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Accueil du site > Actualités > International > L’Islande aide ses citoyens, pas les banques

L’Islande aide ses citoyens, pas les banques

Décidément, les Islandais ne font rien comme les autres. Non seulement ils ont décidé démocratiquement de ne pas faire payer le peuple pour renflouer les errements des banques, mais en plus, ils tiennent leur promesse de campagne. Nouvel exemple avec un rabais sur les dettes immobilières des ménages  !

Une mesure qui coûte 9% du PIB !
 
La mesure semble totalement extravagante par rapport aux politiques menées au sein de la zone euro. Le gouvernement islandais a décidé de soulager les ménages d’une partie de leurs crédits immobiliers. En fait, la plupart des crédits en Islande sont indexés sur l’inflation et du fait de la très forte baisse de la couronne en 2009, l’augmentation de l’inflation a augmenté le poids de la dette des ménages, qui pèse 108% du PIB, un niveau élevé à l’échelle européenne. Ce allègement de dette dépendra du montant total emprunté et sera plafonné à quatre millions de couronnes, soit 24 400 euros.
 
Le coût global de la mesure devrait être de 900 millions d’euros sur quatre ans. Cela peut paraître peu, mais étant donné la petite taille de l’Islande, c’est colossal puisque le PIB de l’île avoisinne 10 milliards d’euros. Ce plan représente donc 9% du PIB de l’île, certes étalé sur 4 ans ! C’est comme si la France décidait de consacrer 180 milliards d’euros pour diminuer la dette ménage ! C’est une mesure qu’avait réclamée Paul Krugman aux Etats-Unis, sans succès. Il faut noter que le mode de financement ne semble pas bouclé, le gouvernement ayant envisagé de ponctionner les créanciers étrangers !
 
Une preuve que l’on peut fait de la politique différemment
 
Quel contraste avec la zone euro, où la BCE a prêté 1000 milliards d’euros à 1% aux banques. Il n’est pas anodin de noter que les montants en jeu, en proportion du PIB, sont similaires. Cela montre bien le sens des priorités des deux ensembles. La solution islandaise est intéressante car elle n’aide pas que les ménages. Ce faisant, elle contribue à soutenir l’économie du pays en diminuant leur endettement et elle profite aussi in fine aux banques, puisque leurs clients se retrouveront plus solvables. L’aide directe aux citoyens, outre le fait d’être sans doute plus juste, semble plus efficace économiquement.
 
Et vu les montants, ils pourraient être financés par création monétaire de la Banque Centrale du pays si le gouvernement et le peuple islandais le souhaitent. Bref, l’Islande démontre qu’il est parfaitement possible de mener des poltiques différentes de celles menées dans la zone euro. Elle a montré que la ne baisse de la monnaie est un outil puissant pour relancer son économie, comme l’avait noté Paul Krugman en 2010, en comparant le destin de ce pays à celui de l’Irlande. Elle montre également que les Etats peuvent totalement dicter leurs conditions à la finance, à condition de vraiment le vouloir.
 
 
Merci donc à l’Islande, cette étoile du Nord qui apporte une lumière d’espoir aux peuples européens qui subissent des politiques absurdes qui ne profitent qu’à une minorité. A ce titre, je signale la pétition d’Olivier Berruyer pour une séparation des banques et contre le pantouflage.
 

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31 réactions à cet article    


  • Baarek Baarek 4 décembre 2013 10:32

    « Douce Islande.... Cher pays de mon enfance... »

    Il me fait rêver ce pays ces derniers temps...


    • amiaplacidus amiaplacidus 4 décembre 2013 11:40

      Juste une petite remarque : l’Islande a une large majorité gauche-verte (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_islandaises_de_2009).

      Évidemment, il ne s’agit pas de vert et socialistes en peau de lapin comme en France. Mais de gens qui ont un programme et qui se donnent les moyens de l’appliquer.


    • matthius matthius 4 décembre 2013 15:05

      Les islandais ont de véritables énergies renouvelables. Nous nous annulons des centrales hydroèlectriques rentables pour créer des éoliennes qui consomment plus qu’elles ne produisent : 500 à 4500 tonnes de CO2 pour une éolienne c’est beaucoup.
      Quand on demande aux écodogistes et aux lobbies éoliens aucune trace de consommation de CO2. Que du bénéfice.


