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Dépenses de l’Elysée : René Dosière, l’homme que le PS voulait faire taire

Juin 2002. Le député Dosière, fraîchement réélu dans sa circonscription de l’Aisne, brave l’interdit en ayant le malheur d’oser s’attaquer aux dépenses de l’Elysée

Le début des galères pour René Dosière qui ne sait pas qu’il vient de toucher du doigt un dossier épineux et portant à polémiques. Ce ne sont pourtant pas les puissants du moment, comprenez le gouvernement et le Président de la République, qui vont s’en prendre à lui, mais bel et bien sa propre famille politique...

Secrétaire, puis Vice-Président de l’Assemblée NationaleRené Dosier, fils d’instituteur à la rigueur morale, renommé pour son regard scrupuleux sur la gestion des finances publiques, se voit injustement écarté par la Rue de Solférino quelques mois avant les élections législatives. 

Motif de ce refus de lui accorder l’investiture socialiste ? Officiellement, François Hollande, prônant un renouvellement des générations, n’aurait pas apprécié que le vieux grognard lui résiste et l’aurait débarqué... peu crédible. L’explication est tout autre et le journaliste Nicolas Domenach en révèle les dessous de sa chronique quotidienne dans l’Edition Spéciale de Canal +. Selon le journaliste de Marianne, la direction du PS n’a ni plus ni moins mis à la porte celui qui s’est attaqué aux dépenses de l’Elysée, normalisant ainsi ce contrôle législatif sur les dépenses de l’exécutif. Impensable et intolérable pour des socialistes qui se voyaient déjà revenir aux affaires en 2007 ! 

Dans quel embarras allait-il mettre le Parti Socialiste en cas de victoire aux futures élections présidentielles ? Son sort était scellé, l’impétueux sera sanctionné et non investi pour les prochaines législatives, peu importe son statut à l’Assemblée !

Hélas pour les socialistes, le 17 juin 2007, même privé d’investiture, René Dosière est réélu haut la main à l’Assemblée et peu rancunier accepte de siéger en tant qu’apparenté dans le groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche dans l’Hémicycle. Désormais surnommé "Super D" par ses petits camarades socialistes pour "l’excellent et brillantissime" travail d’investigation qu’il mène pour dénoncer les "abus du pouvoir", René Dosière doit encore en rigoler intérieurement, Sacrés socialistes !

Il n’est plus question de contester son travail d’expertise, Monsieur " + 144%" fait aujourd’hui la fierté d’un PS... qui ne craint désormais plus de gagner.

Hypocrisie quand tu nous tiens !

Mathieu SOLIVERES

www.mathieusoliveres.fr 


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27 réactions à cet article    


  • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 18 juin 2009 09:49

    Bonjour,

    En termes d’hypocrisie, monsieur le conseiller national des jeunes populaires (UMP) votre parti politique peut donner des leçons aux autres. J’aurais plutôt aimé que vous répondiez plutôt aux chiffres apportés par René Dosières http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/crise-economique-l-elysee-demande-57692 (article toujours en ligne sur Avox) plutôt que de nous faire un texte dans lequel vous essayer maladroitement de discréditer le PS.

    Attendant vos explications sur les efforts demandés au français alors qu’on mène grand train à l’Elysée ....


    • geo63 18 juin 2009 10:04

      Une remarque qui s’impose totalement ! C’est la technique habituelle, on cherche à détourner le véritable objet du débat pour discréditer le contradicteur. Le fièleux Mgr Lefebvre est spécialiste.


    • Echo Echo 18 juin 2009 10:11

      J’appuie les commentaires ci-avant.

      Trop facile, l’ecran de fumee !


    • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 18 juin 2009 14:29

      Soyez sans craintes, l’objet de cet article n’est pas de répondre point par point à l’ensemble des reproches, parfois justifiés, quand à la gestion des dépenses de l’Elysée, mais bien de mettre en avant certaines pratiques hypocrites.


      Claude Guéant a répondu sur le fond et les chiffres, j’ai tenté, par ce modeste article d’apporter un angle nouveau et intéressant sur le sujet. Là dessus, je vois que vous n’avez rien à me reprocher. La transparence est du côté de l’Elysée.

    • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:11

      Les protocoles allemands et français ne sont pas identiques, les risques et menaces également.


    • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:14

      @ Léon

      Nouveau car personne auparavant n’avait évoqué cette problématique. Intéressant car on voit la gêne dans les commentaires qui répondent à côté. Encore une fois, vous détournez l’article pour éviter de répondre...


    • linus20024 linus20024 18 juin 2009 10:08

      Idem que les deux premiers commentaires. Vous critiquez Dosieres sur un tout autre sujet parce ce qu’il pointe du doigt dans son rapport est extrêmement embarrassant.
      Méthode habituelle de l’UMP et de Frederic Lefebvre en effet.


      • Voltaire Voltaire 18 juin 2009 10:39

        L’important n’est évidemment pas la cuisine interne du PS, qui comme toute cuisine interne de parti politique sent plutôt mauvais, mais les résultats du travail de ce député qui, lui au moins, fait son travail de contrôle de l’exécutif. Et ces résultats sont sans appel. Ce qui est assez pathétique, c’est de voir des députés de la majorité cautionner ces dérives financières de l’Elysée. Mais il est vrai qu’en matière de dérives financières, le parlement n’est pas en reste.


        • wesson wesson 18 juin 2009 10:42

          Bonjour l’auteur,
          je vous remercie pour votre article car effectivement, il met en évidence un fait incontestable. René Dosière effectue admirablement le travail pour lequel il a été réélu, sans renier l’idéal politique qui est le sien.

          Et c’est vrai qu’actuellement, ce qui semble être la perspective du PS est de faire rentrer Manuel Valls à sa direction, dont le seul programme semble être la suppression du mot « Socialiste » et de vider sa ville des non-blancs.

          Dans ce contexte là, evidemment il m’apparait parfaitement pertinent de tirer sur le parti socialiste tout en se félicitant de la constance du député Dosière. Je n’enlève toutefois rien aux remarques des autres intervenants, qui ont parfaitement vu que cette posture vous permettait de noyer le poisson en évitant soigneusement de pointer les dysfonctionnements relevés par le député Dosières.

          Alors oui le député Dosière fait un super boulot dont ses administrés peuvent être fier, et oui continuer à appeler le parti de M. Valls « Socialiste » est faire injure au socialisme.

          Et quand vous aurez fini avec ces manoeuvres politiciennes et dilatoires, vous répondrez peut-être sur le fond, à savoir l’explosion des dépenses de l’élysée (qui a lui seul dépense pas loin de 1 milliard d’euros par an) et de l’ensemble des ministères.


          • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:19

            Il est facile pour vous de dénoncer ces « milliards » pour l’Elysée.. replaçons les choses dans leur contexte, comparons et vous ne verrez plus les choses de la même façon. Comme je l’ai dit, des efforts peuvent et doivent être nécessaires, mais on peut déjà se féliciter de la transparence des dépenses, croyez moi c’est déjà une belle avancée. On peut aujourd’hui en débattre et en discuter, ce qui vous en conviendrez n’était pas vraiment le cas auparavant..


          • Imhotep Imhotep 18 juin 2009 11:33

            Ce ne sont pourtant pas les puissants du moment, comprenez le gouvernement et le Président de la République, qui vont s’en prendre à lui, mais bel et bien sa propre famille politique...


            C’est donc que vous ne lisez pas la presse. Le pouvoir ne semble pas apprécier les saines déclarations de Dosière, à commencer par dire qu’en 2007 il n’y avait pas de budget, comme s’il était impossible de recouper les dépenses des ministères et d’en faire un budget reconstitué. Mais la propagande est la seconde nature avec le mensonge et l’arrogance de ce pouvoir.

            Deux points remarquables : le 14 juillet pour lequel on présente le montant unitaire du coup d’un invité (au demeurant à 67 € c’est quinze repas à la cantoche) en masquant la note global où le nombre d’invités (de redevables achetés) a explosé (au global bien plus élevé en prix) et la sous-facturation pat les ministère de l’armée de l’utilisation de ses avions. Voilà honnêteté et transparence.

            • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:22

              Vous le dites vous même, aujourd’hui on peut librement apprécier les dépenses de l’Elysée. Le gouvernement corrige, rectifie, explique, mais accepte le débat. Les socialistes voulaient enterrer l’idée même d’en parler. Qui a le plus à se reprocher ?


            • Paul Cosquer 18 juin 2009 11:50

              Il ne faut jamais dire du mal de Sarkozy, un homme qui s’en est sorti à la seule force du poign....heu... du pognon !


              • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:23

                Attention le disque commence à se rayer... dommage que vous n’en ayez pas de nouveau à proposer...


              • Reinette Reinette 18 juin 2009 12:33

                http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=lvhMnkMTeXE

                Continuez à diffuser cette idée, en invitant vos amis, vos proches, vos réseaux, à se rendre sur le site : www.referendum-servicespublics.fr


                • Reinette Reinette 18 juin 2009 12:43


                  «  En politique, ce qu’il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. » Alexis de Tocquevielle, 1835

                  http://www.dailymotion.com/video/x329rf_elus-le-regime-special


                  • Surveyor SURVEYOR 18 juin 2009 13:07

                    Tous les portes flingues rechargent leurs calibres et affutent leurs dagues, FL en tête, cibles René Dosiére, à mon avis, le dossier doit être béton, mais il est vrai que même le béton face à la détermination des squales qui nous servent, en guise de gouvernement, la cage a intérêt d’être sacrement solides, pire que le grand blanc, des mégalodons.......


                    • Emile Red Emile Red 18 juin 2009 13:32

                      On va jouer au jeu du qui perd gagne :

                      Monsieur le responsable de l’UNI, parlons de votre officine.

                      Emanation du SAC, tristement célèbre, l’UNI a été créé en 69 suite aux évènements de Mai 68. Factieuse, cette officine est issue de l’UJP qui s’en démarque immédiatement.
                      Partie prenant du réseau du sinistre Foccard, elle est adoubée par Pompidou qui craint de nouvelles flambées de violence dans l’université au détour des seventises et voit dans cette clique hétéroclite un moyen d’empécher de nouveaux troubles.

                      L’exemple de Suzanne Marton, sa créatrice, est révélateur du mouvement, celle-ci après avoir cotoyé le sommet de l’état et profité largement des ors de la république n’a rien trouvé de plus emblématique, en total désaccord avec la maxime fétiche de son groupuscule ( « Par l’éducation, pour la Nation » ), que de prendre la nationalité Américaine, dans le juste ordre des trahisons que toute cette mouvance entretient.

                      Lié à la droite extrème dans ses aspirations, l’UNI est un des nombreux bras muclés que parrainent la nébuleuse France-Afrique de Pasqua et Pandraud, digne héritière du mentor Foccard et des sbires de l’OAS, ses méthodes n’ont jamais étaient des exemples de vertus républicaines, jouant allègrement du coup de poing ou de la menace elle a souvent manifesté son hostilité au communisme de façon fort violente.

                      L’UNI flirte sans vergogne avec l’extrème droite et héberge nombre de ses militants, elle joue la courroie de transmission entre sa maison mère, l’UMP, et le FN.



                      • ZEN ZEN 18 juin 2009 13:46

                        Emile

                        Pas gentil de sortir les vieux dossiers !... (smiley)


                      • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 19 juin 2009 11:25

                        L’UNI est une association étudiante, mouvement associé de l’UMP. Arrêtez de fantasmer...


                      • Anakin Skywalker 18 juin 2009 13:57

                        Je ne conteste absolument pas le travail de cet article et de Nicolas Domenach.

                        Je voudrais seulement apporter une idée supplémentaire. Les années 1997-2002, au cours de la dernière cohabitation, furent marquées par une inflation du budget de l’Elysée et des dépenses personnelles de l’Etat, il y eut notamment des controverses sur un voyage d’été du président dans les îles et sur un éventuel compte au Japon. Le dossier le plus épineux était quand même les affaires de la Mairie de Paris. Certains au PS, dont Arnaud Montebourg, étaient partisans de convoquer la haute cour de justice pour pouvoir contourner l’immunité présidentielle de Chirac.

                        Par rapport à ces menées offensives, la direction du PS resta prudente et ne voulut jamais chercher l’épreuve de force. Mettre en accusation Chirac devant la Haute Cour de justice ne fut pas envisagé. Il y avait peut-être le souci de préserver des avantages inhérents à la politique professionnelle, mais on peut y voir autre chose.

                        Dans le discours des Montebourg et autres, il y avait l’idée qu’une attitude offensive mettrait mieux en lumière les turpitudes de Chirac (mis en examen à la fin de sa présidence en 2007) et le « tuerait » politiquement. Si Hollande et d’autres n’ont pas partagé cet avis, on ne peut, sur le plan du calcul politique, leur donner tort.

                        En effet, il est rare que les affaires de détournements de fonds publics fassent couler électoralement leurs auteurs. Balkany, Mouillot à Cannes, Mellick à Béthunes, Chirac,...on ne compte plus les politiciens trainant des casseroles et réélus triomphalement. En 2002, tout le monde savait ce qu’avait fait Chirac avec l’argent de la collectivité, mais il arriva en tête au premier tour et toutes les enquêtes d’opinion disent qu’il aurait gagné face à Jospin au deuxième tour.

                        Chirac fut assez impudent pour dire dans un meeting : « impunité zéro », lui qui cherchait à se soustraire à la justice en profitant de son statut de président.

                        Tout ça pour dire qu’Hollande estimait peut être aussi que René Dosière avait privilégié la morale aux intérêts électoraux du PS, et qu’il fallait qu’il paie. Je dirai juste que certains ont plus de morale que d’autres.

                        PS : Il n’y eut qu’un endroit où Chirac fut traité comme il le méritait. Quand il fit une réunion en banlieue, Chirac, à l’honnêteté douteuse et au discours aussi axé sur l’insécurité que Sarkozy en 2007, se fit cracher dessus par des habitants, qui trouvaient qu’il était mal placé pour leur faire la morale et que ses discours de campagne quotidiens les insultaient.

                        Sur le plan moral, ce que je dis n’enlève rien au côté sordide de l’attitude de Hollande.


                        • Anakin Skywalker 18 juin 2009 20:32

                          « bouffer du Sarko avec rien autour »

                          C’est tout leur programme depuis 2002, hormis la brève parenthèse Royal (que je détestais par ailleurs), vous avez raison. Auparavant, ils bouffaient du Raffarin ou du Villepin.

                          Vous savez ce que j’ai envie de dire ? En fait même dans le discours négatif sur l’action de l’autre camp, ils sont à peine audibles, ils ne s’expriment pas vraiment publiquement, et peu de monde s’en soucie.

                          Il y a cependant un problème : les électeurs leur ont passé en 2004 et 2008 de n’avoir rien à dire, mais il semble que leur patience montre actuellement ses limites.

                          "Une chose est sur : c’est qu’à la sortie de l’ENA, dans les prochaines années , cela ne va pas se bousculer au portillon pour aller bosser au PS « 

                          Il peut y avoir des calculs qui produisent l’effet inverse. Sortis de l’ENA au moment où on ne savait pas quand la gauche pourrait arriver à l’Elysée, S Royal et L Fabius ont choisi le PS par opportunisme. La première pour pouvoir faire son trou dans un parti peu couru bien plus rapidement, le second car il pensait que la chance allait tourner.

                          Je vous donne quand même totalement raison, il y aura peu de monde au portillon, car c’est vraiment un placement à très haut risque, un »hedge funds" de la politique en quelque sorte.


                        • Yvance77 18 juin 2009 21:49

                          La voix de son maitre a écrit : « bouffer du Sarko avec rien autour »

                          Remarque c’est bien mieux que de le sucer en fermant les yeux coome vous le faites.

                          Sinon le chat rock ’n’ roll a encore de la vaseline en stock ... allez-y ...ca vous piquera moins.

                          A peluche


                        • ffi ffi 18 juin 2009 16:32

                          Pour autant, je ne pense pas que cela remette en cause tout le Parti Socialiste. Cela ne fait qu’éclairer qu’il y a en son sein, une petite clique qui n’est à l’évidence pas socialiste.

                          Hollande et Montebourg, par exemple, sont passés par la French American Association, une sorte d’officine de sélection des élites favorable au nouvel ordre mondial, tendance Bilderberg. Cela dit ayons de la nuance, certains s’y sont rendu plutôt par prestige. Mais Hollande a montré sa capacité à magouiller selon des intérêts pas très clairs.

                          Comme dans l’ancienne génération des Kouchner, Lang, Strauss-Kahn, il y a aussi quelques « jeunes » représentant une tendance fortement Atlantiste (dans ce qu’elle a de moins bon) : Cambadélis, Moscovisci, Emmanuel Valls, je ne compte pas les Bockel, et autres Besson passés à droite.

                          L’évidence, donc, c’est que l’aspect « vertical » des descisions au PS permet à des petites cliques au PS de décider, pour des motifs fallacieux, qui oui ou non peut se présenter, ce qui permet de faire entrer à des haut postes du PS des copains, qui ont une ligne et une éthique qui ne me semble pas de gauche. D’où sa dérive.

                          Je dis à l’évidence, car, si Dosière a été réélu, c’est bien qu’il devait être très soutenu par ses militants locaux.


                          • antyreac 18 juin 2009 17:19

                            Les fonctionnaires sacrifiés

                            Depuis une vingtaine d’années le gouvernement français possède une machine à éliminer
                            des individus qu’ils considèrent comme indésirables

                            Le fonctionnement de cette machine consiste à injecter un flot de paroles continues directement dans le cerveau.

                            L’individu est menacé par ces paroles puis ensuite elle lui présente une version apaisante des faits et ceci jours et nuits.

                            La technique avouée machine est de le faire céder de son poste de travail et de le faire quitter son emploi.

                            Dans la plupart de cas les personnes sont surprises et restent longtemps dans la déppression car en général elles ne comprennent pas ce qu’ils leur arrivent.

                            Je pense que je suis le premier à dénoncer cet instrument de torture ( ainsi appelé par la machine) dans une démocratie qu’est la France


                            • Pourquoi ??? 19 juin 2009 07:08

                              C’est ça la droite décomplexée : avant ils volaient le peuple en douce, maintenant ils volent encore plus, mais sous les projecteurs.

                              Pourquoi se géneraient-ils ? Tant qu’il y aura des masos qui voteront pour le roi des voleurs !


                              • Reinette Reinette 19 juin 2009 10:11

                                Dépenses de l’Elysée

                                ET

                                CADEAUX de l’Elysée en Sarkozie

                                un exemple parmi d’autres :

                                à l’émir cheikh Hamad al-Thani, frère de l’émir du Qatar, grand collectionneur de palais, dont les investissements sont, bien sûr, très appréciés par la France, qui prend soin de choyer son riche allié, bénéficiaire d’un régime fiscal particulier :

                                l’Etat qatarien et ses entités publiques sont exonérés d’impôts sur les plus-values immobilières. Cet avantage, non conforme aux conventions de l’OCDE, vient d’être étendu aux biens détenus indirectement, via des sociétés immobilières ou des holdings. Une demande formulée par l’émir Al-hani

                                propriétés :

                                - à la pointe de l’île Saint-Louis, l’hôtel Lambert, le plus bel hôtel particulier de Paris , bâti par Louis Le Vau, architecte de Vaux-le-Vicomte, a été vendu pour 60 millions d’euros, fin 2007. Les travaux coûteront env. 40 millions

                                - fabuleuse villa Al-Ryan, près de Cannes

                                - Une villa à Mougins, une bastide au sommet de la colline de la Croix-des-Gardes, qui domine toute la baie

                                - immense villa à Marnes-la-Coquette (Hauts- de-Seine), en lisière de forêt

                                - l’hôtel de Coislin, frère jumeau du Crillon, place de la Concord, 4 salariés se partagent 3 600 mètres carrés de locaux !

                                - l’hôtel d’Evreux, somptueux siège du Crédit foncier, et les trois immeubles attenants totalisant une surface de 47 000 mètres carrés

                                - galerie commerciale du 26, avenue des Champs-Elysées, et surtout le Centre des conférences du Quai d’Orsay, avenue Kléber : joyau racheté à l’Etat fin 2007 par Qatari Diar, le bras immobilier de QIA. Alors que des estimations de 2005 évaluaient le lieu à 155 millions d’euros, l’émir a fait un chèque de 404 millions- 46 de plus que la deuxième offre

                                - 23% de la société chapeautant les hôtels Gray d’Albion et Majestic Barrière de Cannes en 2008


                                 vous avez dit « crise du logement » ?


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