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Krach boursier mondial : seul un changement révolutionnaire au sein des pays occidentaux peut éviter le désastre

Tout le système financier transatlantique de la City et de Wall Street est au bord d’un effondrement généralisé. Cela pourrait se produire dans les heures et les jours qui viennent. Ceux qui ne se laissent pas aveugler volontairement perçoivent des signes avant-coureurs qui ne trompent pas :

  • Quatre banques italiennes ont fait faillite fin novembre et l’Union européenne, s’appuyant sur la nouvelle directive européenne sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD - 2014/59/UE), a tenté de confisquer les dépôts de leurs clients.
  • Plusieurs fonds spéculatifs américains, qui ont parié des sommes colossales sur la dette portoricaine, sur les obligations pourries et sur la bulle des gaz et huiles de schiste, ont déjà déposé leur bilan.

Ces symptômes révèlent l’imminence d’un effondrement généralisé du système financier transatlantique.

La crise financière se double d’un danger imminent de guerre, la City de Londres et Wall Street se trouvant acculées au désespoir par leur situation de faillite systémique. L’OTAN et l’administration Obama se livrent à des provocations insensées contre la Chine et la Russie, allant de l’élargissement tout azimut de l’OTAN en Europe orientale jusqu’au déploiement unilatéral d’un système d’armes anti-missiles aux frontières de la Russie, en passant par la modernisation des armes nucléaires tactiques américaines bientôt installées dans toute l’Europe de l’Est.

 

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Nouvelle Solidarité N° 1/2015 

L’homme politique américain Lyndon LaRouche a appelé les responsables républicains et démocrates à abandonner leur folie partisane et à se concentrer en vue d’un sursaut commun, visant à prévenir la destruction et le chaos qui menacent si rien n’est fait pour en arrêter le cours. Cela implique d’une part une rupture totale avec les politiques de l’administration Obama, d’Hillary Clinton et de Donald Trump, et d’autre part, un vrai retour aux politiques adoptées par le président Franklin Roosevelt au cours des premiers cent jours de son mandat.

Oui, le recours à la loi Glass-Steagall est vital et, au-delà, il est indispensable de recourir massivement au crédit public, comme FDR l’avait fait avec la Reconstruction Finance Corporation (RFC). C’est de cette façon que l’argent sera immédiatement remis au service de la création d’emplois, de la réalisation d’infrastructure et de la qualification de la force de travail, politique étouffée depuis quatre décennies par la folie d’un monétarisme sans limites.

En Europe, l’heure est également à la rupture. Il faut dissoudre l’Union européenne, qui n’est plus qu’une courroie de transmission permettant d’imposer des politiques d’austérité fasciste dont les conséquences mortifères impactent nos États-nations. En Italie, où quatre banques viennent de sombrer, les politiques confiscatoires de l’UE ont déjà provoqué le suicide d’un épargnant. Des conditions identiques sont déjà imposées à la Grèce, Chypre, l’Espagne et le Portugal, poussant ces pays au bord du gouffre.

L’humanité dispose de la capacité unique de créer un avenir où les objectifs communs de l’humanité pourront se réaliser sous la forme d’une coopération entre pays autour de projets tels que le « Pont terrestre mondial ».

 

Rejoignez Le "Dialogue avec la Nation" de Jacques Cheminade.

Prochain : 20 janvier 2016

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14 réactions à cet article    


  • summicron2 19 décembre 2015 14:13

    Je croyais que Cheminade avait été capturé par les Martiens.


    Mais non : coucou, ou plutôt blip-blip (comme dans la soupe aux choux)



    • Clark Kent M de Sourcessure 19 décembre 2015 16:11

      Isga a disparu aussi, je croyais qu’ils étaient en voyage de noces.


      • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2015 21:16

        @M de Sourcessure
         Isga est au chômage, l’UE n’a plus les moyens de payer ses trolls.....


      • Samson Samson 19 décembre 2015 22:42

        @M de Sourcessure
        Toujours dans la rubrique des disparus des colonnes d’Agoravox, je note celle de Sampiero !
        Pourvu qu’ils aillent bien !


