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Accueil du site > Actualités > International > L’éducation construit la Bosnie-Herzégovine : rêve ou réalité (...)

L’éducation construit la Bosnie-Herzégovine : rêve ou réalité ?

La jeunesse et l'éducation sont elles les clés de la réconciliation en Bosnie-Herzegovine ? Voilà une question qui ne m'est pas tout de suite venue a l'idée. Ou tout du moins, pas immédiatement. Jusqu'au 31 juillet, je savais juste que j'allais faire un stage d'un mois dans l'ONG "L'éducation construit la Bosnie-Herzégovine" (Obrazovanje Gradi BiH en Bosnien), fondation créee par Jovan Divjak, ancien général de l'armée de la République de Bosnie-Herzégovine, héros d'une Bosnie qui se voudrait multiethnique et qui demeure pourtant si divisée. Nous sommes donc à Sarajevo, un mercredi, au milieu d'un été qui s'annonce chaud au coeur des Balkans. Mais déjà, je me sens en décalage. Me voilà juste devant l'aéroport, attendant sagement (et un peu fébrilement, il faut bien l'avouer) qu'un taxi daigne venir me chercher. Je les aperçois dans l'allée centrale, une dizaine de voitures tout au plus sont garées les unes derrière les autres. Leurs chauffeurs sont pour la plupart dehors, à l'ombre, en train de discuter tranquillement. Après quelques secondes d'hésitation, je me lance et vais à leur rencontre. Le premier venu fera l'affaire me disais-je. Manque de chance, celui-ci ne semble pas connaître la rue que je lui indique. Mais il en faut plus pour décourager un Bosnien : il demande alors rapidement à l'un de ses collègues quelques précisions sur l'endroit en question et nous voilà partis, direction Sarajevo et son centre-ville.
 
Et c'est là, à ce moment precis, que je commence à rentrer dans la réalité Bosnienne et que tout l'imaginaire que j'avais construit à propos de ce pays se retrouve tout à coup bouleversé. En rentrant dans Sarajevo, le milieu urbain reflète plus que fidèlement l'histoire et les influences du pays. Les quelques kilomètres de campagnes laissent place aux premiers quartiers en péripherie, reliquats d'un urbanisme communiste qui ne faisait pas dans le détail, c'est le moins que l'on puisse dire. Ceux ci ne sont certes pas des plus heureux, avec leurs grandes tours issues de l'ère Tito, mais ils permettent au moins à des dizaines de milliers de Bosniens de vivre plus ou moins dignement, dans un pays où le salaire moyen ne dépasse pas 300 euros. Puis, rapidement arrivent les premiers magasins et centres commerciaux, ces grands "malls" où les habitants de Sarajevo se livrent a leurs envies d'achats et de consommation, du moins ceux qui en ont les moyens. Quelques centaines de mètres plus bas, c'est l'Etat central qui s'affiche de façon assez spectaculaire : les locaux du Parlement laissent deviner le siège du gouvernement, une grande tour de verre qui marqua les esprits en son temps, puisque ce fut l'un des premiers bâtiments en feu en 1992 lors du siège de Sarajevo, imposé par les troupes serbes jusqu'a la signature des Accords de Dayton en 1995.La grandeur des bâtiments est ici en parfaite contradiction avec l'état réel du pouvoir central, symbolysé par une présidence tripartite (3 membres, un Bosniaque, un Croate, un Serbe) et par un gouvernement qui dispose uniquement de quelques prérogatives exsangues, privé de compétences effectives en ce qui concerne la police, l'armée, la justice ou encore l'éducation.
 
Quelques jours plus tard, je decouvrirai finalement le centre historique, le quartier Austro-Hongrois et la vieille ville Ottomane de Bašćaršija. Mais avant ca, à peine le temps de jeter un coup d'oeil au studio que je vais louer jusqu'à debut septembre que le lendemain, mon stage commence. Malgré la chaleur, pantalon et chemise sont de rigueur et c'est sans vraiment savoir à quoi m'attendre que je me rends sur mon lieu de travail. Là encore, nouveau décalage. Je rencontre pour la première fois mon maître de stage, le général, comme l'appellent amicalement ceux qui le connaissent. Il a l'air d'un vieux sage, sûrement en raison de son âge (plus de 70 ans), mais son air malicieux me laisse penser que derrière la figure du grand-père se cache en fait un homme dynamique et plein d'énergie. Apres les premières présentations en francais, Mr Divjak étant francophone grâce à un séjour passé en France a l'Ecole d'Etat-Major lors de ses etudes militaires, je m'asseois autour d'une table sur la terrasse du siège de l'ONG, qui domine Sarajevo.
 
