• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > GRECE et maintenant ?

GRECE et maintenant ?

Peut-être faut-il comprendre la nouvelle tragédie grecque à la lumière des propos de Jean-Claude Juncker, "Les choix démocratiques ne peuvent aller à l'encontre des traités européens"

Chacun ou presque s'accorde à dire que ce qui se passe en Grèce aujourd'hui révèle une crise majeure en Europe. Certainement aussi une crise de la démocratie.

Nous étions à Thessalonique avec l'association Per a Pace[i] ce 5 juillet 2015, jour historique en Grèce, jour de referendum, le deuxième dans l'histoire du pays, organisé par le gouvernement pour savoir si le peuple devait ou NON, se prononcer en faveur des "propositions" formulées par la Troïka et les responsables européens. Le bras de fer est engagé entre ce petit pays, le seul à être en Europe dirigé par une vraie gauche.

JPEG - 459 ko
5 Juillet Thessalonique
La victoire du NON

La crise économique a eu un impact sans précédent sur la protection sociale des citoyens grecs, elle accule à une vie sans sécurité et sans avenir pour beaucoup et la plus urgente des priorités pour le gouvernement a été de fournir en 6 mois un "soutien immédiat aux plus vulnérables pour les soulager du poids de cette crise. Un ensemble de mesures sur l'alimentation, le logement et l’accès à la santé a déjà été adopté, elles sont en cours d’application". Et le monde associatif dans son engagement apporte sa part de solidarité, pour les migrants et les plus démunis, (mise en place de lieux de rencontres, nourriture distribuée, organisation de "cliniques dite illégales") pour soigner ceux qui n'en peuvent plus.

Le mouvement politique Syrisa a pris le pouvoir en Grèce le 25 janvier 2015 sur la base d'une opposition forte aux politiques d'austérité, qui s'additionnant les unes aux autres ont conduit au chaos, une "dette colossale" accumulée en quelques années avec des gouvernements d'alternance, de droite et sociaux-démocrates. Une dette pour une grande part privée, que l'on a transformé en dette publique et que l'on demande aujourd'hui au peuple de rembourser. Dans ce contexte, Aube Dorée le parti néo-nazi est à l'affût. 

Les militants de Syrisa que nous avons rencontrés à Thessalonique affirment se positionner en terme de rupture avec le libéralisme et tous ceux, socialistes compris (PASOC), qui favorisent et soutiennent les politiques d'austérité pour le peuple. 

Le mouvement de la gauche anti libérale ainsi arrivé au pouvoir, résiste depuis plusieurs mois face à la Troïka, la caste, qui veut lui imposer une politique contraire à celle pour laquelle il a été élu (revalorisation des retraites, renforcement des services publics, nationalisations, lutte contre la corruption...). Fidèle à ses engagements de campagne et confronté à l'intransigeance de l'Europe qui veut passer en force contre sa volonté souveraine, le gouvernement et "la Vouli", parlement de la Grèce, ont organisé ce référendum, avec l'objectif si le NON l'emporte d'obliger l'Europe et ses représentants à rouvrir les négociations.

Les jours qui ont précédé ce scrutin ont vu se développer une intense activité militante sur le terrain en faveur du NON pour préciser les contours et les enjeux de cette élection. En effet, comme nous avons pu le constater sur place, la pression extérieure et médiatique pour le oui est très forte. On vise à faire peur en utilisant la désinformation et ainsi expliquer que le vote en faveur du NON "amènera une sortie de l'Europe".

C'est Anatole France qui déjà au début du 20ème siècle analysant la crise économique et situation tendue de l'époque précisait dans un article "la France s'est soumise à des compagnies financières qui disposent des richesses du pays et par le moyen d'une presse achetée, dirigent l'opinion". Près d'un siècle nous sépare, mais cette citation reste plus que jamais d’actualité aujourd’hui. 

C'est dans ce contexte que les militants de Syrisa ont redoublé d'efforts. Thessalonique est une ville placardée d'affiches OXI, (NON) qui appellent à refuser le diktat européen. Sur les places, dans les rues, les militants souvent très jeunes, distribuent des tracts, et prennent la parole, avec ou sans haut parleur, pour expliquer, convaincre de l'utilité de ce vote en faveur du NON, un vote anti austérité. Il faut dire que l’inquiétude est grande car les sondages donnent un scrutin très serré. 

Nous n'avons pas rencontré de militants en faveur du oui et les affiches bien moins nombreuses en ville, donnent l'impression d'avoir été apposées par des agences de publicité. 

Les plus de 61% en faveur du NON ce soir du 5 juillet ont surpris en premier lieu les militants eux-mêmes qui ne pensaient pas cela possible. Ce score sans appel, réalisé dans un contexte politique difficile, explique pour une très large part la liesse populaire à l'annonce des résultats... Les rues, les places ont été envahies pour fêter cette victoire du peuple. Il y a comme une certaine fierté, le sentiment d’être utiles pour tous les peuples d’Europe. Probablement ce résultat restera-t-il dans les mémoires et une référence pour le futur. Il symbolise surtout l'espoir de sortir d'une longue période d'anémie, d'austérité. L'espoir d'une renégociation avec la troïka européenne... 

Si nous étions nombreux à penser que ce référendum pouvait donner force et sens à ceux qui souhaitaient une renégociation de la dette grecque et une autre politique que l'austérité, c'était sans compter avec cette petite phrase quelques temps auparavant passée presque inaperçue de Jean Claude Junker Président de la Commission Européenne "Les choix démocratiques ne peuvent aller à l'encontre des traités européens".  Une phrase tout en symbole, mais qui ne laisse aucun doute sur les intentions des dirigeants européens à l'égard du peuple et du gouvernement Grec.

La fermeté affichée dans l’absence de véritables négociations par les responsables européens, fait aussi partie d’une stratégie qui vise à diviser, fracturer le mouvement social qui les compose et les soutienne. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui en Grèce avec le mouvement Syrisa.

