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Accueil du site > Actualités > Politique > 50 vérités sur Nelson Mandela

50 vérités sur Nelson Mandela

 Le héros de la lutte contre l’Apartheid a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique. Au crépuscule de son existence, Nelson Mandela est vénéré par tous. Cependant, les grandes puissances occidentales se sont opposées jusqu’aux ultimes instants à son combat pour l’émancipation humaine et ont soutenu le régime raciste de Pretoria.

  1. Né le 18 juillet 1918, Nelson Rolihlahla Mandela, surnommé Madiba, est le symbole par excellence de la résistance à l’oppression et au racisme et de la lutte pour la justice et l’émancipation humaine.
  1.  Issu d’une famille royale de treize enfants, Mandela est le premier à fréquenter une école méthodiste et étudie le droit à l’Université de Fort Hare, la seule à accepter alors les gens de couleur dans le régime ségrégationniste de l’Apartheid.
  1.  En 1944, il adhère au Congrès national africain (ANC) et notamment à sa Ligue de jeunesse d’obédience radicale.
  1. L’Apartheid, mis en place de 1948 avec la victoire du Parti National Purifié, instaurait la doctrine de la supériorité de la race blanche et divisait la population sud-africaine en quatre groupes distincts : les Blancs (20%), les Indiens (3%), les Métis (10%) et les Noirs (67%). Ce système ségrégationniste ostracisait ainsi les 4/5 de la population du pays.
  1. Des bantoustans, réserves territoriales destinées aux gens de couleurs, ont été créés afin de parquer les populations non blanches. Ainsi, 80% de la population était obligée de vivre sur 13% du territoire national, souvent dépourvu de ressources naturelles ou de secteur industriel, dans la plus grande indigence.
  1. En 1951, Nelson Mandela devient le premier avocat noir de Johannesburg et prend la tête de l’ANC de la province du Transvaal un an plus tard. Il est également nommé vice-président national.
  1. A la tête de l’ANC, il lance la defiance campaign contre le régime raciste de l’Apartheid et utilise la désobéissance civile contre les lois ségrégationnistes. Lors de la manifestation du 6 avril 1952, date marquant le 300ème anniversaire de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Blancs, Mandela est arrêté et condamné à près d’un an de prison. Depuis sa résidence surveillée de Johannesburg, il met en place des cellules clandestines de l’ANC.
  1. Au nom de la lutte contre l’Apartheid, Mandela prône l’alliance entre l’ANC et le Parti communiste sud-africain. Selon lui, « l’ANC n’est pas un parti communiste mais un ample mouvement de libération qui inclut parmi ses membres des communistes et des non-communistes. Toute personne qui est un membre loyal de l’ANC et qui accepte la discipline et les principes de l’organisation a le droit d’appartenir à ses rangs. Notre relation avec le Parti communiste sud-africain en tant qu’organisation se base sur le respect mutuel. Nous nous unissons au Parti communiste sud-africain autour de ces objectifs qui nous sont communs, mais nous respectons l’indépendance de chacun et son identité individuelle. Il n’y a eu aucune tentative de la part du Parti communiste sud-africain de subvertir l’ANC. Au contraire, notre force vient de cette alliance. »
  1. En décembre 1956, Mandela est arrêté et accusé de trahison avec plus d’une centaine de militants anti-apartheid. Après un procès de près de quatre ans, il est acquitté par les tribunaux.
  1. En mars 1960, suite au massacre de Sharpeville réalisé par la police contre les manifestants anti-ségrégation et qui a coûté la vie à 69 personnes, le régime de l’Apartheid interdit l’ANC.
  1. Mandela fonde alors l’Umkhonto we Sizwe (MK) en 1961 et prône la lutte armée contre le régime raciste sud-africain. Avant d’opter pour la doctrine de la violence légitime et nécessaire, Mandela a fortement été inspiré par la philosophie de la non-violence de Gandhi : « Bien que nous ayons pris les armes, ce n’était pas notre option préférée. C’est le régime de l’Apartheid qui nous a obligés à prendre les armes. Notre option préférée aurait été de trouver une solution pacifique au conflit de l’Apartheid. »
  1. Le MK multiplie alors les actes de sabotage contre les symboles et les institutions de l’Apartheid tout en préservant les vies humaines, lance avec succès une grève générale et prépare le terrain de la lutte armée avec un entrainement militaire de ses membres.
