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Accueil du site > Actualités > International > Le conflit israélo-palestinien : La solution à un Etat est-elle la solution (...)

Le conflit israélo-palestinien : La solution à un Etat est-elle la solution ?

« Pour les Israéliens, le conflit israélo-arabe a été gagné et oublié depuis plusieurs années, autour de l'année 2004, quand Bush informa Sharon que les Etats-Unis ne demandaient pas le retrait israélien sur les frontières de 1967, mettant ainsi un point final à ´´la solution à deux Etats´´, et quand Arafat mourut ´´mystérieusement´´. » 

Jeff Halper

L'actualité de cette année 2012 est relativement pauvre en informations concernant la situation tragique des Palestiniens notamment à Ghaza. Est-ce qu'il n'y a pas d'événements majeurs qui s'y déroulent ? Est-ce parce que le conflit est réglé ? ou est-ce parce que ce conflit n'intéresse plus personne, à commencer par les dirigeants palestiniens installés dans la fatalité et se contentant de gérer les lambeaux de la Cisjordanie même si Ghaza toujours assiégée continue sporadiquement à se manifester dans une ambiance d'élections américaines, de printemps arabes frelatés et de médias dominants ayant choisi définitivement d'étouffer la cause palestinienne en l'étouffant d'une façon médiatique.

 A titre d'exemple de chappe de plomb, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk, a condamné le recours, par Israël, à l'isolement cellulaire des enfants palestiniens.. « Le recours par Israël à l'isolement cellulaire des enfants constitue une violation flagrante des droits de l'homme », a déclaré M.Falk en se disant « scandalisé » qu'Israël puisse envisager d'y recourir contre des enfants. (...) M.Falk a exhorté le gouvernement israélien à prendre des mesures urgentes pour veiller à ce que le traitement des mineurs palestiniens soit conforme au droit humanitaire international. » Peut-il faire autrement que de supplier Israël ? (1)

Dans le style de diversion, les humanitaires essaient de soulager la détresse des Ghazaouis par une troisième tentative de briser le blocus avec une flottille humanitaire alors que le problème de fond, qui est celui de l'occupation, est entier. Cette dernière initiative en date pour briser le siège est organisée par l'organisation Un Bateau pour Gaza, basée en Suède et aidée par une coalition qui s'appelle Flottille de la Liberté III. (...)L'an dernier, la Flottille de la Liberté II - Rester Humains, a été empêchée de partir pour Ghaza par les autorités grecques. Suite à des « pressions intenses de la part des gouvernements états-unien et israélien. » (...) Une autre tentative pour briser le siège, qui se démarque nettement de celles conçues avant elle, s'appelle l'Arche de Gaza. Il s'agit d'une initiative pour briser le siège à partir de l'intérieur. Elle est commune à des militants de la solidarité de Palestine, du Canada, d'Australie et des États-Unis.

Pourquoi Israël ne répond pas aux multiples résolutions des Nations unies ?

On l'aura compris, le président Obama ne fera rien qui puisse compromettre son élection, même position de son adversaire républicain Mitt Ronney qui cherche l'adoubement en allant à Jérusalem proclamer que Jérusalem est la capitale d'Israël. On apprend que le 2 juin, l'UE s'est engagée à renforcer ses relations avec Israël dans une soixantaine de domaines. Les États membres de l'UE ont choisi ainsi d'ignorer complètement l'article 2 de l'Accord d'association UE-Israël, qui est conçu pour dissuader les violations des droits humains en affirmant clairement que les relations UE-Israël doivent être fondées sur le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques qui doivent guider politiques nationales et internationales.

« Et, malgré ses déclarations lénifiantes, poursuit Alain Gresh, l'Union européenne poursuit, sans aucune honte, sa politique de coopération avec Israël. Ce qui faisait dire à Leïla Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne : « Sur le terrain, Israël défie la communauté internationale et détruit ce que l'Europe nous aide à construire. Comment expliquer alors qu'Israël demeure, et de loin, le premier partenaire de l'Europe dans la région ? Comment expliquer la signature de plusieurs accords sans contrepartie politique et alors même qu'Israël prive un autre partenaire, la Palestine, de mettre en oeuvre ses propres accords avec l'Union européenne ? » (3)