Mais ce qui est valable aujourd'hui pour la Grèce, fait valeur d'exemple pour tout autre qui n'accepterait pas les politiques d’austérités européennes. Certainement faut-il comprendre, que la situation marque encore plus fortement la fin des souverainetés populaires et nationales. 

L'Europe libérale (capitaliste) ne peut en effet accepter qu'un petit pays vienne la contrarier dans ses choix politiques. Syrisa, mouvement de la gauche citoyenne et de l'intérêt commun, a osé braver l'interdit, la technocratie, les traités et directives européens, le "libéralisme", qu'il considère injuste et néfaste pour les peuples car trop favorable à la « finance, les nantis et la caste », pour reprendre une expression chère au mouvement Podemos (les indignés) en Espagne et dont les derniers résultats aux élections municipales ont de quoi inquiéter aussi, les tenants du capitalisme.

Pour Eric Toussaint du Président du CADTM[ii] et rapporteur de la Commission pour la vérité sur la dette grecque « il est clair que les grandes banques privées, les multinationales voulaient aussi obtenir la démonstration qu’il est impossible de tourner le dos à l’austérité ». Il n'hésite pas à utiliser le terme fort de « néocolonialisme financier »... Nous rappelant à titre d'exemple les politiques d'ajustements structurels des organisations financières internationales à l'égard de l'Afrique. Dans le rapport de la Commission rendu public fin juin il est clairement affirmé, que la Grèce, non seulement n’est pas en mesure de rembourser la dette, mais surtout qu’elle ne doit pas le faire, vu son caractère illégal, illégitime et odieux. (cadtm.org/Synthèse-du-rapport-de-la-vérité-sur-la-dette-grecque).

Pour la présidente du parlement grec, Zoe Konstantopoulou, qui appelait à refuser l'accord imposé par l'Europe après le 13 juillet, le Gouvernement a été l'objet « d’un chantage afin de lui faire accepter tout ce qu’il ne veut pas, qui n’émane pas de lui et qu’il combat ». Pour la présidente du parlement, le Premier Ministre Alexis Tsipras a « parlé avec sincérité, courage, franchise et désintéressement »...  « Il a lutté comme aucun de ses prédécesseurs pour les droits démocratiques et sociaux du peuple et des nouvelles générations », et la « tentative d’imposer des mesures que le peuple a rejetées par référendum, en utilisant le chantage de la fermeture des banques et la menace de la faillite, constitue une violation brutale de la Constitution, qui prive le Parlement des pouvoirs que lui attribue cette même Constitution ». Elle concluait son intervention devant le parlement grec sur l'idée que « chacun et chacune a le droit et a le devoir de résister. Aucune résistance dans l’histoire n’a été facile. Cependant, nous avons demandé le vote et la confiance du peuple pour affronter les difficultés et c’est face à ces difficultés que nous devons maintenant réussir.... Et sans avoir peu »".

Aucun gouvernement de l'ensemble européen n'a soutenu la Grèce dans cette épreuve. Le couple Franco-allemand, à la manœuvre, s’est très habilement partagé les rôles dans cette affaire. Il faut dire que François Hollande était mal placé, lui qui avant d'être élu Président de la République était parti en croisade contre la finance et annonçait vouloir renégocier les traités européens. Alexis Tsipras représentait donc le mauvais exemple, la mauvaise conscience et le faire plier était aussi pour le Président français un moyen de montrer qu'il avait eu raison d'abandonner son action, pour ne pas dire « son combat » face à la finance et l'Allemagne de Merkel intransigeante. Il fallait donc donner le bon exemple et ainsi éviter la contagion.

Il est difficile et probablement injuste, de jeter la pierre sur Alexis Tsipras le premier ministre seul dans la tourmente et qui a probablement subi de terribles pressions comme en attestent ses déclarations à la télévision nationale. J’assume devait-il dire « la responsabilité d’un texte auquel je ne crois pas ». Le mercredi qui a suivi, le comité central de Syrisa a rejeté l’accord et dénoncé « un coup d’état contre toute notion de démocratie et de souveraineté populaire ». 

Mais ce qui se passe en Grèce aujourd'hui révèle une nouvelle crise majeure en Europe. Ce n'est pas la première fois que les tenants du libéralisme européens bafouent les peuples et imposent leur vue anti démocratique avec l'aval des représentants nationaux. Il y a eu Chypre et puis en 2005, en France le peuple était appelé par voie référendaire à se prononcer pour ou contre la ratification du projet de Constitution européenne. Malgré un texte complexe dans sa longueur, 70% des Français se sont pourtant exprimés et près de 55% des votants ont rejeté le traité. En 2008, quelque temps après, le parlement a voté un projet de loi qui modifiait la constitution française et permettait de passer outre, le résultat du vote populaire.

Dans la foulée, le Traité européen simplifié a été ratifié à Lisbonne par Nicolas Sarkozy et son gouvernement. La voix du peuple venait d’être bafouée.

Que va-t-il se passer maintenant en Grèce après avoir nié le résultat du referendum et fait plier le gouvernement ? L'histoire ne sera probablement pas un long fleuve tranquille. Les problèmes vont demeurer, les revendications et les luttes aussi contre la misère et l'austérité. Il y aura des sparadraps et à terme la renégociation de la dette, mais la crise résistera, car c’est le système libéral qui engendre la crise. Alexis Tsipras lui-même, a annoncé ne pas croire aux mesures "imposées" par la Troïka, mais probablement redoutait-il le chantage à la faillite, et la fermeture des banques imposée par l’Europe. A-t-il fait le bon choix ?

