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Accueil du site > Actualités > International > Sarkozy, Kadhafi, l’uranium et le Niger

Sarkozy, Kadhafi, l’uranium et le Niger

Depuis quelques mois, le Niger, un des plus pauvres pays du monde - qui est pourtant le troisième producteur mondial d’uranium - est aux prises avec une rébellion régionaliste touarègue. Le gouvernement de Mamadou Tandja accuse Kadhafi et la firme française Areva d’instrumentaliser les insurgés. Plongée dans une crise bien plus stratégique qu’il n’y paraît à première vue.

Quand on évoque le Niger, vaste pays désertique situé à la lisière entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord, quelques clichés s’entrechoquent dans les esprits étrangers. Selon l’endroit où l’on se trouve et nos centres d’intérêts, l’on pense instinctivement à certaines étapes du Paris-Dakar, au cheptel qui fournit lait et viande à de nombreux Ouest-Africains, aux images de gamins décharnés victimes de la famine certaines années, aux Touaregs, « hommes bleus » mystérieux vivant dans les sables, qui ont fasciné les explorateurs et inspirent aujourd’hui poètes et rédacteurs de guides touristiques.

Ils sont peu nombreux, ceux qui évoquent d’emblée l’uranium, matière première incontournable de l’industrie nucléaire, dont le Niger est pourtant le troisième producteur au monde. Ils sont tout encore moins nombreux à penser « pétrole » quand ils pensent « Niger ». Pourtant, selon des sources bien informées, des documents cartographiques de compagnies pétrolières occidentales mentionnent, depuis de nombreuses décennies, de très gros gisements de pétrole dans un Niger septentrional dont l’enclavement a sans doute constitué, par le passé, un handicap difficile à surmonter.

C’est justement dans ce nord du Niger à la richesse minéralière indiscutable qu’une rébellion dénommée Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ) s’est déclenchée en février 2007. Le MNJ, comme les autres mouvements rebelles qui se sont signalés au Niger depuis le début des années 1990, affirme défendre la cause des nomades touaregs, qui seraient persécutés par les gouvernements « sudistes » successifs. Il faut préciser que le Niger est généralement considéré en Afrique comme une démocratie en voie de consolidation, où les scrutins électoraux se déroulent relativement bien, et où la liberté de la presse est globalement respectée - même si, à juste titre, des voix au sein de la société civile et de l’opposition contestent des choix de gouvernance et la corruption des élites.

Qui se cache derrière le MNJ ? En tout cas, depuis plusieurs mois, les relations diplomatiques, entre d’une part le Niger et d’autre part la France et la Libye, sont mises à mal. Niamey accuse, à mots plus ou moins voilés, la firme française de nucléaire Areva et le guide de la révolution libyenne, Muammar Kadhafi, d’appuyer le MNJ.

Pourquoi Niamey accuse Areva et Kadhafi

Le réquisitoire de Niamey se fonde sur un certain nombre de chefs d’accusation. Areva aurait financé le MNJ par un certain nombre de moyens. Ainsi, des documents bancaires, publiés par le journal La Hache nouvelle prouveraient que la multinationale française a viré sur le compte d’un commandant de peloton des forces nigériennes dans le Nord - qui allait rejoindre le MNJ quelques semaines plus tard - une somme de 57 330 702 FCFA (environ 80 000 euros). Par ailleurs, les autorités nigériennes accusent des agents d’Areva d’avoir fait preuve de complicité dans le « vol », par les rebelles, de véhicules tout-terrain et d’argent, lors d’une attaque sur le site minier d’Imouraren - toujours dans le nord du pays. De plus, le MNJ demande le départ de « sa » zone de toutes les compagnies d’exploration à l’exception... d’Areva. Le gouvernement nigérien a déjà expulsé deux responsables de la compagnie française. Gérard Denamur, responsable chargé de la sécurité à Imouraren, et Dominique Pin, directeur général d’Areva Niger. Pour la petite histoire, Dominique Pin, qui a quitté la diplomatie française début 2007, était le n° 2 de l’ambassade de France en Côte-d’Ivoire lors du déclenchement de la rébellion dans ce pays. C’est chez lui que résidait l’opposant Alassane Ouattara - accusé d’être l’inspirateur de cette rébellion par le camp présidentiel - durant les premières semaines de la crise...

Au Niger comme en Côte-d’Ivoire, la couverture de la crise par Radio France internationale irrite les dirigeants, qui ont interrompu sa diffusion en FM dans le pays.

La presse progouvernementale nigérienne ne porte pas de gants pour accuser Muammar Kadhafi. C’est que la Libye revendique depuis quelques mois 30 000 km2 de territoire nigérien (des km2 très riches en pétrole et en uranium). De plus, le leader libyen s’est fait proclamer en avril 2007 « leader des sultans touaregs ». Le tambour du grand sultan, symbole de pouvoir absolu chez les touaregs, lui a été remis. Quand en plus Ibrahim Bahanga, un chef rebelle touareg du Mali un peu trop bavard, évoque des liens étroits entre les insurgés des deux pays, qui date d’entraînements militaires en Libye - vieux, il est vrai, de vingt ans -, la coupe semble pleine.

Vue de Niamey, la nouvelle idylle entre Nicolas Sarkozy et Muammar Kadhafi apparaît forcément troublante. Ainsi du rapprochement stratégique entre Paris et Tripoli dans le domaine du nucléaire : la France va vendre à la Libye des technologies qui lui permettront d’acquérir un réacteur nucléaire à « usage civil ». Nicolas Sarkozy a évoqué « la recherche avec les Libyens pour savoir s’il y a des ressources en uranium en Libye ». « On en a trouvé au Niger. Le contexte géologique est le même. Areva a besoin d’uranium », a-t-il ajouté, estimant les stocks d’uranium libyens actuels à plus de 1 600 tonnes. S’il ne trouve pas assez d’uranium en Libye pour faire tourner les futures centrales de Kadhafi, le tandem franco-libyen ne serait-il pas tenté d’aller se servir dans un Niger plus ou moins annexé par son riche voisin ?

C’est que la polémique entre Areva et le Niger n’est pas circonstanciée. Elle est aussi vieille que l’Etat nigérien lui-même. Elle est centrée autour d’une question : quel doit être le mode de partage des revenus tirés du yellowcake extrait de ce pays sahélien ?

Le pacte colonial au cœur de la crise franco-nigérienne

Nicolas Sarkozy avait affirmé au cours de sa campagne électorale que la France n’avait pas économiquement besoin de l’Afrique. La question nigérienne met pourtant en lumière les énormes intérêts stratégiques de Paris dans son pré carré.

Tout remonte au 24 avril 1961, un an après les indépendances de nombreux pays francophones d’Afrique subsaharienne. A Paris, quatre hommes signent un accord de défense. Il s’agit de Michel Debré (qui représente la République française), de Félix Houphouët-Boigny (président de la Côte-d’Ivoire), de Hubert Maga (président du Bénin, alors appelé Dahomey) et de Hamani Diori (président de la République du Niger). En annexe de cet accord, quelques phrases d’une importance capitale.

« Afin de garantir leurs intérêts mutuels en matière de Défense, les parties contractantes décident de coopérer dans le domaine des matériaux de Défense dans les conditions définies ci-après :
Article 1 : Les matières premières et produits classés stratégiques comprennent :
- Première catégorie : les hydrocarbures liquides ou gazeux ;
- Deuxième catégorie : l’uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, leurs minerais et composés.
Cette liste pourra être modifiée d’un commun accord, compte tenu des circonstances.
Article 2 : La République française informe régulièrement la République de Côte-d’Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger de la politique qu’elle est appelée à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, compte tenu des besoins généraux de la Défense, de l’évolution des ressources et la situation du marché mondial.
Article 3 : La République de Côte-d’Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger informent la République française de la politique qu’elles sont appelées à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques et des mesures qu’elles se proposent de prendre pour l’exécution de cette politique.
Article 4 : La République française est tenue informée des programmes et projets concernant l’exportation hors du territoire de la République de Côte-d’Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger des matières premières et des produits stratégiques de deuxième catégorie énumérés à l’article premier.
En ce qui concerne ces mêmes matières et produits, la République de Côte-d’Ivoire, la République du Dahomey et de la République du Niger, pour les besoins de la Défense, réservent par priorité leur vente à la République française après satisfaction des besoins de leur consommation intérieure, et s’approvisionnent par priorité auprès d’elle. »

Selon ce texte, avant de décider de quoi que ce soit dès qu’il s’agit d’exploitation du pétrole, du gaz, de l’uranium et d’autres matières premières stratégiques, ces trois pays africains doivent informer l’ancien colonisateur, à qui ils réservent par priorité les ressources de leur sous-sol.

Ce contrat d’exclusivité relative a souvent été considéré comme la contrepartie du soutien militaire français aux régimes politiques installés après l’indépendance. Pourtant, l’accord de défense ne donne aucune obligation explicite à la France en cas d’agression intérieure ou extérieure des Etats africains co-contractants. Ainsi, l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny a bénéficié, durant son long règne, de la protection des troupes françaises tandis que le Nigérien Hamani Diori a été renversé par un putsch en 1974. A la base, une famine dans le pays qui attise les mécontentements, et une « crise de l’uranium ». Face aux besoins de son pays, Hamani Diori demande une contrepartie plus élevée à la France... qui se braque. « En 1969, la France propose d’enlever l’uranium uniquement à prix fixe, au titre d’une aide au développement. Une compensation d’un milliard de F CFA (20 millions de FF) est attribuée au Niger. Le président Hamani Diori se rendant compte tardivement de la duperie, demande une association entre les deux (2) pays. Le CEA et la COGEMA sont en désaccord. La Société des mines de l’Aïr (SOMAIR) est constituée. Le CEA dit avoir sous-estimé les investissements et demande une participation de 5 000 actions au Niger qui refuse. Le Niger se rapproche de la France pour trouver un équivalent en pétrole pour fixer un prix plus juste : une (1) tonne d’uranium correspondrait à dix (10) mille tonnes de pétrole. Une demande de valorisation de l’indemnisation est refusée. La France fomente un coup d’Etat en 1974 qui renverse le président », raconte Serge Guero dans le Bulletin du réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB) du Niger. Un récit qui rejoint celui fait par l’Américain Samuel Decalo dans un ouvrage de stratégie publié en mars 1978 et intitulé Coups and Army Rule in Africa : Studies in Military Style.

Ce « péché originel » de la relation franco-nigérienne renforce forcément les suspicions. Quand la démocratisation arrive en 1990, le Niger, pays le plus pauvre de la planète, ne renégocie pas ses accords avec l’industrie nucléaire française. Mais la société civile est de plus en plus offensive. En 2001, elle accuse la Cogema de négliger les préoccupations écologiques et de nuire à la santé des mineurs et à l’environnement. Des accusations dont la pertinence a été confirmée par des enquêtes de la Commission française de recherche et d’information Iindépendantes sur la radioactivité et d’associations de la société civile en France.

Mondialisation oblige, le Niger vient de libéraliser le marché de l’uranium. Le pays s’est ouvert à des firmes chinoises, au groupe australien Rio Tinto et à certains intérêts sud-africains. Le gouvernement nigérien s’est rapidement plaint de l’attitude peu coopérative d’Areva, qui refuserait de lui remettre la carte minière du pays. Areva, qui gère ses mines et ses usines sur place à travers deux filiales, la Somaïr - où le groupe français est majoritaire à plus de 63 % -, et la Cominak - où il détient 34 % du capital, et cohabite avec l’Etat nigérien et des intérêts japonais et espagnols - estime de son côté avoir montré son sérieux, en promettant des investissements de plus de 700 milliards de F CFA (plus d’un milliard d’euros). Les couteaux s’aiguisent, dans un contexte où les cours de l’uranium ont été multipliés par dix depuis 2003 et où le Niger fournit à Areva la moitié de sa production d’uranium.