  1. Lors de son séjour en Algérie en 1962 suite à l’invitation du Président Ahmed Ben Bella, Mandela en profite pour parfaire ses connaissances sur la guerre de guérilla. Alger met à la disposition de l’ANC des camps d’entrainement et soutient financièrement les résistants anti-apartheid. Mandela y reçoit une formation militaire. Il est profondément inspiré par la guerre de libération nationale du peuple algérien contre le colonialisme français. Après sa libération, Mandela réservera son premier déplacement à l’étranger à l’Algérie en mai 1990 et rendra hommage au peuple algérien : « C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme. Je suis algérien, je suis arabe, je suis musulman ! Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’Apartheid, je me suis senti plus fort ». Il rappellera qu’il a été « le premier Sud-Africain à avoir été entraîné militairement en Algérie. »
  1. Mandela étudie minutieusement les écrits de Mao et de Che Guevara. Il devient un grand admirateur du guérillero cubano-argentin. A sa libération, il déclarera : « Les prouesses révolutionnaires [de Che Guevara] – y compris sur notre continent – furent d’une telle ampleur qu’aucun fonctionnaire chargé de censure dans notre prison ne put les occulter. La vie du Che est une inspiration pour tout être humain qui aime la liberté. Nous honorerons éternellement sa mémoire. »
  1. Cuba a été l’une des premières nations à apporter son aide à l’ANC. A ce propos, Nelson Mandela soulignera : « Où se trouve le pays ayant sollicité une aide de Cuba qui lui a été refusée ? Combien de pays menacés par l’impérialisme ou qui luttent pour leur libération nationale ont pu compter sur le soutien de Cuba ? Je dois dire que quand nous avons voulu prendre les armes, nous nous sommes approchés de nombreux gouvernements occidentaux à la recherche d’aide, et nous avons seulement obtenu des audiences avec des ministres de rang subalterne. Quand nous avons rendu visite à Cuba, nous avons été reçus par les plus hauts fonctionnaires, lesquels nous ont immédiatement offert tout ce que nous souhaitions et tout ce dont nous avions besoin. Ce fut notre première expérience avec l’internationalisme de Cuba. »
  1. Le 5 août 1962, après 17 mois de vie clandestine, Mandela est arrêté et emprisonné à Johannesburg, grâce à la collaboration des services secrets des Etats-Unis avec le régime de Pretoria. La CIA a fourni aux forces répressives de l’Apartheid les informations nécessaires à la capture du leader de la résistance sud-africaine.
  1. Accusé d’être l’organisateur de la grève générale de 1961 et de sortie illégale du territoire national, il est condamné à 5 ans de prison.
  1. En juillet 1963, le régime procède à l’arrestation de 11 dirigeants de l’ANC à Rivonia, près de Johannesburg, siège de la direction du MK. Tous sont accusés de trahison, sabotage, de conspiration avec le Parti communiste et de complot destiné à renverser le gouvernement. Alors qu’il se trouve en prison, Mandela est accusé des mêmes charges.
  1. Le 9 octobre 1963 débute le célèbre procès de Rivonia devant la Cour suprême de Pretoria. Le 20 avril 1964, face au juge afrikaner Quartus de Wet, Mandela développe son vibrant plaidoyer et souligne que face à l’échec de la désobéissance civile comme méthode de combat pour obtenir la liberté, l’égalité et la justice, face aux massacres de Sharpeville et l’interdiction de son organisation, l’ANC n’a au d’autre choix que de recourir à la lutte armée pour résister à l’oppression.
  1. Le 12 juin 1964, Mandela et ses compagnons sont jugés coupables de sédition et condamnés à la prison à vie.
  1. Le Conseil de sécurité des Nations unies dénonce le procès politique de Rivonia. En août 1963, il condamne le régime de l’Apartheid et appelle les nations du monde à suspendre leurs livraisons d’armes à l’Afrique du Sud.
  1. Les grandes nations telles que les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France, loin de respecter la Résolution du Conseil de sécurité, ont soutenu le régime raciste sud-africain et poursuivent leurs livraisons d’armes.
  1. De De Gaulle au gouvernement de Giscard, la France a été un allié fidèle du pouvoir raciste de Pretoria et a systématiquement refusé d’apporter son aide à l’ANC dans son combat pour l’égalité et la justice.
  1. Paris, qui n’a cessé d’approvisionner Pretoria en matériel militaire, a même livré à l’Afrique du Sud sa première centrale nucléaire en 1976. Sous les gouvernements de De Gaulle et de Pompidou, l’Afrique du Sud était le 3ème client de la France en matière d’armement.
  1. En 1975, le Centre Français du Commerce Extérieur (CFCE) note que « La France est considérée comme le seul véritable soutien de l’Afrique du Sud parmi les grands pays occidentaux. Non seulement elle lui fournit l’essentiel des armements nécessaires à sa défense, mais elle s’est montrée bienveillante, sinon un allié, dans les débats et les votes des organisations internationales ».