Même si une bonne demi heure de discussion en Bosnien (et / ou Croate, Serbe, c'est selon dans les Balkans...) débute, Mr Divjak prend soin de me traduire quelques bribes de conversation. Mes premières tâches sont évoquées, mais rapidement, je vais comprendre que la chose la plus cruciale pendant ce stage sera d'écouter, d'apprendre et de réflechir. Ecouter, apprendre et réflechir seront plus que jamais les trois mots d'ordre de cette expérience. A travers nos échanges, la présentation des activités de l'ONG, les rendez-vous qui s'enchaînent pour Mr Divjak, notamment des interviews pour des médias étrangers (russes, suedois...) et des rencontres avec des diplomates, je comprends rapidement l'importance de la mission qui est accomplie ici par quelques employés et de nombreux volontaires.
 
OGBiH, c'est tout d'abord un symbole, de paix, de fraternité et surtout de réconciliation. Il faut dire que l'organisation bénéficie de l'extraordinaire popularité dont jouit Jovan Divjak, son directeur exécutif, qui exerce ses fonctions bénévolement. Ce Bosnien d'origine Serbe, qui refuse qu'on le mette dans une case ethnique ou religieuse, se considérant avant tout comme citoyen d'un pays au sein duquel vivent des Bosniaques, des Croates, des Serbes, mais également d'autres minorités (les "Autres", tels que désignés par la Constitution, notamment les Juifs, les Roms et ceux qui se déclarent encore Yougoslaves), commun a tous. Celui qui joua un rôle décisif dans la protection de la ville lors du siège de Sarajevo se méfie autant des hommes politiques Bosniens que des 6 principaux partis, dominés par une réthorique nationaliste et qui règnent en maîtres sur le pays depuis les Accords de Dayton en 1995. La seule institution légitime qu il reconnaît, c'est le Parlement de la Republique de Bosnie-Herzegovine, censé représenter les 3 peuples constituants (Bosniaques, Serbes, Croates et Serbes) ainsi que les deux entités du pays, la Fédération de Bosnie-Herzegovine (Croato-Bosniaque) et la Republika Srpska (Serbes de Bosnie). Pourtant, on a du mal à imaginer que cet homme, ce sage a la langue bien pendue et a l'humour parfois décapant, ait pu organiser en grande partie la défense de Sarajevo, comme pourra notamment en témoigner son ami Bernard Henri-Lévy. En réalité, on a surtout du mal à comprendre comment un humaniste, un homme qui parle d'amour, de fraternité et de tolérance ait pu faire une carriere militaire si longue au sein de l'armée Yougoslave sans renier ses principes.
 
Jovan Divjak n'a pourtant, durant ses fonctions au sein de l'armée Yougoslave puis Bosnienne, jamais eu à forcer le trait pour imposer son autorité naturelle, en restant proche de ses soldats et des civils qui seront sa priorité numero un lors du siège de Sarajevo. Loin de se considérer comme un homme exceptionnel, il pense surtout avoir fait les bons choix, ceux qui étaient conformes a ses valeurs. Admirateur de Tito pour avoir bâti une Yougoslavie multiethnique et pour avoir combattu le fascisme, il n'hésita pas cependant à critiquer ouvertement les orientations du parti communiste et même son leader à chaque fois que sa conscience fut heurtée par les tribulations du régime. Connu de tous pour avoir protégé Sarajevo et pour avoir refusé de répondre à l'appel de la JNA (Armee nationale Yougoslave) dominée par les Serbes et leur réthorique guerrière, il se présente simplement comme celui qui s'est rangé du cote des "faibles". Par ailleurs, il n'hésite pas à fustiger la non reconnaissance du massacre de Srebrenica en tant que génocide, que ce soit par la Serbie ou la Bosnie-Herzégovine, en dépit des jugements du TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) et des résolutions votées en ce sens par le Parlement européen (notamment en 2006 et 2009), tout en rappelant que certains massacres et violations des droits de l'homme (viols, meurtres, pillages, destructions) commis par des éléments Bosniaques et Croates n'ont toujours pas été jugés, pas plus qu'il n'ont été admis par les principaux intéressés.
 