    • kimbabig 6 décembre 2013 01:14

      amiaplacidus,

      Si en Islande il ne s’agit pas de vert et socialistes en peau de lapin comme en France, c’est parce que l’Islande ne fait pas partie de l’union européenne. Rien ne les empêche de se donner les moyens d’appliquer leur programme : ni commission ni « partenaires » pour donner des « leçons de bonne gestion » qui ne mènent qu’à une gestion catastrophique.

      « Imaginez si en France il n’y avait pas eu l’europe pour dissuader les socialo-communistes d’appliquer leur politique quand ils étaient au pouvoir », dixit le détestable nabot précédent.
      http://mai68.org/spip/spip.php?article3807


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2013 11:46

      C’est quand même fou la propension de certains de s’émerveiller pour des miroirs aux alouettes, sans penser aux éventuelles conséquences.


      Certes, la perspective de diminuer l’endettement des ménages est louable et semble utile, mais ont-ils pensé aux conséquences ?

      Déjà, comment compenser la manque à gagner ?

      C’est bien indiqué dans l’article, ce n’est pas un effacement partiel de la dette qui est proposé, mais son transfert sur d’autre têtes. Qui va payer donc ?

      Les islandais, par le biais d’une hausse des tarifs bancaires ? Possible.

      Les créanciers étrangers ? Possible aussi.

      Mais il faudrait savoir QUI sont ces étrangers.

      Le premier refus des islandais à couvrir leurs dettes, validé par une loi inique, a plombé pas mal de travailleurs car ce ne sont pas des établissement anonymes et richissimes qui ont été victimes de ce refus de payer, mais des fonds de pension et de retraite tenus par des salariés anglais ( pour la plupart ) qui comptaient dessus pour améliorer leur retraite.

      Sympa, la solidarité islandaise.

      Si ce sont des banques étrangères qui doivent passer à la caisse, vous pouvez parier que ce seront NOUS qui mettront la main à la poche.

      Ne rêvez pas. Quand c’est gratuit pour vous, c’est parce que quelqu’un d’autre paye !

      Enfin, une telle loi mettrait un terme au financement de l’ île par les banques étrangères. Regardez l’ Argentine : après le refus de faire face à leurs engagements, le pays ne peut plus bénéficier de prêts, ou alors à des taux faramineux.

      Résultat : l’économie est en ruine. Le recours au crédit pour acheter des biens durables (maison, voiture) est pratiquement impossible au peuple argentin. L’inflation galope malgré les efforts du gouvernement qui annonce un taux systématiquement deux fois plus faible que la réalité.

      Beau résultat !

      • dohc 4 décembre 2013 14:33

        Défendre les actifs ou bien les actifs...
        Sacrifier les actifs ou bien les passifs...
        L’Islande a choisi.
        Pas étonnant cher marvin de vous trouver du côté des passifs, des rentiers et des engrangeurs...
        Vous avez vous même avoué aimer prendre gros, donc au vu de la politique menée en Europe, vous devez espérer aller plus loin encore...
        Dans les réformes.


      • Werner Laferier Werner Laferier 4 décembre 2013 15:01

        L’Islande est un mauvais modèle comme vous le soulignez très justement.


      • matthius matthius 4 décembre 2013 15:08

        Un Glass-Steagall aurait permis de liquider les emprunts toxiques tout en gardant les dépôts.


      • bourrico6 4 décembre 2013 15:56


        C’est quand même fou la propension de certains de s’émerveiller pour des miroirs aux alouettes, sans penser aux éventuelles conséquences.

        Moi je suis toujours épaté d’entendre ce genre de discours.

        Je m’explique, moi, ce qui me choque, c’est que le fait qu’un jour, un banquier privé ai dit qu’il allait faire la monnaie, et le prêter à l’état moyennant intérêts, ne choque personne.

        Du coup, les discours comme le tien me paraissent d’un incommensurable ridicule, totalement à coté de la plaque.


