néo-connards (oups !), militants anti-castriste, réfugiés exhilés en Floride, on trouve un peu de tout. Voir ici avec de petites officines très amicales.


  • Jean-paul 23 septembre 2008 00:47

    Les Cubains de Miami ont envoyes de vivres par le biais de l’egise catholique .


  • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2008 13:51

    Et , z’etes à fond dans le communisme les mecs !

    Loin d’être communiste ou pro-castriste, et bien que dans le système, je ne reste pas béat comme un oignon devant le capitalisme imbécile et abusif. Et les méfaits des USA pendant et depuis la guerre froide valent autant que ceux des communistes.


  • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2008 13:51

    Et , z’etes à fond dans le communisme les mecs !

    Loin d’être communiste ou pro-castriste, et bien que dans le système, je ne reste pas béat comme un oignon devant le capitalisme imbécile et abusif. Et les méfaits des USA pendant et depuis la guerre froide valent autant que ceux des communistes.


  • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2008 13:59

    Seb, 01110001010111000101010111 ?
    Ca veut dire : "si on n’est pas d’accord avec vous on est communiste ?".
    C’était pour évoquer votre raisonnement binaire (voire unaire, voire "nullaire").


  • Jean-paul 24 septembre 2008 03:00

    @ seb
    On les appelle les balsanos
    et ils continuent d’arriver ..........beaucoup meurent en mer pour fuir le "paradis qu’est Cuba .
    Paradis pour les touristes .Le prix d’un cigare pour touriste = 1 mois de salaire .


  • Emile Red Emile Red 22 septembre 2008 10:44

    Très bon article.

    Une bonne vision de ce que subit un peuple qui ne demande qu’une reconnaissance identitaire face à l’intransigeance d’un pouvoir US totalement dépourvu d’âme et d’humanisme.

    L’Europe dans cette affaire n’est pas non plus exempte de tout reproche en soutenant partiellement le gvt Bush et en taisant la détresse du peuple cubain.

    Salim, relisez-vous, il y a beaucoup d’erreurs de frappe qui gènent parfois la compréhension, merci tout de même.


    • LE CHAT LE CHAT 22 septembre 2008 12:09

      @emile

      je pense comme toi qu’il est honteux de poursuivre le plus vieil embargo du monde contre ce pays ne constituant aucune menace sérieuse pour le gouvernement US .
      100 000 dollars , c’est une somme dérisoire , un affront , alors que l’économie cubaine a subi des milliards et des milliards de pertes du fait de l’embargo .
      Mlagré cela , chapeau pour la defense civile cubaine , impeccable comme toujours , beaucoup plus impliquée que celle des états unis complétement submergée en cas de vraie catastrophe ( ils ont eu du bol que ike a été rétrogradé en classe 2 , mais il a fait quand m^me beaucoup plus de morts aux states qu’à Cuba )


    • Emile Red Emile Red 22 septembre 2008 12:25

      Il serait interessant de connaître la dépense annuelle / habitant de Cuba à l’aide internationale par rapport à celle Américaine... Toute proportion gardée, bien sûr, avec le revenu par hab.


    • LE CHAT LE CHAT 22 septembre 2008 12:33

      ils avaient même proposé leur aide aux yankees lors de Katrina , aide malheureusement refusée pour raisons idéologiques par des néocons plus cons que néo !


    • Jean-paul 24 septembre 2008 02:57

      @ le chat
      Et la fortune de Castro tu n’en parles pas !!!!!


    • nephilim 22 septembre 2008 10:57

      Tres bon article^^
      N’est il pas siderant que cuba soit encore sous embargo ?!!
      A moins que les Etats Unis craignent encore des menaces de cette terrible puissance !! ils sont peut etre devenu une force à la solde des integristes religieux !!!!
      Mais bon tout le monde s’en fout puisque se sont nos amis les ricains qui disent que cuba est dangereux.
      Et on ne critique pas nos amis Americains qui nous ont sauvé si souvent..............................meme s’ils sont devenus de vrais raclures. allez le magecia vient nous deconstruire ce texte en y apportant la bonne parole bushiste parce que le pauvre debile 59 n’y arrive pas^^


      • Gilles Gilles 22 septembre 2008 11:11

        Les USA ne peuvent pardonner à Cuba de s’être évadé de leur giron, et surtout, GRAND CRIME , d’avoir saisi sans compensation des milliards de dollars de biens américains (casinos, hôtels, plantations d’esclaves, bordels...) Surtout avec un Castro encore au pouvoir. Sinon ils perdraient la face

        Cuba, un pays à leur porte, fait peur aux américains (qui se souviennent de l’histoire de missiles) et c’est donc un bouc émissaire parfait que la classe politique, notamment républicaine, peut utiliser à souhait et elle mobilise des centaines de milliers d’exilés en Floride (entre autre) qui votent.

