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Accueil du site > Actualités > International > Le Pic pétrolier : Les signes sont là...

Le Pic pétrolier : Les signes sont là...

Le pic pétrolier mondial (ou Pénurie mondiale de pétrole) est le fondement même de la crise économique, son origine. Certains attribuent la crise à la finance et n’ont pas totalement tort. Il s’avère que la crise financière est la conséquence du choc pétrolier, comme on le verra plus tard dans le chapitre consacré a la crise financière sur ce blog.

Pour essayer d’être bref, en voici les grandes lignes (Ces observations découlent du bon sens) :

  • 1) Effectivement, il reste encore énormément de pétrole dans le monde (environ la moitié des réserves initiales).
  • 2) Les réserves de pétrole de tous les pays du monde sont limitées (une réserve fini par se vider) ;

« La technologie n’augmente pas les réserves, la technologie vide le puits plus vite.  » Jean Laherrère

  • 3) Avec le temps, la production d’un puits de pétrole finit inexorablement par décliner (déplétion) ;
  • Principe du pic de production d’une ressource naturelle épuisable.
  • 4) Le pétrole produit (qui sort du sol), est consommé quelques jours plus tard par l’économie mondiale (peu de stocks) ;
  • 5) La consommation mondiale de pétrole augmente fortement (de l’occident mais également des pays émergements, en particulier de l’Asie) ;

« Demandez à un cadre dirigeant du monde pétrolier dans combien de temps les deux milliards d’Indiens et de Chinois vivront comme un Français actuel. Avant toute réponse, vous obtiendrez un grand éclat de rire. » Jean-Marc Jancovici

  • 6) La croissance des économies modernes est proportionnelle à leur consommation d’énergie.
  • Consommation mondiale de pétrole : 1973 : 1er choc pétrolier / 1980 : deuxième choc pétrolier)

    « Le pétrole fait l’argent, pas l’inverse. » Pic Pétrolier

Évolution du cours du pétrole au cours du temps (En dollars courants)

Évolution du cours du pétrole au cours du temps (1970-2011 / En dollars courants)

  • 8) La production de pétrole des puits "conventionnels" ne croit plus depuis 2006 (Passage du Pic de production pétrolière des puits "conventionnels", source AIE) ;
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Évolution de la production mondiale de pétrole depuis 1900

  • 9) Les signes sont là : depuis 2006, la course vers les gisements plus "sales" et beaucoup moins productifs (schistes, pétroles lourds, sables bitumineux…), découverts depuis longtemps et ayant un taux de retour énérgétique (EROI) de plus en plus faible (exemple : sur les sables bitumineux du canada, l'EROI est de 2:1 = On brule 1 baril sur place pour en produire 2, vos poumons apprécient...) ;
Evolution du prix du baril de petrole depuis 2003 (en dollars)

Évolution du prix du baril de pétrole 2003-2014 (en dollars)

Involution de la teneur atmosphérique en CO2 (mesurée a Hawaï)

  • 10) Inexorablement, la consommation devra s’adapter a une production qui baisse. Nous finirons donc par exploiter le gaz et le pétrole de schiste en France (durée de vie moyenne d'un puit de schiste : 2 ans seulement)  ;
Évolution de la production d'un gisement de schiste au cours du temps (en années)

Évolution de la production d’un gisement de schiste au cours du temps (en années)

A savoir : En 2011, 70% de l’électricité mondiale était produite à partir de pétrole, charbon ou gaz selon l’AIE (Alors que seulement 10% du pétrole extrait est destiné à produire de l’électricité…).

Cours de l'uranium, 1980-2012 (en $, Pics en 2007 et 2008)

Cours de l’uranium, 1980-2012 (en $, Pics en 2007 et 2008)

« Si on n’augmente pas le prix de l’énergie, on se dirige tout droit vers une dictature. » Marcel Boiteux, directeur d’EDF de 1967 à 1987.

-

En fait, 60% du pétrole produit est utilisé dans les transports à travers le monde qui ne fonctionnent … qu’au pétrole ! (99,8%)

En réalité, la crise économique est avant tout une crise énergétique !

Les questions qui résultent de ces observations sont donc :

  • A partir de quel moment nos économies ne pourront-elles plus supporter le poids d’un pétrole de plus en plus cher ? (Voir : crise financière)
  • Quels pays arrêterons de consommer (pour que les autres puissent continuer) et pourquoi ?
  • Dans un monde ou les armées n’ont jamais été aussi puissantes, quelles en seront les conséquences ?

-

Plus d’informations ?

"Comprendre le pic pétrolier" sur le blog de Benoit Thévard (ingénieur indépendant)

"Le futur Pic pétrolier" Sur le blog de JM JANCOVICI (Polytechnicien et expert en énergie)

Vous trouverez également des vidéos sur le sujet dans l’onglet Liens


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124 réactions à cet article    


  • Ruut Ruut 27 mars 2014 10:15

    Le pétrole sera remplacé par le bio pétrole car la TIPP miamm, les gouvernements ne peuvent pas s’en passer. (En plus les automobilistes peuvent êtres malmenés et sur-taxés car ils deviennent des vilains pollueurs)

    Si il n’y en as plus, l’énergie se fera soit par hydrogène, soit par électricité, soit par géothermie qui eux sont illimités.
    Quand aux produits manufacturé, le bio pétrole sera aussi efficace que le pétrole actuel.
    La crise est donc une fausse crise visant a se faire un maximum de fric sur les peurs des citoyens.


    • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:06

      Malheureusement il semble que ces bioénergies dont vous parlez ne sont pas énergétiquement rentable (EROI) :

      L’EROI de l’hydrogène est actuellement de 1:6 (il faut 6 barils de pétrole pour produire 1 baril d’équivalent pétrole). Bilan énergétique négatif donc.

      L’EROI des bio carburants de 1ere et 2eme génération est en moyenne de 1:1 (1 baril de pétrole consommé pour en produire 1) Bilan énergétique nul

      Les biocarburant de 3eme génération ont un EROI de 2:1 à 3:1. Ceux là commencent par etre rentable énergétiquement mais pas financièrement car un litre de carburant à un cout de revient estimé à 10 euros et ces process sont difficiles à mettre en oeuvre à échelle industrielle.

      La géothérmie n’est pas du tout une source d’énergie « illimité » (Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (LAVOISIER). Nous ne connaissons pas les effets de son exploitation intensive sur la stabilité géologique de l’écorce terrestre.

      L’électricité ne fera pas avancer nos voitures à grande échelle et d’ici 5 ans...

      Seul le charbon reste « rentable » et peut être liquéfié pour donner de l’équivalent pétrole. Nous verrons bien.

      Le problème n’est pas tant ici de savoir si ont veux ou pas s’en passer mais plutôt si on va avoir le choix.

      http://www.dailymotion.com/video/xz0sw2_pic-petrolier-chimere-ou-danger-imminent-m-auzanneau_news#from=embediframe


    • nenyazor 27 mars 2014 11:46

      Et sur les bio carburants, à un moment, il faudra choisir entre manger et conduire...


    • Ruut Ruut 27 mars 2014 11:54

      Rien n’empêche de faire de la culture de bio carburant ou alimentaire, en sous sol , dans les mers ou en orbite.
      Ces technologies agricoles de production bio sont en cour de validation.


    • anomail 27 mars 2014 12:10

      En considérant les volumes produits, si on fait des agro (et non bio) carburants, à terme on en fera sans doute assez pour mettre dans les tracteurs (ce qui est tout de même rassurant), mais pas dans les voitures ni dans les camions.

      Le problème numéro 1 de la raréfaction du pétrole n’est pas de se déplacer mais de manger (chute des rendements agricoles).

      Dans notre économie on considère généralement l’agriculture comme une activité mineure, mais en fait tout le reste repose dessus. Si on ne mange pas on ne fait rien d’autre.


    • anomail 27 mars 2014 12:11

      En considérant les volumes produits, si on fait des agro (et non bio) carburants, à terme on en fera sans doute assez pour mettre dans les tracteurs (ce qui est tout de même rassurant), mais pas dans les voitures ni dans les camions.

      Le problème numéro 1 de la raréfaction du pétrole n’est pas de se déplacer mais de manger. Dans notre économie on considère généralement l’agriculture comme une activité mineure, mais en fait tout le reste repose dessus.


    • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 12:52

      @ Ruut :

      Oui bien sur, vous êtes réaliste et éclairé. On sera capable de nourrir la planéte entière d’ici 5 ans en produisant du mais sur la Lune...

      Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre...

      @anomail :
      La distribution de la nourriture demande elle aussi énormement de pétrole. Ce n’est pas le tout de produire, il faut aussi pouvoir rendre la production disponible...


    • nenyazor 27 mars 2014 13:09

      @ Ruut
      « Rien n’empêche de faire de la culture de bio carburant ou alimentaire, en sous sol , dans les mers ou en orbite.
      Ces technologies agricoles de production bio sont en cour de validation. »

      Le mythe d’aller chercher ce qui nous manque sur les autres planètes est vraiment ridicule. L’énergie a déployer pour ce qu’il y a à gagner est tellement énorme que énergétiquement ca ne vaut pas le coût.
      Quant à la production en sous-sol ou dans les mers, je reste largement sceptique... J’aimerais bien connaitre l’EROI théorique de ces technologies, les besoins en métaux, etc... (parce que oui, le principe de pic s’applique à toute ressource non renouvelable, et les métaux en font partie.) La solution miracle, je n’y crois pas vraiment...


    • Ruut Ruut 27 mars 2014 13:47

      Avant de penser a l’agriculture vivrière et des agros carburants en orbite, il y a l’agriculture sous ternaire ou dans des blocs qui permet largement de multiplier par 1000 les surfaces agricoles.
      Si on ajoute la possibilité de produire sous l’eau, les surfaces augmentent encore.
      Et la technologie souterraine et sous marine ne nous coûtera pas si cher en transports.
      En quoi une usine de production de fruits et légume bio sous un centre commercial coûterait cher en transport ?
      Quand a la source d’énergie, la géothermie, non polluante et abondante est disponible.
      Le pire c’est que c’est déjà technologiquement prêt.


    • devphil30 devphil30 27 mars 2014 16:21

      Déjà on doit choisir entre boire ou conduire ...

      Alors en plus si on doit aussi choisir entre manger et conduire autant ne plus conduire . smiley

      Philippe 

    • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:25

      "Avant de penser a l’agriculture vivrière et des agros carburants en orbite, il y a l’agriculture sous ternaire ou dans des blocs qui permet largement de multiplier par 1000 les surfaces agricoles.« 

      Savez-vous que les plantes, au même titre que tout les organismes vivants, ont besoin d’énergie pour proliférer. Dans le cas de notre production alimentaire, cela correspond à de l’énergie solaire/lumineuse.

      Pour faire pousser des plantes dans un sous-sol, il vous faudra des lampes (type lampe à sodium) très énergivores. Cependant, et je vous l’accorde, on parlera ici d’énergie électrique (nucléaire/charbon) et non pas de pétrole donc.

      Néanmoins, c’est toujours une question d’EROI : Énergie consommée/Énergie produite. Il est fort peu probable que ce type de méthode n’ai pas un bilan énergétique très négatif...

       »Si on ajoute la possibilité de produire sous l’eau, les surfaces augmentent encore.
      Et la technologie souterraine et sous marine ne nous coûtera pas si cher en transports.« 
      Comment faites vous pour produire sous l’eau ? Quelle source d’énergie est utilisée ? Résonnez en terme d’EROI pour mettre tout le monde d’accord.

       »En quoi une usine de production de fruits et légume bio sous un centre commercial coûterait cher en transport ?« 

      Voir plus haut. Dans ce cas, ce ne serait peut être pas cher en transport, mais en terme de bilan énergétique : vous PERDEZ de l’énergie en alimentant vos plantes en lumière...

       »Quand a la source d’énergie, la géothermie, non polluante et abondante est disponible. Le pire c’est que c’est déjà technologiquement prêt.« 

      La géothermie peut entrainer des dégâts irréversibles en terme de géologie (séismes, tsunami, éruptions...) Prendre l’énergie au système »planète" lui en fait perdre autant. Cette énergie est nécessaire à son équilibre thermodynamique. Allons nous persévérer sur cette voie jusqu’à l’extinction ?


    • Croa Croa 27 mars 2014 21:50

      « Et sur les bio carburants, à un moment, il faudra choisir entre manger et conduire... »

      ça dépend pour qui :

      - Le choix se posera à un nombre de gens de plus en plus restreint et ces gens choisiront encore de manger et de conduire.
      - Les autres, de plus en plus nombreux, devront renoncer d’abord à conduire, puis à manger !

       smiley L’humanité est ainsi faite smiley


    • Ruut Ruut 28 mars 2014 08:13

      De toute façon au rythme ou vont les choses, pour avoir des produits de qualité, seule les productions en milieu fermé sont viable a notre époque.