C'est donc Jovan Divjak, cet homme emblématique que l'on aurait pourtant tort de caricaturer, ce personnage intègre et profondément humain qui, à peine mis à la retraite forcée par le nouveau président Bosnien Alija Itzebegović, décida de venir en aide aux enfant, aux orphelins et aux familles victimes de la guerre en créant en 1994 son association au nom plus qu'évocateur : "L'éducation construit la Bosnie-Herzégovine".
 
Pour toute l'équipe qui travaille ici, l'objectif est bien de participer au redressement du pays grâce à une meilleure éducation. Même si le taux d'analphabétisme est retombé bien en dessous des 10%, les diplomés demeurent une exception dans ce pays de 4 millions d'habitants, où seulement 70 000 étudiants fréquentent les bancs de l'université chaque année. L'association sait très bien qu'elle ne peut pas subvenir aux besoins de tous les enfants du pays, surtout que ses contacts demeurent pour l'instant tres limités avec la Republika Srpska. Mais, en l'absence d'un système éducatif performant et d'un système national de bourses, l'aide apportée par cette petite structure fait l'effet d'une bouffée d'oxygène pour des dizaines de milliers de jeunes dans le pays.
 
En effet, en 19 ans d'existence, plus de 50 000 bourses ont ete attribuées à 5 000 enfants, dont 836 à des enfants issus de la communauté nationale Rom en Bosnie-Herzégovine, pour un montant total de 2 197 386,7 euros. Environ 38 000 enfants et jeunes ont reçu un soutien sous forme de materiel scolaire, sportif, d'un montant estimé à 1 610 554 euros. L'Association a permis de délivrer des fournitures et du matériel scolaires aux écoles de Bihać, Sarajevo, Tuzla, Llijaš, Kupres, Goražde, Sarajevo-Est, Čajniće, Zenica, Jajce, Donji Vakuf et Zvorniku; et des séjours d'été et d'hiver ont été organisés pour plus de 3 200 enfants et jeunes en Bosnie-Herzégovine, en Espagne, en Italie, en France, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Croatie, en Belgique, au Danemark, en Turquie, en Uruguay, au Canada, en Slovaquie et en Suède.
D'importantes activités ont ete réalisées au sein de projets mis au point en partenariat avec d'autres organisations : USAID (Etats-Unis), Heinrich Boll (Allemagne), PNUD (Bosnie-Herzegovine), Comité catholique contre la faim et pour le développement (France), Viva (France), USAID-UMCOR (Etats-Unis), Fond otvoreno društvo BiH (Open Society Fund B&H), incluant notamment de nombreuses conférences, séminaires et rencontres concernant l'éducation, la société civile et la démocratie.
 
L'association est par ailleurs ouverte à tous les enfants, étudiants et mères de famille qui auraient besoin de ses conseils. Nombreux sont ceux et celles qui, à titre individuel, font appel à Mr. Divjak et à son équipe pour faire face a un échec scolaire, a un décès, ou à un choix à réaliser dans un parcours universitaire. Avec peu de moyens, l'organisation a pleinement reussi sa mission, faisant bien mieux en tout cas que l'Etat central ou les entités, pratiquement incapables de se consacrer au bien-être et aux attentes de la population. Le defi paraît pourtant quasi insurmontable, au regard du nombre d'enfants et de mères de famille désoeuvrés. Mais la contribution de l'association afin d'assurer un meilleur avenir à la jeunesse du pays a permis d'entraîner dans cette aventure d'autres acteurs de la société civile.
 