      • Piotrek Piotrek 4 décembre 2013 18:27

        Cette crise n’est que l’effet d’un système à bout de souffle, comndaner deux générations à payer la dette, ce qui est le cas dans beaucoup de pays et peut-être réalisable mathématiquement mais ce n’est pas réaliste. Les pertes catastrophiques que Mmarvinbear évoque sont inévitables.

        Quant à la joute d’idéologies, c’est un pur anachronisme, la problématique gauche-droite n’existe plus. Ma preuve ?

        - Dans la doctrine de la droite libérale : c’est le darwinisme, toute entité économique innefficace doit mourir.
        - Dans la doctrine de gauche : il faut préserver les plus faibles.

        La réalité : on n’a pas laissé mourir les banques qui ont fait n’importe quoi et c’est l’interventionnisme qui a sauvé « les plus forts »


      • amiaplacidus amiaplacidus 5 décembre 2013 00:06

        Bourrico6 écrit :
        Je m’explique, moi, ce qui me choque, c’est que le fait qu’un jour, un banquier privé ai dit qu’il allait faire la monnaie, et le prêter à l’état moyennant intérêts, ne choque personne.

        Moi, cela ne me choque absolument pas. Le banquier agit comme il faut pour faire la poche des autres et remplir les siennes, après tout, un banquier n’est pas un philanthrope.

        Ce qui me choque, c’est qu’il y ait une majorité de gens pour accepter ce genre de comportement, pire, pour mettre au pouvoir des personnages qui vont aider le banquier à spolier les autres.
        Ce qui me choque, c’est que personne ne mette le banquier hors d’état de nuire à l’immense majorité des gens.


      • CASS. CASS. 5 décembre 2013 01:39

        ça y est WERNER le pro dirigeant de la dictature mondiale sur son trone à jérusalem , se la raméne encore ; mince alors foutu ISLANDE insoumise j’aurai ta peau se dit ’il . LE WERNER.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 décembre 2013 07:49

        Demosthène,

        Les ordres viennent de Washington.
        Plusieurs Etats européens voulaient mettre en place la taxe sur les transactions financières.
        ça va pas la tête..., leur a répondu le Directeur du Trésor américain : « No ! you can’t ! »
        Et il a donné ses directives pour le MES etc.

        « Quand le Trésor américain rappelle les Européens à l’ordre »


      • kimbabig 4 décembre 2013 23:00

        Eh oui, Démosthène,

        C’est ça l’europe : tous les pouvoirs aux financiers ! Si tu n’as pas encore compris, c’est que t’es vraiment pas fini...

         

        Asservir les nations pour servir les banquiers, c’est ça le but de l’unification européenne, et ce depuis le début.


        Aurais-tu oublié, Démosthène, toi qui traite l’auteur de médiacrate, tous ces discours débiles et grossièrement mensongers que les médias répètent en boucle, et que tu reprends parfois tel un docile petit mouton de panurge  : "Il faut que l’europe avance« , »Sortir de l’euro serait la catastrophe« , « il faut sauver l’euro », »Il n’y a pas d’alternative« , »la solution c’est plus d’europe". Ce sont ces discours qui ont servi à justifier le traitrise de Lisbonne,  le MES et le TSCG.

        http://www.monde-diplomatique.fr/mav/129/ROBERT/49143

         

        C’est au prétexte de « sauver » cette union monétaire de merde que le MES et le TSCG furent signés. Il s’en rappelle plus Démosthène ? Dixit J-M Ayrault : « Dire non au TSCG, c’est vouloir la sortie de l’euro », avec derrière le chant des pleureuses européistes pour augurer des pires catastrophes en cas de sortie de l’euro.

         

        Alors que la sortie de l’euro, c’est 2 millions de chômeurs en moins, 5% de croissance et plus aucun déficit.

         

        Bien évidemment, quand on parle de l’Islande, petit pays qui se permet de mettre en avant sa souveraineté et qui préfère se préoccuper de ses 300 000 habitants que de rembourser les rapaces de la finance, forcément les européistes, ça les emmerde...

         

        Parce que si l’Islande a pu envoyer paître les banquiers, c’est parce qu’elle a refusé (et refuse toujours http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-islande-renonce-a-poursuivre-ses-132053) d’entrer dans leur machine à détruire les peuples, la justice sociale et la démocratie.