      La radioactivité de plus en plus présente et très loin de disparaître et les autres polluants atmosphériques, sans parler des contaminations OGM ne laissent plus la possibilité de produire des produits de qualité en atmosphère.

      Oui, c’est énergivore, mais les choix sont limités et la géothermie est la plus efficace des solutions à moyen long terme pour remplacer l’énergie nucléaire qui a prouvé son immense dangerosité.

      Les petites installations géothermiques n’ont à ce jour jamais provoqué le moindre problème et permettent une production d’eau chaude et d’électricité à un coût extrêmement faible dans le temps sans risque contrairement aux mines de charbon. pétrole et gaz qui eux ont prouvé leur dangerosité au niveau géologique.

       

      Quand a une agriculture sous marine (je préfère cette solution à la malnutrition ou aux guerres de territoires) les sources de production d’énergie non polluantes sous marines sont aussi très importantes.

       

      Je crois en un futur en paix basé sur des sources d’énergies électrique propres.

      Il existe énormément de moyen de produire proprement de l’électricité que se focaliser sur les pires moyens qui son le charbon, le bois, le gaz et le nucléaire est soit une imposture soit un choix politique qui ne sert pas les citoyens.

      Mais merci pour tes commentaires très intéressants.


    • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 11:35

      "De toute façon au rythme ou vont les choses, pour avoir des produits de qualité, seule les productions en milieu fermé sont viable a notre époque.« 

      Qu’est ce que vous appelez »viables" ? Car comme ça ne l’est pas sur le plan énergétique, ca ne l’est forcement pas économiquement (et oui c’est lié !)


      La radioactivité de plus en plus présente et très loin de disparaître et les autres polluants atmosphériques, sans parler des contaminations OGM ne laissent plus la possibilité de produire des produits de qualité en atmosphère.
      Plutôt d’accord.

      Oui, c’est énergivore, mais les choix sont limités et la géothermie est la plus efficace des solutions à moyen long terme pour remplacer l’énergie nucléaire qui a prouvé son immense dangerosité.

      A moyen terme mais a quelle échelle ? Vous rendez-vous compte du bilan énergétique hyper-positif (donc intéressant) du nucléaire en comparaison de la géothermie. (combien de centrale géothermiques et de quelle taille pour produire l’équivalent d’une central nucléaire).

      Quelles conséquences sur l’équilibre thermodynamique de la planète si on lui soutire autant d’énergie ?

      La meilleure solution (en terme de rentabilité énergétique = économique) reste le charbon...

      Les petites installations géothermiques n’ont à ce jour jamais provoqué le moindre problème et permettent une production d’eau chaude et d’électricité à un coût extrêmement faible dans le temps sans risque contrairement aux mines de charbon. pétrole et gaz qui eux ont prouvé leur dangerosité au niveau géologique.

      Oui petites. Seulement en ce monde, étant donné la population, il n’y a plus de place que pour le gigantisme. Sinon c’est pipi dans l’eau...
      Les mines ne sont que la « zone » ou on extrait la ressource mais on ne produit pas d’énergie à cet endroit... Ne pas tout confondre donc.


    • Martha 27 mars 2014 10:52


       Complètement creux cet article.

       J’aime bien : Il reste encore énormément de pétrole dans le monde (environ la moitié des réserves initiales*). Et la jolie courbe en cloche qui dit tout !

       Pourrait-on avoir enfin qque chose de sérieux sur ce sujet ? SVP.

       * C’est vrai, puisqu’on vous le dit !


      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:09

        Quand vous dites « quelque chose de sérieux » voulez vous dire « quelque chose qui vous rassure ? »

        Dans ce cas, je vous invite à allumer votre télé et regarder Hollande parler de croissance.

        « Quand le sage lui montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt »


      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:28

        La courbe dont vous faite référence à pour légende : PRINCIPE de la courbe de production d’une RESSOURCE NATURELLE ÉPUISABLE.

        Elle s’applique donc au pétrole mais aussi à toute autre réserve naturelle issue d’un gisement. (mines en particulier)

        C’est bien sur une courbe de principe. L’allure dépend des techniques d’extraction, du gisement lui même, des contraintes géologiques etc...

        Une 50aine de pays producteurs ont déjà passé leur pic pétrolier (dont la France)
        Je vous invite à voir l’allure de ces courbes sur le site web dédié de JM JANCOVICI (Polytechnicien et expert en énergie)

        http://www.manicore.com/documentation/petrole/pic_passe_petrole.html

        Merci


      • anomail 27 mars 2014 12:13

        Martha, développez s’il vous plait.

        En quoi l’article est-il creux ?
        Qu’attendez-vous d’un article qui traite de ce sujet ?


      • Martha 27 mars 2014 13:09

         @ anomail

         Il y a des mystères :

         1° Pourquoi, apparemment, personne ne vient limiter limiter l’utilisation des hydrocarbures ? Poids des véhicules en hausse, 4x4 en veux-tu en voilà. Circulation aérienne à tout va. Il est loin le temps de 2cv et de la fiat500.
         S’ils étaient en voie d’épuisement ce serait la première chose intelligente à faire.

         2°Pourqoi les hydrocabures de surface, les plus faciles à extraire se trouvent « sur » les zones de failles ou de fractures : rifts, sous continent indien qui soulève la plaque Eurasiatique, chocs de météorites et autres. Et que très profond, a plus de cinq km bien en dessous des couches sédimentaires on trouve du gaz et du pétrole à profusion et sous des pressions énormes  ? ? ?

         3° Saura-t-on enfin la vérité sur ce qui s’est passé vraiment à « deapwater horizon » ? On voudrait savoir, cela me parait plus intéressant que de lire : « en réalité, la crise économique est avant tout une crise énergétique ». Il y a un côté comique dans cette affirmation qui se veut on ne peut plus sérieuse.

         4°Pas clair du tout ce que l’on nous raconte à propos du gaz de schiste. Cela ressemble tout à fait à un enfumage de première grandeur. En tout cas il me semble qu’il provient plutôt d’en dessous que l’inverse.

         5° Si les hydrocarbures étaient si rare, il serait grand temps de les économiser et il y a bien des moyens de le faire. Cela ne semble pas à l’ordre du jour.

         ...de gros mystères...


      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 13:25

        @ Martha :

         1° Pourquoi, apparemment, personne ne vient limiter limiter l’utilisation des hydrocarbures ? Poids des véhicules en hausse, 4x4 en veux-tu en voilà. Circulation aérienne à tout va. Il est loin le temps de 2cv et de la fiat500.
         S’ils étaient en voie d’épuisement ce serait la première chose intelligente à faire.

        La réponse est dans le mot croissance : Si on réduit notre consommation de pétrole, on rentre en récession économique. —> Crise financière
        De plus je ne crois pas que les USA et la Chine fassent eux-aussi ce genre d’efforts. Ils consommeront simplement ce que nous ne consommerons plus pour augmenter leur propre taux de croissance. C’est ce qu’on appelle la guerre économique.

        2°Pourqoi les hydrocabures de surface, les plus faciles à extraire se trouvent « sur » les zones de failles ou de fractures : rifts, sous continent indien qui soulève la plaque Eurasiatique, chocs de météorites et autres. Et que très profond, a plus de cinq km bien en dessous des couches sédimentaires on trouve du gaz et du pétrole à profusion et sous des pressions énormes ? ? ?

        A profusion, c’est très relatif... Une réserve fini par se vider.

        La crise énergétique pousse TOTAL, SHELL et CHEVRON a se précipiter pour piller l’Argentine de son gaz de schiste.

        Ils viennent juste de faire la même chose au Vénezuela, le laissant dans la situation qu’on connait aujourd’hui (pic de production moyen d’un puits de schiste : 2ans seulement !)

        Eldorado au Vénezuela (Avril 2011) :

        http://www.lemonde.fr/planete/artic...

        Eldorado en Argentine (Avril 2014) :

        http://www.lesechos.fr/entreprises-...

        3° Saura-t-on enfin la vérité sur ce qui s’est passé vraiment à « deapwater horizon » ?

        Pour le prix réel de l’accident de la plateforme deepwater horizon, je croit savoir que BP n’a pas été plus affecté par l’amende que nos réserves de pêche par les sulfates ou les récoltes américaines par les pluies acides. Il est vrai que BP à du dépenser une petite fortune dans des études d’impact pour arriver à la conclusion que les effets sur l’environnement étaient négligeables... D’autres « incidents » de ce genre moins visibles (moins proche des cotes des pays occidentaux) sont arrivés avant et après ce scénario et passé sous silence (fuites importantes en mer du nord, plateformes offshores au large de l’Afrique et de l’Indonésie, sans compter ce que les industriels appellent « incidents »)

        « On voudrait savoir, cela me parait plus intéressant que de lire : en réalité, la crise économique est avant tout une crise énergétique ». Il y a un côté comique dans cette affirmation qui se veut on ne peut plus sérieuse."

        Il n’y a qu’a regarder les crises économiques précédentes (1971/1980/2006) pour comprendre : toutes liés au pétrole...

        Notre économie est comme un moteur, vous lui donner moins d’énergie et elle ralentie...

        4°Pas clair du tout ce que l’on nous raconte à propos du gaz de schiste. Cela ressemble tout à fait à un enfumage de première grandeur. En tout cas il me semble qu’il provient plutôt d’en dessous que l’inverse.

        http://french.ruvr.ru/2013_10_02/La-bulle-de-gaz-de-schiste-aux-Etats-Unis-se-degonfle-5559/

        5° Si les hydrocarbures étaient si rare, il serait grand temps de les économiser et il y a bien des moyens de le faire. Cela ne semble pas à l’ordre du jour.

        Retour question 1. Quels moyens de le faire sans ralentir notre « machine » économique et donc notre croissance ? = chômage/récession/crise financière...


      • anomail 27 mars 2014 16:46

        Notre économie est basée sur une croissance permanente et exponentielle.

        Pour quelle raison ?

        Parce que les banques créent la monnaie sous forme de dette, mais ne génèrent jamais celle nécéssaire au paiement des ibntérêts qu’elles demandent en retour.
        Résultat : Pour que ce système tienne il faut toujours plus de dette, donc toujours plus d’emprunteurs et toujours plus d’activité productive.

        Or un système qui ne tient debout que si il y a sans cesse de nouveaux entrants, ça s’appelle comment ?

        C’est très bien expliqué ici : https://www.youtube.com/watch?v=R-Bg_B9OhPU

        Toujours plus d’activité productive, donc...

        Produire c’est quoi ? C’est transformer de la matière première à l’aide d’énergie.

        Cette logique se heurte actuellement à une limite : On trouve sur terre de l’énergie fossile et des matières permières en quantité finies.
        Dans notre cas, c’est l’extraction pétrolière qui plafonne et qui commence à ralentir.

        Les énergies renouvelables dont on nous rebat les oreilles sont certainement très bien mais pour l’instant elles sont insignifiantes et ne sont pas prêtes à prendre le relais des énergies fossiles en terme de volume.

        Donc si on ne se met pas à décroître de façon contrôlée cela se fera brutalement.

        L’ajustement va se produire d’une façon ou d’une autre.

        La population humaine sera automatiquement réduite à ce que la planète peut nourrir de façon stable.

        C’est inévitable C’est juste de la physique.

        Certains croient que la science viendra nous sauver, comme d’autres croient en Dieu ou aux extraterrestres.
        Ce n’est pas impossible, c’est juste d’une probabilité non mesurable. A mon avis il ne faut pas trop compter dessus puisque c’est du domaine des croyances qui ne s’appuient sur rien de concret.


      • peak.singularity peak.singularity 28 mars 2014 00:46

        Pour répondre à 1° et 5°, un extrait du livre The Energy of Nations (sorti en 2013) de Jeremy Leggett, un entrepreneur, géologue de formation, qui a eu l’occasion d’observer de prés la politique énergétique du Royaume-Uni et des grandes compagnies pétrolières :
        (rapidement traduit par mes soins, extraits des pages 28-33 du livre)

        Parc St James, Londres, Octobre 2004
        (écrit du point de vue de Jeremy Leggett, qui discute avec un homme de Tony Blair)
        (...)
        Je trouve qu’il a une connaissance du sujet qui dépasse de loin les bases. Il ne me dit pas qu’il est d’accord avec moi qu’il y a un problème. Il ne dit pas non plus qu’il n’est pas d’accord.

        Je lui demande comment les citoyens inquiets comme moi peuvent mieux inscrire nos préoccupations au sujet du pic pétrolier dans le débat politique dominant. La question languit, comme il le sait, très loin derrière le changement climatique dans l’esprit du public et des politiciens.

        Il réfléchit pendant un moment, regardant par la fenêtre. J’assume qu’il se demande comment au mieux répondre évasivement. C’est un homme qui sait bien évader les questions.

