• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Quand Staline planifiait la Grande famine d’Ukraine

Quand Staline planifiait la Grande famine d’Ukraine

Il y a 80 ans... Un anniversaire dont les médias ne vous parleront pas.

Si l’ONU définit depuis 1948 la notion de génocide comme « l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », l’organisation internationale a toujours refusé de reconnaître les actes commis antérieurement à sa création. Ses commissions évoquent toutefois ces crimes dans leurs travaux, citant pour l’Europe l’Holocauste nazie et l’extermination du peuple arménien par la Turquie.

En raison de ce parti-pris mémoriel, il est un anniversaire dont les médias français ne parleront pas, celui des 80 ans de l’Holodomor – « extermination par la faim » – de 1932-1933 en Ukraine. Joseph Staline veut alors développer l’industrialisation de l’URSS par l’acquisition de biens d’équipement, et choisit pour financer cette opération d’exporter massivement des céréales. Dans le cadre de la collectivisation, il procède à la réquisition des terres des Koulaks, et impose par la force – cordons de troupes armées empêchant tout déplacement – la sédentarisation des paysans nomades. Les récalcitrants sont déportés ou exécutés.

« Nettoyage ethnique » avant l’heure

Privés de leurs terres et de la possibilité de s’installer ailleurs, les paysans ukrainiens sont frappés par la famine et près de quatre millions d’entre eux mourront, au nom des visées du Petit père des peuples. Car le résultat de cette politique est évidemment connu de Staline, qui voit là un double avantage : servir son projet économique, et mater une population dont le sentiment national-ukrainien se développe déjà.

Déclassifiées, les archives de l’ex-URSS sont sans équivoque sur ce point. Staline savait, mais a poursuivi jusqu’au bout cette logique mortifère pour son peuple. Les documents du Politburo comme ceux du Comité central du Parti communiste démontrent en effet que seul dominait le souci de maintenir une productivité agricole élevée, fut-ce au détriment des populations. L’ampleur de la famine est alors telle que des milliers de paysans se suicident ou se livrent au cannibalisme, cyniquement évoqué par le PC soviétique dans une campagne d’affiches proclamant : « Manger son enfant est un acte barbare ! ». En mai 1933, la famine prend fin, la réduction par millions du nombre de bouches à nourrir n’y étant évidemment pas étranger…

Depuis, l’Histoire de l’URSS, puis de la Russie et de l’Ukraine, a connu d’autres soubresauts, qui ont pour un temps jeté dans l’oubli cette période peu glorieuse pour les tenants de l’idéologie communiste.

Génocide, ou « drame partagé » ?

Pour un temps seulement… En novembre 2006, l’Holodomor est revenu au centre des préoccupations de la nation ukrainienne, lorsque le président Viktor Iouchtchenko a favorisé la reconnaissance par son parlement du génocide ukrainien. En janvier 2010, la Cour d'appel de Kiev a examiné l'affaire sur le plan pénal et confirmé « les conclusions faites par les juges d'instruction du Service de sécurité d'Ukraine selon lesquelles les dirigeants du régime totalitaire bolchevique avaient organisé le génocide du peuple ukrainien en 1932-1933 ».

Trois mois plus tard, fraîchement élu à la tête de la République d’Ukraine et pro-russe là où son prédécesseur affichait un certain pro-occidentalisme, l’actuel président Viktor Ianoukovitch indiquait que la Grande famine des années 1930 ne constituait pas un génocide, mais un « drame partagé » avec d’autres peuples de l’URSS. Certes, la Russie centrale, les Basse et Moyenne Volga, la Sibérie occidentale, l'Oural du Sud, le Kazakhstan et le Caucase du Nord ont eux aussi connu des millions de morts au cours de cette période, mais l’Holodomor reste spécifique en ce sens qu’il a permis à Staline de tuer dans l’œuf les velléités nationalistes – et donc d’indépendance – de la population ukrainienne.

Le Parlement européen et de nombreux pays à travers le monde – dont les Etats-Unis – ont quant à eux d’ores et déjà officiellement qualifié de « crime contre l’humanité » ou de « génocide » cette extermination par la faim : le débat reste donc ouvert… Sauf peut-être pour les dinosaures français du bolchévisme, toujours prêts à défendre l'indéfendable.

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.84/5   (74 votes)




Réagissez à l'article

216 réactions à cet article    


  • lulupipistrelle 26 décembre 2012 17:28

    Un bon livre « J’ai choisi la liberté » de Victor Kravchenko... 1947... 


    Tous les dire de cet auteur, très attaqué en France, mais qui traina avec succès ses détracteurs en justice pour diffamation, furent confirmés. 

    • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 26 décembre 2012 19:53

       les gens comme vous, les binaires qui opposent le capitalisme et le communisme, sans rien au dessus ni entre, depuis les conneries assassines de vos intellos rentiers, alors que les gens souhaitent qu’on leur foute la paix une bonne fois pour toute avec les délires des « grands frères » et des « petits pères », les gens comme vous, les cons, sont les idiots utiles du parti, collabos et propagandistes.
      Cet article éclaire un peu plus la face hideuse de cette idéologie de mort, de séparation et de totalitarisme, et le visage qui apparaît est bien à l’égale de tout ce qui s’est fait de plus ignoble dans le monde, et je m’interroge toujours sur le pourquoi d’un parti communiste au XXIè s, et pourquoi pas un parti nazi ou le kukluxklan ?


    • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 07:49

      demosthene,


      dans votre remarque, déplacée comme d’habitude, vous défendez des crimes contre l’humanité.

      dans votre inconscient collectif, Staline est toujours « l’homme que nous aimons le plus »

      des famines et des épidémies aboutissant à des millions de morts il y en a toujours eu. Comment osez vous les comparez a des crimes massifs préparés et organisés.

      honte sur vous

      Irina

    • jacques jacques 27 décembre 2012 10:50

      @Ronald Thatcher et Irina leroyer

      Et oui aujourd’hui on meurt de faim , de Froid et ce n’est plus la faute des vilains communistes .
      Et quand on écrit cela, c’est dans vos visions binaires la défense du communisme .
      Critiquer la doxa libérale c’est du blasphème !
      Oui ,aujourd’hui la politique libérale faites à l’échelle mondiale est mortifère et fait souffrir les plus pauvres d’entre nous,et non ,je ne suis pas communiste et Staline était un dictateur.


    • Connolly 27 décembre 2012 11:27

      Sauf qu’en l’occurrence, Kevin Myers, dont les poncifs crypto-racistes ont par ailleurs été dénoncés (voir ci-dessous), ne saurait constituer une référence fiable. A trop vouloir s’inscrire dans une logique dite du « politiquement incorrect » (phénomène de mode oblige), on aboutit parfois, à l’instar de Myers justement, à des extravagances irrationnelles dignes du café du commerce.



      In July 2008, Myers wrote an article arguing that providing aid to Africa only results in increasing its population, and its problems.[4] This produced strong reactions, with the Immigrant Council of Ireland making an official complaint to the Garda Síochána alleging incitement to hatred.[5]

      Hans Zomer of Dóchas, an association of NGOs, and another complainant, took a complaint to the Press Council on the grounds that it breached four principles of the Council’s Code of Practice : 1) Accuracy, 3) Fairness and Honesty, 4) Respect for Rights, and 8) Incitement to Hatred.[6][7] In their case details the Press Council said

      beginning with the headline “Africa is giving nothing to anyone – apart from AIDS”, the mode of presentation was marked by rhetorical extravagance and hyperbole which used the failings of some to stigmatise whole societies, employing a level of generalisation that was distorting and seriously insulting to Africans as a whole and that -

      In addition the article resorted, in several instances, to language that was gratuitously offensive and was, in the view of the Press Council, likely to cause grave offence to people throughout sub-Saharan Africa and to the many Africans in particular who are now resident in Ireland.

      They concluded that the article did breach Principle 8 of the Code of Practice in that it was likely to cause grave offence. It did not, however, find reason to conclude that it was likely to stir-up hatred or that there was any intention to do so.

      They also concluded that the Council did not have clear grounds on which to make any findings in relation to the complaints under Principles 1, 3 & 4 of the Code.

      —Press Council of Ireland Complainants and the Irish Independent[7]

    • tf1Goupie 27 décembre 2012 11:40

      Comme prévu les bons défenseurs du Communisme à l’ancienne déboulent pour sauver leurs idoles.

      Il y a des gens qui meurent de froid, qui meurent du choléra, qui meurent des ouragans etc, donc les Communistes ne sont pas responsables de tout  smiley. L’argument qui tue !

      Il est quand même assez rare qu’une ideologie pousse au cannibalisme, comme ce fut le cas sous Staline et sous Mao.

      Et la grande famine de Mao reste un tabou.
      Faut dire qu’à l’époque ceux qui osaient parler de pénurie étaient dénoncés et parfois battus à mort.

      Fermer les yeux reste un art de bravoure pour certains


    • Connolly 27 décembre 2012 13:20
      « Pour moi, avant de distinguer entre ce qui est raciste et ce qui ne l’est pas, je cherche à déterminer ce qui est vrai et ce qui esf faux. Et si le vrai est « raciste » - ce qui est souvent le cas - et bien tant pis pour l’antiracisme ».

      Sauf que le racisme est par essence une théorie erronée et que vous n’avez pas la science infuse. D’autre part, Myers n’a pas la science infuse non plus, et le Press Council of Ireland a estimé que son article rompait avec les règles propres aux pratiques rédactionnelles du métier de journaliste, autrement dit qu’il relevait de la propagande digne du café du commerce.

      « Il faut voir par qui »

      Par qui ? Entre autres par le Press Council of Ireland qui, ne vous déplaise, est une organisation on ne peut plus sérieuse.

      « Ca dépend pour qui... Parce que je ne vois pas une seule affirmation mensongère dans ce qu’a écrit Myers, et non sans talent. »

      Ce n’est pas parce que ce qu’il avance abonde dans votre sens idéologiquement que ce qu’il dit est vrai. Si vous étiez un tant soit peu sérieux, vous auriez admis que ses interprétations reposent sur des poncifs éculés et des a priori fondés sur son intime conviction ; et qu’à aucun moment il ne cherche à comprendre et chercher les racines du « mal ». Bref, Myers a fait là un travail d’idéologue de bas étage et non de journaliste. 

      « Quant à ses contempteurs, s’il existait le prix Nobelinet de la bien-pensance médiatique, ils l’auraient amplement mérité... »

      Mais vous y aspirez, vous, à cette « bien-pensance » médiatique, laquelle se ferait le porte-voix de vos principes. Vous êtes donc un bien-pensant en puissance cher ami. 

      « Mais vivement quand même qu’on soit débarrasser de ce genre d’engeance ».

      Vivement l’avènement d’un futur Duce ou Fuhrer pour nous débarrasser de cette engeance ? C’est cela ?

    • Mykola 28 décembre 2012 17:40

      Et hop, voilà comment on noie le poisson... euphémisation, limite négationnisme. Démosthène, il n’est que trop évident que vous cherchez à dédouaner Staline et ses séides. Et oui, un génocide pour « Le Père de tous les Peuples » ( et non" Le petit Père des Peuples qui est une mauvaise traduction ) ça fait tâche, surtout compte tenu de la liste des Compagnons de route prestigieux - en France et ailleurs - qui l’ont adulé au moment où il massacrait les Caucasiens, les Juifs, les Ukrainiens... S’agissant du Holodomor ( terme officiel ukrainien désignant le meurtre de masse au moyen d’une famine et qualifié de Génocide par la Loi ukrainienne ) il s’agit d’un Génocide, ni plus ni moins, parfaitement conforme aux phases de Stenton et reconnu comme tel par Raphaël LEMKIN dès 1953. Vous avez tort, et Lemkin a raison, désolé.


    • caramico 1er janvier 2013 17:58

      T’as raison, Shweizer, d’ailleurs le bon docteur avec qui tu partage le patronyme s’est crevé pour rien, il faut les stériliser tous ces blacks crève la faim, n’en garder que quelques uns, les friqués, pour qu’ils viennent déposer leur pognon dans tes banques.

      Sur le sujet traité, il est bon de rappeler les saloperies des uns et des autres, pas de sujets tabous, les américains qui ont exterminés les indiens, Mao et ses conneries, l’inquisition..., j’en oublie, et malgré la bonne année qu’on s’est tous souhaité, attendons nous hélas encore à quelques massacres futurs.


    • Javascript Javascript 26 décembre 2012 19:56

      Aie, j’ai buté à ce moment là :

      Depuis, l’Histoire de l’URSS, puis de la Russie et de l’Ukraine, a connu d’autres soubresauts, qui ont pour un temps jeté dans l’oubli cette période peu glorieuse pour les tenants de l’idéologie communiste.

      Staline était un despote mais l’idéologie sur laquelle s’appuyait sa tyrannie n’avait de Communiste que le nom (comme le PS et le socialisme aujourd’hui). Mais des historiens (vu sur Arte donc j’ai pas de lien dsl) ont montré que le Stalinisme, le Maoïsme et même le Léninisme ne sont que des perversions du Marxisme originale. Un vrai communisme appliquée ne peut pas amener au culte du chef comme l’a fait le Stalinisme.

      Ceci dit j’ai plussé quand même l’article pour les références historiques très intéressantes qu’il contient.


      • Onecinikiou 26 décembre 2012 23:02

        Le « vrai communisme » Javascript ? 

        On a l’impression d’entendre un libéral qui est convaincu que la crise de la mondialisation libérale est du au fait d’un manque de libéralisme. Ou un militant de la National Rifle Association dénoncer les tueries par armes à feu aux USA comme la conséquence d’une insuffisance d’équipement en arme par la population (dans un pays qui en compte plus de 300 millions en circulation...) ! C’est exactement le même genre d’arguties fallacieuses je vous assure, et le même genre d’aveuglement.

        Mais voyons, vous devriez pourtant savoir que, comme pour tout, il convient de juger l’arbre à ses fruits. Or les fruits du communisme sont passablement amers et sanguinolents, là est un fait incontournable.

        Il est d’ailleurs amusant de constater comment les mêmes qui voues aux gémonies les dogmes religieux, fussent-ils selon leur partisans porteurs des meilleurs sentiments humanistes (relativement vrai pour la catholicisme tout de même), au prétexte de leur bilan en effet contestable, sont les mêmes exactement qui encensent un système de valeurs et le couvrent d’indulgence alors qu’il fut - et est toujours - responsables de dizaines de millions de morts la plupart civils.

      • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 08:09

        bonjour Javascript,


        le marxisme et le communisme parte d’un bon sentiment humaniste.

        le problème est que ça ne marche pas !

        l’expérimentation faite de ces systèmes durant les dernières décennies devraient suffire. Ou alors combien faudra t ’il encore de massacre et de génocides pour finir par comprendre ?

        la conclusion est que l’homme est inadapté à ces systèmes

        les « sociales démocraties capitalistes » dans les quels nous vivons actuellement sont loin d’être parfaites, mais ce sont de petits paradis comparativement aux systèmes dont vous faites l’apologie. 

        Irina

      • Connolly 27 décembre 2012 11:32

        « Le marxisme est ce qu’en font les hommes qui s’en servent »


        Un peu facile, je trouve. Non cher ami, le marxisme est ce que Marx a théorisé. S’en détourner dans la pratique ne peut donc pas relever du marxisme, même si le discours qui va de pair est imprégnée de rhétorique marxienne.

      • Romain Desbois 27 décembre 2012 11:44

        le marxisme est à Marx ce que le christianisme est au Christ, une récupération !


      • Connolly 27 décembre 2012 12:12

        Nous avons déjà longuement débattu sur le thème de la « nature humaine ». Donc, pour ma part, je laisse cela à d’autres éventuellement.


        Je ne dirais qu’une seule chose (pour résumer ma pensée sur la question) : dire que la nature humaine est incompatible avec le marxisme, dans sa pratique, relève à mon sens du raccourci, tant du point de vue du marxisme que de la nature humaine, lesquels (marxisme et nature humaine) sont autrement plus complexe que vous ne le laissait entendre.

        Je pense pour ma part, que ce n’est pas le marxisme en tant que tel qui serait incompatible avec la nature humaine mais toute application sectaire, dogmatique, fondamentaliste, extrémiste, totalitaire, dictatoriale.... de toute théorie ou doctrine, temporelle comme spirituelle, la vôtre y compris cher ami, laquelle a abouti au fascisme et au nazisme (les principes auxquels vous adhérez dans leur application sectaire, dogmatique, fondamentaliste, extrémiste, totalitaire, dictatoriale.... s’entend). 


      • Javascript Javascript 27 décembre 2012 12:53

        Bonjour Irina,

        Globalement d’accord avec votre analyse, l’humanité n’est pas prête (ou pas faite) pour une mise en pratique d’une idéologie qui prône le partage des ressources. Là ou je ne suis pas d’accord c’est sur « l’expérimentation » qui a mon sens n’a jamais eu lieu. Staline, Mao et les autres criminels de cet acabit se servit de l’idéologie communiste et l’ont corrompue pour mettre en place des régimes théocratiques barbares.

        Je maintiens que jusqu’à présent aucune nation n’a fait l’expérience du vrai communisme (ce qui ne veut pas dire que ça marcherait justement à cause du problème de la nature humaine que vous avez si justement soulevé).

        Cordialement.


      • Connolly 27 décembre 2012 13:29

        Vous n’avez pas saisi mes propos cher ami.


        Je n’ai pas dit que vous étiez un adepte du fascisme et du nazisme. J’ai simplement dit que les principes sur lesquels reposent votre doctrine (semble-t-il proche de celle défendue par le FN) forment l’assise des applications sectaires, dogmatiques, totalitaire... de cette même doctrine, lesquelles applications répondaient au nom de fascisme et de nazisme. Et cela que vous le vouliez ou non, cher ami...

        Cela est un fait qui semble grandement vous déranger, vous et vos pareils, vu vos tentatives malhonnêtes d’apparenter le communisme au fascisme et au nazisme (faisant de ces derniers des doctrines de gauche !), et ce pour bien vous dédouaner d’une quelconque collusion idéologique de votre part avec ces deux derniers.

      • Phaeton 27 décembre 2012 15:11

        @ Javascript

        Je suis plutot d’accord avec vous, et je ne suis à priori pas le seul car l’historiographie aime à parler de Stalinisme.

        Je rajouterai que pour moi la plus grosse trahison au Marxisme c’est la continuation de la lutte des classes au lieu de l’abolir comme préscris. Pire, ces nouvelles classes communistes qu’étaient les apparatchiks, les travailleurs et les ennemis de la révolution offraient le même mécanisme que les régimes dénoncés : l’exploitation des travailleurs par une minorité encore plus oisive et surtout plus incompétente que dans le capitalisme.

        J’invite du reste les defenseurs du Stalinisme à se renseigner sur le « Songbun » Nord-Coréen qui est toujours en vigueur actuellement et qui est un véritable système de caste. Cette monstruosité permet de plus très peu d’ascensions, au contraire il n’est possible que de descendre aux motifs tels qu’un trop peu d’enthousiasme politique, un mariage inter-classe, le mauvais comportement d’un membre de votre famille horizontalement et verticalement sur 3 générations etc....


      • Connolly 27 décembre 2012 17:08

        « Je n’ai peut-être pas saisi vos propos, mais vous, vous n’avez pas saisi ce que sont le fascisme et le nazisme. L’un et l’autre se proposait de générer un homme nouveau, c’est-à-dire de transformer la nature humaine - on y revient toujours. Le national-socialisme voulait sélectionner les individus d’une race supérieure qui constituerait l’aristocratie du Reich de mille ans ».


        Ne prenez pas vos interlocuteurs pour plus ignorant qu’ils ne le sont en réalité, je vous prie. Pour les avoir étudié notamment dans le cadre de mes activités professionnelles, je sais ce que furent le fascisme et le nazisme. Je sais aussi qu’ils se distinguent du « socialisme » (pour utiliser un terme générique) par leurs postulats de base, même si par certains aspects, qui relèvent essentiellement de la rhétorique, ils peuvent se rejoindre.


        Première différence : le socialisme n’est pas une idéologie politique – contrairement au nationalisme et ses expressions extrêmes que sont le fascisme et le nazisme -, mais une théorie à caractère essentiellement socio-économique. Une théorie relativement récente puisqu’elle est née au 19e siècle. Laquelle se fonde (pour synthétiser ses diverses obédiences) sur une gestion égalitaire et démocratique des moyens de productions et des services par l’ensemble des travailleurs (toutes catégories confondues) pour le bien-être de tous. Le but premier de l’économie n’étant plus l’enrichissement individuel (qui dans les faits aboutit à l’enrichissement d’une poignée au détriment de la masse), mais de répondre aux besoins essentiels de l’ensemble des humains. Le socialisme, par ailleurs (là encore toutes tendances confondues), vise soit la destruction immédiate de l’Etat (les anarchistes) soit son dépérissement graduel (toutes les autres tendances et notamment les marxistes). Ce qui signifie qu’il est intrinsèquement anti-étatique puisque l’Etat n’est nullement une fin en soi et doit de toute façon disparaître à terme. Pourquoi ? En premier lieu, parce que l’Etat moderne est, selon les socialistes, consubstantiel à la bourgeoisie et au système qui l’a porté au pouvoir, à savoir le capitalisme. D’où leur volonté de le détruire in fine pour aboutir à une société humaine autogérée par l’ensemble des individus libre et égaux politiquement, socialement et économiquement. Libre économiquement au sens où à la faveur de la sécurité matérielle que lui procurera notamment le revenu universel, l’individu pourra (ou pas suivant la nature de l’activité) coopérer et s’associer avec la ou les personnes de son choix.


        Autres différences notables : le fascisme repose (pour synthétiser) sur les piliers suivants : nationalisme (ethnico-culturel, ce qui implique une conception inégalitaire de l’humain, donc tout le contraire du socialisme), totalitarisme étatique (contrairement au socialisme qui aspire au dépérissement de l’Etat. Le totalitarisme fasciste n’abolit pas la propriété privée des moyens de production à condition néanmoins que les « propriétaires » prêtent allégeance au régime), corporatisme (donc tout l’inverse de la lutte des classes puisqu’il s’agit au contraire d’encourager la collaboration entre classes), anti-parlementarisme (qui va de pair avec le culte du chef, lequel établie un lien direct avec le peuple sans passer par des corps intermédiaires, contrairement au socialisme), impérialisme (qu’il ne faut pas confondre avec l’internationalisme cher aux socialistes. L’impérialisme fasciste vise à apporter au monde entier les « lumières » ethnico-culturelles du pays où le régime est établi).


