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L’Assemblée Nationale Française accepte la poursuite des négociations avec la Grèce dans la zone euro (?)

Que n’aurons-nous pas découverts autour de cette diatribe concernant le destin de la Grèce pendant ces jours de négociation européenne sacralisant la soumission aux institutions européennes sur tous les points ?… « oui », « non » ; « pour » ou « contre » peut importe ?… Quelle ait le « couteau sous la gorge », la « corde au cou » ou « le pied sur la gorge », peu importe aussi finalement… Mais ce que retiendra l’histoire du fonctionnement de notre soi-disant démocratie actuelle européenne, c’est la maléfique manière dont elle parvient à poursuivre son fonctionnement en « majorité-inversée »  !

Déjà au lendemain du TCE (projet de Traité de Constitution Européenne présenté aux Français en 2005 sous la forme référendaire) refusé par une bonne majorité, nous étions en droit de nous poser des questions sur l’avenir européen mais là, avec la problématique grecque dont l’ensemble des eurocrates aimeraient bien pouvoir faire porter toute la responsabilité sur les épaules de Tsipras afin d’occulter tout ce qui n’a pas été fait avant dans ce pays alors que la mise en route de toutes les mesures dont on parle aujourd’hui auraient dû l’être dès lors qu’à cette époque, la Grèce était sous gouvernance conservatrice, classique, bien en ligne avec les habituelles commandes bruxelloises ! Dictature économique et politique rigoriste ne modifieront rien, tout au plus parviendront-ils à faire un peu sécher la plaie… Le temps de se poser multitude de questions !

Mais quand est-ce qu’ils admettront et accepteront une bonne fois pour toutes que ce sont de mauvais gestionnaires internationaux ?

La solidarité avec la Grèce et la logique du soutien au projet Syriza par l’intégralité des politiques européennes imposaient un non massif dans l’Hémicycle cette après-midi…

Contrairement à cela, les décisions ont été prises, non pas pour sauver l’Euro des zones de turbulences dans lesquelles l’Eurogroupe s’est fourvoyé comme tentait encore tout récemment de nous le faire comprendre la société grecque dans son changement de majorité, il y a 5 mois lorsqu’Alexis Tsipras devenait chef du Gouvernement à Athènes et l’encore plus proche référendum demandé d’urgence pour savoir où il faudrait aller ; mais pour en consolider les systèmes d’exploitation, de prélèvements et de réductions des droits sociaux, des licenciements – jusqu’aux suicides, phénomène en augmentation constante certainement aussi lié à l’état des institutions européennes et de son fonctionnement économique…

Il n’aura donc pas été étonnant de constater avec amertume que nous n’avons eu droit qu’à des discours passéistes à la Tribune, centrés chacun sur la bunkérisation bancaire de l’€ !… Aucun tourné vers l’avenir, surtout pas celui de la Grèce, Monsieur le Premier ministre Manuel Valls !… Adoptées par les 4/5ème de l’Assemblée Nationale Française (seulement 69 Députés ont voté contre), les exigences de Bruxelles confirment bien que le destin de la Grèce semble se décider ailleurs…

Des £ (anglaise et turque) des $ (US et canadien) et du RUB russe mais pitié cessez cette mise en scène € européenne DirectAN / Valls – PS !

Devinez : ils voteront oui à l’Assemblée Nationale pour éviter que le « projet Syriza » dans son ensemble ne contamine la bunkérisation bancaire de l’UE / BCE / CEE !

La Grèce sans les Grecs ?… toute une batterie d’institution internationale édicte la marche à suivre qui n’est pas adaptée…

Peut-être l’occasion, lors de la réouverture des banques grecques, d’organiser cela sous la forme d’une « Banque Mondiale Grecque du Péloponnèse » qui supplanterait avec 4 monnaies alliées à l’€, non pas l’« ennemi économique » mais l’organisation des prélèvements du système économique européen attaché à la BCE qui ne sert qu’à reproduire à l’infini les privilèges des prises d’intérêts illégales aux sommes faramineuses dont se vanteraient presque nos adulés traders qui travaillent à ce système qui essore les pays à coup de licenciements, de suicides, d’expatriation jusqu’à leur propre pays d’où ils viennent…

La France ouvre la voie pour que les « accords » de Bruxelles, concernant la participation de la Grèce dans l’économie européenne, soient acceptés de tous !… Et suivront probablement les décisions du Bundestag et de la Finlande pour le système de l’UE tel qu’il édicte la conduite économique à suivre tout en réussissant à décrediter inversement toute proposition de changement ou d’alternative à des modifications plus conséquentes des taux d’intérêts et des prises de bénéfices incontrôlées qui devraient être envisagés ?… sauf par la société grecque qui est quand même la première concernée après OXI en Grèce ?


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2 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 16 juillet 2015 09:46

    « ...les exigences de Bruxelles confirment bien que le destin de la Grèce semble se décider ailleurs… »


    On ne voit pas pourquoi le destin de la France, mais aussi de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, etc., devrait « se décider ailleurs », tandis que le destin de la Grèce devrait se décider à Athènes.

    Faut pas charrier !!!

    • zygzornifle zygzornifle 16 juillet 2015 10:44

      ils sont content, on ne parle plus de la France avec ses chômeurs, ses sous le seuil de pauvreté , ses retraités faisant les poubelles, ses migrants arrivant par milliers , ses 1000 citées de non droit ..... Ha on me signale qu’avant on n’en parlait pas non plus .....

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