        « Le problème que vous avez, Jeremy, c’est que les hommes politiques n’ont aucun bénéfice à en retirer. »

        Je trouve sa réponse incroyable. Je lui demande d’expliquer.

        « Si l’argument du pic pétrolier précoce est vrai, et que le pic et le choc pétrolier frappent lorsque vous êtes au pouvoir, vous êtes foutus. La machine à mensonges de l’opposition va vous en faire porter le chapeau, et vous ne pourrez rien faire pour persuader le public friand de tabloides du contraire. D’un autre côté, si vous êtes dans l’opposition et croyez au pic pétrolier précoce, et essayez d’en avertir la population, vous serez accusé d’alarmisme irresponsable par l’industrie de l’énergie ainsi que par le gouvernement du moment. Vous allez vous faire crucifier par la presse. Oh, et les électeurs vont vous détester de leur faire imaginer un futur sombre. »

        Donc, je dis, si je comprends bien, vous vous cramponnez et espérez que les compagnies comme BP ont raison dans leur estimations ?

        Il hausse les épaules, en utilisant les mains de cette manière latine qui sous-entend : « hé, qu’est ce qu’on peut y faire ? »

        Pas d’évitement des questions aujourd’hui, il semblerait...

        Je note qu’il a l’air de trouver tout cela assez amusant.

        Je me demande si c’est un pré-requis à la survie dans son univers...

        Siège de BP, Place St James, Londres, 11 Novembre 2004
        (écrit du point de vue de Jeremy Leggett, qui discute avec Tony Hayward, une ancienne connaissance du temps ou ils étaient tous les deux des jeunes géologues, dans les années 80. En 2004 Tony Hayward est presque au sommet de la hiérarchie de BP)
        (...)
        BP a choisi depuis longtemps d’admettre la réalité du réchauffement global et du changement climatique qu’il provoque.

        « Le gouvernement doit s’y mettre et gouverner », me dit il. « Ils doivent mener sur cette problématique ».

        C’est ce que disent tous les patrons de compagnies pétrolières, j’objecte. Et les gouvernements disent l’inverse - tout du moins, ceux qui prennent la ménace au sérieux : « Si seulement les compagnies des énergies fossiles cessaient leurs efforts infernaux de sape de nos efforts d’élaboration des politiques », ils me disent, « si seulement ils agissaient de manière volontaire en face de la menace, peut être que nous pourrions arriver à quelque chose. » Cette partie de ping-pong du transfert de blâme est une des raisons majeures pour laquelle on n’arrive pas à sortir du piège des gaz a effet de serre. Comment sortir de cette impasse ?

        Tony Hayward regarde sa montre. Je suis clairement en train de tester sa patience.
        (...)


      • Martha 29 mars 2014 09:48

         @picpétrolier :

         J’ai beau faire, lire et relire votre article, regarder votre doigt et tout autant l’endroit du ciel que vous voulez nous montrer, la Lune n’y est pas. « Désolé », le ciel est clair, elle est derrière vous.

         Vous reprenez la thèse officielle et rien ne colle dans ce que vous dites.
         On ne sait pas très bien où se situe la crise économique dont vous parlez : est-ce celle qui frappe les pays Européens et les Etats-Unis ? De quelle crise économique parle-t-on ? De marasme de l’emploi, celui du commerce ?

         Parlons de notre pays, la France : vous réduisez les causes de la crise dans laquelle est plongé celle-ci, que tout le monde constate, à l’augmentation du coût de l’énergie. Ce phénomène serait inéluctable, du fait de l’augmentation croissante du besoin, chez nous, mais surtout ailleurs et tout autant, lié à l’épuisement de la ressource, qui est réduite ici a celle des hydrocarbures, qui sont d’origine fossile, puisque vous le dites et de ce fait, en quantité finie et en voie d’épuisement.
         Tout est faux dans ces affirmations.
         C’est ce qui explique la brièveté de ma pique initiale. C’était plus simple. Si vous voulez on peut débattre de chacun de ces points.

         Lien entre NOTRE crise économique et le prix des hydrocarbures.
         Lien entre le prix des hydrocarbures et leur rareté.
         Lien entre besoins énergétiques et ressources en hydrocarbures.
         Liens entre : « origine » des hydrocarbures prouvée (abiotique) et non prouvée (biotique ou « fossile »), phantasmes divers bien entretenus par le pouvoir médiatique au service de la haute finance et renoncements divers : intellectuels, imaginatifs, ou réalistes, tout simplement.
         Ca fait beaucoup. On peut tjs commencer...


      • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 10:54

        @ peak.singularity :
        Merci d’avoir partagé ce témoignage qui montre bien la partie de ping pong qui se joue en coulisse entre politiciens et pétrolier sur la question du pic pétrolier.

        Une chose est édifiante depuis 40 ans : On préfère mentir qu’agir...

        @ Matha

         « Vous reprenez la thèse officielle et rien ne colle dans ce que vous dites. »

        La thèse officielle c’est qu’il y a du pétrole pour encore 40 ans...

        .
         "On ne sait pas très bien où se situe la crise économique dont vous parlez : est-ce celle qui frappe les pays Européens et les Etats-Unis ? De quelle crise économique parle-t-on ? De marasme de l’emploi, celui du commerce ?« 

        On parle bien ici de la montée du chômage en Europe, de pays qui sont au bord de la faillite (Grèce, Espagne, Portugal...)

        http://www.economywatch.com/economy-business-and-finance-news/an-alternative-theory-for-the-worlds-limited-oil-supply.29-10.html

        Croissance mondiale en bleu (World GDP = PIB Mondial) comparée à la consommation de pétrole (en rouge) et plus particulièrement d’énergie (en vert)

        On remarquera que les courbes croissance et consommation de pétrole sont intimement liées...

        Voyez notre société comme une machine qui à besoin de pétrole pour fonctionner (Toute notre confort et notre richesse nous vient du pétrole finalement).
        .
        Pour rappel :

        .

        - C’est l’énergie (la lumière du soleil) qui à permis l’apparition de la vie.
        - La découverte du feu à permis l’apparition des premiers »homos« (- 350 000 ans).
        - Le charbon à permis la première révolution industrielle.
        - Le pétrole à permis la seconde révolution industrielle et à la population mondiale de passer de 250 millions d’individus en 1850 à plus de 7 milliards aujourd’hui (en moins de 150 ans)...

        http://www.financialsense.com/contributors/gail-tverberg/how-high-oil-prices-lead-to-recession


        Évolution de la consommation de pétrole en Grèce (1980 : 2eme choc pétrolier : guerre du golfe) comparée au PIB.

        .

        D’après Darwin, nous sommes issus d’une bactérie, et une bactérie à besoin par nature d’énergie pour se répliquer. Moins d’énergie dans la machine économique signifie que le système est contraint de ralentir...

        .

          »Parlons de notre pays, la France : vous réduisez les causes de la crise dans laquelle est plongé celle-ci, que tout le monde constate, à l’augmentation du coût de l’énergie. Ce phénomène serait inéluctable, du fait de l’augmentation croissante du besoin, chez nous, mais surtout ailleurs et tout autant, lié à l’épuisement de la ressource, qui est réduite ici a celle des hydrocarbures, qui sont d’origine fossile, puisque vous le dites et de ce fait, en quantité finie et en voie d’épuisement.
         Tout est faux dans ces affirmations.
         C’est ce qui explique la brièveté de ma pique initiale. C’était plus simple. Si vous voulez on peut débattre de chacun de ces points.« 

        .

        Bof. Le prix de l’énergie est encore bien trop sous estimé pour avoir un impact.

        C’est tout le paradoxe du modèle de l’offre et la demande : Le prix n’augmente que lorsqu’il n’y en a plus assez pour tout le monde...

         A ce moment certains doivent arrêter de consommer d’une manière ou d’une autre (faillite) pour que les autres acteurs aient à nouveau accès au produit.

        C’est donc une guerre économique en toile de fond avec pour enjeu principal l’approvisionnement en énergie..

        .

        L’Europe et le Japon sont dépendants à 95% de l’étranger pour le pétrole (hors Mer du Nord qui s’épuise rapidement). Bien plus que les grandes puissances qui produisent encore du pétrole (Chine, Russie, USA) et qui sont donc en meilleure posture pour l’instant.

        Si par exemple la Russie coupait les vannes du gaz et du pétrole à l’Europe (30% de sa consommation totale). La récession serait immédiate.

        Ce n’est pas une question d’argent mais d’énergie. Je ne le répète pas assez : Le pétrole fait l’argent, pas l’inverse.
        .

        Lien entre NOTRE crise économique et le prix des hydrocarbures.

        On a vu que l’Europe est importateur net (à 95%) de pétrole. Plus on à recours à des dettes pour acheter ce pétrole, plus la valeur ajoutée des produits issus du pétrole diminue, plus la compétitivité baisse, plus la monnaie qui repose de plus en plus sur des dettes perd de sa valeur...

        En gros : On manque d’énergie pour produire plus de richesses. On produit donc de l’argent (via les dettes) pour acheter de l’énergie...

        Ce n’est pas une question d’argent mais d’énergie  !

        .
        Lien entre le prix des hydrocarbures et leur rareté.
        Pas vraiment de lien, ce n’est pas une question d’argent !

        Le prix des hydrocarbures n’explose qu’une fois que la pénurie est déjà là (Une fois que c’est déjà trop tard donc..)

        .
        Lien entre besoins énergétiques et ressources en hydrocarbures.
        Lien important : le pétrole est à la base de la fabrication et de l’entretien de toute les autres formes d’énergies ( »renouvelables", nucléaire...). 

        .
         Liens entre : « origine » des hydrocarbures prouvée (abiotique) et non prouvée (biotique ou « fossile »), phantasmes divers bien entretenus par le pouvoir médiatique au service de la haute finance et renoncements divers : intellectuels, imaginatifs, ou réalistes, tout simplement.

        Je ne vois pas ce que vous voulez dire : Le pétrole est une ressource non renouvelable dont les réserves sont par conséquent limitées.

        La seule chose qu’on essaye d’éviter de vous dire c’est que notre société industrielle trouve son équilibre économique en se reposant sur cette énergie abondante et pas chère que l’on nomme pétrole.

        Le pétrole est à la base de tout ce que l’on possède/crée/fabrique/mange...


      • Jacques_M 27 mars 2014 10:56

        Article évidemment très intéressant et superbement rédigé, mais qui se base sur l’existence d’un pic pétrolier.
        Il existe, en modération, un article, tout aussi intéressant, qui prétend le contraire.
        J’espère que cet article : Tordre le cou à la théorie de l’origine fossile du pétrole ...
        sera publié, chacun pourra ainsi se faire une idée.


        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:16

          Pour être publiée il faudrait éventuellement qu’elle ait une quelconque valeur scientifique...

          Les PDG de TOTAL, SHELL et CHEVRON on déjà admis le problème du pic pétrolier devant l’évidence scientifique et la pression des spécialistes indépendants du secteur.

          Le pic pétrolier est déjà passé pour une cinquantaines de pays producteurs dont la courbe de production et évidement en cloche.

          Je vous invite à vous renseigner un peu plus en suivant les liens cités en bas de l’article.

          Merci
           


        • Jacques_M 27 mars 2014 11:25

          Bonjour,
          L’origine fossile du pétrole est contestée par certains scientifiques (les liens se trouvent dans l’article précité).
          De toutes façons, deux problèmes resteraient d’actualité :
          1) les difficultés d’extraction,
          2) la production de CO2.
           


        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:41

          Bonjour,

          Voilà qui est très intéressant ! Pouvez-vous me citer les noms de ces « spécialistes » svp ?

          Le seul problème d’actualité est la rentabilité énergétique des gisements. C’est à mon avis ce que vous appelez les difficultés d’extraction. Une fois le pic pétrolier passé l’EROI commence à tendre vers 1:1 (1 baril de pétrole utilisé pour en produire 1... arf !)

          En 1900, l’EROI des puits était de 100:1 (On creusait un trou, le pétrole jaillissait du sol. Pour 1 baril investi en énérgie, on en récupérait 100)

          En 1970 (pic pétrolier des gisements conventionnels aux USA), le EROI à commencé à tendre vers 50:1 (moyenne mondiale)

          En 2005, avant le passage du pic pétrolier des puits « conventionnels », ce EROI est tombé à 25:1

          Aujourd’hui, le EROI (moyenne mondiale toujours) est plutôt vers 15:1 et continu à diminuer (sables bitumineux 2:1 par exemple)

          Ce EROI peut représenter également la quantité de CO2 émise pour produire le pétrole. Elle augmente très rapidement.

          De plus, je crois savoir que les rejets de CO2 sont loin d’être un problème pour les pétroliers. Seule la rentabilité énergétique compte...



        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 12:49

          Note : On estime que pour « faire tenir » une société industrielle au minimum (chômage <50%), police, armée, services de santé et entretient minimum du système (routes, réseaux de distribution d’eau, éclairage public etc...), le EROI global doit au minimum être de 8:1

          ...


