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Le pacte Clinton : un couple au service de l’ambition d’Hillary

20 janvier 2009 : après un mandat de huit ans, le couple Bush laissera sa place au sommet de l’exécutif américain au couple Obama. Au sein de la nouvelle administration, au poste prestigieux de Secrétaire d’Etat, nous retrouverons une femme habituée de la Maison Blanche, une femme qui y passa aussi huit ans : Hillary Rodham Clinton, en tant que First lady de 1993 à 2001.

En effet, il y a huit ans, le 20 janvier 2001, c’est le couple Clinton qui quittait la demeure présidentielle. Comme tous les quatre ou huit ans, la première puissance mondiale changeait d’exécutif. Après les deux mandats de président des Etats-Unis d’Amérique de Bill Clinton, nous aurions pu penser que le couple Clinton se retirerait tranquillement, que Bill et Hillary continueraient leur vie paisiblement, loin des tumultes et des scandales de Washington. C’était mal connaître l’essence même de ce couple, bâti pour gouverner. Le destin politique des Clinton n’avait pas vocation à s’arrêter après deux mandats de président des Etats-Unis de Bill.

Tous les deux sont des personnalités emblématiques d’une génération, celle des baby-boomers. De leurs engagements à gauche dans les années 70 - contre la guerre du Viêtnam ou pour les Black Panthers - aux mandats de Bill Clinton (1993-2001), la vie du couple, aussi célèbre que controversé, déchiré mais inséparable, a été gouvernée par l’ambition et le goût du pouvoir. En effet, Bill terminant ses deux mandats, ce n’était que la moitié de l’ambition des Clinton qui avait été réalisée. Sitôt Bill avait terminé sa carrière politique, c’était dorénavant celle d’Hillary qui commençait, cette fois sur son nom propre, à l’occasion de la campagne 2000 pour conquérir l’un des deux sièges de Sénateur de l’Etat de New-York. Et cette fois c’est son président de mari qui l’accompagnait et vantait ses mérites pour la faire élire.

Une fois élue, ce poste de Sénateur n’était en réalité qu’un marchepied pour Hillary qui voyait déjà beaucoup plus haut... Une ambition incroyable, au service d’un pacte secret conclut bien avant que Bill ne devienne président : le pacte des Clinton...

Dans les années 70, Hillary promit à Bill de tout faire pour l’emmener jusqu’à la Maison Blanche ; puis ensuite, ce serait Hillary qui briguerait la magistrature suprême, Bill lui promettant de rentrer de nouveau à la Maison Blanche, cette fois au bras de la première Présidente des Etats-Unis !

Début 2008, la question se posait bel et bien : une femme, Hillary Clinton, gouvernerait-elle le pays le plus puissant de la planète ? Favorite des sondages, aidée par Bill, son destin politique semblait pouvoir s’accomplir...

Le 4 novembre 2008, c’est bien une élection historique qui a eu lieu : mais ce n’est pas la première femme président qui a été élue, c’est le premier président afro-américain qui a été élu, Barack Obama, soutenu finalement par... Hillary et Bill Clinton.

Pourquoi ? Est-ce la fin de son ambition présidentielle ? Qu’en est-il du pacte des Clinton ?

 

 

C’est une ascension, contre vents et marées, entre affaires financières et aventures extra­conjugales qui qualifie les Clinton.

Comment une fervente féministe démocrate comme Hillary Clinton a-t-elle pu traverser les tempêtes conjugales imposées par son époux, Bill, l’un des plus célèbres coureurs de jupon de l’Arkansas ?

En effet, le tableau de chasse de Bill en matière amoureuse est chargé. Néanmoins, il est probable qu’Hillary lui ait été infidèle aussi. Des affaires d’argent, des problèmes avec le fisc, le suicide d’un proche à la Maison-Blanche (Vince Foster), mirent aussi à mal le couple et la présidence Clinton.

 

Après avoir enduré tant de coups, la force d’Hillary et son éducation ont toujours contribué à lui maintenir la tête hors de l’eau, à se battre pour sauver son couple. « Ne laisse jamais les autres t’influencer et ne montre jamais qu’on t’a blessé ». Tels étaient les conseils du père d’Hillary, un républicain, un homme strict et droit. C’est probablement d’ailleurs ce refus de l’émotion, proche de la dureté, qui a fait à la fois la force mais aussi la faiblesse d’Hillary Clinton. Une image dont elle peine à se séparer et qu’elle tente régulièrement d’estomper...