        Tant que les Castro ne seront pas clamsés cela perdurera

        Bref, Cuba c’est surtout pour les USA de la politique intérieure dominée par des sentiments revanchards et des calculs politiques. Dés que le régime s’ouvrira les USA tenteront de revenir et de faire ami-ami.... le tout est de savoir à quel prix pour les cubains


        • ZEN ZEN 22 septembre 2008 12:36

          @ Gilles

          Pas mieux
          Un peu d’histoire ne nuit pas


        • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 13:27

          par Gilles (IP:xxx.x6.40.169) le 22 septembre 2008 à 11H11 				
          				

          								
          				
          					
          Bref, Cuba c’est surtout pour les USA de la politique intérieure dominée par des sentiments revanchards et des calculs politiques. Dés que le régime s’ouvrira les USA tenteront de revenir et de faire ami-ami.... le tout est de savoir à quel prix pour les cubains

          Ca dépend de ce que vous entendez par "ouverture"
          Les Etats-Unis n’ont rien à foutre que le régime cubain "s’ouvre" ou non à la démocratie ; ce n’est qu’un prétexte. 
          La seule solution à la fin du blocus serait qu’ils puissent, de nouveau, via United Fruit et leurs autres compagnies, mettre la main sur les richesses cubaines, en les privatisant, comme ils le font avec toutes les autres iles des Caraibes, dont ils se foutent pas mal que le régime soit démocratique ou non. 

          Pour les USA, la seule "ouverture" exigée de Cuba, c’est l’ouverture libérale à la privatisation des ressources. 

          En attendant, de nombreux américains, d’origine cubaine ou non, ne pouvant se faire soigner aux USA vont, chaque année, se faire soigner à Cuba où, rappelons le, malgré les énormes difficultés financières dues aux blocus US depuis 50 ans, l’éducation et les soins sont toujours gratuits. 

          Cuba compte, d’ailleurs, un des taux d’alphabétisation les plus importants au monde


          Principaux indicateurs démographiques(2004) 

          • Taux de natalité :11 pour mille habitants
          • Taux de mortalité : 7 pour mille habitants
          • Taux de mortalité infantile : 6 pour mille
          • Espérance de vie des hommes : 75 ans
          • Espérance de vie des femmes : 79 ans
          • Taux d’alphabétisation des femmes : 97,2% La Havane revendique 99,7% [12]
          • Taux d’alphabétisation des hommes : 96,9 % La Havane revendique 99,7%[12
          Bref, les Etats-Unis continuent de se conduire vis à vis de Cuba comme ils le font depuis 50 ans : comme des prédateurs obstinés et revanchards ; faisant le siège de leur proie jusqu’à ce qu’elle tombe dans leurs griffes, au mépris de toute dignité, de toute considération humaine : l’Amerikke dans toute sa splendeur. 


        • Emile Red Emile Red 22 septembre 2008 13:40

          Sisyphe tu as oublié un K

          AmeriKKKe...


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2008 13:44

          l ’espérance de vie c ’est bien , l’ espérance de bien vivre c ’est mieux ...


        • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 13:47

          par Emile Red (IP:xxx.x5.195.169) le 22 septembre 2008 à 13H40 							
          							

          															
          							
          								Sisyphe tu as oublié un K

          AmeriKKKe...

          Exact !
          Merci de rectifier ! smiley

          J’en étais resté au KK ...
           smiley


          							

        • Gilles Gilles 22 septembre 2008 14:32

          Sysiphe

          "Les Etats-Unis n’ont rien à foutre que le régime cubain "s’ouvre" ou non à la démocratie ; ce n’est qu’un prétexte."

          Okayyy man ! Mais si c’est Cuba qui décide de s’ouvrir en se "démocratisant", les USA reverrons leur politique vis à vis de l’île, au début du moins en signe de bonne volonté. ça finira par arriver d’ailleurs car malgrè les bienfaits que vous dévrivez, ce régime est inique, absurde, kafkaïen. A mons avis il ne tient que par les gériartres "révolutionnaires" qui finiront par claquer

          Aprés, évidemment, s’ils imposent de faire rentrer dans leurs droits les ex-exploiteurs de l’île, ça risque de chauffer


        • anatica 22 septembre 2008 14:38

          l’ espérance de bien vivre c ’est mieux ...

          Vous parlez sûrement de la petite voisine Haïti, où le taux d’alphabetisation est au ras des paquerettes, où la famine les maladies et les émeutes meurtrières sont légion, ça c’est sûr, c’est un modèle des bienfaits du capitalisme.