Il y a probablement aujourd’hui beaucoup de désarrois, de confusions, mais aussi de volonté d’agir en Grèce. C’est Stathis Kouvélakis philosophe et membre du comité central de Syrisa qui donne quelques pistes dans un entretien sur le site « Ballast » publié le 27 juillet 2015 et intitulé « le NON n’est pas vaincu, nous continuons », il montre que « dès qu’une menace émerge en Europe, et Syrisa en était une, tout le monde fait bloc pour la détruire politiquement » c’est incontestablement ce qui s’est passé ce mois de juillet avec la Grèce, « une mise sous tutelle du pays ». Les privatisations vont pouvoir reprendre de plus belle

Pour le philosophe, « le peuple a dit NON à l’austérité avec la victoire éclatante, mais c’était déjà trop tard, les caisses étaient vides, et rien n’avait été fait pour préparer une solution alternative ». Ce que confirmera aussi, le ministre des finances grec Yanis Varoufakis qui démissionna le 6 juillet 2015 au lendemain du référendum. Dans un entretien publié sur le site de « les Crises.fr[iii] », il estime que l’euro groupe européen n’a jamais été guidé par l’esprit de négociation. « Notre succès aurait été leur pire cauchemar » et de rajouter, « Si nous parvenions à négocier un meilleur accord pour la Grèce, cela les détruirais politiquement, ils auraient à se justifier devant leur propre peuple, expliquer pourquoi ils n’auraient pas négocié comme nous »

Dans ce contexte, on comprend que la solidarité européenne contre l'austérité et le libéralisme sera vitale pour l'avenir des peuples, mais une des leçons qu’il nous faut tirer c’est qu’elle ne sera pas suffisante, il faut aussi éviter les chaos financiers, arme redoutable des tenants du libéralismeLà réside une vraie question qui doit interpeller tous les démocrates, les progressistes, tous ceux qui considèrent qu'un autre monde est possible, plus social, plus humain, plus équitable, un monde qui coopère et s'entraide, respectueux de l'environnement, solidaire et en paix. C'est la leçon que nous devons retenir de ce qui se passe en Grèce aujourd'hui et ailleurs aussi.

Cette situation pose avec force la question de la rupture, (terme que nous avons souvent entendu dans les propos des militants que nous avons rencontrés à Thessalonique), si l’on veut « travailler à faire émerger une alternative à cette dictature financière et au libéralisme prédateur ». L'enseignement qu'il nous faut probablement tirer, c'est qu'il y a urgence à inventer cet autre futur dans la clarté, à montrer qu'une autre perspective politique peut mobiliser les progressistes, qu'il y a place pour l'expression démocratique des peuples et que cette expression ne sera pas une nouvelle fois bafouée, discréditée, muselée. Ces questions sont essentielles si nous voulons rendre crédible une véritable opposition au capitalisme, ce monde unipolaire, car tout est fait et construit aujourd’hui pour tenter de montrer qu'il n'y a pas d'autres issues que le "libéralisme" ou le « social libéralisme prôné aujourd’hui par les majorités socialistes en Europe. Il y a pourtant urgence, parce que l’extrême droite est aux aguets. 

Le capitalisme s'est mondialisé et face à cette organisation tentaculaire, cette dictature de l'argent, il faut un contrepoids, le pendant progressiste, des perspectives et organisations internationales qui donnent du sens à l'émancipation, au respect et à la dignité humaine. Il faut des solidarités, des perspectives qui nous laissent croire qu'une autre politique est possible, plus équitable, plus sociale, plus humaine et que le rêve et l'utopie peuvent redevenir réalité.

 

 

[i] L’association Per A Pace, Pour la Paix à développer une action solidaire en Grèce du 1er au 10 juillet 2015. Elle a convoyé un bus et du matériel de santé qui a été remis à une association médicale à Thessalonique. Cette association composée de médecins bénévoles et autres, développe des soins gratuits pour les migrants et toutes personnes en difficulté.

[ii] CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde) cadtm.org

[iii] 44 réponses à Notre bataille pour sauver la Grèce, par Yanis Varoufakis ancien ministre des finances, et démissionnaire le 6 juillet 2015 www.les-crises.fr&nbsp ;

 

JPEG - 146.5 ko
5 juillet la fête pour OXI NON
Les jeunes en première ligne
JPEG - 1.8 Mo
4 juillet prise de parôle
Thessalonique
JPEG - 215.4 ko
3 juillet action solidaire Per a Pace Thessalonique
dépôt materiel
JPEG - 137.1 ko
5 juillet
rassemblement
JPEG - 164.6 ko
Affiche centre médical Thessalonique
quartier Vardaris

Moyenne des avis sur cet article :  3.08/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

54 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 29 juillet 2015 17:31
    GRECE et maintenant ?....ben..on « Dégraisse »... !

    • lsga lsga 29 juillet 2015 17:39

      Les choix démocratiques peuvent aller contre les traités européens... Ils suffiraient que les européens arrêtent de voter en masse pour les partis politiques de Droite comme ils le font depuis 30 ans.


      • Jeff84 29 juillet 2015 17:42

        J’aurais bien aimé que Syriza mette en place son programme socialiste, fasse défaut et se ramasse comme au Vénézuela (et comme partout ailleurs dès que « la vraie gauche » prend le pouvoir). C’est cruel pour le peuple grec, mais cela m’aurait évité de lire ces ramassis d’élucubrations quasi-quotidiens sur le sujet.


        • flourens flourens 29 juillet 2015 18:27

          @Jeff84
          se ramasse comme au Vénézuéla, parce que ça marche si bien que ça en Grèce ?


        • Jeff84 29 juillet 2015 18:54

          @flourens
          Bien mieux qu’au Vénézuela.


        • jacques casamarta 29 juillet 2015 23:52

          @Jeff84
          C’est pas vous qui risquez de faire avancer le problème.... Pas grand intéret


        • jacques casamarta 29 juillet 2015 23:54

          @Jeff84
          La caricature ne fait pas avancer le debat


        • Jeff84 30 juillet 2015 05:19

          @jacques casamarta

          Non, c’est ignorer les critiques qui ne fait pas avancer le débat.