Depuis qu’elle est sénatrice, Hillary Clinton entreprend de gommer son image trop à gauche pour se repositionner au centre. Après avoir activement soutenu les opérations militaires en Afghanistan et la guerre en Irak, elle s’exprime également sur des thèmes comme l’IVG, qu’elle souhaite maintenant pouvoir restreindre, la peine de mort qu’elle a toujours soutenue ou l’immigration clandestine. Bien que l’analyse de ses votes au Sénat la place bien à l’aile gauche du Parti démocrate, des sondages avaient montré que sa nouvelle image plus consensuelle rencontrait un certain écho dans l’Amérique profonde qu’elle avait entrepris de séduire depuis la réélection de George W. Bush en novembre 2004. Et ce, en vu des élections présidentielles : ainsi en 2008, Hillary Clinton bénéficie d’une très grande habitude de la scène politique et les électeurs la connaissent déjà. Cet argument est à double tranchant car elle est honnie chez les Républicains depuis ses années à la Maison Blanche.
Pendant la campagne, Bill avait mis au service de sa femme, son charisme et son expérience. Si elle possède un esprit organisé, travailleur, logique et discipliné, et qui va droit au but, Bill est un séducteur qui joue sur ses émotions et celle des autres pour atteindre ses objectifs. Une complémentarité mise au service de leurs ambitions politiques et qui auraient pu leur permettre de réaliser leur rêve d’accéder une nouvelle fois à la Maison Blanche.

 

Pour son documentaire Bill et Hillary, sortie en 2008, René-Jean Boyer rencontra de nombreux proches et recueillit divers témoignages : « Il existe 12 000 cassettes soit 6 000 heures de films tournés par la Maison-Blanche, explique-t-il. Ces images étaient inaccessibles jusqu’à l’ouverture récente de la biblio­thèque Clinton à Little Rock, sa ville natale, qui réunit toutes ses archives, y compris visuelles. Nous avons été les premiers à les visionner. Nous avons aussi acheté des films sur la jeunesse de Bill à une chaîne locale. » M. Boyer constate : « Bill et Hillary possèdent des qualités complémentaires : elle est la battante, il est le négociateur. C’est ce qui les lie. Hillary a même lâché un jour qu’elle était avec Bill parce que c’était le seul type qui n’avait pas peur d’elle ! ».

La question persiste : comment un tel caractère a-t-il pu encaisser les humiliations que son mari lui a publiquement infligées ? « Incontestablement, répond le documentariste, cette femme est portée par une ambition féroce. Selon la promesse qu’ils se sont faite, Bill doit la porter au sommet. ».

Pourtant, il y eut bien des moments où le couple se déchira ; illustrant cela, le documentaire révèle une anecdote insolite : Hillary, furieuse après Bill et ses escapades extra-conjugales, l’aurait un jour frappé à trois reprises à la Maison Blanche, sous les yeux des hommes du Secret Service, qui ne surent pas comment réagir dans ce cas là ! En effet, que faire quand c’est la First Lady qui attaque le Président, alors que leur métier est de protéger les deux ?

Cette plongée dans la vie des Clinton donne une biographie édifiante du couple par ses proches : des camarades de jeunesse et d’université, des professeurs, le pasteur qui les a mariés et des adversaires politiques. « Ce qui est frappant, c’est que tous font le même portrait d’Hillary, poursuit le réalisateur. Une femme au caractère affirmé, ambitieuse et distante, alors que lui est un homme du Sud, chaleureux et charismatique. » Et grand amateur de fem­mes comme l’a révélé l’affaire ­Lewinsky. « Ce couple se déchire, mais il est inséparable. Bill et Hillary sont profondément liés, ils éprouvent une fascination mutuelle. Je crois qu’elle l’aime profondément. Et puis, elle a toujours su que, sans lui, elle n’arriverait pas à entrer dans la course à la présidence. » Bill Clinton sait ce qu’il lui doit.