        • popov 27 mars 2014 15:28
          @picpetrolier

          Pouvez-vous me citer les noms de ces « spécialistes » svp ?

          Je crois que Jacques M se réfère à la théorie de l’astrophysicien Thomas Gold, théorie suivant laquelle le pétrole ne serait pas le résultat de la dégradation de matière organique enfouie dans le sol mais aurait été présent dans les poussières et rocs qui se sont accumulés pour former la planète. Sous l’effet de la chaleur de l’intérieur de la terre (qui est due principalement à la radio activité de l’uranium et du thorium), ces hydrocarbures transpirent des profondeurs et s’accumulent là où ils rencontrent de cavité souterraines.
          Si cette théorie est exacte, les ressources seraient théoriquement presque inépuisables, à condition de ne pas pomper les cavités plu vite qu’elles ne se remplissent naturellement.

        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:29

          Si c’est le cas (et j’en doute fort) alors ce processus prend beaucoup trop de temps a intervenir, où alors on consomme le pétrole beaucoup plus vite qu’il ne se régénère...

          La réalité est là : la production baisse, les puits se vident !


        • popov 27 mars 2014 16:51
          @picpetrolier

          Si c’est le cas (et j’en doute fort)

          Vous avez sans doutes une meilleure explication quant à l’abondance d’hélium dans le pétrole.

          La réalité est là : la production baisse, les puits se vident !

          Je ne dis pas le contraire. La question est la vitesse de suitement comparée à la vitesse de pompage.

        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 17:07

          « Vous avez sans doutes une meilleure explication quant à l’abondance d’hélium dans le pétrole. »

          De quoi parlez vous enfin ? De l’hélium dans le pétrole ??? Citez vos sources svp. De plus, l’hélium est un gaz neutre non-réactif. Quel rapport avec le sujet ?

          La réalité est là : la production baisse, les puits se vident !

          « Je ne dis pas le contraire. La question est la vitesse de suitement comparée à la vitesse de pompage. »

          Si vous le dites... On appellera ceci le « taux de régénération » d’un puits pétrolier alors. On le considérera néanmoins négligeable à notre échelle de temps devant la réalité physique des choses. Les puits se vident, la production s’affaisse.


        • popov 27 mars 2014 18:09
          @picpetrolier

          L’hélium est produit dans les profondeur de la terre par la désintégration alpha de certains noyaux radio actifs. L’abondance d’hélium dans le pétrole et surtout dans le gaz naturel (qui est la source d’hélium industriel) est un des arguments de l’hypothèse de Thomas Gold : l’hélium selon lui migrerait en même temps que les hydrocarbures. Je ne sais pas si cette hypothèse est correcte, je signale simplement qu’elle existe.

          Ceci dit, il est clair que la production va diminuer un jour, même si on découvre des gisements exploitable dans l’Arctique. Il faudra trouver d’autres sources d’énergie, et il n’est pas du tout sûr que les réacteurs thermonucléaires seront près à prendre la relève au bon moment. En fait il semble qu’il n’y ai pas eu beaucoup de progrès dans cette direction malgré les sommes astronomiques investies dans cette recherche.

        • Furax Furax 3 avril 2014 11:53

          Pour de qui est des « noms de ces spécialistes », voici la conclusion de l’article de « Doctorix », refusé comme d’hab :
          "

          Non seulement les prédictions que le monde “est à court de pétrole” sont fausses et éronées, mais aussi le sont les suggestions que l’exploration pétrolière et l’industrie de production pétrolière sont arrivées à “maturité” ou sont “sur le déclin”. L’expérience de l’auteur de cet article, expérience gagnée à travailler dans l’ancienne URSS durant les cinq dernières années, a fourni la preuve irréfutable que l’industrie du pétrole est en fait en train d’entrer dans sa période d’adolescence.

          * * *

          Anisimov, V. V., V. G. Vasilyev, et al. (1959). “Berezov gas-prone district, and perspectives of its development.” Geology of Oil and Gas 9 : 1-6.

          Boiko, G. E. (1968). The Transformation of deep Petroleum under the Conditions of the Earth’s Crust. Kiev, Naukova Dumka.

          Campbell, C. J. (1991). The golden century of oil : 1950-2050. Dordrecht, Kluwer Academic.

          Campbell, C. J. (1994). “The imminent end of cheap oil-based energy.” SunWorld 18(4, Dec 1994).

          Campbell, C. J. (1995). “The imminent end of cheap oil-based energy.” SunWorld 19(1, March 1995).

          Chekaliuk, E. B. (1967). Oil in the Earth’s Upper Mantle. Kiev, Naukova Dumka.

          Chekaliuk, E. B. (1971). The Thermodynamic Basis for theTheory of the Abiotic Genesis of Petroleum. Kiev, Naukova Dumka.

          Chekaliuk, E. B. and J. F. Kenney (1991). “The stability of hydrocarbons in the thermodynamic conditions of the Earth.” Proc. Am. Phys. Soc. 36(3) : 347.

          Dolenko, G. E. (1968). “The origin of oil and gas deposits in the crust of the Earth.” Geol. Zh. 2 : 67.

          Dolenko, G. N. (1971). On the origin of petroleum deposits. The Origin of Petroleum and Natural Gas and the Formation of the Commercial Deposits. Kiev, Naukova Dumka  : 3.

          Fuller, J. G. C. (1993). The oil industry today. The British Association Lectures 1993. London, The Geological Society. 53.

          Kenney, J. F. (1995). The spontaneous high-pressure generation and stability of hydrocarbons : the generation of n-alkanes, benzene, toluene & xylene at multi-kilobar pressures. Joint XV AIR/APT International Conference on High-Pressure Physics and Technology, Warsaw.

          Krayushkin, V. A. (1965). Theoretical Problems of Migration and Accumulation of Oil and Natural Gas. Synopsis of theses for degree of Doctor of Science. Moscow, I. M. Gubkin Institute of the Oil-Chemical, and Gas Industry  : 36.

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          Krayushkin, V. A., T. I. Tchebanenko, V. P. Klochko, Ye. S. Dvoryanin, J. F. Kenney (1994). Recent applications of the modern theory of abiogenic hydrocarbon origins : Drilling and development of oil & gas fields in the Dneiper-Donets Basin. VIIth International Symposium on the Observation of the Continental Crust through Drilling, Santa Fe, NM, DOSECC  : 21-24..

          Kropotkin, P. N., Ed. (1956). Origin of hydrocarbons of the Earth’s crust. Proceedings of Discussion on the Problem of Origin and Migration of Oil. Kiev, Academy of Sciences Press, the Ukrainian SSR.

          Kudryavtsev, N. A. (1951). “On the problem of petroleum genesis and the formation of oil deposits.” Neft. Kh-vo. 9 : 17-29.

          Kudryavtsev, N. A. (1959). Oil, Gas, and Solid Bitumens in Igneous and Metamorphic Rocks. Leningrad, State Fuel Technical Press.

          Kudryavtsev, N. A. (1963). Deep Faults and Oil Deposits. Leningrad, Gostoptekhizdat.

          Letnikov, F. A., I. K. Karpov, et al. (1977). The Fluid Regime of Earth Crust and Upper Mantle. Moscow, Nauka Press.

          Linetskii, V. F. (1974). The Migration of Oil and Gas at Great Depths. Kiev, Naukova Dumka.

          Mahfoud, R. F. and J. N. Beck (1995). “Why the Middle East fields may produce oil forever.” Offshore April 1995 : 58-64, 106.

          Markevich, B. P. (1966). The History of Geological Evolution, and Petroleum-Content of the West Siberian Lowland. Moscow, Nauka Press.

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          Porfir’yev, V. B. (1959). The Problem of the Migration of Petroleum and the Formation of Accumulations of Oil and Gas. Moscow, Gostoptekhizdat.

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          Raznitsyn, V. A. (1963). “Perspectives of petroleum-content of the Timan-Pechera Region.” Petroleum Geology and Geophysics 10 : 27-31.

          Simakov, S. N. (1986). Forcasting and Estimation of the Petroleum-bearing Subsurface at Great Depths. Leningrad, Nedra.

           

          Published in, “Special Edition on The Future of Petroleum” in Energy World, British Institute of Petroleum, London, June 1996.

          Republished by Russian Academy of Sciences, Kazan, 1997.

           


        • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 12:47

          Bonjour,

          Campbell, C. J. (wiki) :

          Il a été parmi les premiers à attirer l’attention sur l’épuisement des réserves de pétrole, et en particulier la fin de la découverte de nouveaux gisements qui conduiront inévitablement à la déplétion après le pic pétrolier2.

          Il est le fondateur de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas (ASPO)3 et à ce titre à l’origine du Protocole de Rimini en 2003. Il a effectué plusieurs prévisions sur la date du pic pétrolier, qu’il situait vers 2010, puis 2007.

          .

          Voila ce que dit Wikipédia sur la théorie du pétrole abiotique auquel se référent vos sources :
          .
          Cette théorie, apparue au XIXe siècle, fit l’objet de nouvelles recherches et d’une mise en pratique en Union soviétique dans les années 1950 et 1960.

          Largement ignorée en Occident du fait des faibles volumes de pétrole abiotique découverts, elle n’a jamais suscité de réel intérêt parmi les géologues et est de nos jours majoritairement considérée comme scientifiquement invalide.

          Les pétrolier, dès 1850 avec la « Standard Oil », on eu la volonté de trouver de nouveaux gisements pour les exploiter.

          Les « majors » ont parcourus et sondé la planète pendant ces 150 dernières années.

          Il savent très bien faire la différence entre ce qui est exploitable, ce qui l’est moins et ce qui ne l’est pas du tout...


        • Furax Furax 3 avril 2014 14:05

          Nous avons expliqué dans notre introduction à ce dossier sur l’origine abiotique (non-« fossile ») du pétrole et de tous les hydrocarbures plus lourds que le méthane en accord avec la théorie russo-ukrainienne de l’origine abiotique profonde du pétrole, que nous ne sommes pas « pro » pétrole, mais que le chemin vers son remplacement comme source énergétique passe par la reconnaissance du fait que pétrole et gaz naturel sont d’origine non biologique, qu’ils sont créés sous très hautes pressions et températures dans le manteau de la Terre et qu’ainsi leurs réserves terrestres sont de fait quasi inépuisables à l’échelle humaine. Reconnaître cela c’est reconnaître que la théorie du pic pétrolier et de la « rareté » du produit ne sont que des escroqueries qui permettent de contrôler gisements et prix par la classique méthode spéculative du capitalisme criminel.

          Nous avons retrouvé et traduit ci-dessous, un autre article du Dr. Kenney, ingénieur et chercheur américain membre de l’académie des sciences de Moscou , écrit en 1996 et qui synthétise très bien l’affaire de l’origine du pétrole. Ceci est toujours on ne peut plus d’actualité au vu de la situation en Ukraine et de la « découverte » de gisements importants de gaz en Ukraine de l’Ouest et en Mer Noire, gisements qui seront exploités par Exxon et Chevron. Dans cet article, Kenney explique que la théorie russo-ukrainienne de l’origine abiotique profonde du pétrole et hydrocarbures plus lourds que le méthane, n’est ni une théorie « marginale », ni même une théorie sujette à débat en Europe de l’Est, le débat scientifique ayant eu lieu entre 1951 et la fin des années 70, avec pour résultat sa validation scientifique, chose des plus importantes à noter…

          Pour arrêter la guerre du pétrole et les guerres à cause du pétrole, il suffit que cette origine abiotique inépuisable devienne enfin un acquis définitif pour que la spéculation s’arrête, ce qui provoquerait une chute rapide des prix du baril et ouvrirait une véritable fenêtre d’opportunité pour des énergies plus saines et moins polluantes, pourvu qu’on empêche les habituels criminels capitalistes (privés ou d’état, c’est la même chose) de pouvoir spéculer sur la ou les nouvelles sources…

          Lisez notre dossier sur la question et diffusez sans modération. La diffusion de la vérité nous fera sortir de la spirale mortifère de spéculation, de mensonge et de contrôle, induite par les majors du pétrole et les banquiers pour contrôler le monde , les ressources énergétiques et les peuples.

          Dossier « pétrole abiotique »

          dans :

          http://resistance71.wordpress.com/tag/theorie-petrole-abiotique/


        • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 19:10

          Pour arrêter la guerre du pétrole et les guerres à cause du pétrole, il suffit que cette origine abiotique inépuisable devienne enfin un acquis définitif pour que la spéculation s’arrête, ce qui provoquerait une chute rapide des prix du baril et ouvrirait une véritable fenêtre d’opportunité pour des énergies plus saines et moins polluantes, pourvu qu’on empêche les habituels criminels capitalistes (privés ou d’état, c’est la même chose) de pouvoir spéculer sur la ou les nouvelles sources…

          Les méchants capitalistes !!