      • Connolly 27 décembre 2012 17:09

        Pour ce qui est de la notion d’« Homme nouveau », si certains courant socialistes l’ont adopté, ce n’est pas le cas de tous, loin s’en faut. Dans votre diatribe, vous semblez amalgamer tous les courants socialistes. Même si tous reposent sur un socle de valeurs communes (comme tout courant de pensée, temporel comme spirituel, christianisme inclus), des nuances de taille existent néanmoins. C’est un peu comme de dire que tous les musulmans sont islamistes ou que tous les chrétiens sont intégristes, que tous les nationalistes de droite (comme vous) sont fascistes. Ne saviez-vous donc pas que nul courant de pensée, nulle idéologie ou doctrine, temporelle comme spirituelle, n’est à l’abri d’un détournement pervers du fait de ses éléments les plus dogmatiques, à commencer par le républicanisme, dont nous nous réclamons tous plus ou moins en France, aux applications sporadiquement liberticides, voire mortifères (terreur jacobines, crimes de masse du directoire, crimes à caractère colonial ou social..., perpétrés aux noms des idéaux républicains inspirés des Lumière) ? 


        Ainsi en est-il du socialisme traversé par de multiples courants, eux-mêmes subdivisés (pour aller très vite) pour chacun en 3 principales tendances : les modérés, les radicaux (près aux compromis), les extrémistes (écartant tout compromis).


        Pour revenir à la notion d’« Homme nouveau », elle fut adoptée par les courants les plus extrémistes du socialisme (qui, je rappelle, est un terme générique), et notamment par les diverses obédiences issus du marxisme-léninisme - qui n’est qu’une lecture particulière du marxisme, lui-même étant une lecture particulière du socialisme. Ils l’ont adopté parce qu’ils partaient du postulat (inspiré de Rousseau) que l’Homme naissait naturellement « bon » et « généreux » mais était corrompu par un environnement qui le rendait « mauvais ». Or tous les socialistes n’adhèrent pas (ou n’ont pas adhéré) à ce postulat. Pour ma part (et pour bien d’autres), on naît ni bon ni mauvais, mais on le devient car ce sont les circonstances et l’environnement qui, en grande partie, fabriquent l’Homme. La nuance est fondamentale... la question étant : non pas comment faire pour éradiquer les « défauts » humains (ce qui aboutit à coup sûr à la mise en place d’une dictature, temporelle comme spirituelle), mais comment faire pour esquiver toute exacerbation des « défauts » sus-mentionnés ?

        C’est pourquoi, pour ma part, je n’aspire nullement à édifier la "Cité idéale", qui est au fond le propre de toutes volontés autoritaires ou totalitaires, quelle soit de gauche, de droite, communiste, nationaliste, libéral, conservatrice, chrétienne, musulmane...


      • Connolly 27 décembre 2012 17:10

        Ce qui explique aussi que d’autres courants de pensée, non issus du socialisme (ne vous en déplaise), firent leurs la notion d’"Homme nouveau" : certes les fascistes et les nazis mais aussi les jacobins montagnards à travers leur "Culte de l’être suprême« , voire certains catholiques à travers la revue »Homme nouveau" qui existe toujours en France. 

        Et pourtant, pour revenir aux jacobins, les principes et valeurs qu’ils ont défendu dès la fin du 18s siècle, n’imprègnent-ils pas aujourd’hui en grande partie les fondations socio-politiques de la République française, sans pour autant faire de celle-ci (bien qu’elle soit loin d’être parfaite) un « vaste goulag » - malgré ce que vous laissez entendre ?


        « Je pense que beaucoup font cela pour charrier, sans voir qu’à la fin du XIXe, Hitler aurait été de gauche,. et en bonne compagnie : raciste comme Jules Ferry, eugéniste comme Galton et antisémite comme Bakounine, Toussenel et Marx lui-même ». 


        Quelle malhonnêteté cher ami ! Sauf que le racisme et l’antisémitisme supposés de certains hommes de gauches n’en constituaient nullement pour autant des piliers des doctrines qui étaient leurs, et ce contrairement au nazisme justement. En clair et dit autrement, l’antisémitisme et le racisme ont traversé maints courrants idéologiques au 19e siècle, temporel comme spirituel, sans que ceux-ci ne constituent des piliers de ces mêmes idéologies, contrairement encore une fois au nazisme d’Hitler. Là encore votre comparaison fait chou blanc, cher ami...

        Quant à l’assertion faisant de Marx un antisémite, elle peine à tenir la route. Exactement de 1843 à 1845 (c’est-à-dire à une époque où il n’était pas encore « marxiste »), il a écrit quelques textes sur le sujet - dont le célèbre "A propos de la question juive" qui l’a fait passé pour antisémite
        - , pour ne plus revenir dessus par la suite. L’antisémitisme supposé de Marx a là aussi été contredis à maintes reprises et notamment par Hannah Arendt :

        "Si le Juif Karl Marx pouvait s’exprimer de la même façon que ces extrémistes antijuifs, c’est que, réellement, cette sorte d’argumentation antijuive avait vraiment bien peu à voir avec un véritable antisémitisme. Marx, en tant que Juif, était aussi peu gêné par ces arguments contre « les Juifs » que, par exemple, Nietzsche par ses propres attaques contre l’Allemagne. Il est vrai que Marx ne traita plus jamais ensuite de la question juive et n’émit même plus d’opinion à ce sujet ; mais rien ne laisse supposer qu’il ait jamais changé fondamentalement sa conception initiale. Il se préoccupait exclusivement de la lutte des classes, phénomène intérieur à la société, et des problèmes de la production capitaliste à laquelle les Juifs ne prenaient aucune part, ni comme acheteurs ni comme vendeurs de force de travail." (Arendt, Sur l’antisémitisme, Points-Seuil p.71) 



      • Connolly 27 décembre 2012 17:11

        Du reste, le poncif éculé visant à établir une corrélation doctrinale entre les « extrêmes » - en l’occurrence entre le socialisme et le nazisme - a là aussi été contredis à maintes reprises, et notamment par des historiens de renom. Voici ce que l’on peut lire sur Wikipédia à ce sujet (passage qui là encore reflète bien ce que j’ai pu lire sur la question) :

        "L’idée de mélanger nationalisme et socialisme ne se concrétise cependant pas en un programme d’action réellement défini, bien que Drexler prône une protection sociale pour les travailleurs, et la fin de l’exploitation capitaliste de ces derniers. Le DAP donne ensuite naissance au Parti national-socialiste des travailleurs allemands (Nationalsozialistische deutsche Arbeiterpartei, NSDAP) : pour le spécialiste de la période Ian Kershaw le national-socialisme (ou nazisme) fait partie des « mouvements extrémistes antisocialistes  », et le socialisme politique est critiqué par Hitler lui-même. Pour l’historien Aloïs Schumacher, si le programme de 1920 du parti nazi comporte certains points qui l’approchent des thèses socialistes, on ne peut faire du national-socialisme un courant socialiste, Hitler ayant pour sa part défini dès 1922 le « socialisme »comme un dévouement inconditionnel à l’État et à la Nation : « Celui qui est prêt à faire sienne la cause nationale, dans une mesure telle qu’il ne connaît pas d’idéal plus élevé que la prospérité de la nation ; celui qui a compris que notre grand hymne Deutschland über alles signifie que rien, rien dans le vaste monde ne surpasse à ses yeux cette Allemagne, sa terre et son peuple, son peuple et sa terre, celui-là est un socialiste ».

        Le nazisme est une idéologie dont la nature même fait l’objet de débats. Pour Ian Kershaw, en dehors du nationalisme et du racisme, le nazisme n’a pas de réelle cohérence politique, du fait notamment de la diversité de sa clientèle électorale et militante. Le national-socialisme n’envisage pas d’éliminer la propriété privée ni les différences de classe, mais de fournir une protection sociale et des salaires décents aux travailleurs. Dans le projet national-socialiste, les classes sociales continueraient d’exister, mais la lutte des classes serait éliminée au profit de l’union de la « communauté du peuple » (Volksgemeinschaft). L’aile gauche du NSDAP, menée notamment par les frères Gregor et Otto Strasser, accorde une place importante au socialisme et à l’anticapitalisme, au contraire d’Hitler qui se montre très hostile envers les influences « marxistes » et n’envisage aucun contrôle ouvrier sur les entreprises. Après la progressive élimination de celle-ci à partir de mi-1930, l’aile gauche du parti nazi disparait complètement, politiquement et physiquement, au cours de la nuit des Longs Couteaux en 1934.

        La chute de cette faction montre que le seul intérêt d’Hitler pour le socialisme était la manipulation de cet important courant : après 1934, les représentants gauchisant du parti ne joueront plus qu’un rôle de « leurre social » : si le socialisme et l’anticapitalisme continuent ensuite - en théorie - de faire partie de la propagande nazie, la plupart des objectifs sociaux proclamés ne sont pas concrétisés, les nazis ayant fait de multiples compromis sur ce point avant et après leur arrivée au pouvoir. L’égalité entre les hommes est à l’encontre des idées nazies, qui reposent au contraire sur une croyance en une inégalité fondamentale entre les hommes. Pour Ian Kershaw, la Volksgemeinschaft - basée sur la pureté raciale et le concept de lutte - ne repose sur aucun concept socialiste moderne, mais au contraire sur une forme primaire de darwinisme social et d’idées impérialistes héritées du xixe siècle. L’historien Hajo Holborn souligne qu’Hitler lui-même n’a jamais été socialiste, et que les termes « nationalisme » et « socialisme » ont été utilisés dans ses discours comme des synonymes et de manière interchangeable, leur sens variant d’ailleurs en fonction du public auquel il s’adressait.

        Le national-socialisme, en outre, n’entretient aucun rapport avec d’autres mouvements et courants « socialistes », qu’il s’agisse des sociaux-démocrates ou des communistes, sinon une hostilité radicale qui mènera à la violente répression de ces derniers après l’accession des nazis au pouvoir. Les divers courants socialistes — notamment en relation avec la Sopade, direction extérieure en rupture après que certains dirigeants du SPD eurent tenté la conciliation avec les nazis — ont été très actifs au sein de la résistance allemande au nazisme"

        Suite au prochain numéro...



      • Connolly 27 décembre 2012 17:12

        Pour ma part, je rajouterai ceci : 

        Traditionnellement, l’extrême droite (quel que soit le pays) a toujours subordonné les questions socio-économiques aux questions socio-ethniques (pour employer une expression générique)- et ce contrairement à la gauche anti-capitaliste. La question étant de savoir non pas quelle(s) classe(s) sociale(s) doit gouverner ou dominer, mais quelle nation, quelle ethnie, quelle race, etc. doit le faire en intégrant toutes les classes sociales - nous ne sommes plus dans une logique de lutte des classes (gauche radicale + extrême gauche) mais de "choc des civilisations" - pour reprendre le concept cher à Samuel Huntington. De sorte que la nature idéologique de leurs desseins économiques importe peu pourvu que l’économie serve les intérêts non plus des classes dites populaires mais de LA Nation, ou de L’Ethnie ou de LA Race. 

        « Quant à Mussolini. il a été l’une des figures de proue du parti socialiste italien, puisqu’il a été directeur de son quotidien national, « L’Avanti », de 1912 à 1914. En 1914, il ne s’est pas séparé du PS pour des raisons purement idéologiques, mais parce qu’il souhaitait que l’Italie entrât en guerre contre les « réactionnaires » des Empires centraux ».

        Oui et alors. Au moment de créer le mouvement fasciste par son alliance avec les nationalistes les plus radicaux, Mussolini cessa d’être idéologiquement socialiste (voir mon commentaire plus haut), que vous le vouliez ou non !

         « c’est le fait de considérer qu’il est légitime de liquider physiquement des pans entiers de la population, pour le plus grand profit du reste de la population ».

        Non cher ami, ça c’est le fait de tout régime dictatorial de type totalitaire, de droite comme de gauche, temporelle comme spirituelle.

        « Ca, c’est pour ceux qui ressentent le besoin de se dédouaner aux yeux de gens dont l’opinion devrait leur être complètement indifférente ».

        Un peu alambiqué votre remarque, mais bon passons.




      • soi même 28 décembre 2012 01:00

        Romain dans toute sa splendeur, un vrais Béotien !


      • soi même 28 décembre 2012 01:20

        @ Javascript, il y a pas à dire les communiste occidental on toujours été des idéaliste car on entend ce slogan, « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous »à bien fait le lie des dictatures communismes,

        Il y a jamais eu plus beau appel à la haine et à la dictature que se slogan.


      • Javascript Javascript 28 décembre 2012 10:18

        Il y a jamais eu plus beau appel à la haine et à la dictature que se slogan.

        Franchement est-ce utile de répondre ? Ce n’est pas un argument c’est un jugement de valeur alors comment puis-je rebondir la-dessus ? A la rigueur et dans le même registre de jugement de valeur à deux balles je peux toujours relancer en vous sortant mes propres références mais ce ne seront pas non plus des arguments, ça alimentera seulement le trollage. M’enfn bon si ça vous fait plaisir alors ok, on va dire que je connais pire (ou mieux) dans le genre appel à la haine et à la dictature :

        - Hymne national français (refrain) : « Aux armes, citoyens,Formez vos bataillons,Marchons, marchons ! Qu’un sang impur ! Abreuve nos sillons ! »

        - David Ben Gourion : Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël. La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les palestiniens viennent ramper devant nous.

        - Adolph Hitler : « j’étais capable de détruire tous les juifs du monde, mais j’ai laissé une minorité pour que le monde sache pourquoi j’ai tué. »

        - Benito Mussolini : « Les notions de citoyen et de soldat sont inséparables »

        - Joseph Staline : « La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique. »

        - Augusto Pinochet : « Parfois la démocratie doit être baignée dans le sang. »

        - Mobutu : « Ils apprennent à obéir et à fermer leur gueules ».

        - Justin Bieber : « Je porte des jeans pour filles parce qu’ils me vont bien. »

        Ça n’apporte rien, ça ne sert à rien.
        Mais je me suis bien amusé je le reconnais.....


      • soi même 28 décembre 2012 10:41

        « Il y a jamais eu plus beau appel à la haine et à la dictature que se slogan.

        Franchement est-ce utile de répondre ? Ce n’est pas un argument c’est un jugement de valeur alors comment puis-je rebondir la-dessus ? A la rigueur et dans le même registre de jugement de valeur à deux balles je peux toujours relancer en vous sortant mes propres références mais ce ne seront pas non plus des arguments, ça alimentera seulement le trollage. M’enfn bon si ça vous fait plaisir alors ok, on va dire que je connais pire (ou mieux) dans le genre appel à la haine et à la dictature :»

        Cela aurait été étomant que tu es eu une autre réponse que celle si que tu me fournies, montre bien comment t’es facticité par les slogans et comment tu as de la peine à éclaircir ta pensé.

        En tu auras compris à quoi je veux en venir, tu te rendras compte de l’ineptie de ton argumentation,

        La HAINE se part des vertus de l’AMOUR !


      • Javascript Javascript 28 décembre 2012 11:08

        Ah ouais mais non, si même l’ironie humoristique ne marche plus.......

        Bon, je reprend en plus sérieux.

        Cela aurait été étomant que tu es eu une autre réponse que celle si que tu me fournies, montre bien comment t’es facticité par les slogans et comment tu as de la peine à éclaircir ta pensé.

        Je pensais justement par ma petite liste sans intérêt aucun (comme je l’ai décrite moi-même) avoir démontré que je m’en battais les cou..... encore faut-il comprendre l’ironie.

        En tu auras compris à quoi je veux en venir, tu te rendras compte de l’ineptie de ton argumentation, 

        Une fois de plus, je me répète (dans le sens ou je réécris ce que j’ai déjà dit, si si) que ce n’est PAS une argumentation (C’est noir sur blanc dans ma réponse précédente, peut pas faire mieux).

        La HAINE se part des vertus de l’AMOUR !

        Alors dans le genre « slogan », « facticité », « difficulté à éclaircir sa pensée » et tutti quanti on peut dire que vous aimez bien vous tirer des balles dans le pied vous.

        PS : Arrêtez de me tutoyer, on a pas gardé les citations ensembles.


      • soi même 28 décembre 2012 12:07

        @ Javascript, merci je vous laissez avec tes arguments pitoyables !
        La haine se part des vertus de l’Amour, nous avez du chemin à faire pour comprendre cette phrase dans toute sa signification.


      • Connolly 28 décembre 2012 12:20

        « A Conolly, Vous vous êtes donné beaucoup mal - et beaucoup trop de mal, si vous n’avez pas un autre usage de votre démonstration - pour prouver qu’il n’y a pas de «  corrélation doctrinale » entre le communisme d’une part, le fascisme et le nazisme d’autre part. »

        Cela, c’est vous qui le dites. Pour ma part, j’estime ne pas avoir perdu de temps car il est facile de gober ce type de bobard. Cela a contribué à mettre à mal ce type d’arguments, intellectuellement malhonnêtes, très répandu notamment sur la toile. 


         « Ceux qui utilisent cet argument pour vous agacer continueront et les autres s’en moquent. »

        Pour m’agacer ? Non cher ami par pure propagande teintée de démagogie. Et puis, que savez-vous des « autres » ? Vous les connaissez ?

        Donc vous admettez que ceux (généralement de droite et d’extrême droite) qui utilisent cet argument sont des menteurs et partant des propagandistes intellectuellement malhonnêtes.

        Par ailleurs, votre réaction fleure bon la pirouette de celui qui, mis à quia ou débusqué, cherche néanmoins à ne pas perdre la face.


        « Pour ma part, si j’ai parlé d’un Hitler homme de gauche dans la deuxième moitié du XIXe siècle, c’est juste parce que je trouve cela rigolo ». 

        Ben voyons !! Facile après coup ! 



      • Javascript Javascript 28 décembre 2012 12:25

        @ Javascript, merci je vous laissez avec tes arguments pitoyables !

        Ok j’abandonne, je vais pas répéter pour la troisième fois qu’il n’y avait aucune forme d’argumentation dans tout ce que j’ai dit, vous avez visiblement décidé de ne pas comprendre.
        De plus la formulation de la phrase laisse entrevoir que vous avez un problème pour vouvoyer, donc pour être poli tout simplement, ce qui commence à me poser problème.

        Soit vous réfléchissez à coté de votre tête soit vous souhaitez juste jouer au plus idiot et là je préfère laisser tomber vous êtes bien trop fort pour moi.


      • Connolly 28 décembre 2012 12:35
        Vous n’avez donc rien de mieux à faire que de « m’agacer », cher ami.

        « L’essentiel est ailleurs, les similitudes sont dans le fait que les trois doctrines reposent sur vision chimérique de l’homme et de l’avenir, et que toutes les trois postulent la mise à l’écart des opposants. Démontrant l’existence des identités nationales, les Bolcheviques ont fait ça à la russe, les Nazis à l’allemande, et les fascistes à l’italienne... »

        L’essentiel est que toute dictature, quel quel soit, de gauche, de droite, socialiste, nationaliste (donc en s’inspirant des principes auxquels vous souscrivez), catholique, islamique, martienne, vénusienne... est mauvaise ! Point ! 
        On ne va tout de même pas épiloguer là-dessus ad vitam aeternam, non !?

        « Le cas échéant, votre socialisme idyllique n’y échappera pas ». Les échecs, la gabegie et les gaspillages inhérents à une planification ingérable - à moins que vous ne prévoyiez d’en revenir à des communautés réduites de type baba cool -, exigeront des coupables et des châtiments exemplaires. Ce qui permettra d’inclure les gêneurs et les fâcheux dans la rafle... Et voilà...« 

        Qui parle de »socialisme idyllique«  ? Pas moi en tout cas !
        Pourquoi est-ce que vous me caricaturez de la sorte ? Pour m’agacer ? Vous n’avez donc rien de plus important à faire ? Si tel est cas, alors, d’une part, je vous plains, et d’autre part, force est de constater que nos échanges, jusqu’ici plutôt cordiaux et respecteux, tournent en »noeuds de boudin« , si j’ose dire. Et c’est bien dommage !

         »Les échecs, la gabegie et les gaspillages inhérents à une planification ingérable - à moins que vous ne prévoyiez d’en revenir à des communautés réduites de type baba cool -, exigeront des coupables et des châtiments exemplaires. Ce qui permettra d’inclure les gêneurs et les fâcheux dans la rafle... Et voilà..."

        Est-ce encore de la provocation (pour m’agacer) ou est-ce que vous le croyez vraiment ?
        Car si tel est le cas, alors là encore : c’est vous qui le dites !

        Je reviendrai dessus ultérieurement si j’ai le temps.

      • Connolly 28 décembre 2012 22:50

        "Personnellement non, mais je les lis et je comprends le contenu de leur prose. Ils assènent ce genre d’affirmations, mais ne cherchent jamais à les étayer doctrinalement. Et je n’ai pas le sentiment que les questions doctrinales les captivent plus que moi".

        Je ne parlais pas de ceux qui « assènent ce genre d’affirmations ». Les « autres » faisaient référence à ceux (disons les citoyens lambdas) qui, selon vous, n’ont cure de ce type de questions doctrinales.

        J’ai par ailleurs du mal à vous croire quand vous dites que les « questions doctrinales » ne vous captivent pas. Pourquoi alors avoir engagé ce type de discussion ? Pourquoi alors, tout simplement, « croiser le fer » avec moi ? Vous vous ennuyez à ce point cher ami ?

        "Non, non, je n’admets pas". 

        Ben si, cher ami, puisque vous reconnaissez que « ceux qui assènent ce genre d’affirmations » n’y croient pas du tout.

        « Oh, pas du tout. Vous pouvez remonter aussi loin que vous voulez dans ma page personnelle, je ne parle jamais d’origines de gauche du fascisme et du nazisme, ou de corrélation doctrinale avec le communisme ».

        Euh, si qd même un peu, via votre « Hitler aurait été de gauche à la fin du 19e siècle » et le concept d’Homme nouveau propre aux deux doctrines.

        Mais je ne parlais pas vraiment de ça, cher ami. Il s’agissait de la pirouette fondée sur la volonté d’« agacer » vos contadicteurs. Sachant qu’en plus cette collusion idéologique, communisme / fascisme, ou fascisme = idéologie de gauche, constitue l’un des piliers de la propagande de l’extrème droite, y compris le FN, depuis maintenant au moins une dizaine d’années. Or une propagande a pour but non pas d’« agacer » des opposants mais de faire du prosélytisme.

        « Peut-être, mais il reste que, dans le passé, j’ai agacé beaucoup de monde avec ça... »

        Ouais bof ! Franchement, agacer pour le plaisir d’agacer, je ne vois vraiment pas l’intérêt, à moins d’aimer perdre son temps...