 

Alors que depuis plusieurs années, de nombreuses rumeurs faisaient état de sa volonté de se présenter à la Présidence des États-Unis, Hillary Clinton le confirma officiellement sur son site Internet le 20 janvier 2007. Hillary Clinton ne s’était pas présentée en 2004 à l’élection présidentielle contre George W. Bush, jugeant trop risqué de se présenter face à un Bush alors populaire. Certains analystes politiques avaient souligné, après l’échec de John Kerry le 2 novembre 2004, que cette défaite ouvrirait une sorte de « boulevard » électoral pour Hillary Rodham Clinton dans le camp démocrate, en vue de l’élection de 2008. Mais, dans son plan de carrière, Hillary, comme beaucoup aux Etats-Unis, n’avait pas prévu l’émergence de Barack Obama, noir américain d’un père Kenyan et d’une mère originaire du Kansas, comme possible et sérieux adversaire pour les élections primaires.

Finalement après un combat politique sans pitié de plus d’un an, Obama emporta l’investiture démocrate. Mais pouvait-elle gagner face à un Obama qui avait le vent en poupe, était bien plus jeune (47 ans), représentait le changement et en plus, l’Histoire ? En effet, la portée historique de son élection est bien plus importante que ne l’aurait été celle d’Hillary en tant que première femme présidente des Etats-Unis.


Bien que non élue présidente, le pacte politique des Clinton n’a jamais été rompu. Bill continue de soutenir Hillary.

Comme le montre la récente nomination de Hillary au poste important de Secrétaire d’Etat, les Clinton rebondissent. Bill a fait ce qu’il fallait pour permettre cette désignation. En effet, l’ancien président a levé un obstacle majeur à la nomination de son épouse en acceptant de révéler les noms des principaux bienfaiteurs de sa fondation - ce qu’il avait refusé de faire pendant la campagne des primaires. « Je ferai ce qu’ils veulent », avait affirmé Bill Clinton. Il faisait allusion aux conditions convenues à Chicago entre Hillary et le président élu. L’ancien tombeur de foules a dû faire acte d’humilité en consentant enfin à fournir des informations sur ses revenus (un discours d’une heure peut être facturé 425 000 dollars) et les noms de donateurs de son énorme fondation philanthropique, afin de lever tout soupçon de conflit d’intérêt. Bill Clinton s’est aussi engagé à rendre publique, d’ici la fin de l’année, la liste des 208 000 donateurs de la Clinton Foundation, qui lutte à travers le monde contre la pauvreté. Parmi eux, les Emirats Arabes Unis et le roi du Maroc qui ont permis d’obtenir plus de 500 millions de dollars en dix ans. Il a également consenti à soumettre au « contrôle éthique » de la Maison-Blanche ses futures interventions publiques, ses propos ne devant pas gêner la politique extérieure américaine. Il ne sera plus impliqué non plus dans la gestion au jour le jour de la William J. Clinton Foundation et n’interviendra plus dans la grande conférence annuelle de la Clinton Global Initiative, sorte de Davos new-yorkais en faveur du développement. Ces conditions étaient nécessaires. Il en allait, au fond, du sort d’Hillary.

Maintenant que la transparence du couple est sans équivoque, Hillary Clinton peut envisager de se mettre au travail.

Or, l’époux encombrant n’était sans doute pas le seul obstacle à prendre en compte. Les qualités d’Hillary ne sont pas en cause, ni son soutien initial à la guerre en Irak ; pourtant, il y avait des doutes sur le fait qu’Hillary accepterait le poste. On se demandait si elle en voulait vraiment. En effet, dans le cas où la sénatrice de New York n’aurait pas renoncé à ses ambitions présidentielles, celles-ci auraient été peut-être mieux servies en dehors du gouvernement, dès 2012, si le premier mandat d’Obama tournait mal. D’autant que face au spécialiste de l’international qu’est le vice-président élu Joe Biden, elle n’est pas sûre d’avoir les coudées franches.

Mais elle accepta le poste : le président élu Barack Obama le confirma, le lundi 1er décembre 2008 : son ex-rivale démocrate dirigera bien la diplomatie de sa future administration.

Elle devra dorénavant soutenir Obama tout le temps. En acceptant l’offre après quelques jours d’hésitations, Hillary a prêté allégeance et certainement renoncé, de facto, à l’âge de 61 ans, à un destin présidentiel. La loyauté et la réserve, fardeaux du diplomate, les voyages constants et la direction de la gigantesque administration du département d’Etat laissent peu de temps pour une campagne de l’ombre dans les arcanes de Washington. Elle ne pourrait donc pas envisager la présidence avant 2016 ; mais elle aurait alors 69 ans.