        • Emile Red Emile Red 22 septembre 2008 14:47

          @ Gilles

          Le régime de Cuba n’est certainement pas l’idéal, mais pour les populations pauvres, il est préférable à celui du grand frère du nord non ?
          Et pour beaucoup de pays du tiers monde Cuba est peut-être un exemple à suivre en attendant mieux, les USA ayant prouvé leur incurie à comprendre le monde...


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2008 14:47

          oui c ’est bien ce que l’ on peut lire dans ce com , vous avez la sagacié perspicassante ...


        • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 15:25

          l ’espérance de vie c ’est bien , l’ espérance de bien vivre c ’est mieux ...

          Ben y a tout un tas d’américains qui vivent aussi mal que certains cubains haddock... Je lancerais presque un pari sur la pauvreté Cuba-USA voyez-vous... Attendons encore un peu, le temps de renflouer les effectifs de fauchés de Wall Street et le quota sera en faveur de Cuba vous verrez...


        • Gilles Gilles 22 septembre 2008 15:47

          Emile

          ça je ne suis pas sûr.. ; Je ne peux juger pour les autres, mais même en étant ultra critique vis à vis des USA je préfererais repartir à zéro sans rien dans les poches aux USA qu’à Cuba, même si là bas ils me soignent gratis et m’évacuent avant l’arrivée de l’ouragan

          Je me demande pourquoi il y a des familels entières qui ont l’idée de se jeter à l’eau sur des pneus pour aller en Floride....et avoir une chance sur deux de crever ou d’être finalement refoulés, ou encore, prennent le risque de détourner un bateau au risque de se faire exécuter par la justice cubaine, expéditive et trés trés juste à n’en pas douter.

          La perspective d’une liberté enchainée, surveillée, coincé sur une île résigné à passer des années à essayer de me tirer, ne me tente guère....... 


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2008 15:50

          c’ qui faut c ’est l’ espérance de vie , même rance ...


        • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 16:05

          Ah ben là j’décroche, hadd’...



        • Jean-paul 23 septembre 2008 00:53

          mon pauvre red .Comme il est facile d’ecrire sans rien connaitre du sujet .


        • Emile Red Emile Red 23 septembre 2008 11:56

          Tu dois certainement connaître toi...


        • Golden Ratio Golden Ratio 22 septembre 2008 12:06

           voilà illustrée la différence entre "protéger les biens" et "protéger les personnes"…


          • Trashon Trashon 22 septembre 2008 13:20

            Quelle grandeur d’ame ce gouvernement américain quand même... offrir l’équivalent d’une maison borloo à Cuba


            • vivelecentre 22 septembre 2008 16:08

              L’auteur , en charge de la propagande de ses maîtres nous dit : "De son côté, Cuba n’a eu à déplorer que sept décès pour les deux ouragans"

              Pour un soupçon d’objectivité ( un gros mots ?)peut être pourrait il aussi nous informer que l’ouragan avait perdu après Haiti de son intensité en arrivant sur Cuba avec des vents de 150Km/h et que Haïti , l’un des pays les plus pauvre de la planète est certainement le plus démuni devant ce type d’évènement 

              Pour le reste , toujours le même parti pris castriste qui trouve toujours de l’écho parmi les lecteurs de l’huma et tout les anti américains de service .

              Ceux qui ne connaissent Cuba qu’a travers le prisme de leur haine ou de leur idéologie passée ou lors de courtes excursions touristiques bien encadrés qui ne permettront jamais d’appréhender la dimension tragique de ce régime ou la liberté n’existe toujours pas et la délation, reine des protections du pouvoirs, est toujours une menace quotidienne au plus profond même de la cellule familiale


              • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 16:34

                Oula doucement cher néo-conservateur centriste (pour rester dans le cliché insultant), vous allez nous péter une durite si vous partez au quart de tour.
                Tenez, les voilà vos trajectoires : Gustav et Ike. On constate tout de même que Cuba s’est bouffé, brièvement certes, du Gustav catégorie 3-4, et du Ike sur toute sa longueur catégorie 2.
                Tous deux arrivant Catégorie 1 à 3 sur la côte US avant de s’éteindre gentiment mais faisant tout de même plus de morts.
                Y a pas de mal, ni de propagande, à dire que les services US sont foireux par rapport aux services cubains. Et y a rien de politique là-dedans d’ailleurs.