        « Vous, et je vous cite : « ... pour aboutir à une société humaine autogérée par l’ensemble des individus libre et égaux politiquement, socialement et économiquement. Libre économiquement au sens où à la faveur de la sécurité matérielle que lui procurera notamment le revenu universel, l’individu pourra (ou pas suivant la nature de l’activité) coopérer et s’associer avec la ou les personnes de son choix. »

        Si vous ne trouvez pas cela idyllique, c’est assurément très bien imité. »

        D’une part, il ne s’agit pas de mon « socialisme » mais d’une synthèse des desseins de tous les courants. Socialistes. D’autre part, tout dépend de ce qu’on entend par « idyllique ». De mon côté, je n’y vois rien d’extraordinaire, juste la base d’un projet alternatif destiné non pas à ériger la « Cité idéale », mais à améliorer non pas l’Homme mais l’organisation et les relations humaines, notamment par la réduction drastique des inégalités et la mise en place d’une sécurité matérielle, vectrice de liberté et d’autonomie accrues de chaque individu. Pour moi, tout cela relève plus du bon sens que de l’ « Utopie » stricto sensu.

        « Très franchement, je ne suis pas sûr que cela en vaille la peine. Nous ne serons jamais d’accord sur rien, et nos points de vue ne sont pas destinés à se rapprocher. Alors, c’est à vous de voir... »

        Je vous trouve bien naïf pour le coup ! Ou alors faussement naïf, car un « vieux routier » comme vous (semble-t-il) devrait en principe savoir que ce type d’échange ou de débat ne vise nullement à atteindre un quelconque consensus ou, encore moins, à faire du prosélytisme (sauf peut-être pour certains lecteurs). Admettez plutôt que vous n’avez ni le temps ni l’envie (ce que je peux comprendre) de répondre point par point à l’éventuelle tartine que je serais amené à vous adresser, en guise de réponse à votre assertion concernant le socialisme.

        Allez, pas de panique, je vais essayer de faire bref cette fois.

        « Les échecs, la gabegie et les gaspillages inhérents à une planification ingérable - à moins que vous ne prévoyiez d’en revenir à des communautés réduites de type baba cool -, exigeront des coupables et des châtiments exemplaires. Ce qui permettra d’inclure les gêneurs et les fâcheux dans la rafle... Et voilà... »

        Premier point : vous parlez de gaspillages inhérents à tout processus de planification, comme si l’économie de marché n’en était nullement porteur. A tel point que, pour que toute l’humanité consomme comme nous le faisons dans nos économies de marché développées, il faudrait 3 ou 4 planètes. Par ailleurs, n’avez-vous donc jamais entendu parlé de l’« obsolescence programmée », destinée à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit ? Tout cela pour dire que nul processus de production n’est à l’abri de gaspillages, lesquelles sont plus le résultat du productivisme – où la qualité est sacrifiée sur l’autel de la quantité - qu’autre chose.

        Deuxième point : vous semblez penser que tout processus de planification aboutit inéluctablement à des méthodes dictatoriales. Or vous oubliez que, d’une part, la France a connu 10 plans, géré par le Commissariat général du Plan, de 1946 à 1992, tout en demeurant une démocratie libérale (dotée d’une économie capitaliste mixte), et d’autre part, dans tous les pays dits « communistes », la dictature a toujours précédé la planification, laquelle n’est donc nullement la conséquence de la première.

        Quant au principe de planification, il se s’agit bien évidemment pas de suivre le modèle soviétique, non-démocratique, productiviste, hyper centralisé et bureaucratisé, mais de l’appliquer de façon décentralisée (avec comme base territoriale la région par exemple), démocratique (via des assemblées composées certes d’élus locaux mais aussi de représentants locaux des consommateurs et des producteurs), dans le respect de l’environnement (afin de ne pas produire tout et n’importe quoi sans tenir compte de l’hygiène et des ressources naturelles), et en lien étroit avec la distribution qui fera remonter par voie informatique les infos concernant les besoins ou non des clients pour tel ou tel produit. C’est ce que propose plus ou moins les partisans de l’ « économie distributive ».(http://economiedistributive.free.fr/ ).

        Et en cas d’échecs, nul besoin de « coupables et (de) châtiments exemplaires »  : les planificateurs ne seront pas réélu et seront donc remplacé par des gens considérés comme plus compétents, comme cela se fait dans toute organisation démocratique qui se respecte.

        Dernier point enfin : la définition de base du socialisme (voir plus haut) n’implique pas obligatoirement une organisation de la production fondée uniquement sur la planification. Ce qui signifie que celle-ci peut très bien s’inscrire dans une logique d’économie mixte (plan + marché) comme le proposent certains courants. (http://fr.calameo.com/read/001054652caf339989c89)

        Voilà, je n’irai pas plus loin (c’est pourtant pas l’envie qui me manque  !)...


      • Onecinikiou 29 décembre 2012 00:38

        Connolly,


        En nom de quoi diable et en vertu de quel principe rationnel et intelligible par tous le socialisme ne serait-il pas assimilable à une idéologie (thèse qui sert d’assise à votre démonstration) en ne remplissant le plupart sinon tous ses critères objectifs de définition ? 

        Ne serait-ce d’ailleurs qu’en miroir de votre postulat qui sous-tend, a contrario, que le nazisme et fascisme seraient eux des idéologies (évidemment pour mieux les disqualifier) - ce qu’ils sont incontestablement - c’est à dire encore des constructions intellectuelles plus ou moins cohérentes visant à expliquer et justifier un ordre social existant (encore faudrait-il rigoureusement le définir) à partir de raisons qui peuvent être naturelles, philosophiques et religieuses ; quand précisément le socialisme au sens large, construction intellectuelle s’il en est, tend tout autant à expliquer et justifier un ordre social souhaité - pour ne pas dire idéalisé - à partir de raisons non moins naturelles, philosophiques, et bien entendu humanistes... ?!

        Cela n’a pas de sens.

        D’ailleurs le matérialisme historique, qui est rappelons-le l’un des postulat de base, l’un des piliers essentiels et fondateurs du marxisme - marxisme qui a lui-même considérablement influencé l’épopée socialiste et réformé son cadre de pensée - n’est-il pas porteur en son sein, lui qui avait même jusqu’il y a peu (c’est à dire jusqu’à la faillite achevée des modèles politco-économiques qui en étaient porteurs) prétention à la scientificité (avec des résultats à peu près inverses de ce qu’il promettait originellement), n’est-il pas porteur donc de tous les avatars de l’idéologie la plus cristalline, et je rajouterai même la plus funeste ? Poser la question c’est y répondre.

        Sachez bien une chose : l’humanisme, et partant de là le socialisme qui en est l’extension logique, comportent déjà, en eux-même, des présupposés éminemment idéologiques. Et un réductionnisme (à travers donc cette conception matérialiste de l’histoire) qui ne l’est certainement pas moins. Pour preuve, et même si l’idée que des classes sociales aux intérêts antagonistes (qui donc doivent lutter entre elles en instaurant préalablement un rapport de force) existe et il n’est pas question ici de le nier, ce réductionnisme à ce seul et unique aspect est on ne peut plus battu en brèche par une rapide étude ne serait-ce que géopolitique du dernier siècle passé. 

        Car on ne saurait comprendre alors pourquoi deux pays - l’URSS et la Chine pour ne prendre qu’un exemple parmi les plus parlant - communistes l’une et l’autre et donc acquis aux mêmes préceptes idéologiques, se seraient autant employées l’une CONTRE l’autre cette fois tout au long d’une bonne partie de la guerre froide, au risque même de déclencher à plusieurs reprises le feu nucléaire, on ne saurait donc le comprendre et l’expliquer si l’on se résignait à ne percevoir le réel qu’à travers le prisme et grille de lecture marxisant et socialisant. 

        En réalité, et bien évidemment, d’autres paramètres sont à prendre en compte. 

        Certains peuvent êtres tout autant idéologiques par ailleurs, religieux par exemple et qui est fondamentalement un des moteurs de l’histoire au moins aussi important que ne peut l’être la lutte des classes (d’aucuns diraient même incommensurablement plus puissant car fédérateur), mais pas seulement, car il y a aussi des permanences géopolitiques et autres constantes culturelles motivées par - et pour - des raisons d’ordre beaucoup plus anthropologique, et qui ne sont pas exactement soumises aux mêmes déterminismes historiques.

        Au plaisir de vous lire.

      • Connolly 29 décembre 2012 13:06

        « Je vous ai dit que je trouve cela rigolo : Ferry + Galton + Marx = Hitler, moi, je trouve cela rigolo, même si cela vous dépasse complètement ».

        Encore une fois, je ne vois nullement l’intérêt d’user de ce type de procédés pour « agacer » vos contradicteurs (que cela vous prenne deux secondes ou deux heures). Je vous croyais au-dessus de ça, franchement !

        Mais bon, on ne va pas épiloguer là-dessus ad vitam aeternam. ..

        « Je continuerai donc de m’en servir, puisque vous êtes le premier, et sans doute le dernier, à avoir répliqué en patrocinant sur les différences idéologiques entre le fascisme et le nazisme d’une part, le communisme, subitement devenu socialisme, d’autre part »

        D’une part, ce n’est pas vous que j’ai cherché à convaincre, mais tous ceux qui seraient susceptibles de gober vos « bobards » destinés à m’ « agacer ».

        Par ailleurs, si vous m’aviez lu attentivement vous auriez su que mon emploi de « socialisme » se voulait générique, regroupant tous les courants qui s’en sont réclamés, dont les communistes (ne vous en déplaise), toutes tendances confondues (marxiste, léninistes, anarchistes...).

        « Et bien, c’est que vous avez le bon sens utopique : votre autogestion par des hommes libres et égaux politiquement, socialement et économiquement, c’est du flan »

        Je n’attendais pas moins de vous.

        « la porte ouverte à d’ineptes dérives idéalistes et à d’aberrantes dérives humanitaristes »

        Cela, c’est de la spéculation pure et simple. De même que de dire (comme je le fais), qu’une politique répressive à la sauce FN contre l’immigration aboutira à des mesures dignes d’une dictature et à une catastrophe économique (pour les raisons évoquées lors de l’un de nos échanges précédents, et sur lesquelles donc je ne vais pas revenir)

        « Et déjà, vous n’empêcherez jamais les grandes gueules d’exercer leur ascendant sur les timorés, et à plus forte raison sur les j’m’en foutistes, la majorité absolue des gens depuis toujours ».

        Oui et alors ! Ce n’est pas parce que les grandes gueules chercheront à exercer leur ascendant sur les timorés, et sur les j’m’en foutistes (comme c’est le cas dans nos démocraties libérales) que cela débouchera inéluctablement sur des échecs ou sur des dictatures. D’autant moins si ces grandes gueules sont compétentes...Elles seront donc élus et pourront exercer la volonté populaire comme dans toute vraie démocratie qui devrait se respecter...

         « Ca n’a rien à voir, »

        Peut-être (et encore !) mais moi je vous parle des gaspillages (bien réels) inhérents à l’économie de marché, nuisibles pour l’environnement (entre autres nuisances) et tout simplement pour notre mode de vie développé, puisque nous risquons la pénurie (due aux pillages effrénés des ressources, entre autres) à l’aulne de nos modes de consommation.

        « le gaspillage de l’économie de marché, mais aussi le gaspillage des particuliers (je pense à celui des denrées alimentaires), n’entraînent aucune restriction, tandis que le gaspillage dû aux complexités de la planification, c’est la pénurie assurée : quand on calcule au plus juste - lutte contre le gaspillage oblige - on n’a pas de réserves pour rattraper les co...ries. »

        Encore une fois, nul mode de production n’est à l’abri de gaspillages, le but étant de les réduire au max. C’est pourquoi, même dans un système de planification il y aura toujours des réserves. Quant aux complexités de la planification, vous vous fondez sur celles des pays dits communistes. Or des pistes existent (notamment celles que j’ai évoquées) pour justement « décomplexifier » ce mode de production, sachant aussi qu’aujourd’hui nous disposons de moyens de communications autrement plus performant qu’à l’époque de la guerre froide. Et puis, de toute façon, comme je l’ai déjà souligné, le socialisme n’implique pas systématiquement un mode de production planifié et peut très s’accommoder d’une organisation fondée sur le marché.

         « Légende urbaine ».

        Là cher ami, je crois que vous ne savez plus quoi dire pour avoir le dernier mot. Je vous ai connu mieux inspiré. Ou alors est-ce encore parce ce que vous trouvez ça « rigolo » ou que vous voulez « m’agacer » ?

        « Ce sera rationnel quand il s’agira de faire circuler, à coups de votes d’assemblée et de e-mails des tonnes de produits frais et périssables d’un bout à l’autre d’un pays de 1000 x 1000 km… Et si vous avez ajouter à cela, les exigences d’une lutte prioritaire contre le gaspillage, vous aboutissez inéluctablement à la double planification de la production et de la consommation, c’est-à-dire au contingentement et au rationnement ! 

        Je préfère croire que vous n’avez jamais réfléchi à la mise en œuvre concrète et aux conséquences pratiques de vos « visions ». »


        Encore une fois, vous ne m’avez pas bien lu, cher ami, puisque tout cela se ferait « en lien étroit avec la distribution qui fera remonter par voie informatique les infos concernant les besoins ou non des clients pour tel ou tel produit » et que, par ailleurs, la production de proximité (ainsi que la production qualitative des produits non alimentaires) sera favorisée et développée pour justement contribuer à abattre ces écueils (on importe nombre de produits des quatre coins du monde, mondialisation oblige, que l’on pourrait très bien produire parfois à deux pas de chez nous). Et puis, encore une fois, et pour conclure là-dessus, il ne s’agit-là que d’une base pour une alternative (donc discutable et amendable) et non d’un dogme...



      • soi même 2 janvier 2013 00:43

        @ Javascript,
        « Un vrai communisme appliquée ne peut pas amener au culte du chef comme l’a fait le Stalinisme ». il fat vraiment avoir le bon sens altère pour ne pas voir ce qui en retourne dans Marx !
        c’est que nous n’avez pas encore compris que utopie théorique porte toujours dans ses fonds baptismaux l’exclusion de ce que l’on déteste.

        je pense que cette citation, vous l’ignorez volontairement,

        Discours de commémoration du septième anniversaire de l’Association internationale des travailleurs

        « 1871. Date de la dissolution de la Première Internationale : 1872.

        La vérité c’est qu’il n’y a aucun argument en faveur de l’idée selon laquelle Marx n’était pas pour la dictature du prolétariat, mis à par l’argument spécieux, le bel argument en vérité, que Marx n’a pas beaucoup utiliser l’expression. Et comme il est évident à la première intelligence que cet argument est complètement bidon, certains ont menti sur le nombre de citations, et ont tout fait pour cacher la teneur exacte de ces citations.

        Aller, je vous redonne le lien pour bien vous enfoncer les sources dans les orbites, wikiquote, et dites-moi donc si ça ressemble de près ou de loin à quelqu’un qui n’est pas à 100% pour la dictature du prolétariat. »

        Cela montre à l’évidence votre mauvaise foi !

        Sans comentaire janolapin !


      • Captain Marlo Pilou Camomille 2 janvier 2013 06:30

        Le communisme perverti au profit d’une Nomenklatura, cela s’appelle chez les historiens, le Stalinisme.
        C’est un système qui ne s’est maintenu que grâce à une police politique, des purges permanentes dont tous les faux procès et le Goulag ont été la marque.
        Mais les méthodes restent : mensonges, discrédit des opposants, et exclusions.


      • foufouille foufouille 26 décembre 2012 20:02

        nombre de morts causes par les capitalo-faschistes ?
        qui a file du pognon a hitler .............


        • Deneb Deneb 27 décembre 2012 09:28

          Foufouille : à côté de Staline ou Mao, Hitler fait figure d’amateur. Rien qu’en comparant le nombre de morts.


        • Pyrathome Pyrathome 27 décembre 2012 14:12

          Combien de morts imputable à l’impérialisme US depuis 1945 ?????
          Des dizaines de millions...( Corée, Vietnam, Afghanistan, Irak, Afrique, moyen orient....)

          Il ne s’agit nullement de dédouaner le taré assassin psychopathe staline et son régime totalitaire s’abritant derrière le paravent communiste.....

          La vérité, c’est que tout état pratiquant l’impérialisme cité comme grande puissance est un état totalitaire et belliqueux...à commencer par les US, la Chine, la Russie, l’UE.....


        • tf1Goupie 27 décembre 2012 14:36

          Pyrathome, est-ce que tu peux t’instruire avant de dire n’importe quoi STP.

          Sur le totalitarisme, par exemple.


        • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 16:58

          ce n’est pas possible Pyrathome ne sait pas lire !


        • soi même 28 décembre 2012 01:24

          Dans ce que tu décris Pyrathome ne t’oublie pas, t’es un beau spécimen de la pensé unique !


        • zelectron zelectron 26 décembre 2012 20:11

          le problème de l’idéologie communiste c’est qu’elle autorise bien trop de dérives, c’est en cela qu’elle est non seulement dangereuse mais mortifère. A tout prendre peut être vaut-il mieux le soi-disant capitalisme qui vous dit en face en vous regardant dans les yeux ; je vais vous exploiter jusqu’à votre épuisement ; mais rien ne vous empêche de fuir, alors qu’avec les bolchéviques vous étiez d’abord assassinés puis on discutait après ...


          • julius 1ER 27 décembre 2012 17:45

            sauf que même si on s’appelle Zélectron et que l’on veut entrer dans ce genre de débats,il faut réfléchir avant de dire n’importe quoi, l’idéologie communiste comme tu dis n’est pas un régime économique mais un système politique, en fait en URSS comme en Chine maintenant le régime économique est le capitalisme monopoliste d’état, plus ou moins tempéré par de l’économie privé, et même en URSS dans les années 20 Lénine avait lancé la NEP( nouvelle économie politique) à laquelle Staline a mis fin, contre Trotsky d’ailleurs qui ne voulait pas d’une économie totalement bureaucratisé ,ce en quoi il n’avait pas tord, ce n’est pas parceque l’on est « coco » qu’il n’y a pas ou jamais eu de débat sur la part de l’économie privée dans un système communiste !

            vous écoutez trop la propagande mon vieux ,il faut lire davantage et à d’autres sources !!!!!!!!!!!

          • morice morice 26 décembre 2012 23:40

            ah Vial, le frontiste qui n’a jamais rien eu à dire, ressort un vieux plan digne de McCarthy...

            d’ailleurs il en a gardé le VOCABULAIRE

            « Sauf peut-être pour les dinosaures français du bolchévisme, toujours prêts à défendre l’indéfendable. »

            vous avez noté le mot « bolchevisme » que plus personne n’emploie....

            pour mémoire, Staline et ses crimes ont été dénoncés par les communistes eux-mêmes, et qui parle encore ainsi aujourd’hui ?


            les copains de Vial : Riposte Laïque dirigé par un ancien.... stalinien : Cassen Pierre


            « J’étais ouvrier du livre, ancien typographe, délégué syndicaliste, d’orientation communiste, à la Tribune. Ces engagés politiques depuis des années ne veulent pas reconnaître leurs erreurs
            l’embauche était faite par la CGT syndicat du livre, communiste, et stalinienne.

            aujourd’hui plus vraiment communiste :

            mais avec une bonne réputation de staliniens : ils auront tué la presse papier !

            pas mal un le changement : passer du PCF au fascisme 


            au racisme carrément

            Vouloir que la France ne ressemble pas au londonistan, ce serait s’arcbouter pour couvrir, du slogan républicain d’égalité et de nation française, une réalité discriminatoire et explosive. Les attaques de bus, les tirs de flash Ball ou de cocktail Molotov contre les bus, leurs conducteurs  et leurs passagers, les incendies d’écoles et de logements d’enseignants, ce seraient de compréhensibles, sinon légitimes expressions de l’angoisse d’une jeunesse d’origine nord-africaine et africaine condamnée à une situation sociale plus mauvaise que les chômeurs enfants de mineurs lorrains ou du nord ou que ceux des petits paysans acculés à la ruine et s’acharnant à sauver des exploitations agricoles qui ne rapportent rien.

            voilà vos sources , Vial : elles sont comme votre prose, elles sentent le vert de gris...

            • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 08:16

              morice,


              les gens dont vous parlez, plutôt que d’être des casseurs, ont la possibilité de partir sous d’autres cieux qu’ils estimeront plus cléments. Les ukrainiens en 1930 n’ont pas eu ce choix.
              La comparaison est donc déplacée.

              Irina

            • Francois Vial 75 Francois Vial 75 27 décembre 2012 10:22

              Raté, Morice : aucune de vos sources n’est bonne ! L’essentiel est que cette recherche de liens vous ait occupé un moment. Pour info, les sources les plus neutres que j’ai consultées sont : Ria Novosti, Hérodote.net, des extraits d’une conférence (Pr. N. Werth, le 29/11/2008 à Lyon pour le 75e anniversaire de la famine). Et d’autres encore. Et faites confiance au comité de rédaction d’AV : s’il y avait de réelles incongruités dans mes références, le papier ne serait pas passé.
              Bonne journée...


            • morice morice 27 décembre 2012 11:24

              les sources les plus neutres que j’ai consultées sont : Ria Novosti,


              ah ah ah : depuis quand Marine se nourrit chez Poutine ?

              ah ah ah : il est ridicule !

            • tf1Goupie 27 décembre 2012 11:57

              On est bien d’accord Morice : les anciens militants communistes peuvent très bien passer d’une horreur à l’autre, parfois même avec beaucoup de candeur et d’enthousiasme.


            • louphi 27 décembre 2012 09:38

              Francois Vial 75

              "Quand Staline planifiait la Grande famine d’Ukraine ...Nettoyage ethnique avant l’heure ...Génocide, ou drame partagé ?"

              morice n’a peut-être pas complètement tort de vous identifier comme étant un frontiste rabâchant la vieille propagande anticommuniste maccarthiste. En effet, vous ne vous contentez pas seulement de présenter en toute neutralité le procès antisoviétique ukrainien, mais vous semblez vous mettre du côté des procureurs nationalistes et anti-soviétiques ukrainiens en rajoutant par vos propres allusions et commentaires. Par exemple, vous affirmez péremptoirement : "Déclassifiées, les archives de l’ex-URSS sont sans équivoque sur ce point.".

              Mais, vous ne produisez aucun fac-similé, ni extrait authentique, d’un document de ces archives pour convaincre vote lectorat par un document authentique. C’est du journalisme de caniveau. De toute façon, ce genre de procès anti-soviétique ne date pas d’aujourd’hui. C’est le procès de toujours du communisme orchestré par le vieux monde coalisé des exploiteurs que Karl Marx et Friedrich Engels avaient déjà dénoncé en préliminaire du "Manifeste du parti Communiste :"Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et le tsar, Metternich et Guizot, les radicaux de France et les policiers d’Allemagne.". Ce spectre est d’autant plus présent aujourd’hui que le vieux monde se retrouve encore plongé dans une grave crise économique dont l’aboutissement apocalyptique, comme en 1914-1918 ou en 1939-1945, ne saurait trop tarder. En effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce qui veut dire que le système capitaliste a beau jeu d’aller de procès en procès du communisme, celui-ci demeure toujours le bébé monstre en gestation dans ses entrailles qu’il ne pourra faire qu’accoucher.