 

Secrétaire d’Etat, l’ex-première dame entame un nouveau chapitre dans sa carrière. Ce n’est pas le chapitre qu’elle espérait il y a encore quelques mois ; néanmoins après huit ans comme sénatrice, cela constitue incontestablement une promotion pour la suite de sa carrière politique. Après son échec lors des primaires, Hillary Clinton devient tout de même numéro 3 de la future administration.

En voyant, le 30 novembre, Hillary Clinton s’envoler pour Chicago, fief du président élu Barack Obama mais aussi ville natale de l’ex Fisrt lady, la veille de l’annonce officielle de ses nouvelles fonctions de secrétaire d’Etat, les historiens de la Maison-Blanche ne pouvaient trouver qu’un seul équivalent dans l’épopée américaine : ce moment où Abraham Lincoln, en 1861, lors de son accession au pouvoir, avait oeuvré pour une « Union plus parfaite » du pays en appelant à ses côtés une légendaire « équipe de rivaux » composée de ses pires ennemis politiques. La comparaison est pourtant sujette à débat. Applaudie pour avoir soutenu son ancien rival contre le républicain John McCain, l’ex-première dame démocrate pourrait devenir le meilleur atout du nouveau président.

Autant que ses idées, Hillary Clinton, au département d’Etat, offrira à son nouveau patron des compétences indéniables. Membre, depuis son élection il y a huit ans, de la commission des forces armées au Sénat, elle s’est rodée aux questions internationales ; et entre 1994 et 2000, au fil d’un marathon mondial dans 80 pays, mené au nom de diverses causes humanitaires, des droits de la femme à l’aide aux réfugiés des conflits ethniques.

Plus encore, sa notoriété est mondiale, colossale. Rendue célèbre par son martyre conjugal au temps de l’affaire Lewinsky, auprès de son charismatique mari, elle a trouvé dans l’incroyable hostilité des Républicains à son égard une légitimité politique déterminante pour sa carrière électorale en solo.

Apres huit ans passés à la Maison-Blanche et autant au Sénat, Hillary Clinton est sans doute la seule personnalité capable de rivaliser avec la célébrité d’Obama sur la scène internationale. La seule, aussi, à pouvoir incarner autant que lui, aux yeux du monde, le renouveau de l’image des Etats-Unis. Le futur président, déjà accaparé par la crise économique et par son plan de relance interne, saura faire usage de son alter ego aux quatre coins de la planète. Sans craindre sa concurrence ?

« Si le soleil est assez imposant, les planètes resteront en orbite », confie Paul Begala, ancien conseiller de l’équipe du président Clinton. Entre des titans tels que Robert Gates, qui reste à la Défense, et le général James Jones, nommé au conseil de sécurité national, Obama, chef d’Etat en devenir, devra savoir s’imposer.

S’il l’avait choisie comme vice-présidente, dans le seul but de s’arroger ses 18 millions d’électeurs, femmes et cols bleus démocrates, le gagnant des primaires se serait condamné à partager pour toujours la victoire en obérant sa pleine légitimité. Or, il l’a emporté seul, sans même l’aide de son colistier Joe Biden. Et ses 52 % de suffrages lui offrent un mandat clair. Il est le patron.

 

En dix-huit mois de lutte acharnée entre la sénatrice de New York et son jeune collègue de l’Illinois, la politique étrangère était pourtant apparue comme leur principal contentieux. Hillary raillait alors un novice dont l’expérience internationale se limitait, selon elle, à son enfance dans une école publique de Jakarta, la capitale indonésienne. Obama, outré, résumait les prouesses diplomatiques de Hillary à ses tasses de thé avec des chefs d’Etat et leurs épouses pendant la présidence de son mari, Bill Clinton. Ce qui amena son interlocutrice, mise en cause pour son vote en faveur de la guerre en Irak, à décrier le pacifisme naïf d’un candidat prêt à négocier sans conditions préalables avec des ennemis de l’Amérique comme l’Iran d’Ahmadinedjad.

 

Puis, Obama l’a rejointe sur le terrain militaire en tenant une ligne dure sur l’Afghanistan.

 

Hillary Clinton sera-t-elle une secrétaire d’Etat bavarde envers son mari ? C’est ce que Bill souhaite en tout cas ! Bill Clinton confiait à CNN qu’il espérait qu’elle lui parlera autant qu’il se confiait à elle lorsqu’il siégeait à la Maison Blanche. "Mon implication sera la même que celle que nous avons toujours eue l’un envers l’autre concernant notre travail. Je trouvais ses conseils inestimables et je suis sûr que nous parlerons de tout", a-t-il déclaré.

Fier de la nomination de son épouse à la tête de la diplomatie américaine et à la succession de Condoleezza Rice, Bill Clinton a estimé que c’était une "sage décision" de la part de son ancien rival aux primaires démocrates. Dans le même sens, Bill Clinton a jugé que sa femme, sénatrice de l’état de New York avait fait le "bon choix" en acceptant.

 Le hasard n’est donc pas pour grand-chose dans le parcours politique de ces deux « animaux politiques », qui se sont fait cette promesse de se hisser l’un après l’autre au sommet de la première puissance mondiale.

Hillary Clinton est déjà considérée par beaucoup d’analystes politiques comme une des femmes politiques les plus brillantes de toute l’Histoire des États-Unis. Mais Si Hillary n’avait pas accepté le secrétariat d’Etat, que serait-elle devenue ? Pouvait-elle espérer mieux ?

Car toutes les autres solutions qui s’offraient à elle laissaient à désirer. L’avenir de Hillary au Capitole restait flou. Comme tous les "Sénateurs juniors" récemment élus, on la savait contrainte d’attendre la défaite électorale, voire la mort des patrons de commission pour gagner enfin ses galons. Elle ne pouvait être une opposante d’Obama, tant celui-ci est populaire, et après qu’elle ait appelé à voter pour lui.

Barack Obama lui offre mieux qu’un prix de consolation : une place dans l’histoire, et de nouvelles aventures. Donc c’était dans son intérêt d’être dans le cabinet du très populaire nouveau président.

Il faut garder à l’esprit qu’elle veut laisser son nom dans l’Histoire, tant elle est obsédée par l’Histoire et son Ambition personnelle. Or, ce cabinet Obama, c’est l’Histoire. De plus, les challenges du monde sont énormes, et son prestige n’en sera que plus grand si elle réussit. Un prestige qui pourrait la servir si le Pacte des Clinton devait avoir encore un avenir… Un avenir qui pourrait finalement ne pas concerner la Clinton que l’on croit : pendant la campagne des primaires, Chelsea Clinton, la fille unique du couple, s’est révélée une redoutable oratrice pour soutenir sa mère. "Si vous m’aviez demandé avant les caucus de l’Iowa si Chelsea pourrait être candidate, j’aurais répondu : certainement pas, elle est trop allergique à ça. Mais en fait, elle est vraiment douée pour faire campagne" déclara Bill Clinton…


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2 réactions à cet article    


  • Fergus fergus 30 décembre 2008 10:12

    J’avais déjà lu avec intérêt votre article en phase de modération et je regrette qu’il n’ait suscité aucun commentaire. Peut-être parce qu’il est très complet sur le sujet et n’appelle pas d’observation particulière. Quoi qu’il en soit, félicitations pour cette analyse pertinente.


    • ombrageux ombrageux 30 décembre 2008 20:24

      C’est un bien grand risque à mon sens et un calcul hasardeux.

      Obama va faire face à deux guerres plus une crise financière plus un commere international qui vva se durcier sans compter quelques pays qui vopnt commencer à contester la suprémacie des Etats Unis.

      Personellement, je pense que Obama à fait un score de se niveau par défaut Mc cain n’était surement pas le meilleur candidat des républicains Pallin une catastrophe plus l’héritage de Bush avec les guerres et la crise tout laisse à penser que les républicain ont passé la main sur ce tour là.

      Mais il ne le feront pas dans 4 ans et rien ne dit qu’Obama sera une pointure à son poste.

      Autrement dit H.Clinton risque de sombrer dansle nauffrage si naufrage il y a.

      D’autre part je la voit mal se présenter contre Obama dans 4 ans alors qu’elle aura soutenu son gouvernement et à ce moment, si Obama et réellu je vous parie que H. clinton ne fera plus parti de sont gouvernement.

      Je ne crois pas que l’histoire retiendra le nom de H. Clinton en tout cas pas en tant que secretaire d’état qui ce souviensd’un secrétaire d’état hormis les politiques et quelques journalistes.

      Pour résumer je pense que c’est plus un suicide politique qu’un bon coup.

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