La même position critique a été émise par Souhayr Belhassen, présidente de la Fidh et Michel Tubiana, président du Remdh : « C'est entendu, l'Union européenne (UE) ne va pas ´´rehausser´´ ses rapports avec Israël, elle va ´´seulement´´ renforcer ses liens par le biais de plus de 60 nouvelles activités très concrètes, comme le mouvement des personnes, l'agriculture, la sécurité ou encore la coopération. Simultanément, elle va maintenir ses regrets, voire ses préoccupations concernant le blocage du processus de paix, les progrès de la colonisation, les entraves au développement de la Cisjordanie et de Ghaza, tout en proclamant son attachement à résoudre le conflit israélo-palestinien. Trois éléments caractérisent la politique européenne dans cette région du monde : le constat critique des errements de la politique israélienne, le refus ou l'incapacité de tirer les conséquences de ce constat et le rôle de pourvoyeur de fonds, pour se donner sans doute bonne conscience. (...) Parce qu'Israël serait un morceau de cette Europe pétrie de démocratie et de liberté, perdu au milieu de notre traditionnel ennemi que serait l'islam ? Ce serait renouer avec le choc des civilisations de la pire des manières qui soit. Ce serait faire croire à Israël qu'il peut vivre en dehors de son environnement. (...) aucune raison ne justifie la politique abstentionniste de l'Union européenne. L'´´approfondissement´´ des rapports économiques et de coopération entre l'UE et Israël résonne dans ce contexte comme une légitimation. On peut s'imaginer, comme les dirigeants israéliens, que tout est bon à prendre tant que cela dure. Jusqu'à l'abîme ? » (4)

« Il n'y a pas d'occupation israélienne en Cisjordanie. Dès lors, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou doit légaliser toutes les colonies qui s'y trouvent, et toutes celles qui seront créées à l'avenir...Ces conclusions, un rien hallucinantes, rendues publiques lundi 9 juillet, sont celles d'un comité présidé par l'ancien juge de la Cour suprême Edmond Levy, formé en janvier 2012, à la demande du Premier ministre israélien. ´´Ce rapport est important parce qu'il traite de la légalisation et de la légitimation de la politique de colonisation en Judée et Samarie [Cisjordanie] sur la base de faits et d'arguments qui doivent être sérieusement considérés´´,... Israël n'est pas une puissance occupante, et les colons sont chez eux dans toute la Cisjordanie. » (5)

La réalité de la colonisation sur le terrain

 A en croire toutes les analyses, la colonisation est irréversible et tout est fait à la fois sur le plan politique et sur le terrain pour que la solution à deux Etats ne soit plus qu'une vue de l'esprit. Nous allons rapporter deux analyses convergentes. Alain Gresh rapporte le travail de deux universitaires (...) Mais deux autres textes retiendront ici notre attention par leurs implications sur l'avenir du conflit. Le premier s'intitule « Western Interests, Israeli Unilateralism, and the Two-State Solution ». Il est signé de Neve Gordon et Yinon Cohen ; le premier enseigne à l'université Ben Gourion dans le Negev, le second à l'université de Colombia. Les deux auteurs rappellent que les puissances occidentales se sont opposées à la demande des Palestiniens d'une adhésion de leur Etat comme membre à part entière de l'ONU ».(3) 

« En revanche, ces mêmes puissances font preuve d'une étonnante placidité face à l'unilatéralisme israélien qui se manifeste par la colonisation et qui, jour après jour, change la réalité sur le terrain. Les chiffres donnés par les deux auteurs sont terrifiants. Le 30 octobre 1991, quand s'ouvre la conférence israélo-arabe de Madrid, on comptait 132.000 colons dans la partie occupée de Jérusalem, 89.800 en Cisjordanie. Vingt ans plus tard, le nombre total de colons a dépassé 500 000. Le gouvernement israélien invoque souvent l'argument de la croissance « naturelle » ; c'est un argument fallacieux. Pour la Cisjordanie, si l'augmentation avait été seulement due à cette croissance naturelle de la population, on compterait entre 113.000 et 166.000 colons ; or ils sont aujourd'hui 313.000. Une autre donnée soulignée dans l'article concerne les juifs ultra-orthodoxes. En 1991, on comptait 5 colonies de juifs orthodoxes, avec 4230 habitants (soit 5% des colons et 1% des juifs orthodoxes en Israël). Aujourd'hui, ce nombre a grimpé à 100 000 (soit un tiers des colons et 15% du total des juifs orthodoxes).(...) Enfin, le texte montre que le nombre de colons qui s'installent chaque année dans les territoires occupés n'a pas varié en fonction de la couleur des gouvernements, de droite, travailliste ou de coalition. » (3)