          En crise économique pour brouiller les pistes alors qu’ils croulent sous l’énergie !

          Une théorie servant particulièrement bien les intérêts Russes donc.

          A chacun sa méthode...


        • howahkan Hotah 27 mars 2014 11:35

          Ce qui est drôle je trouve, tres drôle même, c’est que on va être obligé de changer RADICALEMENT notre facon de vivre, je parle là de facon physique de vivre , or comme ceci est devenu le seul sens d’etre en vie qui nous reste, enfin que nous ayons imaginé ,c’est à dire nos objets et le confort comme raison d’être né un jours , la déprime va être balaise..........
          ça ne sera même plus le moyen age, car on ne sait même plus faire du feu....
          la fin du pétrole, de la société mécanisée, la dernière chance des humains...............pour vivre !!

          survivre çà on sait !! on a d’ailleurs toujours su, même avant nos prouesses techniques fabuleuses...sinon nous ne serions pas là..par contre vivre ,ça non, on sait pas.

          Merci de l’article, cela dit le flou demeure cependant.....mais la nervosité guerrière des us ,laisse entendre que ce pic est bien là....ca tombe à pic.


          • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 11:48

            Bonjour,

            « Obligés » est effectivement le terme approprié. J’imagine qu’a 7,5 milliards d’êtres humains sur la planète, nourris grâce au pétrole, l’effondrement de notre système économique et la crise sociale de grande ampleur qui en résultera mettra un terme à la civilisation industrielle.

            Espérons que les survivants, si il y en a, auront appris quelque chose...


          • anomail 27 mars 2014 12:33

            Les plus forts dépouillerons les autres pour maintenir leur confort le plus longtemps possible. En fait c’est déjà le cas mais ça va s’aggraver.

            On va se battre comme des chiffonniers pour avoir le contrôle des derniers gisements productifs. N’est-ce pas déjà le cas en Crimée ?

            Poutine n’aurait-il pas séparé la Crimée de l’Ukraine pour mettre la main sur les gisements de gaz qui se trouvent au large de la Crimée. A cette question s’ajoute : A-t’il été opportuniste ou bien a-t-il déclenché le soulèvement Ukrainien lui-même sachant qu’à la fin la Crimée lui reviendrait  ?

            Le référendum a été organisé si vite que je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il n’était qu’une tâche du planning.


          • howahkan Hotah 27 mars 2014 14:27

            Le futur nous est a jamais inconnu, bien sur la spéculation va bon train car le trouillomètre est a zéro, pas pour tout le monde, pour ceux qui ont à perdre ..cependant pour moi même, je pense que le futur n’a aucun avenir....le futur, on ne le sait pas,mais il n’existera jamais...et pourtant on ne pense qu’a çà....çà doit être une partie du problème , que de s’investir psychologiquement dans le futur, faute de ne pas vivre le présent donc le sens .. ?


          • anomail 21 mai 2014 17:29

            Il semblerait que Poutine n’ait pas fomenté le truc finalement, mais il a su en tirer profit.


          • Vipère Vipère 27 mars 2014 11:53

             

            Ce que l’auteur a atteint est le pic de la bêtise !

             

            Inutile de commenter davantage... smiley

             

             


            • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 12:23

              @ Langue de Vipère :

              Bonjour,

              Je suis bien conscient que tout le monde n’a pas ni le recul nécessaire, ni les bases scientifiques suffisantes pour comprendre le sujet en question ici...

              Tic tac, tic tac. Seul le temps vous ouvrira les yeux.

              « Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veux pas voir »

              Cordialement,


            • anomail 27 mars 2014 12:26

              « Inutile de commenter davantage... »

              Vous vouliez sans doute dire : « Impossible d’argumenter »


            • Croa Croa 27 mars 2014 21:56

              ’’Vous vouliez sans doute dire : « Impossible d’argumenter »’’

              C’est une mauvaise vipère !  smiley smiley  smiley smiley  smiley smiley  smiley smiley


            • captainflemme 28 mars 2014 10:38

              salut picpetrolier

              je te copie 100%.
              bravo pour ta patience dans les réponses.

              Je te passe un lien sur une traduction que j’ai faite d’un article d’une américaine qui abonde dans notre analyse. Très intéressant.

              http://peakoil.blogs.letelegramme.com/archive/2014/03/10/les-raisons-de-notre-situation-energetique-gail-tverberg-472738.html


            • écologie réaliste Pierre Yves 28 mars 2014 16:55

              Ben si, ce serait utile.

              Un forum de commentaires sert justement à ça : commenter.

              Pierre Yves


            • soi même 27 mars 2014 12:00

              @ l’auteur, si l’on raisonne exponentiellement, vous avez raison le pétrole est à la source de la crise financière.
              Il est évident au premier abord de voir comment depuis la découverte du pétrole, comment l’économie c’est greffer sur la croissance de l’exploitation du pétrole.
              Et que nous vivions avec un ersatz de croissance due à la découverte de ses différentes applications par la pétrolochimie qui offre une riche palette de matière synthétique.
              Par ailleurs, il est évident que cela n’a pas encourager à être plus morale, et il y a plus d’une guerre et trouble politique lier directement à son contrôle et son exploitation .

              Es que, c’est vraiment le pétrole qui est la source de la véritable source de la crise financière actuellement ?
              Et bien la réponse ne peut être nuancer, il est indéniable que nous allons vers une pénurie pétrolière, et ce n’est pas forcement le point , qui est le plus mis en avant qui va être le facteur aggravant de cette pénurie. En réalité, ce n’est pas son utilisation énergétique qui pose le véritable problème, il y a d’autre alternative
              possible qui sont pour l’instant tuer dans l’oeuf et ne pourront éclore, lorsque qu’il aura la décision que le pétrole n’est plus porteur d’une manne financière de haut rendement. Car en réalité, aujourd’hui le pétrole est moins cher qu’il était avant la pseudo crise de 73, il faut prendre les différents paramétrés économiques lier au fluctuation des monomanies et de l’offre et de la demande pour voir en réalité le carburant en général garde un prix inférieur à 73.
              C’est toute la gamme de produit issue de la pétrochimie, tous les produits de synthèses qui vont crées en réalité l’effondrement de notre civilisation de consommateur compulsif, pour l’instant nous arrivons pas à véritablement faire de nouveaux polymères qui ne sont pas issus du pétrole, sans parler de la disparition pur et simple de tous ces molécules utilises dans les différentes industries actuellement qui poseront le véritable défis à cette économie basé sur la croissance de cette civilisation qui jure le progrès que part le pétrole . 

              La où l’on peut voir, le lien entre l’exploitation du pétrole et la crise financière, c’est dans les meurs sens scrupules des pratiques économiques pétrolières qui trouve en autre sont origines dans l’essor d’un capitalisme sauvage de prédateur.
              Toutes ces crises financières ne sont en réalité que la face extérieur de pratique sans scrupule de la vampirisation de l’économie, et le motif de la fluctuation du prix du pétrole est juste un moyen de cacher les véritables causses !

              L’exploitation du pétrole, si l’on peut le résumer ainsi ,à été un tremplin fantastique à exacerbation de l’égoïsme des hommes, et dans se sens, il est évident la mort du tout pétrole va plonger profondément les hommes dans chaos des plus obscures. Il ne faut jamais oubliè, même si l’avenir s’annonce pessimiste, il y a toujours actuellement des forces à l’œuvre qui œuvrent dans la compensation et qui sont les véritables possibilités qui vont temporisés le chaos qui s’annonce aujourd’hui !

              Il faut pour cela passer par la perte tous illusions et mensonges pour trouver ses forces à l’œuvre !

               


              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 12:31

                Bonjour,

                J’imagine que vous avez lu mon article sur la crise financière. Effectivement, l’argent n’est qu’un moyen. Le pétrole fait l’argent, pas l’inverse

                Il s’avère que les banques aussi font l’argent via les crédit ou dettes. Rendu possible par la confiance en une croissance positive et continue, liée à une augmentation de la production de pétrole...

                Voici donc le facteur aggravant notre situation... (Le système de crédits ne supportera pas une dé-croissance continue...)

                Merci pour votre contribution.


              • soi même 27 mars 2014 13:03

                Non, je n’ai pas lue votre article, par contre, j’ai lue Élément Fondamentaux pour La Solution du Problème Social et Les Exigences Sociales Fondamentales de notre Temps de Rudolf Steiner, donc tous les véritables économistes devraient lire, si ils voulaient réellement apportés un remède efficace à se que l’on vie actuellement  !


                • Abou Antoun Abou Antoun 27 mars 2014 13:25

                  Pourquoi focaliser sur le seul pétrole ? Les pics de Hubbert existent pour toutes les matières premières.


                  • nenyazor 27 mars 2014 15:04

                    Peut-être parce que c’est le plus emblématique et que c’est sur celui-là qu’il y a le plus de documentation. Cependant, vous avez raison de relever cela ^^
                    En effet, même si, par miracle, on trouve une/des alternatives au pétrole, je vois mal comment ou pourrait trouver des alternatives à la liste des métaux qui prennent la voie du pic.


                  • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:33

                    Votre remarque est pleine de bon sens.

                    Si on se focalise tous sur le pétrole c’est que ce sera la ressource qui nous posera problème en premier.

                    De plus, on peu trouver une alternative à un métal (substitution par un autre ayant des propriétés similaires, alliages etc..). Pour le pétrole il semble bien que ce ne soit pas le cas...


                  • Croa Croa 27 mars 2014 22:05

                    Les métaux peuvent se recycler donc il suffirait de se libérer de la pression de la dette et du besoin de croissance (c’est lié) pour que nous puissions retrouver un équilibre.

                    Le pétrole ne se recycle pas : C’est une perte sèche. (Nous pourrions cependant imaginer vivre sans et de toute façon il faudra bien  !)


                  • peak.singularity peak.singularity 28 mars 2014 01:35

                    Il y a une similarité dans le fait qu’en utilisant de l’énergie on peut recycler les métaux, ainsi que en théorie « recycler » le pétrole à partir du CO2.
                    La différence, c’est qu’on utilise déjà le pétrole comme source d’énergie, le recycler n’as donc (à la base) pas beaucoup de sens, puisque, les lois de la thermodynamique nous interdisant d’être efficaces à 100% ou plus, on obtiendra (beaucoup) moins de pétrole à la fin du cycle. De même, les lois de la thermodynamique font que plus on veut se rapprocher de 100% du recyclage des métaux, plus il faut d’énergie.
                    Par contre il se pourrait que le « recyclage » du pétrole soit intéressant comme vecteur d’énergie générée par des sources (solaire, géothermique...) dont on ne sait stocker de manière plus efficace l’énergie (électrique, thermique...)


                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 mars 2014 13:34

                    Il faut également savoir qu’on se dirige de plus en plus vers la construction de centrales électriques au thorium ( réacteur à sel fondu ) qui devraient assurer la production d’énergie durant très longtemps ( plus de dix mille ans d’après wikipedia ) à des prix équivalents à des centrales à charbon, ce qui fait que l’hydrogène ou la récupération du co2 athmosphérique pour en refaire du carburant ( ça marche déjà en labo ) sera possible.

                    D’ici là, on peut également espérer qu’on sera parvenus à maitriser la fusion atomique , ce qui fait qu’il n’y aura alors plus jamais de pénuries énergétiques.

                    Le lien wikipedia :

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_combustible_nucl%C3%A9aire_au_thorium

                    Il est dés lors plus que temps d’inciter nos responsables politiques à dégager des fonds au niveau européen , si ce n’est mondial pour construire un réacteur expérimental qui servira de prototype pour que les générations futures puissent bénéficier d’une énergie sure et abondante et très peu polluante : ne soyons pas une génération de genfoutres qui laissent les problèmes aux générations suivantes !


                    • soi même 27 mars 2014 13:42

                      @ Alois ce que vous évoquez son des voies de garage, en aucun, c’est un avenir, l’avenir de l’énergie sera immatériel !


                    • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 17:45

                      Bonne idée sur le papier, malheureusement on en est techniquement loin...

                      http://lenergeek.com/2014/03/27/la-chine-accelere-la-recherche-sur-le-thorium/

                      Recherche depuis 1950 sur le sujet et on « espère » voir émerger les premiers réacteurs d’ici 10 ans minimum... 10 ans !!! Avec des si...


                    • peak.singularity peak.singularity 27 mars 2014 23:23

                      Oui, le thorium est un espoir, mais :
                      - qui devraient assurer la production d’énergie durant très longtemps : « très longtemps » ne devient plus que quelques siècles si on assume une croissance exponentielle de 2% et plus que réclame notre système économique pour bien fonctionner. Il va falloir changer de paradigme à un moment.
                      - le soucis, c’est que les transports sont pratiquement entièrement dépendants du pétrole, et qu’il n’est pas du tout certain qu’on puisse généraliser les alternatives comme l’hydrogène, le CO2 ré-transformé et « la batterie dont on peut faire le plein » aux échelles et puissances nécessaires (spécifiquement toutes les machineries lourdes tels que les poids lourds, tracteurs, bulldozers...)