Vers un conflit ouvert « à l’ivoirienne » ?

Comment Paris et Niamey vont-ils gérer ce conflit larvé ? Des manifestations patriotiques dénonçant à la fois « l’impérialisme français » et « l’impérialisme libyen » se sont déroulées dans plusieurs villes du pays. Le président français, que l’on a connu plus offensif - voire agressif - temporise. Ainsi, à l’annonce de l’expulsion de Dominique Pin, Nicolas Sarkozy, qui se trouvait à Libreville, au Gabon, a annoncé qu’il prendrait une "initiative" dans "les jours qui viennent" pour régler le contentieux entre l’Etat nigérien et Areva.

« Nous essayons de démêler les fils, de voir ce qu’il s’est exactement passé (...) Ce n’est pas la première crise que connaît le Niger. Je fais toute confiance aux autorités démocratiques du Niger pour surmonter cette crise (...) Je ne voudrais rien dire qui complique une situation qui l’est déjà suffisamment, le Niger étant un pays important pour nous, puisque ce sont les principaux producteurs d’uranium militaire, d’où la présence d’Areva sur place », a dit Nicolas Sarkozy.

La presse nigérienne fait état, ces derniers jours, de tractations au sommet. Il est question d’une rencontre ce lundi 6 août entre Aïchatou Mindanaou, chef de la diplomatie nigérienne, et Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères. Il est encore possible d’éviter le type de guerre de nerfs qui a opposé Paris et Abidjan durant l’ère Chirac.

Des leçons pour l’Histoire

Les événements de ces dernières semaines au Niger constituent en tout cas un bon matériau de réflexion à la fois pour les dirigeants français et pour le leadership africain. En France, la perception de l’Afrique est très négative. On la voit par le prisme migratoire ou à travers la lucarne humanitaire. Pourtant, l’Afrique est stratégique et elle a les moyens aujourd’hui de faire monter les enchères. Si le président nigérien décide de rompre avec la France, cela aura des conséquences énormes pour le nucléaire français. Pendant toute la période post-indépendances, l’Afrique (grâce à son uranium et à son pétrole) a permis à Paris de garantir son indépendance énergétique et de faire des très grosses marges qui lui ont permis de se remettre des brûlures de la Seconde Guerre mondiale. Elle estime aujourd’hui avoir peu reçu en retour. Au lieu de faire de l’ethnologie facile, comme Nicolas Sarkozy à Dakar, il faut donc remettre à plat les anciens schémas de la « Coopération » en se disant de toute façon que, dans un climat concurrentiel, les Africains échangeront de plus en plus leurs fabuleuses richesses naturelles contre des technologies à forte valeur ajoutée, et non contre un soutien bien relatif à des dirigeants souvent discrédités. L’Inde, par exemple, l’a bien compris et ne fait qu’avancer sur le continent.

Par ailleurs, les dirigeants africains doivent bien se convaincre que les rébellions sont à décourager, tout simplement parce qu’elles sont une arme que les nations riches instrumentalisent pour mieux affaiblir les Etats pauvres, et diminuer leur marge de manœuvre dans les négociations économiques. L’on se souvient que la diplomatie nigérienne s’était montrée bien empressée à l’idée d’imposer au président ivoirien Laurent Gbagbo des négociations avec ses rebelles à lui. Y a-t-il des bonnes rébellions (chez les voisins) et de mauvaises rébellions (chez soi) ?

Plus que jamais, les dirigeants africains doivent se persuader que la démocratie et la gestion constitutionnelle des différends est une protection morale (toute petite soit-elle) contre les intérêts puissants qui ont intérêt à exacerber les contradictions du continent noir. Le Niger apparaît ainsi bien mieux prémuni contre des aventures ambiguës que le Soudan d’Omar El Béchir - quand bien même il est vrai que les pays occidentaux soutiennent, contre le droit international, les rebelles du Darfour.


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71 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 6 août 2007 12:42

    Une fois de plus,nous lisons un flot d’information et de désinformation avec des jugements de valeurs à l’emporte pièce qui consiste à dire que c’est la faute des blancs et aussi des arabes si l’Afrique noire est pauvre.

    Arrêtez donc votre discours d’une autre époque

    extrait "Des manifestations patriotiques dénonçant à la fois « l’impérialisme français » et « l’impérialisme libyen »

    Un jounaliste ne doit pas prendre parti mais ici vous employer le terme de « Des manifestations patriotiques »

    Vous n’êtes donc pas impartiale mais tous simplement un petit caniche à la botte et aux ordres d’un pouvoir corrompu responsable d’une situation économique désartreuse et les « impérialistes » n’ont rien à voir la dedans.


    • Harald 6 août 2007 13:22

      euh... chacun est libre de ses opinions, non ? Pourquoi cette insulte à l’auteur ? Et pourquoi ces insultes à l’orthographe et à la grammaire ? Hein ?


    • Adonis Adonis 6 août 2007 14:39

      lerma, vous devriez aller vous reposer avec votre cher président et sa fidèle Rachida Dati aux USA. Il avait bien besoin de vacances votre Sarkozy car il a pété les plombs devant des photographes US. On se marre comme des petits fous sur 20minutes.fr à ce sujet depuis ce matin ! On a pas encore vu Cécilia là-bas mais bien Rachida qui s’est planquée dans le fond du bateau à la vue des photographes, d’où grosse colère du petit Nicolas Lol de la part d’un petit belge


    • cniko 6 août 2007 14:49

      @ Lerma

      Toujours aussi prompt à répondre à côté de la plaque ce lerma... Que faut il dire alors ? La colonisation a été une très bonne chose pour l’Afrique, de même que le soutient aux dictateurs ?

      Vos attaques envers ce journaliste (qui produit ici un excellent travail et nous éclaire sur des points méconnus) sont encore une fois vide de sens. Qui a mis en place les pouvoirs corrompus en Afrique ? Qui les a soutenu ?

      Lerma votre bêtise ne semble pas avoir de limite.


    • hurlevent 6 août 2007 16:06

      « Qui a mis en place les pouvoirs corrompus en Afrique ? »

      Les Africains

      « Qui les a soutenu ? »

      Les Africains


    • ROBERTJean-Claude 6 août 2007 16:33

      On peut penser qu’il faut être vraiment très naïf, mais sûrement de bonne foi, pour affirmer qu’avec un tel enjeu (Niger = 4ème producteur mondial d’Uranium + AREVA principal intervenant en France dans le domaine de l’Uranium), les dès ne seraient pas très légèrement pipés ! A partir de cette constatation, et sans faire le moindre procès d’intention à quiconque, on peut estimer qu’un certain nombre d’hypothèses complexes mais explicatives peuvent sembler cohérentes. Qui saura la vérité (J’écris au futur) ? Dans dix ou vingt ans peut-être ? A moins qu’un délateur zélé accumule d’ores et déjà les preuves de telle ou telle ignominie « diplomatiquement correcte » pour nous en administrer prochainement la preuve - s’il reste en vie, d’ici-là pour le faire -


    • jako 6 août 2007 18:26

      Niger=3éme producteur mais qui est le premier ????? smiley


    • Emmanuel Aguéra LeManu 6 août 2007 21:13

      Pour info, les plus grands pays producteurs d’uranium sont : le Canada (10 457 tonnes), l’Australie (7572), le Kazakhstan (3300 tonnes), le Niger (3143), la Russie (3150 tonnes), la Namibie (2036 tonnes), l’Ouzbékistan (1770 tonnes), les USA (846 tonnes), l’Ukraine (800 tonnes), l’Afrique du sud (824tonnes), la Chine (750 tonnes).


    • tal 8 août 2007 22:24

      Le problème avec un auteur comme kouamo barthelemy, c’est 1° son nom 2° son faciès. La qualité de ses reportages ainsi que la haute tenue de ses textes,n’empêchent pas le déclenchement des allergies et des réflexes pavloviens de certains.Mais après tout les racistes -surtout anti-noirs- ont le droit d’exister. smiley

      Ils sont quant à l’expréssion de leur haine pour d’autres tellements surveillés et bridés, alors si ils ne peuvent même pas se défouler sur les noirs, alors où va-t-on ? smiley

      Donc si j’avais un conseil a donner à kouamo, ce serait celui de changer d’identié et de n’apparaitre plus qu’en ombre...dans le trombinoscope d’AgoVox smiley


    • MagicBuster 6 août 2007 13:48

      Je me demande si ce n’était pas mieux la colonisation ...

      Maintenant les pays vont et viennent prendre ce qu’il veulent, déstabilisent même les pouvoir en place pour faire fluctuer le cout à leur guise.

      Du temps de la colonisation, on cherchait la stabilité par l’éducation, le travail , maintenant on ne cherche que l’instabilité qui fait grimper les profits.

      Lorsqu’il n’y aura plus de ressources, personne ne s’occupera plus d’eux.

      Un peu comme une bonne partie des français qui sont en train de creuver dans leur propre pays pendant que leur président se pavane dans une baraque à 22.000 euros la semaine aux USA . . .

      Honteux !


      • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 6 août 2007 17:12

        Finalement LA colonisation était une bien mauvaise chose ! Plus qu’un crime, une faute !


      • patroc 6 août 2007 14:07

        Excellent article qui permet d’approfondir la nouvelle liaison Sarko0-Kadhafi sur les ventes d’armes (avions de chasses) et de centrale nucléaire civile à la Lybie. En espérant que vous nous tiendrez informés des évolutions au Niger...


        • hurlevent 6 août 2007 16:07

          N’importe quoi. Il n’est pas question de vendre des avions de chasse à la Lybie. Vérifiez vos sources


        • mike-tango 6 août 2007 18:10

          Dassault compte bien vendre des Rafale à la Lybie et il faut espérer que cela se fasse car ce serait enfin un succès à l’exportation pour ce beau produit de la technologie française. Si nous ne vendons pas nos Rafale, les Russes se feront un plaisir de vendre leurs Mig et nous serons perdants sur toute la ligne.


        • MagicBuster 6 août 2007 14:59

          Espérons qu’au Niger et ailleurs , les populations locales aient au moins les moyens d’acheter nos armes ...

          Au moins sarko et Lerma seront content smiley


          • fouadraiden fouadraiden 6 août 2007 14:59

            Ludo a parfaitement raison.

            quand on voyage dans ces contrées perdues ,on a toujours un mal fou à distinguer l’avant de l’après ère coloniale.

            faites l’expérience au Maroc,pays qui reste très abordable ,on a l’impression ,depuis les vrais quatriers populaires et pas les faux boulevards destinés à tromper la vigilance du touriste occidental que ce pays vient de suibir un bombardement.

            ET le Maroc est indépendant depuis 52.

            ce pays reste misérable et certains disent même qu’il regrette l’administration coloniale.........c’est dire le désespoir actuel.


            • fouadraiden fouadraiden 6 août 2007 15:44

              plutot 1956 l’indépendance du Maroc.peu importe ,au fond.


            • hurlevent 6 août 2007 16:23

              C’est parce que vous regardez le Maroc avec des yeux d’occidentaux.

              Evidemment, le Maroc n’a pas le même niveau de vie que l’U.E., mais ce n’est pas pour autant un pays misérable.

              L’inflation est à 1%, le chomage à 9,1%, la croissance du PNB est à 8,1 %. On est loin de vos impressions à raz des paquerettes.