        • jacques casamarta 30 juillet 2015 07:28

          @Jeff84
          mais vous ne donnez aucun arguments, vous ne proposez rien ...


        • Jeff84 30 juillet 2015 08:07

          @jacques casamarta
          Mon argument est que si Syriza choisit de tenir ses promesses socialistes, la Grèce finira comme le Vénézuela (moins le pétrole).

          Ma solution est de rester le plus loin possible du socialisme.

        • Onecinikiou 30 juillet 2015 08:35

          @jacques casamarta

          M. Casamarta, Sarkozy n’a pas plus trahi le vote du peuple lors du référendum de 2005 que ne l’a fait Tsipras lors de celui de 2015. Il faut être d’une malhonnêteté et d’un parisianisme échevelé pour prétendre du contraire. 

          La vérité est que Syriza est au pouvoir, ou du moins en capacité de recouvrer les véritables leviers de pouvoir, et que ses cadres dirigeants ont refusé l’obstacle. Ils vont le payer très cher, et déjà électoralement. 

          Attention, car si l’argument consiste à dédouaner Syriza et Tsipras de leur responsabilité historique devant leur reddition face à la Troïka, en invoquant le fait qu’ils aient eu le couteau sous la gorge et finalement pas le choix de capituler alors même qu’ils avaient le soutien d’une majorité de leur peuple et une légitimité démocratique incontestable, alors cela veut dire très explicitement qu’aucune autre politique n’était possible ; que cela vaut également reconnaissance que nos faux révolutionnaires mais vrais sociaux-démocrates europeistes ont délibérément menti, pris de faux engagements et fait de fausses promesses à leurs sympathisants et citoyens tout au long des derniers mois, lors aussi des campagnes électorales, en faisant croire du contraire et qu’une alternative était possible.

          Vous aurez beau tourner autour du pot et essayer de dédouaner les actuels « dirigeants » grecs qui ont de fait aliéné leurs prérogatives et se sont fourvoyés, ce qu’ils ont fait du référendum - sur leur initiative comble de l’abjection - cela s’appelle en droit des affaires une faute au mandat. En politique cela s’appelle une forfaiture, et mérite douze balles dans la peau.

        • Olivier Perriet Olivier Perriet 30 juillet 2015 09:30

          @Onecinikiou

          Tsipras fait approuver un accord en disant qu’au fond il ne l’approuve pas...et reste en poste.

          Je veux bien qu’il y ai eu des pressions énormes (arrêt du refinancement des banques grecques par la BCE) mais dit comme ça ça ressemble à rien.

          N’aurait-il pas mieux valu démissionner ?


        • Onecinikiou 30 juillet 2015 17:57

          Certains auraient préféré se faire seppuku que de subir un tel déshonneur.


        • tf1Groupie 29 juillet 2015 18:03

          L’auteur essaie de nous convaincre que le peuple grec a dit NON au capitalisme ; bref sous l’alibi de la démocratie démocratie il nous joue plutôt l’instrumentalisation des décisions du Peuple grec.

          On lui aura vraiment tout fait à ce peuple .


          • Auxi 29 juillet 2015 21:05

            @tf1Groupie

            Pas tout à fait, je crois qu’ils ne reçoivent pas TF1…

          • jacques casamarta 29 juillet 2015 23:57

            @Auxi
            toi par contre tu connais bien TF1 t’a pas grand chose a dire... C’est normal


          • Auxi 30 juillet 2015 15:06

            @jacques casamarta

            Je ne regarde jamais TF1. Pub / propagande, pub / propagande, pub / propagande, pub / propagande, pub / propagande… et séries américaines débiles, merci bien. Pour le reste, j’ai beaucoup de choses à dire, mais jamais rien à des téléspectateurs : autant s’adresser à une vache, on a beaucoup plus de chances d’être compris.

          • César Castique César Castique 29 juillet 2015 18:23

            « ...tous ceux qui considèrent qu’un autre monde est possible... »


            C’est scientifiquement démontré, ou c’est juste un truc à la Coué qui se répète comme un mantra ?

            • Jeff84 30 juillet 2015 05:35

              @César Castique
              C’est juste le genre de phrase qui ne veut rien dire, mais qui séduit les gogos.


            • Le chien qui danse 30 juillet 2015 12:28

              @Jeff84
              Ha bon parce qu’un monde fondé sur la coopération et le mutualisme, que ne renierait pas le 99% n’est pas possible...
              Vous avez une vision bien étroite de l’intelligence mais il est vrai, à votre décharge, que dans « votre » unique monde elle n’est pas indispensable.


            • César Castique César Castique 30 juillet 2015 16:00

              @Jeff84

              C’était bien mon impression. Et le chien qui danse la confirme.

            • César Castique César Castique 30 juillet 2015 16:01

              @Le chien qui danse

              « Ha bon parce qu’un monde fondé sur la coopération et le mutualisme, que ne renierait pas le 99% n’est pas possible... »


              Je n’y crois guère. Dès que vous avez deux personnes, qui sont appelées à se fréquenter dans la durée, s’il n’y a pas un dominant qui n’abuse pas de sa position, et un dominé qui accepte l’ascendant de l’autre, c’est le choc des caractères.

              « Vous avez une vision bien étroite de l’intelligence... »

              Je crois que je peux répondre à ça, pour Jeff84 et pour moi. Nous avons peut-être une vision bien étroite de l’intelligence, mais nous en avons, en revanche, une très lucide de la nature humaine.

              « ...que dans « votre » unique monde elle n’est pas indispensable. »

              En fait, il n’y a pas un unique monde, il y en a d’autres qui sont possibles, mais ils n’ont rien à voir avec les bisounourseries des gaucho-écolo-tiermondistes, qui se voient déjà dans une cité planétaire, où chacun aimera tout le monde, dans la paix, la fraternité et la solidarité. 

              Parce que c’est bien cela, votre autre monde possible, à vous, non ?