De même, dans l'évidence d'un coup parti et de l'impossibilité de revenir en arrière, Richard Falk, spécialiste de droit international et de relations internationales à Princeton, analyse l'article de Dani Dayan, président du Yesha Council of Jewish Communities. ´´Les colons israéliens ne partiront pas´´ publié par le N.Y. Times le 26 juillet. « Les prémisses moraux et légaux sur lesquels Dayan fonde sa certitude que les colons ne quitteront jamais la Cisjordanie n'ont aucune valeur mais les arguments politiques qu'il avance sont si indéniables qu'on ne voit pas comment les réfuter. Dayan commence par affirmer que le mouvement des colons a des droits sur le territoire conquis en 1967 parce que ce sont les Palestiniens qui à l'époque menaçaient Israël d'annihilation. C'est un argument sans valeur aux yeux de presque tous les spécialistes du droit international. (...) Ce rejet a été exprimé dans la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l'ONU votée à l'unanimité en 1967 (...) Le compromis de facto des Israéliens a donc été de se rallier au consensus autour de la mise en place progressive de deux Etats tout en rendant cette solution de plus en plus impraticable sur le terrain. (...) » (6) 

Richard Falk poursuit : « Ce que Dayan dit en réalité au monde c'est que la réalité sur le terrain rend inutile l'hypocrisie de continuer à faire semblant qu'une paix négociée entre les deux camps soit, ou ait jamais été, une option politique. De son point de vue, il y a maintenant trop de colons apparemment incorruptibles et déterminés à rester là : la preuve, ils auraient pu faire, par le passé, des profits en revendant leurs biens dans les colonies et ne l'ont pas fait.(..) Dayan développe son argumentation en invoquant un mélange de ´´droits inaliénables´´ et de ´´realpolitik´´ favorable aux colons. (...) Dayan emploie, pour parler de la Cisjordanie, les termes de ´´Judée et Samarie´´ qui sont les noms bibliques dans la tradition juive, sans doute pour mettre l'opinion internationale devant le fait accompli du statut de ces territoires. » (6) 

Souvenons-nous des rodomontades de Abbas en septembre 2011, pour faire reconnaître l'Etat de Palestine. Ce fut un flop ! Récidive, la Ligue arabe encourage maintenant un Etat type Vatican sans droit de vote. Dans ce cadre, on apprend que même ça a été torpillé par Israël qui a interdit aux chefs de la diplomatie de Malaisie, d'Indonésie, du Bangladesh et de Cuba, tous membres du Comité des Non-Alignés sur la Palestine, d'entrer en Cisjordanie pour participer à une réunion sur la question palestinienne prévue dimanche 5 août à Ramallah, Le mois dernier, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont appuyé un projet de l'Autorité palestinienne visant à obtenir la reconnaissance par l'ONU d'un Etat de Palestine non membre de l'organisation internationale. M.Abbas espère à présent obtenir la reconnaissance d'un Etat palestinien non membre à l'Assemblée générale de l'ONU, où il est assuré de recueillir un soutien massif. (7)

La solution à un Etat ?

On comprend mieux Dayan quand il affirme que l'Autorité palestinienne n'est pas mécontente du statu quo et que le développement économique se poursuit dans les endroits qu'elle dirige spécialement à Ramallah et dans ses environs. De plus, si les Palestiniens acceptaient de renoncer à leur résistance inutile, la plupart des checkpoints pourraient être enlevés selon lui. Sa ´´solution´´ du problème des réfugiés est d'améliorer les conditions de vie dans les camps dont il reconnaît l'état déplorable. (...) » (6)