              Un lien utile : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Maroc


            • MagicBuster 6 août 2007 15:40

              Lorsque l’état est nul , c’est la mafia qui prend le dessus. (non, je ne parle pas QUE du Maroc)


              • MagicBuster 6 août 2007 15:58

                « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. »

                David Rockefeller

                http://www.syti.net/Topics2.html


              • MagicBuster 6 août 2007 16:03

                Sur le même site que précédemment

                Nicolas Sarkozy (UMP, droite libérale-fasciste) est parmis les personalités qui représentent un danger majeur pour la démocratie en raison de leur orientation libéral-fasciste et de leur mépris des droits de l’homme.

                http://www.syti.net/Agents.html


              • mike-tango 6 août 2007 18:13

                Encore un bel exemple de ce vieux discours de l’époque du Grand Soir et de la lutte des classes où les Communistes mettaient du fasciste à toutes les sauces ! Connaissez-vous la vraie définition du terme fasciste ?


              • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 6 août 2007 16:57

                @ Théophile

                Je ne peux rien ajouter à ce qui a déjà été dit. Excellent article, bien structuré. Vous avez exposé une problématique qui m’était méconnue. Une divergence d’opinions ne devrait rien enlever au mérite de l’auteur. Je vous en remercie.

                Pierre R.

                Montréal (Québec)


                • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 6 août 2007 17:08

                  sARKO A L’AIR DE SAVOIR NAVIGUER ET TROUVER SES ENERGIES là où ELLES SONT, EN LIBYE COMME AU nIGER

                  Advienne qui pourra !


                  • valentin1979 10 août 2007 16:10

                    Qu’il ne s’inquiète pas, le Sarko, nous lui préparerons une réponse démocratique venant de la base, et non récupérée par un quelconque parti politique.

                    inchaallah, et advienne que pourra.


                  • cflorian 6 août 2007 17:16

                    la politique française au niger comme dans le reste de l’afrique est guidée par un seul objectif : l’argent. gagner des parts de marché, exploiter les ressources naturelles et engranger les profits, vendre nos technologies, voilà ce qui est important. les rebellions ont plusieurs attraits : faire pression sur le gouvernement en place (au cas ou il trouve que la redistribution des richesses n’est pas équitable), vendre des armes, rendre les états dépendants des grandes puissances et les empecher de devenir de futurs concurrents. de toute façon, si ce n’est pas nous qui le faisons, d’autres ne se generont pas ! donc vu que tous les grands pays s’accordent pour que le monde reste une poudriére, autant participer et ainsi augmenter notre croissance.

                    la croissance, c’est l’idée la plus important aujourd’hui ! elle remplace avantageusement les droits de l’homme, la santé, la protection de l’environnement, la paix, la liberté. au nom de cette grande idée, on fournit des armes et la technologie nucléaire à khadafi, on pollue allégrement, on modifie les écosystémes, on consomme à tout va, on laisse des gens crever de faim et de soif. le niger est le pays le plus pauvre du monde, qu’importe le titre areva est lui au plus haut et la société vient d’investir en afrique du sud au cas où !


                    • Antoine Diederick 6 août 2007 17:24

                      Excellent article...nous appelerions cela « la nasse du Niger »...surtout quand on y est...


                      • Avatar 6 août 2007 17:29

                        Bravo et merci pour l’article.

                        NIAMEY (Reuters) - lun 06 aou, 15h11-

                        « Le groupe français Areva versera au Niger, où il exploite deux mines d’uranium, un acompte de 15 milliards de francs CFA (22,9 millions d’euros) sur des versements de dividendes, a annoncé dimanche soir le gouvernement nigérien.  »Areva a accepté de nous payer une avance sur dividendes qui se monte à 15 milliards de francs CFA", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Aichatou Mindaoudou.

                        Les dividendes seront versés par deux filiales d’Areva au Niger, dans lesquelles Niamey a des participations.

                        Areva a été accusé par le gouvernement nigérien de soutenir la rébellion touareg dans le nord du pays, région qui recèle parmi les plus importants gisements d’uranium au monde, ce que dément le groupe nucléaire.

                        Areva a signé la semaine dernière avec le Niger une convention annuelle sur les prix, portant le prix qu’il paye par kilo d’uranium à 40.000 francs CFA (60,50 euros) contre 27.300 l’an passé. L’accord est rétroactif au 1er janvier.

                        Mindaoudou a précisé que cet accord n’était valide que pour l’année 2007 et qu’il était entendu qu’au 31 décembre 2007 des négociations seraient ouvertes pour réviser les prix."


                      • jako 6 août 2007 18:33

                        je trouve merveilleux qu’un pays comme la Lybie entiérement entourée de sables (cela attaque rarement le sable sauf quand il y a du vent) achéte des armes à la place d’universités comme le fait Synguapore par exemple mais bon chui naif de base


                        • Bulgroz 6 août 2007 18:41

                          Une centrale nucléaire permet d’avoir des coûts de production stables.

                          Le coût du minerai d’uranium en lui-même ne constitue que quelques pour cent de la totalité des coûts de l’électricité produite à partir d’énergie nucléaire, de sorte que même une augmentation sensible de son prix n’aura pas une grande influence sur le coût de production de l’électricité

                          La part du combustible traité est de 25% des coûts d’exploitation d’une centrale, dont 19% des ces 25% sont liés à l’achat du minerai d’uranium acheté au Niger (Yellow cake). Le coût du combustible brut rentre donc pour 4.75% du coût total de l’électricité produite par une centrale nucléaire.

                          Les ressources mondiales d’uranium exploitables à un coût inférieur à 80 $/kg s’élèvent à environ 2,5 Mt (millions de tonnes). Ces ressources peuvent être portées à 3,3 Mt pour un coût de 130 $/kg.

                          Alors que les « ressources raisonnablement accessibles » (RRA) sont évaluées à 6,3 Mt.

                          A titre de comparaison, au niveau mondial, à ce jour environ 1,2 millions de tonnes ont été utilisés, 800 millions de tonnes constituent les stocks et le parc électronucléaire actuel consomme environ 50.000 t par an. D’autres gisements moins riches ou plus difficiles à exploiter constituent d’importantes réserves potentielles.

                          Le Niger représente 3% des ressources mondiales actuelles.

                          http://www.energethique.com/energie/uranium.htm#enri


                          • Bertrand44 9 août 2007 21:04

                            Bonne nouvelle pour les anti nucléaire : on n’en a plus que pour 126 années d’uranium (au rythme actuel). Je comprends qu’il soit bon de faire main basse sur les pays qui n’en ont pas besoin ou qui n’ont pas les moyens de le défendre.

                            Après les pays occidentaux trouvent étonnant que le Vénézuela élise Chavez qui nationalise les champs pétroliers et gaziers.

                            Les pays développés continuent de piller les pays aux ressources naturelles. Cela est certes fait encore inpunément mais au moins plus secrètement.

                            Très bon article. Cela change des « journalistes » officiels genre TF1, F2, RTL ou Europe1, qui s’il faisait leur travail pourrait donner ce genre d’info. Heureusement que quelques célébrités s’éteignent pour combler le vide de la désinformation.


                          • omar omar 6 août 2007 18:46

                            Voici un peu de lecture histoire de rétablir un peu la vérité sur la situation des touaregs qui n’ont attendu ni kadafi ni sarkosy pour se rebeller. Malgré la qualité de l’article de l’auteur, sa réduction de la dimension touarègue à un simple facteur de déstabilisation est un déni supplémentaire de leur existence, comme s’il suffisait de fermer les yeux et d’imaginer que ce peuple n’existe pas, alors qu’il vit sur sa terre ancestrale depuis toujours, malgré la préfabrication des frontières de façon tout à fait ignoble de la part de l’ancien colonisateur que vous savez. Mais comme tout le monde est pret à penser que la colonisation génère des bienfaits, cela facilite l’évacuation de ce genre de problème.

                            Le conflit touareg au Niger et au Mali : les germes de la crise

                            Menacé dans son existence, le Peuple touareg vit actuellement la période la plus dramatique de son histoire. Sa révolte, impitoyablement réprimée au Niger et au Mali, est la conséquence de décennies de mépris, de violences et d’injustices de la part des autorités de Niamey et Bamako.

                            Avant la colonisation, le peuple touareg fondait son organisation politique sur un système de confédérations qui permettait une gestion rationnelle de son immense territoire.

                            Sur le plan économique, le contrôle du commerce caravanier transsaharien, et les échanges avec les autres ethnies, se traduisaient par une complémentarité dans le respect de certains équilibres. Comme partout, ces équilibres étaient basés essentiellement sur les rapports de force du moment, non seulement entre les Touaregs et les autres ethnies de la région, mais aussi entre les différentes confédérations touarègues.

                            Cette situation a duré jusqu’à l’arrivée de la colonisation. La pénétration coloniale s’est heurtée, en régions touarègues, à la résistance des hommes comme Kaoussen dans l’Aïr et Fihroun dans l’Azawagh, qui ont su organiser des véritables armées contre un envahisseur qui disposait pourtant d’un armement autrement performant. Il a fallu pratiquement trente ans à l’administration coloniale pour étendre son autorité sur l’ensemble du “pays touareg”.

                            Le premier souci de cette nouvelle administration a été de “casser” les confédérations touarègues et de les transformer en une multitude de petites chefferies plus dociles.

                            L’instauration d’un impôt sur les personnes et le bétail a été le symbole de domination le plus durement ressenti par l’ensemble des populations touarègues.

                            A l’issue de cette période, la France décide de faire de ses territoires coloniaux, des pays indépendants auxquels elle intègre l’espace touareg qui est ainsi morcelé entre de nouvelles entités dont les dirigeants ne sont autres que les commis de l’administration coloniale. Les Touaregs, malgré plusieurs protestations contre ce fait accompli, deviennent maliens, Algériens, nigériens...

                            La majorité du peuple touareg se retrouve ainsi au Mali et au Niger avec une mosaïque d’autres ethnies. C’est au sein de ces ethnies que la France choisira de nommer les dirigeants des nouveaux États. Ceux-ci ne pouvaient que continuer l’oeuvre de l’administration coloniale en pays touaregs, avec souvent plus de brutalité. Ce qui fera regretter à certains Touaregs... la période coloniale.

                            Depuis les indépendances du Mali et du Niger, les Touaregs vivent une autre forme de colonisation qui se traduit par une discrimination systématique à tous les niveaux de la vie des deux pays.

                            En 1963, une première révolte touarègue au Mali, avait été noyée dans le sang par le gouvernement de l’époque. Cette répression avait fait des milliers de morts parmi la population civile touarègue.

                            Les sécheresses de 1973 et 1974 ayant décimé la presque totalité de leur cheptel, beaucoup de Touaregs se sont retrouvés ou dans des bidonvilles autour des centres urbains, ou sont partis en exil essentiellement vers l’Algérie, la Libye, et le Nigéria.

                            Les années 1980 ont été marquées au Niger par la dictature de Seyni Kountché, dont la police politique s’était montrée particulièrement active dans les régions touarègues. “La décrispation” prônée par son successeur 1987 fut accueillie avec soulagement par la communauté touarègue. Malheureusement, cet espoir ne durera pas longtemps. Les massacres de Tchin-Tabaraden en mai et juin 1990 sont venus plonger le peuple touareg dans la crise la plus grave de son histoire récente.

                            Le Mali des années 1970 et 1980 a choisi d’ignorer “sa” communauté touarègue. L’État et ses institutions ont fonctionné comme si la composante touarègue du pays n’existait pas. Les Touaregs, relégués au statut de citoyens de seconde zone, avaient le choix entre périr dans leur “désert inutile” ou clochardiser dans les grandes villes.

                            L’exaspération née de cette situation, et surtout le désespoir de se voir enfin considérés comme des citoyens à part entière, amenèrent certains groupes de Touaregs à entrer en résistance armée contre les autorités centrales du Mali et du Niger. Cette résistance est née après le massacre de plus d’un millier de civils touaregs à Tchin-Tabaraden, au Niger, en mai et juin 1990.


                            • Antoine Diederick 7 août 2007 22:16

                              @omar

                              C’est bien de faire ce rappel....

                              Dans cette région, il y a quelques très anciens peuples aussi vieux que la civilisation des pharaons et qui risquent de disparaitre...les Touaregs ne sont pas les seuls...

                              La « clochardisation » des grands « caravaniers » n’est pas un mythe, je l’ai vue...mais bon....dans toute l’Afrique des drames de cette espèces sont courants....je dois avouer que cela est exaspérant...c’est un peu comme les espèces en voie de disparition.

                              Faut réagir !!!


                            • Antoine Diederick 7 août 2007 22:18

                              A propos de Kadaf....c’est vrai qu’il joue bien son rôle de déstabilisateur ds le coin...et ailleurs


                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 6 août 2007 20:21

                              @ Auteur !

                              Je pense qu’il faut clore définitivement le machin « colonisation », d’ailleurs le mot n’est pas approprié !

                              Aujourd’hui le développement est à la portée de n’importe quel pays retardataire, on apprend et on réalise des choses 1000 fois plus rapidement et un million de fois plus facilement qu’autrefois ! L’argent est maître, les principes sont morts, le Monde est plus qu’ouvert !

                              Dans les années 70 la présence d’un Russe ou d’un Chinois en Afrique était suspecte, tout l’occident se mettait en alerte ! Un américain de passage aurait provoqué la même chose à l’Est ! Qu’en est-il aujourd’hui ?

                              Un pays Africain qui voudrait investir intelligemment les richesses nationales au profit de la population n’a pas besoin de demander l’autorisation ni à l’Ouest ni à l’Est ni aux non alignés qui se sont finalement alignés sur l’argent, ni à personne et pas même à lerma !!! Lâchez donc lerma et dites vous bien que la misère africaine incombe d’abord aux dirigeants africains !!! Je peux réveiller et mettre sur rail n’importe quel pays qui roupille, il faut simplement appliquer les lois les plus élémentaires et faire comprendre aux paresseux que pour manger il faut produire ET C’EST TOUT, LA POLITIQUE STERILE EST MORTE Théophile Kouamouo !

                              Sarkozy cherche les intérêts de la France : a-t-il tord ? Les imbéciles ruinent leurs pays : ont-ils raison ? Non monsieur Kouamouo, la colonisation n’a rien à voir ! Si vous voulez aider votre pays ou même votre Continent ne tournez pas le dos à la Vérité !

                              MOHAMMED.


                              • sophie sophie 6 août 2007 20:28

                                Voila, Omar, un commentaire qui mériterait d’être un article.


                                • netchou netchou 6 août 2007 21:31

                                  Cher Omar,le déni des cultures et peuples colonisés,a fait le cuir des portes-monnaie d’occident.Merci pour ces informations sur le calvaire des touaregs.


                                  • Pierrot Pierrot 7 août 2007 12:08

                                    Bonjour, Votre article est intéressant et globalement exact.

                                    Cependant, je souhaite apporter quelques informations complémentaires :

                                    Production d’uranium en tonnes d’U en 2005 :
                                    - Canada : 11 570 tU
                                    - Australie : 9 500 tU
                                    - Kazakhstan : 4 500
                                    - Russie : 3 300
                                    - Namibie : 3 200
                                    - Niger : 3 100
                                    - Ouzbékistan 2 500
                                    - etc Total 42 000 tU en 2005 (voir le « Livre Rouge »). Ainsi le Niger est le 6 ième producteur d’uranium et sa production représente environ 8 % de celle du Monde.

                                    S’il est exact que des associations se prétendant écologiques et indépendantes ont protesté contre les conditions d’exploitation de 2 mines d’U appartenant conjointement au Niger et à AREVA, les investigations d’experts de l’AIEA et d’autres ont démentient ces fausses informations. En effet les mines de Cominak exploité conjointement par AREVA respectent la réglementation mondiales d’après les experts internationaux.

                                    Il y a déjà quelques années certaines associations malveillantes avaient mentionné dans des faux documents que le Niger avait exporté illégallement de l’uranium à Saddam Hussein. Ces fausses informations reprises par la CIA, puis par Bush avaient servi pour justifier l’envahissemnt de l’Irak en mars 2003. Donc restons prudent avant d’avoir vérifié une information d’une ONG.

                                    Sur la question des prix de vente de l’uranium, je ne suis pas compétent mais il existe un cours mondial (à court terme et à long terme) sur l’uranium. Je doute que celui du Niger puisse ne pas s’aligner sur ces cours mondiaux (comme pour le pétrole etc.).

                                    Si le prix de vente était anormalement faible (?) AREVA et le Niger seraient conjointement défavorisés puisqu’ils sont conjointement actionnaires des 2 sociétés : Cominak et Somaïr !

                                    Quant aux pauvres nomades Touaregs, c’est le destin de tous les nomades du monde d’ignorer les frontières (Niger, Mali, Algérie, Libye pour les Touaregs) d’avoir des problèmes avec les gouvernements en place dans ces pays. La Libye a toujours des revendications territoriales envers ses voisins dans l’objectif d’unifier l’Afrique.

                                    Il me semble plausible que les exploitants des mines d’uranium du Niger, dans le désir de travailler dans la paix, s’arrangent avec ces nomades rebelles Touaregs. Une enquête est en cours attendons la conclusion.

                                    Il faut aussi mentionner qu’ils existent environ 30 sites d’exploitation des minerais d’uranium au Niger, par des sociétés mixtes d’origine Chine, USA, Japon etc.

                                    Bonne journée.


                                    • Pierrot Pierrot 7 août 2007 12:21

                                      A l’auteur,

                                      Je souhaitais ajouter : Je suis un lecteur occasionnel du « Messager » de Douala. C’est un excellent journal courageux et digne. Bravo.


                                      • Anicet 7 août 2007 12:22

                                        C’est un article très interessant qui nous permet de mieux appréhender la situation dramatique du Niger. La comparaison avec la Côte d’Ivoire est également interessante car le mécanisme de destabilisation fut le même. Avec une implication, au moins, financière de Kadhafi et la mise en accusation de grands groupes français obsédés par la défense de leurs intérêts. Au moment où l’on parle des Etats-Unis d’Afrique, le débat sur la fin de la décolonisation et le prétendu caractère raciste de cet article est si futile qu’il n’est point opportun de le relancer. Seulement, on ne peut pas s’autoproclamer chantre de l’unité africaine et initiateur du projet des USA - United States of Africa - et passer son temps à destabiliser des Etats voisins. Ceci est contradictoire, « le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya » doit donc se ressaisir.


                                        • Stan 7 août 2007 12:48

                                          > QUOTE Pierrot > En effet les mines de Cominak exploité conjointement par AREVA respectent la réglementation mondiales d’après les experts internationaux <

                                          - Ah, bon ? Alors il faut sérieusement revoir les normes et surtout savoir qui paie ces pseudo-experts.

                                          Et pour preuve, il suffit de taper « NIGER » dans Google vidéo et suivre quelques reportages intéressants. Mais je suppose que ceux-là aussi font partie du groupe de désinformation de la CIA. Ridicule !

                                          Quant aux Touaregs « nomades » ils sont installés dans cette région depuis des lustres et le fait de se déplacer sur ce territoire n’enlève rien à leurs droits. Cet amalgame digne de la théorie évacuatrice du « juif errant » à qui rien ne peut donc appartenir et encore moins revendiquer est le même discours tordu que tient le pouvoir de Niamey pour les évacuer de leurs horizons cupides. Pour ce qui est du MNJ,plusieurs origines ethniques forme ses rangs. Ce n’est donc pas une « particularité » touareg, mais bien un soulèvement populaire sans distinction de race, de culture ou de religion.


                                          • Stan 7 août 2007 12:50

                                            > QUOTE Pierrot > En effet les mines de Cominak exploité conjointement par AREVA respectent la réglementation mondiales d’après les experts internationaux

                                            Ah, bon ? Alors il faut sérieusement revoir les normes et surtout savoir qui paie ces pseudo-experts.

                                            Et pour preuve, il suffit de taper « NIGER » dans Google vidéo et suivre quelques reportages intéressants menés sur place, compteur Geger en main. Mais je suppose que ceux-là aussi font partie du groupe de désinformation de la CIA, population locale comprise. Ridicule !

                                            Quant aux Touaregs « nomades » ils sont installés dans cette région depuis des lustres et le fait de se déplacer sur ce territoire n’enlève rien à leurs droits. Cet amalgame digne de la théorie évacuatrice du « juif errant » à qui rien ne peut donc appartenir et encore moins revendiquer est le même discours tordu que tient le pouvoir de Niamey pour les évacuer de leurs horizons cupides. Pour ce qui est du MNJ,plusieurs origines ethniques forme ses rangs. Ce n’est donc pas une « particularité » touareg, mais bien un soulèvement populaire sans distinction de race, de culture ou de religion.


                                          • Pierrot Pierrot 11 août 2007 00:00

                                            Réponse à Stan,

                                            Les experts que j’ai cités sont payés par l’ONU, car c’est un organisme de l’ONU qui a été solicité afin d’apporter un arbitrage impartial à ce conflit d’informations. Leur conclusion est nette. Cordialement


                                          • verite ET reconciliation 7 août 2007 20:57

                                            Monsieur Kouamouo se présente comme éditorialiste du « Courrier d’Abidjan » (officine de propagande du Front Populaire Ivoirien de Laurent Gbagbo) ce qui n’enlève rien à son talent mais qui permet de mieux recadrer le contexte ; puisqu’il fait le lien entre situation au Niger et en Côte d’Ivoire.

                                            Monsieur Kouamouo écrit : « Par ailleurs, les dirigeants africains doivent bien se convaincre que les rébellions sont à décourager... »

                                            Monsieur Laurent Gbagbo déclarait en 1999 le lendemain du coup d’Etat qui lui a indirectement permit de prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire : « Il y a des coups d’Etats qui sont salutaires... »

                                            Monsieur Kouamouo écrit : « ...les Africains échangeront de plus en plus leurs fabuleuses richesses naturelles contre des technologies à forte valeur ajoutée... »

                                            Les ressources naturelles ne sont pas forcément des richesses, cela fait 40 ans que nous africains n’avons pas compris que l’équation n’est pas si simple ; la seule richesse est l’Homme, l’Afrique a besoin d’hommes bien formés, intègres, créatifs. Singapour, 5ème richesse mondiale a construit sa prospérité sur un rocher sans aucune ressources (Singapour plus pauvre que la Côte d’Ivoire en 1960) D’autre part le Niger a plus besoin d’écoles, d’hopitaux, de nourriture, que de technologie a forte valeur ajoutée.

                                            Enfin, pour Monsieur Kouamouo, défenseur de l’Afrique digne, peut-être, surement que certains contrats de répartitions de revenus dans le cadre de l’exploitation de nos ressources sont biaisés, peut-être, mais nous avons eu l’occasion à maintes reprises de prendre en main, partiellement ou entièrement des pans entiers de nos richesses avec des résultats catastrophiques. Le cacao et la café, principales ressources de la Côte d’Ivoire, sont aux mains des refondateurs (parti du Président Gbagbo) vous le savez, qu’en est-il aujourd’hui ? Pouvez vous nous le dire ? Faillite total, vol, gabégie, incompétence. D’ailleurs un de vos confrères, Guy-André Kieffer (La Tribune), qui a tenté d’enquêter sur ce scandale, a payé son impertinence de sa vie. Et vous le savez.

                                            Vous avez du talent, ne le gaspillez pas dans la partialité : ce n’est pas cela non plus « l’Afrique digne ».

                                            A quand un article de Kouamouo sur la gestion des ressources (café-cacao-pétrole) par son « parrain », Laurent Gbagbo ?

                                            Chiche ?


                                            • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 7 août 2007 21:40

                                              Vérité et Réconciliation, j’apprécie votre panache mais je déplore qu’au lieu de vous attarder sur le fond de mon développement, vous attaquiez ma personne. C’est d’ailleurs souvent une des faiblesses du débat d’idées en Afrique. Je ne prétends pas ne pas avoir d’opinion, sinon quel intérêt auraient mes prises de parole ici et ailleurs ? Je n’ai pas peur de dire que j’ai soutenu le président ivoirien Laurent Gbagbo quand il a été aux prises avec la volonté de puissance de Jacques Chirac - à qui ne revenait pas le droit de le dégommer. Cet enjeu historique me semblait plus important qu’une prétendue « impartialité » derrière laquelle les discours des puissants se cachent. De plus, ce n’est pas parce que Gbagbo dit qu’il y a des coups d’Etat salutaires qu’il a raison, et que cette seule affirmation devient une arme rhétorique pour ceux qui font l’apologie des rébellions - qui sont, de plus, autre chose que les coups d’Etat, les deux « maladies » étant à combattre. Je fais absolument le lien entre le Niger et la CI, parce qu’il s’agit de la même réalité : des rébellions qui naissent au moment où des accords historiques sont bousculés ou remis en cause. Dès lors qu’on glorifie une rébellion, on permet aux puissances étrangères de « rectifier » les choix des dirigeants, et donc de devenir des acteurs de politique intérieure. C’est mauvais. Si la Norvège décide de vendre son pétrole plus cher, personne ne lui foutra une rébellion. Ce qui veut dire que ce que je prône pour l’Afrique, c’est la modernité politique. On peut tout à fait se scandaliser de la gestion de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, agir de manière citoyenne pour que les choses aillent mieux, sans pour autant cautionner des rébellions dont la caractéristique et d’ôter au départ le droit à la vie à des innocents. Je parle notamment de cette question dans un papier précédant sur agoravox : Pour gagner en Afrique, misez sur l’Africain. Et puis, l’éducation et les technologies à forte valeur ajoutée, c’est strictement la même chose (dans mon esprit). Le transfert de technologies, c’est de l’éducation. Pour créer des classes de primaire et de collège, les pays africains n’ont besoin de personne. Maintenant, pour développer leur industrie et les compétences de leurs cadres, ils ont effectivement besoin d’acheter des savoirs - d’une façon ou d’une autre. Mieux valoriser leurs richesses actuelles (les ressources naturelles) leur permettrait d’avoir une marge de manoeuvre supplémentaire pour investir dans l’éducation. Derrière votre rhétorique, se cache une sorte d’a priori selon lequel les pays africains, dès qu’ils gèrent eux-mêmes leurs ressources, les gèrent mal. Ce n’est pas vrai. Et mieux vaut faire des fautes et des erreurs et se faire recadrer par des forces sociales locales que d’être recadré par des intérêts étrangers qui ne songent qu’à enfoncer votre pays. Guy-André Kieffer n’était pas journaliste à La Tribune quand il a disparu en CI, mais homme d’affaires et informateur de La Lettre du Continent. De plus, rien n’a jamais prouvé qu’il a été tué par des proches du pouvoir qui voulaient cacher des choses. Ceux qui le croient doivent enquêter pour tirer les choses au clair. Les guerres sont également des guerres psychologiques, et tous les coups sont bons. L’Histoire nous édifiera progressivement sur celle qui s’est déroulée en CI.


                                              • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 7 août 2007 22:38

                                                Le Monde a consacré un papier sur « l’arrangement » franco-nigérien à la suite de cette crise de l’uranium. Les prix ont été revalorisés, mais restent en dessous du cours mondial. Une grande négociatione est prévue pour 2008. Le deal tiendra-t-il longtemps ?

                                                http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-941898@51-940566,0.html


                                                • verite ET reconciliation 8 août 2007 08:42

                                                  Ma réponse à Monsieur Kouamouo a disparu de ce site (peut-être qu’un abus de langage a été signalé si c’est le cas je m’en excuse) ; Je vais donc tenter de reformuler de manière plus diplomate. Tout d’abord je ne tentais pas d’attaquer votre personne, je connais et je respecte tant votre talent que votre personne (je l’ai précisé dans ma première intervention) ; je voulais préciser pour ceux qui ne le savent pas que vos convictions (que vous avez tout à fait le DROIT d’avoir) ne sont pas aussi « libres » que vous le laissez penser.

                                                  Je disais également que tout mon propos pouvais se résumer en cette phrase : l’Afrique, le Niger, la Côte d’Ivoire, ne s’en sortiront après avoir fait leur auto-critique et que c’est le rôle des intellectuels africains (dont vous faites partie) d’initier cet exercice même s’il est douloureux.

                                                  Je n’insinue pas que les africains ne sont pas capables de gérer leurs propres ressources, je constate avec désolation que c’est le cas jusqu’à présent, et je vous demande de me donner un contre-exemple, de reprise en main de filière par un gouvernement africain, qui a abouti à une amélioration tant de la filière que des populations.

                                                  La Côte d’Ivoire gère son pétrole, et vous savez bien ce que disent tous les rapports y compris le dernier en date, celui de la banque mondiale à propos de la gestion du pétrole ivoirien. La Côte d’Ivoire gère son café et cacao, elle est même allée plus loin en confiant la gestion à « ses producteurs », avec les résultats que l’on connait qui ont été dénoncés tant par les institutions de Bretton-Woods que par les enquêtes de Monsieur Guy-André Kieffer (La Tribune), qui a disparu, que par Monsieur Francois Kouadio, inspecteur des finances du gouvernement de Côte d’Ivoire, qui a été passé à tabac et qui a vécu caché durant de longues années. Bien sûr dans les 2 cas rien ne prouve que ces curieux ont eu affaire au régime en place. smiley

                                                  Vous avez fait le parrallèle entre la Côte d’Ivoire et le Niger, cela nous laisse donc présager de ce que pourrait devenir la filière uranium au Niger si elle est transférée sans préparation préalable dans les mains d’incompétents, ou pire d’autres puissances telles que la Chine dont on sait le soin qu’elle prend dans le respect de l’environnement et du droit du travail.

                                                  Le Zimbabwe a repris en main et par la force « ses terres » arrachées aux fermiers blancs, et 5 ans après, cet ancien grenier de l’Afrique australe vit la famine, là-bas aussi on stigmatise l’ex-puissance coloniale, la BBC, The Guardian, et « un complot international ».

                                                  J’attends votre contre-exemple ;

                                                  Nous sommes rentrés (malheureusement ou heureusement) dans l’ère de la mondialisation, votre discours sur « les intérêts étrangers », je pense est d’une autre époque ; MITTAL (capitaux Indiens-Britanniques) a arraché de haute lutte ARCELOR ; Le gouvernement de Dubai (UAE) vient de tenter un coup audacieux : racheter la gestion des ports aux Etats-unis (il ne s’est rétracté que pour ne pas « gèner » le Président Bush qui pourtant soutenait cette initiative) Au lieu d’essayer d’arrêter un tsunami avec un seau, apprenons les règles du jeu (comme l’Inde) et peut-être pourront nous battre à armes égales.

                                                  Enfin, j’ai peut-être (sans le vouloir) paru m’acharner sur votre personne (re-excuses) mais votre petit commentaire sur la personne de Guy-André Kieffer, est petit. Il a une famille.


                                                  • Mabi 8 août 2007 09:23

                                                    Bonjour Mr. Kouamouo, je vous remercie infiniment pour cet article enormement edifiant, interessant, complet et impartial. J’ai beaucoup apprecier le rapprochement de la question nigerienne avec la cote d’ivoire, ce qui atteste de la profondeur de vos recherches. On voit que vous avez lá touché le vrai probleme de l’Afrique et cet article marque de facon definitive la vraie face de nos amis francais. Il est incroyable de voir le nombre de personnes (á travers des photos de blacks, pour faire croire qu’ils sont africains) qui essaie de vous decourager en vous faisant croire que l’article n’est pas interessant ou que c’est un article partial. Sachez que la plus part des gens qui doivent lire cet article sont en Afrique et n’ont aucun accés á Internet et ne peuvent donc pas vous apporter un soutiens. Ceux qui ont accés á ce moyen de communication sont bien sûr pour la plus part les occidentaux et ce sont ces memes qui essaient de vous decourager en vous faisant croire que vous devrez craindre pour votre vie.

                                                    Le probleme nigerien est entrain de trouver une solution grâce á un sursaut patriotique qui les nigeriens ont montré. Depuis quelques semaines, les choses vont trés vite. On a entre temps pu demasquer les gens ou les puissances qui nourissent la rebellion, on a demasqué le fonctinaire international qui a créer et qui gére le site internet des rebelles (un fonctionnaire des nations unies ayant travaillé au niger et qui est lui aussi et comme par hazard en France), enfin, on a demasqué depuis quelques jours plusieurs espions lybiens qui travaillent au niger. Et subitement, depuis le sursaut patriotique, la france et la lybie ont tremblé et ont laché les rebelles, qui ne savent plus á quel saint se vouer. Kadhafi s’est lui meme pendu en faisant liberer 6 militaires detenus par les rebelles. Bref, les implications de la france et de la lybie ne sont plus a demontrer, car deja prouver et votre article vient tout simplement apporter les preuves histoiriques et le lien humain de ces deux conflits que constitue ce diplomate francais. Ils sera encore d’ici peu dans un autre pays d’Afrique et ce serait sans nulle doute la meme chose.

                                                    bien a vous Mr. Kouamouo et ne vous souciez de rien, fait tout simplement votre boulot, que vous faites d’ailleurs trés bien ! mabi


                                                    • verite ET reconciliation 8 août 2007 11:03

                                                      Je précise en plus pour Monsieur Kouamouo qui nous dit :

                                                      « Les prix ont été revalorisés, mais restent en dessous du cours mondial. Une grande négociatione est prévue pour 2008. Le deal tiendra-t-il longtemps ? »

                                                      On ne peut pas faire de tels raccourcis, ce n’est pas sérieux.

                                                      Que suggérez vous ? De faire des contrats indexés sur les cours mondiaux ? Si c’est le cas, vous croyez que d’autres n’y ont pas pensé avant vous ?

                                                      Le risque serait plus grand pour le Niger, car en cas d’effondrement des cours (les marchés des matières premières ont des cycles) ou de pression « extérieure » sur les marchés (ce qui est plus ou moins facile pour des multinationales), le Niger se retrouverai au fond du gouffre.

                                                      Fixer un prix dans un contrat protège et le vendeur et l’acheteur des conjonctures du marché, quitte a renégocier régulièrement ;

                                                      Donc, « les prix restent en dessous du cours mondial », ça ne veux rien dire ou presque, cette situation peut changer en quelques heures.

                                                      Je pense que la problématique n’est pas là ; Le Niger ne doit pas mendier le poisson, mais plutôt apprendre à pêcher. Le Niger doit chercher d’abord à apprendre à maitriser la technologie qui fait que aujourd’hui sans AREVA ou sans les chinois le Niger ne peut pas extraire et traiter son propre Uranium. Cela prendra du temps, mais il faut s’y investir dès maintenant, il n’est jamais trop tard. Trepigner pour des prix ne règlera rien : * AREVA peut prendre en charge des bourses pour former des techniciens, des ingénieurs, des managers, de physiciens nigeriens par exemple * AREVA peut participer à des investissements en recherche pour trouver des alternatives à l’Uranium (car l’embellie des cours aura une fin c’est une loi du marché) : solaire, eolienne, etc. Voilà les « combats » qui peuvent être menés avec intelligence dans des logiques non-manichéennes.


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 8 août 2007 11:47

                                                        Bonjour Théophile,

                                                        Je me suis accroché trop tard à ton fil. Tout a été dit. Je n’ai presque rien à ajouter.

                                                        L’histoire est un éternel recommencement. Tout le monde est à un moment de son histoire un colonisateur (par la violence, agresseur ou par la pacification, colonisateur avec volonté théorique d’humaniser un peu plus, d’acquérir plus de pouvoir et de richesses dans la pratique).

                                                        Mon pays n’a pas fait exception. Le Congo avait des richesses dont Léopold II voulait se faire siennes.

                                                        Aujourd’hui, retournement de situation. La colonisation, c’est fini.

                                                        En apparence du moins.

                                                        L’Asie (Chine, par ex) arrive comme nouvel « emballeur » d’une vérité plus « intime ». Les anciens se sentent, alors, tout à coup dépassés, envahis, eux-mêmes par une guerre silencieuse : l’économie.

                                                        Article « top », comme toujours. smiley


                                                        • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 12:35

                                                          @magic buster, si la colonisation n’était pas mieux ?

                                                          Alors acceptez que la France soit colonisé par tous les immigrants.


                                                          • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 8 août 2007 16:18

                                                            Vérité et réconciliation,

                                                            Le cacao et le café ivoiriens, historiquement, étaient gérés par la Côte d’Ivoire, à travers la CAISTAB. Puis, il y a eu libéralisation. Les multinationales ont eu le droit d’entrer directement sur le terrain. Puis, il y a eu quelques organismes qui font des ponctions (environ 20% du prix mondial) pour, théoriquement, constituer une épargne paysanne. L’épargne a été effectivement constituée, ce qui a permis aux Ivoiriens de redevenir des acteurs de l’exportation du cacao - 20% contre pratiquement rien il y a quelques années. Ceci dit, la bonne gouvernance a souvent manqué, et des associations alternatives le dénoncent. Elles battent le pavé, font des manifs, bloquent des convois pour faire entendre leur voix. C’est ainsi qu’on améliore un système. Ce n’est pas en capitulant en se disant qu’on est des incapables et qu’il faut donner le pays aux toubabs pour qu’ils nous le cèdent à nouveau après nous avoir formés. Cette idéologie que vous nous sortez a été celle qui a légitimé la colonisation. Vos contre-exemples. L’Afrique du Sud a planté l’arbre de la liberté, elle cueille aujourd’hui des fruits. Elle n’a jamais été aussi prospère et aussi bien gérée que sous un gouvernement non racial, en majorité composé de Noirs. Le Botswana va très bien, sans être backé par une puissance étrangère. Le Ghana gère son cacao très bien grâce un organisme public, le Cocoa Board, qui devrait inspirer les Ivoiriens. Abandonnez la haine de soi, elle est mauvaise conseillère. Sur Guy-André Kieffer, je persiste et je signe. Aucune preuve n’existe et si vous vous étiez rapproché du dossier, comme je m’en suis rapproché, vous auriez vu beaucoup d’incohérences. Une fois de plus, je dis que l’Histoire nous édifiera.


                                                            • Esteban Manchego Esteban Manchego 9 août 2007 11:25

                                                              Là vous venez de commettre une erreur tactique, cher monsieur, vous commencez à montrer votre vrai visage : celui d’un propagandiste au service d’un pouvoir qui tente de masquer sa propre incurie par la stigmatisation d’un bouc émissaire facile à trouver.

                                                              C’est dommage, au début, j’avais trouvé l’article intéressant sans avoir trop d’a priori ni de connaisances de la problématique nigérienne, même si le parallèle avec la CI me paraissait quelque peu hasardeux. J’ai suivi avec attention vos échanges avec « Vérité et réconciliation », que je salue au passage, et on ne peut pas dire que vous vous en sortiez bien... smiley

                                                              Vous devriez vous contenir un peu plus : la référence à Guy André Kieffer que vous tentez piteusement de discréditer en en faisant un « homme d’affaire » (les internautes iront faire un tour sur wikipédia) et celle aux toubab, où transparaît votre ressentiment plombent votre crédibilité.

                                                              Quant aux commentateurs qui vous félicitent uniquement parce que, pour eux le fait qu’un africain écrive un article argumenté est en soi une chose si rare qu’il faut l’encourager, je les laisse à leur pitoyable paternalisme de gauche et je les invite à se renseigner et à faire un peu plus usage de leur cervelle.

                                                              Sur ce...


                                                            • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 9 août 2007 14:46

                                                              Je pense que la démarche d’Avox et de la blogosphère, c’est d’éviter le type de disqualification haineuse que pratique la « grande presse » et de s’attacher au débat d’idées. En parlant des « toubabs », je tente de montrer à Vérité et Réconciliation (qui justement fonde comme principe l’incurie des locaux et la toute-puissance des autres) qu’il faut preuve de haine de soi et d’autoracisme. Je ne suis pas contre les intérêts étrangers (je suis moi même de nationalité française) mais contre les accords inégaux. Expliquez moi en quoi le parallèle entre la Côte d’Ivoire et le Niger est non pertinent ? Voici deux pays d’Afrique de l’Ouest déstabilisés par des rébellions qui leur enlèvent des marges de manoeuvre dans les négociations internationales, alors que la CEDEAO condamne justement les rébellions, ainsi que le droit international. Ou bien tenez vous au principe de la légitimation des rébellions au cas par cas. Expliquez vous. Sur Guy-André Kieffer, je continue de dire qu’il ne travaillait plus pour La Tribune quand il est arrivé en Côte d’Ivoire. Interrogez son comité de soutien si vous le voulez. Il avait même créé avec des amis une entreprise dans le café-cacao qui travaillait avec le gouvernement ivoirien, jusqu’à la rupture brutale de son contrat.


                                                            • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 8 août 2007 16:34

                                                              A Vérité et réconciliation,

                                                              En Côte d’Ivoire, des producteurs de cacao ont traduit leurs dirigeants devant les tribunaux. Ils ont gagné. C’est ainsi que le « patrimoine des luttes pour les droits des citoyens » se construit au quotidien. C’est ce que l’Occident a fait, c’est ce qu’une Afrique souveraine (donc seule responsable de ses turpitudes) doit faire. Cela prendra du temps, mais c’est la seule voie.


                                                              • fouadraiden fouadraiden 8 août 2007 16:35

                                                                Hurlevent,

                                                                si moi je compare le Maroc avec des yeux d’occidentaux ,vos chiffres sur la santé de l’économie marocaine ,c’est quoi ? du couscous parisien !

                                                                descendez avec vos statistiques de comptable d’usine désaffectée dans la rue marocaine et revenez nous voir.

                                                                la presse marocaine chiffre le smic à 200 euros.

                                                                ces chiffres évidemment sont erronés puisqu’ils ne tiennent compte que des salairs officiels alors que dans ce pays la part au noir est plus grande que le reste.

                                                                la smic réel est de 70 euros, sans tenir compte de la vie rurale.

                                                                avec 70 euros ,je vous mets au défi de vivre décemment dans une grande ville marocaine.

                                                                c’est impossible.

                                                                que produit le Maroc, qu’exporte-t-il, quel est son niveau de recherche ,quel est sa santé democratique, quel est l’etat de ses innfrastructures,la santé de son système judiciaire, le politique de l’emploi ,la santé publique,etc.

                                                                niet,nada ,walo,quedal !


                                                                • verite ET reconciliation 8 août 2007 17:25

                                                                  Monsieur Kouamouo, il faut répondre au questions, pas esquiver ; Ma question sur le contre-exemple est claire : quel est le pays Africain qui a repris en main une filière d’exploitation de ses ressources et qui a AMELIORE la situation de la filière et des populations ? Vous me dites l’Afrique du sud. Dans quelle filière ? D’abord là-bas les capitaux n’ont pas changé de mains, même si le pouvoir POLITIQUE a changé, et de plus la situation des populations, tout le monde le reconnait, a empiré pour les populations noires, comme blanches (criminalité, SIDA, corruption grimpante, emploi) ; Au Botswana la SEULE ressource demeure le DIAMANT, toujours exploitée par la compagnie (sud-africaine, blanche, juive) DE BEERS, de quel changement parlez vous ? Le Ghana regrette la privatisation du Cocoa Board qui a créé la faillite de la filière cacao, et l’exhode massif de la production vers la Côte d’Ivoire... jusqu’à ce que la guerre en Côte d’Ivoire inverse la tendance. Et l’or seconde ressource au Ghana est toujours au main de la société à « intérêts étrangers » (pour vous paraphraser) GOLDFIELDS. Vous dites le Cocoa Board devrait inspirer les ivoiriens, cela montre, excusez-moi que vous ne connaissez rien à la gestion des matières premières ; Le système de stabilisation, tel que conçu et mis en pratique par la Caisse de Stabilisation est celui qui a donné les meilleurs résultats sur le plan social, économique, ECOLOGIQUE, et financier. Les ghanéens, la banque mondiale (qui s’est planté en supprimant la stabilisation), et les nigerians l’ont reconnu. En stabilisant les prix, la caisse s’occupaient non seulement de garantir un prix au producteurs, mais était en charge de tâches telle que le renouvellement des plantations, l’aménagement des routes rurales pour accéder aux produits, la construction d’écoles, la diversification de cultures (c’est la Caistab qui a développé le coton et l’hévéa en Côte d’Ivoire). Le problème de la Caistab était celui de la transparence et non de l’EFFICACITE car à ce jour en matière de gestion de matières premières agricoles il n’y a pas mieux. C’est bien de supprimer cela et de donner plus d’argent aux producteurs, mais aujourd’hui par exemple les vergers ivoiriens sont les plus vieux du monde car le planteurs prennent l’argent (ponctionnée au passage par la mafia qui s’est reconstituée) et vont boire du bangui. D’ailleurs je vois bien que vous ne faites qu’effleurer les sujets sans connaitre tous les véritables enjeux (sur ce sujet en tout cas), vous parlez dans un autre article de domination de « grands propriétaires terriens » dans le secteur du café-caco en Côte d’Ivoire, c’est bien une chose qui n’a jamais existé en Côte d’Ivoire. Pays qui avait la spécificité d’avoir de PETITES exploitations (moins de 10 hectares en moyenne). Les seuls grands propriétaires terriens exploitent l’hévéa, la banane, l’ananas, le palmier à huile. Les planteurs ivoiriens ont fait un procès et ils ont gagné ? Ca a amélioré leurs conditions de vie ? Et qui va faire appliquer la décision de justice dont vous parlez ? Vous ne semblez pas connaitre les plantations du sud-ouest ivoirien, cela transparait, mais vous connaissez Abidjan et les rouages du pouvoir. Qui va faire appliquer une éventuelle décision de justice ? En la matière (explotation de matière première stratégique) la Côte d’Ivoire a tout simplement fait la même erreur que le Niger (ou vice-versa) ; nous avons pris le poisson, mais jamais appris à pêcher. Avec 1000 milliards d’excédents pendant 25 ans, nous aurions dû/pu entrer au capital des grandes multinationales de café-cacao, créer en CI un marché à terme international pour vendre nos production, passer tout simplement au niveau supérieur, pour parer au périodes de vaches maigres qui n’ont pas tardé à arriver. Il y a aujourd’hui des investisseurs privés actionnaires de Nestlé mais pas le gouvernement de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao. J’ai compris votre point de vue en tout cas, quant j’ai posé ma question sur LE contre-exemple j’attendais un peu d’honneteté de votre part, mais vous semblez décidément « en mission ». L’auto-critique ne viendra pas de vous, africain comme vous, ivoirien, je le constate avec désolation. Tout ira bien en Afrique le jour ou nous nous seront libérés des « intérêts étrangers », des étrangers tout court d’ailleurs. Je vous laisse le dernier mot (si besoin est). Bonne continuation.

                                                                  PS. Mes sources sont les rapports de la banque mondiale sur la situation en Afrique du sud, au Botswana, dans la filière cacao au Ghana (comparée au NIgeria, et en Côte d’Ivoire). La banque mondiale n’est pas instrumentalisée par la France même si elle a souvent apporté plus de maux que de remède en Afrique. Ajouté à cela quelques années d’expérience professionnelles dans le café-cacao en CI et au Ghana.


                                                                  • verite ET reconciliation 8 août 2007 17:33

                                                                    Une erreur dans mon POST, merci de lire :

                                                                    Le Ghana regrette la suppression (dans les années 1970) de leur Caistab qui a créé la faillite de la filière cacao, et l’exhode massif de la production vers la Côte d’Ivoire... smiley


                                                                    • eppix eppix 8 août 2007 18:03

                                                                      Merci théo pour ce bel article. Tout ceci est véridique ! Et comme dit le dicton en Afrique : « si un français te fait sourire, c’est qu’il en veut à ta dent en or » Areva, total, etc ; Même combat !


                                                                      • Act 8 août 2007 21:31

                                                                        verite ET reconciliation alias Webes,

                                                                        ARRETEZ, ARRETEZ, ARRETEZ ! Vos intérêts personnels ne peuvent en aucun sens surpasser ceux des centaines de millions d’Africains (même s’il est possible que vous en soyez) sur leurs ressources propres. Votre haine vous aveugle et vous égare. Calmez-vous bon sang !

                                                                        Théophile Kouamouo comme à chaque fois ou presque ravi le lectorat d’Avox par la richesse et la pertinence de ses articles. Il a de surcroit la délicatesse d’expliciter ses prises de position et de donner ses sources : du pain béni pour tout Agoravoxien. Que demander de plus ? Peut-être avez-vous des raisons légitimes de détester l’Afrique et les Africains. Peut-être avez-vous tout perdu en Côte d’Ivoire par la faute de Gbagbo. Dans ce cas, expliquez le clairement et vous trouverez certainememt des personnes sensibles à votre malheur.

                                                                        A défaut, vous apparaissez comme un saboteur, un grossier manipulateur qui à chaque fois tente désespérement de détourner l’attention de l’information vers un point supposé en défaveur des faits ou de la thèse présentés : le pillage du nucléaire nigérien vers la filière cacao en Côte d’Ivoire ou précédemment, le criminel françafricain Sassou Nguesso vers la même filière cacao en Côte d’Ivoire (votre obsession).


                                                                        • verite ET reconciliation 9 août 2007 09:58

                                                                          @Act : Bonjour ! smiley

                                                                          L’article est pertinent, je ne le conteste pas ; en plus il est bien écrit et j’aime bien le style de Monsieur Kouamouo. Mais on ne peut pas critiquer ? D’où sortez vous ? Il faut applaudir ? Je maintien que le document pèche par son manque d’équilibre, et que Monsieur Kouamouo devrait dans son analyse (dans ses analyses) commencer par faire l’autocritique des africains (dont je fait partie). C’est de cela dont nous avons le plus besoin et non du bouc émissaire (aujourd’hui c’est la France, demain quand et si ils partent ce sera la Chine ou un autre). En tant qu’Africain, je me contre-fiche des méchants coups portés par la France, je me sens plus concerné par ceux portés aux Africains par les Africains eux-mêmes.

                                                                          Pourquoi le Niger ne se dote pas des moyens (humains, techniques, financiers) d’arriver à extraire son Uranium sans la France, la Chine, ou la planète Mars et se contente de réclamer le poisson (les prix) ?

                                                                          Pourquoi le Niger n’est présent dans aucun conseil d’administration de groupe producteur/traitant d’Uranium (dont certains sont côtés en bourse) ?

                                                                          Qu’est ce que le Niger a fait de l’argent (fut-il négligeable) que AREVA a versé depuis que les 2 parties sont « en affaires » ? Un/des audit(s) existent-ils ?

                                                                          A mon humble avis ces questions sont aussi importantes que de savoir si le contrat en AREVA et le Niger est juste/équitable.

                                                                          Le problème est que dès la première phrase de l’article, dès le titre, on a le coupable désigné. Le bourreau : la France et ses complices les africains indignes (comme il le sous-entend sur d’autres siteweb), et la Victime (les pauvres africains). Si ça pouvait être si simple !

                                                                          C’est ce parti-pris qui l’oblige par la suite à « tricher » un peu en prétendant que le Botswana est un exemple de réussite africaine en matière de gestion des matières premières (DeBeers -intérêts étrangers- gère le diamant, seule ressource du Botswana), ou à ne pas faire de recherche sérieuse sur la filière cacao en Côte d’Ivoire pour sortir ensuite des contre-vérités. (Tout le monde peut se tromper)

                                                                          Voilà mon ami(e) Bonne continuation.


                                                                          • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 9 août 2007 14:43

                                                                            Très bon article Mr Kouamouo, complet et fort bien écrit.

                                                                            Je me permets néanmoins une petite rajoute concernant les touaregs du Niger, dont l’article parle finalement assez peu.

                                                                            Il est évident que Khadafy a compris - il y a de cela bien longtemps - que le désarroi des touaregs par rapport à leur situation était « utilisable ». Les moyens dont dispose le MNJ sont dès lors en conséquence, ce qui me fait penser que le président Tandja s’engouffre dans une voie de garage lorsqu’il soutient qu’il ne s’agit pas d’une rébellion mais de « bandits armés ».

                                                                            Primo, il ne s’agit nullement de banditisme, le MNJ n’ayant ciblé que l’armée dans leurs attaques et nullement les civils, touaregs ET autres. Secundo, le MNJ a les moyens techniques et une connaissance du terrain qui leur octroie un avantage dont ils ont déjà fait preuve. L’armée nigérienne s’est cassé les dents et ne peut tout simplement pas rivaliser dans ces conditions. Tertio, la revendication des touarges pour un meilleur partage des richesses est plutôt légitime, d’abord parce que l’uranium se trouve sur les terres où ils vivents depuis des siècles, mais également parce qu’ils ne bénéficient que très peu des programmes d’aide mis en place par le gouvernement et/ou les bailleurs étrangers, plus concentrés sur Niamey, Zinder et Maradi. La difficulté d’accès aux touaregs n’en est pas l’unique raison. La discrimination systématique envers cette ethnie, notamment sur le marché du travail, renforce leur ressentiment et leur volonté de changement.

                                                                            La rébellion touareg, quand bien même soutenue par Khadafy, ne lui doit rien idéologiquement. Le président Tandja serait bien avisé de s’en rendre compte. Pour le bien des tourages, mais aussi pour l’ensemble de la fragile démocratie nigérienne.


                                                                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 9 août 2007 17:42

                                                                              @verite ET reconciliation (IP:xxx.x58.166.27) le 8 août 2007 à 17H25

                                                                              Vous interpellez :

                                                                              « Monsieur Kouamouo, il faut répondre au questions, pas esquiver ; Ma question sur le contre-exemple est claire : quel est le pays Africain qui a repris en main une filière d’exploitation de ses ressources et qui a AMELIORE la situation de la filière et des populations ? »

                                                                              Le CV de l’auteur me suffit comme réponse, quant à moi :

                                                                              « Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, j’ai travaillé pour la presse panafricaine basée à Paris ».

                                                                              Monsieur Kouamouo ne peut sortir du cadre de l’Ecole supérieure de journalisme où l’on n’apprend pas seulement à informer de manière rationnelle ! L’esquive fait partie du programme enseigné dans les Ecoles supérieures !

                                                                              Je réponds sans risque de me tromper :

                                                                              Qui peut oser affirmer qu’un quelconque pays africain a pu reprendre en main une filière d’exploitation de ses ressources et l’a améliorée ? Quand à améliorer la situation des populations ! Qui ne voit pas l’Etat global de ce Continent à la traîne ! Le développement ne peut et ne pourra se faire tant que les Ecoles supérieures africaines forment des cadres pour les exporter vers les pays qui fonctionnent !

                                                                              MOHAMMED.


                                                                              • Jukap 10 août 2007 06:10

                                                                                Vous avez raison Mohammed, la liberté ne s’apprend pas, ne se donne pas : elle se prend. Il n’est sans doute au fond question que de ça dans vos intéressants échanges avec M. Kouamou, avec lequel, sur ce point vous ne semblez pas en désaccord.

                                                                                Je peux sans doute simplement ajouter le fait que la sortie d’une relation sado-masochique et/ou dominant-dominé, ne vient souvent que par la découverte et le maintien d’un regard nouveau de la personne soumise sur elle-même, engendrant à terme la perte des bénéfices narcissiques liés à la relation perverse et/ou de dépendance mutuelle pour les deux parties ; on n’assiste que très rarement au changement du fait du dominant. Ce changement de point de vue ne peut alors, en tout logique, advenir que par l’intervention d’une tierce partie, dans un rôle au moins temporaire et même sans objectifs constructifs au départ, permettant la ré-identification. Cela passe également par un sentiment initial de beaucoup de sacrifice ...

                                                                                Quoi qu’il en soit, dans cette optique, ni un regard trop intérieur, ni un regard trop français, malgré vos intelligences et sincérités respectives, ne permettraient le repositionnement de la problématique sur cet « autre plan » à créer, puisque, on le sent bien, vous actualisez encore entre vous (malgré vous) ce type de relation de manière sous-jacente. Ainsi, au fond, ce « débat » sur un forum français ne peut mener à rien sinon au maintien du « jeu » actuel.

                                                                                Savez-vous parler chinois ? smiley


                                                                              • Jukap 10 août 2007 07:08

                                                                                Pour reprendre tout de même un point qui me chiffonne : quand vous ditez « tout ira bien en Afrique le jour ou nous nous seront libérés des »intérêts étrangers« , des étrangers tout court d’ailleurs », il me semble que vous rentrez de plein pied, même motivé par un désir d’indépendance, dans une logique dangereuse d’annihilation qui n’est finalement, encore une fois, que le prolongement de la logique antérieure (devenir le dominant, prolonger la perversion sado-masochique de manière inversée jusqu’à l’extrême de l’anéantissement de l’autre).

                                                                                Vous oubliez alors également l’existence, la taille, le poids et le destin des diasporas africaines à l’étranger. Ou que le « nous » africain est tout aussi idiot que le « nous » européen (cf. touaregs au Niger !). Et aussi, et surtout, que la vie libre, le progrès et le bien-être éventuels sont intimement liés aux possibilités d’échange, d’accueil et de mouvement : nous en avons tous besoin autant que d’air, d’eau et de nourriture. Les nationalismes (même pan-nationalismes) radicaux n’ont alors jamais rien donné de bon à terme aux hommes - pour vous paraphraser : citez-moi un exemple.

                                                                                Reste donc à trouver le bon ... régime ?


                                                                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 10 août 2007 12:46

                                                                                @Jukap (IP:xxx.x45.8.210) le 10 août 2007 à 06H10

                                                                                Vous avez raison Jukap, la liberté ne s’apprend pas, ne se donne pas : elle se prend mais souvent elle se confisque ! Les termes, « sadique » et « masochique » sont des termes affectifs, rien à voir avec la politique ! Je ne parle pas chinois parce qu’il n’ y a pas nécessité. Mais rassurez vous je peux décoder même votre silence. Quand l’intelligence ne sert qu’à nuire comme c’est la règle d’or dans l’idéologie européenne « „Nur um der Hoffnungslosen willen ist uns die Hoffnung gegeben » dixit Walter Benjamin..., Alors tous les horizons finissent par s’assombrir ! Mettez vous à l’Espéranto, Monsieur Jukap c’est mieux pour la compréhension !

                                                                                Il était une fois un pays africain, qui voulait réellement une autre Afrique dans un monde plus juste ! Mais il n’est pas aisé de chatouiller l’Europe sur les problèmes de hiérarchie. En tout cas le Nouvel Ordre Economique Mondial est mort, vivement la Mondialisation bâtarde de l’argent ! C’est le « jeu » actuel et il mènera le Monde où il veut !

                                                                                CASSETTE VIDEO (52 Minutes)

                                                                                « LE PRESIDENT BOUMEDIENE » FILME PAR FRANCIS JEANSON EN 1975.

                                                                                COMMENTAIRE : Le Président BOUMEDIENE a été filmé pendant dix jours dans des conditions ordinaires et sans changer le programme de ses activités.

                                                                                Recevant L’AMBASSADEUR du..., le Président BOUMEDIENE lui lance : • -« Vous avez fini avec les Américains ? »

                                                                                L’AMBASSADEUR répond : • -« Vous avez pris une grande part à cette victoire, Monsieur le Président ».

                                                                                BOUMEDIENE , répond : • -« Je crois que cette victoire rentre dans la logique des choses, elle n’est peut-être pas prévue par les Computers mais cela a été prévu par les petits cerveaux des gens du Tiers-monde ! »

                                                                                FRANCIS JEANSON , constate : • -« L’Algérie Nouvelle s’est mise à exister ! »

                                                                                BOUMEDIENE, répond : • -« Aujourd’hui, l’Algérie est réellement indépendante. Personne de l’extérieur ne peut lui dicter la marche à suivre ; ses choix sont les choix qui sortent directement de l’Intérieur, ils ne sont influencés ni par L’Est ni par L’Ouest ! »

                                                                                FRANCIS JEANSON, constate encore : • -« L’Algérie se voit investie du Rôle de Leader à bien des égards, des Pays du Tiers-monde ! »

                                                                                BOUMEDIENE, répond : • -« Nous n’avons pas cherché ce Rôle ; nous avons cherché à participer au Mouvement de Lutte pour la Justice... Notre ambition c’est de contribuer à la Lutte des Peuples du Tiers-monde ; notre seule ambition c’est de contribuer à l’Avènement d’un Monde juste où les plus forts ne dictent pas leurs Lois aux Pays plus faibles qu’eux ! Le Monde actuel est un Monde injuste. Les relations qui le régissent actuellement (sont) découlent des Lois d’une Organisation qui ont été en quelque sorte promulguées en notre absence ! C’est un Monde qui a été créé (sans vous ! précise F.JEANSON) en notre absence ! Aujourd’hui, nous existons et nous contestons ce Monde ! Nous sommes en train de contester ce Monde ! C’est pas notre Monde ! Nous voulons créer un Monde nouveau (à laquelle) auquel nous, c’est-à-dire les Pays du Tiers-monde participons à sa construction ou sa restructuration ; un Monde qui ne sera pas contre ce qu’on appelle les Pays industrialisés, un Monde qui prend en compte les intérêts des Pays riches, c’est-à-dire les Pays développés, des Pays industrialisés et des Pays en voie de développement ! Sinon c’est l’impasse ! Sinon c’est l’impasse totale ! Notre Monde c’est-à-dire le Monde sous-développé, le Monde des pauvres ; ce Monde a pris conscience d’une chose : C’est que l’autre Monde ne peut pas se passer de nous, il ne peut pas se passer de nous ! Et aujourd’hui, il faut trouver une solution ! On a beaucoup parlé de la Crise et on a toujours attribué cette Crise au problème de l’Energie ! Je crois que les origines de la Crise résident dans l’Injustice même, dans l’Organisation même du Monde actuel ! Nous sommes les plus nombreux, nous sommes le Réservoir de la Matière première et même de la Main-d’œuvre, nous présentons un Marché très vaste, très vaste pour les industriels des Pays développés, donc régler ce Problème en dehors de nous, c’est ignorer en quelque sorte la Réalité contemporaine ! Il a suffit que les Pays producteurs augmentent le prix du baril de pétrole de quelques Dollars, que ce vieux Monde tremble ! L’impérialisme est réel ! C’est pas quelque chose de fictif !

                                                                                - Qui contrôle le Marché de la Finance ?
                                                                                - Qui contrôle le Marché de la Machine ?
                                                                                - Qui contrôle le Marché du Savoir ?
                                                                                - Qui contrôle le Prix de la Matière première, et
                                                                                - Qui contrôle le Prix des Produits manufacturés ?
                                                                                - Faites le Calcul et vous trouvez que l’Impérialisme est réel et la Domination est encore presque totale !

                                                                                FRANCIS JEANSON, s’inquiète : • -« Vous pensez que la MODIFICATION DU RAPPORT DE FORCE ACTUEL PEUT S’ACCOMPLIR SANS PROVOQUER DE TROP VIOLENTS SOUBRESSAUTS ?! »

                                                                                BOUMEDIENE, le rassure : • -« Je crois que LA POLITIQUE DE LA CANONNIERE EST DEPASSEE. POUR NOUS C’EST DEJA UN RESULTAT ! UN RESULTAT POSITIF ! ON A ESSAYE LA POLITIQUE DE LA CANONNIERE ? CETTE POLITIQUE A FAIT FALLITE ! AUJOURD’HUI NOUS SOMMES POUR LA POLITIQUE DU DIALOGUE ! NOUS SOMMES POUR LE DIALOGUE, NOUS DEMANDONS QU’ON NOUS ECOUTE ! AUJOURD’HUI JE CROIS QU’ON COMMENCE A NOUS ECOUTER ET GRACE UN PETIT PEU AU PETROLE. »....

                                                                                A la question de l’influence des Théories marxistes sur les sociétés du tiers-Monde :

                                                                                BOUMEDIENE, répond : • -‘’Qu’à choisir entre les NOUVEAUX PROPHETES ET MOHAMMED, je choisis MOHAMMED ---‘’

                                                                                PS : Ce texte intégral n’est pas une traduction. Boumediene parlait en Français et il avait prononcé ces mots un par un en 1975.


                                                                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 10 août 2007 13:20

                                                                                  @Jukap (IP:xxx.x45.8.210) le 10 août 2007 à 07H08

                                                                                  « Les nationalismes (même pan-nationalismes) radicaux n’ont alors jamais rien donné de bon à terme aux hommes - pour vous paraphraser : citez-moi un exemple. »

                                                                                  Le NATIONALISME FRANCAIS, Monsieur Jukap ou alors vous ignorez ce que veut dire le mot « Nationalisme » ! C’est vrai que les choses sont tellement brouillées qu’il n’est pas aisé de discerner le vrai du faux ! La désinformation fonctionne à plein régime ! La technique d’envoûtement aligne les populaces Indigènes sur les intérêts européens... Mais je vous dis que quand un pays fonctionne alors son NATIONALISME EST EN PARFAITE SANTE !!! J’ajoute qu’il ne peut y’ avoir d’Etat sans Nation ! La Nation française est bien rassemblée n’est-ce pas, Monsieur Jukap !!! N’essayez pas d’endormir encore plus les populaces qui roupillent, c’est malhonnête !

                                                                                  LE NATIONALISME DE LA MERE PATRIE FRANCAISE N’A PAS ETOUFFE LES FRANCAIS, MAIS IL ETOUFFE L’EUROPE ET LE MONDE !IL A PERMIS AUX FRANCAIS L’ACCUMULATION D’UN INCOMMENSURABLE CAPITAL ! ET CE QUI EST BON POUR LA FRANCE L’EST AUSSI POUR LES PAYS AFRICAIN, LE REFRAIN "INTERETS DE LA FRANCE FATIGUE LE MONDE !). L’HYPERNATIONALISME FRANCAIS A PERMIS LA CONSTRUCTION DU TGV, L’INEXISTANCE D’UN NATIONALISME EN AFRIQUE A PERENNISE L’UTILISATION DU BOURICOT !

                                                                                  Allez vous faire ébranler vos émotions au Musée indigène qui étale l’art dernier le long du Quai Branly !

                                                                                  Bonne fin de semaine , Monsieur Jukap.

                                                                                  MOHAMMED.


                                                                                • Xada 11 août 2007 01:24

                                                                                  @ux Racistes Idi.ts

                                                                                  La France est un grand pays. Celui de la liberté, de l’egalité, de la fraternité et des droits de l’homme. La France est un pays saint, qui n’a jamais pillé, ni massacré qui que ce soit.

                                                                                  La question est de savoir de quelle France parlons nous ? Celle des esclavagistes reconvertis ensuite en colons ? celle des LVF (Legions des volontaires Français)qui ont porté l’uniforme nazi et ont participés aux massacres à leur côté ? Celle de la guerre d’algerie ? de Vichy ? de l’esplanade de l’hotel ivoire d’Abidjan ?

                                                                                  Chacun voit la France avec l’image que celle ci lui renvoie.Pour ses enfants et sa compagne, Adolf hitler était un bon père et un être adorable. Pour un enfant juif, c’était l’épouvantable image du mal.

                                                                                  Un français ne peut pas avoir la même vision de la France qu’un Africain./

                                                                                  Pour un Africain, la France est pays vandale, pilleur et rapace, n’en déplaise à certains naïfs qui croient bêtement en sa devise.


                                                                                  • Colin 12 août 2007 17:46

                                                                                    A propos du cours mondial de l’uranium, lorsqu’on n’est pas un spécialiste, on peut toujours se renseigner et on doit toujours le faire lorsqu’on s’avance par ailleurs à sortir des chiffres. Pourrait on préciser le montant exact ? j’ai quand à moi vu citer dans des forums sur le Niger un montant plus de quatre fois supérieur au prix récemment renégocié par la France.


                                                                                    • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 12 août 2007 21:21

                                                                                      Colin,

                                                                                      J’ai trouvé ce papier sur un site nigérien. Tout le monde ne semble pas content de l’arrangement signé « dans la précipitation » entre Areva et la ministre des Affaires étrangères du Niger. Un lien nécessaire : http://max1412.powweb.com/htdocs/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=1213&Itemid=2


                                                                                    • rolan1000c 15 août 2007 13:25

                                                                                      mais Tandja nom de Dieu ne laisse pas les Français acheter l’uranium comme ils veulent.Il faut être actif et utiliser cet argent pour les nigériens pas pour vous.

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