                    • joletaxi 27 mars 2014 13:53

                      tiens, il a remis ça !
                      y compris sur les sulfates.
                      pas à dire, on tient une enclume de concours


                      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:39

                        Bonjour joletaxi,

                        Vous revoilà ! Toujours avec votre expression médiocre et votre argumentation limitée...

                        Je vois que n’avez donc rien appris de nos conversations précédentes...

                        Elle est grosse la Lune et elle brille beaucoup, pourtant vous vous obstinez à fixer mon doigt...
                        « Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis »


                      • joletaxi 27 mars 2014 17:21

                        j’ai une pensée émue pour tous ces morts à Fulu, sacrifiés sur l’autel du turbocapitalisme ,on cherche les corps,vous avez une piste ?

                        vous ressassez toujours le même argumentaire, d’ailleurs votre logo est assez bien choisi,et sur aucun sujet cela ne tient la route, mais bon, chacun ses manies.

                        http://blog.turgot.org/index.php?post/Fufari-energie

                        extrait:Continuer à faire peur sur la fin prochaine du pétrole est une stupidité qui ne résiste pas à l’analyse factuelle.

                        quant à traiter les autres d’imbéciles,je vous trouve très limité dans l’invective(comme dans vos raisonnements d’ailleurs),j’aime bien par contre :stupide

                        si on se rappelle que l’on annonce le peakoil depuis 100 ans, sans guère de succès, on imagine facilement que vous reviendrez régulièrement déposer vos « élucubrations ».


                      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 23:25

                        Bonsoir,

                        Voila ce que Samuele Furfari que vous prenez pour référence dit aussi :

                        https://sites.google.com/site/furfarisamuele/Home/contenu-du-cours

                        extrait : "
                        Puisque la population mondiale est en croissance et que chaque habitant voudra vivre à la mode occidentale, il est inéluctable que la demande en énergie s’inscrira en croissance pour les prochains décennies et cela malgré les efforts énormes de l’Union européenne pour d’une part limiter notre consommation énergétique, mais aussi pour produire toujours plus d’énergie à partir de sources renouvelables. Il faudra bien trouver de nouveaux gisements d’énergie dans de nouvelles zones géographiques et trouver aussi de nouvelles énergies.

                        C’est la raison pour laquelle les pays qui disposent de ressources énergétiques, notamment en hydrocarbures liquides ou gazeux, verront leurs atouts géopolitique se valoriser, tandis que les pays à forte dépendance énergétique seront contraints de gérer au mieux leur sécurité d’approvisionnement énergétique."

                        Qu’est ce que vous pensez que cela veux dire selon vous ?

                        Merci pour votre intervention.


                      • Redj Redj 28 mars 2014 02:02

                        Cher auteur picpetrolier,

                        Sachez que sur ce site, tout tentative d’informer les gens vers une autre forme d’énergie autre que nucléaire ou fossile, voire pire, remettre celles-ci en question dans leur utilisation actuelle, se soldera inévitablement par un post de joletaxi, ou vipère (avant il y avait bulgroz mais il a disparu) vous traitant d’enclume, de soucoupiste, ou autre insulte.
                        Il est comme ça joletaxi, aucune analyse, aucun graphique, aucun argument contradictoire autre que « enclume », « fuku zero mort ». Quelques fois des liens vers d’obscurs sites, qui, lorsqu’on les lit, nous font plutôt rire qu’autre chose.
                        Il bosse à Bruxelles, il adore les ogms, le nucléaire, les pesticides, le pétrole, le cancer. Bref, vous avez compris que vous avez à faire à un bon lobbyiste.
                        Ne perdez pas de temps à lui répondre, il va vous faire perdre votre temps pour rien. Il est payé pour ça.


                      • soi même 27 mars 2014 14:05

                        Tien le Kalachnikovtaxis ramené ses pruneaux ! tes arguments sont aussi meurtrière

                        qu’une sulfateuse !

                         


                        • popov 27 mars 2014 15:00
                          @picpetrolier

                          Vous auriez pu ajouter :

                          11) Quand est-ce que tout le pétrole de la planète sera épuisé ?
                          Réponse : jamais. Pas parce que les réserves sont illimitées, mais parce que l’on s’arrêtera automatiquement de pomper avant que le EROI n’atteigne 1:1, en fait à peu près au moment où il croisera le EROI d’autres sources.

                          Pour ceux que cela intéresse, un petit article introductif sur la façon de calculer le EROI pour diverses sources d’énergie.


                          • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:51

                            Rien compris :

                            1 - A votre raisonnement : "on s’arrêtera automatiquement de pomper avant que le EROI n’atteigne 1:1, en fait à peu près au moment où il croisera le EROI d’autres sources.« 

                            Qu’est ce que cela veut dire ?

                            2 - A l’article cité ne fait que dire qu’il y a une incertitude sur le calcul du EROI dans le cas des bio fiouls qui ne prennent pas en compte la consommation d’énergie lié au raffinage...
                            Ça n’apporte pas grand chose au débat ici si ce n’est un second débat pour des peccadilles de virgules sur le EROI. Un rapport pour »noyer le poisson" en vous perdant dans un débat sur des incertitudes de calcul certes justifiables mais négligeables...


                          • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 16:54

                            Ok peut être le EROI d’un bio carburant lambda sera de 1,2:1 au lieu de 1:1

                            Vous le voyez ça ne fait pas avancer le débat. (On cherche un EROI de 8:1 au minimum ! voir avant)


                          • popov 27 mars 2014 17:18
                            @picpetrolier

                            Rien compris

                            C’est pourtant élémentaire et cela va dans le sens de votre article. Personne ne va pomper du pétrole à partir du moment où le EROI est en dessous de 1:1 ou en dessous de celui d’autres sources d’énergie. Donc il restera toujours dans le sol cette portion de pétrole inexploitable économiquement. C’est exactement ce que disent vos graphiques en cloche : la queue s’approche de —mais ne rejoint jamais— l’axe horizontal.

                            L’article que je cite apporte des éclaircissements sur ce qu’on appelle le EROI. Et il fourni des liens vers d’autres sources d’information sur ce sujet. Il a aussi l’avantage de comparer celui du pétrole et celui d’autres sources d’énergie comme le nucléaire. Les incertitudes sur le calcul du EROI ne sont pas toujours comme vous le dites une question de décimales. Dans le cas du nucléaire, cela varie entre moins de 1:1 et plus de 50:1 suivant la source.

                          • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 17:55

                            Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

                            Le nucléaire est extrêmement rentable sur le plan énergétique. Un EROI même de 100:1 ne me parait donc pas aberrant pour cette source d’énérgie.

                            Problèmes :
                            1 - L’uranium est une ressource épuisable. (soumise à la courbe de Hubbert donc)
                            2 - Mettons donc des réacteurs nucléaire aux 4 coins de la France (déjà fait) et du Monde !
                            3 - Il faut énormément de pétrole et de temps pour construire une centrale.
                            4 - L’électricité ne fera pas fonctionner nos voitures à l’échelle du monde.


                          • Hubu Hubu 27 mars 2014 17:05

                            La production agro-alimentaire mondial peux nourrir 11 milliards d’être humain mais on oublie de dire pourquoi on peux nourrir autant de monde.

                            Un rapport super intéressant qui montre qu’une méga catastrophe (et non une simple « crise ») nous pend au bout du nez et qu’elle pourrais arriver bien plus vite qu’on ne le pense. avec une population mondiale qui continue d’augmenter et qui consomme toujours plus d’énergies fossiles.

                            Aucune économie et régime politique ne pourras résister à l’extrême violence du choc.

                            Nous mangeons du pétrole


                            • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 17:47

                              Bien vrai !

                               Pour chaque calorie que nous mangeons, on estime entre 5 et 10 le nombre de calorie/pétrole nécessaire... Un bilan énergétique encore une fois très négatif...


                            • foufouille foufouille 27 mars 2014 17:47

                              on construira des centrales solaires thermiques avant que cela arrive


                              • Hubu Hubu 27 mars 2014 17:59

                                Et des tracteurs et des moissonneuse batteuse à l’énergie solaire ? HA HA HA HA HA HA HA HA !!


                              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 18:02

                                Ça arrive déjà... Pourquoi pensez-vous qu’on n’arrive pas à relancer la croissance malgré toute notre bonne volonté ?

                                —> Voir les question de EROI pour les énergies renouvelables.

                                Néanmoins, à votre échelle, acheter des panneaux solaires reste un bien meilleur investissement qu’un appartement où une maison...

                                http://www.dailymotion.com/video/xz0sw2_pic-petrolier-chimere-ou-danger-imminent-m-auzanneau_news#from=embediframe

                                Et ce n’est pas une question d’argent ! L’argent n’est qu’un moyen ! De plus, les banques en crée à la demande en faisant des crédits=dettes !


                              • foufouille foufouille 27 mars 2014 18:16

                                le solaire thermique est plus intéressant. un tracteur électrique est certainement possible. il y a aussi les chevaux


                              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 18:29

                                Les chevaux restent évidement une valeur sure même si un tracteur remplace énormément de « chevaux » (jusqu’à 12 000 chevaux pour certains) pour faire le même travail... (Énergie = Travail)

                                Pour comparaison, il est dit qu’un litre de pétrole correspond au TRAVAIL de 150 hommes pendant 24h... (1L de pétrole : 1,5€ aujourd’hui, beaucoup moins il y a 100 ans...)

                                Premiers trains à vapeur (charbon) : 1803
                                Invention du moteur thermique (pétrole) 1859 par Etienne Lenoir
                                Guerre de sécession : 1861-1865
                                Abolition de l’esclavage aux USA : 1865

                                ...


                              • foufouille foufouille 27 mars 2014 19:00

                                tout dépend du cheval. on parle d’un cheval de trait et donc énorme par rapport a un cheval de course.
                                le cheval consomme juste de l’herbe, foin et eau


                              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 19:14

                                « Juste » ...


                              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 mars 2014 19:25

                                Le cheval vapeur ça veut rien dire ...
                                En équivalent électrique c’est égal à 735 W ...Essayez de tirer une charrue et labourer avec un moteur de perceuse de 750 W ...Z’allez être déçus ... smiley
                                Faut pas confondre les carottes et les navets me disait mon prof de maths .


                              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 19:51

                                Le cheval ou cheval-vapeur (cv) est l’unité communément utilisée pour mesurer la puissance d’une motorisation.

                                Cette unité de mesure représente la puissance d’un cheval qui tire 75 kg au pas (vitesse d’1 mètre par seconde).

                                En effet, l’unité de mesure de la puissance est le Watt : 1 cheval = 736 W.

                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval-vapeur.

                                Un moteur de perceuse électrique de 736W ne remplaçant certes pas un cheval en terme d’équivalent « travail » pour une question de rendement énergétique de ce type de moteur (rapport entre la puissance mécanique délivrée et la puissance électrique absorbée ici 736W)


                              • Hubu Hubu 27 mars 2014 20:13

                                Il faut de l’énergie et de l’eau pour faire du foin qui lui est fait aussi avec des machines que je sache... le serpent se mord la queue

                                Et puis combien de chevaux serais nécessaire pour tenir une telle cadence ?

                                Le tracteur électrique ? si c’est pour l’alimenter avec des énergies fossiles là aussi c’est encore casse gueule et ne parlons pas des déperditions d’énergie dans le réseau électrique et les batteries !!


                              • foufouille foufouille 27 mars 2014 20:35

                                le foin, c’est de l’herbe sèche. une faucheuse mécanique tirée par un cheval suffit. les mormons n’ont pas de machine.

                                en terme écologique, un cheval de labour pollue très peu.
                                deux chevaux qui tirent une charette de balle de foins remplacent un tracteur. il faudrait juste plus de paysan


                              • Croa Croa 27 mars 2014 22:13

                                12 000 CV mais pourquoi faire ????

                                Déjà labourer la terre est rarement utile à quelque chose sinon à tuer la biosurface !


                              • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 22:37

                                Voilà, vous avez compris : Allez proposer aux Français de laisser tomber leur jobs, leur confort et leurs appartements en ville pour tous devenir « paysans » en campagne... Courage !


                              • popov 28 mars 2014 14:25
                                @Foufouille

                                les mormons n’ont pas de machine

                                Heu, ce ne serait pas les Amishs ?

                              • tf1Groupie 27 mars 2014 18:49

                                Pas vraiment convaincant, avec les mêmes arguments je pourrais « montrer » que la crise est due à un Internet, au nombre de téléphones mobiles ou de consoles de jeux...


                                • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 19:14

                                  C’est sur ! internet, les téléphones et les consoles de jeux vous permettent de manger, de vous habiller, de vous laver, d’aller travailler, de fabriquer des téléphones et des consoles de jeux...