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 16:38

                Vous faites bien de faire un parallelle avec Haiti : qui, elle, est une république démocratique, dont la population est sensiblement égale à celle de Cuba, et qui (sous le contrôle strict des Etats Unis) se trouve dans un état de pauvreté endémique bien pire :
                Malheureusement, Haïti est resté l’un des pays les plus pauvres du monde et une partie importante de sa population survit dans des conditions très précaires. Le pays atteint un chômage officiel de 60 % et un produit intérieur brut par habitant de 469 $ US par année, une espérance de vie de moins de 50 ans pour les hommes et de 54 ans pour les femmes. D’après l’indice de développement humain des Nations unies, Haïti se classe 150e sur les 173 pays recensés.

                selon le Bilan commun de pays pour Haïti, une étude publiée en 2000 par les Nations unies et le gouvernement haïtien, un tiers des enfants d’âge scolaire n’a pas accès à l’école. Qui plus est, seule une petite minorité d’enfants restera à l’école au moins quatre années consécutives. Quant aux installations, la majorité des écoles sont improvisées dans des bâtiments qui n’ont pas été conçus à cette fin. Seules 21 % d’entre elles ont l’électricité et 42 % possèdent l’eau courante. 

                Rappelons aussi que l’école en Haïti est obligatoire, mais pas nécessairement gratuite, et de moins en moins publique. La qualité variable de l’enseignement, les problèmes de malnutrition, les piètres conditions matérielles, l’analphabétisme des parents (au moins de 70 %), l’absence de bibliothèques publiques ou scolaires, l’éloignement des écoles et l’absence d’électricité dans les foyers sont d’autres éléments responsables du taux de scolarisation peu élevé. Seul 1,2 % de la population s’engage dans des études supérieures.

                Sans parler de la République Dominicaine, qui ne va guère mieux, , de la Jamaïque, des autres iles caraibes.( tous ces pays nettement inférieurs à Cuba à l’indice de développement humain des Nations Unies).., malgré le fait qu’ils ne subissent pas, eux, un blocus depuis 50 ans.

                Il est bien, quand on établit des comparaisons, de comparer ce qui est comparable. 

                Alors, certes, le régime cubain n’est pas un modèle de démocratie et de liberté d’expression, et on ne peut que le regretter, pour tous les cubains  ; mais peut-être que si la pression, le blocus, et les tentatives de coups d’état des USA et de leurs officines, n’étaient pas si constants depuis 50 ans, le régime aurait pu y gagner en liberté et en démocratie.


              • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 17:02

                Ceux qui ne connaissent Cuba qu’a travers le prisme de leur haine ou de leur idéologie passée ou lors de courtes excursions touristiques bien encadrés qui ne permettront jamais d’appréhender la dimension tragique de ce régime ou la liberté n’existe toujours pas et la délation, reine des protections du pouvoirs, est toujours une menace quotidienne au plus profond même de la cellule familiale

                Je vous invite à remplacer Cuba par Haïti et dictature communiste par politique ultra-libérale. Je vous assure qu’il y a autant, sinon plus (grâce notamment à la "victoire" contre le soviétisme), d’endroits où on en arrive à la même situation...
                Alors on prend quoi ? La politique ultra-libérale du côté des riches ou la dictature du côté des puissants ? L’écart entre ces deux régimes devient de + en + ténu dans l’idée que je m’en fait.


              • Julius Julius 22 septembre 2008 17:19

                > Il est bien, quand on établit des comparaisons, de comparer ce qui est comparable.

                Oui. Si Cuba a niveau économique et social supérieur, c’est parce que Cuba a toujours été plus riche que ses voisins. Déjà avant Castro. Le niveau économique a très peu progressé au cours de la dictature communiste.

                http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8b/Rent-Cuba-Carib.png

                Avant Castro a pris le pouvoir, de Cuba a été le pays le plus riche de la région.

                Cuba était le numéro un en Amérique latine et quatrième au monde pour le revenu national de ses travailleurs. Cuba avait eu 23% du PIB annuel consacré à l’éducation (le plus élevé de tous les pays d’Amérique latine). Cuba a eu le plus bas taux de chômage en Amérique latine, 7,07%. Son salaire minimum agricole et industriel ont été les sixième et huitième plus élevés au monde. Cuba avait eu un système de sécurité sociale pour les travailleurs et les professionnels.

                Il a eu le plus bas taux de mortalité infantile en Amérique latine, 37,6 décès pour mille, et le troisième plus bas au monde. Cuba avait 35000 lits d’hôpital, ce qui signifie un lit pour chaque 190 habitants (qui est en rapport avec les pays les plus industrialisés). À Cuba, un des 27 habitants avaient un véhicule à moteur.

                Cela était d’environ 50 ans. Avant Castro.


              • vivelecentre 22 septembre 2008 17:46

                LE sujet , c’est Cuba non ? qui plus est , je ne connais pas Haïti

                Par contre Cuba et les cubains , très bien merci.


              • vivelecentre 22 septembre 2008 17:47

                bien sur, c’etait en reponse à Nobody


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 18:13

                Oui. 