Même conclusion, des auteurs cités par Alain Gresh : « La décision du président Obama et des puissances occidentales de refuser l'entrée de l'Etat palestinien à l'ONU crée les conditions pour un changement de paradigme dans la solution du conflit, le passage de la solution des deux Etats à celle d'un seul Etat. C'est à ce point que commence l'article « Reconceptualizing the Israeli-Palestinian Conflict : Key Paradigm Shifts ». Il est écrit par Sara Roy, de l'Université de Harvard. (...) Et l'on assiste à un changement fondamental dans la manière dont la communauté internationale, ou en tous les cas les pays occidentaux, voient le conflit : elle accepte de fait la fragmentation territoriale et démographique de la Palestine. Cette fragmentation est l'objectif principal d'Israël (...) Cette séparation ne vise pas du tout la création d'un Etat, mais la fragmentation sans précédent du territoire palestinien. L'idée même que l'occupation était a maintenant été abandonnée dans les faits, avec l'acceptation de la politique de fait accompli sur le terrain. (...) Désormais, la communauté internationale accepte la vision israélienne des relations entre Israël d'un côté, Ghaza et la Cisjordanie de l'autre. Cette politique israélienne, rappelle Sara Roy, s'accompagne à la fois de l'expulsion de populations entières - le nombre de Palestiniens vivant dans la vallée du Jourdain est passé, de 250.000 à 50.000 -, de l'extension du travail des compagnies minières israéliennes en Cisjordanie, etc. Sous nos yeux, la Palestine se réduit petit à petit à une simple question humanitaire. Il s'agit d'alléger les souffrances des Palestiniens, provoquées par l'occupation. Tout en acceptant, comme à Ghaza, de punir ces mêmes populations quand elles votent mal. » (3)

Un peuple continue à souffrir devant l'indifférence de l'Occident, la lâcheté des potentats arabes pour qui c'est « le sauve-qui-peut » et devant Israël sûr de son impunité qui continue inexorablement à grignoter ce qui reste aux Palestiniens de la Palestine originelle. La solution a un Etat - Un « Isratine » prédisait El Gueddafi - est une étape avant la dissolution de l'identité palestinienne ou de leur expulsion définitive. Souvenons nous de la volonté mainte fois manifestée d’Israël d’être un Etat Juif . Ce qui veut dire que dans cet Etat théocratique, il n’est pas évident que les Arabes Palestiniens même ceux qui sont actuellement israéliens, qu’ils soient d’ailleurs, musulmans ou chrétiens, aient la possibilité d’être des citoyens part entière avec leur droit et leur devoir ; Ce sera à coup sûr des citoyens de second collège avec un apartheid de tous les jours , avec on l’aura compris une identité palestinienne qui ne srra plus qu’une vue de l’esprit. Ainsi va le monde.

 

1. http://www.mleray.info/article-onu-richard-falk-a-condamne-le-recours-par-israel-a-l-isolement-cellulaire-des-enfants-palesti-108386979.html Lundi 23 juillet 2012

2.http://www.info-palestine.net /article.php3 ?id_article=12510 Jeudi 9 août 2012

3. Alain Gresh http://blog.mondediplo. net/2012-08-01-Unilateralisme-palestinien-unilateralisme

4.http://www.mleray.info/article-renforcement-des-relations-entre-l-union-europeenne-et-israel-108810694.htmll

5Laurent Zecchini : Quand Israël réécrit l'histoire de la colonisation Le Monde.fr 10.07.2012

6http://www.palestinechronicle.com/view_article_details.php?id=19442 30 juillet 2012

7. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/08/05/israel-bloque-la-tenue-d-une-reunion-sur-la-question-palestinienne_1742687_3218.html#xtor=AL-32280515

Professeur émérite Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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33 réactions à cet article    


  • Leo Le Sage 13 août 2012 10:10

    @AUTEUR/Professeur émérite Chems Eddine Chitour
    Vous dites : « Cette séparation ne vise pas du tout la création d’un Etat, mais la fragmentation sans précédent du territoire palestinien »

    diviser pour régner

    Mon avis
    Je ne suis pas trop intéressé par le cas Israél Palestine.
    Mon idée sur ce confllit est arrêté : problème insoluble.
    A moins de vouloir faire une guerre vraiment sanglante que perdront les Palestiniens.

    Les Palestiniens revendiquent le droit d’y vivre, les juifs étant absent de ce territoire dans le passé.
    Maintenant qu’ils y reviennent ils estiment être les vrais posseseurs de ces terres selon la Bible...
    Et comme nous le savons d’autres n’hésitent pas à mettre de l’huile sur le feu...

    Quelques liens qu’il faut réparer dans votre article :
    [Info-Palestine] - Une flottille internationale prend la mer pour briser le blocus de Gaza
    3 Unilatéralisme palestinien, unilatéralisme israélien - Les blogs du Diplo
    5 Quand Israël réécrit l’histoire de la colonisation en Cisjordanie

    PS : faites des articles scientifiques s’il vous plaît car il en manque cruellement sur agoravox.
    Le précédent était excellent !