  1. Emprisonné à Robben Island, sous le matricule 466/64, Mandela y passe 18 années de son existence dans des conditions d’une extrême dureté. Il ne peut recevoir que deux lettres et deux visites par an et sera séparé de sa femme Winnie – interdite de visite – pendant 15 ans. Il est condamné aux travaux forcés, ce qui affecte sérieusement son état de santé physique sans jamais réussir à briser la force morale qui l’anime. Il dispense des cours de politique, de littérature et de poésie à ses camarades de fortune et appelle à la résistance. Mandela aime à réciter le poème Invictus de William Ernest Henley : “It matters not how strait the gate,/How charged with punishments the scroll./I am the master of my fate :/I am the captain of my soul.”
  1. Le 6 décembre 1971, l’Assemblée générale des Nations unies qualifie l’Apartheid de crime contre l’humanité et exige la libération de Nelson Mandela.
  1. En 1976, le gouvernement sud-africain propose à Mandela une libération à condition qu’il renonce à son combat. Madiba rejette fermement l’offre du régime ségrégationniste.
  1. En novembre 1976, suite aux émeutes de Soweto et à la sanglante répression déclenchée par le régime de l’Apartheid, le Conseil de sécurité des Nations unies impose un embargo sur les armes à destination de l’Afrique du Sud.
  1. En 1982, Mandela est transféré à la prison de Pollsmoor, près du Cap.
  1. En 1985, Pieter Willen Botha, président de facto de la nation, propose une libération à Mandela si en échange il s’engage à renoncer à la lutte armée. Le leader de la lutte anti-apartheid rejette l’offre et exige la démocratie pour tous : « Un homme, une voix. »
  1. Face à la recrudescence des opérations de guérilla du MK, le régime ségrégationniste crée des escadrons de la mort afin d’éliminer les militants de l’ANC en Afrique du Sud et à l’étranger. Le cas le plus célèbre reste celui de Dulcie September assassinée à Paris, le 29 mars 1988.
  1. La mobilisation internationale en faveur de la libération de Nelson Mandela culmine avec un concert télévisé à Wembley en juin 1988 en hommage aux 70 ans du résistant sud-africain, qui est suivi par un demi-milliard de personnes à travers le monde.
  1. L’élément décisif qui a mis fin à l’Apartheid a été la cuisante défaite militaire de l’armée sud-africaine à Cuito Cuanavale dans le Sud-Est de l’Angola contre les troupes cubaines en janvier 1988. Fidel Castro avait en effet dépêché ses meilleurs soldats en Angola suite à l’invasion du pays par le régime de Pretoria soutenu par les Etats-Unis. La victoire de Cuito Cuanavale a également permis à la Namibie, alors occupée par l’Afrique du Sud, d’obtenir son indépendance.
  1. Dans un article intitulé « Cuito Cuanavale : la bataille qui mit fin à l’Apartheid », l’historien Piero Gleijeses, professeur à l’Université Johns Hopkins de Washington, spécialiste de la politique africaine de Cuba, note que « la prouesse des Cubains sur le champ de bataille et leur virtuosité à la table des négociations s’avérèrent décisives pour contraindre l’Afrique du Sud à accepter l’indépendance de la Namibie. Leur défense victorieuse de Cuito Cuanavale fut le prélude d’une campagne qui obligea la SDAF (Armée sud-africaine) à quitter l’Angola. Cette victoire eut des répercussions au-delà des frontières de la Namibie. »
  1. Nelson Mandela, lors de sa visite historique à Cuba en juillet 1991, rappellera cet épisode : « Votre présence et le renfort envoyé pour la bataille de Cuito Cuanavale revêtent une importance vraiment historique ! L’écrasante déroute de l’armée raciste à Cuito Cuanavale a constitué une victoire pour toute l’Afrique ! Cette défaite indiscutable de l’armée raciste à Cuito Cuanavale a donné la possibilité à l’Angola de profiter de la paix et de consolider sa propre souveraineté ! La déroute de l’armée raciste a permis au peuple combattant de Namibie de conquérir enfin son indépendance ! La défaite décisive des forces agressives de l’Apartheid a détruit le mythe de l’invincibilité de l’oppresseur blanc ! La déroute de l’armée de l’Apartheid a servi d’inspiration au peuple combattant d’Afrique du Sud ! Sans la défaite infligée à Cuito Cuanavale nos organisations n’auraient pas été légalisées ! La défaite de l’armée raciste à Cuito Cuanavale explique qu’aujourd’hui je puisse me trouver parmi vous ! Cuito Cuanavale est un évènement marquant dans l’histoire de la lutte pour la libération de l’Afrique australe ! Cuito Cuanavale marque un virage dans la lutte pour libérer le continent et notre pays du fléau de l’Apartheid ! La défaite décisive infligée à Cuito Cuanavale a altéré la corrélation de forces dans la région et a réduit considérablement la capacité du régime de Pretoria à déstabiliser ses voisins. Ce fait, conjugué à la lutte de notre peuple à l’intérieur du pays, a été crucial pour faire comprendre à Pretoria qu’il devait s’asseoir à la table des négociations. »
