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Accueil du site > Actualités > Politique > Intentions de vote : le mois de janvier en 13 sondages

Intentions de vote : le mois de janvier en 13 sondages


 

Le premier mois de l’année a été riche en enquêtes sur les intentions de vote relatives à l'élection présidentielle. Pas moins de treize sondages sur un mois, soit une moyenne d’environ une enquête tous les deux jours, et encore, sans tenir compte du sondage quotidien Ifop-Paris Match à la méthodologie très discutable…

Sur ces treize enquêtes publiées par l’Ifop, TNS Sofres, Ipsos, LH2, Harris Interractive, OpinionWay, BVA et le CSA, les principaux candidats obtiennent en moyenne les intentions de vote suivantes :

- François Hollande, 29 %
- Nicolas Sarkozy : 24,4 %
- Marine Le Pen : 18 %
- François Bayrou : 13,1 %
- Jean-Luc Mélenchon : 7,6 %
- Eva Joly : 3 %
- Dominique De Villepin : 1,9 %


Quelques enseignements :

François Hollande reste à un niveau très élevé. Avec 29 % des intentions de vote, il arrive systématiquement en tête dans les sondages, laissant Nicolas Sarkozy loin derrière lui, et ce bien qu’il ait perdu quelques points par rapport au mois précédant, alors qu’il était porté par sa victoire aux primaires socialistes. Sauf énorme scandale ou gros incident de parcours avant la fin de la campagne, sa qualification pour le second tour semble définitivement acquise. Si ces intentions de vote se concrétisent dans les urnes, il faudra remonter à 1988 et la candidature de… François Mitterrand pour retrouver un score plus élevé obtenu par un candidat socialiste au premier tour (34%).

Nicolas Sarkozy est à un niveau très faible d’intentions de vote par rapport au score qu’il avait obtenu au premier tour en 2007 (31%). Il est en outre le premier président sortant candidat à sa réelection à ne pas faire la course en tête depuis l’instauration de la Vème République. Bien qu’il soit devenu totalement incapable de capter des voix au-delà des sympathisants traditionnels de la droite de gouvernement, Nicolas Sarkozy a toutefois des qualités certaines pour rassembler son camp, s’assurant un niveau d’intentions de vote suffisant pour prétendre à une qualification au second tour. S’il semble peu vraisemblable qu’il gagne des voix dans les mois à venir, il semble également peu envisageable qu’il n’en perde encore, à moins que l’électorat de la droite, inquiet de ne pas voir son champion en mesure de s’imposer, ne se mette en quête d’un candidat de substitution.

Marine Le Pen se situe à un très haut niveau d’intentions de vote, obtenant une moyenne de 18 %. Ce chiffre, certes impressionnant, n’est toutefois pas suffisant pour lui permettre d’espérer une qualification en vue du second tour, compte-tenu des niveaux élevés auxquels se maintiennent Hollande et Sarkozy. Il cache en outre de fortes disparités d’un institut et d’une enquête à l’autre, avec des chiffres compris entre 16 et 20 %. Marine Le Pen semble toutefois avoir retrouvé l’étiage électoral traditionnel du FN à l’élection présidentielle, et peut espérer faire au moins aussi bien que son père en 2002, qui avait obtenu près de 17 % des voix et une qualification au second à la faveur d’un émiettement des voix inédit qui ne se reproduira vraisemblablement pas. Gardons nous toutefois de spéculer sur les scores que les sondages peuvent attribuer aux Le Pen, père et fille : en 2007, à quelques jours du second tour, certains sondages donnaient Jean-Marie aux alentours de 16 %... Il n’en a finalement obtenu que 10,4.

- Avec 13,1 % d’intentions de vote en moyenne, François Bayrou a enfin décollé. L’évolution de ses scores tout au long du mois a en revanche montré un certain tassement de l’engouement des électeurs en sa faveur, une bonne part d’entre eux exprimant en outre un fort degré d’incertitude quant à la fermeté de leur choix. Il est encore beaucoup trop tôt pour émettre des pronostics à l’égard de M. Bayrou, son électorat étant à l’évidence beaucoup trop volatile. La réorientation de sa stratégie ces derniers jours pourrait notamment indiquer une volonté de se poser en candidat de substitution à droite, le succès de sa candidature n’handicapant visiblement pas celle de François Hollande, comme cela avait au contraire été le cas en 2007 vis-à-vis de Ségolène Royal.