              Votre article offre tout de même l’occasion de rafraichir les mémoires sur la situation économique et politique de l’URSS en 1930-1934, période couvrant celle que vous évoquez. Si on met de côté les ragots, les mensonges, les manipulations et les affabulations de propagande antisoviétique du nationalisme ukrainien et du monde bourgeois, voici comment se sont réellement passées l’expropriation des Koulaks (Paysans riches), la collectivisation agricole et l’industrialisation en URSS, sur la base d’un document authentique. Il s’agit d’un extrait du manuel intitulé Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l’URSS édité et publié en URSS en 1938 sous Staline.

              « Chapitre XI : LE PARTI BOLCHEVIK EN LUTTE POUR LA COLLECTIVISATION AGRICOLE (1930-1934)

              1. La situation internationale en 1930-1934. Crise économique dans les pays capitalistes. Occupation de la Mandchourie par le Japon. Arrivée des fascistes au pouvoir en Allemagne. Deux foyers de guerre.

              Tandis que l’URSS enregistrait de sérieux succès dans l’industrialisation socialiste du pays et développait son industrie à une cadence accélérée, on vit éclater fin 1929 dans les pays du capitalisme, pour s’aggraver encore dans les trois années qui suivirent, une crise économique mondiale sans précédent par sa force de destruction. La crise industrielle se compliqua d’une crise agraire, ce qui aggrava encore la situation des pays capitalistes. Alors qu’en ces trois années de crise (1930-1933), l’industrie de l’URSS avait plus que doublé, atteignant, en 1933, 201% par rapport au niveau de 1929, l’industrie des Etats-Unis d’Amérique tombait, en fin d’année 1933, à 65% du niveau de 1929 ; l’industrie d’Angleterre, à 86% ; celle de l’Allemagne, à 66%, celle de la France, à 77%.

              Ainsi apparut une fois de plus la supériorité de l’organisation socialiste de l’économie sur l’organisation capitaliste. Ainsi il fut prouvé que le pays du socialisme est le seul pays du monde qui ignore les crises économiques. En conséquence de la crise économique mondiale, 24 millions de chômeurs furent voués à la famine, à la misère, aux souffrances. Des dizaines de millions de paysans furent frappés par la crise agraire. La crise économique mondiale aggrava encore les antagonismes entre les Etats impérialistes, entre pays vainqueurs et pays vaincus, entre Etats impérialistes et pays coloniaux et dépendants, entre ouvriers et capitalistes, entre paysans et grands propriétaires fonciers. Le camarade Staline disait, dans le rapport du Comité central au XVIe congrès du Parti, que la bourgeoisie chercherait une issue à la crise économique, d’une part en matant la classe ouvrière par l’établissement de la dictature fasciste, c’est-à-dire des éléments capitalistes les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes  ; d’autre part en déclenchant la guerre pour la redistribution des colonies et des zones d’influence au détriment des pays mal défendus. C’est bien ce qui se produisit. En 1932, la menace de guerre s’accentua du côté du Japon. Les impérialistes japonais, voyant que les puissances d’Europe et les Etats-Unis étaient entièrement absorbés par leurs affaires intérieures en raison de la crise économique, décidèrent de profiter de l’occasion pour tenter de faire pression sur la chine mal défendue, pour la subjuguer et se rendre maîtres du pays. Sans déclaration de guerre à la Chine, en utilisant hypocritement les « incidents locaux »qu’ils avaient eux-mêmes provoqués, les impérialistes japonais débarquèrent subrepticement des troupes en Mandchourie. L’armée japonaise prit entièrement possession de la Mandchourie, se ménageant ainsi des positions avantageuses pour mettre la main sur la Chinedu Nord et déclencher l’agression contre l’URSS. Pour avoir les coudées franches, le Japon se retira de la Société des Nations et s’arma fiévreusement. Cette circonstance poussa les Etats-Unis, l’Angleterre et la France à renforcer leurs armements navals en Extrême-Orient. Le but du japon était clair  : se soumettre la Chine et en déloger les puissances impérialistes d’Europe et d’Amérique. Celles-ci ripostèrent en renforçant leurs armements.

              Mais le Japon s’assignait encore un autre but : s’emparer de l’Extrême-Orient soviétique.

              On conçoit que l’URSS ne pouvait passer outre ce danger : elle renforça énergiquement la capacité de défense du Territoire d’Extrême-Orient.

              C’est ainsi que, du fait des impérialistes japonais passés au fascisme, il se forma en Extrême-Orient un premier foyer de guerre.

              La crise économique n’exaspéra pas seulement les contradictions du capitalisme en Extrême-Orient. Elle les aggrava aussi en Europe. La crise qui se prolongeait dans l’industrie et dans l’agriculture, le chômage massif et la situation de plus en plus précaire des classes non possédantes, avaient accru le mécontentement des ouvriers et des paysans. Ce mécontentement se transformait en une indignation révolutionnaire de la classe ouvrière. Il s’accentuait particulièrement en Allemagne, pays économiquement épuisé par la guerre, par les contributions payées aux vainqueurs anglo-français et par la crise économique ; pays où la classe ouvrière gémissait sous le joug de sa propre bourgeoisie et de la bourgeoisie étrangère, anglo-française. C’est ce qu’attestèrent les six millions de voies recueillies par le Parti communiste allemand, lors des élections au Reichstag qui précédèrent l’arrivée des fascistes au pouvoir. La bourgeoisie allemande voyait que les libertés démocratiques bourgeoises qui subsistaient dans le pays pouvaient lui jouer un mauvais tour ; que la classe ouvrière pouvait profiter de ces libertés pour développer le mouvement révolutionnaire. Aussi avait-elle décidé que pour maintenir son pouvoir en Allemagne, il n’y avait qu’un seul moyen : anéantir les libertés bourgeoises, réduire à zéro le Parlement (le Reichstag) et instaurer une dictature terroriste de la bourgeoisie nationaliste, dictature qui pût écraser la classe ouvrière et prendre appui dans les masses petites-bourgeoises éprises de revanche. La bourgeoisie allemande appela au pouvoir le parti fasciste qui, pour tromper le peuple, s’intitule parti national-socialiste  : elle savait parfaitement que ce parti est d’abord une fraction de la bourgeoisie impérialiste, fraction la plus réactionnaire et la plus hostile à la classe ouvrière et, en second lieu, le parti le plus revanchard, capable d’entraîner derrière lui la grande masse de la petite bourgeoisie à tendance nationaliste. En cela, la bourgeoisie fut secondée par les traîtres à la classe ouvrière, les leaders de la social-démocratie allemande qui, par leur politique de conciliation, avaient frayé la voie au fascisme.

              Telles furent les conditions qui déterminèrent l’accession des fascistes allemands au pouvoir en 1933.

              En analysant les évènements d’Allemagne, le camarade Staline a dit, dans le rapport du Comité central au XVIIe congrès du Parti :

              « La victoire du fascisme en Allemagne, il ne faut pas la considérer simplement comme un signe de faiblesse de la classe ouvrière et comme le résultat des trahisons perpétrées contre elle par la social-démocratie qui a frayé la route au fascisme. Il faut la considérer aussi comme un signe de faiblesse de la bourgeoisie, comme un signe montrant que la bourgeoisie n’est plus en mesure d’exercer le pouvoir par les vieilles méthodes du parlementarisme et de la démocratie bourgeoise, ce qui l’oblige à recourir, dans sa politique intérieure, aux méthodes terroristes de gouvernement… » (Staline : Les Questions du léninisme.)

              Les fascistes allemands consacrèrent leur politique intérieure par l’incendie du Reichstag, par la répression sauvage de la classe ouvrière, par la destruction des organisations ouvrières, par l’anéantissement des libertés démocratiques bourgeoises. Quant à leur politique extérieure, ils la consacrèrent en se retirant de la Société des Nations et en préparant ouvertement la guerre pour imposer la révision des frontières des Etats européens au profit de l’Allemagne.

              C’est ainsi que, du fait des fascistes allemands, il se forma au coeur de l’Europe un second foyer de guerre.

              On conçoit que l’URSS ne pouvait passer outre à un fait aussi grave. Et elle se mit à suivre avec vigilance le cours des évènements d’Occident, en renforçant sa capacité de défense sur ses frontières occidentales.

              (aller à suite1)


              • Francois Vial 75 Francois Vial 75 27 décembre 2012 10:28

                « Présenter en toute neutralité » : les gens comme vous ne réclament la neutralité que lorsqu’elle sert leur discours ; pour le reste, c’est désinformation à tous les étages, y compris et surtout dans les « grands » médias. Apprécions le fait qu’AG permette l’expression de sensibilités et interprétations différentes.
                Pour ce qui est de mon journalisme « de caniveau », votre formule tombe à plat : je ne suis pas journaliste ! Comme tout un chacun ici, je m’exprime en tant que citoyen : et tant mieux si d’autres personnes rejoignent mes interprétations. Il faut vous y faire, le débat est encore - parfois - possible en France.
                Quelques sources pour vous faire plaisir : Ria Novosti, Hérodote.net, extraits d’une conférence (Pr. N. Werth, le 29/11/2008 à Lyon pour le 75e anniversaire de la famine).


              • louphi 27 décembre 2012 11:18

                (suite 1/2)

                2. De la politique de limitation des éléments koulaks à la politique de liquidation des koulaks comme classe. Lutte contre les déformations de la politique du Parti dans le mouvement kolkhozien. Offensive contre les éléments capitalistes sur toute la ligne du front. Le XVIe congrès du Parti.

                L’adhésion massive des paysans aux kolkhoz en 1929-1930 fut le résultat de toute l’activité antérieure du Parti et du gouvernement. L’essor de l’industrie socialiste, qui avait commencé la fabrication en grand des tracteurs et des machines pour l’agriculture ; la lutte décisive contre les koulaks lors des campagnes de stockage en 1928-1929 ; le progrès de la coopération agricole, qui habituait peu à peu le paysan à l’économie collectivisée, l’expérience concluante des premiers kolkhoz et sovkhoz, tout cela avait préparé le passage à la collectivisation intégrale, l’adhésion des paysans aux kolkhoz, par villages, par rayons, par arrondissements entiers. Le passage à la collectivisation intégrale ne s’opérait pas par la simple et pacifique adhésion des masses essentielles de la paysannerie aux kolkhoz, mais à travers une lutte de masse des paysans contre les koulaks. La collectivisation intégrale signifiait que toutes les terres du village devaient passer au kolkhoz ; or une partie notable de ces terres étaient détenues par les koulaks. C’est pourquoi les paysans les chassaient de la terre, les dépossédaient, leur enlevaient le bétail et les machines ; ils exigeaient du pouvoir soviétique que les koulaks fussent arrêtés et expulsés.

                C’est ainsi que la collectivisation intégrale signifia la liquidation des koulaks. C’est ainsi que se réalisa la politique de liquidation des koulaks comme classe sur la base de la collectivisation intégrale. A cette époque, l’U.R.S.S. possédait déjà une base matérielle suffisante pour en finir avec les koulaks, pour briser leur résistance, les liquider en tant que classe, et remplacer leur production par celle des kolkhoz et des sovkhoz.

                En 1927, les koulaks produisaient encore plus de 600 millions de pouds de blé [1 poud = 16 kg, 38] dont environ 130 millions de pouds de blé marchand. Les kolkhoz et les sovkhoz, à la même date, ne pouvaient produire que 35 millions de pouds de blé marchand. En 1929, grâce à la ferme orientation du Parti bolchevik dans le sens du développement des sovkhoz et des kolkhoz, et grâce aux succès de l’industrie socialiste qui approvisionnait la campagne en tracteurs et en machines agricoles, les kolkhoz et les sovkhoz étaient devenus une force sérieuse. Dès celte année-là, les kolkhoz et les sovkhoz ne produisirent pas moins de 400 millions de ponds de blé, dont plus de 130 millions de pouds de blé marchand, c’est-à-dire plus que n’en avaient produit les koulaks en 1927. En 1930, les kolkhoz et tes sovkhoz devaient donner, et ils ont réellement donné, plus de 400 millions de pouds de blé marchand, c’est-à-dire une quantité de beaucoup supérieure à celle qu’avaient donnée les koulaks en 1927.

                C’est ainsi que le regroupement des forces de classe dans l’économie du pays et l’existence de la base matérielle nécessaire pour pouvoir remplacer la production koulak du blé par celle des kolkhoz et des sovkhoz, permirent au Parti bolchevik de passer de la politique de limitation des koulaks à une politique nouvelle, à la politique de liquidation des koulaks comme classe, sur la base de la collectivisation intégrale.

                Jusqu’en 1929, le pouvoir des Soviets avait appliqué une politique de limitation des koulaks. Il frappait le koulak d’un impôt majoré ; il l’obligeait à vendre à l’Etat son blé aux prix fermes ; il bornait la jouissance du sol pour le koulak à une superficie réduite par la loi sur l’affermage de la terre ; il imposait des limites à l’économie koulak par la loi sur l’emploi de la main-d’œuvre salariée dans les exploitations paysannes individuelles. Mais il n’appliquait pas encore la politique de liquidation des koulaks, puisque les lois sur l’affermage et l’emploi de la main d’oeuvre toléraient l’existence des koulaks, et que 1’interdiction de les déposséder, alors en vigueur, leur donnait certaines garanties à cet égard. Cette politique entravait le développement des koulaks, dont Certaines couches avaient succombé aux mesures de limitation, avaient été évincées et ruinées. Cependant, elle ne supprimait pas la base économique des koulaks comme classe. Elle ne conduisait pas à la liquidation des koulaks. C’était une politique de limitation, et non une politique de liquidation des koulaks. Mais elle avait été indispensable pendant une certaine période parce que les kolkhoz et les sovkhoz étaient encore faibles et ne pouvaient remplacer la production de blé des koulaks par leur propre production.

                Fin 1929, en présence du développement des kolkhoz et des sovkhoz, le pouvoir des Soviets opéra un tournant vigoureux. Il passa à la politique de liquidation, à la politique de suppression des koulaks comme classe. II abolit les lois sur l’affermage du sol et l’emploi de la main-d’oeuvre, retirant ainsi aux koulaks la terre et la main-d’oeuvre salariée. Il leva l’interdiction de tes déposséder. Il autorisa les paysans à leur confisquer, au profit des kolkhoz, le bétail, les machines et autre matériel. Les koulaks furent expropriés comme les capitalistes l’avaient été en 1918 dans le domaine de l’industrie, avec cette différence pourtant que les moyens de production des koulaks passaient, cette fois, non plus à l’Etat, mais aux paysans associés, aux kolkhoz. Ce fut là une transformation révolutionnaire des plus profondes, un bond effectué de l’ancien état qualitatif de la société à un nouvel état qualitatif, équivalant par ses conséquences à la Révolution d’Octobre 1917. Cette révolution avait ceci d’original qu’elle avait été accomplie d’en haut, sur l’initiative du pouvoir d’Etat, soutenu directement d’en bas, par des millions de paysans en lutte contre l’emprise koulak, pour la libre vie kolkhozienne.

                Cette révolution tranchait d’un seul coup trois problèmes fondamentaux de la construction du socialisme :

                a) Elle liquidait la classe d’exploiteurs la plus nombreuse dans notre pays, la classe des koulaks, rempart de la restauration du capitalisme.

                b) Elle faisait passer de la voie de l’économie individuelle, qui engendre le capitalisme, à la voie de l’économie collective, kolkhozienne, socialiste, la classe laborieuse la plus nombreuse de notre pays, la classe des paysans.

                c) Elle donnait au pouvoir des Soviets une base socialiste dans le domaine le plus vaste, le plus indispensable à l’existence, mais aussi le plus arriéré de l’économie nationale, dans l’agriculture.

                C’est ainsi que furent supprimées, à l’intérieur du pays, les dernières sources de restauration du capitalisme ; et en même temps on créait les conditions nouvelles, les conditions décisives, qui étaient indispensables pour construire l’économie socialiste. En motivant la politique de liquidation des koulaks comme classe et en marquant les résultats du mouvement massif des paysans pour la collectivisation intégrale, le camarade Staline a écrit en 1929 :

                « On voit s’écrouler et se réduire en poussière l’espoir ultime des capitalistes de tous les pays, qui rêvent de restaurer en U.R.S.S le capitalisme, le « principe sacré de la propriété privée ». Les paysans qu’ils considèrent comme un engrais destiné à préparer le terrain pour le capitalisme, abandonnent en masse le drapeau tant vanté de la « propriété privée » et s’engagent dans la voie du collectivisme, dans la voie du socialisme. Il croule, l’espoir ultime de voir restaurer le capitalisme. » (Staline : L’année du grand tournant. Voir Les Questions du léninisme.).

                La politique de liquidation des koulaks comme classe fut consacrée par la décision historique du Comité central du P. C. de l’U.R.S.S. en date du 5 janvier 1930 « Sur les rythmes de la collectivisation et les dispositions prises par l’Etat pour aider à la construction des kolkhoz ». Cette décision tint parfaitement compte de la diversité des conditions et du degré inégal de préparation à la collectivisation dans les différentes régions de l’U.R.S.S. On établit des rythmes différenciés de collectivisation. Le Comité central du P.C. de l’U.R.S.S. divisa les régions de l’Union soviétique en trois groupes, suivant les rythmes de collectivisation à pratiquer.

                Le premier groupe comprenait les plus importantes régions productrices de céréales, celles qui étaient les mieux préparées à la collectivisation et qui disposaient du plus grand nombre de tracteurs, de sovkhoz ainsi que de la plus grande expérience dans la lutte contre les koulaks lors des campagnes de stockage de blé. C’étaient le Caucase du Nord (régions du Kouban, du Don, du Térek), la Moyenne-Volga et la basse Volga. En de qui concerne ce groupe de régions céréalières, le Comité central proposa de terminer la collectivisation, pour l’essentiel, au printemps de 1931. Le deuxième groupe de régions à céréales, qui comprenait l’Ukraine, la Région centrale des Terres noires, la Sibérie, l’Oural, le Kazakhstan et les autres régions céréaliéres, pouvait achever la collectivisation, pour l’essentiel, au printemps de 1932. Les autres régions, territoires et républiques (région de Moscou, Transcaucasie, Républiques de l’Asie centrale, etc.) pouvaient échelonner les délais de collectivisation jusqu’à la sin de la période quinquennale, c’est-à-dire jusqu’à 1933.

                Le Comité central du Parti estima nécessaire, en présence des rythmes de collectivisation de plus en plus élevés, d’accélérer encore la construction des usines produisant les tracteurs, les moissonneuses-batteuses et toutes les machines remorquées par les tracteurs, etc. En même temps, le Comité central exigeait que fût donnée « une riposte décisive aux tendances à sous estimer le rôle de la traction chevaline en ce stade du mouvement de collectivisation, aux tendances à vendre, à bazarder les chevaux ».

                Les crédits accordés aux kolkhoz furent doublés pour l’année 1929-1930 (ils atteignirent 500 millions de roubles). On proposa d’assurer aux frais de l’Etat la répartition des terres aux kolkhoz. La décision comportait cette indication précieuse entre toutes que la principale forme du mouvement kolkhozien, à l’étape donnée, était l’artel agricole, où seuls les principauxmoyens de production sont collectivisés.

                Le Comité central avait expressément mis en garde les organisations du Parti « contre la tendance à décréter, sous quelque forme que ce fût, le mouvement kolkhozien par en haut ; car de là peut venir le danger qu’au lieu de réaliser une émulation véritablement socialiste dans l’organisation des kolkhoz, on ne joue à la collectivisation ». (Le P.C. de l’U.R.S.S. dans ses résolutions, IIe partie, p. 662, éd. russe.) Cette décision du Comité central fit la clarté sur l’application de la nouvelle politique du Parti à la campagne. Un puissant mouvement kolkhozien se développa à la faveur de la politique de liquidation des koulaks et de collectivisation intégrale. Les paysans entraient dans les kolkhoz par villages et par rayons entiers ; ils balayaient de leur chemin les koulaks, dont ils rejetaient le joug.

                Mais à côté des immenses succès remportés par la collectivisation, on vit bientôt apparaître des lacunes dans l’activité pratique des militants du Parti, des déformations de la politique du Parti dans le domaine de la construction des kolkhoz. Malgré l’avertissement du Comité central qui recommandait de ne pas se laisser griser par les succès de la collectivisation, nombreux furent les militants du Parti qui forçaient artificiellement la collectivisation, sans tenir compte des circonstances de lieu et de temps, ni du degré de préparation des paysans à leur adhésion au kolkhoz.


              • morice morice 27 décembre 2012 11:59

                «  » les gens comme vous ne réclament la neutralité que lorsqu’elle sert leur discours ; 


                et citer la chaîne TV de Poutine comme « source » c’est quoi sinon tout sauf de la neutralité...


                L’Agence russe d’information internationale RIA Novosti est l’une des plus importantes agences de presse de Russie avec TASS etInterfax. Elle est officiellement sous la tutelle du ministère de la presse et de l’information de Russie depuis le 22 août 1991. Son administration centrale est basée à Moscou. Depuis le 24 janvier 2003, elle a pour directeur général Svetlana Mironiuk.

                L’histoire de RIA Novosti remonte au 24 juin 1941, date à laquelle, deux jours après l’entrée de la Wehrmacht en URSS, fut formé le Bureau soviétique d’information (Sovinformburo) avec pour mission de couvrir à la radio et dans les journaux la situation sur le front, le travail à l’arrière et l’action des partisans. En 1944 fut créé dans la structure du Sovinformburo un bureau spécial pour la diffusion d’informations dans les pays étrangers.

                En 1961 le Sovinformburo sert de base pour la création de l’agence de presse Novosti qui devient le principal organe d’information des organisations non gouvernementales soviétiques et a pour objectif de diffuser largement à l’étranger une information véridique sur l’URSS et de faire connaître à l’opinion publique soviétique la vie des peuples des pays étrangers.

                Le 27 juillet 1990, l’Agence d’information Novosti (IAN) est créé sur la base de l’Agence de presse Novosti. En septembre 1991 l’IAN est transformée en Agence russe d’information (RIANovosti. Depuis 1993RIA Novosti est une agence d’information et d’analyse d’État.


                ah ah ah il est très fort ce Vial. Et ne sait même pas lire un bandeau en bas d’un écran... ça fait près de 20 ans que ça bosse pour l’Etat soviétique.