         

        C’est ça l’europe : pousser les peuples à la ruine.

         

        D’abord on leur retire leurs défenses douanières dans la guerre économique, avec le marché commun qui ouvre les frontières et établit des normes communes.

         

        Puis on dépouille les nations de tout contrôle sur leur monnaie, avec l’union monétaire calée sur la monnaie la plus forte du lot, avec obligation pour les états de se financer auprès des banques privées.

         

        Et ce qui devait arriver arriva : les pays les moins compétitifs de la zone euro, ceux pour lesquels l’euro était le plus inadapté, ont vu leur économie décliner. Au début ils ont masqué la catastrophe avec de l’endettement ou des bulles spéculatives (comme l’immobilier en Espagne). Et ils s’endettèrent, s’endettèrent... Puis lorsque la crise est arrivée (par les banques justement), ce fut l’effondrement en cascade.

         

        Puis on invente le MES, idée géniale qui consiste à puiser chez ceux que l’europe n’a pas encore coulé de quoi payer les créanciers de ceux qu’elle a déjà coulé, et que, histoire de les enfoncer encore plus, l’europe va contraindre à des mesures d’austérité encore plus impitoyables en échange de l’intervention du MES.

         

        Magnifique, l’europe : les Grecs crèvent la dalle dans un pays qui a rétrogradé dans le Tiers-Monde, et nous Français, par exemple, allons devoir participer au remboursement des financiers qui leur ont prêté du fric ! (chose qui ne serait pas arrivée si les Grecs avaient gardé et dévalué leur drachme)

        http://www.greekcrisis.fr/

        http://www.express.be/business/fr/economy/allo-leurope-des-enfants-grecs-et-espagnols-crevent-de-faim/189363.htm

         

        Le MES, doté de la capacité de puiser sans limites dans le budget d’un pays membre (d’euro).

        http://www.theorie-du-tout.fr/2012/02/mecanisme-europeen-de-stabilite-mes.html

         

        Le MES, ou la nouvelle recette de l’europe pour faire couler les uns après les autres les pays qui ont le malheur d’être en zone euro.

         

        Tous ? Non, pas tous, il y en a un dont la Cour Constitutionnelle a dit « ya, aber » avec un slip blindé (pas d’augmentation de la participation Allemande au MES sans vote du parlement Allemand).

         

        Au fait, n’est-ce-pas toi, Démosthène, qui disais au début de l’année que « l’Allemagne allait beaucoup changer dans les mois à venir » ? Oh que non, il n’ont pas changé, presque les mêmes qu’il a un siècle :  

        http://www.mondialisation.ca/la-grande-coalition-allemande-un-gouvernement-dausterite-sociale-et-de-militarisme/5359854

        « Le SPD et le CDU/CSU ont clairement fait savoir qu’ils voulaient poursuivre et intensifier les brutales mesures d’austérité non seulement en Allemagne mais à travers toute l’Europe. »

         

        « le CDU/CSU et le SPD veulent élargir l’UE en tant qu’alliance militaire sous la direction de l’Allemagne »

         

        « l’Allemagne doit « contribuer à façonner l’ordre mondial » (vu leur très médiocre contribution dans ce domaine au début du siècle dernier, ils feraient mieux de continuer de la mettre en veilleuse).

         

        Il est vrai que la France s’était déjà plus ou moins contrainte à recourir à l’emprunt aux banques privées avec intérêt par la loi de 1973, loi Giscard (autre « grand européen »).

         

        Mais je suppose, Démosthène, que tu connais la différence de taille entre cette loi de 1973 et l’article 123 du traité de Lisbonne (celui qui oblige les pays de la zone euro à se financer auprès des banques privées).

         

        La différence, c’est que la loi de 1973 pouvait très bien être abrogée par une nouvelle majorité parlementaire (il aurait suffit qu’il manque quelques voix à un gros partis et qu’il fasse alliance avec un petit parti qui l’exige), ou par un référendum national. Et il n’aurait pas été bien compliqué d’obtenir une majorité au plan national pour cela, à partir du moment ou le sujet devenait connu du grand public.

         

        Alors que l’article 123 du Traité de Lisbonne ne peut être modifié qu’avec l’accord unanime des pays membres. Autrement dit tu peux toujours attendre. Sinon, c’est l’article 50 pour la sortie.

         

        Alors oui, il y a une alternative. La France doit quitter l’union européenne si elle veut une alternative. Ce n’est qu’hors de l’union européenne que la France pourra mener à bien la politique qui convient à son peuple, qu’elle pourra reprendre le contrôle de sa monnaie et se libérer de dettes odieuses envers les financiers. Notre pays n’a rien à faire dans cette union.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 décembre 2013 00:42

        Bien évidemment, quand on parle de l’Islande, petit pays qui se permet de mettre en avant sa souveraineté et qui préfère se préoccuper de ses 300 000 habitants que de rembourser les rapaces de la finance, forcément les européistes, ça les emmerde...


        Les « rapaces » de la finance sont les seuls, malheureusement pour l’ Islande, à pouvoir leur pré^ter l’argent pour contraire leurs infrastructures et les entretenir.

        Sérieux, l’ Islande à quoi comme ressources à part des anchois et les albums de Björk ?

        Son énergie renouvelable ? Elle est consommée sur place sous forme d’électricité, presue pas d’export possible.

        Son seul atout ? Les services. Mais c’est le genre de truc qui peut se faire en Inde pour vingt fois moins cher.

        Alors si l’Islande veut faire comme l’ Argentine, un doux pays ou le crédit est presque mort ( si tu n’as pas au moins 70 % d’ apport personnel, macache pour trouver une banque pour te prêter l’argent pour t’acheter une maison ou une voiture ) et les investissements en état de mort clinique, c’est leur choix et j’irai pas leur faire la morale.

        Par contre, quand ils commenceront à crever de faim parce qu’ils auront plus que des anchois à bouffer en écoutant Björk, j’irai pas pleurer sur leur sort.

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 décembre 2013 00:43

        Les « rapaces » de la finance sont les seuls, malheureusement pour l’ Islande, à pouvoir leur pré^ter l’argent pour construire leurs infrastructures et les entretenir.


        J’ai un correcteur d’orthographe un peu bizarre parfois...

      • kimbabig 6 décembre 2013 01:02

        NON Marvin,

        Aucun pays n’a besoin de rapaces pour parasiter son économie.

        Ce sont eux qui ont besoin de pays dociles pour pouvoir parasiter leur économie. Et c’est bien plus facile pour eux quand il s’agit de pays coinces dans une organisation qui leur enlève toute défense face au parasitisme des financiers (comme l’union européenne).

        Et la preuve, les Islandais, à l’écart de la funeste union européenne, s’en sortent très bien après avoir mis au pas les parasites : http://fr.finance.yahoo.com/actualites/l-islande-%C3%A0-nouveau-sur-les-rails-de-la-croissance-105219358.html

        La croissance, chez eux ? Pas de problème ! Ce serait plutôt à eux de pleurer sur notre sort, nous qui sommes livrés aux rapaces par des traités iniques.

        Et quand aux Argentins, ils ont fait le même bon choix en 2002 : sauver les gens plutôt que les banques : http://www.liberation.fr/economie/2012/02/19/nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques_797163

        Extrait de l’entrevue avec le ministre des finances qui a pris cette décision salvatrice :

        "Ils [les banquiers] me détestent ! Ce qui ne les a pas empêché de frapper à notre porte pour nous prêter de l’argent 48 heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette en 2005 ! [...] ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu’il est positif pour l’image d’un pays d’emprunter à l’international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverai très bien qu’on en mange ! Eux ils vendent de l’argent"

        Autrement dit il n’y a bien qu’un rapace de la finance pour essayer de convaincre de l’utilité de son parasitisme. Alors si vous en êtes, Marvin, et que vous vous avez perdu des plumes dans l’affaire islandaise, là je vous dis franchement : bien fait pour votre gueule, et pourvu qu’un maximum de pays sur cette planète suivent l’exemple argentino-islandais pour en remettre une bonne dose.

        Ce serait bien que la France se dépêche de quitter l’union européenne pour pouvoir suivre cet exemple.

        Ceux qui crèvent la dalle dans la rue, ça leur fait une belle jambe de savoir que les banques de leur pays prêtent facilement à ceux qui veulent s’acheter des villas et des 4*4...


      • Agor&Acri Agor&Acri 4 décembre 2013 12:26

        @Mmarvinbear,

        vous rendez-vous compte de l’image que vous donnez de vous-même ?

        Une véritable caricature ambulante de l’enfermement idéologique et de la perte d’objectivité où conduit la stricte soumission à la doxa libérale.

         smiley


        • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 décembre 2013 00:47

          Bah je préfère me placer du côté des vainqueurs, même si c’était pas mon préféré au départ.


          Mais bon je suis lucide. Le communisme, ça marche pas et c’est mort. Le Marxisme pareil.

          Il n’y a qu’à voir ce que Mélenchon est devenu. Une sorte de petit Staline qui se fait applaudir sur des paroles de Pouvoir au Peuple et qui leur crache dessus quand le Peuple veut voir ailleurs s’il y est.

          Pour le bien être de tous, mieux vaut favoriser un système imparfait et essayer de le corriger plutôt que de tout foutre en l’air sans savoir ou l’on va ensuite.

        • Attilax Attilax 9 décembre 2013 01:33

          Mélenchon, qui a fait sa carrière au PS, se définit lui-même comme un social-démocrate, certainement pas un communiste.
          Quand à dire que le marxisme est mort, vous n’êtes ni le premier ni le dernier à sortir cette bêtise : le marxisme reste encore la seule arme qui permette une critique objective du capitalisme, qu’on y adhère ou pas. C’est bien pour ça qu’ils suppriment tout le vocabulaire marxiste au fil des années (lutte des classes, exploitation, etc) sans toutefois pouvoir en briser la logique... Je vous assure que le marxisme a encore de beaux jours devant lui, alors que le capitalisme va droit dans le mur, car une croissance qui ne s’arrête jamais, ça s’appelle un cancer, et au cas où vous n’auriez pas remarqué, on est entré en phase terminale... Ils sont beaux, vos vainqueurs...


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 décembre 2013 20:14

          L’Islande fait ce qu’elle veut, elle est un pays indépendant et souverain.

          Sa monnaie est la couronne Islandaise. Elle a mis ses banquiers en prison, son taux de chômage est de 5% contre 12% dans la zone UE. Elle vient de se retirer des pourparlers d’entrée dans l’ UE.

          Elle décide d’effacer une partie de la dette des ménages.

          Ce minuscule pays donne des leçons de souveraineté à toute l’ Union européenne pliée sous la monnaie supranationale et sous la dette illégitime.

          Quand un pays est souverain, il décide ce qui convient à l’intérêt général, comme un référendum et un audit sur la dette.

          « Y-a-t-il une vie dans l’euro ? et une vie après l’euro ? » 

          2e exposé, par Philippe Murer, sur ce se qui passerait si nous sortions de l’UE et de l’euro.



          • CASS. CASS. 5 décembre 2013 01:55

            oui et bien nous c’est tous les umps qu’il faudrait foutre en prison (sans oublier le sarko.) pour commencer et au pain sec ça les changera de leurs sauteries banquets petits fours champ. etc avec certains et à nos frais


          • CASS. CASS. 5 décembre 2013 02:15

            Sacrée Fifi Brind _ acier, bien dit


          • Pepe de Bienvenida (alternatif) 5 décembre 2013 05:13

            oui et bien nous c’est tous les umps qu’il faudrait foutre en prison
            Oui et pas de favoritisme, pas de quartier VIP. Ils changeront de vision des choses quand ils auront laissé tomber deux-trois fois la savonnette smiley


          • CASS. CASS. 5 décembre 2013 02:03

            mouai et sans oublier les bhl and co criminels contre l’humanité et contre la France. allez op tous en tôle pour haute trahison et crimes contre l’humanité.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 décembre 2013 07:42

              Se débarrasser du FMI, de la Banque Mondiale, de la finance et des marchés, n’est pas une question de taille du pays, mais de volonté de ses dirigeants, sous réserve qu’ils soient dans un pays souverain. Et donc pour nous, d’être sortis de l’ UE et de l’euro.