                Ca, c’était avant Batista. 

                Voyons ce qu’il en est advenu, sous le dictateur :

                					   					 						 						 						

                Batista est le dictateur de Cuba à partir de mars 1952. Il prend le pouvoir par la force quand il se rend compte de ses maigres chances de l’emporter par la voie légale. Washington reconnaît très vite le nouveau pouvoir. L’île, indépendante depuis 1902 de l’Espagne, ne s’est pas encore démocratisée et n’est pas prêt de l’être. Elle est restée sous l’influence de son puissant voisin, les États-Unis. La situation économique est difficile et la corruption politique est endémique. Castro, comme d’autres étudiants, n’entrent à l’université qu’armé. José Marti, le héros de l’indépendance, doit se retourner dans sa tombe.

                						

                L’île est la tranquille destination des riches américains. Batista renforce son caractère d’arrière-cour de l’Amérique. Plus de 10 000 prostituées ventent leurs charmes à La Havane en 1958. Les propriétaires de casinos investissent, de l’argent sale est blanchi. Jorge Valls, étudiant à l’époque, écrivain aujourd’hui, décrit cette atmosphère : "Pendant que nous nous soulevions, La Havane vivait dans une véritable frénésie de vie nocturne et de loisirs. Les cabarets comptaient parmi les meilleurs du monde. On dépensait des fortunes à la roulette. Les voitures de luxe parcouraient la capitale tandis qu’à la campagne régnait une horrible misère".

                Le dictateur est à l’image de son pays : il montre de plus en plus un goût prononcé pour le luxe vestimentaire ; son porte-monnaie est abondamment percé par sa jeune épouse, il collectionne les objets ayant appartenu à Napoléon. Il joue et met sur écoute ses adversaires politiques. Au lendemain de son coup d’État, Batista suspend le parlement et reporte les élections.

                						

                Dans l’influence du défunt Eduardo Chibas, l’opposition ne sommeille pas longtemps. Fidel Castro en est. Elle prend forme dans les universités et se structure enfin autour de Castro en 1952. Le 26 juillet 1953, Fidel et ses compagnons mènent l’attaque de la caserne Moncada à Santiago, dans la province d’Oriente. L’opération est un grave échec. Castro se sert du procès pour faire la publicité de ses idées. 70 assaillants sur 160 sont faits prisonniers mais également torturés puis tués. Martha Frayde, médecin et compagnon de lutte avant d’entrer en dissidence témoigne : "C’est à partir du coup d’Etat du 10 mars 1952 que Fidel, avec une grande habilité, a compris qu’il allait devenir un dirigeant, en sacrifiant tous ceux qu’il aurait à sacrifier. L’attaque de la caserne Moncada était une action suicidaire du point de vue tactique. Fidel est conscient que cet acte va lui apporter la notoriété, même au péril de sa vie, et que cela va lui permettre de diriger la révolution."

                						

                Batista riposte en organisant des élections présidentielles pour le 1er novembre 1954. Le dictateur est élu. Le 15 mai 1954 Castro sort de prison. L’agitation politique reprend et se durcit. Castro opère depuis le Mexique. Le 2 décembre 1956, Castro et 81 compagnons débarquent à Oriente, à bord du yacht Gramma. Un groupe de jeunes révolutionnaires attaque le palais présidentiel le 13 mars 1957 dans le but de tuer Batista : nouvel échec et nouvelle répression sanglante. L’opinion change. Pour Martha Frayde : "le peuple n’était pas en faveur de la violence. Mais il n’était pas non plus en faveur de Batista".

                						

                Les Américains font comme si de rien n’était : "Les casinos se multiplient, les truands prospèrent, derrière Meyer Lansky, le plus grand d’entre eux. Le night-club Tropicana ne désemplit pas. Les prostituées de la rue des Virtudes sont en embuscade pour capter le chaland. Le Hilton monte ses étages. Le Bodeguita del medio, charmant bistrot de la vieille ville, où Hemingway vient boire ses mojitos, devient l’endroit où les stars de Hollywood aiment à être vues".