  1. Le 2 février 1990, le régime ségrégationniste, moribond après la déroute de Cuito Cuanavale, est contraint de légaliser l’ANC et d’accepter des négociations.
  1. Le 11 février 1990, Nelson Mandela est enfin libre après avoir passé 27 ans en prison.
  1. En juin 1990, les dernières lois ségrégationnistes sont abolies suite à la pression imposée par Nelson Mandela, l’ANC et le peuple.
  1. Elu président de l’ANC en juillet 1991, Mandela rappelle ses objectifs : « Nous, à l’ANC, serons toujours du côté des pauvres et des sans-droits. Non seulement nous serons à leurs côtés, mais nous allons faire en sorte que tôt ou tard les pauvres et sans-droits contrôlent la terre sur laquelle ils sont nés et que – comme le stipule la Charte de la Liberté – ce soit le peuple qui gouverne. »
  1. Fortement critiqué pour son alliance avec le Parti communiste sud-africain lors du processus de paix par les puissances occidentales qui soutenaient encore le régime de l’Apartheid, Mandela a répliqué de manière cinglante : « Nous n’avons pas la moindre intention d’accorder un quelconque crédit à ceux qui nous conseillent de rompre cette alliance [avec le Parti communiste]. Qui sont ceux qui offrent ces conseils non sollicités ? Ils proviennent majoritairement de ceux qui ne nous ont jamais offert la moindre aide. Aucun de ces conseillers n’a jamais fait les sacrifices qu’ont faits les communistes pour notre lutte. Cette alliance nous a renforcés et nous la poursuivrons davantage. »
  1. En 1991, Mandela condamne le soutien persistant des Etats-Unis au régime de l’Apartheid : « Nous sommes profondément inquiets de l’attitude adoptée par l’administration Bush à ce sujet. Ce fut l’un des rares gouvernements qui a été en contact régulier avec nous pour examiner la question des sanctions et nous lui avons clairement montré qu’il était prématuré de les supprimer. Cependant, cette administration, sans même nous consulter, nous a simplement informés que les sanctions nord-américaines allaient être annulées. Nous considérons que cela est totalement inacceptable. »
  1. En 1993, Mandela reçoit le prix Nobel de la paix pour son œuvre en faveur de la réconciliation nationale.
  1. Lors du premier scrutin démocratique de l’histoire de l’Afrique du Sud du 27 avril 1994, Nelson Mandela, âgé de 77 ans, est élu Président de la République avec plus de 60% des voix et gouverne jusqu’en 1999.
  1. Le 1er décembre 2009, l’Assemblée générale des Nations unies vote à l’unanimité de ses 192 membres une résolution décrétant le 18 juillet journée internationale Nelson Mandela, en hommage au combat du héros sud-africain contre toutes les injustices.
  1. Si aujourd’hui, Mandela est salué par tous, durant des décennies, les puissances occidentales l’ont considéré comme un homme dangereux et l’ont combattu en soutenant le régime de l’Apartheid.
  1. Les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont été les principaux alliés du régime de l’Apartheid, qu’ils ont soutenu jusqu’aux derniers instants.
  1. Si les Etats-Unis vénèrent aujourd’hui Nelson Mandela, de Clinton en passant par Bush et Obama, il convient de rappeler qu’ils l’ont maintenu sur la liste des membres d’organisations terroristes jusqu’au 1er janvier 2008.
  1. Nelson Mandela a maintes fois rappelé les liens indéfectibles qui liaient l’Afrique du Sud à Cuba : « Dès l’origine, la Révolution cubaine a été une source d’inspiration pour tous les peuples épris de liberté. Le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples de l’Afrique. Les internationalistes cubains ont effectué une contribution à l’indépendance, à la liberté et à la justice en Afrique qui n’a pas d’équivalent par les principes et le désintéressement qui la caractérisent. Nous pouvons apprendre beaucoup de choses de son expérience. Nous sommes particulièrement émus par l’affirmation du lien historique avec le continent africain et ses peuples. Son engagement immuable à l’éradication systématique du racisme n’a pas de parallèle. Nous sommes […] conscients de la grande dette que nous avons à l’égard du peuple de Cuba. Quel autre pays pourrait prétendre à plus d’altruisme que celui que Cuba a appliqué dans ses relations avec l’Afrique ? »
  1. Thenjiwe Mtintso, alors ambassadrice d’Afrique du Sud à Cuba, a rappelé la vérité historique à propos de l’engagement de Cuba en Afrique : « Aujourd’hui l’Afrique du Sud a de nombreux nouveaux amis. Hier, ces amis parlaient de nos dirigeants et de nos combattants comme des terroristes, et ils nous harcelaient depuis leurs pays tout en appuyant l’Afrique du Sud de l’apartheid. Aujourd’hui, ces mêmes amis veulent que nous accusions et isolions Cuba. Notre réponse est très simple : c’est le sang des héros cubains et non pas celui de ces amis qui irrigue profondément la terre africaine et revivifie l’arbre de la liberté dans notre Patrie ».

