Kadhafi ou Néron des temps modernes
Jamais deux sans trois. Mais le colonel Kadhafi ne veut pas être le troisième. « Je ne suis ni Ben Ali ni Moubarak » ne cesse-t-il de répéter. « Je ne partirai pas. Je lutterai jusqu’à la dernière goutte de mon sang. Je ne capitulerai jamais et s’il le faut je brûlerai toutes les installations pétrolières, détruirai toutes les villes et tuerai jusqu’aux derniers libyens ».
C’est lui dit-il qui a crée et façonné
Du 17 février date du déclenchement de
Ni l’ampleur des manifestations qui ont secoué et mobilisé toutes les grandes villes du pays, ni la condamnation internationale unanime n’ont permis d’intimider Kadhafi ou de le dissuader de son action criminelle. Traité de fou, de despote, d’hystérique, de chien enragé, de maudit, de vomi par son peuple, de tueur, de criminel de guerre, de boucher, de mégalomane, de monstrueux, cet homme anormal est resté sourd à tous les appels de la société internationale et à toutes les critiques et insultes proférées à son égard.
Que peut-on en effet penser ou attendre d’un énergumène de ce genre qui, le 21 décembre
Son accoutrement, habillé souvent en bédouin, sa résidence préférée sous une tente au désert, sa manière ridicule de se tenir toujours le buste bombé, la tête redressée à rompre le coup, ses lunettes noires, son arrogance et ses discours fleuve sans objet précis, sautant souvent du coq à l’âne : ce sont là autant de signes qui situent cet individu à la recherche d’une personnalité originale et d’un ascendant sur son entourage.
Quelle fin peut-on imaginer pour un tel homme ? Le dénouement d’une tragédie grecque avec un suicide ? Peut être. Mais avant, Kadhafi, à l’instar de NERON, risque avant de mourir de ne laisser de
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