              • louphi 27 décembre 2012 14:25

                Francois Vial 75

                « Quelques sources pour vous faire plaisir : Ria Novosti, Hérodote.net, extraits d’une conférence (Pr. N. Werth, le 29/11/2008 à Lyon pour le 75e anniversaire de la famine). »

                Désolé de constater que vos sources sont quand même bien troubles pour ne pas dire toxiques.

                Ria Novosti ce jour : « Whitney Houston aurait été tuée par des trafiquants de drogue (journal) », « Assad chercherait à se réfugier au Venezuela (Al-Jazeera) ». Un site journalistique sérieux ne colporte pas des rumeurs.

                Hérodote à propos de Staline : « Le dictateur soviétique s’honorait du titre de « Vojd », mot russe qui signifie guide, équivalent de l’allemand Führer, de l’italien Duce ou de l’espagnol Caudillo. Mais la propagande communiste le surnommait aussi le « petit père des peuples ».

                Où et quand Staline s’est-il honoré du titre de « Vojd », avec le « Führer », le « Duce » ou le « caudillo » ? Où et quand la propagande communiste a-t-elle surnommé Staline « le petit père des peuples » ? De tels propos caricaturaux associent le communisme au fascisme et  relèvent du jargon anticommuniste primaire méprisable. Ce n’est pas sérieux ! Un site qui se respecte et respecte l’intellect de son lectorat n’invente pas et ne diffuse pas des cancans.

                Quant à Nicolas Woerth, celui-ci est un obscur littérateur pseudo-historien à la solde de la contre-révolution russe et de l’impérialisme euro-américain.

                Vous abreuvant à de telles sources corrompues au énième degré, il n’est pas étonnant que votre production en soit le reflet.


              • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:02

                louphi, 


                tu nous saoule avec tes « copier coller ». As tu quelque chose à dire qui vienne de toi même ?

                Irina

              • julius 1ER 28 décembre 2012 18:48

                bravo pour ces documents d’un grand intérêt !!!


              • louphi 27 décembre 2012 09:53

                (suite 1)

                Il apparut que le principe du libre consentement était violé dans la construction des kolkhoz. Dans certains rayons, au lieu de respecter le principe du libre consentement, on contraignait les paysans à entrer dans les kolkhoz en les menaçant de les « déposséder », de les priver de leurs droits électoraux, etc. Dans certaines régions, au travail préparatoire et à l’explication patiente des principes de la politique du Parti en matière de collectivisation, on substituait la proclamation bureaucratique, à coups de décrets, de statistiques enflées sur les kolkhoz soi-disant organisés, le grossissement artificiel des pourcentages de collectivisation. En dépit des indications du Comité central disant que le maillon essentiel du mouvement kolkhozien est l’artel agricole où ne sont collectivisés que les principauxmoyens de production, dans certaines régions on sautait étourdiment pardessus l’artel à la commune ; on collectivisait habitations, bétail à lait et menu bétail non destinés au marché, volaille, etc.

                Les dirigeants de certaines régions, grisés par les premiers succès de la collectivisation, violaient les indications expresses du Comité central sur les rythmes et les délais de collectivisation. La région de Moscou, à la poursuite de statistiques enflées poussait ses militants à terminer la collectivisation au printemps de 1930, bien que cette région disposât d’une marge d’au moins trois ans (fin 1932). Une violation encore plus flagrante des directives données fut commise en Transcaucasie et en Asie centrale. Les koulaks et leurs sous-ordres, exploitant ces surenchères dans des buts de provocation, proposaient d’organiser des communes à la place des artels agricoles, de collectiviser immédiatement les habitations, le menu bétail, la volaille. En même temps les koulaks poussaient les paysans à abattre leur bétail avant d’entrer au kolkhoz, en les persuadant qu’au moment de leur adhésion, le bétail leur serait « retiré de toute façon ». L’ennemi de classe comptait que ces fautes et ces surenchères, commises par les organisations locales lors de la collectivisation, exaspéreraient la paysannerie et provoqueraient des révoltes contre le pouvoir des Soviets.

                Les erreurs commises par les organisations du Parti et les provocations directes de l’ennemi de classe eurent des conséquences dans la seconde quinzaine de février 1930 ; alors que dans l’ensemble la collectivisation enregistrait des succès certains, on vit se manifester dans plusieurs régions les indices inquiétants d’un sérieux mécontentement de la paysannerie. Çà et là, les koulaks et leurs agents réussirent même à provoquer parmi les paysans une action directe contre le pouvoir soviétique.

                Le Comité central, averti des dangereuses déformations de la ligne du Parti qui menaçaient de compromettre la collectivisation, se mit aussitôt en devoir de remédier à la situation ; il orienta les cadres du Parti vers un prompt redressement des fautes commises. Le 2 mars 1930, sur décision du Comité central, parut l’article du camarade Staline « Le vertige du succès ».Dans cet article, un avertissement était adressé à tous ceux qui, grisés par les succès de la collectivisation, étaient tombés dans de grossières erreurs et s’étaient écartés de la ligne du Parti ; à tous ceux qui cherchaient à faire passer les paysans dans la voie des kolkhoz par des mesures de pression administrative. L’article soulignait avec force le principe du libre consentement dans la construction des kolkhoz, il affirmait la nécessité de tenir compte de la variété des conditions dans les diverses régions de l’U.R.S.S. en fixant les rythmes et méthodes de collectivisation. Le camarade Staline rappelait que le maillon essentiel du mouvement kolkhozien est l’artel agricole où ne sont collectivisés que les principaux moyens de production, —dans la culture des céréales surtout, — et où ne sont pas collectivisés le terrain attenant à la maison, les habitations, une partie du bétail laitier, le menu bétail, la volaille, etc.

                L’article du camarade Staline eut la plus haute importance politique. Il aida les organisations du Parti à corriger leurs fautes et porta un rude coup aux ennemis du pouvoir des Soviets, qui espéraient, à la faveur des exagérations, dresser la paysannerie contre lui. Les grandes masses paysannes se convainquirent que la ligne du Parti bolchevik n’avait rien de commun avec les absurdes surenchères « gauchistes » commises en province. L’article apporta l’apaisement dans les masses paysannes. Pour achever de redresser les exagérations et les erreurs, travail amorcé par l’article du camarade Staline, le Comité central du P.C. de l’U.R.S.S. décida de porter encore un coup contre ces fautes en publiant le 15 mars 1930 la décision « Sur la lutte contre les déformations de la ligne du Parti dans le mouvement de collectivisation ». Cette décision analysait par le menu les erreurs commises du fait qu’on s’était écarté de la ligne léniniste-stalinienne du Parti, qu’on s’était livré à une violation flagrante des directives du Parti.

                Le Comité central indiquait que la pratique des exagérations« gauchistes » était une aide directe à l’ennemi de classe. Il invitait « à relever de leurs postes et à remplacer par d’autres militants, ceux qui ne savent pas ou ne veulent pas mener résolument la lutte contre les déformations de la ligne du Parti ». (Le Parti communiste de l’UR.S.S. dans ses résolutions, IIe partie, p. 663, éd. russe.) Le Comité central destitua les dirigeants de certaines organisations de région et de territoire (régions de Moscou, Transcaucasie) qui avaient commis des fautes politiques et n’avaient pas su les corriger.

                Le 3 avril 1930 parut l’article du camarade Staline « Réponse aux camarades kolkhoziens ».Il montrait l’origine des erreurs dans la question paysanne et les principales fautes commises dans le mouvement de collectivisation : attitude erronée envers le paysan moyen ; violation du principe léniniste du libre consentement dans la construction des kolkhoz ; infraction au principe léniniste qui veut que l’on tienne compte de la diversité des conditions dans les différentes régions de l’U.R.S.S. ; passage direct à la commune, en sautant par-dessus l’artel.

                 

                Source : Histoire du Parti Communiste (bolchevik) de l’URSS – 1938.

                Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l’URSS

                 

                (aller à suite 2)


                • louphi 27 décembre 2012 09:55

                  ( suite 2)

                  Toutes ces mesures permirent au Parti de liquider les exagérations commises dans une série de régions par les militants locaux. Le Comité central dut faire preuve de la plus grande fermeté ; il dut se montrer apte à marcher contre le courant, pour orienter à temps dans la voie juste une quantité considérable de cadres du Parti qui, grisés par les succès, roulaient précipitamment au bas de la côte, en s’écartant de la ligne du Parti. Le Parti sut agir de telle sorte que les déformations de sa ligne dans le mouvement kolkhozien furent liquidées. C’est sur cette base que les succès du mouvement kolkhozien furent consolidés. C’est sur cette base que fut créé un terrain propice à un nouvel et puissant essor du mouvement kolkhozien.

                  Avant que le Parti n’eût adopté la politique de liquidation des koulaks comme classe, la grande offensive contre les éléments capitalistes, en vue de la liquidation de ces éléments, était menée principalement dans les villes, dans l’industrie. L’agriculture, le village, retardaient encore à cet égard sur l’industrie, sur la ville. C’est pourquoi l’offensive avait un caractère unilatéral, incomplet, non généralisé. Mais maintenant que le retard du village commençait à disparaître, la lutte de la paysannerie pour la liquidation des koulaks se précisa très nettement et le Parti adopta la politique de liquidation des koulaks ; l’offensive contre les éléments capitalistes prit un caractère général ; d’unilatérale qu’elle était, elle devint une offensive sur l’ensemble du front. A la date de la convocation du XVIe congrès du Parti, l’offensive générale contre les éléments capitalistes était déployée sur toute la ligne.

                  Le XVIe congrès du Parti se réunit le 26 juin 1930. A ce congrès assistèrent 1.268 délégués avec voix délibérative et 891 délégués avec voix consultative ; ils représentaient 1.260.874 membres du Parti et 711.609 stagiaires. Le XVIe congrès est entré dans l’histoire du Parti comme « le congrès de l’offensive développée du socialisme sur l’ensemble du front, le congrès de la liquidation des koulaks comme classe et de la mise en application de la collectivisation intégrale » (Staline).

                  Dans le rapport politique du Comité central, le camarade Staline montra les immenses victoires que le Parti bolchevik avait remportées en développant l’offensive socialiste.

                  Dans le domaine de l’industrialisation socialiste, on avait obtenu que la part de l’industrie dans la production globale de l’économie nationale dominât la part de l’agriculture Au cours de l’exercice économique de 1929-1930, la part de l’industrie dans la production globale de l’économie nationale était déjà d’au moins 53%, et la part de l’agriculture, d’environ 47%. A l’époque du XVe congrès, 1926-1927, la production de toutel’industrie atteignait un total de 102,5% du niveau d’avant-guerre ; et à la date du XVIe congrès, c’est à-dire en 1929-1930, environ 180% de ce niveau. L’industrie lourde, — production des moyens de production et constructions mécaniques, —progressait sans cesse.

                  « ... Nous sommes à la veille de nous transformer de pays agraire en pays industriel », déclara le camarade Staline aux acclamations enthousiastes du congrès tout entier.

                  Cependant, expliquait le camarade Staline, on ne doit pas confondre les rythmes élevés du développement industriel avec le niveau de développement de l’industrie. Malgré la cadence sans précédent du développement de l’industrie socialiste, nous étions encore bienen retard pour ce qui était du niveau de développement industriel, sur les pays capitalistes avancés. Il en était ainsi de la production d’énergie électrique, malgré les succès prodigieux obtenus dans l’électrification de l’U.R.S.S. Il en était ainsi de la production des métaux. La production de fonte en URSS devait, d’après te plan, s’élever en fin d’année 1929-1930, à 5,5 millions de tonnes, alors qu’en Allemagne, en 1929, la production de fonte se chiffrait par 13.4 millions de tonnes, et en France, par 10.45 millions de tonnes. Pour liquider à bref délai notre retard économique cl technique, il était nécessaire d’accélérer encore les rythmes de développement de notre industrie ; il fallait engager la lutte la plus résolue contre les opportunistes qui cherchaient à abaisser les rythmes de développement de l’industrie socialiste.

                  « ...Les gens qui bavardent sur la nécessité d’abaisserle rythme de développement de notre industrie sont des ennemis du socialisme, les agents de nos ennemis de classe », indiqua le camarade Staline.

                  Lorsque le programme de la première année du plan quinquennal eut été exécuté et dépassé, un mot d’ordre surgit dans les masses :« Exécuter le plan quinquennal en quatre ans. » Pour certaines industries qui venaient en tête (pétrole, tourbe, constructions mécaniques générales, machines agricoles, industrie électrotechnique), l’exécution du plan accusait de tels succès que dans ces branches, on pouvait même réaliser le programme quinquennal en 2 ans et demi ou 3 ans Ainsi se trouvait absolument confirmée la valeur pratique du mot d’ordre« Le plan quinquennal en quatre ans ! » Ainsi se trouvait démasqué l’opportunisme des sceptiques, qui doutaient que ce mot d’ordre pût être réalisé.

                  Le XVIe congrès mandata le Comité central du Parti pour « assurer à l’avenir également les rythmes bolcheviks impétueux dans la construction du socialisme et obtenir que le plan quinquennal fût réellement exécuté en quatre ans  ».

                  A la date du XVIe congrès, le Parti avait réalisé un tournant décisif dans le développement de l’agriculture de l’U.R.S.S. Les grandes masses paysannes s’étaient tournées vers le socialisme. Au 1er mai 1930, dans les principales régions productrices de céréales, la collectivisation s’étendait à 40-50% des exploitations paysannes (au lieu de 2 à 3% au printemps de 1928.) La superficie ensemencée des kolkhoz atteignait 36 millions d’hectares. Ainsi, on avait dépassé le programme déjà élevé qui avait été établi par la décision du Comité central en date du 5 janvier 1930 (30 millions d’hectares). Quant au programme quinquennal de construction des kolkhoz, il avait été exécuté en deux ans à plus de 150%. La production marchande des kolkhoz s’était multipliée, en trois ans, par plus de 40. Dès 1930, l’Etat recevait des kolkhoz, sans parler des sovkhoz, plus de la moitié de toute la production nationale de céréales marchandes. Ces chiffres signifiaient que les destinées de l’agriculture seraient désormais déterminées non par les exploitations paysannes individuelles, mais par les kolkhoz et les sovkhoz.

                  Si avant l’entrée en masse de la paysannerie dans les kolkhoz, le pouvoir des Soviets s’était appuyé principalement sur l’industrie socialiste, désormais il s’appuyait aussi sur le secteur socialiste de l’agriculture en pleine progression, sur les kolkhoz et les sovkhoz. La paysannerie kolkhozienne, comme l’indiquait le XVIe congrès du Parti dans une de ses décisions, était devenue « l’appui véritable et solide du pouvoir des Soviets  ». »

                  Source : Histoire du Parti Communiste (bolchevik) de l’URSS – 1938.

                  Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l’URSS


                  • Romain Desbois 27 décembre 2012 10:19

                    louphi un lien suffirait vous savez, à moins que ce soit volontaire de saturer la pages des autres commentaires.


                  • Francois Vial 75 Francois Vial 75 27 décembre 2012 10:30

                    La saturation est bien entendu volontaire, pour dissuader d’autres lecteurs de lire les échanges et participer au débat : illustration de la démocratie à la sauce rougeâtre...


                  • Connolly 27 décembre 2012 10:53

                    Je ne comprends pas trop les réactions à mon sens exessives de Romain Desbois et de François Vial. Que ce soit via des liens (lesquels sont de toutes façon présents) ou des publications directes, cela ne revient-il pas au même ? Pour ma part, cela ne m’a pas empêché de lire les autres interventions. Pourquoi alors parler de « saturation » ? Louphi n’aurait-il pas le droit de participer aux débats à sa façon ? M. Vial avec qui comptez-vous débattre ? Avec des personnes abondant dans votre sens ? Cela ne relèverait plus alors du débat - lequel est par essence contradictoire - mais plutôt du bavardage entre amis. Donc si vous voulez réellement débattre, acceptez de le faire entre autres avec des gens comme Louphi, qui, à mon sens, n’est nullement empreint de mauvaises intentions, mais défend son point de vue en les étayant de manière circonstanciée. A vous maintenant de le contredire, à votre manière, dans le respect du débat contradictoire.


                  • Romain Desbois 27 décembre 2012 11:38

                    parceque la page « tous les autres commentaires » ne gardent que les derniers et les pavés "écrasent les précédents, ce qui fait que ca empêche de suivre le fil de plusieurs articles à la fois.

                    En quoi proposer un lien est excessif ?


                  • Connolly 27 décembre 2012 11:55

                    « parceque la page « tous les autres commentaires » ne gardent que les derniers et les pavés »écrasent les précédents, ce qui fait que ca empêche de suivre le fil de plusieurs articles à la fois« .

                    OK ça marche.

                     »En quoi proposer un lien est excessif ?"

                    C’était votre réaction fondée sur un procès d’intention (la volonté supposée de Louphi de saturer) que je trouvais excessive.


                  • tf1Goupie 27 décembre 2012 12:25

                    En tout cas Louphi ne sait pas ce qu’on appelle un « Ministère de la Propagande » ...


                  • louphi 27 décembre 2012 15:35

                    schweizer.ch

                    « C’est vraiment du solide, la nourriture dont nous gave Louphi, il suffit de suivre son lien pour s’en convaincre. Voici sur quoi on tombe :« Précis rédigé par Joseph Staline en 1938. Approuvé par le comité central du P.C. (b) de l’U.R.S.S. »

                    Votre ordinateur doit être spécial. En tout cas, sur le mien, je tombe sur un document PDF ouvert en première page. Et nulle part, votre mention ne figure dans ce document. A la lecture, ce document n’a pas été rédigé par Staline seul. C’est un travail collectif. Comme Lénine, Staline a ses propres écrits en beaucoup de tomes rédigés par lui-même en personne tout au long du processus de la révolution russe.  Ne soyez donc pas de mauvaise foi.

                    « Malheureusement, une fois de plus, toutes ces tartines éludent la vraie question : - La nature humaine est-elle soluble dans le communisme, et la réponse est toujours : NON  ! »

                    Je pense que vous vous trompez. La réponse est plutôt OUI ! L’homme originel était bien communiste. On parle bien du communisme primitif. La « nature humaine » est parfaitement soluble dans le communisme. Ce qui, au contraire, n’est pas commode avec la nature humaine, c’est l’exploitation de l’homme par son prochain. L’exploitation de l’homme est apparue à un stade ultérieur de l’évolution de la société humaine. Le capitalisme actuel, l’impérialisme, est la dernière phase de l’exploitation de l’Homme par l’homme. Le capitalisme est appelé a disparaître. L’exploitation est condamnée à disparaître. Sinon, la société sera ou ne sera pas ; l’Homme sera ou ne sera pas. C’est toute la lutte du communisme stalinisme, léninisme ou marxisme, spectre en gestation dans les entrailles du capitalisme et qui hante le capitalisme. Le communisme n’élude donc pas votre question.


                  • louphi 28 décembre 2012 09:46

                    schweizer.ch

                    En ce qui concerne mon lien, vous avez raison, parfaitement raison. Je ne m’étais pas aperçu de cette mention « Précis rédigé par Joseph Staline en 1938. Approuvé par le comité central du P.C. (b) de l’U.R.S.S. Edition électronique réalisée par Vincent Gouysse à partir de la réédition de l’Institut d’Etudes Marxistes. WWW.MARXISME.FR ». Comme vous pouvez constater par vous-même, c’est une mention personnelle de l’Editeur du site. Elle n’engage que l’éditeur du site et non l’original de l’œuvre. Il faut cependant remercier l’altruisme du site pour le travail scriptural fastidieux de mise en ligne, le téléchargement étant gratuit.

                    Quand au texte proprement dit et à son contenu, je peux vous garantir leur authenticité sous réserve des erreurs de frappe éventuelles du site. J’ai pu comparer avec un ouvrage ancien de l’époque déposé en bibliothèque. C’est en considération de cette authenticité assez évidente du texte que je vous ai souhaité de ne pas être de mauvaise foi.

                    Côté philosophie, votre remarque sur l’ambiguïté liée au concept Homme me paraît respectable. En effet, l’Homme avec grand H n’existe nulle part. Il n’existe que des hommes, des humains, avec petit h, vivant en communautés, en sociétés, développant des civilisations. Et c’est le caractère de chaque civilisation qui révèle la nature commune de ses humains.

                    Compte tenu donc de cette remarque votre formule, consistant à affirmer que la nature de l’Homme n’est pas soluble dans le communisme, devrait être tout au moins relativisée. Et lorsque vous parlez de « l’Indien d’Amazonie qui n’a pas la curiosité de traverser le fleuve pour aller voir ce qu’il y a de l’autre côté de la montagne qui est de l’autre côté du fleuve. » en opposition à « moi qui appartiens à une civilisation qui explore le cosmos », vous semblez oublier ou ignorer que « l’indien d’Amazonie » et d’autres civilisations ont, à d’autres époques, devancé l’homme occidental dans l’exploration du cosmos, ne serait-ce que sur le plan culturel.

                    Et lorsque vous persistez à penser que « la nature humaine n’est pas soluble dans le communisme », assimilant la nature humaine à celle de l’homme occidental, vous faites manifestement semblant d’ignorer que l’idéal communiste moderne, la lutte pour le communisme, est un phénomène d’essence occidentale, un phénomène engendré par la civilisation occidentale. Et le communisme marxiste-léniniste-staliniste se pose comme l’unique alternative providentielle à la ruine irréversible de la civilisation occidentale actuelle basée sur le capitalisme, la prédation, la guerre quotidienne de tous contre tous. Or, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Cela signifie qu’à la prochaine déflagration inévitable de la civilisation occidentale en putréfaction, comme en l914-1918 avec la révolution russe, ou en 1939-1945 avec les démocraties populaires autour de l’URSS, le monstre communiste risque d’être de retour avec plus d’allant que les dernières fois pour son installation définitive.

                    Voilà la réponse concrète que le marxisme-stalinisme oppose aux chimères réactionnaires de Trotski destinées à dorloter notre veille civilisation occididentale en perdition.


                  • louphi 28 décembre 2012 20:33

                    schweizer.ch

                    « En outre, l’homme n’est pas programmé pour faire abstraction de lui-même afin de trouver le bonheur suprême en se sacrifiant pour le bonheur de tous. Ca, c’est de la pure connerie. ».

                    Le communisme ne prône aucune abstraction ni déconnection de l’homme par rapport à lui-même, ni par rapport à la société, pour trouver le bonheur suprême comme vous dites. Vous faites un procès en sorcellerie au communisme.

                    Le projet, la programmation communiste pour l’homme, pour les hommes, c’est le suivant : « De chacun selon ses capacités, et à chacun selon ses besoins », le principe transitoire étant « De chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail ».