                Le 10 mars 1952, le sergent Fulgencio Batista renverse le président de Cuba. Le dictateur jouit de l’appui de la grande bourgeoisie latifundiaire et de celui des États-Unis. Cuba est à cette époque un lieu de prédilection pour les monopoles étrangers. C’est aussi un lieu où le vice et la corruption s’épanouissent. La Havane est alors la capitale de la prostitution en Amérique latine. Ce régime n’hésite pas non plus à recourir à la violence et à la torture contre ses opposants.
                				Fidel Castro qui menait déjà un combat politique avant le coup d’état va très vite, devant la dureté du régime se tourner, se tourne vers la révolte armée. Exilé aux États-Unis, le 15 novembre 1956 il annonce qu’il est prêt à débarquer à Cuba, ce qu’il fait, avec 82 insurgés, parmi lesquels se trouvent son frère Raul et Che Guevara. Prévenu, le gouvernement de Batista met hors d’état de nuire la plupart des compagnons de Castro. Après plusieurs semaines d’errance, une troupe de 12 personnes forme la première guérilla de la Sierra Maestra. Leur slogan : " Patria o Muerte ".
                Les petites troupes de Castro ont des appuis importants, voire décisifs, chez les paysans de la Sierra Maestra qui, petit à petit, se joignent à elles, ou du moins les aident, en réaction aux politiques brutales des grands propriétaires, dont beaucoup sont américains. Le premier territoire libre est créé en novembre 1957 dans la Sierra Maestra. Après avoir subi quelques revers face à l’armée gouvernementale, les maquisards contre-attaquent et infligent une cuisante défaite à l’armée à Santo Domingo puis, en juillet, à El Jigüe. À présent bien armés grâce à leurs prises, les rebelles, divisés en trois troupes, investissent toute l’île le 18 août. C’est la déroute de Batista.
                Le 3 janvier 1959 : Che Guevara pénètre dans la capitale. La guérilla de Castro, appuyée largement par le peuple cubain, force Batista à quitter le pays. Après une période transitoire pendant laquelle il tiendra une sorte de gouvernement fantôme, Fidel Castro devient véritablement premier ministre et, ajournant les élections prévues, établit un gouvernement personnel et autoritaire.
                					Le 7 janvier 1959 : Les États-Unis reconnaissent officiellement le nouveau gouvernement cubain.
                Ayant entre ses larges mains les rênes du pouvoir, Fidel Castro veut faire table rase du passé pour établir les bases de la nouvelle société cubaine. Les premières mesures vont être radicales et attirer, entre autres, les foudres des États-Unis. En neuf mois, 1 500 décrets ou lois sont adoptés.





              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 18:26

                par Julius (IP:xxx.x03.158.196) le 22 septembre 2008 à 17H19 							
                							

                															
                							
                								> Il est bien, quand on établit des comparaisons, de comparer ce qui est comparable.

                Oui. Si Cuba a niveau économique et social supérieur, c’est parce que Cuba a toujours été plus riche que ses voisins. Déjà avant Castro. Le niveau économique a très peu progressé au cours de la dictature communiste
                .

                Et, d’après vous, le blocus américain n’y est pour rien ? 
                 smiley

              • Nobody knows me Nobody knows me 22 septembre 2008 18:38

                vivelecentre,

                Je vous remets sous les yeux votre texte afin que vous puissiez voir pourquoi j’ai abordé Haïti :

                Pour un soupçon d’objectivité ( un gros mots ?)peut être pourrait il aussi nous informer que l’ouragan avait perdu après Haiti de son intensité en arrivant sur Cuba avec des vents de 150Km/h et que Haïti, l’un des pays les plus pauvre de la planète est certainement le plus démuni devant ce type d’évènement

                Bonne soirée


              • Julius Julius 22 septembre 2008 18:44

                > Et, d’après vous, le blocus américain n’y est pour rien ?

                Cuba a certainement souffert de l’embargo. Mais Cuba a bénéficié de la propriété volé aux Américains.


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 19:22

                Pfffff....

                Allez relire votre histoire, mon vieux. 
                Ce sont les américains, venus sous Batista, qui avaient volé leurs biens (terres, ressources) aux cubains, et qui les exploitaient. 
                Les cubains n’ont fait que le récupérer, à la suite de la chute de Batista. 

                Diriez vous que les ex républiques soviétiques, quand elles ont retrouvé leur indépendance (notamment l’Allemagne de l’est), ont volé leurs biens aux russes ? 
                 smiley


              • vivelecentre 22 septembre 2008 19:36

                Même sans connaitre Haïti, il faudrait etre particulierement inculte et sourd aux informations pour ne pas savoir qu’il s’agit de l’un des pays les pus pauvre de la planête


              • Marc Bruxman 22 septembre 2008 20:02


                Allez relire votre histoire, mon vieux.
                Ce sont les américains, venus sous Batista, qui avaient volé leurs biens (terres, ressources) aux cubains, et qui les exploitaient.
                Les cubains n’ont fait que le récupérer, à la suite de la chute de Batista.


                Non non ils ne volaient pas. Ils sont venus, et ont construit une infrastructure permettant d’exploiter efficacement les ressources locales après avoir acheté les terrains. Forcément le terrain avant l’infrastructure il vaut ke dalle, et après il vaut cher. 