      • goc goc 19 décembre 2015 20:59

        Comme je l’ai déjà écrit ici a plusieurs reprises, la seule solution pour l’Europe et plus particulièrement pour la France, c’est de diviser par 2 le cout de l’immobilier (diviser les loyers et les mensualités de remboursement par 2)
        Cela devrait avoir pour conséquence la faillite des banques privées, ce qui nous permettra
        1 - de revenir pour l’État, aux autorisations de prêts Banque de France au taux zéro.
        2 - de récupérer toutes les banques (après faillite donc pour 1 euros symbolique) et de construire le principe de l’imposition à la source, donc plus de paradis fiscaux
        3 - En échange de la réduction de l’immobilier, on diminue les salaires de 10% et les charges de 20% afin de redevenir compétitif
        4 - on lance une grande politique de R&D au plan national avec mise en place de contrats « Etat-Université-Privé »
        Il n’est point besoin de sortir de l’Euro, le simple fait que la France refuse les dictats des fonctionnaires européens suffira pour remettre au pas tout le monde et détruire le plan « TAFTA »

        Bref ce ne sont que des grandes lignes, mais je prétends que des solutions viables existent, elles sont relativement simples (compte-tenu de l’état catastrophique actuel), et permettraient de revenir aux fondamentaux de toute économie, à savoir que l’argent ne doit être qu’un outils et non une finalité !


        • jcn 20 décembre 2015 03:26

          @goc « [...] c’est de diviser par 2 le cout de l’immobilier (diviser les loyers et les mensualités de remboursement par 2) [...] »

          concrètement, on fait ça comment ?

          cordialement

          jcn


        • goc goc 20 décembre 2015 03:36

          @jcn
          Concrètement on fait comme on doit le faire dans toute situation de crise, on légifère.
          Il est évident que cela nécessite d’avoir les pleins pouvoirs et de légiférer par ordonnances
          c’est la seule solution pour sortir de la crise


        • summicron2 20 décembre 2015 15:28

          @jcn


          Je réponds en économiste pro (40 ans d’université)

          On ne peut pas diviser un prix, mais on peut diviser tous les prix par 2 ;

          Il suffit (en théorie, hein...) de diviser par 2 la masse monétaire.

          La BCE peut le faire : elle vend d’un seul coup tous les actifs qu’elle possède, récupère des euros et détruit ceux-ci. Un grand feu de billets à la Gainsbourg....lol

        • goc goc 20 décembre 2015 16:43

          @summicron2

          quel drôle d’économiste vous faites, ou alors est-ce votre grand age qui vous rapproche d’Alzheimer ?

          Car bon nombre de révolutions ont commencé quand des État ont augmenté le prix du pain
          Donc si un État peut augmenter des prix, alors il peut aussi les diminuer
          Et sans parler des époques de blocage des prix.

          Mais c’est vrai que pour quelqu’un formaté (voir déformé) à l’économie occidentale, ce genre de concepts est très dur à admettre

          Allez c’est bon, vous me remercierez plus tard ((c) Adrien Monk)


        • summicron2 20 décembre 2015 19:24

          @goc


          Rien compris à votre délire.

          En France, et dans la plupart des pays-sauf la Corée du Nord- les prix sont libres.

          L’Etat ne peut ni augmenter ni diminuer les prix...

          Le niveau général des prix dépend donc de la quantité de monnaie qui circule et de sa vitesse de circulation, pour un niveau donné de PIB en volume.

        • mimi45140 20 décembre 2015 22:31

          @goc
          Je suis d’ accord sauf qu’il faudrait :

          - Que j’ai vingt ans
          - Que je sois endetté sur 35 ans
          - Que je n’ai aucune épargne
          - Que mes enfants pas encore nés aient souscrit un crédit sur 30 ans
          Le problème :
          - j’ai cinquante cinq ans
          - je ne suis pas endetté ( par choix )
          - j’ai un peu d"épargne
          - Mes enfants qui sont nés ( 25 et 30 ans ) n’ont pas de crédit 

          Par contre je suis tout a fait d’accord sur le prix stratosphérique de certain biens immobilier au regard des revenus du travail et les conséquences néfaste des prix élevés de l’immobilier.
           Ces derniers n’ont pas favorisé mon métier , toutefois si mon métier dépendait de l’immobilier je défendrai ce dernier bec et ongles.
           Vous avez peut être raison mais il ne faut pas oublier que le peuple français est vieillissant une population jeune ne réagit pas comme une population de vieux.



        • jef88 jef88 20 décembre 2015 12:19

          Que la FINANCE s’écroule !
          cela redonnera du pouvoir à ceux qui agissent (par exemple en produisant) au lieu de spéculer sur les autres....


          • Zolko Zolko 20 décembre 2015 18:50

            Je suis sur le cul : quelqu’un d’autre que moi prévoit aussi l’effondrement imminent et la(les) guerre(s) qui sont fait pour le cacher, et le trace directement au système financier international.
             
            C’est l’UPR qui dit ça ? Dommage, ils n’ont aucune chance (et c’est pas la peine de me parler d’élections non-plus)


            • Parapente apente 21 décembre 2015 15:25

              Game Over,

              Revenez dans mille ans.

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