                    Bien au contraire, c’est la civilisation occidentale décadente que vous défendez mordicus qui prône l’abstraction, la déconnection de l’homme par rapport à la société selon le slogan barbare « Chacun pour soi et Dieu pour tous » avec comme principe transitoire « La guerre de tous contre tous ».

                    « Le communisme s’est effondré en URSS ».

                    Le Communisme ne s’est pas du tout effondré de lui-même en URSS. C’est l’encerclement capitaliste qui l’a effondré en commanditant de toutes ses forces la subversion clandestine à l’intérieur de l’URSS. C’est plutôt le capitalisme, la civilisation occidentale qui s’effondre toute seule, alors qu’elle n’a aucun adversaire en face, dominant le monde entier sans partage.

                    Et si le capitalisme possède un ennemi intérieur programmé pour l’abattre qui s’appelle prolétariat ou classe ouvrière, c’est le capitalisme lui-même, par sa propre mécanique, qui secrète de lui-même en permanence cet ennemi intérieur, na nourriture quotidienne dont il ne peut se passer pour exister.

                    « Hélas, je ne crois pas aux prophètes, ni à ceux de l’Ancien Testament, ni à Mahomet, ni aux vôtres ».

                    Vous ne croyez pas à tous ces prophètes parce que vous en êtes des leurs et que votre monde fonctionne selon le principe « Chacun pour soi et Dieu pour tous ». Chaque prophète de votre monde ne s’occupe donc que de sa propre prophétie testamentaire. Vous êtes en effet un prophète de la civilisation capitaliste occidentale puisque vous faites des révélations prophétiques à l’encontre du communisme du genre :

                    « Les élites seront aussi corrompues et tyranniques que lors des expériences précédentes et, passée la période euphorique des premiers temps - Balai neuf balaie bien - la base sera aussi attentiste et résignée que lors des expériences précédentes. Dans la suite, les échecs des plans successifs conduiront tout naturellement à la liquidation des « saboteurs » et des « asociaux ». »

                    « ...reste à savoir pendant combien d’années, votre « installation définitive » estimera qu’il est justifié de « tirer dans le tas » pour préserver la fiction théorique... ».

                    De même, la civilisation capitaliste occidentale trouve qu’il est tout à fait justifié de « tirer dans le tas » pour préserver son utopie du « Chacun pour soi et Dieu pour tous » (exemple : la coalition Occidentale en Irak, en Yougoslavie, ou en Afghanistan, l’OTAN en Lybie, la Licorne en Côte d’Ivoire, la France au Rwanda, Israël en Palestine,..), de même le communisme trouve qu’il est de tout temps justifié de « tirer dans le tas des saboteurs et asociaux » pour assurer le passage de la société, du principe transitoire « De chacun selon ses capacités et à chacun selon son travail » au principe achevé « De chacun selon ses capacités et à chacun selon ses besoins » (exemple l’URSS).


                  • julius 1ER 29 décembre 2012 13:35

                    @ schweizer,

                     quel anticommunisme viscéral et chevillé au corps t’anime, je comprends mieux qu’en Suisse on vote tant Droite et extrème droite !!!
                    Même les arguments intelligents de louphi , tu les réfutes, sans analyse, juste parceque cela émane de sous-hommes car finalement c’est comme cela que tu vois les cocos, putain heureusement que l’on ne t’a pas attendu pour réfléchir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                    à l’argument de louphi disant que l’urss de Gorbatchef était morte du fait de la stratégie des pays capitalistes,( c’est en parti vrai c’est la stratégie de guerre des étoiles menée par Reagan et la folle course aux armements qui s’en est suivi qui a plombé l’économie soviétique, rendant l’économie exsangue) mais quand tu parles de communisme mortifère, tu oublies de préciser que Gorbatchev a laissé le pays s’effondrer sans effusion de sang, il devrait si vous aviez une seule once d’honneur et d’objectivité, faire rentrer Gorby au panthéon de l’histoire !!!!

                  • louphi 29 décembre 2012 18:28

                    schweizer.ch

                    « Vous allez chercher cela où ? »

                    J’affirme que votre civilisation occidentale que vous défendez bec et ongles prône l’abstraction de l’homme par rapport à son milieu, la déconnection de l’homme par rapport à la société, la devise étant : « Chacun pour soi et Dieu pour tous » ou, ce qui revient au même, « Chacun contre tous » ou « Tous contre tous ». Et vous demandez « Vous allez chercher cela où ? ».

                    Le simple fait de poser cette question dénote qu’on est soi-même déconnecté des réalités sociales de la civilisation occidentale, déconnecté des réalités sociales du monde capitaliste. Quand on est capitaliste, c’est normal, puisque la société ne compte pas grand-chose pour un capitaliste. Et pour répondre directement et brièvement à votre question « vous allez chercher cela où ? », voici quelques liens qu’on ne peut soupçonner d’idéologie marxiste-léniniste-staliniste.

                    1-http://pakejean.canalblog.com/archives/p10-10.html. Sur ce lien, vous allez rencontrer l’affirmation suivante  : « C’est dans une société libérale assez développée que l’on peut entendre dire « chacun pour soi, Dieu pour tous »… »

                    2- http://www.farmfq.com/site/biblio/img/Questions%20Reponses.JLG.V12-1.pdf. Sur ce lien, vous aller lire : « « Chacun pour soi et Dieu pour tous » .C’est, à ce jour, un des principes les plus appliqués par individus ou organisations d’individus pour la conduite de leur vie individuelle et professionnelle. Dans le contexte actuel dont nous sommes probablement en train de devoir brutalement sortir, ce principe a fonctionné. Il doit désormais être vite et profondément remis en cause. ».

                    3- http://paris.indymedia.org/spip.php?page=imprimer&id_article=8039.  Sur ce lien, vous allez lire : « L’individualisme, c’est chacun pour soi et dieu pour tous, c’est l’atomisation engendrée par l’inconscience de classe, la perte des idéaux collectivistes au profit de l’égoïsme à courte vue et de la réussite sociale ou encore un symptôme du malaise de la société moderne. ».

                    4- http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article20060. Sur ce lien, vous allez lire : « Alors, si on devait tourner un film sur notre époque, le titre serait tout trouvé : « Chacun pour soi et Dieu pour tous ». ».

                    5- http://www.democracyandpeace.com/fra.htm. Sur ce lien, vous allez lire : « Avec la France qui n’est pas d’accord avec la guerre du Irac (de l’Irak- corrigé par moi) pour avoir un contrat privilégié pour l’extraction de 70 billions de tonnes de pétrole dans ce pays. Avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, et d’autres pays de l’Union Européenne qui s’abstiennent d’intervenir dans la guerre contre le terrorisme parce qu’ils ne veulent pas déplaire le terrorisme. Dans le secteur économique c’est « Chacun pour soi et Dieu pour tous », un spectacle dépressif d’inconscience et d’irresponsabilité. »

                    « Dans la préférence nationale et le principe impératif « Les nôtres avant les autres » ? »

                    Le principe de la « préférence nationale » que vous citez « Les nôtres avant les autres » ne contredit nullement la devise individualiste de la civilisation occidentale. Il n’échappera à grand monde que dire « les nôtres avant les autres », c’est la même chose que de dire « moi avant les autres » ou « moi avant l’autre » ou « Chacun pour soi et Dieu pour tous » ou « Tous contre tous ». En fait, pour le nationalisme occidental, l’idée sociale n’est envisagée que comme une abstraction métaphysique. Et c’est bien cette abstraction de la société qui le sujet ici. C’est ce que confirme aussi l’abbé de Nantes :

                    « L’abbé de Nantes, lui, a bâti sa doctrine nationaliste sur la foi catholique et sur sa métaphysique relationnelle. En démontrant que la personne se définissait par ses relations, il a supprimé l’antinomie entre la liberté de la personne et sa nécessaire soumission à l’ordre social. Il a donné ainsi un fondement métaphysique solide au nationalisme catholique, à l’encontre de tout individualisme, anglo-protestant ou pseudo-catholique. »

                    L’abbé de Nantes est encore explicite :

                    « Dans le Point 102, l’abbé de Nantes rappelle que : « Essentiellement différente du moralisme kantien, la doctrine catholique reconnaît la valeur propre des biens de la vie naturelle. Elle est un humanisme. Elle admet la maxime de «  l’égoïsme sacré  », chacun pour soi et Dieu pour tous, expression provocante d’un principe d’autonomie fondamental, appelé par les modernes «  subsi-diarité  » : que chacun d’abord s’occupe de lui-même ; chaque famille, de sa propre vie, de sa prospérité. L’Église reconnaît donc l’autonomie naturelle des communautés temporelles, et elle leur reconnaît l’autorité d’en déterminer les fins et les moyens, les droits et les devoirs, par une science et un art relevant de la seule raison. » » (http://www.crc-canada.net/982-une-doctrine-nationaliste-integrale-minville-a-l-ecole-de-l-abbe-de-nantes.html)

                    ESDRAS MINVILLE (1896-1975), un maître en nationalisme canadien-français, très explicitement, confirme aussi que le nationalisme a pour but de promouvoir l’individualisme :

                    « En 1946, Minville affirmait : « Comme Canadiens français, nous appartenons à une civilisation personnaliste et qualitative que l’action nationale a pour objet, non seulement de sauvegarder, mais de mettre en pleine valeur. » . (http://www.crcinternet.org/impression.php?id=981

                    En conclusion, il est clair que le principe nationaliste « les nôtres avant les autres » est un principe foncièrement individualiste, égoïste, une autre façon d’affirmer « Moi avant les autres », « Chacun pour soi et Dieu pour tous » ou « Tous contre tous ».

                    « …mais il affirmait fièrement avoir contribué à la mise en orbite de Gagarine ». « En 56, au moment de Budapest ou en 68, au moment de Prague, par exemple. Ou si le parti communiste était à 78 % des voix dans toutes les élections... Ou si les églises ne s’étaient pas remplies dès leur réouverture. ». « …le bouffon Khrouchtchev annoncer à Nixon, en 1959, que la Bolchevie rattraperait les Etats-Unis ».

                    Sur le sujet du communisme, il y a un quiproquo, un très gros quiproquo, qu’il faut lever définitivement. En dehors du marxisme-léninisme-stalinisme ou encore bolchevisme, il n’y a pas de communisme véritable. Dans le mouvement communiste bolchevik, y compris dans son parti politique d’avant-garde, qui repose sur un mouvement d’ensemble, un mouvement de masse, il peut se glisser des éléments opportunistes agents du capitalisme. Lorsqu’ils sont démasqués, ces éléments sont naturellement épurés car « Le parti se fortifie en s’épurant des éléments opportunistes » (Lénine). L’opportunisme n’est pas un phénomène communiste. L’opportunisme est un phénomène parasitaire du capitalisme qui s’infiltre dans le communisme pour le paralyser et le disloquer. C’est le cas de Nikita Sergueievitch Khrouchtchev, un opportuniste, chef d’un gang trotskiste à la solde du sionisme et de l’impérialisme euro-américain et camouflé dans l’appareil d’Etat soviétique.

                    Le gang trotskiste de Kroutchev (ou khrouchtchev) s’est emparé du pouvoir en URSS en mars 1953 par un putsch sanglant. Par ce coup d’Etat anti-soviétique commandité par le monde capitaliste, Staline et d’autres principaux dirigeants de l’Etat soviétique ont été assassinés. Il s’est agi en fait de la victoire, en URSS, de la contre-révolution capitaliste mondiale. Ce coup d’Etat trotskiste-khroutchevien marque la fin de l’URSS et donc la fin de l’expérience communiste dans le monde. C’est à partir du coup d’Etat trotskiste-khroutchevien que le capitalisme a été restauré en URSS, que l’empire capitaliste russe a été restauré. En politique, les changements de régime se font aussi par coup d’Etat. Par exemple le coup d’Etat de Napoléon louis Bonaparte en décembre 1851, violent dans les coulisse et pacifique en public, a fait changer la république en empire. Le coup d’Etat anti-soviétique trotskiste khroutchevien a été violent, ravageur en coulisse et tambourineur en public.

                    Il n’est pas nécessaire de faire de grandes recherches pour comprendre cette vérité et cette réalité. Du temps de Staline, quand l’URSS était communiste marxiste-léniniste, on sait que le monde capitaliste utilisait les termes « glacis soviétique », « rideau de fer » à l’encontre du camp socialiste autour de l’URSS. Brusquement, dès que Khroutchev s’est emparé du pouvoir, le même monde capitaliste abandonne les termes précédents et se met bruyamment à claironner les termes de « schisme communiste », « hérésie de l’Eglise communiste », « dégel », « déstalinisation ». C’est ainsi que le monde capitaliste aura salué et couvert la victoire de sa contre-révolution en URSS.

                    Les récriminations de schweitzer à l’égard de Khroutchev sont donc dirigées non pas à l’encontre du bolchevisme, non pas à l’encontre du socialisme en URSS, mais plutôt à l’encontre de la contre-révolution capitaliste, à l’encontre du capitalisme restauré en URSS. Ce malentendu devait être définitivement levé. Un dernier conseil à schweitzer : pour qu’une discussion soit fructueuse et non pas stérile entre des interlocuteurs, il faut un minimum de bonne foi.


                  • volpa volpa 27 décembre 2012 10:09

                    Putain qu’elle est belle cette irina !.

                    J’en oublierais de bouffer.


                    • jacques jacques 27 décembre 2012 10:59

                      Vu la période de fêtes ,un petit jeun ne fait de mal à personne.


                    • julius 1ER 27 décembre 2012 12:08

                      parce que tu crois que c’est une femme c’est juste un copié-collé !!

                      d’ailleurs elle se contente de répéter tel le perroquet moyen, le communisme çà ne marche pas !
                      si tu lui parles de Chine d’aujourdui et de ses réussites, elle va te parler de Mao, preuve en est que son logiciel est détraqué et à l’usage des autistes !

                    • tf1Goupie 27 décembre 2012 12:21

                      Parce que tu crois que c’est le Communisme qui explique la réussite actuelle de la Chine ? smiley  smiley  smiley


                    • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:07

                      Julius 1er,


                      vilain corbeau, tu sais ce que je pense de toi, alors je ne le répéterai pas. Tu n’as certainement jamais mis les pieds en Chine, j’y ai passé presqu’un an, alors de quoi parles tu ? de ce que tu ne connais pas ou de ce qu’on t’a raconté comme d’habitude.

                      Irina



                    • julius 1ER 29 décembre 2012 13:43

                      @Irina 

                      le vilain corbeau que je suis n’est pas allé en Chine mais il est allé en URSS, ou il est encore 
                      très retourné en pensant aux Irina, Louda, et Larissa que ce vilain corbeau a pu rencontrer là-bas.
                      J’ai gardé une tendresse particulière pour ce magnifique pays si mal désservi par ses classes dirigeantes, mais bon on ne réécrira pas l’histoire, il vaut mieux en tirer les meilleurs enseignements possibles !!!!!!!!!!!!!!!

                    • spartacus spartacus 27 décembre 2012 10:53
                      Voici les pays ou il y a eu un communisme « différent » et le résultat :

                      URSS 20 millions de morts
                      Chine 65 millions de morts
                      Vietnam 1 million de morts
                      Corée du Nord 2 millions de morts
                      Cambodge 2 millions de morts
                      Europe de l’Est 1 million de mort
                      Amérique Latine 150 000 morts
                      Afrique 1,7 millions de morts
                      Afghanistan 1,5 millions de morts
                      Mouvements révolutionnaires communistes 1 million de morts 

                      Et encore aujourd’hui :
                      Vietnam persécution des minorités (Hmongs)
                      Corée du Nord Enfermement, camps de travail, exécutions, famine.
                      Cuba atteintes aux libertés, persécutions des opposants, camps de redressement
                      Congo, rwanda, génocides ethniques, terrorisme
                      Mouvements révolutionnaires Farc, sentier lumineux, prises d’otages, enlèvements, meurtres.. 

                      Le communisme est une idéologie a ranger au même niveau que le nazisme.
                      Une horreur !

                      Ces victimes, se sont des morts de leur propre pays tués par leurs propres ressortissants.

                      • jacques jacques 27 décembre 2012 11:07

                        C’est dommage que tu ne t’arrêtes qu’aux morts qui te conviennent ,les autres sont priés d’attendre leurs tours .
                        Question un vietnamien communiste tué par un vietnamien pro-américain dans les années 70 ,tu le ranges dans quelle case.
                        A faire le tri des morts on fini par avoir du sang sur les mains.Les crimes des uns n’excusent pas ceux des autres.


                      • tf1Goupie 27 décembre 2012 12:15

                        « Les crimes des uns n’excusent pas ceux des autres. » ...

                        Ben alors pourquoi on nous parle sans arrêt des Indiens d’Amérique ici-même ???


                      • julius 1ER 27 décembre 2012 12:21

                        tu n’es qu’un Crétin Spartacus mais à la manière de « Qui trop embrasse mal étreint » ton anti-communisme viscéral empile tellement les clichés qu’il en devient ridicule tant mieux du reste 

                        tu ridiculises la cause ultra-libérale que tu entends servir !!!!!!
                        car deux guerres mondiales impérialo-capitalistes cumulant 100 millions de morts, c’était dû au hasard, il n’y a qu’une idiote comme Irina pour te plusser !
                        ce qui m’étonne encore c’est que les internautes d’agora ne te rentre pas plus dans le lard, au nom de la tolérance sans doute !

                      • spartacus spartacus 27 décembre 2012 12:54
                        Ils ne me rentrent pas « dans le lard » parce que je source tout, et n’insulte jamais ad hominem les contradicteurs.

                        Aucune autre idéologie n’a été aussi cruelle contre ses ressortissants

                        Apprend donc cher Julius, que le libéralisme, n’est pas une idéologie, mais un ensemble de valeurs.

                        Ces valeurs entraînent l’’efficacité économique, qui permet à un nombre croissant de pays de goûter aux fruits de la prospérité. ..

                        Sa supériorité vient qu’elle n’impose pas aux autres ses valeurs, se sont ses valeurs qui finissent pas s’imposer quand toutes les autres ont échoué.

                        Ce que n’aura jamais réussit le communisme sur terre !

                      • Javascript Javascript 27 décembre 2012 13:02

                        Aucune autre idéologie n’a été aussi cruelle contre ses ressortissants.

                        Heuuuuu, là ça se discute quand même. Les juifs, les tziganes et les handicapés allemands ont eu le temps de savourer le fascisme made in germany.

                        A moins de considérer qu’ils n’étaient pas de « vrais » ressortissants allemands mais je ne pense pas que vous souhaitiez vous engager sur cette voie (du moins je l’espère).


                      • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 27 décembre 2012 13:02

                        c’est quand même le libéralisme économique qui a sorti la Chine communisme du moyen-âge, schizophrénique non les cocos ?


                      • jacques jacques 27 décembre 2012 13:15

                        @Ronald Thatcher

                        Ce n’est pas le libéralisme qui a developpé la Chine ,c’est la dictature communiste qui a offert une main d’oeuvre pas chère et docile aux patrons occidentaux .


                      • tf1Goupie 27 décembre 2012 14:31

                        La dictature communiste avec les outils du capitalisme c’est ce qu’il y a de plus top, merci de le rappeler, cher Jacques...


                      • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:17

                        Jacques,


                        Spartacus est seulement factuel dans ce qu’il énonce, il ne fait l’apologie ni ne défend aucun système, essaye d’ouvrir les yeux et de regarder autre chose que le manuel d’endoctrinement qui te sert de livre de chevet.

                        Irina

                      • julius 1ER 28 décembre 2012 18:26

                        tu patauges Spartacus dans tes contradictions,bien sûr que le libéralisme économique est une idéologie, tu le dis toi-même elle a ses valeurs qu’elle impose comme les autres soit par la force soit par la ruse, tout système de valeurs ayant pour but la domination devient idéologie !!!

                        par contre ta compilation de crimes est juste à l’usage des malvoyants, n’est-ce pas ?
                        dire que le communisme est innefficace, mais non Spartacus l’exemple chinois 
                        lorsque j’ai compris l’ouverture économique de la Chine au capitalisme privé alors que le régime économique général est le capitalisme monopoliste d’état, j’ai franchement eu peur car associer un système économique autoritaire,hyper- hiérarchique, avant d’être oligarchique qu’est le capitalisme/privé à un régime politique Hyper-stalinien( on est plus dans le style dictature du prolétariat complètement phagocyté par quelques cadres que dans une mouvance style centralisme démocratique) j’avais peur et mes peurs se confirment, c’est vraiment le pire des mariages, car il cumule l’hyper concentration du pouvoir dans les deux sens capitalistes et staliniens, le cocktail le plus contre-nature pour un anti-coco 1er degré, mais en réalité le plus terrifiant car hyper-concentration des pouvoirs veut dire excès en tous genres, et surtout absence de contre- pouvoirs, et c’est là que le bât blesse, car l’autoritarisme sans limites ne peut-être que contre-productif à terme, très court-terme devrait-on dire !!! bien sûr tous les anti-cocos primaires vont s’en donner à coeur- joie, en disant que le communisme çà ne marche pas, ce qui est totalement faux car justement cette version là marche économiquement parlant, mais elle est la pire et dénature l’idée même du communisme..

                      • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 27 décembre 2012 11:23

                        certains ne sont pas encore guérit du communisme, prennent peut être pas tous les jours leur traitement les pauvres vieux... ou bien c’est alzheimer !


                        • morice morice 27 décembre 2012 12:01

                          certains ne sont pas encore guérit du communisme


                          pour la connerie, il n’y a aucun remède, visiblement.... retournez dans votre « guérite »

                        • julius 1ER 27 décembre 2012 12:23

                          c’est vrai qu’on peut s’étonner que certains ne soient pas guéris de l’idéologie ultra-libérale,,, ????


                        • spartacus spartacus 27 décembre 2012 12:57

                          Avec 57% de prélèvement de la richesse nationale, la France même de droite n’a jamais été libérale.


                        • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:22

                          morice,


                          toute une vie d’endoctrinement ce n’est pas facile a effacer, même avec des preuves indiscutables. 

                          faire l’apologie de crimes contre l’humanité c’est tout simplement honteux !

                          Irina

                        • soi même 28 décembre 2012 01:33

                          il est claire que certain ne son pas guérir, il font juste un glissement sémantique et garde les veilles habitudes musclés.


                        • julius 1ER 27 décembre 2012 11:52

                          par la faim : le débat reste donc ouvert… Sauf peut-être pour les dinosaures français du bolchévisme, toujours prêts à défendre l’indéfendable ;Depuis, l’Histoire de l’URSS, puis de la Russie et de l’Ukraine, a connu d’autres soubresauts, qui ont pour un temps jeté dans l’oubli cette période peu glorieuse pour les tenants de l’idéologie communiste.