            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 09:59

              @César Castique
              Tout à fait c’est bien cela et ce monde sera bien plus exigent sur la qualité des esprits qui le composerons que vos barbaries qui ne relève que de la compulsion et de la volonté de pouvoir.

              Vous êtes (à priori) une personne dont la remise en question des pulsions est possible et la construction d’une véritable identité singulière qui ne serait pas un amalgame d’idée reçues ou glanées dans votre parcours, possible aussi.

              "Nous avons peut-être une vision bien étroite de l’intelligence, mais nous en avons, en revanche, une très lucide de la nature humaine."

              Votre lucidité ne me semble être que de l’analyse critique orientée par vos à priori et certes une vision large de l’intelligence n’est pas nécessaire je vous le confirme.


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 10:49

              @Le chien qui danse

              « Tout à fait c’est bien cela et ce monde sera bien plus exigent sur la qualité des esprits qui le composerons... »

              Une fois de plus, il faudra buter énormément. Et pour rien, ça marchera quand même pas. Les Soviétiques et les Chinois n’ont vraiment pas lésiné sur la balle dans la nuque et la déportation létale, et bien l’Homme Nouveau n’est jamais advenu. On peut même dire que c’est LE bide du XXe siècle, dans sa triple version communiste, fasciste et nationale-socialiste.

              « ...que vos barbaries qui ne relève que de la compulsion et de la volonté de pouvoir. »

              Oswald Spengler a affirmé une fois pour toutes :

              « Du peu que nous pouvons connaître des événements de l’avenir, une chose est certaine : les forces du mouvement du futur ne seront rien d’autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir. »

              Alors, bon, je sais qu’il y a des gens qui, pour pouvoir vivre, ont besoin de croire qu’ils peuvent changer cela, j’ai la chance de ne pas en faire partie, c’est-à-dire d’être assez solide psychologiquement, pour supporter la rude réalité sans fard.

              « Vous êtes (à priori) une personne dont la remise en question des pulsions est possible et la construction d’une véritable identité singulière qui ne serait pas un amalgame d’idée reçues ou glanées dans votre parcours, possible aussi. »

              Vous voyez ça à quoi, docteur ? Pour que je remette mon « amalgame d’idées » en question, il, faudrait que le spectacle du monde, ne le confirme pas chaque jour, et presque chaque heure, qui passe.

              « Votre lucidité ne me semble être que de l’analyse critique orientée par vos à priori et certes une vision large de l’intelligence n’est pas nécessaire je vous le confirme.… »

              Et bien, il vous semble mal. Ce que vous appelez intelligence n’est rien d’autre que votre capacité à vous faire des illusions et à nourrir vos chimères. Mais comme je vous ai dit, il y a des gens qui ont besoin de ça pour vivre, notre tâche à nous est donc de veiller à ce qu’ils ne fassent pas trop de dégâts.


            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 12:53

              @César Castique

              "Alors, bon, je sais qu’il y a des gens qui, pour pouvoir vivre, ont besoin de croire qu’ils peuvent changer cela, j’ai la chance de ne pas en faire partie« ,

              C’est bien triste... et la réalité je me la fade aussi, question de point de vue.

               »Vous voyez ça à quoi, docteur ? Pour que je remette mon « amalgame d’idées » en question, il, faudrait que le spectacle du monde, ne le confirme pas chaque jour, et presque chaque heure, qui passe« 

              Vous avez très bien compris, ne faite pas semblant de regarder le doigt...

              Vous avez une approche de l’intelligence qui manque d’....intelligence mais passons puisque vous passerez vous aussi. Guère d’espérance et de motivations dans vos propos. Si votre dite »lucidité" ne vous permet pas une vision plus constructive de la réalité c’est que j’avais raison, ce n’est que de l’analyse, certes relativement fine et cultivée mais que de l’analyse quand même.

              Bon après les soviets et les chinois ont bon dos et l’histoire humaine ne s’est pas faite en un siècle... Il n’empêche qu’aujourd’hui nous savons (a peu près) d’où nous venons et constatons que l’évolution des sociétés s’est faite en partie par le déchirement des à priori ( souvent aussi en en construisant d’autres mais la balance est quand même favorable).
              Beaucoup ont cru en l’inégalité de fait des humains et ont construit des sociétés basées sur ces a priori, elle finissent toutes par éclater tôt ou tard l’humiliation ne pouvant en être le moteur. 


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 15:27

              @Le chien qui danse

              « Si votre dite »lucidité » ne vous permet pas une vision plus constructive de la réalité c’est que j’avais raison..."


              Conclusion pour le moins audacieuse, puisque vous ne savez rien de ma vision constructive de la réalité, de mon autre monde à moi. Croyez-moi, il existe, et à la différence du vôtre, il est réalisable, parce qu’il ne prétend pas, lui, unifier la carpe, le lapin, l’hirondelle et la palourde, ou faire rouler des trains sur des voies qui ne sont pas à leur écartement.

              Voilà, ce sera tout pour cette fois.

            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 15:29

              @César Castique

              Suite et fin (j’ai « posté » trop vite) :

              « Beaucoup ont cru en l’inégalité de fait des humains et ont construit des sociétés basées sur ces a priori, elle finissent toutes par éclater tôt ou tard… »

              Beaucoup aussi ont cru en l’égalité de fait des humains et ont construit des sociétés basées sur ces a priori, elles ont aussi finit par éclater, mais beaucoup plus tôt… 

              « …l’humiliation ne pouvant en être le moteur. »

              Le « dominant » qui a besoin d’humilier le dominé, est un usurpateur qui cherche à se rassurer. 


            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 16:42

              @César Castique

              Belle pirouette de dominant, vous êtes un aristocrate ou voulais en avoir l’esprit. Croire qu’un dominé ne ressentira pas d’humiliation par ce que vous serez « bon » et pourquoi pas « humain » avec lui... c’est se fourrer le doigt dans l’œil. Vous devez connaître la culture des « Masters and servants » et son effondrement.
              Vous vous arrangez bien avec la vie des autres, pas sur qu’ils vous suivent.