- A 7,6 % d’intentions de vote en moyenne, Jean-Luc Mélenchon progresse lentement mais sûrement. Le candidat du Front de gauche affiche des scores compris entre 6 et 9 %, avec des chiffres nettement plus importants à la fin du mois, le situant en moyenne au dessus de 8 %. On est loin des 3 ou 4 % que certains instituts lui attribuaient en début de campagne. L’électorat mélenchoniste semble en outre être le plus solide, plusieurs enquêtes mettant en valeur la sureté du choix de ces électeurs. Si cette progression se confirme lors des prochaines semaines, Jean-Luc Mélenchon pourrait facilement franchir le seuil symbolique des 10 % et jouer un rôle significatif lors de la prochaine législature.

Eva Joly n’en finit plus de dégringoler dans les intentions de vote. Autrefois donnée largement au-dessus des 5 %, la candidate écologiste n’obtient désormais qu’une moyenne de 3 % d’intentions de vote. Cette piètre performance illustre fort bien le caractère très volatile des électeurs d’EELV, qui semblent avoir littéralement disparu depuis les performances mirobolantes du parti vert aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010. Bien qu’aucune enquête ne soit là pour le prouver, il est très probable qu’un grand nombre de ces électeurs se retrouvent aujourd’hui dans les candidatures de François Hollande, François Bayrou et, dans une moindre mesure, Jean-Luc Mélenchon.

- Avec seulement 1,9 % d’intentions de vote en moyenne, Dominique De Villepin a raté son entrée en campagne, qui lui avait permis l’espace de quelque jours d’obtenir 4 % dans plusieurs enquêtes. Son échec à impulser une dynamique sonne le glas de toute tentative de dissidence à droite, Sarkozy polarisant visiblement l’ensemble de l’électorat conservateur sur sa candidature.

Cette élection pourrait bien voir in fine s’affronter un très faible nombre de candidats. Les autres candidatures testées dans les enquêtes obtiennent en effet des moyennes inférieures à 1 %, voire à 0,5 %. Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan est toutefois parvenu à obtenir 1,5 % d’intentions de vote dans le sondage BVA du 21 janvier, une performance qu’il n’a réalisé dans aucune autre enquête. Le candidat de Debout la République semble en outre assez bien placé pour obtenir les 500 parrainages à la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel. Les accents nationalistes de sa campagne pourraient éventuellement faire de l’ombre à Marine Le Pen, voire à François Bayrou qui n’a pas hésité à faire de la surenchère sur le thème du « acheter français » tout au long du mois. Les scores dérisoires dont sont crédités Philippe Poutou et Nathalie Arthaud signent quant à eux la fin des succès électoraux de l’extrême-gauche trotskyste, qui avait cumulé plus de 10 % des voix au premier tour en 2002. Leur manque de notoriété explique en grande partie les difficultés qu’éprouvent leurs militants à récolter les fameuses 500 signatures…

Quant aux autres candidats (Corinne Lepage, Christine Boutin, Frédéric Nihous) leurs candidatures isolées n’intéressant que de très petites portions de l’électorat et peinent à trouver une dynamique porteuse. Ces trois candidats sont néanmoins déjà parvenus à concourir au premier tour en 2002 pour Lepage et Boutin, en 2007 pour Nihous, avec un insuccès certain dans les trois cas. Reste Jean-Pierre Chevènement, qui ne brille guère plus que les autres, et devrait annoncer très prochainement son ralliement à François Hollande ou à Jean-Luc Mélenchon.

Le taux de participation devrait quant à lui être très élevé. Plusieurs enquêtes font état d'un intérêt massif des électeurs pour la campagne, 60, voire 70 % d'entre eux se déclarant intéressés par elle. Les proportions d'électeurs n'exprimant aucune intention de vote restent également faibles, excédant rarement les 20 %, bien que ce chiffre puisse parfois être attribué à une méthodologie particulière de l'institut, qui limite le nombre de non-répondants normaux.