 

Opera Mundi

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/32812/50+verdades+sobre+nelson+mandela.shtml

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).

Contact : [email protected] ; [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel


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18 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 16 décembre 2013 11:59

    + 1 vérité sur la situation politique du monde à partir de 1945 :


    C’était la Guerre froide et la route maritime des Indes passait soit par le canal de Suez, à la merci du gouvernement égyptien, nationalisé par Nasser en 1956, et déjà fermé de 1967 à 1975, soit par le Cap. 

    La stabilité politique de l’Union Sud-africaine était donc vitale pour l’Occident en général et pour l’Europe occidentale en particulier, et il ne pouvait être question d’appuyer un mouvement, l’ANC, très proche de Moscou. 

    On notera, en passant, que la libération de Mandela est intervenue trois mois et deux jours après la chute du Mur de Berlin.


    • epicure 16 décembre 2013 17:55

      oui depuis 1945 les USA ont protégé n’importe quel intérêt politique intérieur (raciste, répressif etc...) à partir du moment où cela allait en faveur des intérêts économiques des multinationales.
      La défense de la démocratie n’a jamais été leur véritable moteur sinon ils auraient été contre certains de leurs alliés dont l’AS et l’ASF..


    • César Castique César Castique 16 décembre 2013 18:32

      « ...nt où cela allait en faveur des intérêts économiques des multinationales. »


      Du moment que les intérêts économiques des multinationales allaient dans le même sens que l’intérêt des populations qui rejetaient le délire marxiste, je n’y vois pas de contre-indications.

    • CN46400 CN46400 16 décembre 2013 13:35

      Les dates :

      1-88 Défaite des armées blanches de l"appartheid à Cuito Cuanavale
      6-88 Indépendance de la Namibie
      6-88 Concert de Wembley pour Mandéla
      11-89 chute du mur de Berlin
      2-90 libération de Mandéla

      • epicure 16 décembre 2013 19:15

        Oui comme le souligne mandela lui même cette bataille a eu des conséquences importantes pour le sud de l’Afrique, même si les pertes militaires sud africaines ont été assez minimes.

        Mais déjà dans le camps politique des blancs il y avait une remise en cause de l’apartheid total, non pas pour des raisons humanistes ou quoi, mais surtout pour des raisons pratiques, par pragmatisme ( changer ou mourir ). Pieter botha avait commencé à remettre en cause certaines lois ségrégatives dans les années 80, mais avait d’un autre côté réprimé de nombreux mouvements de contestations.
        L’ironie c’est que declerk avait été élu par l’aile conservatrice pour garder le système tel quel et non pour abolir l’apartheid, mais là encore le pragmatisme a eu raison de l’idéologie.
        Les sanctions internationales ont beaucoup joué sur declerck.

        La défaite face à cuba, dans ce contexte a encore plus fragilisé le régime en lui enlevant son statut de superpuissance régionale suprême. C’est avant tout une défaite politique majeure pour le régime.


      • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 15:09

        Quel Empire ?

        Il y en a plusieurs aujourd’hui.

      • Arnaud69 Arnaud69 17 décembre 2013 15:16

        @ L’enfoiré

        « Quel Empire ? Il y en a plusieurs aujourd’hui. »

        Exact mais tous ces empires mènent aux même oligarques et chefs à chaque fois, y compris la BCE, la FED la Bnque Mondiale, Bilederberg = Rothschild, Rockefeller, Morgan, Brabour .....

        Bilderberger et nos « élites » Européennes .

        La Banque mondiale, toujours commandée par quelques familles,

        Les 147 super-entités qui contrôlent le monde : http://www.forbes.com/sites/bruceupbi...

        Le rapport de la Swiss Federal Institute of Technology : http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1...

        En savoir plus sur les jésuites : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/6...

        Le rapport sur le Zenith Account : http://www.agenceinfolibre.fr/wp-cont...


      • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 15:30

        Cher Arnaud,


         Je vous l’apprends, j’aurai un billet sur ce sujet dès dimanche.
         Pas ici, bien entendu ;
         Ici, j’ai assez donné.... smiley

      • Arnaud69 Arnaud69 17 décembre 2013 15:40

        @ L’enfoiré

        Bien que très petit dormeur j’ai oublié d’aller faire un tour en Belgique, j’y reviendrai très bientôt ...
        Certains « pays » ne s’oublient pas même si on est obligé d’énormément voyager pour trouver de l’info .

         smiley


      • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 15:45

        Si vous voulez des nouvelles de Bruxelles.


      • Arnaud69 Arnaud69 17 décembre 2013 16:08

        @ L’enfoiré
        Je viens juste de poster en BE  smiley


      • asterix asterix 16 décembre 2013 19:53

        Un plaidoyer, ma foi juste, de l’attitde des pays du monde dit libre durant la période la plus sombre de l’apartheid, cela ne fait aucun doute. Par honnêteté intellectuelle, l’auteur aurait également pu parler du rejet de l’Afrique du Sud blanche par TOUS les pays occidentaux, ne fut-ce qu’en lui refusant l’accès aux Olympiades et à l’ONU.
        En fait, le but de Mr Lamrani n’est pas d’honorer Mandela, mais de magnifier l’intervention cubaine en Afrique. C’est un peu ( beaucoup ? ) oublier que Cuba n’est pas venu se mêler à ce poto-poto en tant que défenseur d’un monde d’égalité des chances, mais en temps que bras armé de l’Union Soviétique qui n’a aidé Mandela que pour affaiblir potentiellement le camp ouest. Et comme d’une part la quasi totalité des militaires cubains envoyés étaient noirs ( une question de lisibilité sur le terrain) l’URSS espérait et réussit d’ailleurs à ne jamais apparaître en première ligne. Et elle a convaincu Fidel Castro de prendre les armes à sa place sous menace de lui retirer l’aide économique qu’elle lui apportait car, déjà à l’époque, la crise économique intérieure minait le pouvoir du Leader Maximo ( curieuse cette appellation pour un homme qui n’a que le mot égalité à la bouche, non ? ). Celui-ci n’eut donc d’autre choix que d’envoyer ses « fils de la Révolution » se faire massacrer et massacrer en lieu et place d’Ivan le Terrible. Jamais aucune statistique ou chiffres falsifiés dont vous abreuvent sans contrôle les pro-Cuba lorsqu’elles sont fabriquées pour servir leur cause ( ? ) n’ont abordé le coût humain effroyable de cette opération suicide. Normal, elles ont juste songé à trafiquer les registres de la population... Ces dizaines de milliers de victimes cubaines d’une guerre à laquelle elles n’avaient jamais choisi de participer n’on jamais existé...
        A Cuba, il ya ce qu’on prétend et qui est faux, mais surtout ce qu’on ne dit pas mais qui est hélas vrai ...dont le coût exact en vies humaines que furent la guerre d’Angola, puis celle de Namibie. Ses autorités - toujours les mêmes depuis 1959 - détiennent la vérité, la seule vérité admissible, elles n’en ont donc jamais parlé, jamais organisé la moindre cérémonie du souvenir. 
        Bref, l’URSS fut, par Cuba interposé, trop heureuse de trouver là un moyen « blanchi » d’étendre son influence sur l’Afrique et, comme à l’habitude, Fidel s’est prostitué pour servir ses maîtres, seul moyen pour lui de garder le seul joujou qui l’ait jamais intéressé : le pouvoir pour le pouvoir..
        Preuve en est : lorsque l’ex URSS devint ce qu’elle est devenue, Cuba n’a plus bénéficié d’aucune aide extérieure et la Révolution des « Humildes » apparut au grand jour pour ce qu’elle était : un leurre au service de quelques-uns qui ont alors vendu leur pays, disons plutôt ses filles, aux touristes, fermant ainsi les yeux sur tous ses principes pour s’approvisionner en Dieu-dollars. Un échec patent alors que Cuba, du temps de la dictature toute aussi sanguinaire de Battista, n’en était pas moins, qu’on le veuille ou non, le troisième pays le plus riche des Amériques et en est aujourd’hui le troisième des plus pauvres.
        Ne voyez pas en ce constat une quelconque justification du capitalisme version USA, s’il vous plaît.
        Comme je l’ai écrit il y a quelques jours, la grandeur de Mandela fut d’avoir appris à pardonner à ceux qui ne voulaient pas entendre parler d’une autre Afrique du Sud que celle de la séparation des races. Une fois qu’il a obtenu la reconnaissance de la véracité de son combat, Mandela est automatiquement rentré dans le giron de ceux, si peu nombreux, qui ont réussi à imposer le justice sans passer par le sang. Son combat était celui de l’égalité des races, pas celui du communisme. Il l’a gagné par la paix et non par la guerre.
        Quant aux dirigeants cubains, ils parlent depuis 1959 de guerre hasta la muerte pour la démocratie populaire mais ne tolèrent toujours pas d’autre opinion que la leur. Une victoire de la révolution en laquelle ils sont seuls à croire, à faire semblant de croire puisqu’ils en sont les uniques bénéficiaires. Quant au peuple cubain que l’auteur présente comme ayant aboli la différence des races, je lui sgnale qu’aucun poste important à Cuba n’est réservé aux Noirs, très peu aux métis et quasiment trustés par des Blancs, nouvelle preuve d’une propagande qui ne résiste pas aux faits. Expliquez-moi, Mr Lamrani qui vous présentez comme grand défenseur des libertés pourquoi le peuple cubain n’a toujours aucun droit à l’expression, aucun droit d’entreprendre, aucune information si ce n’est celle qui lui est exclusivement fournie par le Parti, la propagande du Parti.
        Si Mandela avait été communiste, il aurait instauré cette doctrine lorsqu’il arriva au pouvoir.
        L’a t’il fait ? NON !