Ce mouvement de fond qui est engagé à Sarajevo depuis bientot 20 ans doit donc montrer l'exemple à une jeunesse complètement désespérée. Beaucoup de jeunes sont en effet conscients que le taux de chomage, qui dépasse 40 %, ne leur laisse que peu d'espoir pour mener dignement leur vie. C'est pourquoi une grande majorité de jeunes Bosniens déclare vouloir tenter sa chance a l'étranger si l'opportunité se présente. C'est d'ailleurs ce que m'ont confirmé plusieurs jeunes que j'ai pu rencontrer à Sarajevo. Ce rêve d'exil et d'expatriation, c'est celui d'une jeune Bosnienne, faisant des études de tourisme mais qui préfère tenter l'aventure en Europe occidentale, faute de trouver du travail dans cette branche dans son pays natal, bien que la Bosnie possède un grand potentiel et une certaine expansion dans ce domaine depuis 1995. C'est aussi celui d'une étudiante de Sarajevo qui a obtenu une licence de français l'an dernier et qui travaille temporairement comme simple employée dans une petite entreprise locale, en attendant désespérément d'obtenir la bourse qui lui permettra de venir faire son master en France. La France et ses entreprises son encore malheureusement peu présentes en Bosnie et les organisations internationales, qui commencent à quitter progressivement le pays, ont de moins en moins besoin de traducteurs et interprètes francophones.
 
En 2014, l'ONG fêtera ses 20 ans d'existence comme il se doit et prévoit de nombreux évènements inédits. Les demandes de bourses deviennent si nombreuses que pour la première fois, l'association a mis au point une grande sélection nationale basée sur le mérite. Loin d'etre resignée, "Obrazovanje Gradi BiH" tente donc de participer a l'émergence d'une société civile vivace, à l'avant-garde d'un pays encore et toujours miné par les divisions ethniques et politiques. Si elle ne réussira pas seule à relever le défi de la jeunesse, les multiples succés enregistrés par l'association jusqu'ici démontrent clairement que le combat engagé par Jovan Divjak et son équipe en faveur d'une Bosnie-Herzégovine libre, tolérante, multiethnique et porteuse d'avenir pour ses jeunes n'est pas une vaine utopie, mais bien une nécéssité absolue pour la survie du pays.

 


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17 réactions à cet article    


  • Jelena XCII 20 août 2013 11:57

    Bla bla bla bla .... c’est de la faute des vilains Serbes .... bla bla bla ... les serbes sont vilains tout pleins.... bla bla bla ... comme pourra notamment en témoigner son ami BHL.

    Discours typique d’un ONG.


    • Jelena XCII 20 août 2013 12:13

      Les ONG sont des putes au service l’OTAN, vous ne valez guère mieux que les médias.

      Intéressez vous à ces « accords de Dayton » et vous comprendrez pourquoi cette guerre a duré 5 ans, et vous comprendrez pourquoi la Bosnie a un PIB équivalent à celui de l’Afghanistan (pays qui a connu 30 ans de guerre consécutives).


      • Benjamin Lemerle 20 août 2013 12:45

        Jelena, il semble que ton discours nationaliste t’empeche de voir la realite en face.
        Il n’est nullement question ici d’incriminer le peuple Serbe dans sa globalite.
        Le mot ’Serbes’ dans l’article doit etre compris comme designant certains dirigeants et generaux serbes de l’epoque, criminels de guerre et non des moindres.
        Milosevic certes, mais aussi Karadzic et Mladic qui ont ete arretes par la Serbie elle-meme, dois-je rappeler, pour etre deferes au TPIY.
        Il est hors de question de porter ici un jugement sur le peuple Serbe, nombre d’entre eux ayant par ailleurs combattu la folie meurtriere de leurs dirigeants. Et dans l’article il est bien dit qu’il est tout aussi scandaleux que les Croates et Bosniaques responsables de crimes n’aient pas ete juges. En revanche, c’est une verite historique que de dire que l’armee Yougoslave de l’epoque, la JNA, avait ete depuis plusieurs annees reprises en main par Belgrade (avant 1991), qui a pris soin de noyauter son fonctionnement et sa direction. De telle sorte que l’intervention de la JNA, dominee par les dirigeants et generaux Serbes, en Croatie puis en BiH, šeut-etre consideree comme une agression. Quant aux ONG progressistes de BiH, elles ne sont qu’au service des citoyens de Bosnie-Herzegovine, qu’ils soient Serbes, Bosniaques, Croates, ou issus d’autres minorites.