                                • tf1Groupie 27 mars 2014 21:33

                                  ? ?
                                  Je parlais de la corrélation que vous affirmez entre le pic petrolier et la « crise » économique actuelle.
                                  On peut en décréter des dizaines comme ça, des origines potentielles.


                                • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 22:28

                                  J’avais bien compris de quoi vous parliez.

                                  Encore une fois, c’est l’énergie qui fait tourner notre économie (toute notre richesse est issue du pétrole !) et non les morceaux de papier qu’on appelle l’argent, les ordinateurs où les oiseaux...

                                  Le fait que la production mondiale de pétrole « stagne » fait que l’économie stagne dans les pays d’Europe, importateurs « nets » à 95% (Les USA compensent grâce au schiste qui leur permet pour l’instant d’augmenter leur production/consommation - Idem pour la Chine dont la production intérieure augmente encore et qui carbure au charbon pour compenser, source d’énergie très rentable économiquement mais très polluante - La Russie est un exportateur « net », principalement vers l’Europe)


                                • tf1Groupie 27 mars 2014 23:20

                                  Si notre monde dépendait d’une seule ressource ça ce saurait.
                                  Essayez de le faire tourner sans argent vous aurez également du mal. Sans hygiène également, etc ...

                                  Bref prétendre que l’activité économique est proportionnelle à la production à la production de petrole est originale mais peu vraisemblable.
                                  Enfin si ça vous plait c’est le principal.


                                • peak.singularity peak.singularity 28 mars 2014 01:51

                                  Si 99,8% des transports nécessitent du pétrole pour fonctionner, en quoi n’est ce pas vraisemblable ? (Pouvez-vous donner beaucoup d’exemples d’activité économique dépendant peu des transports ?)

                                  De toute façon, quelle que soit la ressource naturelle, en assumant une croissance exponentielle, toutes finissent par être épuisées en quelque siècles, même les renouvelables ont une limite au taux auquel on peut les extraire !



                                • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 11:09

                                  « Si notre monde dépendait d’une seule ressource ça ce saurait. »
                                  Et bien figurez-vous qu’il n’y a que vous qui ne savez pas que c’est l’énergie qui fait tourner le monde moderne...

                                  Je vous invite à voir l’évolution de la population mondiale en comparaison aux sources d’énergie disponible :

                                  -Le Big Bang (soleil) = création de la vie.
                                  - Découverte du feu par les premiers « homos » (-250 000 ans) : Naissance de l’espèce humaine
                                  - Charbon : 1ere ère industrielle (train, électricité). On passe de 150 à 250 millions en 100 ans
                                  - Pétrole : 2eme ère industrielle (moteur à explosion, abolition esclavage, plastiques, produits dérivées, médicaments, engrais, avancées technologiques majeures, agriculture intensive et surproduction etc...) On passe de 250 millions à 7 milliards en 150 ans...

                                  On a jamais aussi bien mangé, autant consommé, autant voyagé. Mais vous avez raison, c’est surement les billets de banques qui font cet effet là...

                                  L’argent n’est qu’un moyen, pas une ressource ! (bien qu’a la base c’était de l’or et des métaux précieux... à la base, il y a longtemps...)

                                  « Essayez de le faire tourner sans argent vous aurez également du mal. Sans hygiène également, etc ... »

                                  Je ne le répète jamais assez : Ce n’est pas une question d’argent !
                                  Le pétrole fait l’argent, pas l’inverse !
                                  Quant à l’hygiène : remerciez le pétrole pour l’avoir grandement améliorée, notre hygiène...


                                • picpetrolier picpetrolier 3 avril 2014 13:02

                                  Regardez autours de vous :

                                  D’une manière ou d’une autre, il y a du pétrole partout.


                                • PHURIAS 8 avril 2014 14:33

                                  Très bon exercice ça : fermez les yeux et pointez au hasard votre doigt dans une direction quelconque (hormis le ciel) et ouvrez les yeux pour voir ce qui se trouve à l’extrémité de cette direction : tel objet —> du pétrole derrière il y en a ; et de l’énergie évidemment aussi. Recommencez dix fois l’expérience au hasard —> idem 10 fois de suite. Faites pareils avec n’importe quel « service » (aller chez le médecin, chez le coiffeur etc...) Enlevez le pétrole demain matin aux humains et c’est un cataclysme mondial. Le pétrole est génialement pratique et en le découvrant on a décroché la timbale. S’en passer est un donc un défit ; énorme. Et de manière générale se passer d’énergie est tout à fait impossible. L’argent n’est pas (je crois que vous insistez là dessus) un substitut à l’énergie : tout l’argent du monde ne pourrait pas remplacer toute l’énergie que l’on aurait pas... Le seul substitut à une énergie ne peut être qu’une autre énergie ou (quand c’est possible et toute choses égales par ailleurs) l’économie d’énergie. Quand le « toutes choses égales par ailleurs » n’est pas possible et bien le moins d’énergie signifiera en clair moins de choses par ailleurs...On disait après 73 : « En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » : très bien ça quand (et tant que) avec ses idées on peut s’acheter du pétrole à ceux qui ont du pétrole. Ceux qui ont du pétrole ne seront disposés à nous en vendre qu’après s’être servis eux-mêmes. Nous auront les restes et ceux-ci sont en diminution. Rien à faire avec cette équation drastique. La Physique c’est bête et c’est rigide. Se plier à ses lois ne fera pas de nous des soumis et des résignés mais simplement des personnes dotées d’un peu d’intelligence.


                                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 27 mars 2014 19:48
                                  Bonsoir,

                                  Un article vraiment important, sur un sujet absolument essentiel à notre devenir (1).

                                  Il doit être mît sur le devant de la scène, et devenir un enjeu politique majeur.

                                  Nous vivons sur une île magnifique, un petit astre bleu qui se promène tranquillement

                                  dans l’immensité de notre galaxie, mais comme toute île, ses ressources sont 

                                  limités, et nous devons en prendre soins.

                                  Je me permet donc de vous proposer en complément différents liens, qui 

                                  tous d’abord confirme tous ce que vous dite, mais aussi nous font voir que 

                                  nombre de personne ont déjà intégrer cette réalités (2) , 

                                  et surtout qu’il y a des solutions (3).

                                  Nous avons aujourd’hui des choix important et rapide à faire.

                                  Oeuvrons ensemble pour que les solutions qui existes, soit misent en place.

                                  Il va nous falloir du temps pour ré-localiser nombre de choses essentiels 

                                  à notre quotidiens, par exemple retrouver des terres agricoles fertiles, qui pourrons de 

                                  façon locale et durable tous nous nourrir, avoir de l’eau douce, potable, isoler 

                                  correctement nos maisons....


                                  N’attendons pas que les énergies fossiles soient hors de prix pour commencer.


                                  Cordialement

                                  Franck

                                  (1)



                                  (2)


                                  (3)




                                  • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 20:01

                                    Je crois qu’il est un peu tard pour ça... On est beaucoups sur cette terre aujourd’hui et les terres fertiles sans engrais et pesticides pour nourrir tout le monde sont une utopie...

                                    Sauf peut être pour vous-même, à votre échelle ! (permaculture...)

                                    « N’attendons pas que les énergies fossiles soient hors de prix pour commencer. »

                                    Si seulement ce n’était qu’une question d’argent... J’aurais plutôt dit :

                                    « N’attendons pas que les énergies fossiles ne soient plus accessibles/disponibles pour commencer. »


                                  • stetienne stetienne 27 mars 2014 19:49

                                    faut croire que non puisque les constructeurs automobile nous sortent des voitures toujours plus lourdes les avionneurs des avions toujours plus gros


                                    • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 20:28

                                      Aaah L’homme et son amour pour les gros moteurs qui font vroum vroum !

                                      On les fabrique encore car ça se vend bien mieux que les hybrides... Un paroxysme au moins égal à notre bêtise !


                                    • Croa Croa 27 mars 2014 22:19

                                      Les marchands de bagnoles se foutent des conséquences. Ce qui compte c’est que ça rapporte et il se trouve que plus les bagnoles sont grosses mieux elles se vendent et plus ça rapporte !

                                      On sent cependant que la fête arrive à son terme et ce sera bien fait pour leurs gueules ! smiley


                                    • Vipère Vipère 27 mars 2014 20:44


                                      En effet, l’idée d’une disponibilité limitée des ressources est l’élément central de la modélisation informatique qui sous-tend le livre « Les Limites de la Croissance » paru en 1972. Un ouvrage qui au jour d’aujourd’hui imprègne encore la mentalité écologiste. Le scientifique Brian Hayes, dans un article récent, le critique de façon acerbe en allant jusqu’à affirmer que le modèle mathématique utilisé (« World3 ») est « un moyen de polémiquer plus qu’un réel outil scientifique ». Il cite aussi dans ce contexte Vaclav Smil, qui a toujours vu dans « Les Limites de la Croissance » un « exercice de désinformation et d’enfumage ». Mais Brian Hayes ne touche pas à l’idée de base selon laquelle les ressources sont limitées en soi.

                                      Et cela est une grosse erreur. »

                                      « Et le pétrole ? Suivant les estimations, environ 1010t de carbone par an est lié par les algues dans l’océan. Selon Vaclav Smit (« Pétrole – guide pour le débutant »), environ 1% de cette quantité se sédimente sur le fond de l’océan. En supposant que seulement 1% de cette masse soit transformé en fin de compte en pétrole brut (dans lequel la proportion de carbone est d’environ 85%), cela signifie 1 million de tonnes par an. Ce phénomène se produit depuis plus de 2 milliards d’années, si bien que l’on peut compter sur 1015t de pétrole dans l’écorce terrestre, autrement dit : un million de gigatonnes. Bien sûr, avec de telles estimations, on peut facilement tomber à quelques ordres de grandeur près à côté du chiffre réel. Mais que la quantité estimée vaille pour des millénaires, des dizaines, voire des centaines de milliers d’années ne change pas grand chose ; comme pour les minéraux et les métaux, les ressources terrestres en pétrole peuvent être considérées comme infinies pour quelque planification à long terme que ce soit.

                                      Dans les films de science-fiction, les empires galactiques reposent souvent sur d’immenses vaisseaux-usines se déplaçant dans l’espace intersidéral en avalant des astéroïdes, pour les décomposer molécule par molécule en leurs éléments de base, afin d’alimenter les unités industrielles d’un flux illimité de fer, d’aluminium, de nickel, etc. L’humanité ne dispose pas encore d’une telle technologie. De fait, on n’est encore que partiellement capable de disposer d’une minuscule partie des richesses de l’écorce terrestre. Finalement, pour en rester à ces deux exemples, le cuivre et le pétrole sont répartis si finement dans leur minerai que seules de très petites poches en peuvent être pris en compte. Seules celles présentant certaines caractéristiques particulières de concentration, de quantité ou d’accessibilité qui autorisent leur exploitation par la technologie actuelle peuvent être considérées comme des ressources.

                                      La technologie en vue de l’exploration et de l’exploitation est le principal levier de transformation qui transforme en ressources exploitables les quantités pratiquement infinies de matières premières. Le pétrole de schiste en est un exemple actuel. Il s’agit ici d’un pétrole conventionnel souvent de la meilleure qualité, qui est réparti de façon diffuse dans le minerai, et jusqu’à peu n’était pas accessible techniquement. Il s’agit – et cela est un point décisif – de quantités qui n’ont pu être ajoutées aux ressources disponibles qu’au jour d’aujourd’hui.

                                      La base de ressources s’est élargie à ce point dans les dernières décennies non parce que cela a été nécessaire, mais parce que c’est devenu possible. »

                                      « L’humanité utilise/transforme dans un certain laps de temps plus de matières premières qu’elle n’en avait apparemment à disposition au point de départ selon les meilleures estimations scientifiques disponibles à ce moment. Les ressources technologiquement disponibles à la fin de ce laps de temps sont toujours plus élevées qu’au point de départ. Cela vaut pour toute matière première et pour toute époque, dans le passé comme dans le futur.


                                      • joletaxi 27 mars 2014 21:29

                                        je vous ai moinsé,on n’a pas idée de venir ici avec des arguments aussi bien étayés.

                                        la ligne de vomigorax, c’est le catastrophisme sur tous les sujets, l’anticapitalisme rabique,la haine des USA, et l’amertume revencharde suite à la faillite communiste,le tout saupoudré de complotisme paranoïaque.

                                        alors , vil laquais de bigoil,, c’est moins
                                        moi ,à votre place, j’irais encore ce soir faire le plein, c’est petet bien le dernier ?


                                      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 21:58

                                        Un très bon copié collé du site terre de compassion, site ultra-catholique sans aucune valeur scientifique.