     
    Cordialement

    Leo Le Sage
    (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • anty 13 août 2012 14:42

      Israël seul pays réellement démocratique dans la région doit faire face à plus de 1000 000 000 d’arabes haineux qui au lieu de mettre leurs terre en valeur et rechercher la paix ne pensent qu’à la guerre avec Israël


      • stanh 13 août 2012 15:12

        L’allemagne était démocratique quand elle a mis les nazis au pouvoir.
        Israel est démocratique quand elle met l’extrême droite au pouvoir .

        La démocratie n’a rien avoir avec tout ça.

        Seuls les actes comptent.


      • anty 13 août 2012 15:19

        Oui c’est exact 

        les pays arabes ont déclenché plusieurs guerres pour anéentir Israël

      • stanh 13 août 2012 15:36

        Il ne s’agit pas de décerner des prix de sainteté, il s’agit d’adresser les situations courantes. Le passé on ne peut rien y faire. Par contre les exactions qui se commettent et vont se commettre , on peut influer dessus .


      • epicure 13 août 2012 17:12

        On ne peut pas construire le futur sur les rancœurs du passé.

        Regardes : la france et l’angleterre, ou la france et l’allemagne, qui ont mis de côté les blessures du passé pour se construire un futur vivable et non guerrier.


      • stanh 13 août 2012 15:39

        Guy Millière appartient à différents think-thanks néo-conservateurs, libéraux et pro-américains. Il est éditorialiste à la Metula News Agency et à Israël Magazine.

        Un observateur très objectif donc.


      • stanh 13 août 2012 15:57

        Mais toutes ces idées, face au sang, ça vaut quoi ?

        Tu voudrais pas plutôt d’un pays qui n’est pas en guerre ? Dont tu n’as pas constamment à défendre l’honneur ?

        Pourquoi s’acharner à aller dans la direction du meurtre  ?


      • stanh 13 août 2012 16:34

        Mais la mort de milliers de civils est déjà un prix bien trop élevé , non ?


      • popov 16 août 2012 13:58

        à מצדה  

        La situation des Palestiniens est tragique j’en conviens. Il sont nés en Palestine et considèrent ce pays comme le leur. Leur seule faute est de descendre des colonisateurs islamiques ou d’ancêtres convertis à l’islam.
        Un peu comme les pieds-noirs d’Algérie. Ils sont pourtant beaucoup mieux traités par les Israéliens que les pieds-noirs ne l’ont été par les Algériens. L’autre différence, c’est que les pieds-noirs avaient la France tandis que les Palestiniens, les Arabes s’en foutent. Quand ils en acceptent dans leurs pays c’est pour les enfermer dans des camps crasseux.

        Si j’étais Palestinien, je ferais un grand bras d’honneur à l’islam et aux pays arabes et je me convertirais au judaïsme. J’aurais alors le droit de m’établir en Israël et je pourrais enfin offrir un avenir à mes enfants.

        Et si tous les Palestiniens en faisaient autant, les Israéliens pourraient convertir la mosquée El Aqsa en musée, comme l’ont fait les Turcs avec la basilique de Constantinople, ou alors la raser et reconstruire leur temple, au lieu de se lamenter indéfiniment sur le mur des lamentations.


      • yvesduc 13 août 2012 15:27

        Si les grandes puissances souhaitaient la paix, le plan de paix à un État serait la solution la plus évidente et ce plan serait déjà réalité…


        • epicure 13 août 2012 17:51

          Quoi tu veux dire les juifs avec la même nationalité que les arabes qui seraient plus nombreux et qui auraient exactement les mêmes droits que eux ?
          De ce que j’ai un peu lu, c’est une chose impensable du côté israélien juif (il y en a gauche qui devraient accepter, mais ce n’est pas la grande majorité des israéliens juifs).

          Par contre la solution à un état a quand même un défaut, spécifique à la situation israélo palestinienne, c’est la cohabitation entre deux extrêmes droites religieuses radicalisées, les ultra orthodoxes d’un côté et les islamistes de l’autre. Pour l’instant ils vivent dans des territoires administrativement et géographiquement séparés, mais si on les unis, cela risque de créer une guerre des religions comme en france, et encore c’étaient des chrétiens les deux religions.