      • Jelena XCII 20 août 2013 13:34

        Le TPIY représente une justice « made in usa » qui met en prison que des Serbes.

        Intéressez vous aux chiffres, et vous verrez que le nombre de civils tués est identique chez les Serbes, les Croates et les Bosniaques.

        Pour cette raison, votre « génocide de Srebrenica », jamais les serbes le reconnaitront.

        Milosevic personne le pleure, Mladic par contre c’est comment dire... notre « Jean Moulin ». Celui qui organisa la résistance face à l’OTAN, ce qui fait de lui un « terroriste » aux yeux de l’occident.

        Autre chose que je vais vous écrire en noir sur blanc : Cette guerre a duré 5 ans parce que ni les bosniaques, ni les serbes, ni les croates ne voulaient signer ces « accords de dayton ».

        Ces accords de Dayton disent (pour faire court) que les profits de la Bosnie iront dans les caisses de l’oncle Sam.

        Le résultat est, comme je l’ai dis précédemment, que la Bosnie à aujourd’hui un PIB équivalent à celui de l’Afghanistan.

        Votre rôle à vous ONG, c’est de faire du bla bla bla bla... rien de plus.


      • Jelena XCII 20 août 2013 18:06

        Erratum... les bosniaques voulaient signer cet accord, enfin quand je dis « les bosniaques », je devrais plutot dire le « Ben Laden mis au pouvoir par la CIA » qui représentait les bosniaques.

        Toujours est-il que personne ne réagit à votre article, et les bosniaques, ça fait 20 ans qu’ils n’attendent plus rien de l’occident, c’est dire votre inutilité.


      • Jelena XCII 20 août 2013 20:30

        @Aladeen Si un jour Beograd dépend de Bruxelles, je vais en pleurer des larmes, croyez moi. Les amerloques ont profité que c’était cette éponge de Eltsine au pouvoir, mais les choses sont revenu dans l’ordre et l’aide de Moscou est plus consistante que celle de Bruxelles-la-sangsue.

        Tout comme Sarajevo, la France fut « libéré » par les amerloques, aujourd’hui elle en paie le prix. Pour changer la situation, il faut couper les fils qui dirigent les marionnettes.


      • soi même 20 août 2013 21:25

        Bien voyons, les Européismes sont des véritables humanitaires,

        Le Général Gallois avoue que la guerre en ex yougoslavie n’ a été qu’une suite de mensonges et manipulations. C’est l’occident qui a attaqué les serbes afin de démembrer la Yougoslavie.

        http://www.dailymotion.com/video/xejq47_la-derniere-video-de-mfl-en-memoire_news?start=1#from=embed


        • Agafia Agafia 21 août 2013 08:53

          Facile de replier les comm quand ils dérangent, et facile de traiter Jelena de nationaliste alors qu’elle rappelle simplement une vérité qu’on a occulté. Et l’enfumage généralisé made in yankee aidé par l’Europe servile, enfumage si bien personnifié par botul henri lévy par exemple.

          Les cvils serbes massacrés sont morts 2 fois, la première fois des massacres de la main de leurs assassins, la 2e fois de l’oubli.
          Les morts n’ont pas tous la même valeur. La tragédie de Serbrenica a occulté les autres.
          Qui se rappelle de Kravica et du 8 janvier 93, nuit de Noël Orthodoxe durant laquelle les égorgeurs bosniaques ont massacré, violé et brûlés les villageois serbes ?
          Un massacre parmi tant d’autres, dont personne n’a eu à rendre compte. Naser Oric a été acquitté, et ses collègues n’ont pas plus été inquiété. Et côté Croate c’est pas mieux.
          Au TPIY ce sont les Serbes qui ont trinqué. Faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas s’en rendre compte.


          • Jelena XCII 21 août 2013 11:09

            Merci Agafia.