Rendez-vous dans un mois pour observer les évolution de ces intentions de vote au terme d’un mois de février qui promet d’être particulièrement riche en sondages…

Note : Wikipédia répertorie tous ces chiffres en temps réel, avec en référence les enquêtes intégrales, et ce depuis le début de la campagne.
 


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89 réactions à cet article    


  • ARMINIUS ARMINIUS 1er février 2012 10:40

    Les 24 et quelques% de sondés qui reveulent du Sarkozy devraient lire les articles de ce jour d’Imothep et de Fatizo et venir nous décliner leurs arguments... qu’on puisse essayer de les comprendre car pour moi ça dépasse l’entendement !


    • Sherafn1 Sherafn1 1er février 2012 10:45

      Ce sont des mazo qui en redemandent !


    • Hamid PASSYVITE 1er février 2012 12:47

      Encore faudrait il qu’il sache lire,


    • nobody 1er février 2012 13:38

      @ARMINIUS


      Le programme de l’UMP brille par sa platitude (idem pour le PS), pas de quoi rassembler les foules. Par ailleurs les chiffres de l’économie sont mauvais, ce qui n’aide pas le sortant. Enfin, les mesures récemment annoncées sont impopulaires. 

      Les électeurs UMP on ne voit pas sur le net, je surfe un peu partout (sites à grands trafics de droite et de gauche) et je peux vous indiquer qu’ils sont aux abonnés absents. On ne les voit pas non plus autour de soi.





    • colza 1er février 2012 13:46

      @ nobody

      Quel est le pourcentage d’électeurs qui iront voter en ayant lu, au minimum, le programme du candidat pour lequel il vont mettre un bulletin dans l’urne ?
      Je crois que la plupart des électeurs iront voter pour le candidat dont on aura le plus souvent parlé à la télé, d’où les excellents sondages du FN.


    • SamAgora95 SamAgora95 1er février 2012 14:15

      Toute personne (même ultra libérale) qui gagne moins de 5000 euros/mois et inconsciente ou complètement aliénée si elle vote ou revote Sarko.


      Sarko n’est pas un libéral, mais un esclavagiste, la différence et subtile mais il y en a une.

      Le libéraliste est défendable pour les gents qui acceptent de vivre dans un monde ou le plus fort marche sur les plus faibles pour gravir la montagne,ce système produit une société très rentable (pour quelques un) qui ont eu la chance de naître grand, beau, fort, intelligence et dans une famille de rentiers, grand beau et fort c’est pas pour tous, ceux-là représentent 1% de la population, pour les 99% restant c’est travailler dur pour gagner moins.

      Mais Sarko ne se situe même pas à ce niveau, c’est un esclavagiste, dans son système si tu es né pauvre tu le restera a vie, il y a d’un coté les rentiers (de père en fils) de l’autre les esclaves de (père en fils également).

    • papi 1er février 2012 14:39

      @ arminus

      Encore faudrait-il qu’ils soient 24 %, et ça ce n’est pas dit, et si les sondeurs avaient inversé
      les lignes de MLP et sarko ?? peut être pas impossible erreur ou manip va savoir !!


    • maxime 1er février 2012 18:46

      Mais non, ce sont ceux qui ont bénéficié des cadeaux fiscaux et des hochets distribués à n’importe qui...


    • contre-vent 2 février 2012 07:48

      EN 2005 55% DES FRANCAIS ONT DIT NON AU TRAITE DE LISBONNE

      (Alors que Mélenchon appelait à voter OUI)

      Combien sont-ils aujourd-hui à croire en l’Europe et en Sarkozy qui n’a pas respecter ce référendum ?

       


    • lemouton lemouton 4 février 2012 07:26

      à Contre-vent

      EN 2005 55% DES FRANCAIS ONT DIT NON AU TRAITE DE LISBONNE
      —> Non au traité constitutionnel européen, le traité de Lisbonne est une petite crotte validée entre députés

      (Alors que Mélenchon appelait à voter OUI)  smiley
      —> je ne sais pas votre age, je ne connais pas les qualités de votre mémoire, mais renseignez vous avant d’écrire des aneries.. smiley


    • Fergus Fergus 1er février 2012 10:48

      Bonjour, Alan.