          Et puis au niveau politique, les alliances politiques risquent d’être acrobatiques :
          laïques contre religieux, et musulmans contre orthodoxes chez les religieux
          socialistes contre libéraux
          identitaires juifs vs identitaires arabo-musulmans vs universalistes
          etc...

          En fait la première chose à faire ce sera de déterminer la nature du nouvel état, et au vu des clivages profonds qu’il y aura, bien malin celui qui pourrait créer un consensus.

          En théorie un seul état pourrait résoudre de nombreux problèmes, mais dans la pratique elle en créera de nouveaux, en faisant cohabiter des gens qui n’ont jamais cohabité ensembles et dont une partie se haï mutuellement..


        • stanh 13 août 2012 18:01

          @épicure

          C’est plein de bon sens. Un imbroglio pas possible.


        • Romain Desbois 13 août 2012 16:28

          Je suis heureux de voir que l’idée d’un seul et même pays fasse son chemin.

          La partition ne satisfera jamais tout le monde laissant dans chaque camp des frustrations.

          Alors oui : vive l’Isralestine !


          • epicure 13 août 2012 18:10

            ou alors la fusion créera de nouvelles frustrations, suffit de lire certaines réponses dans ce forum qui est un forum francophone.
            Le plus dur sera de faire disparaitre les tensions, les rancœurs,les haines générées par l’occupation, la colonisation.

            La solution à deux états sera plus vivable qu’une solution à un état indéterminé construit sur des bases conflictuelles. Est ce que les arabes et les juifs sont prêts à vivre dans un état neutre ethniquement et religieusement ? Sont ils capables de s’entendre sur la nature et la forme de cet état commun ? Déjà que pour séparer deux états indépendants on est dans une impasse, alors pour un état unique où les deux parties cohabiteraient, cela relèverait du miracle au vu des mentalités en présence.

            En fait il faudrait que l’état israélien change complètement de politique maintenant, pour préparer un état unique, pour que le projet ait des chances d’aboutir, c’est à dire en favorisant une culture de la mixité avec les arabes et la réduction du côté juif d’israêl.
            Malheureusement les choses ne semblent pas aller dans ce sens, surtout avec la droite au pouvoir.


          • anty 13 août 2012 17:50

            Les arabes qui occupent des vastes territoires riches en matières prémières devraient s’occupaient de leurs frères de l’ex palestine en les assimilant chez eux au lieu d’entretenir un conflit entre les palestiniens et les ïsraeliens


            • stanh 13 août 2012 18:04

              Qu’ils n’entretiennent pas le conflit, je suis d’accord.
              Par contre qu’on puisse chasser tous les arabes de palestine sous prétexte que des pays sympathisants les recueilleraient, faut pas pousser .


            • anty 13 août 2012 18:11

              Les arabes peuvent le faire car les palestiniens sont peu nombreux et les terres arabes sont vastes


            • stanh 13 août 2012 18:15

              Mais ça n’a pas à être fait.
              Je sais bien que c’est sur ce point que l’on ne sera jamais d’accord.

              Pour moi il s’agit de ne léser personne.

              Imagine que tu trouves à la place des palestiniens , sincèrement : trouveras-tu acceptable d’être chassé de ton domicile, de ton voisinage, des commerçants que tu vois depuis de années et peut être avec qui tu échanges quelques mots sympathiques, d’être chassé du quartier où tu as grandi, à coté de l’endroit où tu t’es marié ....

              Non, franchement, aucun humain ne supporte ça.
              Personne ne doit donc s’octroyer le droit de le faire subir à qui que ce soit.


            • epicure 14 août 2012 02:27

              si tu ne trouve pas ça normal, alors pourquoi veux tu l’imposer aux palestiniens, car c’est ce qu’ils subissent vraiment ce que tu décris.
              On leur détruit les champs qu’ils cultivent, on détruit leur maisons, on arrête arbitrairement ou tue leurs enfant, des gens surarmés leur déversent tout un tas d’arme dont parfois des bombes au phosphore etc...


            • anty 13 août 2012 18:06

              Il y a déjà un précédent au cas Israël

              Après la seconde guerre (1945 ) mondiale la Pologne a récupéré ses terres ancestrales sur l’Allemagne a l’ouest du pays 
              De même Israel a récupéré ses terres ancestrales après 1948

              • stanh 13 août 2012 18:20

                De même Israel a récupéré ses terres ancestrales après 1948

                Sauf que revendiquer une terre 2000 ans après , non, il n’y a aucun précédent . C’est de toutes façons totalement déraisonnable. Surtout quand les gens sur place sont en partie directement des descendants et que ceux qui revendiquent , pas forcément.

                D’autant plus que le manque de preuve historique suggère que le mythe est très présent dans ces revendications .


              • anty 13 août 2012 18:31

                Ces terres historiquement appartiennent à Israêl C’est incontestable 

                IL SUFFIT de se pencher sur les livres d’histoire

              • jaja jaja 13 août 2012 18:50

                C’est pourtant contesté par les Palestiniens et pas .seulement...

                Ce site en lien est une mine d’informations et de photos sur la colonisation de la Palestine, son histoire etc..... Il peut éviter de dire des âneries sur « les terres (soit-disant) ancestrales » des colons sionistes....

                http://www.palestineremembered.com/index.html


              • stanh 13 août 2012 18:52

                Ces terres historiquement appartiennent à Israêl C’est incontestable

                Mais israël, est-ce bien vous ?


              • anty 13 août 2012 19:07

                jaja 

                tu es un négationiste

              • jaja jaja 13 août 2012 19:14

                Encore faudrait-il dire ce que je nie et qui n’est pas le massacre des juifs commis par les nazis comme tu as l’air de le sous-entendre.....

                Par contre je ne supporte aucune opération coloniale, raciste par nature...comme cette colonisation subie par le peuple Palestinien dont les terres furent spoliées par la terreur et la violence des colons...


              • anty 13 août 2012 19:24

                Tu nies le fait que la terre d’Israël originellement appartient bien aux juifs

                Il en été de même avec les terres récupéré par la Pologne sur les colonisateurs Allemands qui ont occupé cette terre pendant 8 siècles

                Qu’on veille ou non ce sont bien les palestiniens des colonisateurs des terres israéliennes et pas l’inverse

              • anty 13 août 2012 20:47

                voici un court extrait sur le sort des juifs sous la domination arabe


                La conquête arabe du Pays eut lieu quatre ans après la mort de Mahomet (632) et dura près de quatre siècles, les califes de Damas régnant d’abord, puis ceux de Baghdad et d’Egypte. Au début, les juifs se réinstallèrent à Jérusalem et la communauté juive se vit octroyer le statut des non-musulmans protégés, assurant la sauvegarde de leur vie et de leurs biens et leur accordant la liberté de culte contre le paiement d’une taxe et d’impôts fonciers.

                Mais par la suite, des restrictions imposées aux non-musulmans (717) affectèrent les affaires publiques des juifs ainsi que leurs pratiques religieuses et leur statut juridique. L’imposition de lourdes taxes sur les terres agricoles contraignit bon nombre d’entre eux à quitter les régions rurales pour les villes, où leurs conditions étaient loin de s’améliorer, tandis qu’une discrimination économique de plus en plus marquée obligeait les autres à quitter le pays. Vers la fin du XIe siècle, la communauté juive y avait considérablement diminué et avait perdu de sa cohésion, y compris en matière religieuse. 


                • anty 13 août 2012 22:42

                  Il n’y a rien de spécial de vouloir sortir de la crasse et se mettre a un niveau supérieur

                  Les musulmans aurait dû faire de même et se debarasser d’une religion débile qui entrave tout progrés

                  Désolé je suis islamophobe mais ce n’est pas interdit dans notre république

                • popov 16 août 2012 14:28

                  @Omar

                  Cependant, les algériens n’ont, jusqu’à présent, pas compris ni admis, que leurs compatriotes juifs ont immédiatement admis et appliqué les décrets « Crémieux » faisant d’eux, des cotoyens français à part entière.

                  Disons plutôt qu’ils étaient et sont toujours envieux.

                  Il n’y a qu’à voir le nombre d’Algériens qui ont cherché à obtenir la nationalité française depuis.


                • popov 18 août 2012 06:35

                  @l’auteur

                  Monsieur le Professeur de thermodynamique a-t-il essayer de chiffrer l’augmentation d’enthropie que constituerait l’élimination de la frontière entre Israël et les territoires encore occuppés par les arabo-islamiques ?

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