                Et c’est le même bordel en affrique, la plupart du temps effectivement les occidentaux achétent un terrain pas cher et se font de la thune avec. Mais on ne dit pas qu’entre temps, ils ont investis de l’argent pour installer des machines sur ce terrain. Et que sans ces machines le terrain avait une productivité de merde qui justifiait le prix d’achat. 

                Diriez vous que les ex républiques soviétiques, quand elles ont retrouvé leur indépendance (notamment l’Allemagne de l’est), ont volé leurs biens aux russes ?


                Les américains avaient ACHETES et non volé ce qui se trouvait à Cuba. Après qu’ils aient profités de la naiveté de certains proprios locaux pour leur acheter pas cher des terrains biens c’est une chose. Mais ce n’est pas du vol. Après si les mecs avaient été moins cons, ils se seraient démerdés pour exploiter leurs champs eux mêmes. 

                Les Russes ont volés ce qui se trouvait en europe de l’est, vu qu’il y a eu expropriation de leurs propriétaires légitimes. Et donc quand le mur de Berlin est tombé, ces états n’ont fait que reprendre possession de ce qui leur appartenait. 


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 20:12

                Ben voyons !
                Vérité d’un côté, mensonge de l’autre !

                C’est bien de voir le monde en noir et blanc ; mais ça manque un peu de nuances, n’est-ce pas ? 
                 smiley

                En plus, ce que vous dites est faux, puisque, comme l’a dit Julius, avant Batista, Cuba était déjà un pays développé, avec de fortes infrastructures. 

                Je me répète, mais : relisez donc l’histoire, avant de parler par clichés dogmatiques.


              • Julius Julius 22 septembre 2008 20:47

                > Diriez vous que les ex RÉPUBLIQUES soviétiques, quand elles ont retrouvé leur indépendance (notamment l’Allemagne de l’Est), ont volé leurs biens aux Russes ?

                Les Russes n’ont rien construit dans leurs colonies. Ils ont ruiné tous les pays occupés. L’Europe centrale a été très riche avant l’occupation. Sa pauvreté en 1989 a été le résultat de l’occupation russe. Leur présence a été complètement négative.

                La situation est différente à Cuba - Cuba a été très riche (avant Castro) en partie grâce aux Américains. Cuba a été un peu comme Monaco des États-Unis.

                (Et une rectification : l’Allemagne de l’Est n’a pas été une République soviétique. Allemagne de l’Est a été officiellement indépendant (tout entièrement contrôlés par les Russes).)


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 21:03

                							par Julius (IP:xxx.x03.158.196) le 22 septembre 2008 à 20H47 							
                							

                															
                							
                								
                La situation est différente à Cuba - Cuba a été très riche (avant Castro) en partie grâce aux Américains. Cuba a été un peu comme Monaco des États-Unis.

                Décidément, on a beau vous donner des informations, vous vous obstinez. Le communisme que vous rejetez avec tant de force vous a quand même bien marqué de son esprit de propagande !

                Cuba était riche avant Batista, et pas grâce aux américains. 
                Sous Batista, ce sont les américains qui étaient riches à Cuba : pas les cubains, dépossédés de leurs terres. 
                La preuve, c’est que, vous dites vous-même que quand Castro est arrivé, et qu’ils ont été obligés de partir, Castro a volé leurs richesses ; c’est donc bien eux qui étaient riches. 
                Faut être un minimum cohérent, mon gars !
                :t-)


              • foufouille foufouille 22 septembre 2008 23:00

                bruxman .........
                je savais pas que les colonialistes avaient acheter des terrains
                pui avaient construits des infrastructures avec des employes non-esclaves
                ils ont du payes avec des balles .............


              • Jean-paul 23 septembre 2008 00:57

                @ vivelecente
                Que bola acere ?
                Vous oubliez de parler de l’epidemie avec l’eau non potable .En effet les Cubains ont comme toilette un trou dans leur jardin et comme l’eau a tout envahi , l’epidemie est deja la .


              • Jean-paul 23 septembre 2008 01:00

                Sysiphe est un agent castriste tout comme l’auteur !!!!!!


              • Jean-paul 24 septembre 2008 02:49

                Castro est tres riche mais le peuple meure de faim .
                Toutes les aides qui vont au gouvernement gratuitement vont etre revendu au peuple cubain.


              • Jean-paul 24 septembre 2008 02:50

                @ sysiphe
                Et la fortune de Castro ???????????????
                1200 millions de dollars


              • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 18:23

                En tous cas, si j’étais à la place des cubains, je dirais aux USA, vis-à-vis de leur aumone indécente, comme Chavez, qu’ils peuvent se la carrer, Yankis de mierda !

                 smiley


                • Jean-paul 23 septembre 2008 01:08

                  @ sysiphe

                  Chavez le fils spirituel de Castro qui ient de virer une delegation de Human rights .
                  Chavez ce sont les nacotraficants et le terrorisme .