              J’espère au moins pour vous que vous avez une position dominante quelque part, sinon vous risquez de louper votre vie.

              "Beaucoup aussi ont cru en l’égalité de fait des humains et ont construit des sociétés basées sur ces a priori, elles ont aussi finit par éclater, mais beaucoup plus tôt… « 

              Vous jetez le bébé avec l’eau du bain, »votre monde" à déjà existé et il a chuté.

              Et puis égalité ne veut pas dire égalitarisme.


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 17:35

              @Le chien qui danse

              « Vous devez connaître la culture des « Masters and servants » »

              Ca n’a vraiment rien à voir. Il ne faut pas vous tromper, le clivage dominants-dominés, n’est bien souvent, dans nos sociétés, qu’une simple question d’ascendant psychologique. 

              Il se vérifie déjà chez les enfants, dans le couple et dans les relations parents-enfants, où ce ne sont pas toujours ceux qu’on croit qui sont dominés. Mais quoi qu’il en soit, le clivage est là, omniprésent. On le trouve jusque dans les milieux libertaires.

               "J’espère au moins pour vous que vous avez une position dominante quelque part, sinon vous risquez de louper votre vie."

              Je sais parfaitement bien dans quel contexte, je suis dominant, et dans quel contexte, je suis dominé, sans en éprouver la moindre gêne, puisque cela fait partie des réalités de la vie en société.

              Pour ce qui est de louper sa vie, je pense que, pour votre part, vous êtes déjà bien engagé dans une voie de chimères qui mène à beaucoup de désillusions, et les plus convaincus au terrorisme. Enfin, c’était comme ça jusque dans les années 70-60, mais ça peut revenir.


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 17:43

              @Le chien qui danse

              «  »votre monde » à déjà existé et il a chuté."


              Et il chutera s’il se réalise. Quand il aura fait son temps. Comme le vôtre chuterait s’il devait advenir, ce qui ne sera pas.

            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 18:16

              @César Castique

              Arf, allez encore un, pour ma petite vie je suis bien content d’avoir fait évoluer mon esprit et mon âme (si j’ose dire) avec comme principe de voir les êtres humains dans un elan de paix et d’égalité. Ca m’a permis d’évacuer les traitements que j’ai pu subir, en les rendant ineptes, venant de gens à l’éducation verticale qui ont profité de ma relative faiblesse pour me dominer. C’est con je ne savais pas me battre et j’étais le petit dernier d’une fratrie. Mes forces étaient ailleurs, ce que je sais aujourd’hui, mais bon les jaloux aux gros muscles vous savez ce que c’est.

              Je suis heureux pour vous que vous vous trouviez comme un poisson dans l’eau ou plutôt une grenouille sur l’échelle des dominants et dominés mais je pencherais pour un discours de dominé, un vrai dominant n’accepterait jamais le qualificatif de dominé, m^me si c’est vrai.

              Bon vous êtes peut-être boudhiste ou vous aimez faire des phrases.

              Dire que ma pensée ( :)) et mes propos mènerons à la criminalité terroriste est déjà faire un pas dans l’éradication de ceux qui ne pensent pas comme vous ou pas tout à fait. On finit toujours par se demander ou se trouve vraiment les terroristes. Mais ça vous le savez déjà et je ne ferais pas l’affront de moquer votre lucidité.

              Pour finir je dépasserais nos petits cas personnels pour dire que si nous ne coopérons pas mutuellement, l’humanité ne vivra plus trop longtemps sur son petit caillou. L’orgueil et son cortège de diablotins va devoir faire place. Mais ça vous le savez déjà et je ne ferais pas l’affront de moquer votre lucidité.


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 18:23

              @Le chien qui danse



              « ...un vrai dominant n’accepterait jamais le qualificatif de dominé, m^me si c’est vrai. »

              C’est bien la preuve que vous ne comprenez rien à ce que je vous explique.

              « ... l’humanité ne vivra plus trop longtemps sur son petit caillou. »

              Je n’ai pas beaucoup de principes, mais il y en a un auquel je suis férocement attaché, c’est qu’on peut tout prévoir à l’exception de l’avenir.

            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 20:31

              @César Castique

              « C’est bien la preuve que vous ne comprenez rien à ce que je vous explique. »

              Hum, vous avez trouvé le zen, pour encaisser le fait d’être dominé par moins bon que vous (si si je suis sur) vous équilibrez avec le fait de dominer un autre, bon j’espère que c’est pas votre femme ni vos enfants ni votre chien au moins, que ça reste dans le travail, en politique ou... parce que là c’est normal, hein !.

              mais bon, vu que j’ai pas capté votre lucide sagesse, je n’arrive pas à comprendre les méandres de vos contradictions. Faites gaffe, ils y en a qui croient que leur contradictions sont leur différence et pensent pouvoir les étaler alors que l’autre n’y entrave rien et finissent en ridicule égotique mais vous avez l’air bien trop fin pour ça.

              Vous esquivez l’avenir, vous n’avez pas d’enfants au moins ça me rassurerait... vous ne participez pas non plus à la démocratie et donc aux décisions qui doivent être prise pour ces enfants si vous les avez , vous ne votez pas donc (quoique ça devient un gage de lucidité +1 pour vous).

              J’ai un peu de mal à faire rimer lucidité et conservatisme, mais bon personne ne détient toutes les connaissances et/ou compétences, bien que vous vous en soyez bien pourvu c’est le lot des dominants euh... dominés à zut je sais plus...


            • César Castique César Castique 31 juillet 2015 23:04

              @Le chien qui danse

              « Hum, vous avez trouvé le zen, pour encaisser le fait d’être dominé par moins bon que vous... »


              Non, je commence juste à saturer. C’est mon côté non pédagogue, je manque de patience. Alors, je vais essayer une dernière fois, avec des mots différents, plus simples.