          • Jelena XCII 21 août 2013 14:08

            @Aladeen Ne me prenez pas pour une idiote, vous n’en avez rien à f..... de ce qu’il s’est passé dans l’ex-Yu, la seule chose qui vous intéresse c’est de ramener ce débat sur l’Afrique dans tous les sujets.


          • Jelena XCII 21 août 2013 14:20

            Ne croyez pas un seul instant que les Serbes, Roumains, Bulgares ou Slovaques se sentent proche de la France. Comme Wesson vous l’a dit dans un de ses com, la France à plus de liens avec les pays d’Afrique qu’avec ses voisins de l’Est.

            J’en resterais là pour ce débat.


          • Jelena XCII 21 août 2013 15:02

            Juste une précision, quand je dis les Serbes, Roumains, Bulgares ou Slovaques, je parle bien entendu de ceux vivant dans leurs pays. Je ne me permettrais en aucun cas de parler au nom des immigrés d’origine de l’Est vivant en France.

            Il va falloir vous y faire Aladeen, un Slovaque et un Français ou un Suédois et un Italien n’ont pas grand chose en commun. L’Europe tous unis, c’est juste un slogan, rien de plus.


          • Benjamin Lemerle 21 août 2013 13:22

            Au cas ou certains d’entre vous n’aient pas lu ce passage :
            « tout en rappelant que certains massacres et violations des droits de l’homme (viols, meurtres, pillages, destructions) commis par des éléments Bosniaques et Croates n’ont toujours pas été jugés, pas plus qu’il n’ont été admis par les principaux intéressés ».
            L’article n’a donc rien d’anti-Serbe.

            Je rappelle enfin qu’il est surtout ici question d’éducation et de réconciliation, dans une région ou les autorités étatiques ont beaucoup de mal à s’atteler à cette tâche. Point.


            • souki 21 août 2013 19:02

              Votre article n’a vraiment rien d’anti-Serbe, c’est juste que Jelena est une grosse nationaliste et elle ne supporte pas que l’on rejette la faute sur son peuple (comportement typique de la plupart des serbes de Bosnie). Demandez vous juste pourquoi cette guerre a eu lieu et qui la débuté et vous comprendrez. 

              Et puis pourquoi de tels commentaires de sa part sur un article concernant l’éducation en Bosnie ? 
              Jelena n’est pas bosniaque elle s’en fout de l’éducation en Bosnie...elle veut juste caser le mot « Serbie » et « innocent » quelque part sur internet comme la plupart de ses compatriotes, alors que les chiffres parlent d’elles memes

              • soi même 21 août 2013 19:46

                @ Souki ( Jelena est une grosse nationaliste et elle ne supporte pas que l’on rejette la faute sur son peuple (comportement typique de la plupart des serbes de Bosnie). ) avant de porté un jugement de valeur sur Jelena, vous êtes prie de vous informer, Le Général Gallois en donne une partie de la clé, l’autre partie et la propagande de BHL

                 https://en.wikipedia.org/wiki/Bernard-Henri_L%C3%A9vy

                Bien sur que la réconciliation par l’éducation est justifier, toute la question qu’est la nature de cette éducation, elle émane d’une volonté populaire où elle sort des dossier des décideurs, car toute la question est là ?

                Car quand on voit comment l’ex Yougoslavie a été charcuter par l’Occident , j’ai des doutes légitime sur cette initiative !


              • Jelena XCII 21 août 2013 21:08

                @souki Ça fait trop longtemps que tu vis en France, tu ne connais que « la version occidentale ». Va à Beograd et regarde les graffitis sur les murs, il n’est pas écrit « mort aux bosniaques » ou « mort aux croates », il est écrit « NATO = (croix gammée nazi) ».

                @soi-même hvala (merci).


              • Jelena XCII 22 août 2013 07:40

                @souki Ce sont les amerloques qui ont mis « Ben Laden » au pouvoir. Serbes ET Croates ne voulant pas de « Ben Laden » pour voisin, ils ont....

                C’était une guerre préfabriquée (tout comme le Kosovo). Les ONG, c’est juste du « bla bla bla administratif », faire style que l’occident s’inquiète de la situation.

                Le gouvernement fantoche de la Bosnie n’est pas au service du peuple, tout comme en Afrique, ce sont des sangsues au service de l’occident.

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