                  Bravo sysiphe pour votre bon choix Castro et Chavez . 2 dictateurs
                  Je sais Chavez a ete elu par le peuple mais vous savez aussi que de nombreux dictateurs ont ete elus par le peuple .


                • Jean-paul 23 septembre 2008 03:12

                  @ sysiphe
                  la difference est que tu n’es pas a la place des Cubains .Tu n’as pas perdu ta maison ,tu as de l’electricite ,ton frigidaire est rempli ,tu as a la tele les canals que tu veux ,tu peux ecrire sur internet ce que
                  tu veux ,quand tu prends ton bain c’est avec de l’eau potable ,tu te bois un bon rhum de 12 ans d’age ,tu es une bierre fraiche qui t’attend.Tu as ta voiture .Tu as le telephone ta garde robe regorge de fringues et chaussures .
                  Eux ils n’ont rien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!Et le peu qu’ils avaient ils ont tout perdu .
                  Les Cubains de Floride font des telethons pour leur envoyer des vivres par l’eglise catholique .
                  Quand tu n’as rien ,tu acceptes tout !!!!

                  Mais facile pour toi de ta cote d’Azur .


                • foufouille foufouille 23 septembre 2008 11:11

                  des fois il ne faut pas accepter certaines aumones
                  si un don est conditionne il ne s’agit plus d’un dont. et a la fin on finit par perdre sa fierte et sa condition d’etre humain
                  au minimum on finit par se faire convertir


                • Emile Red Emile Red 23 septembre 2008 12:34

                  "Eux ils n’ont rien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!Et le peu qu’ils avaient ils ont tout perdu . "

                  Ils en avaient encore moins sous Batista...

                  Un exemple de la bonhomie Yankee :
                  Avant la 1re guerre du golf en Irak ils avaient réfrigérateurs, vêtements, voitures, électricité et tutti ce qu’un ricain moyen a, ils étaient en dictature et risquaient la taule (aujourd’hui on risque la taule pour pas grand chose aux States) à tout moment, qu’ont fait les USA, ce qu’ils ont fait à Cuba plus la suppression du dictateur, plus un nombre de morts insensés, ce qui prouve bien que les Yankee n’amènent pas la paix et la prospérité, alors comment croire qu’ils aient agi de manière humaniste à Cuba où la misère paysanne sous Batista n’avait jamais été si profonde.


                • Nobody knows me Nobody knows me 23 septembre 2008 13:45

                  Chavez ce sont les nacotraficants et le terrorisme

                  Ca y est le mot est lâché. Terroriste, Chavez ? Des preuves ? Ou c’est simplement de la propagande "FoxNews made" ?


                • Jean-paul 24 septembre 2008 02:46

                  la question des Cubains
                  Pourquoi Fidel n’accepte- il pas l’aides des autres pays .
                  Pourquoi Fidel qui a 1200 millions de dollars a l’exterieur, n’aide t il pas son pays avec cet argent ?


                  Les langues se delient meme a Cuba ,ou est l’aide du gouvernement .
                  La situation est tres grave .

                  voir le journal de maria Elvira live


                • Jean-paul 24 septembre 2008 02:56

                  @ foufouille
                  Comment tu fais quand tu ’as plus rien a manger que tu as tout perdu .
                  Ne pas demander l’aumone tu te dis trop fier .Et le RMI ou tes aides sociales c’est pas une aumone ,tu devrais les refuser .Mais la c’est pas pareil ,la fierte n’existe pas ,c’est juste pour les pauvres Cubains .


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2008 19:27

                  Sisyphe privé de kètechupeu pendant 15 jours ...


                  • sisyphe sisyphe 22 septembre 2008 21:05

                    Ketchup pas grave : j’ai jamais aimé. 

                    Mais qu’on ne me prive pas de mon coca, ou je fais un malheur !
                     smiley


                  • Alexandre 22 septembre 2008 21:20

                    Hey Salim ! Alors comment va le réseau voltaire ? Et ton pote Fidel il va bien ? Toujours des articles aussi haineux envers les états-unis hein ! Petit coquin va.

                    Surtout ne change rien, continue ton devoir de propagande, et n’oublie pas : Viva Fidel ! smiley


                    • vivelecentre 23 septembre 2008 06:49

                      Salim ne rentre jamais dans le débat après avoir déversé sa propagande !

                      on ne participe pas à cautionner ou pas sa bonne parole castriste mais on répond à ceux qui s’intéressent à Cuba et aux sort des cubains
                       
                      Ce n’est pas ce qui intéresse Salim...

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