              Par nature, il y a des gens qui ont une forte personnalité, et des gens qui ont une moyenne et une faible personnalité. Les gens ayant une forte personnalité, qui sont la minorité, exerce tout naturellement un ascendant sur les personnes à moyenne et faible personnalité.

              En gros, c’est cela que j’essaie de vous faire comprendre, et c’est sans rapport avec votre conception médiévale du clivage dominé/dominant . 

              Parce qu’il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte, ce sera mon ultime tentative en même temps que ma dernière réponse.

            • Le chien qui danse 5 août 2015 15:48

              @César Castique

              Bon c’est un peu tardif mais la différence que vous faites des personnalité ne peut en aucun cas être le support d’une structuration des énergies sociales (politiques et économiques). Votre vision met-elle de fait une différence de traitement entre ces personnalités ?

              Pour ma part les différences que vous mentionnez et que je connais aussi dans les faits, ne peuvent et ne doivent être des référentiels, c’est de la discrimination et ça n’apporte absolument rien et surtout qui plus est pour les personnalités fortes qui se retrouvent avec une charge.
              Bon c’est un peu à l’arrache et sans grand développement et en même temps si vous en êtes encore à croire que les différences de personnalités sont des réalités naturelle donc logiquement discriminantes c’est vrai qu’il est temps de prendre congés.

              Merci pour l’échange.


            • leypanou 29 juillet 2015 22:54

              « L’Europe libérale (capitaliste) ne peut en effet accepter qu’un petit pays vienne la contrarier dans ses choix politiques » : qu’est ce que petit a à voir là-dedans ? Vous ne vous rappelez pas comment l’Italie de Berlusconi a été traitée ?

              L’idéal pour l’ordolibéralisme c’est que les élections ne servent plus à rien : on force la Grèce à privatiser ses ports et autres, en France, on commence à privatiser les aéroports.

              Malgré le scandale des tarifs autoroutiers, le gouvernement n’envisage pas du tout de renationaliser la gestion des autoroutes. La privatisation totale se met en place doucement mais sûrement, même la sécurité.


              • Jeff84 30 juillet 2015 05:34

                @leypanou
                Ah, si seulement c’étaient de vraies privatisations. Mais cela reste toujours des monopoles accordés aux copains, contre versement de taxes et impôts énormes, représentant 3 fois ce que touchent les actionnaires après impôt.


              • Olivier Perriet Olivier Perriet 30 juillet 2015 09:27

                @Jeff84

                Vous voulez être actionnaire de l’aéroport de Nice ?


              • Libertad14 Libertad14 30 juillet 2015 09:27

                Très bon article , probablement dérangeant pour les émules et les soumis de ce libéralisme sauvage. Tous ceux qui prétendent que l’espoir est mort, qu’il n’y a plus rien a faire, que s’exprimer contre cette dictature financière ne serait qu’un ramassis d’élucubrations, Tous ces détracteurs, conscients ou inconscients, avertis ou ignorants, contribuent à la soumission des peuples à cette dictature mondiale.



                • PASCALE LARENAUDIE 30 juillet 2015 09:41

                  @Libertad14
                  Tout à fait d’accord


                • PASCALE LARENAUDIE 30 juillet 2015 09:37

                  Je suis effarée par les réactions que je viens de lire qui me paraissent indignes (à part 1 ou 2 petites remarques).
                  Je m’interroge sur ces lecteurs qui me semble-t-il ne réagissent que pour en découdre et déverser leur rancœur.

                  On peut accepter la critique qui pourrait être constructive si elle n’était pas teintée d’un relent nauséabond.

                  Je pense que ces gens ont oublié l’humain dans leurs propos. Per a Pace ne l’oublie pas et Jacques Casamarta dans son article expose clairement une situation vécue étayée depuis de nombreuses années par des rencontres et échanges toujours très riches. Il exprime ici sa réflexion argumentée et la soumet au débat.

                   Oui un autre monde est possible et le citoyen a toute sa part dans cette construction mais pour cela il faut être solidaire et tolérant. La solidarité s’exprime par un engagement qui va au delà des frontières, un ami africain disait « Pas de frontières, pas de barrières, pas de visas ».

                  A-t-on été assez solidaire avec les Grecs au moment où ils en avaient le plus besoin ? Nous sommes-nous assez mobilisés ?

                  Chacun devrait s’interroger !


                  • Iren-Nao 30 juillet 2015 11:41

                    @PASCALE LARENAUDIE
                    il faut être solidaire et tolérant
                    A force de tolérance on se fait juste fourrer a la grecque.
                    Il faut être solidaire et exterminer les 1%.
                    Ça s’appelle une révolution, c’est a dire la suppression (de préférence physique) d’une classe de nuisibles.
                    Le reste est de la boboitude.
                    Tsipras en cette affaire n’a pas été a la hauteur du problème.
                    Quant aux grecs ils voulaient rester dans l’Europe, grand bien leur fasse, les cons
                    Iren-Nao


                  • PASCALE LARENAUDIE 30 juillet 2015 12:07

                    @Iren-Nao
                    Je te retourne le compliment


                  • elpepe elpepe 30 juillet 2015 09:43

                    on peut debattre autant que l on veut, la finance a gagne, SVP creuve lentement mais surement de misere et de faim mais en silence merci


                    • elpepe elpepe 2 août 2015 22:03

                      @elpepe
                      je pete la forme j ai jamais eu auttant de votes negatifs
                       j ai jamais ete aussi jeune
                      ma femme jeune et belle
                      la vie est belle


                    • Elliot Elliot 30 juillet 2015 12:13

                      Placé devant un choix mal défini, le peuple grec a émis un vote chèvre-choutiste correspondant à la question ambivalente : il voulait rester dans l’Euro, on a réussi à le convaincre que c’est la panacée sans lui dire que la panacée a tout d’une potion dont l’amertume se fera ressentir pendant longtemps encore mais on lui demandait aussi s’il voulait adoucir le brouet infâme.
                      On ne lui a pas posé clairement les vrais enjeux dont l’alternative : la sortie de l’Euro.
                      D’ailleurs les Grecs souhaitaient-il s’entendre dire la vérité ? 