                                        http://terredecompassion.com/2013/03/22/la-mentalite-camembert-et-lesperance/

                                        En citant Vaclav Smil, le politicien Brian Hayes, ayant fait des études d’Histoire tente de démontrer comment les ressources énergétiques auraient un caractère inépuisable :

                                        "Suivant les estimations, environ 1010t de carbone par an est lié par les algues dans l’océan. Selon Vaclav Smil (« Pétrole – guide pour le débutant »), environ 1% de cette quantité se sédimente sur le fond de l’océan. En supposant que seulement 1% de cette masse soit transformé en fin de compte en pétrole brut (dans lequel la proportion de carbone est d’environ 85%), cela signifie 1 million de tonnes par an (Le monde en consomme aujourd’hui 530 millions de tonnes par an). Ce phénomène se produit depuis plus de 2 milliards d’années, si bien que l’on peut compter sur 1015t de pétrole dans l’écorce terrestre, autrement dit : un million de gigatonnes. Bien sûr, avec de telles estimations, on peut facilement tomber à quelques ordres de grandeur près à côté du chiffre réel. Mais que la quantité estimée vaille pour des millénaires, des dizaines, voire des centaines de milliers d’années ne change pas grand chose ; comme pour les minéraux et les métaux, les ressources terrestres en pétrole peuvent être considérées comme infinies pour quelque planification à long terme que ce soit« 

                                        Une démonstration hasardeuse, expliquant comment au plus profond des océans, les ressources de pétrole devrait se régénéré par un miracle de la nature et donc être illimitées (? ?), zone ou les forages pétroliers ont déjà commencé depuis 2006 (offshore profond)...

                                        La production en offshore profond (voir aussi »deepwater horizon« ou catastrophe du golfe du Mexique) devrait atteindre 15% de la consommation Mondiale de pétrole en 2020 selon les estimations optimistes de TOTAL contre 6% en 2010. A peine suffisant pour compenser la déplétion des puits »conventionnels" et totalement insuffisant si on y ajoute le déclin très rapide et inévitable du schiste américain d’ici peu...

                                        Bref, un argumentaire qui s’appuie essentiellement sur des phantasmes de découvertes futures que les pétrolier nous font miroiter depuis 20 ans mais qui n’arrivent pour l’instant que sur le papier...

                                         


                                      • peak.singularity peak.singularity 27 mars 2014 23:03

                                        Si les processus naturels renouvelaient les ressources fossiles (en extrayant le carbone de l’atmosphère) plus rapidement que l’espèce humaine ne les brûle, alors le taux de CO2 dans l’atmosphère n’augmenterait pas. (Ou alors qu’un nouveau processus naturel rejetterait du CO2 dans l’atmosphère et qui aurait curieusement débuté au moment de la révolution industrielle ?)

                                        L’humanité utilise/transforme dans un certain laps de temps plus de matières premières qu’elle n’en avait apparemment à disposition au point de départ selon les meilleures estimations scientifiques disponibles à ce moment. Les ressources technologiquement disponibles à la fin de ce laps de temps sont toujours plus élevées qu’au point de départ. Cela vaut pour toute matière première et pour toute époque, dans le passé comme dans le futur.

                                        Faux. Contre-exemple : toutes les civilisations (avant la notre, pour l’instant). Un autre contre-exemple probable, pour notre civilisation, est la ressource halieutique.


                                      • Roberton 30 mars 2014 22:07

                                        Vous oubliez un détail, la tectonique des plaques, l´atlantique s´est ouvert depuis environ 100 millions d´années, repoussant les cotes américaines, africaines et européennes. Les zones de subductions sont principalement dans le pacifique (cercle de feu) qui voit son étendue diminuer. La configuration des terres et des mers sont à l´échelle géologique de dizaines de millions d´années en perpétuelles mouvements sur tous les axes, ce qui fait qu´on ne trouve pas de gisement de pétrole (résidus de vie des mers) de plus de 450 millions d´années, 75 % ont été produit dans les derniers 150 millions d´années et dû au climat tropicale qui régnait à l´époque (explosion de la vie).


                                      • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 23:26

                                        Croisons les doigts alors et investissons dans la recherche pour aller dans ce sens au plus vite !


                                        • picpetrolier picpetrolier 27 mars 2014 23:29

                                          (A propos des réacteurs à thorium)


                                        • rhea 1481971 28 mars 2014 06:48

                                          L’ énergie que l’on consomme actuellement est de l’énergie solaire qui a subit diverses transformations au cours des millénaires qui nous ont précédé, cette consommation ne peut durer que pendant une infime petite période de la vie du système solaire, sauf le nucléaire, mais casser le noyau de l’atome provoque de l’entropie dans l’hologramme informationnel du vivant.....  


                                          • migosh migosh 28 mars 2014 08:26

                                            Petite vidéo tout à fait pédagogique et très édifiante sur ce sujet :



                                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 mars 2014 08:53

                                              Vous fatiguez pas, on sait désormais faire du pétrole à partir de CO2, de soleil et de micro algues.
                                              C’est un ingénieur français installé en Espagne qui a mis cela au point.


                                              • peak.singularity peak.singularity 28 mars 2014 09:34

                                                Vous remarquerez que cet article date de 2009, bizarrement on n’en a plus trop entendu parler. L’article lui-même est très flou : peu de chiffres, beaucoup de qualificatifs superlatifs, et aucune explication de comment on est arrivé à ces chiffres et qualificatifs.

                                                J’avais d’ailleurs entendu parler de ce projet, et ce que cet article ne dit pas, c’est que pour un rendement de biocarburant décent, le phytoplancton en question a besoin de CO2 concentré. Il faut donc soit l’associer à une usine qui produit beaucoup de CO2 (il me semble qu’ils utilisaient une cimenterie) ce qui réduit fortement la possibilité de généraliser le système à grande échelle, soit concentrer le CO2 de l’air, ce qui plombe totalement le rendement énergétique.

                                                Un projet intéressant sinon, mais c’est de croire au père Noël que de penser qu’il résoudrait à lui seul le problème du pic du pétrole.


                                              • foufouille foufouille 28 mars 2014 09:59

                                                il y aussi le méthane, le lisier de cochon qui nourrit des algues en bretagne


                                              • Chaudevant Chaudevant 28 mars 2014 10:30

                                                Salut, très bonne article !
                                                Une excellente émission en parlait avant hier sur France Culture :
                                                http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-le-systeme-energetique-global-est-il-au-bord-du-court-circuit-2014-03-26


                                                • captainflemme 28 mars 2014 10:46

                                                  salut fifi BA

                                                  Toutes idées sont bonnes à prendre dans l’absolu

                                                  Mais quel est le EROI de la technique ? Quelles sont les contraintes de son industrialisation ?

                                                  « Dans une zone de 52.000 km2, les responsables annoncent une production de plusieurs millions de barils de bio-pétrole par jour. »

                                                  Quels sont les résultats des tests grandeurs natures ?

                                                  J’ai pas regardé, TF1 (Bouyges et JP Morgan) ... je peux juste plus regarder sans vomir smiley


                                                  • écologie réaliste Pierre Yves 28 mars 2014 17:01

                                                    Que le pic pétrolier soit déjà arrivé, ou qu’il arrive bientôt, cela ne change pas grand chose. Qu’il s’agisse du pétrole conventionnel, ou de l’autre pétrole et de l’autre gaz.

                                                    La question importante est : et après ? Que fera-t-on ?

                                                    Les énergies renouvelables ? Il faut savoir que les nouvelles énergies renouvelables, les stars de la une des médias, l’éolien et le photovoltaïque, produisent moins de 1 % de l’énergie consommée sur la planète, et croissent moins vite que la consommation d’énergies fossiles.

                                                    Un « après » réaliste, c’est le charbon. Le charbon pollueur.

                                                    Sinon, il y a aussi le nucléaire...

                                                    Peste charbon ou choléra nucléaire.

                                                    Peste charbon confirmée. On estime que les nuages empoisonnés des centrales au charbon sont responsables de 700 000 morts par an, dont 400 000 pour la Chine seulement. En Europe, Greenpeace estime que les centrales au charbon seraient responsables de 240 000 années de vie perdues chaque année. (Silent Killers
                                                    - (Les tueurs silencieux)

                                                    - juin 2013)

                                                    Transition énergétique, sortir du nucléaire : énergies renouvelables ou charbon ? - http://ecologie-illusion.fr/transition_energetique_sortir_du_nucleaire_energies_renouv elables_ou_charbon.htm

                                                    Pierre Yves


                                                    • julius 1ER 29 mars 2014 14:43

                                                      la première chose à mettre en place à l’heure actuelle , ce serait de rouler en Tata( moteur à air comprimé), en attendant mieux !!!!!! mais proposer cela et vous verrez la levée de boucliers au nom de l’atteinte aux libertés !!!! il y a des millions de gens qui considèrent que c’est bien de voir partir le pétrole en fumée toujours au nom de la liberté !!! on retrouve le même faux-cuisme partout en ce moment, je veux des réformes mais pour les autres...... à un moment donné il faudra que tout un chacun mette en accord ses paroles et ses actes, autrement j’ai bien peur que tout çà ne soit que du verbiage intempestif ....

                                                      à bon entendeur ..........

                                                      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 29 mars 2014 15:07

                                                        Merci de ne plus parler de la Voiture à air comprimé. Tata s’est fait avoir comme les autres, (faites une recherche sur les procès en cours). Informez-vous sur cette escroquerie, par exemple, demandez à M. Estrosi où sont les véhicules municipaux que devait lui fournir ce cher M. Négre, commercial génial et inventeur désespéré du petit bijou, et ramenez-nous la réponse.
                                                        La réponse est ailleurs. Hier (j’aime les exemples) je restais pensif avec ma copine dans la voiture en remontant chez moi. Nous étions 2 dans une voiture 4/5 places. La quasi-totalité des véhicules ne transportaient qu’une personne. La réponse est ailleurs, mais c’est plutôt du côté de la décroissance qu’il faut chercher : Et en ces temps où notre salut est ouvertement annoncé comme assujetti à la croissance retrouvée, on est en effet mal partis.


                                                      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 29 mars 2014 15:13

                                                        Pollution routière qui là où c’est le pire ne représente qu’env.20% de la pollution générale et dont la grosse majorité est due non aux caisses mais aux bahuts (le reste, c’est tertiaire, autres transports et conso domestique), et vu ce qu’on a fait du Sernam..


                                                      • popov 30 mars 2014 04:00
                                                        @l’auteur

                                                        Au fait, j’ai trouvé votre article extrêmement clair et je l’ai même plussé.

                                                        J’aurais peut-être du commencer par le dire, cela aurait évité certains malentendus.

                                                        • PHURIAS 8 avril 2014 09:58

                                                          Le pic des énergies fossiles est sur le papier inévitable : les réserves ne se renouvelant pas au rythme où on les utilise. Ces énergies fossiles ont été un véritable miracle pour l’humanité qui a fait un bon énorme depuis 1 siècle et demi (même si beaucoup de noir et de gris a accompagné cette période...). J’entends ici ou là des gens se réjouir de la transition énergétique comme d’une punition du genre humain ou même du capitalisme vorace qui gaspillerait les ressources etc... Moi je ne me réjouis pas ; pas du tout ; par contre je dis qu’effectivement il va falloir changer et d’ailleurs cela changera, que nous l’ayons décidé ou bien que nous y soyons contraints (et violemment) par la nature. A ceux qui pensent que tout ira mieux car on apprendra à vivre mieux avec moins d’énergie je dis : j’aimerais vous croire. Si l’on consomme plus d’énergie aujourd’hui qu’il y a un siècle ce n’est pas parce que nous sommes malfaisants, « voraces », ou bêtes, mais c’est tout simplement parce que l’on prend goût à une vie plus riche, avec tous ses aspects positifs quand même (nourriture, santé, culture notamment qui toutes sont tributaires de l’énergie utilisée). A ceux qui voient avec bonheur cette diète énergétique, sorte de punition divine, je dirai que la consommation accrue d’énergie est le prix que nous avons du payer (parce que nous le pouvions nous le payer) à notre enrichissement. S’offusquerait-on si, pour labourer une terre, le laboureur humain ou bien le cheval tirant la charrue réclamait une ration en rapport avec le travail fourni (si un travailleur de force mange plus qu’un travailleur de bureau ce n’est pas parce qu’il gaspille l’énergie ; non évidemment car pour fournir un travail de plus rande ampleur il faut manger plus (de calories) comme il faut plus de calories à la machine économique pour produire plus de richesses....Moins d’énergie cela signifiera inévitablement (à mon avis) moins de richesses et un niveau de vie moindre. Pas trop glamour mais que faire si ce n’est s’y préparer pour amortir le choc. Il y a des progrès à faire dans l’efficacité énergétique (améliorer les rendements) mais dans ces processus physiques on n’a jamais rien sans rien (et d’ailleurs on a déjà commencé à œuvrer en ce sens depuis le premier choc pétrolier de 73 ; on n’a pas fait de miracles quand même).

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