                          @l’auteur
                          ces quelques phrases sont faites pour faire renaître l’anti-communisme primaire !, et l’extermination des tributs indiennes par les Yankées n’est -ce pas du même ordre, plusieurs dizaines de millions d’indiens au 19ie siècle et quelques centaines de milliers à l’orée du 20ie siècle, mais cela passe dans les pertes et profits !!!!!!!!!!!!!!!! 
                          Pour ma part n’étant pas Stalinien et ne confondant pas le concept communiste avec la nature du régime stalinien qui je signale à commencé par éliminer par de faux procès tous les vrais bolchéviques,(mais cela ce genre d’auteur n’en parle jamais) ce qui montre bien l’anticommunisme viscéral de ce genre de littérature !!!!!!
                          Ce genre de propagande mensongère est du même ordre que faire croire que tous les allemands étaient « nazis » en 1933 alors que les premiers à être déportés dans les camps de concentration étaient les opposants au régime nazi, cad les communistes qui étaient des millions , les socialistes aussi, les demo-chrétiens que sont ils devenus ? combien de millions de morts ????????????? Nos anti-cocos s’en contrefichent ce qu’ils veulent c’est faire apparaître une fois pour toute, l’ultra-libéralisme comme étant la seule et unique solution, d’ailleurs lorsque l’on essaye de parler des réussites de pays comme la Chine par ex aujourdui, inmanquablement ils reviennent sur la période Maotse toung, preuve de leur bonne foi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!





                          • tf1Goupie 27 décembre 2012 12:12

                            @Julius,

                            Vous n’auriez pas des problèmes avec les « millions » et « milliers » ??

                            En 1492 (oui on peut remonter loin) on estime qu’il y avait1,5 millions d’Indiens sur le continent d’Amérique du Nord ... pour en tuer des dizaine de millions faut être costaud quand même !

                            Après quand vous nous parlez de « propagande mensongère » faudrait être un peu plus précis (où sont les mensonges ?) ; on a vaguement l’impression que vous cherchez à noyer le poisson dans la confusion de votre discours.

                            Quant à dire que Staline n’était pas un vrai communiste c’est un argument souvent rebattu ; Staline et Mao n’ont peut-être pas fait du « vrai » communisme, mais en tout cas ils ont perpétrés leurs crimes au nom du communisme et en cela ils ont été soutenus par beaucoup de louanges au Communisme en provenance des pays occidentaux...


                          • morice morice 27 décembre 2012 12:12

                            ces quelques phrases sont faites pour faire renaître l’anti-communisme primaire


                            ne demandez pas à Vial d’être autre chose que primaire : il bosse au FN.




                            Biographie :
                            42 ans, né à Clermont-Ferrand (63)
                            Fonctionnaire d’Etat
                            Responsable FN d’arrondissement


                            marrant : un « fonctionnaire d’état » qui crache sur la soupe de l’Etat... amusant !!!


                            faudra qu’il pense à apprendre à parler. Finalement, on comprend mieux pourquoi il tire la langue sur la photo : elle l’embarrasse, visiblement. 

                            Collaborateur du site Nations presse info

                            ah tiens.... on fricote en prime avec le bloc identitaire....

                            son livre :

                            « 

                            Au-delà du slogan, la préoccupation sociale a toujours fait partie des priorités du mouvement créé par Jean-Marie Le Pen en 1972. Soigneusement occultée par les médias et commen­tateurs politiques, cette évidence a fini par prendre corps aux yeux de tous avec l’arrivée de Marine Le Pen aux commandes du parti, en janvier 2011 : journalistes et adversaires ont alors feint de découvrir que le FN « s’appropriait » la défense des sans-grade, des ouvriers, des artisans et autres employés modestes de notre pays. »


                            ah ouais ??? et son père s’occupait des riches alors ??? $

                            ah ah ah ils n’en ratent pas une au FN !!!! 


                            • morice morice 27 décembre 2012 12:20

                              le social chez le FN c’est le père Blanchard !!!!


                              pour savoir ce qu’est le social au FN, lire ceci :


                              les SDF, pourvus qu’ils soient BLANCS, uniquement !! 

                              ah ah ah Vial supporter du pasteur Blanchard, le confident de Jany LePen... (et ses sympathiques amis serbes....)

                              Une dame bien charitable, que la propre femme du grand leader, en fait, arrêtons de médire : « à Nice déjà, quand j’étais enfant, se souvient-elle, je donnais tous les jours mon goûter à un vieux qui vendait des horoscopes dans la rue. »Personnellement, j’aime bien quand on m’explique les anciennes méthodes pour rester mince... mais les régimes suffiront-ils aujourd’hui à endiguer le flot de SDF ? »Aujourd’hui, on la voit parfois incognito aux soupes populaires organisées devant la gare Saint-Lazare par une association protestante (sa religion) proche du FN, Entraide française. Depuis l’embargo décrété par l’Onu, cette femme sans enfants s’est aussi prise d’affection pour les bébés d’Irak, pays où elle a fait huit voyages pour apporter médicaments et matériel médical« . Ah, voyez, ça se précise. Elle y va incognito, voir les SDF (c’est partout en photo sur les sites d’extrême droite), mais notre économiste lui s’y montre davantage, en photos, pour bien prouver qu’il y était, lui aussi. Il était à une »maraude« , en gros le même terme que le SAMU social... pour amener de la soupe aux SDF. Et là encore, pas n’importe laquelle, de soupe : notre »fameux« pasteur est en effet celui qui a lancé les premières »soupes au lard« , ou  »soupes au cochon« distribuées dans les rues de Paris jusque 2007 (ici expliquées sur »génération FA8« (****). Pour ceux qui l’ignoreraient, ces soupes ont été interdites par le Conseil d’Etat le 5 janvier 2007 comme étant discriminatoires. L’association qui prônait cette distribution avait un slogan assez significatif en effet : » (« Pas de soupe, pas de dessert, les nôtres avant les autres »). Les blancs d’abord, encore une fois ! Odieux ! Excluant à la fois les musulmans... et les juifs (tout le monde ayant oublié les seconds dans l’affaire). Une belle âme que ce pasteur, n’est-il pas, à lire qu’il était à l’origine de cette intiative ? De l’Armée du Salut, il était passé à l’Armée des Exclus ! Oui, vous avez bien lu : car les SDF leur appartiennent, enfin surtout comme dirait le pasteur, les « SDF patriotes »... seuls « aidés » par ceux qui se réclament d’Adorno, cité ici par les extrémistes de droite venant incendier n’importe quel texte parlant de LePen.... sur le site du Pasteur, ou de ces amis, on trouve en effet tout le gratin de l’extrême droite française. Les fêlés des guerres, « réfléchir et agir », les fascistes italiens, ou « Nature et Terroir », car ça aussi ça les titille.... le site (défunt, ah ah ah  !) de Laurent Ozon, celui qui écrivait les discours de Marine le Pen avant de jeter l’éponge récemment !! ah ah ah !!! 

                              • Francois Vial 75 Francois Vial 75 27 décembre 2012 13:41

                                Comme d’habitude avec « Morice », une litanie de liens supposés discréditer un auteur d’article... Quand bien même ils ne sont aucunement liés au sujet. Et quel « espion » : les premiers liens que l’on trouve en tapant mon nom sur Google !
                                Dommage, « Morice » n’assume pas son identité : il ne nous est donc pas possible de juger de son formidable parcours idéologique ni de ses exceptionnelles qualités oratoires...
                                Zou ! Assez perdu de temps avec les corbeaux !


                              • Pyrathome Pyrathome 27 décembre 2012 14:20

                                Et quel « espion » : les premiers liens que l’on trouve en tapant mon nom sur Google !

                                Tergiverse pas Vial, t’es tout simplement grillé....c’est ballot hein ?....
                                Allez hop, on tire la chasse....
                                Le fascisme : combien de morts ?? et ça continu de plus belle en ce moment même, le chiffre est loin d’être exhaustif.....


                              • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:30

                                morice n’as plus toute sa tête, mais toi Pyrathome tu n’as aucune excuse !


                                c’est de la perversité !

                                vilain corbeau

                                Irina

                              • Aristoto Aristoto 27 décembre 2012 17:52

                                Bravo morice !!! Il faut d’abord en finir avec les déviances contre nature et parasitaires de ces mouvement anti progressiste avant de s’attaquer à ton cas : L’alzeimer !!!

                                François tes méthodes ne sont d’aucun effet face face aux humains encore doté d’instinct naturel de subsistance et ne déviant pas dans l’immoralité contre nature !!! Tu es un dangereux déviant contre nature !! Un parasite qui ronge l’organisation collectiviste de notre société en commun !!

                                IL FAUT T4ELIMINER !!!


                              • Deneb Deneb 27 décembre 2012 20:11

                                phyrathome=morice, c’est un multi-pseudo qui en a au moins 10 autres et qui fait la pluie et le beau temps sur Agoravox depuis un bon moment déjà. Il n’y a que comme ça qu’il arrive publier sa laborieuse prose.


                              • julius 1ER 27 décembre 2012 12:34

                                @tf1goupie

                                En 1492 (oui on peut remonter loin) on estime qu’il y avait1,5 millions d’Indiens sur le continent d’Amérique du Nord ... pour en tuer des dizaine de millions faut être costaud quand même !

                                toi par contre tu as des problèmes avec la géographie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                                estimer en 1492 à 1,5 millions d’indiens en amérique du nord alors que le continent nord-américain n’a pas encore été découvert, là c’est très , très fort, tu es non seulement nul mais en plus tu sembles te complaire dans ta nullité crasse !!!!!
                                Jacques Cartier venait juste de naître en 1491 il faudra attendre encore 30 ans pour qu’il remonte le Saint-Laurent mais çà, c’est pas surTF1 qu’on va te le dire !!!!!!!!!!




                                • julius 1ER 27 décembre 2012 12:39

                                  le génocide indien en amérique du sud par les espagnols et les portugais est estimé à plusieurs dizaines de millions , maintenant il y a accord entre les historiens locaux et les autres plus généralement, mais seulement on ne va pas mettre celà sur le dos des cocos, j’espère ???????????


                                  • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 27 décembre 2012 13:06

                                    1 001 110 11010...

                                    salut les binaires, communisme vs capitalisme, des pâtes ou du riz, par devant ou par derrière...


                                  • tf1Goupie 27 décembre 2012 14:27

                                    Julius élevé au biberon de la propagande.

                                    Tu ne te demandes même pas comment quelques milliers de conquistadors ont pu éliminer des dizaines de millions d’indiens, n’est-ce pas ? Ils devaient détenir la bombe atomique surement...

                                    T’es vraiment un super client pour le baratin communiste. Et dire que t’es né par erreur dans un pays où règne la liberté d’information.
                                    Autant donner de la confiture aux cochons.
                                    Mao t’aurait adoré, des Julius1er il en formait par bataillons.


                                  • soi même 27 décembre 2012 12:42

                                    N’oublions pas cette autre famine des années 20ans en Russie.

                                     http://www.fonjallaz.net/Communisme/Represii/repression-artiste/index.html

                                    1918

                                    En mars, le Parti bolchevik est rebaptisé Parti communiste, et la capitale déplacée de Petrograd (le nouveau nom de Saint-Pétersbourg dont la consonance germanique avait été jugée gênante) à Moscou. L’assassinat de l’ancien tsar et de sa famille s’inscrit dans un programme systématique d’arrestations, de tortures et d’exécutions. Plusieurs groupes de citoyens hostiles au régime communiste (les Russes blancs) gagnent du terrain dans le Sud et l’Est du pays. S’ensuivent trois années de guerre civile qui pousseront environ 1,5 million de personnes à choisir l’exil.

                                    1920-1921

                                    Les conséquences économiques catastrophiques de la guerre civile culminent avec la grande famine qui fera entre 4 et 5 millions de morts.

                                    1922

                                    Création de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).

                                    1924

                                    Après la mort de Lénine, son successeur Staline introduit la collectivisation (1929), mettant fin à la paysannerie à la fois en tant que classe et mode de vie. Suite à la résistance des paysans, des millions d’entre eux sont exécutés ou exilés dans des camps de concentration en Sibérie et en Asie centrale.

                                    http://www.lonelyplanet.fr/destinations/europe/russie/culture-et-histoire/histoire

                                    C’est bien commode de faire porté la paternité de la grande famille à Staline, on oublie et l’on passe sous silence le rôle précurseur dans cette affaire que Lénine et Trotsky ont jouer dans une famille passé sous silence dans les année 20 !



                                    • julius 1ER 27 décembre 2012 13:10

                                      la liste des anticocos s’allonge !!!!!!!!!!!!


                                      sous le tsar nicolas 2 tout était merveilleux, 1ere révolution de 1905, des milliers de morts, guerre russo-japonaise des milliers de morts,
                                      guerre de 1914/18 des millions de morts, les russes rentrent dans la guerre impérialo-capitaliste
                                      pas ou peu préparé un combattant sur 3 a une arme les glorieux officiers du tsar font charger les soldats contre les mitrailleuses allemandes , à main-nues avec mission de récupérer les armes sur les morts ! 
                                      en 1917 révolution de février puis celle d’octobre , quelques centaines de morts mais pendant la guerre des famines à répétitions sous le tsar mais cela a disparu des livres d’histoire 
                                      1918 traité de Brest- litovsk signé par les bolchéviks,
                                      mais la guerre civile continue, armées blanches soutenues par les américains, français , anglais des centaines de milliers de mort jusqu’en 1921
                                      voilà l’histoire conté d’une manière un peu plus juste que tu ne le fais !!!!

                                    • lulupipistrelle 27 décembre 2012 13:51

                                      Et oui, on feint d’oublier que Trotsky est le boucher de Kronstadt...


                                      On a maximisé aussi son rôle de chef de l’Armée rouge : c’est l’armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne, la Makhovchtchina qui a taillé des croupières aux armées blanches en Ukraine... 

                                      Pas étonnant que les Bolchos et leurs saints patrons Lénine-Trotsky-Staline n’aient eu de cesse de réduire la population ukrainienne par tous les moyens... 
                                      Dans son livre Viktor Kravchenko explique comment... 

                                    • soi même 27 décembre 2012 14:02

                                      @ julius 1ER, il faudrait que tu arrêtes d’être l’émotionnel idéologique, le sujet est bien la famine sous le régime communiste et plus particulièrement sous Staline.
                                      Mon propos est de rappeler qu’il y a eu un précédent dans les année 20, à ce qui je sache il ne s’agit pas du Tsar Nicolas II dans c’est article.

                                      Cela montre bien et ta méconnaissances de cette histoire et en même temps ton parti pris unilatéral qui est bien de détourné le débat vers des futilités et la polémique gratuite.




                                    • lulupipistrelle 27 décembre 2012 14:34

                                      Et une dernière, en français : http://www.youtube.com/watch?v=koINw5jjQlo


                                    • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:39

                                      Julius 1er dit l’indécrotable. 


                                      arrêtes ta surenchère ! les génocides de toutes nature que tu énumères avec emphase n’excusent en rien ceux dont le communisme est directement responsable.

                                      Irina

                                    • julius 1ER 27 décembre 2012 18:07

                                      tu oublies de dire que c’est le tsar qui a mis en place les goulags et que c’est une lutte à mort qui s’est engagé entre les communistes, et les royalistes/tsaristes pourquoi ne dit tu pas que le frère de Lénine a périt dans les camps tzaristes, il est facile de disserter sur l’époque 90 ans après mais quel aurait été ton attitude dans la tourmente , la Russie de 1900 à 1914 qui était capitaliste exportait du blé alors que les populations crevait de faim , je vois que le même système produit les mêmes effets , en plus elle prenait du retard sur les autres nations industrielles justement à cause de ses structures politico- économiques archaiques accaparement des richesses par les possédants, taux d’analphabétisme galopant, et même Stolypine qui fût ministre du tsar(1913/14 en essayant de moderniser ce pays fût assassiné par la bourgeoisie aristocratique qui ne pouvait supporter que l’on touchât à ces privilèges , comme quoi rien ne change, ceux qui ont tout ne veulent rien partager et c’est pourquoi il y a des révolutions !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                                    • julius 1ER 27 décembre 2012 18:56

                                      @lulupistrelle


                                      c’est facile de comptabliser les points et se poser en donneur de leçons, exemple
                                      C’est bien commode de faire porté la paternité de la grande famille à Staline, on oublie et l’on passe sous silence le rôle précurseur dans cette affaire que Lénine et Trotsky ont jouer dans une famille passé sous silence dans les année 20.çà c’est « soi-même » autre grand génie libéral du web............

                                      comme si le conflit mondial de 14/18 n’avait eu aucune incidence sur la révolution Russe, il en a été l’accélérateur,les gens crevaient de faim sous le tzar alors que la pays était exportateur de blé, 93% de la population étaient des serfs analphabètes, mais vous croyez quoi, que les gens font les révolutions pour se marrer, et décident tiens aujourdui on s’emmerde un peu si on allait faire la révolution, les révolutions arrivent quand l’insupportable devient vraiment insupportable , je dirai à cet égard que l’on est en train d’entrer à grand pas dans l’insupportable, et ce n’est pas avec des arguments tels que ceux que vous fournissez que vous arrêterez le mouvement, un peuple qui se met en colère c’est comme un train qui n’a plus de freins, pas facile à arrêter !!!!!!!!!!!!!!!


                                    • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 19:59

                                      julius 1er


                                      le tsar était un tyran et les communistes l’ont remplacé par un autre tyran : Staline

                                      lors de la révolution d’octobre, le peuple russe dans sa grande majorité n’avait pas l’intention de devenir communiste, ils ne savaient même pas ce que c’était. C’est une petite minorité agissante, les bolchevistes qui ont pris le pouvoir « par surprise » en quelque sorte, puis ils se sont entre-tués pour que Staline, au final, sorte de la mêlée. A partir de là le processus était lancé.

                                      Ce qui prouve bien que le vrai communisme dont tu parles et dont tu te réclame n’est qu’une utopie !

                                      Irina

                                    • julius 1ER 27 décembre 2012 21:33

                                      @Irina


                                      la révolution d’octobre, mais avant il y a eu celle de Février et pourquoi celle de Février mené par Kérensky a avorté parce que Kérensky remettait le tsar en place ce que les bolchéviks ne voulait pas , à ce sujet je pense qu’ils n’avaient pas tord car demander à quelqu’un qui t’a mis dans la merde de t’en sortir cela ne marche pas on le voit en ce moment avec tes amis libéraux qui ont créé cette mégacrise et en plus couillons de nous-même on s’en remet à eux pour en sortir ce qui bien sûr ne marchera pas !!!!!!!!!!!

                                    • julius 1ER 27 décembre 2012 12:54

                                      @schweitzer


                                      oyez-vous, il y a un critère qui ne trompe pas, dans cette affaire. C’est le sens dans lequel fuyaient les populations civiles, avant de devenir, pour les moins malchanceux, les premiers boat people de l’histoire contemporaine...

                                      ce qu’il y a de gênant avec les avocats du libéralisme tels que vous c’est leur partialité, vous êtes soit ignorants, soit de parti-pris, et vous instruisez à charge jamais à décharge , comme quoi finalement vous finissez toujours par vous discréditer.
                                      parler uniquement des boats people et ne pas parler du génocide cambodgien perpétré par Pol-Pot à cause de l’extension du conflit perpétré par les americains , car avant la 2ie guerre du vietnam mené par les américains, le Cambodge était un pays tranquille, ce sont les américains qui ont propagé la guerre dans les pays limitrophes, ce qui a facilité l’accès au pouvoir des khmers rouges qui seront soutenus par la chine jusqu’à la fin , il faudra le courage des vietnamiens, pour venir à bout du régime de pol pot, sous la réprobation général à l’époque comme quoi chez les gens comme vous l’indignation est sélective, mais çà on le savait déjà !!!!!!!!!!!!!!

                                      • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 17:53

                                        julius 1er,


                                        humm ? comment comptabiliser les communistes tuant d’autre communistes ? comme pour toi celui qui tue un communiste est forcément un néolibéral ou ultralibéral, les communistes qui tuaient d’autres communistes étaient donc des ultralibéraux déguisés en communiste ?

                                        ça devient compliqué ton histoire non ?

                                        Irina

                                      • Al West 27 décembre 2012 13:27

                                        Bonjour,

                                        Il existe une explication plus globale à cette volonté d’exportation massive de céréales par Staline, qu’on trouve dans le livre de Carr, sans pour autant qu’il soit possible de la vérifier.

                                        Des pions sur l’échiquier, traduction française, p161 :

                                        « On sait ce qui arriva lorsque Staline imposa par la force ces décrets. On l’a toujours accusé personnellement des atrocités inhumaines qui obligèrent les paysans à se conformer aux lois. On a écrit de nombreux ouvrages sur cette terrible période. La vérité, telle que je l’ai présentée aux Journaux Américains en 1930 n’a jamais été publiée à ce jour. Plus de 5.000.000 de paysans furent exécutés ou condamnés systématiquement à mourir de faim car ils refusaient d’obéir ou essayaient d’échapper aux décrets de collectivisation. Plus de 5.000.000 d’autres furent envoyés aux travaux forcés en Sibérie. Ce qui est généralement très peu connu c’est le fait que le blé confisqué aux paysans russes s’en alla grossir les énormes quantités de blé achetées par les agents des Banquiers Internationaux partout dans le monde sauf au Canada et aux États-Unis. Après avoir accaparé le blé, les Banquiers Internationaux achetèrent des quantités colossales de viandes traitées et congelées en Argentine et dans d’autres pays producteurs de viandes. Résultat : le Canada et les États-Unis ne purent trouver de débouchés pour leur bétail ou leur blé dans des marchés saturés de produits... »


                                        • wesson wesson 27 décembre 2012 14:42

                                          Bonjour l’auteur, 


                                          Présenter la famine ukrainienne comme vous le faite, c’est à dire comme une volonté génocidaire, est non seulement faux, mais a également été totalement réfuté par des historiens, y compris Nicolas Werth - coauteur du brûlot d’extrême droite « le livre noir du communisme », que l’on ne peut donc pas accuser d’amitiés communistes excessives...

                                          La réalité de cette famine tient bien évidemment à plusieurs facteurs. Le régime soviétique et son incompétence n’en étant certes pas un des moindre, mais ce n’est pas le seul. 

                                          Il y a d’abord une sécheresse catastrophique en 1932, qui est le principal problème. Mais également il y a l’influence des Koulaks (paysans riches) rebelles à la collectivisation et en lutte ouverte contre le régime soviétique. Majoritaires dans la région des terres noires (les meilleures sur un plan agricole), cette région était de fait rattachée à l’Allemagne, alors que l’URSS ne contrôlait en fait que l’Ukraine orientale (Kiev-Kharkov).

