La renaissance africaine est-elle possible ?
1- collecter des impôts et taxes pour payer la soi-disant DETTE
2- faire passer des lois, favorisant les multinationales pour rendre légales leurs pillages
3- continuer l’œuvre coloniale de démolition de la société africaine en laissant couler sa culture et ses valeurs
4- perpétuer la domination des Occidentaux en tuant nos langues, nos pratiques religieuses en laissant fleurir abondamment des églises importées pour endoctriner et mieux soumettre les peuples
5- soumettre les Africains à une agriculture exportatrice qui fournit du coton, café, cacao, banane, cola, fleur, thé, arachide, ananas, caoutchouc, huile de palme ... aux pays étrangers en délaissant les produits vivriers. Ainsi, les Africains sont affamés
6- ouvrir les marchés africains aux produits vivriers importés à grands frais et aux capitaux étrangers (privatisation-bradages)
7- écraser tout Africain qui oserait ouvrir les yeux aux peuples d’Afrique
Pour accomplir ces missions, les Occidentaux et aujourd’hui les Chinois, et dans une certaine mesure l’Inde donnent à leurs pions africains de l’argent, des hommes (conseillers) et des armes. Tout ceci aux frais des Africains qui doivent travailler pour payer les balles qui les tuent.
Ces gens n’ont aucun souci. Ils se foutent de l’état de l’Afrique. Si non, quels problèmes ont-ils une fois résolu ? L’éducation de la jeunesse ou la santé du peuple ? La faim ou le paludisme ? L’électrification ou la construction des routes ? Quoi, concrètement ? Ils n’ont jamais rien réalisé. Et s’ils se réunissent dans des sommets, ce n’est pas pour poser clairement les problèmes et leur formuler des solutions fiables. Puisqu’eux-mêmes sont Le PROBLEME. Mieux, tout ce qu’ils arrivent à faire, c’est d’appeler les puissances étrangères au secours face aux peuples qui crient contre eux. Ainsi, ont-ils réussi à semer dans l’esprit des peuples, l’idée d’une "Communauté Internationale" qui leur viendrait en aide. Alors, justement qu’il n’existe aucune Communauté Internationale en dehors des cinq membres permanents de l’ONU.
1- Rupture avec des Gouvernants africains pions et complices des ennemis de l’Afrique.
Cela veut dire simplement que nos organisations et associations ne doivent plus être des lèche-bottes et des ailes marchantes du parti au pouvoir. Nos associations ne doivent plus aller dans les palais présidentiels ou les ministères pour louer et décerner des prix, contre des billets de banque, à de vieux dictateurs incapables de poser les fondements d’un progrès social sur le sol africain. Car beaucoup de dirigeants associatifs aiment rencontrer les membres des gouvernements sous prétexte qu’ils portent des doléances à ces dirigeants. Les gouvernants africains se foutent de tout ça. Ne nous trompons pas. Ces gens là, sont de vrais blocages à une Afrique émancipée. Un seul exemple : combien de nous savent qu’actuellement se déroule à Paris, un procès sur ce qu’on nomme l’Angolagate ?
Rendez-vous compte ! 790 millions de dollars US ! Et ce n’est certainement que la partie émergée de l’iceberg. Combien de postes de travail ne peut-on pas créer avec cet argent ? Combien de villages ne peut-on pas électrifier avec cet argent ? Combien de maladies ne peut-on pas guérir avec ça ? Combien d’enfants ne peut-on pas nourrir avec cette somme ? ...Or Dos Santos a pris sa part et ses complices aussi la leur. Puis, c’est le silence ! Des comptes ont été ainsi créés à Dos Santos dans les paradis fiscaux dont la Suisse, Luxembourg et les Îles Caïmans. Ce seul exemple suffit pour parler du mépris total pour les peuples. Point besoin d’ajouter les 817.000 euros hérités par Kouchner de Bongo pour avoir - soi-disant - aidé le système sanitaire gabonais à s’améliorer pendant même que les Gabonais continuent de mourir des maux de tête. Pas besoin non plus d’ajouter toutes les autres affaires sous ces tropiques. Donc, le problème de l’Afrique, c’est cet axe maléfique alliant nos soi-disant gouvernants et leurs complices étrangers, qui agissent contre Nous, le Peuple.
Ces institutions tirent leurs financements des dons de multinationales et autres individus qui font fortune sur le dos des Peuples Africains et sur le dos des millions de pauvres en Occident et ailleurs dans le monde. Parfois, elles ont leurs financements des services secrets occidentaux ou des gouvernements impérialistes et néocoloniaux. Il faut donc cesser de leur faire des yeux doux. Solliciter des financements d’eux, c’est leur apporter notre caution. Partager le butin d’un vol, c’est être complice du voleur. Est-ce normal d’accepter des soi-disant financements qui ne sont en réalité que le 1/1.000.000.000ème de ce qui nous est arraché dans le sang, de surcroît ? Le comble, c’est qu’une certaine école prétend qu’accepter ces financements, c’est profiter de ce qui nous est volé. Non, nous ne devons plus accepter d’être volé. Nous ne devons plus accepter d’avoir les miettes des richesses qui sont les nôtres. C’est à nous de donner aux autres les miettes sur nos richesses, si nous le voulons. Nous devons à présent, refuser d’être à la merci des voleurs. Nous qui sommes les propriétaires du champ, nous ne devons plus dépendre de la part que nous attribue le voleur.
La jeunesse africaine doit cesser de ramper derrière la Francophonie qui prétend organiser des séminaires à l’endroit de la jeunesse et dit financer les organisations de jeunesse et de la société civile. C’est la même Francophonie qui couronne de l’autre côté des élections truquées et étrangle nos langues. La langue française nous l’avons héritée par contrainte esclavagiste et coloniale. Il n’y a donc ni grandeur ni honneur à perpétuer et à perfectionner un outil colonial. Ce n’est pas la francophonie qui nous apprendrait, à nous Africains, le dialogue, la culture de la paix et de démocratie. Quand nos Ancêtres débattaient sous l’Arbre à palabre et réglaient les problèmes dans un esprit de paix, les Français se faisaient la guerre et faisaient la guerre aux Espagnols, aux Anglais, aux Allemands...jusqu’à concurrence de deux guerres qu’ils ont étendues au monde entier. Donc, retournons à notre histoire, revoyons notre culture et tirons-en les enseignements pour éclairer notre chemin.
Si toute cette pègre saupoudre nos associations, c’est pour calmer ceux qui dans la masse, risquent de faire monter la colère. C’est aussi pour illusionner les peuples que ce que l’Etat, patiemment déconstruit et méthodiquement émasculé en Afrique, ne peut faire, les ONG le peuvent. Par le biais de ces miettes, la pègre contrôle l’ensemble de la société africaine.
Au lieu de nous prostituer avec nos associations, il faut, au contraire, les mobiliser pour apprendre à nos peuples l’esprit de la juste révolte, du courage, de la contestation patriotique, de la construction à l’aune des valeurs qui sont les nôtres. Du rejet de ce qui est injuste, en fin de compte.
A défaut, tôt ou tard, nos descendants mesureront ce que nous leur avons légués. Au fond de nos tombes, nous comparaîtrons devant leurs tribunaux. Nous serons jugés et condamnés avec toute la sévérité liée à leur vigueur juvénile et à leurs souffrances. Cela constituera pour nous, une seconde mort !
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