        Encore une fois, votre exercice de haute voltige ne sert qu’une seule cause : celle de la dictature cubaine. Et pour ce faire, vous avez cette fois employé Mandela. Cela nous change de vos perpétuels « toda la culpa le tiene los Americanos » Mais votre but reste toujours le même : tenter de convaincre par tous les moyens que le paradis sur terre, c’est Cuba.
        Raté ! Ce n’est pas le paradis, c’est l’enfer, la crise des valeurs et le dénuement.
        Pas pour tous et sûrement pas l’élite communiste de la Nation. le peuple cubain a marché dans la combine pendant des décennies mais le fait est que, malgré les nombreux avantages liés à la carte du Parti, le seul sésame reconnu, il n’y a même plus 20 % de la population qui la possèdent.
        Mais 100% de la population DOIT voter pour lui et rien que pour lui.
        Mandela en revanche a directement institué le pluralisme politique.
        Vous voyez la différence ?
        C’est le point 51, celui dont vous ne voulez pas entendre parler.
        VivaCuba, l’ambassade cubaine et tous ses sbires, allez-y pour vos moinssages en série. Faites comme à l’habitude croire fictivement que le lectorat - et même l’opinion en général est de votre avis.
        A quand AGORAVOX - LA HAVANE ?


        • ddacoudre ddacoudre 16 décembre 2013 21:42

          bonjour astérix

          tu fais dire plus à l’auteur que ce qu’il dit. La France à soutenu le régime de Pretoria, j’ai le souvenir de l’installation d’une usine de production de tuyaux de refroidissement au cap pour la construction de la centrale nucléaire, j’ai même encore en tête le nom de l’ingénieur qui est parti au cap. J’ai également le souvenir de mes débats au sujet de l’aide de cubas à l’ANC alors que nous nous la qualifions de communiste, car il est juste de rappeler que cubas était le bras armé de l’URSS tout comme le faisait les USA alors en guerre froide sur le continent africain.
          Nelson Mandela n’était pas communiste effectivement, mais il à toujours rendu hommage à ceux qui même de manière intéressé lui ont tendu la main. aussi j’ai trouvé l’intervention de Mélenchon fondé de rappeler le bal des hypocrites, mais en politique le double langage est courant, on appelle cela la diplomatie.
          cordialement.


        • asterix asterix 17 décembre 2013 05:56

          Bonjour Déacoudre,
          Je ne pense pas avoir fait dire à l’auteur plus que ce qu’il ne disait. J’ai au contraire veillé à démontrer qu’il se servait de Mandela pour nous sortir sa sempiternelle louange du système cubain. Mon argumentation était si évidente que, pour une fois, tous les pro-cubains de service sur Agoravox se sont bien gardés d’y répondre. Suite à un artcle précédent sur le sujet, j’ai même écrit ou à peu près qu’en cas de guerre on se sert toujours d’alliés de circonstance. Que nos pays occidentaux n’aient pas vu le Mandela première version d’un bon oeil, c’est évident. Sans du tout défendre leur position, il me semble qu’ils étaient coincés entre deux désirs antinomiques : lui donner raison dans sa lutte anti-apartheid et tout faire pour empêcher Moscou le soviétique de s’installer durablement sur le sol africain.
          Au Congo, cette antinomie s’est estompée avec la mort commanditée de Lumumba, un autre pro-soviétique qui, de son côté, avait ouvertement appellé à massacrer du Blanc, il a eu le boomerang en retour. .
          En Afrique du Sud, c’est Mandela seul par son obstination, sa grandeur et son sens du pardon qui a réussi à éviter un bain de sang en conciliant l’inconciliable : le Blanc dominateur et exploiteur de richesses et le Noir qui voulait coûte que coûte être maître chez lui puisqu’il y était très largement majoritaire et exclu de tout, mais alors tout pouvoir décisionnaire. Il n’y avait qu’une petite porte pour que l’Afrique du Sud s’en sorte, c’est lui seul qui l’a ouverte en se rendant compte qu’il n’obtiendrait la reconnaissance de son juste combat qu’en se distanciant de son allié de circonstance, ce qu’il a fait. Quant à dire qu’aujourd’hui encore la plupart des leviers de la puissance économique de l’Afrique du Sud ne sont pas encore et toujours entre les mains d’une oligarchie blanche est un pas que je ne franchirai pas. La De Beers et autres n’ont pas, loin de là, tout perdu...
          Et si elles l’avaient fait, ç’aurait été la guerre raciale !
          Au lieu de cela, l’Afrique du Sud est aujourd’hui le pays africain qui, et de loin ! s’en sort le mieux.
          Contrairement à Mr Larmani et à Fidel Castro qui eux ne le feront jamais, Madiba a appris à transiger après 27 ans de taule. Personne ne gagne à long terme un combat de cet ordre en écrasant l’adversaire, ou alors cela finit en tuerie.
          C’est ce que Mandela a évité. Paix à son âme.

          Mes meilleures salutations à toi, Déacoudre.


        • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 13:58

          Bonjour Asterix et DD,


           J’arrive ici, un peu tard...
           Alors, j’ai commencé à lire l’article.
           Et là, je n’ai pu arriver à la fin.
           Comme tu dis Asterix « En fait, le but de Mr Lamrani n’est pas d’honorer Mandela, mais de magnifier l’intervention cubaine en Afrique.  »
           En fait, rien de nouveau en ce qui le concerne, il suffit de voir la liste des articles qui précèdent.
           Ce que j’ai aimé en Mabila ce n’est pas la résistance. La résistance vis-à-vis de l’apartheid, c’est plutôt sa première femme qui en était l’égérie. Il s’est fait dépasser par elle. Il suffit de voir la vie de Mabila et le film Invictus (un peu long pour celui qui ne s’y connait pas dans le rugby) qu’en a fait Eastwood avec Morgan Freeman parfait dans le rôle. Un sujet en or pour les artistes.
           Mais comment Mandel l’a-t-il géré sa sortie de prison ?
           En ne crachant pas dans la soupe.
           Les premiers qu’il est allé voir (et c’est dit dans le film), ce sont ceux qui ont les moyens, les Etats-Unis en tête (je ne msouviens pas de la liste.
           Castro, que pouvait-il apporter ?
           Nada. 
           Ce qui a été son succès, c’est de serrer la main à ses tauliers, et de réconcilier l’eau et le feu.
           Comme je l’ai écrit : « Une grande lumière s’est éteinte ».  

          Il n’a jamais joué aux indignés et aux révoltés et pourtant il a réussi à faire comprendre une vérité universelle de comment vivre entre les hommes par la réconciliation tout en conservant l’humour dans la confrontation. Mandela, l’homme qui ne voulait pas être un saint.

          Trois femmes. Des enfants et des petits enfants en veux-tu en voilà.

          Ca c’est Madiba et pas un castriste à la petite semaine.

           
            
           

        • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 14:02

          DD,


           « Nelson Mandela n’était pas communiste effectivement, mais il à toujours rendu hommage à ceux qui même de manière intéressé lui ont tendu la main »

          Exact. Ce qu’on appelle dans mon jargon un échange de bons procédés ;
          Quand il était président, il ne s’est intéressé qu’à la partie « public relation » et céder la partie administrative à quelqu’un d’autre.

        • L'enfoiré L’enfoiré 17 décembre 2013 14:11

          Comme les couvertures sont de plus en plus étroites dans le monde et que quand on tire d’un côté de celle-ci, on découvre toujours l’autre côté, il ne faut pas croire qu’il n’y a pas des déshérités du coup de conciliation de Madiba.

          Quelques blancs se sont retrouvés sur le carreau et ont perdu leur job plutôt planqué.
          Le village d’Orania dont je parlais ici n’est pas un mirage même s’il est en plein désert.



        • jacques jacques 17 décembre 2013 06:07

          Cette même politique a été menée depuis 1918 jusqu’ à nos jours.Soutenir les ennemis de nos ennemis .

          Des russes blancs,aux nazis,aux franquistes,aux dictateurs de tous poils,aux islamistes ,etc...
          Il y a eu quelques soucis avec ces alliés(nazi,islamistes) mais globalement le résultat est là.
           

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