                                          Bref, cette région de production, sécessionniste et de facto sous dépendance germano-américaine, refusait tout simplement d’effectuer les livraisons et a donc organisé la rétention des produits agricoles - autrement dit la famine. 

                                          Bref, pour le dire encore plus clairement, cette famine fut voulue par tout le camp antisoviétique qui s’est ensuite fait un plaisir d’en faire le tapage médiatique - jusqu’à aujourd’hui où l’on trouve derrière les associations mémorielles telles que « Ukraine 33 » l’archevêché de Lyon et Mgr Decourtray, et tout ce qui compte de réactionnaires et d’anticommunistes bêlants.

                                          Il est à noter que ce fut justement les excellentes récoltes soviétiques de 1933 qui ont mis fin à cette famine.



                                          • tf1Goupie 27 décembre 2012 14:48

                                            « Il y a d’abord une sécheresse catastrophique en 1932, qui est le principal problème ... »

                                            Wesson a bien gobé le discours déculpabilisant qu’il pourra ressortir pour la Grande Famine de Mao.

                                            Entre 1940 et 1945 il a fait une « sécheresse catastrophique » dans les camps de concentration allemands !!!


                                          • lulupipistrelle 27 décembre 2012 15:32

                                            @tf1groupie : il fait aussi l’impasse sur tous les témoignages et des rescapés et des repentis. 


                                          • julius 1ER 27 décembre 2012 19:29

                                            bravo Wesson 


                                            c’est bien de retravailler ces sujets , ils y en a qui en sont encore avec des vérités toutes faîtes acquises pour l’éternité, comme si l’histoire à la lumière de certaines archives ouvertes ne devait pas être retravaillée, tu vois j’ai appris hier que en 2013, ce sera le cinquantenaire de l’anniversaire de l’assassinat de JF Kennedy à Dallas et que l’hypothèse d’un 2ie tueur avait été validé par le Sénat américain (ce qui induit la théorie du complot) alors que jusqu’à présent la théorie en cours était LH Oswald(agent du KGB) avait assassiné JFK avec une balle magique tirée avec une carabine moitié rouillée comme quoi rien n’est impossible 50 ans après on arrivera peut-être enfin à savoir la vérité sur ce complot !!!!!!!!!!! 

                                          • tf1Goupie 27 décembre 2012 19:45

                                            Mais es-tu sûr que ce n’est pas une hypothèse anti-communiste ? Car dans ce cas elle n’est pas validée par Wesson smiley  smiley  smiley


                                          • eric 27 décembre 2012 22:16

                                            Sur les 12 frères et sœur du grand père de mes enfants, il y en a 9 qui y sont reste, dans ces aventures socialiste, et c’est sans compter les conjoints et enfants. Entre les famines, les repressions, la désorganisation, la guerre menée de maniere debile. Leur grand pere, il a survécu parce qu’une de ses sœur avait une belle famille qui avait une vache et elle a dit a sa mère, je peus sauver un des petit, pas deux. A 7 ans, il sautait sur les trains pour aller vendre leurs dernier vêtement et acheter de pommes de terres a la ville d’à cote. Il faut dire aussi que eux aussi au depart ils avaient une vache, mais ils avaient tellement peur d’être pris pour des kulaks qu’ils s’en sont débarrasse et le père s’est engage dans la milice. Mais au bout d’un moment, même pour ceux la il n’y avait plus assez a bouffer puisqu’il fallait nourrir les villes. C’est assez typique. Des comme cela, j’en ai des centaines. C’était pas en Ukraine, mais dans la region de Kalouga.
                                            Cependant, les petits rigolo qui nous explique la « mauvaise volonté » des « kulaks » d’Ukraine occidentale a livrer en union soviétique, alors qu’ils étaient sous domination allemande....Je crois que je n’ai pas grand chose a leur dire.


                                          • tf1Goupie 27 décembre 2012 15:06

                                            On devrait faire un concours de propagande , il y a ici des champions qui auraient trôné en bonne place dans le Quotidien du Peuple


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 15:08

                                              à chacun sa Pravda, en matière de propagande, effectivement vous parlez en spécialiste.


                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 15:22

                                              Quand vous glissez de : "La réalité de cette famine tient bien évidemment à plusieurs facteurs. Le régime soviétique [...] n’en étant certes pas un des moindre« jusqu’à »Bref, pour le dire encore plus clairement, cette famine fut voulue par tout le camp antisoviétique" vous faites carrément très fort Wesson.

                                              Donnez-moi des exemples où je me permets de brouiller les cartes à ce point je vous attends, allez Wesson vous êtes fort en gueule, mais pas très factuel.

                                              Pendant des années il a été prétendu que les millions de morts de Mao était dûs à des problèmes climatiques, jusqu’à ce que la vérité filtre enfin.

                                              Et la Pravda c’est plutôt une vos références, non ?


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 17:00

                                              « Pendant des années il a été prétendu que les millions de morts de Mao était dûs à des problèmes climatiques, jusqu’à ce que la vérité filtre enfin. »


                                              C’est ça. La Chine avant Mao, ce havre de paix et d’opulence bien connu, ou la colonisation britannique avait été si bien acceptée que lorsque les Japonais impériaux sont arrivés, ils furent accueillis en libérateurs ... juste avant de s’apercevoir qu’en définitive, ils étaient pire.

                                              La réalité est que en Chine avant Mao, on y crevait de faim en permanence, et sous la schlag des colonisateurs Anglais. Mais là compter les morts, ça ne vous intéresse pas.

                                              Quand à l’Ukraine, je persiste et je signe : la disette y a été volontairement aggravée par les Allemands/Français/Américains/Anglais, coalisés pour faire tomber l’union soviétique. C’est d’ailleurs cette même coalition qui armera ensuite Hitler dans ce but là.

                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 17:21

                                              Sur la Chine vous êtes pris en flagrant délit de malhonneteté Wesson.
                                              Au début des années 1950 les Chinois mangeaient à leur faim, mais en 1957 Mao a décrété le « Grand Bond en Avant » mettant en priorité la croissance industrielle pour faire la nique aux anglo-saxons.
                                              Moralité les paysans ont été sacrifiés pour satisfaire les délires de Mao, jusqu’à ce qu’ils en bouffent des racines et même leurs prores enfants.

                                              Tout est écrit dans ce livre écrit par un communiste chinois.
                                              Vous qui apparemment lisez beaucoup Wesson, vous avez pris bien soin d’éviter ce genre de livres, pour continuer à couvrir le mythe communiste.

                                              Vraiment pas brillant pour quelqu’un qui joue les humanistes ...


                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 17:31

                                              Quant à votre discours simpliste sur « ceux qui ont armé Hilter » c’est assez révélateur de l’Univers historique que vous vous êtes patiemment construit pour bétonner vos vision ideologique du monde.

                                              Quand on s’enferme ainsi d’un un bunker de certitudes c’est qu’on est pas vraiment enclin à assumer des vérités décevantes.


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 17:37

                                              faut vraiment vous barrer de TF1 mon pauvre ami ! 


                                              Tous les gouvernements chinois ont échoués parce qu’ils n’avaient pas été capables de résoudre le problème de l’alimentation. Selon John Leighton Stuart - Ambassadeur des USA en Chine de 1946 à 1949, « Chaque année, 3 à 7 millions de personnes mourraient de faim en Chine. » Dans les années 50, la Chine crevait de faim, comme tout le temps avant d’ailleurs, il faut juste lire autre chose que la propagande anticommuniste pour le savoir.

                                              Faire bouffer les 550 millions de chinois (à l’époque) était la priorité de tout gouvernement, y compris les communistes. En 1953 a été mis en place un système de rationnement, qui a duré 31 ans.

                                              Pour le dire autrement, La Chine a toujours crevé de faim, et la raison pour laquelle le régime communiste a pu y perdurer aussi longtemps, c’est qu’ils ont fini par régler ce problème primordial - malgré l’erreur que fut « le grand bond en avant ».



                                            • Irina leroyer Irina leroyer 27 décembre 2012 18:09

                                              wesson,


                                              et le pacte germanosoviétique , tu l’oublies ?

                                              en ce qui concerne les koulaks, il est évident que ce n’est pas dans la bonne humeurs qu’ils se sont laissés dépossédés de leurs biens par les bolchevistes. la répression qui s’en est suivie fut terrible. 

                                              irina

                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 18:19

                                              Restez bien enfoncé dans votre bunker Wesson, avec le casque lourd cette fois.

                                              Je vous cite le Livre (que j’ai en main) écrit par un communiste chinois qui a épluché les documents officiels du Parti pendant 13 ans et vous me parlez de TF1.
                                              C’est dire si vous êtes bouffé par la propagande !!

                                              Quelques données du Bureau National des Statistiques chinois (pas un simple ambassadeur américain de l’après-guerre) :
                                              - entre 1953 et 1958 la croissance naturelle est autour de 20 pour mille,
                                              - 1959 (début du grand bond en avant, collectivisation à marche forcée, communes populaires) : 10 pour mille
                                              - 1960 : -4,57 pour mille, la Chine perds 10 millions d’habitants !!
                                              - 1960 : 3,78 pour mille
                                              - 1961 (Mao obligé de relaché la pression) : 27 pour mille.

                                              Les cas de cannibalisme par milliers, les prolapsus utérins par millions, l’écorce des arbres bouffée le long des chemins ...


                                              Et ce que vous appelez le « système de rationnement » est en fait la création du monopole d’Etat sur les céréales (sur une proposition de Chen Yun), qui obligeait les paysans à céder une part de leur récolte (réquisitions).

                                              Bref vous ne connaissez rien au sujet mais vous êtes prêt à tout pour continuer à maquiller le désastre exactement comme le font les dignitaires chinois actuels.
                                              Qu’est-ce que vous faites dans un pays libre d’expression si c’est pour continuer à faire de la minable propagande Maoïste ?
                                              Foutez le camp de ce pays totalitaire si vous ne souhaitez pas user du droit d’information que vous avez dans notre pays.


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 18:38

                                              « et le pacte germanosoviétique , tu l’oublies ? »


                                              pas plus que les accords de Munich, qui sont le véritable début de la 2ème guerre mondiale.



                                            • soi même 27 décembre 2012 18:43

                                              @ Weson, non, c’est le traité de Versailles de 1918..


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 18:44

                                              « Je vous cite le Livre (que j’ai en main) écrit par un communiste chinois qui a épluché les documents officiels du Parti pendant 13 ans et vous me parlez de TF1. »



                                              gnagnagna, vous radotez... Moi je vous parle de la chine avant le communisme pour vous dire que on y crevait la dalle, et que c’était le principal problème. L’ambassadeur Américain que je vous ai cité parlait des années 1946 à 1949, soit avant l’arrivée des cocos !

                                              Mais comme c’était pas écrit dans votre bouquin anticommuniste, évidemment vous ne pouviez pas le savoir, voire même c’était pas arrivé !

                                              Et c’est vous qui me causez de rester dans mon bunker avec mon casque lourd. Apprenez à lire, ou restez sur TF1 ...



                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 19:01

                                              A parce que les statistiques qui ne vous plaisent pas sont « anti-communistes » Wesson, c’est brillant comme argument !

                                              Et moi je vous donne des chiffres qui montrent qu’avant la collectivisation les chinois ne crevaient pas la dalle , mais ce sont forcément des chiffres anti-communistes n’est-ce pas.
                                              De votre côté vos sources sont plutôt inexistantes...

                                              Un peu comme ceux qui dénonçaient la pénurie sous Mao ont été accusés d’être des contre-révolutionnaires ; et bizarrement les membres du parti qui ont ainsi été démis de leurs fonctions ont majoritairement été réhabilités après la mort de Mao !!

                                              Vous auriez fait un bon laquais de Mao.
                                              Mais quand on voit votre opiniatreté à défendre l’indéfendable, on se dit que sur d’autres sujets similaires vos convictions doivent largement l’emporter sur l’honneteté.


                                            • julius 1ER 27 décembre 2012 19:10

                                              tu es un ignare, TFI machin ,seules tes vérités comptent , celles des autres sont de la propagande, l’histoire n’est jamais écrite mais toujours à réécrire n’importe quel personne intelligente sait cela, d’ailleurs tu ne réponds jamais aux questions que l’on te pose, tu assènes tes vérités comme on enfile des perles ( celle là était pas mal 1492 1,5 millions de peaux rouges comptabilisés en Amérique du nord alors que celle-ci n’était pas encore découverte, pour être vulgaire on peut dire que tu ne chies pas la honte )mais comme tous les imbéciles quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt !!!!!!!!!!!


                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 19:25

                                              @ Julius,

                                              Moi ma vérité tu peux l’acheter sur Internet pour 28 Euros, et elle est très sourcée (des centaines de documents référencés), contrairement aux arguments de Wesson qui se basent sur un oui-dire, et en plus il oublie de dire qu’après la guerre contre les Japonais la Chine est dévastée et qui plus est en guerre civile.

                                              Elle est nickel sa vérité à Wesson !!

                                              Quand à toi qui te bornes à me traiter d’ignare comme tout bon militant aveugle, sur le coup des Indiens d’amérique t’es assez minable : est-ce que tu crois qu’il faut attendre que quelqu’un ait posé le pied sur le continent pour en déduire une estimation ?
                                              Et est-ce que tu crois qu’à partir du moment où l’Amérique du nord a été découverte un département des statistiques a été instantannément créé, abruti ?
                                              Est-ce que tu as trouvé l’office du recensement de l’époque guignol ?
                                              Est-ce que tu comprend le mot estimation ?

                                              Le problème c’est simplement que quand vous met le nez dans votre merde avec de vraies investigations, avec de vrais sources, ça démolit vos petites croyances de fanatiques et ça vous met les boules alors vous vous mettez à agresser les interlocuteurs ; et ça c’est très Communiste comme attitude, la flagellation publique pour délit de mauvais propagandiste !!

                                              « La faim est un problème politique » disait le Comité Central sous Mao.

                                              je t’en ficherai des problèmes politiques !!


                                            • julius 1ER 27 décembre 2012 20:16

                                              Quand à toi qui te bornes à me traiter d’ignare comme tout bon militant aveugle, sur le coup des Indiens d’amérique t’es assez minable : est-ce que tu crois qu’il faut attendre que quelqu’un ait posé le pied sur le continent pour en déduire une estimation ? 
                                              Et est-ce que tu crois qu’à partir du moment où l’Amérique du nord a été découverte un département des statistiques a été instantannément créé, abruti ?
                                              Est-ce que tu as trouvé l’office du recensement de l’époque guignol ?
                                              Est-ce que tu comprend le mot estimation ?


                                              à lire ta prose, je vois que mes arguments ont porté cela t’emmerde que ta propagande soit mise à jour, mais enfin je pense que comme argument anti- génocide estimer l’ensemble de l’amérique à 1,5 millions d’habitants alors qu’une infime partie a été découverte et après tu récuses les arguments des autres alors que les tiens sont bidonnés, elle est bonne celle-là !
                                              pas la peine de m’insulter à chaque ligne alors que tu récuses tes propres arguments, 
                                              je maintiens ce que j’ai dit tu es juste bon à réciter la propagande anti-cocos sans rien ajouter de tangible, en plus d’être malhonnête , tu es nul !

                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 20:36

                                              « Et moi je vous donne des chiffres qui montrent qu’avant la collectivisation les chinois ne crevaient pas la dalle , mais ce sont forcément des chiffres anti-communistes n’est-ce pas.
                                              De votre côté vos sources sont plutôt inexistantes... »

                                              Votre source c’est 1 bouquin écrit par 1 communiste qui avait quelques comptes à rendre. 

                                              Moi ce que je m’évertue à vous dire, c’est que les communistes sont arrivés en Chine en 1949 en gros parce que le pays crevait déjà de faim (et aussi qu’il y régnait une guerre civile larvée qui ne s’est calmée que lors de l’invasion Japonaise). 

                                              Et au passage, entre 1949 et 1958, pensez-vous que le PCC se soit abstenu de collectiviser les terres ? bien entendu que non. Ce qui aura l’effet le plus dévastateur en 1958, c’est la volonté de réorienter la production vers le fer et l’acier, en forçant les paysans à quitter leur exploitation pour aller travailler dans les forges. 

                                              Ce qui me fait revenir à mon propos initial, que vous refusez d’admettre sur la seule foi de votre petite livre (anti)rouge. Les communistes sont arrivés dans une Chine qui crevait de faim, et nonobstant la période entre 1958 et 1961, ils ont réussi à faire passer la population de 550 millions à 1 milliards 300 millions en nourrissant à peu près tout le monde. 


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 21:08

                                              Allez, une référence, pour ne pas vous faire languir


                                              René Grousset, Histoire de la Chine, page 232

                                              « Dans les deux cas, — et c’est là le bilan terminal de l’histoire chinoise, —
                                              la surpopulation est évidente. Et cela quand près de 85 % du sol restent 
                                              inutilisés.
                                              La fourmilière chinoise est périodiquement ravagée par des famines 
                                              auxquelles, nous l’avons vu, sont imputables une partie des révoltes qui, d’âge 
                                              en âge, ont renversé les dynasties. Ces famines sont dues au fait même de la 
                                              surpopulation et aussi à deux fléaux qui tiennent aux données géographiques : 
                                              la sécheresse et l’inondation. La plaine du Nord et surtout les plateaux de lœss 
                                              sont soumis à des pluies si irrégulières que souvent les récoltes font totalement 
                                              défaut. Les années 1927 et 1928 ont vu une sécheresse et partant une disette 
                                              caractéristiques : Par ailleurs le Fleuve Jaune est sujet à des inondations 
                                              terribles. Au cours des temps historiques, son embouchure n’a cessé de se 
                                              déplacer à une distance de 500 kilomètres, tantôt au nord, tantôt au sud de la 
                                              presqu’île du Chan-tong, depuis T’ien -tsin jusqu’à la province de Nankin 
                                              (« que l’on imagine la Loire balayant les plaines de l’Ile -de-France pour 
                                              aboutir tantôt à Nantes, tantôt à Dunkerque »). »

                                              ça vous va comme référence, ou c’est pas assez communiste ?

                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 21:29

                                              Ce livre est construit sur une compilation de plus de 900 documents dont beaucoup sont des communiqués du Comité Central, des textes ou des retranscriptions de paroles de Mao Zedong et des principaux dirigeants du PC, des articles du Quotidien du Peuple, des stastistiques prefectorales, des annales de district et de provinces, bref des sources pas vraiment anti-rouges !

                                              Si l’auteur a accumulé les documents officiels c’est parce qu’il s’attendait à ce que des révisionnistes dans votre genre s’attaquent à sa parole, et effectivement vous êtes une caricature de ce déni.

                                              Le premier plan quinquennal n’a été établi qu’en 1954 et la collectivisation a marche forcée n’a réeellement démarré qu’en 1956 avec entre autres l’idée des communes populaires.
                                              La plus meurtrière des famines enregistrées auparavant est celle de 1928-1930 qui n’a fait « que » 10 millions de victimes ; Mao a fait 4 fois plus, et sans catastrophe climatique particulière, ni guerre !!

                                              ça ce sont les vrais chiffres Wesson, pas ceux d’une personne. Il y a d’ailleurs d’autres études. Mais à quoi bon vous les indiquer si vous êtes dans le déni.
                                              Pour le savoir il faurait vous instruire, mais c’est clairement pas votre volonté, elle est au contraire de cacher les mensonges, attitude peu ragoutante pour quelqu’un qui nous joue régulièrement les claquettes de la démocratie et de l’humanisme.


                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 21:37

                                               smiley Excellent : pour 1928 je vient de vous donner les chiffres et là il y avait une explication climatique, la sécheresse.

                                              En 1958 c’était Mao, et 4 fois plus de morts, ça vous donne une idée...

                                              Avant Mao les chinois avaient sous faim, avec Mao ils se mangeaient carrément entre eux, et vous trouvez ça super !?!

                                              J’aimerai savoir de quand date votre bouquin (écrit par un Français), qui vous sert de bible rassurante.

                                              Maintenant dites-moi : la France a été ravagée par les épidémies et les guerres, donc il devrait en être autant aujourd’hui n’est-ce pas ?!! 

                                              Pitoyable, Wesson !


                                            • tf1Goupie 27 décembre 2012 21:44

                                              Un livre qui date de 1942, faux vraiment pas avoir honte Wesson !!

                                              Vous êtes prêt à aller jusqu’à quelle entourloupe pour défendre votre Communisme ?
                                              Vous ne me sortiriez pas un livre des années 30 pour m’expliquer l’holocauste tant que vous y êtes ?

                                              Je ne suis vraiment pas de votre Monde Wesson : je suis d’un monde libre qui s’informe et qui n’entérine pas les mensonges ideologisés du passé.


                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 22:40

                                              « je suis d’un monde libre qui s’informe »


                                              oui oui, on sait. Et pour vous, s’informer sur l’histoire, c’est rechercher un bouquin ou dans le titre il y a le mot « communisme ».

                                              Mon propos était et reste encore de dire que avant l’arrivée du communisme en Chine le pays crevait systématiquement de faim, ce que ce livre effectivement écrit en 1942 raconte avec assez de détails et de références, lui aussi.

                                              Votre propos est lui par contre de dire que la chine a crevé de faim uniquement à cause des communistes, ce qui est totalement faux, et stupide. Le PCC a été justement créé parce que bon nombre de paysans voulaient une réforme agraire. La collectivisation des terrains agricoles a été faite dès 1949 et était pratiquement terminée en 1956, soit bien avant la famine (là j’ai pris une source récente et plutôt neutre : Le Larousse encyclopédique). Bref, ce n’est absolument pas la collectivisation des terrains agricoles qui est la cause première de cette famine de 1959. Et comme vous l’avez évoqué dans mon exemple de 1928, je me permet de vous le ressortir : Il y a aussi eu des conditions climatiques particulièrement défavorables, notamment des inondations.

                                              La réalité est que sur tous les points vous avez tort. Vous balayez la réalité historique car elle ne correspond pas à votre vision manichéenne des communistes bouffant leur propres enfants. Je ne voit d’ailleurs même pas pourquoi je continue à m’emmerder avec les vieux cons de réacs de votre espèce, tant vous resterez encore et toujours enfoncé dans vos certitudes comme un fémur de mammouth dans un site archéologique. 

                                              Continuez à ne vivre l’histoire que par le prisme du communisme tout en oubliant que des idéologies politiques, c’est la plus récente de toutes, et à vous penser libre à l’aune de votre haine recuite.

                                            • wesson wesson 27 décembre 2012 22:50

                                              La Chine, 5000 ans d’histoire, mais pour TF1Groupie, c’est juste de 59 à 62, en dehors de ça, il s’est rien passé. Et c’est moi qui ait la vision étriquée ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès