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Accueil du site > Actualités > Politique > Canalisez votre énergie M. Sarkozy

Canalisez votre énergie M. Sarkozy

Lorsque François Fillon déclare vouloir s’attaquer au comportement inacceptable des distributeurs et industriels co-responsables de l’inflation des produits alimentaires (hausses de 5 à 48 % sur des produits de base entre novembre 2007 et janvier 2008) il oublie, et c’est un paradoxe, que nous sommes dans un système libéral où la détermination des prix et des marges est libre depuis 1986. Chaque commerçant ou industriel peut donc déterminer ses prix comme bon lui semble sans en référer à quiconque. Le consommateur-victime ne doit donc rien attendre de "l’opération coup de poing" de pure forme conduite par les services du ministère de l’Economie sinon quelques sommations de pur principe pré-électorales. Cette inflation est liée, en partie, à la hausse des matières premières agricoles qui ont vu leurs cours flamber depuis 2006 : blé 287 %, maïs 148 %, riz 60 %, café 139 %. Deux causes sont couramment admises, les besoins des pays émergents et la spéculation. Or, ce qui est symptomatique, à chaque fois qu’un gouvernement se trouve confronté à un problème économique, c’est sa focalisation sur les conséquences. Jamais sur les causes. Mieux, les causes ayant été créées le plus souvent avec son assentiment, il se trouve donc régulièrement à l’origine du problème.

Avec la loi de 1986 de Pierre Bérégovoy instituant la libre circulation des capitaux, l’ultra capitalisme mondial s’invita avec tambour et trompette dans notre beau pays. Le gouvernement d’alors pensait sûrement, bien naïvement, qu’avec la libération des capitaux le système créerait abondance et prospérité pour tous. Sauf que ses géniteurs anglo-saxons considéraient que charité bien ordonnée commence d’abord par soi-même.

Les fonds de pension et fonds d’investissements, détenteurs de montagnes de cash, s’abattirent donc sur notre économie avec des exigences de rentabilité, chaque année, plus insensées. De 3 % de rendement en 1980, ils exigèrent 10 % dans les années 90, puis 15 % considéré désormais comme un minima. L’actionnariat financier est devenu hyper-prédateur et les entreprises n’ont plus d’autre alternative que de se soumettre à sa loi d’airain. En février 2008, les AGF avec un résultat net de 10 % (1,9 milliard) décident de licencier 2 000 personnes. Idem pour Michelin, avec un bénéfice en hausse de 35 % à 774 millions d’euros, qui supprime 830 postes. La liste est longue, les effets désastreux toujours les mêmes...

Les entreprises se sont donc adaptées en agissant sur les deux variables d’ajustement possible : l’investissement et la masse salariale. Justement les deux moteurs de la croissance... Cherchez l’erreur !

Les conséquences nous les subissons chaque jour : perte de pouvoir d’achat, croissance en berne, délocalisation de la production, précarisation, sous-investissement, chômage, déficits budgétaires et sociaux. Rajoutons à cela la création de monnaie par allocation de crédits orientés vers la spéculation provoquant ainsi l’explosion du marché de l’immobilier créant ainsi des niveaux d’accès à la propriété ou de loyer excessifs. Après avoir ruiné bon nombre de propriétaires américains (2 millions d’Américains ont perdu leur maison en 2007), le spéculateur s’oriente désormais vers des marchés plus prometteurs et plus juteux : les matières premières. Le pétrole a dépassé les 100 dollars le baril, l’or et les matières premières agricoles flambent. La messe est dite !

Le déclin de notre modèle social n’est qu’une des conséquences de l’effrayante gloutonnerie, sans état d’âme et sans fin, de l’actionnariat financier et du spéculateur. Tout le reste n’est que littérature ou mauvais procès.

C’est ce qui permet de comprendre l’inefficacité chronique de toutes les innombrables mesures prises en France depuis vingt ans, tellement innombrables que nous serions bien incapables d’en faire l’inventaire. Mais malgré cela, l’actuel gouvernement, stigmatisé par l’homme qui voulait aller chercher la croissance avec les dents, doit donner l’apparence de la volonté, du dynamisme, de l’efficacité et donc produire. Il crée ainsi de nouvelles mesures qui s’empilent sur les précédentes générant ainsi un indigeste millefeuilles. Il agite de nouveaux hochets. Un exemple ? L’idée lumineuse du travailler plus pour gagner plus. Christine Lagarde, rose de plaisir déclare : "Ca marche ! 500 000 entreprises ont utilisé les heures supplémentaires depuis l’application de la nouvelle loi." Cri de victoire toutefois tempéré par le ministère de l’Emploi qui publie concomitamment une statistique révélant que 3 mois après l’entrée en vigueur de la loi les salariés, dans l’ensemble, n’ont pas travaillé plus et que la durée moyenne de travail hebdomadaire est restée scotchée à 35,6 heures. On nous oppose alors que les bénéficiaires des heures supplémentaires, grâce aux exonérations sociales et fiscales, ont un pouvoir d’achat additionnel qui va alimenter la consommation et donc la croissance. Sauf que les organismes officiels économiques européens ainsi que le FMI estiment la croissance probable du PIB français pour 2008 à seulement 1,5 % alors que le gouvernement tablait, grâce à son plan, sur 2,2 %. L’erreur est humaine, persévérer est diabolique...

Mais affronter le problème à la source du totalitarisme ultra-libéral qui préside à la destinée de l’espèce humaine depuis trente ans comporte quelques risques, sachant que la remise en cause de la "seule voie possible" vous fera passer soit pour un hérétique soit pour un sombre crétin. Tel un divin principe, l’ultra libéralisme ne supporte ni la contestation, ni la contradiction et encore moins de pathétiques illusions : "si vous percevez une lente et sournoise détérioration de votre niveau de vie, ce qui est peut-être réel, dites-vous que le marché est opprimé là où vous êtes." Vade rétro, satanas !

Pourtant, même la BRI, la Banque des règlements internationaux, reconnaît que la répartition des richesses est aujourd’hui totalement disproportionnée : "La part des profits est inhabituellement élevée à présent (sous-entendu la part des salaires inhabituellement basse). En fait l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années."

Cette affirmation est corroborée par Alan Greenspan en personne : "J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires car la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer."

En France, la part des salaires dans le PIB a baissé de 9,3 % en vingt ans (transfert de 100 milliards d’euros) ce qui a ébranlé tout notre édifice social. Tant que le partage des richesses ne sera pas plus équitable la dangereuse glissade continuera et les mesures ou réformes que l’on nous injectera resteront illusions. Comme si nous arrosions le sable depuis plus de vingt ans et constations, étonnés, que la récolte n’est toujours pas levée !

Et si soudain, lassé par tant de soumission, avec la témérité du blasphémateur défiant le dogme, vous vous preniez, M. Sarkozy, à considérer le mot réforme dans son autre version : "retour à une observance stricte de la règle primitive." Cette interprétation différente vous permettrait d’imaginer un retour aux sources avec la construction d’une économie au service de l’homme. Avec vos talents oratoires et votre pugnacité vous en seriez le plus redoutable des prosélytes. Ne serait-ce pas là une manière plus utile de canaliser et d’employer votre formidable énergie ?


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29 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 27 février 2008 13:08

    Je rejoins votre point de vue sur l’évolution de notre économie sur les 25 dernières années et effectivement la politique entreprise de la gauche à partir de 1983 à des conséquences directes aujourd’hui.

    1/ Plus de politique industrielle avec la suppression des grosses industries pour l’option "service

    2/ La libéralisation des marchés financiers entrepris et revendiquer à l’époque par Mr Pierre Bérégovoy

    Aujourd’hui,dans une économie mondialisée qui fonctionne à plein,chose que nous ne connaissions pas avant,cela démontre que la politique suivi à l’époque à des répercutions aujourd’hui en terme d’industries que nous n’avons plus et qui au regard des prix de l’acier et du charbon auraient constitué des devises ,de la richesse et des créations d’emplois ,ensuite la financierisation des entreprises françaises dont une bonne partie on été "privatisé" bien souvent à d’anciens courtisans étatiques à àmener la recherche du profit maximum dans une fuite en avant vert le moindre cout cela au détriment de l’emploi en France

    Le problème qui aura été masqué par Mr Chirac depuis 2002 par une gestion des depenses de l’Etat à atteint ses limites et nous nous retrouvons dans une situation catastrophique

    Qui va arrêter la hausse des prix ?????

    Personne ne peut arrêter la spéculation mondiale des prix des matières premières

    Qui peut empêcher les délocalisations ???

    Pesonne ne peut arrêter la liberté de circulation des biens et des marchandises en Europe

     



    • Lisa SION 2 Lisa SION 27 février 2008 14:09

      ...Qui va arrêter la hausse des prix ?

      On ne peut pas systèmatiquement accuser le gouvernement de tous nos maux. En effet, liberté des prix ne veut pas sysématiquement dire hausse des prix ! Cette hausse générale des prix n’est elle pas la conséquence immédiate de la gourmandise efrénée des commerciaux, des intermédiaires et des commerçants ... ? Alors que dans le même temps les producteurs cherchent à diminuer leurs frais et leurs marges... 

      D’ailleurs, si les prix étaient libres, ils ne s’arrêteraient pas systématiquement à 1,99 29,90 49.990,..etc.

      C’est ce geste le plus révélateur du mensonge général et de l’hypocrisie flagrante, affichant le besoin de rester dans la tranche inférieure, en faisant stupide illusion, alors qu’on pousse le prix jusqu’à au maximum de la plage disponible...Toute la skizophrénie sociale est résumée dans ce typique trompe couillon.

      .


    • Forest Ent Forest Ent 27 février 2008 13:41

      Je suis d’accord avec l’essentiel de cet article, sauf cette phrase :

      nous sommes dans un système libéral

      Je ne le crois pas. Je ne pense pas que nous soyons dans un système de libre marché. Je pense plutôt que nous sommes dans un système "ultralibéral" fondé sur des monopoles, oligopoles, et rentes de situation. Comme exemple de secteurs où les ententes sont manifestes, évidentes, et déjà largement condamnées au pénal ou par le Conseil de la Concurrence ou l’UE : la banque de détail, le téléphone mobile, le commerce de viande en gros, l’affichage publicitaire, les travaux publics sur marchés publics et certains autres services aux collectivités territoriales, windows, la distribution d’eau potable, la distribution de produits de luxe, certains marchés d’armes, etc, etc, etc ... c’est sans fin quand on tire la pelote.

      Ce mécanisme de création de rentes de monopole privé est un de ceux qui contribuent le plus à la création de profit : on ne gagne pas beaucoup de sous sur un vrai marché. Il s’exerce par ailleurs souvent au détriment de personnes morales publiques plus que de personnes physiques privées. Et les institutions qui le tolèrent sont, souvent passivement mais criminellement, responsables du pillage du bien public, et coupables de prévarication.


      • Bidibule11 27 février 2008 14:36

        Je rejoints l’idée de ForestEnt : nous ne sommes pas dans un système libéral ! Le système dans lequel l’Etat contrôlait à peu près tout (capitaux, prix distribution,...) a laissé place à un système dans lequel des monopôle, et au mieux, des oligopôles ont remplacé les systèmes d’Etat. Résultat, contrairement aux principes libéraux, le marché ne régule rien, et les maîtres des marchés contrôlent les points névralgiques et imposent leurs conditions !

        Ainsi, Attali a tout faux quand il propose de "libéraliser" les grandes surfaces pour faire baisser les prix : il donnerait plus de pouvoir encore aux oligopoles. La seule réponse libérale serait au contraire de "casser" les centrales d’achats nationales pour ne laisser au mieux que des centrales d’achat régionales, avec bien entendu la possibilité d’aller vendre et acheter ici ou là. On n’aurait donc plus 5 interlocuteurs incontournables qui pratiquent l’entente sur les prix de manière honteuse, mais mais une centaine sur tout le territoire, ce qui serait bien mieux en terme de concurrence "libre et non faussée" ! (Ne rêvons quand même pas, elle ne serait pas parfaite non plus, mais ce serait déjà mieux !)

        Les exemples pourrient e^tre les même dasn la téléphonie, l’énergie, où le principe de "libéralisation du marché" revient toujours à transferrer le marché d’Etat dans les mains de gros industriels peu nombreux, et récupérant ainsi des mannes nationales. Et c’est malheureusement ces exemples qui font penser aux gens des classes populaires que "libéral "signifie ""plus cher". Ce qui devrait être faux.


      • 1984 27 février 2008 15:43

        Libéralisme : Sornette pronée au imbéciles par les maîtres du protectionnismes.


      • Philou017 Philou017 28 février 2008 04:22

        Le libéralisme n’existe pas en temps que tel. C’est un passage vers l’ultra-libéralisme. Le systeme libéral veut que les plus riches deviennent plus riches, les gros rachetent les petits puis d’autres gros.

        Une fois arrivé là, les gros sont en mesure d’imposer les lois aux états et ne s’en privent pas. On passe à l’ultra-libéralisme.

        Le systeme de marché n’a fonctionné que controlé et régulé par l’état. Quand vous enlevez les controles, la logique du profit et de l’avidité des goinfres de la finances prend le dessus sur tout le reste.

        Le libéralisme a fonctionné aux EU, parce que les Américains ont pu imposer une politique expansionniste au reste du monde. L’enormité du marché Americain a aussi permis d’en masquer les failles. Mais il a toujours existé des mécanismes de régulation discrets, dont le gouvernement et la FED se servent.

        En fait, l’ultra libéralisme n’existe vraiment qu’en dehors des EU. C’est un systeme suicidaire. C’est bien pour cela que les Americains cherchent à l’imposer partout.

        Arf ! un peu d’anti-américanisme, ca fait du bien.


      • MagicBuster 27 février 2008 13:55

        Vous résoudre les problèmes d’énergie, il faudrait rapidement installer des éoliennes à l’Elysée.

        Ensuite, Il faudrait mettre d’un coté ceux qui brassent de l’air et de l’autre ceux qui nous le pompent.

        En bonus, on aurait tous la climatisation.

        ---------------------

        En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ....

        Hi Hi Hi


        • Danjou 27 février 2008 14:04

          Merci pour les commentaires. Je répondrais à Lerma que je fais partie de ceux qui croient que tout est possible, le meilleur comme le pire. Malheureusement nous sommes actuellement dans le pire... Imaginons simplement que la création de monnaie (le crédit distribué par les banques) soit réorientée vers la recherche et la production et non plus vers la spéculation, ne croyez vous pas que cela aurait une incidence positive sur la vie de la grande majorité des être humains. Réformer la réglementation pour améliorer la régulation est tout à fait possible afin que l’économie profite au plus grand nombre. C’est une question de volonté politique.

          On nous fait croire justement que rien n’est possible sauf d’appliquer le dogme (la seule voie possible !) C’est une mystification telle que l’a fort bien écrit Maurice Allais prix Nobel d’économie. Nous sommes dans un système économique à pensée unique, un système totalitaire ou ceux qui s’aventurent à penser différemment sont considérés hérétiques. Or ce système, qui ne respecte et ne favorise que le capital et la spéculation, nous conduit dans le mur. Une note d’espoir : tous les systèmes totalitaires se sont écroulés, l’URSS étant le dernier en date. Je milite résolument pour une économie libérale humaniste.

           


          • Danjou 27 février 2008 14:16

            A Forest Ent : Je suis d’accord avec vous nous sommes dans un système de concentration monopolistique. C’est vrai pour la grande distribution (5 ou 6 groupes font 90% de part de marché), c’est vrai pour la distribution de parfums et de cosmétiques de luxe (4 enseignes font 80% du business) etc...

            Il n’empêche que quand j’entends Fillon, Sarkozy, Royal et consors dire vouloir s’attaquer aux marges çà me fait doucement rigoler. De quel droit ? Essentiellement de la démagogie pré électorale. Ou alors ils n’ont rien compris au système et là c’est vraiment grave !


          • Danjou 27 février 2008 14:27

            A Imarek : Selon mes sources d’informations (Liem Hoang Ngoc Maître de conférence à l’Université de Paris I) en 1970, 26% des profits étaient versés aux actionnaires sous forme de dividendes alors qu’aujourd’hui ils reçoivent 65% des profits. Je pense que ces chiffres sont suffisamment éloquants.

            De même la part des profits dans la valeur ajoutée était de 25% en 1983 alors qu’aujourd’hui nous sommes à 35%.


          • Danjou 27 février 2008 14:51

            A Lisa SION : Je suis d’accord avec vous, on ne peut accuser le gouvernement d’être seul responsable de tous nos maux. Mais je lui reproche de ne pas s’attaquer aux causes.Inversement je crois que vous faites une erreur quand vous écrivez que les producteurs cherchent à baisser leurs marges. Ils ne cherche au contraire qu’à les augmenter (au pire les stabiliser) ce qui explique la stagnation des salaires ou les délocalisations pour produire moins cher.


          • imarek imarek 27 février 2008 14:09

            >>> Chaque commerçant ou industriel peut donc déterminer ses prix comme bon lui semble sans en référer à quiconque.

            C’est vrai pour les entreprises qui ont un monopole. Dans un système concurrentiel, c’est le marché qui détermine les prix. Si le controle de la concurrence est efficace à 100% alors les prix sont optimals, les entreprises sont pérennes et le consommateur a le prix le plus bas. C’est théorique bien sur.

            >>> En France, la part des salaires dans le PIB a baissé de 9,3% en 20 ans (transfert de 100 milliards d’euros).

            Exact mais ce n’est pas un transfert vers les actionnaires. Il y a deux raisons principales : l’augmentation des revenus locatifs et le doublement du nombre de travailleurs indépendants. L’augmentation des dividendes versés aux actionnaires a augmenté mais cette augmentation est de l’ordre de 10 milliards. A comparer avec la masse salariale globale, 800 milliards.


            • tvargentine.com lerma 27 février 2008 15:58

              Si je regarde des sociétés informatiques comme GFI ou GEMINI,je constate en lisant la presse économique que le pouvoir est au main de participation de fond de pension (10 à 15% mais disposant d’un fort pouvoir)

              Comment voulez vous créér quelques choses en France si on laisse les entreprises qui ont des obligations de remplir des grilles de ratios inaccepables afin de garantir un revenu à leur actionnaire qui dispose maintenant d’un pouvoir de décision ?

              Attention,je ne parle pas d’actionnariat de boursicoteur ,je parle des fonds de pensions américains

              Cette logique productiviste,réductrice de cout dans la seule logique de rapporter plus d’argent à ces fonds de pension constitue un danger pour la liberté économique car ces grosses sociétés sont en position dominante sur un marché et bien souvent (voir l’article du figaro) elles se mettent d’accord pour verrouiller un marché

              Qui demain peut créer une société et se mettre en concurrence ?

              Vous dites investir vers la production,mais quelles productions nous n’en n’avons plus !!!

              Ensuite,concernant le système de la recherche qui durant 25 ans n’a pas eu l’effort d’investissement necessaire de l’Etat.

              Permettez moi de faire un parallèle avec l’actualité : ALCATEL

              Voila une société qui employé des dizaines de milliers de personne dans les années 80 et avec la folie des grandeurs de son dirigeant,il a voulu créé une entreprise sans usines !!!

              Regardez le résultat aujourd’hui et constatez que l’Etat va encore payer la destruction d’emploi par la faute d’irresponsables politiques qui n’auront pas voulu définir une politique industrielle à ALCATEL voici quelques années

               La France n’a jamais cru en sa recherche et ses universités et elle n’a plus d’industrie et maintenant les français n’ont plus de pouvoir d’achat.

              Avec l’envolé des prix des matières premières ,nous risquons une tres grave crise économique en Europe

               

               

               

               


              • Danjou 27 février 2008 16:23

                A Lerma : La grave crise nous y sommes. Ce qui me choque çà n’est pas qu’un fonds de pension prenne 10 ou 15% du capital d’une entreprise mais plutôt qu’il exige un rendement sur capital investi toujours plus haut à en devenir obscène. Car ce "toujours plus" qu’il pompe (son seul mérite est d’avoir des capitaux à investir, il n’apporte rien d’autre) à l’entreprise ce fait notamment au détriment des salariés dont les revenus sont comprimés. Ce sont pourtant bien les salariés (la réflexion et la sueur) qui font, avec les produits, la richesse d’une entreprise. Et quand la machine à cash connait des ratés il ramasse ses billes et va voir ailleurs sans aucun été d’âme. 

                Mais tout système à ses limites. Notre salarié est aussi consommateur. Et salaires en berne = consommation en berne = croissance en berne. La boucle est bouclée. 


                • aquad69 27 février 2008 17:01

                  Bonjour Danjou,

                  tout à fait d’accord avec vous.

                  Je rajouterais simplement que cette tendance de l’actuel gouvernement à vouloir tout faire sous la forme d’opérations "coup de poing" est bien la preuve de son manque de maîtrise sur les évènements, de son impuissance à les gérer, et d’un discours qui devient de plus en plus de l’ordre des incantations.

                   A quand une opération "coup de poing" contre la sécheresse, le réchauffement climatique ou le Sida ?

                  Tout celà ressemble de plus en plus aux mauvais refrains publicitaires de certaines chaînes de grande distribution.

                  De détestables ces gens sont devenus pitoyables et de moins en moins crédibles, ce qui n’est évidemment pas pour nous rassurer et nous donner le moral !

                  Cordialement Thierry


                • mimi 27 février 2008 17:43

                  Hier sur France Inter il y avait Mme Parisot .Tout son discours a été sur la libéralisation du commerce ,la concurrence seule pouvait faire baisser les prix ,comme si on ne savait pas que le marché ne se régule pas tout seul . La concurrence ,la course au profit , les marges arrières ne feront jamais baisser les prix . Aujourd’hui ,nous entendons que les grands groupes lessiviels se sont mis d’accord sur leurs prix de vente .

                  On n’augmentera pas le pouvoir d’achat sans augmenter les salaires et diminuer les rentes aux actionnaires et fonds de pensions ?mais çà c’est une autre histoire


                  • Esprit Destricteur 27 février 2008 18:05

                    Le libéralisme c’est un peu l’arianisme des temps modernes : une doctrine subtile et séduisante, le plus souvent réduite à un prétexte dans les débats de pouvoir...

                    Ainsi il n’est pas si facile de trouver en France un domaine d’activité réellement libéralisé (l’éducation ? la médecine ? les transports ? la coiffure ? la distribution ???). La France fonctionne clairement selon une logique corporatiste, qui peut d’ailleurs être parfois favorable aux consommateurs ou usagers.

                    Mais les réformes "libérales" ne s’opposent pas du tout à ce fonctionnement politique : elles sont au contraire la poursuite du corporatisme par d’autres moyens : on diminue les avantages des catégories désormais moins influentes et on augmentent ceux des catégories plus puissantes... Les théoriciens naifs du libéralisme tels Jacques Attali (il faut accepter toutes mes propositions en bloc) en sont pour leurs frais...

                     


                    • Danjou 27 février 2008 18:23

                      Merci à aquad 69 et mimi pour vos commentaires. Pour revenir sur le projet de libéralisation des négociations cher à Mme Parisot, en imaginant que ce nouveau dispositif fasse baisser les prix, on peut se poser la question qui paiera. Or je ne vois pas la grande distribution accepter de perdre de la marge. C’est donc le fournisseur qui sera mis à contribution (contribution additionnelle bien entendu). Mais est ce que le fournisseur peut perdre de la marge ? Peut-on imaginer Danone déclarer à ses actionnaires que pour participer à l’effort demandé par Sarkozy les remises accordées à Carrefour, Auchan et cie ont été fortement augmentées et que par voie de conséquence les profits sont en chute ? Danone devra donc trouver des moyens pour garantir les profits. On peut imaginer la baisse des coûts de production (délocalisation) ou pression sur la masse salariale ou pression sur les sous-traitants (effet domino). Danone ne touchera ni à la qualité des produits ni à son budget publicité et promotions car çà serait suicidaire. Le consommateur sera peut-être gagnant mais le salarié risque d’être fort déçu. Et comme c’est le même homme...

                       


                      • tvargentine.com lerma 27 février 2008 22:41

                        CARREFOUR jusqu’en 2006 était propriétaire des ses entrepôts mais sa nouvelle stratégie à la manière d’ALCATEL (plus d’usines) et bien aujourd’hui c’est plus d’entrepots,car CARREFOUR les a vendu à des indépendants

                        Ensuite son systeme d’information va etre délocalisé dans un pays de l’est courant dans les mois prochains

                        Bref,les financiers qui sont à la tête de CARREFOUR considère qu’ils ne sont là que pour ramasser le plus d’argent possible et réduire aux maximum les dépenses en délocalisation ou sous-traitance à l’exces

                        De plus,la pression de leur centrale d’achat impose à de nombreuses sociétés de production de se soumettre au dictat de CARREFOUR

                        Voila un exemple avec ALCATEL de sociétés à qui l’ETAT doit imposer des supertaxes sur des critères de destructions de richesses

                         

                         

                         


                        • armand armand 28 février 2008 00:20

                          Encore une fois, certains secteurs qui son de première nécessité, et dont on ne peut se passer, comme l’énergie, l’alimentation et le logement, devraient être soustraits à la liberté des prix et solidement encadrés. Et il s’agirait là tout simplement du retour à une politique qui fut celle de nombreux gouvernements, autant à droite qu’à gauche, avant qu’on nous ait décrété la libéralisation des prix pour la plus grandes joies des énormes conglomérats multinationaux.

                          N’importe qui d’honnpete constatera que la libéralisation totale, à l’heure qu’il est, conduit à l’accumulation croissante entre les mains d’une infime minorité. Alors qu’on s’affranchisse de cette idéologie perverse. Or on ne voit guère que Besancenot qui fait remarquer qu’une des plus grosses impostures du capitalisme a été de faire croire qu’en matière de propriété les petits et les moyens avaient les mêmes intérêts que les gros, qu’un même droit de propriété - et de disposition de celle-ci - valait pour l’individu, les PME et les énormes multinationales. De même, il est le seul à insister sur le coût écologique des importations. En d’autres temps, tout gaulliste bon teint se serait reconnu dans ces remarques pleines de bon sens.


                          • jrr 28 février 2008 01:43

                            ... tu crois encore au communiste, avec Besancenot ? Casse-toi, pauvre connard


                          • eric 28 février 2008 05:54

                             

                            Article tellement plein d’erreur qu’on ne sait par quoi commencer et que l’on se demande si cela en vaut la peine car on devine la mauvaise foi, mais bon…

                            1 Nous sommes dans un système libéral donc la fixation des prix et marges est libre dans le respect de la loi, et notamment de celles qui visent à maintenir la concurrence et c’est cela que veut vérifier Fillon.

                            2 Ultra capitalisme, comme du reste capitalisme sont des mots génériques dont il n’est pas inutile de rappeler qu’ils n’ont aucun sens. Et qu’ils ne facilitent pas la compréhension des phénomènes. Ils signifient en gros, les méchants. Mettre dans le même sac, une entreprise d’Etat Chinoise faisant travailler des détenus, L’œuvre sociale et plus ou moins religieuse des veuves écossaises, Un groupe parapublic Russe, une PME Italienne et une entreprise en commandite par action française, ne permet qu’une compréhension partielle des réalités.

                            3 Les fonds achètent des actions. Personne n’est obligé de vendre ses actions. On le fait pour obtenir l’argent des autres pour son entreprise, pour la développer plus vite. Une action présente un risque, contrairement par exemple à une obligation. Le détenteur d’argent dit, voila, je veux 15% qui me l’offre ?

                            NB, les fonds sont anglo saxon parce que que sous pression syndicale et politique, ils sont interdits en France sauf aux fonctionnaires (préfond ?)

                            En France, la part des salaires dans le PIB a baissé de 9,3%, mais celle des entreprises après impôts a en gros stagné, ce sont les prélèvements obligatoires qui se sont accrus.

                            La tendance de long terme depuis 20 ans, après impots, la part des ménages dans le PIB s’est détériorée au profit de l’Etat.

                            La part de l’investissement et de la redistribution dans les fonds publics s’est détériorée au profit du fonctionnement.

                            Sur la pèriode 20 ans, l’etat et le CAC 40 ont crée a peu prêt le même nombre d’emploi, ‘2 Millions en très gros) mais les premiers sont payés par les ménages

                            Ci-joint un cours simple qui dit la même chose que vous avec des chiffres qui prouvent le contraire

                            http://geronim.free.fr/ecogene/approfondissements/approf15.htm

                            D’une manière générale, en gros 54% de prélèvements obligatoire hors tout, et17% pour l’EBE ‘

                            Si on retire l’investissement, il reste le redistribué. Si on impose à 100% le profit des actionnaires, on tue toute entreprise privée, mais on n’obtient pas plus d’argent qu’en améliorant de 10 à 20% l’efficacité et les couts du système public. Ce qui n’est pas complètement irréaliste.

                             

                            Une jeune fille née en 1980 compte non tenue d’une nouvelle baisse du temps de travail et allongement de la durée de vie devrait sur la base des chiffes actuels, consacrer 7% de son temps de vie au travail (donc au marché) le tout pour être deux fois plus riches en pouvoir d’achat que ses parents et 4 fois plus que ses grands parents.....

                             

                            Quel totalitarisme, qui exige de ses sujets 7% de leur temps de vie en échange des moyens de vivre dans le confort.... SI les 93% restant ne suffisent pas à l’épanouissement personnel, aux jouissances non matérialistes, aux relations non-marchandes, alors clairement, c’est le sujet qui a un problème et non le système économique....


                            • Danjou 28 février 2008 08:53

                              A Eric : J’attends vos arguments pour me démontrer que je suis de mauvaise foi. J’ai le sentiment que vous confondez tout, l’EBE, les prélèvements obligatoires...Je ne suis pas persuadé que vous comprenez tout ce que vous écrivez. Ce qui me rassure, c’est que des personnes beaucoup plus compétentes que moi disent exactement la même chose que moi (Greenspan et de nombreux économistes qui commencent à se poser les bonnes questions).

                               


                              • eric 28 février 2008 14:48

                                Allez voir

                                http://gribeco.free.fr/spip.php?article26

                                Ce sont les chiffres de Picketty et il n’est pas libéral

                                C’est avant impôt. Une lègère hausse de la part des entreprises dans la valeur ajoutée aprés 1981, leur a permi de payer plus d’impots.

                                En France la part des salaires est lègèrement plus élevé que la moyenne de l’europe des 15

                                La situation américaine est différente


                              • morice morice 28 février 2008 08:56

                                "Canalisez votre énergie" à part un énorme entonnoir, je vois pas comment. Un entonnoir à se mettre sur la tête, bien sûr...


                                • Le péripate Le péripate 28 février 2008 09:18

                                  Très bonne analyse, qui est celle de nombreux économistes aujourd’hui. A ceci près que ce système n’est que prétendument libéral. Le libéralisme est une théorie de la justice, comme d’autres, qui est brandie comme un drapeau par la ploutocratie. De plus, il est politiquement suicidaire d’abandonner le concept de liberté, qui est riche et fécond.

                                  Cette remarque faite, il y a des solutions, sans sortir du capitalisme (la dérive bureaucratique du communisme réel nous a vaccinée). Deux grands axes : limiter fortement le capitalisme financier et relocaliser la production. La hausse du prix du transport (pétrole) devrait, à terme, nous y contraindre, autant anticiper.


                                  • Black Ader 28 février 2008 12:03

                                    "il oublie, et c’est un paradoxe, que nous sommes dans un système libéral où la détermination des prix et des marges est libre depuis 1986."

                                    Pas pour la grande distribution, renseignez vous. Parler de libéralisme, c’est une plaisanterie !

                                     

                                     

                                    "Avec la loi de 1986 de Pierre Bérégovoy instituant la libre circulation des capitaux, l’ultra capitalisme mondial s’invita avec tambour et trompette dans notre beau pays. Le gouvernement d’alors pensait sûrement, bien naïvement, qu’avec la libération des capitaux le système créerait abondance et prospérité pour tous. Sauf que ses géniteurs anglo-saxons considéraient que charité bien ordonnée commence d’abord par soi-même."

                                    En 1986, l’Etat était déna en déficite ; il avait donc besoin d’emprunter, donc de la liberté des capitaux.

                                     

                                    "Les fonds de pension et fonds d’investissements, détenteurs de montagnes de cash, s’abattirent donc sur notre économie avec des exigences de rentabilité, chaque année, plus insensées. De 3 % de rendement en 1980, ils exigèrent 10 % dans les années 90, puis 15 % considéré désormais comme un minima."

                                    On vous a proposez d’avoir vos propres fonds de pensions, vous avez refuser (1995), il ne faut pas venir chialer maintenant, c’est trop tard.

                                     

                                    "L’actionnariat financier est devenu hyper-prédateur et les entreprises n’ont plus d’autre alternative que de se soumettre à sa loi d’airain."

                                    Un actionnaire n’est pas un prédateur, c’est le propriétéaire de l’entreprise, rien de plus, rien de moins. Il fait donc ce qu’il veut avec.

                                     

                                    "Les entreprises se sont donc adaptées en agissant sur les deux variables d’ajustement possible : l’investissement et la masse salariale. Justement les deux moteurs de la croissance... Cherchez l’erreur !"

                                     

                                    Dans les pays anglo saxon, ca ne pose aucun probléme, les salariés sont même plus payé qu’en france, et inutile de parler des investissements US. On ne voit donc pas pourquoi les français n’y arriveraient pas !

                                     

                                    "Les conséquences nous les subissons chaque jour : perte de pouvoir d’achat, croissance en berne, délocalisation de la production, précarisation, sous-investissement, chômage, déficits budgétaires et sociaux."

                                    Ca n’a aucun rapport, car ces probléme existé AVANT que les fond de pension investissent chez nous, avant la mondialisation. L’échec, c’est celui du modéle français, rien de plus.

                                     

                                    "Rajoutons à cela la création de monnaie par allocation de crédits orientés vers la spéculation provoquant ainsi l’explosion du marché de l’immobilier créant ainsi des niveaux d’accès à la propriété ou de loyer excessifs."

                                    Il n’y a pas de spéculation dnas l’immobilier, ce n’est pas possible fiscalement. Par contre, puisque 20% des gens doivent être loger gratuitement, le prix pour les autres augmente automatiquement de 20%.

                                     

                                    "Après avoir ruiné bon nombre de propriétaires américains (2 millions d’Américains ont perdu leur maison en 2007),"

                                    Rien ne prouve qu’il soi ruiné ! Il a emprunter, il a acheter une baraque, il se retrouve au point de départ, rien de plus.

                                     

                                    "Le déclin de notre modèle social n’est qu’une des conséquences de l’effrayante gloutonnerie, sans état d’âme et sans fin, de l’actionnariat financier et du spéculateur. Tout le reste n’est que littérature ou mauvais procès."

                                    Mai 81 ? Souvenez vous de la France des année 80, avec ses millions de chomeurs et l’apparition des SDF, inconnu avant..

                                     

                                    "On nous oppose alors que les bénéficiaires des heures supplémentaires, grâce aux exonérations sociales et fiscales, ont un pouvoir d’achat additionnel qui va alimenter la consommation et donc la croissance. Sauf que les organismes officiels économiques européens ainsi que le FMI estiment la croissance probable du PIB français pour 2008 à seulement 1,5 %"

                                     

                                    Je ne vois pas le rapport. des gens sont plus payé, et vous arrivez à gueuler ! Vous ne seriez pas un crétin TSS, par hasard ??

                                     

                                     

                                    "Mais affronter le problème à la source du totalitarisme ultra-libéral qui préside à la destinée de l’espèce humaine depuis trente ans comporte quelques risques,"

                                    Le totalitarisme de la liberté, je ne vois pas ce que ca peut vouloir dire. Le monde entier à adopté le libéralisme, ce qui ne l’ont pas fait souffrent, c’est Justice.

                                     

                                    "ni la contradiction et encore moins de pathétiques illusions : "si vous percevez une lente et sournoise détérioration de votre niveau de vie, ce qui est peut-être réel, dites-vous que le marché est opprimé là où vous êtes." Vade rétro, satanas !"

                                     

                                    Le niveau augmente, faut arreter de raconter des conneries. Je rappel d’ailleur, en passant, que la populace pendant les 30 glorieuse était aussi persuadé qu’elle s’apauvrisait ! D’ou la reponse d’un certain Fourastier, qui a fait litiére de ces bêtises, et donné son nom à la période..

                                     

                                    "Cette affirmation est corroborée par Alan Greenspan en personne : "J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires car la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer.""

                                    Je ne vois pas le probléme : du capital à remplacer du travail, ce qui est plus efficace, augmente le pouvoir d’acaht des clients et les profits des actionnaires.

                                     

                                    "En France, la part des salaires dans le PIB a baissé de 9,3 % en vingt ans (transfert de 100 milliards d’euros) ce qui a ébranlé tout notre édifice social. Tant que le partage des richesses ne sera pas plus équitable la dangereuse glissade continuera et les mesures ou réformes que l’on nous injectera resteront illusions."

                                    Un partage équitable, c’est 50/50 : on en est loin !

                                    Sinon, votre vu n’est qu’une illusion car vous partez d’un point ou les entreprise étaient en crises, incapables d’investir du fait de la masse salarial, d’ou le chomage des année 70..

                                     

                                    "Cette interprétation différente vous permettrait d’imaginer un retour aux sources avec la construction d’une économie au service de l’homme."

                                    L’économie est au service de l’homme, uniquement. C’est donc parler pour ne rien dire..

                                     

                                     


                                    • hommelibre 28 février 2008 13:48

                                      bonjour danjou

                                      d’accord avec votre article sauf la phrase "le déclin de notre modèle social...mauvais procès", le déclin de notre "modèle" social et je mets modèle entre "" (puisque ce n’est pas un bon modèle). le déclin n’est pas du au actionnaire ou au spéculateur ce déclin du "modèle" social est du à une chose simple à comprendre "il y a plus d’ayant droit que de cotisants". vous écrivez que les entreprises se sont adaptées, heureusement sinon cela aurait fait plus de délocalisation, comme toutes personnes si j’investi dans une entreprise ou l’achat d’une maison n’est pas pour espéré laisser un patrimoine à la futur génération. pour revenir à l’origine du problème, le problème c’est L’ETAT. vous pensez que "ultra-libéral qui préside à la destiné..." donc M. sarkozy est un ultra-libéral quelques exemple : loi sur l’interdiction de fumer dans les bar tabac (le patron n’est-il pas responsable pour choisir ? fumeur ou non fumeur !), taxe sur le poisson 2%, subvention à certaine entreprise, en un mot plus il y a de loi plus c’est cher.

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