              « Nous avons sauvé les gens, plutôt que les banques » explique l’ancien Ministre des Finances d’Argentine.

              Le seul pouvoir dont dispose la finance c’est de menacer d’augmenter les intérêts des emprunts. Rien de plus.

              Si un Etat refuse de continuer à emprunter, décide de se passer du marché, refuse de rembourser tout ou partie de la dette, il ne lui arrive rien du tout, contrairement aux discours apocalyptiques des européistes ! « La dette française va exploser, doubler, tripler ! »

              Il faut cesser d’avoir peur des marchés !

              « La dette française est à 85% rédigée en droit français. Elle deviendra de la dette en francs.
              Les 15% en droit international sont à rembourser dans diverses monnaies. (marks, lires etc)

              Quand on est un Etat souverain, on peut dire aux détenteurs des 15% : » Vous avez un mois pour décider, si vous gardez votre dette en euros, on vous taxe à 60%, si vous la transformez en francs, on vous taxe à 20%, c’est vous qui voyez... « 

              C’est la maîtrise de la monnaie qui permet de reprendre la main sur les marchés.

              Si on dévalue le franc de 25%, les exportations repartiront à la hausse, le problème de la balance commerciale déficitaire depuis l’euro, est réglé.

              * Sortir de l’euro, c’est entre 2 et 3,4% de croissance.

              * 30 milliards de recettes fiscales

              * 2 millions d’emplois créés sur 2 ans

              * Le déficit de la sécu et des retraites largement réglé.

              * La possibilité d’investir, d’avoir une politique économique et des marges de manoeuvre.

              * La BCE peut prêter à taux 0%

              * Assurer la transition énergétique etc »

              Extraits de l’exposé de Philippe Murer « Y-a-t-il une vie avec l’euro ? et une vie sans l’euro ? »

              C’est le 2e exposé de la table ronde sur l’euro.


              • Denzo75018 5 décembre 2013 08:52

                FAUX L’ISLANDE A D’ABORD AIDE SES BANQUES AVANT SES CITOYENS !

                En France nous faisons la même chose à travers le dispositif de "faillite personnelle, dispositif de surendettement .... Les créanciers abandonnent des créances !

                Ah DEMAGOGIE ! ou l’art de faire à l’actualité n’importe quoi surtout par ignorence voulue ou pas...


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 décembre 2013 10:15

                  Denzo,
                  L’Islande n’est ni dans l’ UE, ni dans la zone euro.


                • lloreen 5 décembre 2013 10:11

                  L’ argent sert de révélateur.Donnez 1.000.000. à une crapule et à un assassin et il fera des dégâts incommensurables.Donnez-les à un altruiste et il en résultera des dégâts aussi.Moins importants peut-être mais le fait que cet argent permettra de nouveau à d’ autres de faire ressortir leurs turpitudes entraînera un gouffre sans fond.

                  Que le banquier ait pris le contrôle de pays entiers est certes de sa faute et découle de sa vision intérieure mais comme le dit très justement un commentateur, tous ceux qui soutiennent la machinerie sont tout autant responsables.
                  Toucher 360000 euros par mois ou 430 au RSA importe peu.C ’est bien sûr la différence exorbitante de revenu de l’ un et de l’ autre qui révèle le malaise chez celui qui en a le moins.Certainement pas chez celui qui en a le plus puisqu’ il a l’ assurance d’ être supérieur à celui qui n’ a pas grand’ chose.
                  C ’est ainsi que le monde tourne depuis des millénaires.
                  A qui la faute ? A ceux qui se gavent et détruisent ou à ceux qui regardent et laissent faire ?
                  Ceci étant, il existe le contributionisme qui fonctionne très bien sans argent.

                  http://www.ubuntuparty.org.za/p/contributionism-part-1-introduction.html?m=1

                  L’ énergie étant elle aussi illimitée et gratuite, où est le problème ?

                  http://www.youtube.com/watch?v=xxmAKmUcagw



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