                      Il était plus confortable pour Tsipras de s’enfermer dans une parodie d’appel au peuple et pour eux de donner une réponse à une question d’autant plus idiote qu’elle n’avait aucune chance d’être recevable.

                      C’était un exercice pour le coup assez démagogique, un succédané masturbatoire sans grand intérêt autre qu’orgasmique pour le parti de Tsipras.

                      Mr Juncker l’a bien quoique fort cyniquement dit, l’exercice démocratique n’a aucun poids face aux institutions  : le droit de caste prime sur la volonté populaire.

                      Le problème reste posé pour les Grecs, comme pour d’autres pays sans doute moins atteints mais tout aussi prisonniers du carcan de l’Euro.
                      Alléger les contraintes de l’Euro, instrument d’oppression au service de quelques uns, relève de la quadrature du cercle : l’austérité est consubstantielle à l’Euro, elle est vitale dans la course - toujours à recommencer - aux parts de marché et conduit à la fuite en avant dans le moins-disant social pour favoriser une illusoire croissance.

                      La seule croissance réellement en hausse constante depuis trois décennies c’est celle de la paupérisation, un bilan dont on se passerait volontiers. 


                      • Olivier Perriet Olivier Perriet 30 juillet 2015 13:56

                        @Elliot

                        Mr Juncker l’a bien quoique fort cyniquement dit, l’exercice démocratique n’a aucun poids face aux institutions  : le droit de caste prime sur la volonté populaire.

                        Pas forcément : dans une union, ce n’est pas à un seul d’imposer ses vues aux autres. Et la Grèce exsangue n’était d’évidence pas bien placée pour le faire. Maintenant, en France, à gauche, on semble considèrer que Tsipras avait mandat à lui tout seul pour réformer l’UE de l’intérieur. Un peu lâche, non ?

                        On ne lui a pas posé clairement les vrais enjeux dont l’alternative : la sortie de l’Euro.
                        D’ailleurs les Grecs souhaitaient-il s’entendre dire la vérité ?

                        Vu de loin, Tsipras a martelé que son référendum n’avait pas pour question « Oui » ou « Non » à l’euro, et qu’il n’avait pas l’intention de lâcher l’euro. Cela répond à votre question ?
                        Il est vrai que quitter l’euro dans les conditions extrême où se trouvait le pays à ce moment aurait été très délicat.


                      • Elliot Elliot 30 juillet 2015 15:10

                        @Olivier Perriet

                        Vous répondez vous-même à la question : ce référendum ne portait pas sur la question vitale de l"Euro, il était donc inutile. Je n’écris pas autre chose.
                        Quant à savoir, s’il faut mieux crever sous l’Euro dans l’indignité ou crever sans l’Euro dans la dignité, c’est une question d’ordre métaphysique à laquelle chacun peut répondre selon sa conscience et l’opinion qu’il a de lui-même. 

                      • adimante adimante 30 juillet 2015 14:10

                        Au delà du terrible drame économique et financier subi par le peuple grec, ce qui se passe aujourd’hui en Grèce EST une crise majeure de la démocratie.


                        Elle l’est non seulement à cause des positions institutionnelles dictatoriales de Juncker et de l’Eurogroupe mais également parce que les causes de la dette grecque, en particulier le système de clientélisme d’Etat généralisé dans toute l’UE n’est pas soulevé.

                        Dans une démocratie digne de ce nom on ne peut pas discuter d’un problème si l’on cache les causes qui en sont à l’origine. 

                        Pour ceux que cela intéressent ici un petit quiz intéressant sur ces causes : http://lc.cx/ZdpF


                        • DACH 30 juillet 2015 17:07

                          oups oups oups


                          • DACH 30 juillet 2015 17:17

                            L’euro est à la fois pour la Grèce protections et handicaps ! Les programmes de gauche attirent par les menus proposés, mais les repas sont indigestes, surtout quand personne ne sait les rendre digestes ! Mais quels produits et services produit la Grèce qui la rende compatible avec les 8 grandes économies européennes ?

                            Les 6 premiers mois du gvt Tsipras ont coupé, sinon plombé le redressement en cours. Or le pricipal critère pour faire fonctionner une économie est celui de la confiance des citoyens. la fuite des capitaux en est hélas la démonstration que ce gvt veut autre chose que le bien être de son peuple ! 

                            • Le chien qui danse 31 juillet 2015 16:48

                              @DACH
                              Mais oui mais oui...


                            • jacques casamarta 11 août 2015 18:44

                              Il est parfois difficile d’avoir une information juste et mesurée sur la Grèce. Le site du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) donne des articles argumentés d’Eric Toussaint, de Varoufakis et d’autres sur les enjeux...


                              • Stéphane Leroy 15 août 2015 17:03

                                effectivement le capitalisme néo liberal s’unit pour combattre l’idée qu’un autre chemin est possible, les pays de l’union européenne entre les mains de celui ci ne pouvaient laissé vivre l’idée d’une alternative à la politique austéritaire, hélas le combat est asymétrique et les réponses aux attaques ne peuvent être proportionnés sur l’instant mais constantes et fortes. Comme la si bien dit Antonio Gramsci dans sa théorie de l’hégémonie, la bourgeoisie domine par la force mais aussi par le consentement, notamment par son hégémonie culturelle qui fait que le prolétariat adopte les intérêts de la bourgeoisie, les réponses a ce texte si bien documenté et ayant pour source indiscutable le CADTM d’éric toussaint ne font que confirmé les théories du grand Gramsci...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité