Révolution Cantona : Jorion vs Lubochinsky
Ce jeudi 2 décembre, sur France 3, l’un des sujets abordé dans l’émission Ce Soir Ou Jamais de Frédéric Taddéï était intitulé "Cantona et les banques". Il a principalement opposé l’économiste Catherine Lubochinsky et l’anthropologue Paul Jorion. J’ai trouvé ce débat fort intéressant à décrypter, car peut-être sans le vouloir, beaucoup de choses y sont dites. Voici mon décryptage.
149 réactions à cet article
-
Bonjour,
D’accord avec la critique des intervenants, mais le bankrun ....
Franchir le pas en ayant 300 euros en banque, ok, je comprends qu’il n’y ait guère d’hésitations à avoir.
Mais qu’en est-il des petits épargnants ? de 5 000 à 15 000 euros, il me paraît plus difficile de convaincre les gens de rempailler leurs oreillers avec autant de fric.
Pour séduire cette catégorie de partenaires (qui aurait tout de même un sacré poid) il me semble qu’il faut un peu plus de solutions immédiatement concrêtes et alternatives.
Ce bankrun organisé à la hâte (oui 02 mois pour l’effondrement d’un systême plusieurs fois centenaire c’est court), avec pour seule campagne facebook et quelques sites internet (heureusement les médias vous ont filé un coup de pouce même si l’intention était surement tout autre), c’est bâclé et ça ne peut qu’effrayer les 80% de français qui serait pourtant avec vous avec plus de pédagogie.
On ne fait pas une révolution comme un apéro facebook (genre on verra si ça marche, sinon on en refera un).
Il faut penser l’avant (la campagne informative et pas que sur le net) le pendant (expliquer par exemple que faire de l’argent récupérer) et l’après (les conséquences d’une réussite pour le citoyen moyen).
Sans celà aucune mobilisation conséquente n’est possible, et surtout celà signifirait une action mature et réfléchie et serait moins facilement discrédibilisable dans les médias-
Vous avez en partie raison, il conviendrait de donner des pistes sur « que faire avec les épargnes » que l’on souhaite soustraire.
S’il s’agit d’une somme de l’ordre de 10000 à 15000 euros, comme vous le suggérez, je proposerais simplement de les retirer du comptes-épargne (en espèces) et de déposer cette somme dans un coffre à la banque : placé dans un coffre (et non sur un compte), cet argent est retiré de la circulation ; il existe toujours, mais « il dort » comme on dit, dans un coffre - et la banque n’en dispose plus.
Autre solution, convertir cette liquidité en lingots d’or ou argent (pas en bon à valoir, ni en action-or / argent, elles sont bidon : les banques offrent des actions or / argent pour 100 fois la quantité existant réellement au monde ! donc, en choisissant cette option, changer la liquidité en or ou argent véritable. Et placez-le dans un coffre.
Autre solution, transférer le montant de votre épargne sur un compte en Suisse. Pourquoi la suisse ? L’argent « virtuel » de votre compte est convertit en Francs Suisses et retiré du système bancaire européen (c’est cela le but). Ce transfert est légal s’il est déclaré au fisc (et ne constitue dès lors pas un indice de fraude fiscale).
Il y a peut-être d’autres solutions, à chacun aussi de se renseigner, de s’informer et de trouver une façon utile de transformer cet argent virtuel en bien réel (terre, habitat, ...)
Concernant l’après mobilisation, il y a des actions à penser, en effet (je m’y attèle). Une piste : exiger la nationalisation des banques de dépôt et l’interdiction pour celles-ci d’être liée aux banques d’affaire ou d’utiliser leurs fonds pour spéculer sur les marchés financiers (investissement uniquement dans l’industrie réelle, l’infrastructure, etc. - le monde réel, les projets concrets, pourquoi pas des projets environnementaux, comme le fait la banque Triodos). Ensuite, chose essentielle : réclamer le contrôle de la monnaie nationale.
-
Ce qu’il faut avant tout, ce sont des dirigeants politiques qui ne soient pas à la solde des banques, et qui ne décideront pas en cas de succès de l’opération que c’est au contribuable de renflouer les banques !
-
@ Morpheus : Merci pour cet excellent article qu’il fallait faire,. Toutefois il y manque la question « Que Faire à la place avec son argent ? » comme le dit justement Tassathée avec des remarques que j’approuve entièrement.
Vous dites : « déposer cette somme dans un coffre à la banque : placé dans un coffre (et non sur un compte), cet argent est retiré de la circulation ; il existe toujours, mais »il dort« comme on dit, dans un coffre - et la banque n’en dispose plus ».Cela ne peut être qu’une solution transitoire. Si la somme protégée n’est pas très élevée le coût de location du coffre sera prohibitif en comparaison. C’est bon si on veut y planquer une bonne quantité de métal physique, surtout de l’or. Mais c’est une très mauvaise idée de conserver des billets de banque car la dévaluation est inéluctable, même sur toutes les monnaies.Car les choses vont de plus en plus mal. L’information ne manque pas sur AV avec deux autres bons articles ce même jour (comme quoi tout se précipite !) :« Crise systémique : l’heure de vérité approche ! La solution : une monnaie mondiale et Economie de guerre aux USA » de Gilles Bonafiet« Crise de l’euro : ce qui devait arriver arrive..... L’euro menacé en tant que monnaie collective » de Philippe Vasséc’est-à-dire la dévaluation corollaire de l’euro et la chute des autres monnaies qui vont toujours tenter de se ré-aligner sur les autres pour protéger les exportations. Ce qui nous amène à la solution tant désirée des globaliste : la monnaie mondiale. Elle sera basée sur l’or, lequel vaut de plus en plus cher. Les banques ont fait disparaître l’or des états et nous ne savons où il est ; peut-être sous prétexte de se garantir contre la dette des états qu’ils ont provoquée. Ils vont le ressortir au moment qui leur sera opportun, lors de la création de la monnaie globale probablement et en faire la base consolidée de leur immense pouvoir mondial.Qui détient l’or (ou l’argent par extension) sera le plus fort. En avoir un peu aidera bien. Avis aux petits épargnants ! -
A ce sujet, pour les anglophones, suivre la campagne lancée par Max Keiser, analyste et activiste financier smart (et cool en plus) sur son site maxkeiser.com où vous retrouverez toutes ses apparitions sur la chaîne Russia Today de plus en plus suivie dans le monde anglo-saxon. Vous y trouverez beaucoup de nouvelles sur la campagne et des liens vers les vidéos parues sur YouTube de gens montrant toutes les pièces et lingots qu’ils ont achetés pour tuer JP Morgan.
La campagne a un franc succès et le prix de l’argent est déjà monté en flèche à près de 30 dollars US l’once.Elle consiste à ce que le plus de monde possible achète des pièces ou des lingots d’argent afin de faire tomber JP Morgan et peut-êtres d’autres institutions financières qui ont vendu de l’argent sous contrats « futures » (promesses, càd argent-papier) alors qu’ils n’en ont pas assez pour les couvrir (very short positions). Le but est aussi de se protéger individuellement car le prix de l’argent physique tend à se séparer (à la hausse) de l’argent-papier qui va s’écrouler lorsque cette bulle va éclater.Il devient de plus en plus difficile de trouver le métal physique et les vendeurs prennent de plus en plus de commissions (ce qui crée déjà une hausse réelle sur le métal physique). Dépêchez-vous. -
Traroth,
Ce qu’il faut avant tout, ce sont des dirigeants politiques qui ne soient pas à la solde des banques
Ah bon, vous en connaissez ?
-
@ Franchamont
"Cela ne peut être qu’une solution transitoire. Si la somme protégée n’est pas très élevée le coût de location du coffre sera prohibitif en comparaison. C’est bon si on veut y planquer une bonne quantité de métal physique, surtout de l’or. Mais c’est une très mauvaise idée de conserver des billets de banque car la dévaluation est inéluctable, même sur toutes les monnaies."
Oui, vus avez absolument raison et faites bien de le précisez, il s’agit en effet d’une solution provisoire, c’est bien ainsi que je l’entendais. L’idée est de soustraire ces montants des actifs bancaires afin d’obtenir un moratoire de citoyens à banques (et de citoyens à gouvernants) afin de refonder (et non réformer) le système bancaire et d’échanges.
Cordialement.
-
@l’auteur
« Concernant l’après mobilisation, il y a des actions à penser, en effet (je m’y attèle). Une piste : exiger la nationalisation des banques de dépôt et l’interdiction pour celles-ci d’être liée aux banques d’affaire ou d’utiliser leurs fonds pour spéculer sur les marchés financiers »laisser tomber ; tant que vous n’aurez pas le pouvoir, vous n’avez rien à exiger. La solution de Cantona a du succès simplement parce que c’est la seule solution où les citoyens ont un moyen d’action, sans passer par leur élus qui ne représentent qu’eux même et l’oligarchie. Même Paul Jorion, pourtant très bon dans son domaine, n’arrive pas à se sortir du carcan de l’illusion démocratique : sa solution nécessiterait qu’il ai un quelconque pouvoir, ce qu’il n’a pas. Et de toute façon l’oligarchie, grande gagnante de la crise actuelle, ne changera pas les règles.A la limite, une autre solution serait que tout le monde transfère ses fonds vers une banque coopérative, en espérant qu’elles ne soient pas pourris comme les autres... -
Il y a la solution de déposer son argent dans une vraie banque coopérative :
Crédit Coopératif :
http://www.credit-cooperatif.coop/La Nef :
http://www.lanef.com/epargner/autres_services.phpEventuellement Triodos en Belgique :
http://www.triodos.be/fr/particuliers/
http://www.belsif.be/default.aspx?ref=ACAAAH〈=FRVoir les commentaires sur cette page de Rue89 :
http://www.rue89.com/blog-justice/2010/12/04/allez-cantona-chiche-on-cree-notre-banque-179158 -
Crédit Coopératif ? Coopératif, vrai ou faux ?
Je m’en suis bien méfié, l’an dernier il me semble, quand j’ai vu leurs pubs lors du lancement. J’étais allé voir leur affiliation, et bien je viens d’en retrouver la confirmation :BPCE (voir à l’onglet C-D) :Le Crédit Coopératif est une des très nombreuses entreprises du groupe Banque Populaire - Caisse d’Epargne.Moi ça me fait froid dans le dos, rien que de constater le culot de s’être accaparé ce nom, ce titre ! Peut-on encore leur faire confiance ?Quelle rigolade ! Ils ont prévu que le peuple rechercherait une banque de style coopératif dans sa révolte contre les abus des banques. Ils en ont vite pris le nom et ils tentent de récupérer la clientèle écœurée des autres banques, dont les leurs !Mais où vont donc les réels profits du Crédit Coopératif ? Avez-vous étudié la question. Moi je me méfierais. -
Franchamont, je pense que vous avez raison de vous méfier. C’est un réflexe plus que sein de nos jours.
Je crains que votre suspicion soit hélas justifiée, et qu’ils n’aient envisagé un replis vers des « banques coopératives ».
La solution ? Créer nous-même une banque coopérative.
-
Merci, Tassathée,
voilà la rigueur qui manquait à la révolution indispensable de Cantona. Il faut continuer dans ce sens, sinon tout ça ne sera qu’un feu de paille qui ne sera pas pris au sérieux. -
« La solution ? Créer nous-même une banque coopérative. »
Ah, ah, oui, en attendant de meilleurs temps, chacun peut se faire lui-même sa banque de dépôt coopérative personnelle ou en famille si la confiance y règne.
On trouve facilement des kits de construction de banque qui incluent en général une bèche, une truelle, un bac en plastique souple, un quart de sac de mortier rapide, 28 briques rouges et une grande tuile pour les petits modèles. Plus un mode d’emploi et quelques bonnes adresses où acheter des métaux précieux fiables. Seule compétence requise : avoir un peu de muscle pour creuser un bon trou dans le jardin ou le fond de cave, savoir compter jusqu’à mille et faire une multiplication de tête pour vendre une ou deux pièces sur le marché noir des métaux sans se faire arnaquer avant d’aller faire les courses.
Rien qu’à voir ces jolies graphes, on pourra acheter ou fonder une petite banque suisse dans peu d’années :
-
Franchamont : vous êtes léger. Essayez de voir plus loin que la 1ere page web venue.
Le crédit populaire est un tres vieil organisme :
1893 : Création de la banque des associations ouvrières, qui est devenue ensuite la Banque des coopératives ouvrières de production,puis Banque française de Crédit Coopératif puis Crédit Coopératif.
1938 : Création par l’État de la Caisse Centrale de Crédit Coopératif, organisme professionnel et coopératif de financement des scop et coopérative de consommation.
1969 : Début du Groupe Crédit Coopératif par rapprochement de la banque des Scop et de la Caisse centrale de Crédit Coopératif, aux métiers complémentaires. Création de la banque française de Crédit Coopératif.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_coop%C3%A9ratif
Il est vrai que depuis 2002, le crédit coopératif a signé un accord avec le groupe Banque populaire :
2002 : En raison d’une réglementation bancaire rendant difficile l’existence d’établissements de taille moyenne isolés, le Crédit Coopératif rejoint un groupe bancaire coopératif. Il signe un protocole avec le Groupe Banque Populaire. Il entre au capital de la Banque fédérale des Banques Populaires, adopte le statut de société coopérative anonyme de banque populaire et devient une société mère de ce groupe bancaire coopératif. Transfert de la compétence d’organe central de la Caisse centrale à la BFBP.
Je ne vois pas où est exactement le problème. Il n’y a pas de signes que la politique du CC depende de la Banque Populaire.Historique tiré du site :
HistoriqueLe Groupe a deux origines très anciennes : d’une part la création de la Banque coopérative des associations ouvrières (1893) et, d’autre part, celle de la Caisse Centrale de Crédit Coopératif (décret de 1938), destinée à financer les coopératives de production et de consommateurs. Jusqu’à la fin du XXe siècle, en effet, l’État favorisait souvent le financement à long terme des investissements via des institutions financières spécialisées. La Caisse Centrale, bien que contrôlée par l’État, était un établissement coopératif : ses emprunteurs étaient aussi ses propriétaires.
Après la loi bancaire de 1984, le Crédit Coopératif a entamé une activité de banque à proprement parler. A la fin des années 1980, il a fait le choix de ne pas rester cantonné dans des activités de financement spécialisé et a décidé d’offrir des services à tous ses clients, de plus en plus nombreux.
Le sociétariat a donc pris une réelle ampleur et la Déclaration de Principes de 1984 est venue souligner les principes coopératifs du Groupe et les traduire par une organisation spécifique de sa gouvernance (une vie coopérative et une vie associative) et une logique de partenariats avec des Mouvements.Depuis 1989, le Crédit Coopératif mène une croissance organique sur des bases solides. Quatre opérations de croissance externe sont venues augmenter ses forces dans les années 1990 : la GMF Banque, la BTP Banque, Pommier Finindus et La Banque de l’Entreprise, lui donnant un nouveau périmètre d’action et permettant de doubler le chiffre d’affaires.
En 1999, des accords ont été passés avec la SDR Nord-Pas de Calais et des engagements forts ont été pris dans des organismes solidaires, comme la Nef, l’Adie et la Caisse Solidaire du Nord-Pas de Calais. Ces opérations ont permis un ancrage plus fort dans les régions.
Le Crédit Coopératif a étendu son action à un nombre plus important de particuliers et de PME. Durant cette phase de croissance, tout a été fait pour que les clients entrent dans la vie coopérative.En 2002, compte tenu d’une réglementation bancaire rendant difficile la vie des établissements de taille moyenne isolés, le Groupe Crédit Coopératif a décidé de s’arrimer au Groupe Banque Populaire, un groupe coopératif comme lui, dont il est devenu l’une des maisons mères. La Caisse et la Banque ont fusionné dans le Crédit Coopératif, banque pleinement coopérative. Le Groupe Crédit Coopératif, c’est déjà 115 ans d’action d’une coopérative bancaire au service d’une économie responsable.
En août 2009, le rapprochement du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne donne naissance au Groupe BPCE qui est désormais l’organe central du Crédit Coopératif.
http://www.credit-cooperatif.coop/le-groupe-credit-cooperatif/qui-sommes-nous/historique/
D’autre part :
Le Crédit Coopératif est une banque coopérative. Comme toute coopérative, elle appartient à ses sociétaires qui ont la double qualité d’associés (apporteurs de capital) et d’usagers. Les parts sociales représentent près de 80% du capital du Crédit Coopératif. Les 20% restants sont constitués des CCI, détenus par Natixis. C’est d’abord une coopérative de personnes morales (associations, coopératives, PME) qui ont la totalité des droits de vote en assemblée selon le principe démocratique « une personne, une voix ». « Le droit de vote [...] n’est pas proportionnel au capital détenu, preuve que la personne prime sur le capital »[2]. Depuis quelques années, le Crédit Coopératif s’ouvre aussi aux personnes physiques. Celles-ci sont clientes et sociétaires par souscription de parts C, parts à intérêt prioritaire mais sans droit de vote.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_coop%C3%A9ratifIl me semble clair que si il y a eu une fusion avec les banques populaires, qui est aussi un groupement coopératif, le Credit populaire a gardé son autonomie.
Maintenant si vous voulez rester dans l’idéalisme le plus abscons, vous pouvez créer votre banque. Je veux dire par là que le Crédit Coopératif ne me parait pas participer à la spéculation et au casino boursier, comme bien d’autres, et me parait bien plus sain.
Je pense qu’avant de vous en prendre à un organisme qui a fait ses preuves, vous devriez être un peu plus prudent. Et il me parait que même les gens qui ont une philosophie humaniste ne peuvent guére agir complètement en dehors du système.
-
@Blartex :
« Ah bon, vous en connaissez ? » : Mélenchon bénéficie encore du bénéfice du doute, surtout depuis que j’ai lu « Qu’ils s’en aillent tous », mais là n’est pas la question. Ce que je dis, c’est que si l’initiative de Cantona réussit, c’est encore les pauvres qui seront lésés au final, parce que les politiques en poste sont pourris. -
Plus de renseignements :
Le Groupe Crédit Coopératif est un groupe bancaire coopératif. Il est organisé autour d’une banque nationale, le Crédit Coopératif, société coopérative anonyme de Banque populaire à capital variable, présente dans toutes les régions de France.
La vocation du Crédit Coopératif, précisée dans sa déclaration de principes, est de « concourir au développement des personnes morales qui composent l’économie sociale ».
Ainsi est-il la banque de référence de l’économie sociale, des entreprises coopératives ou groupées, des associations, des mutuelles, des SEM, des organismes paritaires, de l’ensemble des organismes au service de l’intérêt général, qui interviennent dans tous les domaines : sanitaire et social, culture, logement social, protection sociale, distribution, industrie, ... Le Crédit Coopératif travaille en lien étroit avec les mouvements qui les fédèrent et met son expérience au service des PME-PMI de tout secteur.
Parmi ses sociétaires, beaucoup sont des acteurs de la solidarité, qu’elle soit sociale, économique, humanitaire… De cette proximité est née un engagement en matière de finance solidaire qui a donné naissance à la gamme la plus complète de produits solidaires proposée aux particuliers en plus de tous les produits et services classiques.
Le Crédit Coopératif est une banque coopérative : ses sociétaires sont essentiellement des personnes morales clientes, des entreprises aux statuts très divers : associations, coopératives, mutuelles, PME - PMI adhérentes de coopératives, etc. Ils détiennent la majorité du capital de la banque et l’intégralité des droits de vote. Leurs représentants composent le conseil d’administration. Le Crédit Coopératif est leur banque, ils en sont les seuls « actionnaires » et les relations qu’ils entretiennent sont de nature partenariale ; elles s’inscrivent dans la durée et dans un mode de gouvernance participatif qui va bien au delà des obligations de son statut.
Le Crédit Coopératif est un pionnier et un leader en matière de finance solidaire et en particulier de microfinance. Par nature et par choix, il partage avec l’ensemble des entreprises d’économie sociale une vision responsable de l’économie. Il est acteur d’un développement durable
http://www.mutuellefr.org/credit-cooperatif-une-banque-cooperative-francaise-s663.htmlLe Crédit Coopératif est un pionnier et un leader en matière de finance solidaire et en particulier de microfinance. Par nature et par choix, il partage avec l’ensemble des entreprises d’économie sociale une vision responsable de l’économie. Il est acteur d’un développement durable..
La Fondation Crédit Coopératif met en œuvre la politique de mécénat du Groupe, naturellement tournée vers le soutien et la promotion des entreprises d’économie sociale et de l’économie sociale en tant que telle.
« Coopératif » n’est pas un vain mot, c’est un projet de solidarité économique où d’autres critères que la rentabilité maximale ont leur place : la qualité du service, l’intérêt général, la plus-value sociale…
http://www.ldh-france.org/Credit-cooperatif
Oui, vous avez raison, le Groupe Crédit Coopératif actuel est né de la fusion, en 2003, de deux établissements, une banque coopérative « le Crédit coopératif » et une union de coopératives, la « Caisse centrale de Crédit Coopératif ».
Ces deux entités coopératives, nées pour financer des coopératives, s’étaient rapprochées en 1970 ; elles étaient depuis étroitement liées et formaient déjà un groupe. La fusion en question était donc une affaire interne, de famille ! Plutôt de l’ordre d’une simplification de structures.
Les origines du Groupe remontent ainsi à la fin du XIXe siècle, avec la création par des coopérateurs en 1893 de leur propre banque, ancêtre de la banque devenue ensuite Banque Française de Crédit Coopératif puis Crédit Coopératif.
La Caisse Centrale de Crédit Coopératif avait, elle, été créée par décret en 1938 pour gérer des fonds d’Etat destinés à financer les investissements, à l’origine, des coopératives de production et de consommation.
Ces établissements, dont les champs de compétence s’étaient progressivement élargis, s’étaient rapprochés en 1970 pour former un groupe répondant à l’ensemble des besoins bancaires de leurs sociétaires, essentiellement des personnes morales.
La loi bancaire en 1984 avait érigé la Caisse centrale en organe central, c’est-à-dire qu’elle avait une mission de contrôle et de garantie pour les établissements de crédit qui étaient proches d’elles, le plus souvent coopératifs, le plus souvent gérés avec un mouvement de sociétaires. En entrant dans le Groupe Banque Populaire, cette fonction réglementaire a été transférée de la Caisse centrale à la Banque Fédérale des Banques Populaires, ce qui a permis une simplification des structures du Groupe Crédit Coopératif... -
Excellent article !! J’avais relevé l’ineptie de la proposition d’aller voir un film pour punir les banques...
Sinon, pour ceux qui ont beaucoup d’argent à retirer, il ne s’agit pas de les glisser sous le matelas, mais bien d’acheter de l’or et de l’argent, placement sûr en temps de crise (et de guerre).
A bon entendeur... (pas moi ! Je suis fauché comme le blé en été...)
-
Bonsoir, oui, c’est bien ce que je disais, le groupe BPCE est très doué pour récupérer de la main gauche le marché qu’il perd de la main droite, et la preuve c’est vous : votre existence ici même sur ce forum, à faire pour eux de l’évangélisme.Merci beaucoup, très peu pour moi. Je n’ai eu que des ennuis avec la BP quand je résidais en France, alors un de ses « populaires » clients. Leurs tarifs et leurs sales combines pour vous facturer une pénalité et des agios élevés alors que vous étiez couvert par un chèque sûr et fiable à valeur dans les 3 ou 4 jours (temps de mise en valeur sur lequel ils jouaient sciemment au lieu de le réduire à moins d’un jour comme font les banques honnêtes de nos jours où les réseaux tournent à la vitesse de la lumière). J’ai entendu d’autres gens se plaindre à la radio, nommément, de leurs astuces immorales et malhonnêtes.Populaire que de nom, coopératif que de nom.Depuis que je suis en Suisse j’ai évité les banques oligarchiques type UBS et Crédit Suisse et j’ai trouvé un assez bon service dans les banques cantonales qui sont beaucoup plus près du modèle coopératif (fonds d’état du canton). Le peuple sait de mieux en mieux ce qui est bon pour lui dans le domaine bancaire. Depuis 2008 beaucoup se sont réfugiés dans les petites cantonales. Cela ne m’empêche pas de garder mon compte le plus vide possible et ils ne m’en veulent pas ! -
Et puis, Philou017,
(nota : vous auriez pu choisir un meilleur pseudo pour défendre une banque par ces temps qui courent, si ingrats pour la réputation des banquiers)puisque le Crédit Coopératif est si bien, pourquoi ne pas faire un article complet sur leur organisation, leur philosophie, les faits. Ne reprenez pas que ce que vous dites ici, donnez nous plutôt des bilans et des feuilles de comptes officielles qui prouvent réellement qui sont les sociétaires (coopérateurs devrait-on dire) et comment sont partagés les dividendes. La grosses question : les bénéfices non réinvestis sont-ils redistribués au prorata des fonds déposés et quels sont les salaires et bonus des cadres et employés ? Le client avec un dépôt a-il vraiment une part dans la coopérative et est-ce vraiment un statut de société coopérative ? Expliquez-nous les statuts. On aime la transparence et non le blabla.Preuves et documents à l’appui, le ferez-vous ? -
Pourquoi pas. je ne connais pas particulierement le crédit solidaire, mais ca peut se faire. Je le defend parce qu’il a une bonne réputation et que la NEF s’y est associée.
-
-
-
Bravo, chère Laureline, j’approuve et apprécie beaucoup votre intervention, particulièrement sur la servitude. Elle invite à se remémorer le discours de la servitude d’Etienne de la Boétie.
Cordialement.
-
A voir l’appel lancé par le collectif « sauvons les riches » et un député des Verts qui propose de changer de banque et de choisir exclusivement une banque en corrélation avec l’économie réelle, (liste de banques coopératives et autres sur le site).....c’est comme pour la réforme des retraites... prenons nous en main, et NE LACHONS RIEN...
-
morpheus :
« C’est un réflexe plus que sein de nos jours. »Cachez ce « sein » que je ne saurais voir...
Pas très sain tout ça ! -
Très bon article Morpheus.
Suite au visionnage de l’émission « Ce soir ou jamais », j’avais moi aussi envie de réagir aux inepties de Mme Lubochinsky mais vous l’avez fait mieux que je n’aurais pu le faire. Personnellement je suis également en train de modifier mes habitudes pour participer au mouvement. Et j’irai retirer plusieurs centaines d’euros demain matin.-
« Elle enchaîne aussitôt par une énorme contre vérité, en répétant à nouveau ce mythe que »ce sont les dépôts qui font le crédit, donc s’il n’y a plus de dépôts, il n’y aura plus de crédit, donc tous ceux qui ont besoin de crédit à la consommation n’en auront plus« .
Exact !
Cette économiste me semble un peu légère.Pour les banques, ce sont les crédits qui font les dépôts.Pour les établissement financiers (e.g. Caisse d’Epargne), ce sont les dépôts qui font les crédits.Donc, la Caisse d’Epargne prête les dépôts de ses clients, alors que les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas (mais qui va leur revenir en dépôt).Voir la fin de la page ( »Vu de l’angle du « petit banquier ») :Mais cela ne change pas grand chose : on est dans un système bouclé. Le vrai problème, ce sont les intérêts, qui exigent un système économique parfaitement huilé (sans rentrer dans le détail) pour pouvoir être honorés. Ce n’est pas le cas, évidemment, et on est maintenant dans un système instable (exponentielle positive).Du coup, voilà le genre d’information hallucinante qu’on peut trouver dans la littérature, et que nos journalistes et politiciens ignorent sûrement :Par exemple, dans « Les 10 plus grands mensonges sur l’économie » par AJ Holbecq et P. Derudder, on apprend que :« Dans une étude des années 1985, l’économiste allemande Margrit Kennedy démontre qu’il y a, en moyenne, 40% d’intérêts cumulés dans les prix hors taxes de TOUTES les consommations, en analysant des comptabilités en cascade (donc y compris celles des fournisseurs). Elle arrivait par exemple à :- 12% d’intérêts financiers cumulés dans le ramasse public des ordures.- 38% dans le prix de vente de l’eau.- 77% dans le prix des loyers des habitations sociales.Dans une autre étude plus récente (2001), Ralf Becker, par une méthode totalement différente, celle de l’analyse des postes des comptes nationaux allemands, arrive à une moyenne de 46% ».Hallucinant, non ?Cela montre comment l’argent passe de la poche des pauvres et travailleurs à celle des rentiers inactifs.Dans le temps, ce qui limitait ce phénomène d’explosion intrinsèque au système (dû aux intérêts), ce sont les GUERRES, où, paraît-il, les rentiers étaient ruinés (est-ce vrai ? Je n’ai pas étudié ce sujet-là à fond, je ne fais que répéter ce que j’ai lu sur Agoravox il y a quelques mois).Pendant ce temps, les journalistes continuent à nous rabattre les oreilles avec des sujets sans intérêts.Nous sommes dans une période où l’ignorance bat son plein, sûrement à cause :* de l’ultra-spécialisation des gens, et la complexification des domaines d’étude.* de la société de consommation qui nous donne plein de moyens de ne pas s’intéresser à de vrais sujets (par exemple, on peut passer sa vie dans le monde passionnant des jeux vidéos).-
-
Pour ma part, je n’irai pas. Et Paul Jorion a parfaitement raison quand il « ouvre » le discours de Cantona qui, en parlant des banques ne fait que proposer une piste pour casser le système sans violences ni sang inutiles.
« Interdire les paris sur la valeur des marchandises », c’est un peu compliqué et je n’ai pas compris pourquoi Jorion (on voit bien qu’il n’a rien d’un agitateur, d’un Camille Desmoulins...) n’a pas eu un discours plu percutant : interdire la spéculation eût (pardon Nicolas) été autrement plus direct et plus incisif.Car ce qu’il faut maintenant c’est court-circuiter tous ces débats, primaires, langues de bois et concepts techniques dans lesquels se prélassent experts, politiques, journalistes, et autres membres de la caste dominante qui ne comprennent absolument pas la situation.
Comme l’aristocratie de l’ancien régime : on se hait, on ne cesse de s’entredétruire, mais on reste attaché aux privilège qui font tous le confort de vie de la caste à laquelle on appartient.
Et petit à petit on oublie le peuple, puis inévitablement on le méprise, faisant ainsi un déni de toute capacité à la révolte.De toutes façons, il faut bien comprendre que tôt ou tard la fracture sociale va atteindre le point de rupture et sans doute lors d’une manifestation pourrait-on voir la foule détourner inopinément son cours sur un cri du genre « à l’Élysée ! »
Pour éviter cela, peut-être qu’un vote Mélenchon pourrait être une alerte utile
-
Vous avez bien sûr raison : c’est une lutte des classes dont il s’agit. La « classe de Davos », comme la nomme Mme Susan Georges, dirige le monde, et les milieux et systèmes politiques « démocratiques » sont détourné à leurs seuls intérêts.Je ne suis malheureusement pas bien sûr que la solution vienne des urnes. Ce système est trop bien huilé afin de permettre à la même aristocratie politique de rester au pouvoir.
Ne pensez-vous pas que pour reprendre notre pouvoir au monde politique, il vaudrait mieux travailler ensemble à un projet de reconstruction de la démocratie, reconstruire une vrai démocratie, qui fonctionne réellement « du peuple, par le peuple et pour le peuple » ?
C’est ce que propose Monsieur Etienne Chouard avec son Plan C.
-
Ben là je suis plus trop d’accord :
L’or, l’argent ou la monnaie dans un coffre à la banque...
Oui ça aidera à effondrer le système, non ça ne garantit rien à l’épargnant.
En cas de réel bankrun conséquence du bankrun organisé, je me voit mal jouer des coudes avec mes sousous, napoleons, pièces ou lingots dans un sac dans le cas ou la banque serait toujours ouverte...
La seule issue est d’investir dans du concret mais la pierre c’est cher ! inaccessible sans crédit, on tourne en rond.
La Suisse ? l’idée me semble contradictoire avec le fait que le mouvement serait international et non contre le système français.
C’est pourquoi je trouve le mouvement pas assez réfléchi pour mobiliser largement.
On ne peut pas reprocher à des parents, ou même des jeunes de se lancer corps et âmes dans une action qui pourrait leur faire perdre le peu qu’ils ont durement gagné, et même s’ils sont d’accord sur le fond : ce qu’il faut encore travailler d’ailleurs car si les films comme l’argent dette sont populaire sur la toile, cette popularité reste relative.
De la pédagogie d’abord ! Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Ne pas faire involontairement comme les politiques, embrigader les gens dans des actions à l’issue non calculée.
Encore une fois, pourtant, je suis fier qu’un français (Cantona) provoque un tel débat (même si ceux qui ont compris comment fonctionne les banques ont le germe de cette idée depuis un moment, il l’a mis en lumière).-
Je comprends vos réticences et vos objections. Comme vous dites, le problème est cornélien (c’est ce que j’illustre par le parallèle avec la Matrice).
Mais l’essentiel, je crois, est de se mobiliser dans cette action, peut-être pas réellement pour provoquer le crash du système bancaire (il faudrait une forte mobilisation), mais pour lancer un avertissement très sérieux (un coup de semonce, si vous voulez).
Cela aurait en soi plusieurs vertus. Permettez que je vous les exposes.
- d’abord, le fait que l’on en parle, et que les citoyens s’intéressent au fonctionnement du système bancaire > cela contribue (ou peu contribuer) à un effort de pédagogie que vous soulignez à juste titre. Il faut que nous sachions dans quel jeu on nous a forcé de jouer. (il y a un jour un type qui a dit « Ne jouer jamais à un jeu avec celui qui a écrit les règles : vous serez toujours perdant ». Je crois vraiment que nous en sommes là.
- faire prendre conscience aux banques que les simples citoyens ont le moyen de les faire tomber > et par là même, faire prendre conscience aux simples citoyens qu’une action commune de leur part leur offre une arme pour « causer » avec le système. Je persiste à penser qu’on peut les tenir par les couilles. Autrement dit, les banques, le système et les citoyens peuvent se tenir mutuellement pas les couilles (parce que pour l’instant, c’est le système qui nous tient par les couilles). De là, on peu parler au même niveau. Encore qu’il y a à en dire. J’y reviendrai si vous le souhaitez.
- faire surgir un mouvement populaire de grogne - sinon de révolte - et ce internationalement. Cela peut avoir un impact immense ! La première révolution internationale. Songez-y. On peut être à l’aube d’une page de l’histoire. Et comme vous dites, la France, par le biais de son sympathique sportif et artiste Eric Cantona, pourrait en être le berceau. Ce n’est pas rien.
-
-
Vous avez peut-être raison, Rough.
Si vous avez de meilleures pistes, nous sommes toutes ouïes.
-
Ben moi peut-être car je comprends pas, qui sont ces « 1000 » qui vont me piquer mon froc ami étranger ?
-
Demain,
Je tacherais de retirer quelques centaines d’euros sans vider mon compte histoire de montrer mon désaccord même symboliquement avec ce système idiot. ..
Même si j’ai un peu peur de me faire attaquer en sortant....-
@ Morpheus
Ok je comprends tout à fait.
J’espère que l’avertissement ne sera pas totalement tourné en dérision aux JT nationaux, misérables messes des temps modernes, car ce coup de semonce est trop important symboliquement.
Il restera gravé inconsciemment dans l’esprit du citoyen TF1 ou FR2 (l’espèce la plus répandu en France).
Attention au pétard mouillé, Lagarde and co ne laisseront pas se répandre l’idée que ce moyen de lutte les effraient.
Il répandront la peur de tout paumer sur les citoyens si l’impact se fait sentir ou feront passer l’évènement pour une blague d’ados s’il foire.
Peut-être avez-vous raison et c’est pierre par pierre qu’il faut oeuvrer, à suivre.-
« Cinquièmement, je ne vis plus à crédit. Finit les emprunts, finit le crédit à la consommation, finit de payer deux fois le prix des choses. Quand j’achète, je paye cash, et en liquide de préférence : là, on sait ce qu’on dépense, on a un vrai rapport - physique - avec l’argent. L’impact sur la prise de conscience de la valeur des choses est tout de suite très nette. »
Je pense et j’agis ainsi depuis un moment déjà et demain j’irai comme d’habitude laisser le minimum sur le compte d’habitude je le fais au début du mois mais là même si celà ne sera certainement pas un succès total au moins j’aurai agit en citoyen responsable.J’ai également ressenti la peur de la part des porte parole des BANKSTERS et rien que celà c’est encourageant.Maintenant quel que soit les conséquences je me pose la question et après ?-
Et après ? il faudra recommencer l’opération chaque mois en faisant gonfler le nombre de participants toujours plus.....à coups de bélier, la porte finira par s’ouvrir pour voir les vampires à poil !!
-
Paul Jorion aurait pu développer ce qui suit pour être plus compréhensible concernant les paris sur les fluctations de prix :
Il faut savoir (selon le rapport de la banque mondiale) qu’il se traite au quotidien 4 000 milliards de dollars..
sur ces sommes colossales seules 10 % , oui vous lisez bien 10% sont consacrées aux échanges de produits et services entre états et entreprises.
Le reste (toujours selon la banque mondiale) c’est-à-dire 90% , oui 90%, sont orientées vers les marchés dérivés, c’est-à-dire l’économie virtuelle.
voilà la raison pour laquelle Paul jorion propose d’interdire les PARIS SUR LES FLUCTUATION DE PRIX
mais nos leaders politiques (surtrout occidentaux) ne sont pas prêt à changer le système de sorte que comme le suggère Eric Cantona, quelle solution ? la rue ? la banque ?cette économiste (qui est prof aussi enseigne fait donc de drôle de cours... ! je ne voudrais pas être un de ses étudiants.. !)
il va sans dire que je suis d’accord avec la proposition de Paul Jorion-
-
N’y aurait-il pas une faille dans votre propre raisonnement, Rough ? Vous pensez vraiement semer le doute dans l’esprit des gens avec votre sophisme ?
Cela dit, j’encourage chacun à se poser des questions, et à rechercher des réponses.
Comme vous semblez dans vos diverses répliques en savoir beaucoup sur la mécanique de ce système, je vous invite à nous faire un exposé de ses principes, histoire d’éclairer nos lanternes.
-
« Un dicton populaire dit que »l’argent n’a pas d’odeur". A fortiori l’argent virtuel !
Dans les chaudrons de l’industrie financière, toutes les formes de monnaies, des plus virtuelles aux plus matérielles, peuvent se convertir un jour ou l’autre, en espèces sonnantes et trébuchantes. Et bien entendu, cela se fait au détriment des plus solidement acquises.
La mauvaise monnaie - et la monnaie générée ex nihilo par l’industrie financière qui fait des sous avec des sous, est de la mauvaise monnaie - chasse la bonne, comme un bébé coucou dans un nid chasse les rejetons légitimes !
Ah que coucou !
-
économiste en herbe...sourire.. !
N’ai-je pas évoqué que seules 10% des échanges ( au quotidien) sont consacrées aux échanges de produits et services entre états et entreprises.. ! ( source : la banque mondiale.)
quant aux 90 % restant....(source : la banque mondiale)
je sais ce dont je parle étant ancien président d’une société de gestion de portefeuilles.. !mais vous avez (je l’espère) des propositions et des solutions à apporter .. !
vos lumières intéressent tous les lecteurs d’agoravox.. ! -
J’ai vu l’émission, l’autre soir, et, effectivement, Madame Lubochinsky est l’exemple-type des économistes, qui ne voient jamais rien venir, qui sont attachés aux dogmes en vigueur, et qui n’envisagent pas une seconde un éventuel changement de système, si ce n’est quelques minimes aménagements à la marge, qui ne changeront rien.
Une caricature de tout le mal que peuvent faire les pseudo-économistes, qui ne sont, en fait, que les valets des banques et de leur système.Pour ce qui est de la solution préconisée par Cantona, je ne pense pas que ce soit la meilleure, mais elle a le mérite de proposer quelque chose, pour essayer de briser le cercle infernal mis en place par les politiques, ayant totalement cédé les intérêts des citoyens et des états au profit des mafias bancaire et financière.Pour ma part, je ne fais que le répéter, la vraie solution est la pression constante, de plus en plus intense, à laquelle les citoyens doivent soumettre les banques, les élus, les partis, en faveur de l’indispensable REFORME MONETAIRE, pour changer les règles du jeu.En attendant, comme je l’ai déjà dit aussi, il s’agit d’éroder le pouvoir des banques, en les privant des dépôts, des crédits, etc... ; par exemple, en s’inscrivant dans les banques-coopératives, en multipliant les réseaux d’échange, hors du système bancaire, en renonçant aux achats à crédit, en convertissant ses valeurs en or, voire même, quand il le faudra, à refuser de continuer à rembourser ses dettes. Si des millions de personnes s’y mettent, je ne vois pas ce que pourront faire les banques.Bref, il est tout à fait sain que ce débat arrive ENFIN sur la place publique (pour ça, merci Cantona), et que les citoyens prennent conscience qu’il y a des moyens et des actions à mener, pour s’attaquer au système mafieux des banques privées.Le 7 Décembre ne sera qu’un galop d’essai, probablement loin d’être décisif, mais il aura néanmoins le mérite d’enclencher un mouvement maintenant devenu vital.Réforme monétaire, et basta au racket organisé.-
Je doute hélas que les politiques changent vis à vis des banques, qu’ils le disent, certes ils le font tout le temps, mais qu’ils le fassent, ça n’arrivera pas concernant ceux en place dans le paysage politique entier.
De l’extrême gauche à l’extrême droite aucun n’a choppé la balle au bond, certains ont trouvé celà sympatique, amusant, ce qui est pratiquement pire que ceux qui crient à l’irresponsabilité.
C’est désolant car sans urne, celà me paraît voué à l’échec.
Quelques effets d’annonce et le chômage est en baisse, on sort Ben Laden en Vidéo pour la 20e fois et on enterrine la soupe servie du 11/09, on invite BHL à la télé pour qu’il nous dise de pas voter Mélenchon, et attendez 2012 ou on nous fera passer Sarko comme le sauveur de la France pendant la crise, et le pire c’est que les résultats sont là.
On a pas le droit a un galop d’essai. -
"Quand j’achète, je paye cash, et en liquide de préférence : là, on sait ce qu’on dépense, on a un vrai rapport - physique - avec l’argent."
Vous n’oubliez pas quelque chose ?
L’argent n’est-il pas un symbole en lui-même ?
Qu’il soit en cartes de payement (je ne dis pas de crédit) ou en billets, quelles différences ?
Il n’y a que le troc, un travail contre un autre, là c’est du contact physique avec les valeurs.
L’argent, même avec un million de dollars, qu’en faites-vous dans le désert ?
Un coussin pour la tête ?Cantona n’a rien inventé. Comme le disait Jorion, comme les films qui ont été apporté en références dans l’émission, cela s’est passé.
Qui a trinqué en 1929, à part quelques riches qui se sont jetés par la fenêtre ?
L’idée est bonne en symbolique. Pourquoi vient-elle maintenant et pas il y a 2 ans ?
Des questions qui me laissent un peu rêveur.
-
Morphéus,
Entre temps, j’ai jeté un coup d’oeil à votre « A propos ».
Là, je commence à comprendre.
Une vingtaine d’années en moins que votre serviteur.
Vingt ans qui font toute la différence.
A notre époque, on savait d’où venait l’argent.
Le lien avec lui était de niveau « un ».
Pas de palliatif, pas d’entorses à la règle. On mordait ou on crevait.
Personnellement, je n’ai pas eu de problèmes avec ma banque.
On ne me la faisait pas ronronner sur une corde sensible.
Je savais où j’allais et elle savait jusqu’où il ne fallait pas aller trop loin.
Juste une question : Avant les événements et la crise, vous étiez-vous penché ne fut-ce qu’une fois, sur les fondements de la Bourse et comment cela marchait ?
Merci de me répondre.
-
L’enfoiré, j’ai commencé à me poser des questions sur le fonctionnement réel du système bancaire et sur l’argent en général en 2008.
Avant cela, comme une grande majorité de gens, je croyais naïvement au mythe véhiculé à ce sujet.
-
Morphéus,
Merci pour votre réponse honnête.
Dès l’âge de 25 ans, quand j’ai commencé à travailler, j’ai jeté un coup d’oeil très avisé sur la question.
Je ne vous dit pas le nombre de bouquins qui trainent dans ma bibliothèque et qui parle du sujet de près et de loin.
La naïveté ? Je ne parlerais pas de naïveté, mais de laisser faire, de compter sur autrui pour faire fructifier sans regarder les risques.
Désolé de vous avoir attiré sur une autre galère qu’on appelle la « vie » en commun qui n’est pas faite uniquement de copains, d’amis et de toutes ses variantes.
-
Enfoiré, tu croyais d’où venait l’argent, maintenant tu sais d’où il vient
Le monétarisme, cela fait 35 ans qu’il existe, quand je dis 35 ans, je suis loin du compte...
D’accord, c’est pas un truc auquel nous pensons tous les jours, lorsque nous faisons nous courses pour vivre , vu qu’à l’école, et même dans certaines hautes écoles de management, personne n’en parle.....
-
Salut Antoine,
« tu croyais d’où venait l’argent, maintenant tu sais d’où il vient »
Et où il part
A moins de faire des études économiques, l’école n’apprend pas grand chose de la manière dont tous les problèmes d’argent fonctionnent.
Ce que je voulais bien montrer, c’est qu’on cherche à en gagner avec beaucoup d’efforts, mais qu’on ne prend pas le temps d’apprendre la manière de le sauver.
Mettre de l’argent devant soi, tout en en mettant de côté, comme disait Raymond Devos.
Le monétarisme est un terme qui date des années 60.
Tu as raison, personne n’en parle.
Alors, on se retourne vers de soi-disant « spécialistes » qui vont faire monter le soufflé.
L’argent n’a pas bonne presse mais il est là pour presser celui qui n’en a pas. -
Ce ne sont pas les banques qu’il faut punir mais les banquiers : un simple mandat d’amener assorti de préventive à la raison de suspicion de fraudes caractérisées, d’imprudence ayant causé préjudices à autrui, escroqueries et tentatives d’escroqueries et j’en passe et des meilleures. Malheureusement les « pouvoirs » passés, actuels et futurs n’en n’ont pas eu, n’en ont pas et n’en auront pas (jamais ?). La démonstration est faite : les politiques sont impuissants et de quelques partis qu’ils soient. Ça se saurait si un seul programme était viable puisque tout a été essayé, l’équipe actuelle est l’exemple même de l’incapacité institutionnelle aboutie.
Chacun comprend bien que si les lois étaient appliquées le décuplement des prisons ne suffirait pas...-
@zelectron
tout à fait d’accord avec vous ; d’ailleurs, on a bien foutu en tôle (Kerviel) un type qui n’avait fait qu’une énorme faute professionnelle...d’ailleurs, ça restera dans l’histoire qu’un homme puisse passer en justice pour une faute qui ne lui a pas rapporté directement et qui n’a tué ou blessé personne...en tout cas je pense qu’effectivement, tant que les banquiers et autres financiers se cachent derrière leur entreprise qui prend les coups à leur places, on ne fera pas avancer grand choses, surtout si on ne met pas en place des lois et qu’on se cantonne à « conseiller », « avertir » les entreprises, ce qui ne mange pas de pain convenons en...après tout, les comptables sont responsables sur leur argent en cas d’erreur de leur part, pourquoi pas les financiers ? -
Excellent article. Vous avez dû passer un certain temps à l’écrire. Je suis également assez en accord avec les pistes exposées en conclusions, je les applique moi-même depuis déjà plusieurs années.
J’ai pour ma part retiré tous mes avoirs depuis trois années de la Société Générale vers le Crédit Coopératif. Je suis actuellement en train d’en basculer à nouveau de plus en plus vers la Nef, qui est, à ce jour, la seule société financière à qui l’on puisse confier son argent tout en étant certain qu’il en sera fait bon usage, contrairement aux autres banksters. Je cherche à me débarrasser du Crédit Coopératif du fait de ses liens avec BPCE qui ne vaut pas mieux que les autres.
Aussi, parmi vos solutions, j’aurais suggéré de rajouter : fermer tous vos comptes des établissements bancaires « standards » (les banksters) pour déplacer vos avoirs à La Nef, société financière appartenant à ses sociétaires dont le seul but est de financer l’écologie, le social et le culturel.
Ceci étant, même ainsi, il reste une pierre dans ce jardin vertueux : la Nef n’ayant pas le statut de banque, ils sont obligés de faire appel au Crédit Coopératif pour les services du compte courant, ce qui fait que malgré tout, une partie de mes avoirs reste au service de ces malfrats.
Du coup, je me tâte sur la meilleure position à adopter. Pour l’instant, le seul choix que j’ai fait est de souscrire au capital de la Nef pour un montant important, dans l’espoir de pouvoir lui donner un jour la taille suffisante pour obtenir le statut de banque. Mais il reste tout le reste. Je ne veux pas rester les bras croisés mais je ne sais pas quoi en faire :
- les dépenser ? Sûrement pas. Je n’ai besoin de rien, et ce serait simplement les réinjecter dans le circuit normal pour qu’ensuite ils retournent vers les banksters.
- l’épargner ? C’est ce que je fais déjà, mais l’utilisation faite de mes dépôts m’ennuie, bien que ce soit au Crédit Coopératif, car je n’ai aucun moyen de m’assurer que les banksters n’en profitent pas.
- les retirer et les conserver en liquide ? J’avoue que ça ne m’enchante guère, il y en a pour plusieurs années de travail tout de même. Surtout quand on sait que ce n’est que du papier de monnaie de singe.Ce débat est intéressant. J’espère pouvoir trouver de l’inspiration.
-
Vous avez raison, c’est en réfléchissant à la question et faisant des suggestions que l’on fera émerger des solutions et des alternative à la question de l’argent et des échanges.
Certaines solutions sont d’ailleurs proposées à la fin du film l’argent dette, mais il serait nécessaire d’y réfléchir en profondeur pour développer.
N’oublions pas qu’au départ, l’argent est un outil, un medium pour les échanges de biens et de services.
Les système de SEL (système d’échanges locaux) utilisent des « billets » qui représente des unités de temps de travail (une heure, en général) ; dans ce système, une heure de travail d’un maraicher = une heure de travail d’un menuisier = une heure de travail d’un avocat = une heure de travail d’un boucher, etc. Principe équitable. Si vous travaillez trois heures pour placer une fenêtre chez l’épicière, celles-ci vous doit trois heures de travail, sous forme de « bons » ; ces « bons » sont échangeable en toute forme de bien ou de service répertorié et évalué par la collectivité du SEL, évaluation faite de commun accord entre tous les membres (concensus de tous). C’est une idée à creuser. Il y en a sûrement d’autres.
Autre suggestion faite dans l’argent dette, c’est que les actifs des états, qui garantisse la valeur de leur monnaie, seraient les infrastructures de ces états : voies routières, voies maritimes et fluviale, ports, aéroports, centrales de production d’énergie, mines, ponts, chemin de fer, etc. Tous ces biens concrets, utiles, seraient mieux gérés et entretenus s’ils servaient à évaluer et garantir la valeur de la monnaie. C’est une idée à développer, en penser, à critiquer aussi.
Des idées, je suis sûr qu’il y en a, il faut juste leur permettre de s’exprimer, permettre d’en débattre, de creuser la question.
La seule vérité certaine de mon point de vue, c’est que le système actuel ne fonctionne pas (on dira « plus » pour les esprits chagrins), et que nous n’en avons pas besoin dans l’absolu. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que nous n’avons pas besoin d’un système pour gérer équitablement nos échanges.
D’autres vont plus loin, et ils remettent en question l’idée même « d’échange ». Leur réflexion vaut aussi la peine d’être entendue. Ils considère que l’échange est une perte, car ils estiment qu’ils véhicules l’idée de propriété et par là, celui d’individualisme : ils disent "dans un échange, il y a au moins deux biens échangés, mais à l’arrivée, chacun n’en aura qu’un, mais lorsque deux biens sont partagés, alors chacun à deux biens à disposition. C’est une réflexion qui mérite d’être creusée, après tout. On parle alors de propriété collective, ce qui implique des responsabilités collectives.
Bref, lâchez-vous, ne craigniez pas de vous tromper, c’est en faisant des erreurs, en tatonnant, que l’on finit par apprenre et trouver.
-
OUBLI MAJEUR /
POUVOIR PAYER SES IMPOTS EN NATURE
En France
En 1933 fut créée en France la « mutuelle nationale d’échange », un réseau sur une base privée qui utilisait le « Valor » comme moyen d’échange et qui suivait l’exemple du Wära. Cette expérience fut interdite par le ministère de l’intérieur en 1935.
Le Chiemgauer bavarois autour de Rosenheim
-
Non mais sérieux, ce monsieur « Quand on a », il a prévu les flics aux abords des banques,
pour les petites vieilles, les petits vieux ?
Faut vraiment être con, et je pèse mes mots...
Avez-vous un coffre-fort dans votre demeure ?
-
Il y a quelques mois, j’ai vu apparaître un vigile maître-chien à l’entrée de mon petit Leclerc de campagne en Bretagne.
Et cela n’a pas choqué que moi. Car nous ne faisons sauter QUE les mac-do, d’habitude.Alors : OUI : vous allez voir qu’il y aura de plus en plus de « service d’ordre » un peu partout. Pour rassu... (contrôler) la population.
-
« Donc les mesures que vous préconisez ne seront JAMAIS prises, et vous le savez pertinemment. Donc nous sommes impuissants. »
Tout est dit dans cette phrase. Lordon, lui, appelle à un soulèvement et à une reforme du système qui n’auront jamais lieu ; pour qu’il y ait soulèvement il faut une etincelle, pour qu’il y ait reforme, il faut une volonté politique.
Que nous reste-t’il ? pas grand-chose, alors agissons comme nous le pouvons.
ps : excellent article !!! Bravo
-
Bonjour à tous, très bon article, merci morpheus
Lubochinsky est une conne... Ca c’est fait.
Je suis d’accord pour ce mouvement (je retirerai 1000 euro) même si je pense qu’il ne peut pas mettre à bas ce système monétaire instable et privatisé. Je m’explique, si nous sommes 5 millions à retirer mille euros (ce qui serait dèjà énorme) on arrive à un total de 5 milliard d’euros. Lorsqu’on sait que les Banquiers privés ont créés des millier de milliard en 2008 pour boucher les trous de leur produit financier pipo, ce serait vraiment du foutage de gueule si il n’arrivait pas à boucher 5 milliard de dépôts. D’ailleurs ces dépots ne seront pas vraiment retiré des banques, ils reviendront rapidement sur des comptes dès que les gens les auront échangés contre des marchandises (d’ailleurs je me demande si les bankrun augmentent la vitesse de circulation de l’argent donc s’ils sont aussi un catalyseur des échanges économique)
Donc attendons de voir la gueule de nos banquiers et ce qu’ils nous raconteront comme carabistouilles. Ce serait marrant de les voir crier à l’écroulement du systeme pour quelques milliards.
On va encore se faire engueuler les gueux-
« il y a environ 1,5 milliards d’argent dans les banques, et sur les comptes courants, il y a 270 milliards, donc vous savez très bien que vous pouvez créer la panique. » (F. Taddéï)
« Si effectivement 3 millions de Français (soit environ 5 % de la population Française, seulement) allaient retirer leur argent, ils pourraient en moyenne retirer chacun 500 euros, pas plus. Cinq cents euros par personne, pour vider un compte courant et/ou un compte d’épargne, c’est pas beaucoup, hein. »
« Il y a environ 4,6 millions de sans emploi en France : si chacun d’eux allait retirer le même jour 325 euros, les banques seraient vidées ... »
Donc, Fwed, faites le calcul : 1,5 milliard d’euros de liquidité SEULEMENT à disposition des banques. C’est bien là leur talon d’Achille. Un mouvement de moyenne ampleur (équivalent aux manifs d’octobre) peut faire s’effondrer les banques.
-
a morpheus
« 1,5 milliard d’euros de liquidité SEULEMENT à disposition des banques. C’est bien là leur talon d’Achille »
Je suis d’accord mais ce que je voulais rajouter c’est que cela sera juste un manque de liquidité de quelques milliards d’euros. En 2008 les sommes en jeux étaient milles fois supérieures et les banques privées n’ont pas mises longtemps pour créer des milliers de milliard (sans dire que c’était de la création monétaire).
Pourquoi y aurait-il une différence ? Si les règles bancaires de la faillite et de la création monétaire sont modifiables pour sauver la valeur des produits financiers elles peuvent l’être pour sauver les dépôts des épargnants.Enfin c’est suivant le bon vouloir de nos élites.
-
@ fwed
Ce ne serait pas une « simple » crise de liquidité. S’il n’y a plus de liquidité en banque, sachant que les liquidités constituent la garantie concrète de paiement des banques (leur solvabilité), et que cette garantie est la base de la réserve fractionnelle, sachant que la réserve fractionnelle détermine ce que peu prêter la banque, en asséchant complètement les réserves de liquidité, d’une part, vous bloquez la capacité de prêt, d’autre part, vous niquez leur garantie, et sans ces garanties et cette faculté de faire des prêts, le confiance dans la banque disparait (la faculté de prêter est ce qui permet aux banques de créer l’argent-dette, c’est-à-dire, grosso modo, l’argent virtuel > pour rappel : en France, 270 milliards sur les comptes courants de liqui, pour seulement 1,5 milliard de liquidité : 0,55% de liquidité.
Vous voyez où se situe le problème ?
-
A ceux qui tremblent pour quelques sous. L’épargne d’années de travail. A ceux qui se posent la question de son réinvestissement.
J’avais écrit un mot du genre : « Quand on n’est pas capable de faire sa toilette à l’eau froide, on ne devrait pas parler des choses qui demandent du coeur. »
Les gens crient pour que rien ne change.
Ils travaillent à polluer (y compris dans les services bureaucratiques dont les émanations touchent les cerveaux). De travail utile, il n’y en a presque pas. Pourtant, on distribue des points aux écoliers pour les encourager (on y croit !), lesquels sont considérés comme un véritable trésor, plus précieux que le sang. Pourtant, libres chez eux, ces gens ne sauraient rien faire d’utile. Du coup, on les occupe, ils s’occupent, et ils sont récompensés pour cela. Quelle valeur ! Quel prix ! Et quelle audace de penser pouvoir perdre le fruit d’un tel labeur.
Décidément, l’incommensurable pouvoir d’accéder à toutes les informations du monde ne profite pas aux petits hommes, qui, courageusement, pensent que les histoires dans le temps ou l’espace autour d’eux peuvent être évitées grâce à une martingale, - un jeu « gagnant-gagnant », ou mieux encore en disant non.
A ceux-là, dont le niveau d’abnégation donne une idée de l’infini, je veux répondre :
Restez couchés, - et même couvrez-vous. Il va faire froid...-
-
J’au eu beaucoup de peine pour Lubochinsky, elle a du faire étalage de toute sa bêtise crasse.
Jorion est intéressant sur le fond mais toujours aussi catastrophique sur la forme, mais personne n’ose lui dire sur son blog, dommage.
-
Merci pour cet excellent article
-
Tu crains d’avoir l’air con devant les employés de ta banque, Gélone, pôvre chou.... ?
Quant à tes calculs bidons, mon vieux, ils n’engagent que toi.Tu es le genre de Dupont-Lajoie typique qui, quand une initiative est lancée, prédit toujours l’échec, mais qui , si ça marche, est le premier à voler au secours de la victoire, voire à en revendiquer l’initiative....Le 7 Décembre, oui, n’est qu’une première étape, et plus le processus de conscientisation gagne, plus il y en aura, n’en déplaise aux pisse-froid... -
-
J’ai retiré 1000 euros au distributeur automatique ces derniers jours (2x500euros). Demain je vais demander les 2000 euros qui me reste, c’est tout ce que j’ai.
-
Et qu’en sera t-il de votre (vos) virement(s) du mois de janvier ?
Seront-ils accrédités sur votre compte ?
-
Une solution, que j’ai oublié de mentionner en conclusion de mon article (merci de m’y faire penser
) :- annuler TOUS les paiements et versements automatiques
- ne faire les paiements que par virement, au cas par cas, en allant à la banque ou la poste
- trier l’ordre de paiement des factures : certaines sont importantes, d’autres moins
- payer après rappel si nécessaire -
Heuresement je n’ai aucun virement automatique sur mon compte. Je vais commencer à garder du liquide chez moi, en ce moment ça vaut peut etre mieux qu’il soit au chaud chez moi de plus que sur mon compte courant ça me rapporte rien.
-
Un bon conseil pour se retrouver dans un bon caca :
Morpheus
- annuler TOUS les paiements et versements automatiques
C’est si facile...Annulez tout ce qui est paiement par carte bleue, paypal, prélèvement, crédits, bien sûr.
Vous ferez travailler la poste. Besancenot va se frotter les mains.Pour ce qui est de vos agios du mois de janvier, demandez donc au secours catholique de vous aider. À condition qu’ils ne vous fassent pas un chèque, auquel cas c’est compromis.
Essayez d’annuler un prélèvement de crédit, vous m’en direz des nouvelles.
Vous recrutez pour la famille des SDF ou quoi ?
-
Ne connaissant pas bien le système bancaire français, je me renseigne. Chez vous les virements en espèces à un guichet de poste sont-ils gratuits ou payants ? En Belgique cela coute pour un non client de la banque de la poste 1,20 euro.
-
Bratlex, cela fait maintenant plu de 5 ans que j’ai résilié tous les paiements automatiques.
Je contrôle moi-même tous mes versements.
Cela ne pose aucun problème.
Lorsque je dois payer une facture, je vais au guichet de la banque (guichet automatique, hélas) et je fais le versement en faisant en même temps un dépôt en liquide pour la somme à verser.
Vous dites n’importe quoi, sans donner d’argument ou d’explication.
-
Donc Morpheus vous rentrez dans le système.
La banque se servira de l’argent que vous venez de verser en liquide dans la magnifique machine pour elle aussi gagner de l’argent, le compte de la personne que vous devez payer sera créditer le lendemain au plus tôt. -
@ Sheytan666
Vous enfoncez des portes ouvertes, là.
Oui, je suis dans le système. On est évidemment TOUS dans le système. On y est enchaîné, nous sommes aliéné à ce système.
Les payements dont je parle (les rares que je fais encore) sont la mutuelle, l’assurance (obligatoire) de ma caisse, la taxe (obligatoire) de circulation, les taxes communales.
-
C’est justement cela que j’ai voulu dire au XXIème siècle il est IMPOSSIBLE d’échapper au système bancaire, on peut éventuellement réduire son emploi mais c’est un mal nécesaire.
-
surtout pas , si tu fais cela, Besace No pourra plus faire de politique, sera obligé de bosser.
P. ext. Grand sac :
3. Le facteur il avait sa claque... Il se coltinait trois fois par semaine des sacs entiers de manuscrits... Sa besace était si lourde que son cadre en avait rompu...
Céline, Mort à crédit, 1936, p. 589.et donc, il a bien choisi son métier, vu qu’il porte le nom de l’outil de l’ouvrage à faire -
c’est pour Blartex.
-
Non, Sheytan666, il n’y a jamais de « mal nécessaire ». Seul le bien est nécessaire.
On peut détruire les banques. C’est faisable. Nous, les petits, les simples citoyens, on peut véritablement détruire les banques. Évidemment, cette destruction aura un prix. On a rien sans rien. Le prix sera une déstabilisation complète de la société dans le monde entier (avec l’économie financière, l’impact serait mondial, on le sait depuis 2008).
On peut aussi décider de chopper les couilles des banques et leur adresser un message : sans nous, vous n’existez pas. Vous nous tenez aussi pas les couilles, mais au point où on en est, « ranafoutre » ! VOUS avez plus à perdre que nous. Nous, ça va, la galère, on connait.
Alors maintenant, on va renégocier.
Voilà ce qu’on peut faire. Voilà ce qu’on fait. Voilà ce qu’on va faire.
Dans Matrix, l’Architecte a besoin de Neo, et Neo a besoin de la Matrice pour détruire le virus Smith. Neo fait un deal avec l’Architecte : la fin de la guerre et la possibilité à tous ceux qui veulent sortir du système de pouvoir le faire.
Smith = classe de Davos / capitalisme
Matrice = système bancaire
Architecte = ?
Neo = ? (Cantona ?
) -
@Morphe
OK dodo, mais comment faites-vous pour recevoir votre liquide ? À moins d’avoir une banque, ou un compte postal, ou pire de travailler « au noir » et de toucher en talbins.
Bratlex, cela fait maintenant plu de 5 ans que j’ai résilié tous les paiements automatiques.
Je contrôle moi-même tous mes versements.
Cela ne pose aucun problème.
Lorsque je dois payer une facture, je vais au guichet de la banque (guichet automatique, hélas) et je fais le versement en faisant en même temps un dépôt en liquide pour la somme à verser.
Vous dites n’importe quoi, sans donner d’argument ou d’explication.
-
Alors morphe, d’où sortez vous l’argent liquide dont vous arrosez copieusement votre banque ?
Quelques centaines d’euros transvasées sur des versements, en liquide faut bien les sortir de quelque part ?
Magicien morphe ?
-
@dodo morphée
Les payements dont je parle (les rares que je fais encore) sont la mutuelle, l’assurance (obligatoire) de ma caisse, la taxe (obligatoire) de circulation, les taxes communales.
Cool, pas de loyer, pas d’EDF, pas de téléphone, pas d’internet, pas rien quoi.
Êtes-vous sûr d’habiter en France morpheus ? -
@Shaytan666
Comme vous je me suis laissé « enfumé » pendant des années par ce systeme !, depuis 2007, c’est fini, je paye tout ce qui est possible en espèce, même mes impôts !
« c’est un mal nécessaire. ? » ( mon epouse est décédée du cancer, ce n’etait franchement pas necessaire ?)
Un mal n’est jamais nécessaire, loin de là, un mal est une CONTRAINTE et seul les gens condamnés peuvent être contrains si leurs effets nuisent a la société ?
Les banques devraient être un « service » pour la société, rien de plus, un service public dans la mesure ou il est OBLIGATOIRE, ou privé, si il est facultatif ?
Se service peut s’octroyer le droit de gerer au mieux votre argent, mais il DOIT VOUS LE GARANTIR, sans avoir recours au contribuable en cas de défaut, par conséquents SES BÉNÉFICES DOIVENT retourner a la société, pas a quelques requins de la finances qui vont les engouffrer dans telle ou telle opération « offshore » ?
Pas question non plus d’interdire les banques privées, mais le choix entre les deux DOIT ÊTRE LIBRE, sans contrainte . Celui qui prend le risque du PRIVE devrait en assumer SEUL les conséquences ?
-
@ Blartex
Les versements sont faits sur mon compte lorsque je ne suis pas payé en liquide.
Comme je sais quand les versements sont fait, je vais les retirer de la banque le lendemain (voir le jour même).
J’ai l’internet banking qui me permet de vérifier mon compte à domicile à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, sept jours sur sept. Je peux donc gérer mon compte au plus juste, y compris, lorsque nécessaire, faire des virements (lorsque mon compte est crédité, off course).
En d’autres termes, je ne laisse pas mon pognon à disposition de la banque.
-
Les « quand on a » n’ont pas à nous donner de leçon.
Ceux-là qui vivent et nous entubent sur le dos de la pub veulent maintenant nous donner des cours de révolution !
Et combien, pauvre taré d’éric, tu vas retirer mardi de ton compte en banque ? Les millions d’euros que tu as du gagner en faisant le pitre dans les médias ? Pauvre con va...
La révolution ça aurait pu être que tu files tout ton fric à des pauvres, mais ça tu sais pas faire.
Et combien tu vas gagner sur ce coup là ?On dirait bien que tu es en train de monter un plan de relance sur la consommation. Retirez votre argent des banques, pour mieux le dépenser. T’es pas pote à Sarko des fois ?
Et ta pub’ sur le poker, c’est pour financer la révolution ?
Connard.
-
Quelle charte, la votre Morpheus ?
C’est très courageux de me replier . Je n’en suis que plus visible.
-
Je suis d’accord avec Blartex, pourquoi le replier ? Il a le droit de dire ce qu’il pense même si il est en colère, mais une colère saine est légitime et ce qu’il dit me parait sincère.
-
Pour Mr Mimose
Je suis d’accord que l’on exprime sa colère, je suis d’accord que l’on ne soit pas d’accord avec les idées de quelqu’un et qu’on l’exprime sans ambages, mais il n’est pas utile d’insulter Cantona de connard et de pauvre con pour cela. On est toujours le connard d’un autre (ex. : j’ai replié le message de Blartex, donc je suis sûrement maintenant un connard pour lui)
« Nos jugements sont l’expression tragique de nos besoins »
Je ne sais pas de quoi Blartex a besoin, peut-être se défouler ? dans ce cas, j’ai du petit bois à fendre au garage
Voilà pourquoi je replie.
-
Pour Mr Morpheus
(ex. : j’ai replié le message de Blartex, donc je suis sûrement maintenant un connard pour lui)
Vous vous trompez monsieur Morpheus. Vous n’êtes pas un connard pour moi. Vous vous êtes fait attraper par un connard. Nuance.
il n’est pas utile d’insulter Cantona de connard et de pauvre con
C’est vrai, c’est pas utile mais ce n’était pas une insulte, juste la triste réalité.
Je ne sais pas de quoi Blartex a besoin, peut-être se défouler ?
Comme Cantonna sur un spectateur ?
-
Attention peut etre que Canto est riche par rapport à vous, à moi, cependant il est insignifiant pour les vrais fortunés. Pour moi Cantona fait partie de la plèbe, il donne donc son avis en conséquence, j’aurai peut etre dis la meme chose que lui, un Rmiste m’aurait traité de nanti avec mes 3000 euros d’économie sur mon compte courant ?
-
On pourrait aussi casser des bois d’allumettes dans les serrures des banques pour les emmerder ? Ca donnerait du boulot au serrurier en plus !
-
On pourrait tirer sur les banquiers avec des pistolets à eau pour leur faire peur, ou leur faire parvenir par mail ou cd « l’argent dette » de Grignon.
-
On progresse lentement, mais on progresse quand même....
Au lieu de perdre leur temps dans la rue, de faire du tort a l’économie par des greves, d’embêter le populo par des blocages, de prendre en otages les usagers du service public, certains contestataires passeraient enfin a des démarches constructives de type libéral.
Pas content d’un service ? On change ou on boycotte. Et puis on prend des risques personnels, individuel, avec son propre argent.
Bien sur, chez certain il y a une intention de nuire au système et l’illusion que cela constitue un pas vers une « révolution ».
Peu importe, c’est un pas dans la bonne direction et marque les progres de la pensee liberale même chez ses soi disant adversaires-
@eric
Le boy a la cote.
Je suis pas content de mon boulanger, je mange plus de pain.
Je suis pas content de mon boucher, je mange plus de viande.
Je suis pas content de mon épicier, je mange plus du tout.Je bois plus non plus car l’eau n’est pas très bonne et de plus très onéreuse.
La santé revient trop cher, je ne me soigne plus.
Bien sûr je vis tout nu car les vêtements sont fabriqués par des enfants en Asie.
Voilà, il me reste huit jours à vivre.
Vive le boycott, c’est la bonne solution.
-
@ Morpheus et tous :
Ce serait bon que des professionnels apprennent aux petits épargnants —ainsi qu’à ceux qui veulent mettre quelques sous d’argent de côté pour se préparer aux difficultés— les pratiques les plus sures pour ne pas se faire prendre au piège monétaire et bien calculer ses affaires dans la situation actuelle. Certains auront peut-être des sites francophones à recommander. Question de survie !Je ne suis pas ce genre de spécialiste, mais j’entends beaucoup de choses intéressantes sur le net américain. En particulier Alex Jones sur infowars.com et prisonplanet.com fait un travail d’information et d’éducation formidable, appuyé par des spécialistes de plus en plus nombreux et de haut niveau. C’est bien utile d’être anglophone, car si tout va au plus mal outre-atlantique, c’est aussi l’endroit où le plus de monde commence à se poser des questions et où des activistes sont très actifs pour combattre le système par l’information sur internet.La campagne de Max Keiser tombe au même moment que celle inspirée par les propos de Cantona. Le collectif belge et Max ne se sont pas concertés, mais chacun —et le peuple qui s’éveille— a ressenti au même instant que tout va bientôt chavirer et que c’est le moment d’attaquer. La forte réponse médiatique à ces appels à la résistance et le grand succès de la campagne « Buy Silver » contre JP Morgan (ici mentionné dans la grande presse avec plusieurs autres liens) montre comme la révolte populaire grimpe et comme les gens font vite pour reprendre conscience. Serait-ce déjà l’effet du « Centième Singe » ?-
a Franchamont,
Le ’centième singe’
humm....cela fait écho à ce qu’on nomme, le principe de cerveau collectif..... ?
selon le principe du cerveau collectif « mind mapping », c’est la consultation a laquelle un groupe a recours pour poursuivre un but commun par contribution dans un souci d’organisation selon des modalités harmoniques....
l’idée de Cantona, ne va pas tout à fait dans ce sens....
il faut :
organisation ; contribution ; harmonie ; but commun ; consultation
et donc, si l’idée de Cantona est séduisante , défendable, cela ne suffit pas....pour changer un systéme....c’est tout juste un élément de signal de ras-le-bol.
-
correction pas « mind mapping » mais le « master mind »
quoiqu’il est possible de faire un « mind mapping » avec un « master mind » ....
-
Bonsoir Morphéus,
J’ai lu le n’artique.....
J’ai bcp aimé Cantonna, ce Cantonna que nous aimons bien « brut de décoffrage » , un mec quoi !
J’ai surtout bien aimé, lorsque il a dit :« Tu vas dans ton village, à la banque, et tu retires ton pognon » , avec cet accent bien lent du mec bien accroché à la terre. C’est ce qu’on aime chez ce jouer de foot atypique.
Maintenant, pas de panique, Cantonna, tout au fond, il sent bien que tout est faux, comme nous, comme chacun de nous, chacun d’entre nous avec son bagage, son histoire, sa vie...
Il le réflexe simple, celui que nous avons tous ressenti, celui de la colère maîtrisée, adulte.
On a bien envie de gicler le machin vite fait mais ce n’est pas si simple.
Maintenant , la bonne nouvelle c’est qu’il existe une probabilité que les Etats demandent un effort aux créanciers, les banques. C’est-à-dire que les banques pourraient devoir renoncer à une partie du gain de la créance, qu’ils (les banquiers) soient obligés à réduire une partie de la prétention de l’intérêt, sachant que nous avons socialisé les dommages.
Sur Pareto, la loi dudit, la loi 80 % / 20 %, elle n’a de sens que si on y ajoute les critères de distribution et de répartition...
Enfin sur Pareto encore, une nouvelles approche en économie est de considérer la théorie des jeux, celle des jeux à sommes nulles.
Bien à vous.
-
J’ai bcp aimé Cantonna, ce Cantonna que nous aimons bien « brut de décoffrage » , un mec quoi !
J’aime aussi beaucoup les films avec des gladiateurs, et plein de cuirs et de sang.
-
donc, Blartex, tu voix Cantona comme un gaga li ateur , si je comprends bien ?
-
Regardez le cours de l’or et de l’argent qui n’arrete pas de grimper (+60% pour l’argent en 1 an).
On peut acheter de l’argent sur ce site, l’american eagle est bien à 26.91 euro l’once en ce moment (31.1 grammes).-
Voila le site allemand ou on peut commander de l’argent, avant que l’on soit obligé de transporter une brouette d’euro pour aller acheter sa baguette.
-
Ce qui ressort de certains commentaires c’est que ceux qui ont défilé avec pancartes et qui n’ont plus rien à retirer des banques après 3 semaines de grève et de blocages sont des cons. 3 millions de cons ça fait du monde !
J’aime bien l’idée de Canto, elle a le mérite de dénoncer les porcs de la finance ; néanmoins même si des millions de gens retiraient leur argent des banques que se passerait-il ?
Et bien rien ! Tout simplement parce que dès le début du bank run celles-ci fermeraient, protégées par la police et éventuellement l’armée. Tout comme en Argentine. Et là on fait quoi ?
On marche sur les banques avec des fleurs (puisqu’il faut être « pacifiste » paraît-il)... On laisse Sarko se pavaner à l’Elysée ? On laisse les capitalistes à la tête de nos boites ?Dès que la bourgeoisie sera touchée et menacée dans son pouvoir elle lâchera ses chiens et la répression s’ensuivra. Et ce n’est que par la force que nous serons obligés de réagir.
Tout le reste c’est du bla-bla....
-
Je partage malheureusement cette analyse à 100%
Faire une grêve menée par Thibaud et compagnie, penser que légalement et pacifiquement on peut renverser un système hors la loi, anti-social et agressif, c’est hélas de l’utopie.
Mais l’idée de départ est belle, elle a le mérite de susciter des réactions, des réveils et une polarisation des problèmes de fond non pas sur l’autre mais sur les vrais coupables. -
@jaja
J’aime bien l’idée de Canto, elle a le mérite de dénoncer les porcs de la finance ;Je me permet de vous rappeler que la plupart des porcs de la finance n’en mangent pas.
-
Vous y croyez ?
Si la fRance n’empruntait pas à droite à gauche, c’est « notre » dette à chacun qui serait de 1500.
-
Le droit de propriété est inscrit dans la constitution, il n’a pas ENCORE fait l’objet d’u congres a Versailles ! J’ai EXIGE MON ARGENT en 2007, le Banquier a hurlé, mais il a DU me remettre la totalité en especes !
LE BANQUIER est VOTRE EMPLOYÉ, VOUS n’êtes pas SON CLIENT comme on a tendance a nous le faire croire ?
Méditez cette phrase qui, avec le temps ne semblait plus evidente ?
-
le problème pour cantona, ça va être demain de pouvoir faire le tour de toutes les banques où il a mis son argent pour le retirer.
sérieusement, la bonne analyse est t à mon avis contenue dans l’analyse de sisyphe, plus haut dans le fil.-
ET alors, les USA ont ils hésité avant de balancer leurs bombes sur Hiroshima et Nagasaky ?
Mon appel , comme celui de Cantona est nettement moins grave en terme de vie humaine ?
-
tout a un résultat pas négligeable : faire prendre conscience que chaque citoyen peut faire facilement trembler les puissants.
-c’était déjà possible avec un simple bulletin de vote, mais on n’a jamais su s’en servir.-éliminer un politicien professionnel godillot ou nul, ou malhonnête même s’il est de son parti, c’est prévenir le suivant qu’il devra faire gaffe et pas croire que quoi qu’il fasse, rien ne peut lui arriver.-si sarkosy savait que les sarkosistes qui l’ont élus voteront contre lui, son attitude serait différente.désormais les banquiers sauront qu’ils devront faire attention à ce qu’ils font. c’est déjà ça.-
Cher Morpheus,
Vous avez réalisé un de mes rêves en écrivant cet artcile carlorsque j’entends une « émission politique » je me dis « Bon sang, prends des notes, c’est trop énorme ce qu’ils disent ! » mais je n’ai jamais réussi à le faire. Je me contente de soupirer et d’envoyer un « scud », sans trop m’arrêter sur le détail qui vaut son pesant d’or (ce qui est énorme par les temps qui courent !)Samedi sur la 2, il y avait une émission avec Hollande ! D’une médiocrité à se rouler par terre ! Là aussi j’avais envie de les suivre pas à pas, comme vous l’avez fait
-Vous avez donc maigri ?
Trois heures là-dessus !!!
Et qui va se présenter ???
Pouvez pas demander plutôt quel est leur programme...
mais bon, on le connaît...merci encore de votre patience car passer une heure de sa vie à relever leurs niaiseries c’est quand même donner de l’or aux cochons !!
-
j’ai trouvé pertinente et surtout parfaitement réalisable la réflexion de Gibello à ce sujet.
Il s’agit dans ce cas de jouer avec les nerfs des banques, de les stresser et de reprendre la main :
http://www.gibello.com/blog/index.php?post/2009/02/03/La-Revolution-cest-a-la-banque-pas-dans-la-rue-
Tiens, j’en profite pour glisser une anecdote.
Dernièrement, mon agence bancaire a changé de directeur. Désormais, c’est une nana (sans incidence sur la suite). Elle a comme le font tous les directeurs d’agence nouvellement nommée décidé de contacter tous ses clients (par téléphone) sur l’air de « je prends contact avec vous afin que nous nous rencontrions dans le but d’évaluer vos projets futurs et patati et blablabla... ».
Je lui ai dit que c’etait envisageable, lui ai donné mes disponibilités et j’ai fini en lui disant ... qu’elle pouvait passer quand elle voulait !
Elle n’a pas donné suite
-
Je reprends mon commentaire dans l’article « Le 7 décembre, sus aux banques » du 27/11/2010 sur AV :Bravo ! Mais achetez de l’ARGENT !
Une campagne citoyenne est effectivement en train de s’étendre dans le Monde pour faire s’écrouler quelques-unes des plus grands banques de la planète, celles dont un petit groupe d’actionnaires, les plus puissants, poussent vers la formation d’un gouvernement mondial qui soit tout à leur service, ou pour le moins, d’une gouvernance influente dont le FMI (DSK, directeur général) et la Banque Mondiale en sont déjà les premières émanations.
Cet article arrive donc au bon moment en reprenant les propos d’Éric Cantona. Mais il faudrait préciser, comme le fait le très actif commentateur financier Max Keiser (voir liens plus bas), quevider les comptes en banque particuliers ne sont qu’un premier pas qu’il faut immédiatement faire suivre par un autre, celui de se réfugier sur une monnaie physique solide et sûre : l’OR ou même mieux, l’ARGENT.
Si vous ne faites pas ce second pas, votre « monnaie fiat » (monnaie basée seulement sur la confiance que vous avez dans les institutions financières, en l’occurrence, ici, la Banque Centrale Européenne), votre pécule donc, caché en billets de banques sous l’oreiller, va se dévaluer d’autant plus vite que bien d’autres auront fait comme vous. Il faut donc acheter des métaux précieux sonnant et trébuchant (pièces, lingots, et surtout pas des contrats sur ces métaux). Ces derniers sont en plein marché haussier. Vous vous en débarrasserez plus tard au fur et à mesure que les choses iront mieux ou pour quelque investissement utile, avant qu’ils ne se déprécient de nouveau (mais vous avez le temps de voir venir au train où vont les choses !).
Max Keiser vient donc de lancer sa « YouTube Revolution » : « Crash JP Morgan, Buy Silver », une campagne chaudement accueillie par tous les activistes et observateurs financiers qui veulent en découdre avec un système de monarques et d’oligarques qui, de plus en plus clairement, ont entrepris de réduire les classes moyennes au néant et de nous faire retourner au monde féodal. Il suffirait, dit Max Keiser, que chaque Américain n’achète qu’une seule pièce d’une once d’argent (moins de 30 dollars) pour que la banque JP Morgan s’écroule, parce qu’ils n’ont pas l’argent physique pour soutenir leurs contrats et la fraude ainsi serait révélée. Les cours de l’argent, actuellement proches de 30 USD l’once, pourraient alors atteindre 500 USD l’once.
Donc, si vous le pouvez, ne faites rien à moitié,remplacez vos billets par de l’argent physique !
Et Cantona, SVP, soyez mieux informé avant de nous conseiller.
Liens :
Max Keiser lance sa campagne dans le Keiser report sur Russia Today TV et parle de Cantona :
« Nous pouvons faire tomber un géant »
L’appel à diffuser (courte vidéo) :
« Achetez au moins un ou deux pièces d’argent » : Max Keiser : Crash JP Morgan - Buy Silver !
Une jolie chanson :
« One Silver Dollar Changing Hands »
Une reprise en français :
Détruisez JP Morgan ! Achetez lingots d’argent ! Crash JP Morgan ! Buy silver (French)
La déclaration de guerre :
500 Dollar Silver Manisfesto (le cours pourrait atteindre 500 USD)
Reprise sur un blog :
Crash JPMorgan Buy Silver campaign goes global
Sur le site sainement rebelle de Max Keiser, des nouvelles financières et tous les échos de la campagne sur YouTube. La dernière mode est d’y montrer les silver pennies qu’on a acheté :
http://maxkeiser.com/page/2/ … /3/ … /4/ etc...
Keiser Report on Silver Revolt : ’Crash JP Morgan’ Goes Viral !
Presque doublé en un an et sur un chemin exponentiel :
Et par ici : Max Keiser report n°100Il y est question du Cantona Bank Run, mais au futur n’oubliez pas votre pécule dans le bas de laine : Buy Silver, crash JP Morgan-
franchamont :
Donc, si vous le pouvez, ne faites rien à moitié,remplacez vos billets par de l’argent physique !Oui, le top des tops, spéculez pour lutter contre la spéculation des banques...
-
Franchemont, il y une bulle sur l’or.....et bientôt sur l’argent.....alors....
alors, cela coince ce types de proposition.
je vois plus qu’une solution ; de l’uranium ou acheter des matières premières en panier.
-
Et comme la banque ne peut plus vous donner l’equivalent OR de ce que vous avez dans ses coffres, elle va jouer les courtiers et prendre sa petite marge en vous vendant des metaux precieux.
-
Ces videos sur YouTube méritent le détour :
Gold and Silver Are Sounding The Alarm
THE FED IS THE ENEMY AND SILVER IS OUR REFUGE
5 ALARM FIRE AT COMEX : SILVER WILL SOAR ONCE AGAIN
MODERN DAY HUNT BROTHERS : Crash JP Morgan, Buy Physical Silver !
Investing in Silver (quelqu’un montre son stock)
Et le clou, le bouquet incontournable : cette fiction très plausible de la National Inflation Association !
(paru le 24/11/2010, déjà près d’un demi million de spectateurs
sous-titrage en français :
-
Cà y est je viens de retirer une centaine d’euro..
Marre qu’on nous prenne pour des cons...-
Cent euros, ouh ! la !la ! c’est la panique sur les marchés, le système bancaire commence à vaciller, pour midi il est par terre.
-
Cà y est je viens de retirer une centaine d’euro..
Marre qu’on nous prenne pour des cons...Après une telle réaction, il ne faut pas s’en étonner.
Plié de rire !!!!!
-
Il faut avoir le « culot » des pseudo économiste du microcosme parisien pour oser dire, sans rire, que dans les banques, ce sont les dépôts qui permettent les prêts.
On se demande comment et ou cette soi disant experte a obtenu ses diplômes.
Recyclez vous, madame Lubochinsky !, c’est urgent !
-
Il faudrait vérifier mais je pense que les banques possèdent à peine en dépôt, 10% de l’argent qu’elles prêtent.
Le seul vrais moyen pour faire crouler le systéme c’est de ne plus rembourser ses crédits (voir les USA) avec bien entendu toutes les conséquences, saisie de la maison, de la voiture etc... -
Cantonna a raison de critiquer les banques...Mais comment va t’ il retirer tous ses sous ? avec une brouette ? Il serait interressant que Cantonna montre ses comptes avant et après l’opération...
-
Vous prenez Canto pour un Rotschild ? C’est pas avec les quelques millions d’euros qu’il a (si il fait quelques économies) qu’il va faire trembler les puissants. Une brouette oui c’est suffisant pour qu’il puisse retirer son fric je pense.
-
Je l’ai déjà écrit, Cantona a de l’argent en banque bien sûr, mais la plus grosse partie de sa fortune est bien entendu placée et pas sur un livret A.
-
-
Les pauvres ne sont pas cons, il faut pas non plus exagérer, ils sont simplement influençables, c’est d’ailleurs la dessus que jouent les agences de publicité pour les plumer.
-
Ah Ah Ah, Rough, vous êtes tordant.
Votre petite arrogance de pacotille est jouissive, vraiment.
Vu les réactions tous azimut, des ministres, des « experts », des financiers (Febelfin, notamment), c’est déjà une victoire sans précédant.
Vos dénis n’y changeront rien, je le crains. La preuve est faite que le manque de liquidité est le talon d’Achille du système bancaire. Leur puissance ne repose que sur des petits, tout petits pieds d’argile.
-
07/12/2010 - LeLibrePenseur
« Apocalypse des révolutionnaires de pacotille »-
Faisons comme l’Islande !
-
C’est dingue comme les imbéciles ou les salauds continuent de soutenir un système qui égorge les 9/10èmes de la planète, au profit d’une mafia ...
Peut-être en faites vous partie, alchimie ? -
J’ai regardé cette émission de Taddeï vraiment interloquée me demandant si les intervenants ne s« étaient pas tous mis d’accord pour ne pas aborder le problème sous l’angle où il aurait du l’être.
Très attentive au moment où enfin on en parlerait, c’est en vraiment toute fin d’émission que le Frédéric, d’une toute petite voix anodine a dit - paroles que personne n’a relevé d’ailleurs, preuve qu’ils étaient de connivence - »on referait la crise de 29«Cantona s’est cantonné à réinventer la crise de 29 !
C’eut été plus intelligent d’aborder la question en analysant ce qui s’était passé à l’époque, y compris les années qui ont suivi jusqu’à la guerre de 39-40...Parce que les petits malins sortant leurs économies pourraient très bien entraîner une panique chez les petits épargnants et déclencher par effet syphon un désastre peut-être même sanglant !
Cette émission »bon enfant" était d’une nullité crasse !
-
Vous êtes vraiment un petit minable ; faute d’argument, vous ne pouvez vous livrer qu’à des attaques ad hominem ; c’est tout ce qu’il vous reste ...
vous devriez aller le lui demander en face, à Cantona, s’il vous reste des c.......qu’on rigole un peu... -
Bravo Morphéus !
Très bon article !
Pour ma part j’ai décidé égalment de laisser un minimum tous les mois sur mon compte bancaire ; car quand j’entend dire que l’argent déposé en banque n’est plus vraiment le mien lààààààààààà............ il faux faire quelque chose !
-
L’auteur « J’aurais pas l’air con, tiens (remarquez, j’ai l’habitude) », son seul moment de lucidité... comme dans le précédent article d’ailleurs.
-
L’auteur a juste l’impression d’être con, il ne l’est peut-être pas.
Il s’est juste fait couillonner par un con qui lui l’est vraiment.
-
Ultime Stratagème.
« Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est (...) Quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complétement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité, cette règle est très appréciée, car chacun est capable de l’appliquer, et elle est donc souvent utilisée. »
Schopenhauer - L’Art d’avoir toujours raison - La dialectique éristique
-
@Morpheus
C’était votre ultime stratagème ?
-
Quand le sage montre son doigt, l’imbécile regarde son cul.
-
kerjean :
« l’existence du secteur bancaire non-marchand(coopératives de banque, banque postale) »
Un secteur bancaire non-marchand...
Ah bon, ça existe ça ? C’est nouveau, ça vient de sortir ? Comment fait-il pour vivre ce secteur ?
Des dons, le secours cathodique, le saint est pris ?Arrêtons un peu les balivernes.
-
Oui, bonne idée, faisons la révolution grâce à l’ « arbie ça vous dites »...
En voilà un autre con ! Pas vous alchimie, je parle de Zin.
-
Ce que je concède à monsieur Cantona, c’est de vouloir faire une révolution. Mais dans ce cas là, faut savoir se mouiller !
Et là, il sait pas faire.Ce pauvre con a retiré 1500 euros sur son (ses) compte(s) en banque(s). Et il veut nous faire croire je ne sais pas quoi au juste.
Qu’il file la moitié de sa grande fortune à un clodo au hasard, à un môme qui a faim, ...
Ces 1500 euros, si ça se trouve il les a dépensé dans la journée en bouffant dans un grand restau !
J’ai lu dans ce fil quelqu’un dire « si vous avez les couilles, allez le lui dire en face ».
J’y suis tout prêt, mais comment faire ?-
Oui, ça me revient, c’est notre ami « Des Sysiphe » à la gueule de Django.
Oui j’ai des couilles Sysiphe, et alors ?
Trouves-moi un moyen et j’irai lui dire en face.
Les couilles c’est pas dans le cerveau... -
Ce mardi 7 décembre (jour probable de diffusion du présent article), nous aurons une idée de la mobilisation à ce bankrun2010, et on saura quel impact il aura sur les banques.
Pschittttt !!!!
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
)
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
