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Accueil du site > Actualités > International > Gaza et l’imaginaire d’une ville

Gaza et l’imaginaire d’une ville

A quoi renvoie Gaza dans l’imaginaire de chacun d’entre nous : une région rongée par la misère et la promiscuité, gagnée par le désespoir et la mort partout, où règne la terreur d’un pouvoir, soi-disant et faussement, « usurpé » par le Hamas.
Un imaginaire surtout alimenté par des images toujours enclines à évoquer Gaza en termes de violence, ville sans Histoire où les résistances ne sont la faveur que de certains groupuscules extrémistes.
Pourtant, Gaza c’est une ville cinq fois millénaire. Gaza, depuis sa naissance, c’est une volonté de vivre époustouflante. De l’âge dit de « Bronze ancien » jusqu’à aujourd’hui, les Gazaouis ont offert à l’Histoire des peuples 5000 ans de résistance et d’acharnement à rester fière et debout.
Située dans une position stratégique entre les régions palestiniennes du nord et l’Egypte au sud, Gaza trouve ses origines à l’époque Cananéenne. En effet, il y a 5500 ans environ, des égyptiens ou arabes cananéens s’installent dans les territoires cananéens à cinq kilomètres du sud-ouest de l’actuel Gaza, la ville se nommera Tell-as-sakan et forme aujourd’hui une partie de la périphérie de Gaza. Cette ville sera très vite prospère grâce à son environnement naturel généreux : sols fertiles, ressources en eau, blé, vignes, arbres fruitiers. Les égyptiens se retirent et fondent d’autres villes comme Tell al-‘ajjul, il est à noter que ce sont des tribus pastorales qui se déplacent souvent. Cependant, les égyptiens se réinstallent durablement, dans la région, sous l’impulsion de la pharaonne Hatchepsout.
Gaza apparait, en tant que tel, au XIVème av J-C et va s’imposer comme le centre politique et administratif de la région égyptienne de Canaan. Elle commerce avec les régions égyptiennes les jarres, avec Chypre les bols à lait, elle échange différents produits avec le Liban, la Syrie, l’Anatolie centrale, et la Cappadoce. De nombreux prophètes, d’après de nombreuses sources religieuses, mêlent leur histoire avec Gaza et la Palestine comme Muhammad, Abraham…
Le terme de Palestine nait de l’occupation et du nom des « Philistins » ou, d’après certains, d’une région appelé « Baalist ». Cette occupation des Philistins du territoire de Gaza ira jusqu’à la domination du roi babylonien, Nabuchodonosor II. Gaza passera sous le giron perse et va devenir une cité caravanière riche qui frappe sa monnaie et commerce avec les grecs. Les gazaouis vont résister héroïquement face à Alexandre Le Grand en 332 av J-C. La ville sera, pratiquement, toute rasée pour abattre cette résistance qui ne veut pas fléchir. La ville va renaître, notamment, sous l’impulsion romaine. Gaza accueillera d’ailleurs l’équivalent des Jeux olympiques et aura l’honneur de recevoir la visite de l’empereur Hadrien au IIème après J-C. Son prestige est alors fulgurant, Gaza fait figure de ville modèle. En 1967, des fouilles font apparaître la présence de statuettes datant du IVème siècle. La ville va devenir un centre de la culture grecque à l’époque byzantine avec la figure de l’historien byzantin Procope et voit son destin chrétien naître avec l’empereur Constantin et Théodose.
La présence musulmane, qui ira sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui, remonte environ au VIIème siècle. La ville prospère de manière importante sous les Omeyyades et les Abbassides ou mêmes les Fatimides. Ibn Hawqal, géographe réputé, décrit Gaza comme une ville prospère de première importance, une ville dominée par la mosquée de ‘Umar ibn el khattab, le 3ème calife de l’islam. As Shafi’i, maître de sa prestigieuse école de droit, laissera son empreinte à Gaza. La ville en 1099, sera intégrée au royaume des Croisés et deviendra une ville de garnison. Salah Eddine se battra pour Gaza la même année, la mosquée Ayyoubide An-nasr est construite en 1239 pour célébrer la victoire. Elle sera détruite par les israéliens en novembre 2006. Une zawiyya ou « centre spirituel et religieux » est fondée en 1330 pour perpétuer les enseignements spirituels du célèbre Ahmed Al Badawi. Le « Khan » (Caravansérail) est édifié par l’émir Younis Al-Nawazuri en 1379 d’où l’appellation de Khan-Younis. Gaza se prétendait même la capitale de la région palestinienne à la fin du XVIIIème siècle.
 
Gaza, ville mère, ville cinq fois millénaire, attend les égards, l’humilité et la solidarité que lui doivent ces villes si jeunes que sont Rome, Paris, New-York entrées respectivement dans l’Histoire au 8ème siècle av. J.C, 1er siècle et 19ème siècle. Car Gaza a déjà tracée à ces capitales le chemin de la longévité d’une ville dans l’Histoire : la résistance de son peuple face à l’injustice.

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21 réactions à cet article    


  • zelectron zelectron 4 décembre 2010 11:47

    Vous savez bien que l’intérêt du hezbollah est de laisser les Gazaouis aux limites du désespoir afin de les utiliser en tant que soldats suicidaires. Ce qui n’excuse en rien israel qui se conduit de la plus malhonnête façon de par le vol de la propriété des palestiniens et qui au mépris de toute morale continuent...


    • Hortus 4 décembre 2010 13:23

      Ah bon ! C’est le Hezbollah qui fait le blocus par mer et par terre ? C’est un scoop ! Vous devriez déposer un brevet sur cette information. Bravo pour votre objectivité. Continuez....


    • zelectron zelectron 4 décembre 2010 17:19

      « Ah bon ! C’est le Hezbollah qui fait le blocus par mer et par terre ? »
      C’est vous qui le dites et surtout n’en rajoutez pas, l’horreur de la situation des gens de Gaza est telle que certains mots ne suffisent plus. Gardez vos incantations pour vous et sachez lire un commentaire avant de l’interpréter à votre guise quitte à « inventer » une pensée pour vous permettre de vous poser en seul détenteur de la vérité. La façon dont Israël traite ce territoire est humainement abjecte, vous en conviendrez et je reste à votre écoute pour toute supposée leçon de morale que vous voudrez bien dispenser...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 décembre 2010 17:25

      "Il faut savoir que la contrebande est une tradition à Gaza, depuis l’annexion israélienne du territoire en 1967. Pendant les 38 années qui ont suivi, le trafic était essentiellement limité aux armes. Les flux souterrains ont ensuite augmenté lorsque l’Etat hébreu s’est retiré de l’enclave en 2005, avant d’atteindre leur niveau le plus élevé en raison du blocus israélien imposé lors de la prise de pouvoir du Hamas.« 

       » Salem dit ne gagner que 15 000 dollars par mois à l’heure actuelle, soit la moitié de ce qu’il touchait auparavant."

      L’intégralité de l’article d’Ibrahim Barzac ici.


    • psain psain 5 décembre 2010 12:04

      Vous confondez hezbollah et hamas . Vous démontrez votre manque de connaissances sur ce sujet.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 décembre 2010 12:58

      Ce pseudo utilisé de temps à autre assène ses petites affirmations sans fondement comme autant de vérités. Sait pas lire, en outre. L’article d’un journaliste arabe ayant interviewé des Gazaouis sur le trafic d’armes notamment, du Hamas, par les tunnels Gaza-Egypte, c’est au nord du côté du Liban smiley
      Et vas-y que je me plusse avec différents comptes, pour être bien sûr d’avoir le dernier mot. Pitoyable, même des gamins sont plus matures.

      Psalmodiez tout ce que vous voulez, « psain », vous ne changerez rien à la réalité.
      Ici, vous vivez dans vos rêves. Profitez smiley


    • katalizeur 4 décembre 2010 15:55

      @ l’auteur

      merci pour cet article......

      pour les autres.......« SOUMOUD » endurance et resistance, la fin de l’entité usurpatrice est ineluctable......


      • ELCHETORIX 4 décembre 2010 16:03

        @l’auteur , merci pour cet article qui nous éclaire sur l’historique de la ville de GAZA !
        Les PALESTINIENS retrouveront leur souveraineté inexorablement quelles que soient les exactions et la politique agressive et arrogante de l’entité sioniste israélienne , soutenue par l’empire US et ses vassaux comme l’Union Européenne et la Grande-Bretagne !
        RA.


        • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 décembre 2010 17:02

          Décidément, les profs d’histoire sur Ago ! smiley


          • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 décembre 2010 17:05

            La fin des « Seigneurs de Gaza », par Ibrahim Barzak (Associated Press)

            L’assouplissement du blocus de Gaza a permis d’accomplir quelque chose que les frappes aériennes et une barrière souterraine n’ont jamais pu faire : anéantir le trafic d’armes florissant de la bande côtière. Maintenant qu’une bonne partie des biens de consommation peuvent à nouveau être importés à Gaza - après trois ans de restrictions - la plupart des centaines de tunnels de contrebande qui alimentaient autrefois l’enclave palestinienne sont aujourd’hui fermés. Selon un haut-responsable du Hamas, seuls une petite dizaine seraient encore utilisés, comparé aux quelque 400 d’avant.

            L’Associated Press, annonce elle qu’un tunnel sur quatre est aujourd’hui en fonction. Mais dans les deux cas, il s’agit d’une baisse considérable.
            Un bémol toutefois : cette diminution d’activité souterraine n’aurait pas influencé l’entrée régulière d’armes dans la bande de Gaza. Le Hamas continue de contrôler ces tunnels et le trafic de munitions. Des atouts cruciaux pour que le groupe terroriste puisse maintenir sa domination sur le territoire, qui date de sa prise de pouvoir en juin 2007.

            Mais en ce qui concerne les biens de consommation, les marchands gazaouïtes préfèrent nettement importer leurs produits de manière légale, par voie terrestre. Moins coûteuses, les livraisons sont généralement plus prévisibles que celles effectuées par contrebande - cibles régulières des contrôles égyptiens et des attaques israéliennes.

            La tradition de la contrebande

            L’Etat hébreu a assoupli le blocus en juin dernier, dans l’espoir d’apaiser les critiques de la communauté internationale suite au violent abordage du Mavi Marmara. Depuis, les trafiquants palestiniens ont été contraints de diminuer leur activité, se limitant uniquement aux biens restés sous le coup de restrictions, tels que les matériaux de construction - comme le ciment et l’acier - et les produits achetés à plus bas prix en Egypte.

            « Nous n’avons plus de travail », confie l’un des trafiquants, Saber Salem, 36 ans. Il gérait l’activité de trois tunnels le long de la frontière égyptienne, avec le concours de cinq associés et de 40 employés. Maintenant, il a la charge d’un seul souterrain qui emploie
            15 personnes. Le dernier « butin » de Salem : de l’huile d’olive, rapportée illégalement d’Egypte à 30 dollars le gallon - soit presque la moitié du prix de celle importée d’Israël.
            A son apogée, l’"ère des tunnels de Gaza" générait une activité constante. Il y a quelques semaines, une poignée de camionnettes seulement étaient stationnées près des entrées des tunnels. Le ronronnement des avions de l’armée israélienne se faisait entendre au loin. Et, de temps en temps, des gardiens égyptiens pointaient, du haut de leurs miradors, leurs projecteurs en notre direction.

            Il faut savoir que la contrebande est une tradition à Gaza, depuis l’annexion israélienne du territoire en 1967. Pendant les
            38 années qui ont suivi, le trafic était essentiellement limité aux armes. Les flux souterrains ont ensuite augmenté lorsque l’Etat hébreu s’est retiré de l’enclave en 2005, avant d’atteindre leur niveau le plus élevé en raison du blocus israélien imposé lors de la prise de pouvoir du Hamas.

            L’embargo, qui n’autorisait qu’une entrée limitée de nourriture et de médicaments, n’est pourtant pas parvenu à affaiblir le mouvement islamiste. L’été dernier, Israël a décidé d’assouplir le blocus. Et l’impact a été immédiat. Selon Issa Nashar, maire Hamas de Rafiah, seulement quelques dizaines de tunnels sont encore utilisés. Résultat : la majorité des milliers de Palestiniens qui vivaient de cette activité clandestine sont aujourd’hui au chômage. Khalil Saleh explique que, lorsque la demande était à son maximum, il pouvait gagner jusqu’à 100 dollars par jour, soit plusieurs fois la rémunération quotidienne d’un travailleur peu qualifié à Gaza. Maintenant, le jeune Gazaouïte de 19 ans gagne à peine la moitié, lorsqu’il a la chance de trouver du travail. « L’âge d’or est révolu », dit-il.

            Combler les vides du marché

            L’activité clandestine constituait la principale source d’emploi dans la bande de Gaza. Le gouvernement Hamas en a également profité en prélevant impôts et autres taxes sur la contrebande. Alors que l’assouplissement du blocus a engendré une légère croissance économique à Gaza, il y a peu de chances de voir une véritable reprise, selon les experts, en raison des restrictions israéliennes maintenues sur les industries-clés de l’enclave, à savoir : le bâtiment, ainsi que les exportations de textile, de meubles et de produits agricoles. L’Etat hébreu continue de limiter l’entrée de ciment et d’acier, de peur que le Hamas ne les réquisitionne pour construire des bunkers et des roquettes.
            Les exportations, elles, sont limitées aux livraisons saisonnières de fraises et de fleurs. Israël craint en effet que le Hamas en profite pour faire sortir clandestinement des bombes.
            Certains « anciens » des tunnels essaient de trouver de nouveaux marchés de contrebande en sens inverse - de Gaza vers l’Egypte. Mais ce n’est pas sans risques. Salem dit avoir récemment tenté d’exporter du métal brut en Egypte, mais que la police égyptienne avait fait sauter la sortie du tunnel qu’il utilisait, après deux livraisons. D’autres seraient déjà parvenus à faire passer des poulets et des œufs, précise-t-il, sans savoir si les trafiquants comptent poursuivre ces tentatives.

            "La vie est très difficile et nous nous confrontons à de nombreux obstacles« , ajoute-t-il. »Le Hamas inspecte nos cargaisons et nos tunnels parce qu’ils ont peur du trafic de drogue. Les services égyptiens de sécurité ont également installé de nombreux points de contrôle routiers."

            En fin de compte, les dures lois de l’économie se sont avérées plus efficaces que des années d’interventions militaires israéliennes. Salem dit ne gagner que 15 000 dollars par mois à l’heure actuelle, soit la moitié de ce qu’il touchait auparavant. Pour l’heure, lui et ses associés tentent de combler les vides du marché. Cela passe par l’importation illégale d’animaux exotiques, comme des singes et des bébés crocodiles, mais aussi des matériaux de construction. Pour la fête de l’Eid al-Adha, certains avaient décidé d’importer des moutons et des vaches, afin de compléter les livraisons en provenance d’Israël. Mais Saleh, lui, reste philosophe : "Nous avons été les seigneurs de Gaza pendant trois ans. Mais, comme on dit, ’rien ne dure toute la vie’."

            (Source)

            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 décembre 2010 17:19

              Ibrahim Barzak ne plaît pas aux palestinistes de service moinssage, et Ibrahim Barzak les em...e smiley



              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 décembre 2010 18:25

                Vous êtes d’une folle originalité, Psain smiley
                Moi, je vous trouve très « je disqualifie le contradicteur en balançant des accusations sans fondement dans le but d’empêcher que son discours soit entendu », démocrate, si vous préférez.
                Ibrahim Barzak, agent du Mossad ? Comme vous y allez !



                • SPRISAG 5 décembre 2010 09:09

                  Beaucoup de gens auraient une idée différente du drame palestinien et Gaza ne serait pas une prison à ciel ouvert si les Palestiniens patriotes et leurs amis avaient connu et fait connaître la réalité historique suivante :

                  « Le 29 novembre 1947, ne respectant pas leur Charte, sous l’influence conjuguée aux objectifs contradictoires de Truman, Staline, celle aussi de « la France » et, évidemment sous l’influence des sionistes de droite et de gauche de la planète (pas seulement futurs Israéliens) partisans d’un état exclusivement habité par des Juifs ou se croyant de vieille ascendance trimillénaire telle, trente trois pays membres de l’assemblée générale de l’ONU sur cinquante-sept (alors que d’autres auraient dû légitimement en faire partie) votèrent officiellement « Oui » pour la recommandation (seulement et pas la prescription contraignante), d’un plan de partage de la Palestine (sans consultation par referendum des autochtones). Une partition en trois territoires (et,  en fait géographiquement, huit unités territoriales), dont celui à statut international des Lieux saints, clause absolument essentielle pour l’obtention de plusieurs votes,  et clause que les sionistes n’avaient pas plus l’intention de respecter que les trois autres, un état juif, une état dit arabe et une union économique. Sachant que la majorité requise pour valider les votes de l’assemblée générale de l’ONU était des deux tiers (mais paradoxalement) des seuls votants « Oui »  ou « Non », et que trois voix indispensables furent extorquées par chantage, alors que celles de quatre pays étaient, de fait, mues par le grand frère soviétique, et également qu’au moins deux autres voix de l’Amérique centrale (Costa-Rica et Guatemala) furent achetées comme en attestent des archives de l’anomalie étatique sioniste. Soit donc, en réalité, moins de 25 « Oui » sur 56 possibles. »

                   

                   Evidemment ça n’est pas très court, ni succinct,  par rapport à l’ultra-désinformant : « Novembre 1947 : l’ONU décide le partage de la Palestine en un état juif et un état arabe » ! Mais plus de brièveté entraîne automatiquement une conceptualisation erronée aux graves dépens des Palestiniens patriotes, parce que les sionistes invoquent constamment hypocritement leur légitimité sur la base de ce vote faussé que la Charte de l’ONU ne lui permettait pas de présenter comme l’a démontré le juriste palestinien également anglophone et francophone et porte-parole de la délégation arabe Henry Cattan. 


                  • armand armand 5 décembre 2010 10:53

                    Beaucoup de gens auraient une autre conception du conflit israelo-palestinien s’ils savaient :
                    - que la partie arabe n’avait aucune intention, en 1947, d’établir un état palestinien multi-confessionnel, laïc, ou bi-national, mais de fondre ces provinces dans un état pan-arabe depuis l’Egypte à la Syrie.
                    - que pour ce faire, le but clairement annoncé était de « jeter à la mer » les habitants juifs - cette délicate attention, survenant deux ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, pouvait légitimément faire craindre le pire.
                    - qu’il existait déjà un état arabe taillé dans la Palestine historique, la Jordanie, établie par l’Angleterre quelques années plus tôt, et non prévue par la déclaration Balfour, pour remercier la dynastie hachémite chassée d’Arabie séoudite. Y a-t-il eu référendum ?
                    Y a-t-il eu référendum, à la même période, dans l’ancien Empire des Indes pour créer le Pakistan ? A Chypre ? Faire cohabiter des communautés en conflit est impossible à moins de prévoir l’écrasement ou le massacre de l’une des deux.
                    L’auteur du post précédent, de toute évidence, sans oser l’écrire, est certainement de cet avis.

                    Pour finir, la malhonnêteté intellectuelle consistant à imputer aux sionistes un projet qui leur fut imposé par le déclenchement de la guerre - l’affaire de Jérusalem (où, soit dit en pensant, les juifs étaient majoritaires...) n’est pas la moindre des tares de son raisonnement.

                    De telles arguties ineptes autour de la résolution de l’ONU de 1947 sont aussi fondées que celles qui tournaient autour du sexe des anges au Moyen Age.

                    Sinon, l’emploi de l’expression « anomalie étatique sioniste » ne fait que refléter l’alignement du posteur sur les thèses maximalistes pan-arabes ou islamistes. Et ôtent toute valeur à sa démonstration.


                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 décembre 2010 13:00

                    Bonjour Armand,

                    Les cours d’histoire, c’est pas leur truc. Leur truc, c’est la propagande et les accusations infantiles. Autant souffler dans un violon. Mais pour mon plaisir de lectrice, merci smiley


                  • ali8 5 décembre 2010 18:00

                    vraiement, je n’arrive pas à comprendre pourquoi les notes négatives vous accablent

                    votre pédagogie serait-elle nulle ??????????? smiley  smiley


                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 décembre 2010 18:29

                     smiley
                    Je répète : enjoy in your brave virtual world smiley


                  • psain psain 5 décembre 2010 12:09

                    @ l’auteur merci pour cet article intéressant et instructif un plaisir de vous lire.


                    • psain psain 5 décembre 2010 19:12

                      @ Cosmic Dancer

                      «  »Et vas-y que je me plusse avec différents comptes, pour être bien sûr d’avoir le dernier mot.«  »«  »

                       Accusation fausse et gratuite je vous met au défi de prouver ce que vous avancez.

                      Le commentaire sur( hezbollah hamas ) s’adressait à zelectron 1er commentaire de ce post
                      «  »"Vous savez bien que l’intérêt du hezbollah est de laisser les Gazaouis aux limites du désespoir afin de les utiliser en tant que soldats suicidaires.«  »"
                      Vos attaques personnelles prouvent bien la faiblesse de vos arguments ;il ne vous reste que cette arme je pense que vous avez atteint le fond à quand l’insulte directe ?

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