      Les données de cet article sont à pondérer par les deux dernières enquêtes parues, l’une de Ifop-Fiducial, l’autre de BVA.

      Deux enquêtes réalisées après les prestations de Hollande au Bourget et face à Juppé, après également l’intervention soviétique de Sarkozy sur... 9 chaînes de télévision.

      Que disent-elle ? Que Hollande est en forte hausse au 1er tour avec respectivement 31 % et 34 % des intentions de vote. Que Sarkozy progresse également, mais nettement moins, et semble consolider son électorat de base.

      Conséquences : Marine Le Pen recule de 1 à 3 points, Bayrou s’érode aux alentours de 12 %. Quant à Mélenchon, il patine à environ 8 ou 9 % alors qu’Eva Joly confirme son enlisement, au point que, vu l’état des finances de EELV, sa participation risque rapidement d’être remise en cause.

      Nous sommes aujourd’hui le 1er février, c’est à dire au moment où va véritablement commencer le processus de cristallisation des intentions de vote. Si Hollande parait, sauf gros accident de parcours, assuré d’être présent au 2e tour, il reste une petite incertitude pour Sarkozy, mais elle semble en voie d’être levée.

      Nous devrions donc avoir un affrontement classique. Qui l’emportrerait dans ce cas ? Impossible de le pronostiquer. Mais Hollande tient la corde avec respectivement 58 et 57 % au 2e tour, en hausse dans les deux cas face à Sarkozy, crédite de 42 et 43 %. Point important : la dynamique qui s’installe est en la faveur de Hollande.

      Affaire à suivre...


      • Alan C. Alan C. 1er février 2012 12:44

        J’ai bien tenu compte du sondage Ifop, en revanche celui de BVA est paru quelques heures après la publication de cet article... Vu qu’il a été rendu public le 1er février, on peut cependant considérer qu’il fait partie des intentions de vote exprimées en février...
        Attention toutefois à ne pas tirer de conclusions hâtives : dans le sondage Ifop, tout le monde stagne sauf Hollande qui monte et Bayrou qui baisse, dans celui de BVA, Hollande, Sarkozy et Mélenchon progressent alors que Le Pen et Bayrou baissent.


      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er février 2012 16:14

        Salut Fergus, bonjour l’auteur.

        Oui. Au moins autant que les moyennes il faut aussi observer les tendances et les dynamiques. Et là, l’avenir de Sarkozy paraît bien sombre.


      • Taverne Taverne 1er février 2012 10:58

        L’UMPS est sur les rails d’une écrasante victoire qui lui permettra une fois de plus d’être très arrogante. Pour Hollande, c’est déjà clair : il se pose comme président déjà élu et ignore le nom du président actuel. Une fois que le Front de gauche l’aura élu triomphalement, il s’en affranchira et décidera avec Martine Aubry de la politique à mener, sans tenir compte des électeurs qui se seront portés en masse sur Bayrou et Le Pen. A ses yeux, ces électeurs sont méprisables et ne méritent même pas d’exister.


        • Taverne Taverne 1er février 2012 11:09

          Voter Mélenchon, c’est voter pour le système. Autant voter Hollande directement.

          Oui, la victoire du PS sera arrogante. Vous verrez s’étaler le bling bling de gauche dans vos télés. Ils ne la joueront pas modeste et le champagne coulera à flots. Ces autres amis des riches, qui ont déjà gouverné et montré leurs limites, seront portés au pouvoir à coups de milliards de propagande (on a vu déjà le grand bluff à la soviétique du Bourget) pour édifier les électeurs au lieu d’essayer de convaincre le citoyen pensant.


          • Fergus Fergus 1er février 2012 11:18

            Bonjour, Paul.

            Je te sens un peu dépité par l’érosion de Bayrou. Mais rassure-toi, rien n’est encore joué.

            Le « bling-bling de gauche », cela tient du procès d’intention, non ? A moins que tu aies des informations...

            Quant au « grand bluff à la soviétique du Bourget », il est conforme à ce que font désormais tous les grands partis dans les principaux pays occidentaux. Et il ne fait aucun doute que Bayrou aurait lui aussi pratiqué ainsi s’il avait disposé de troupes militantes et de moyens financiers. Malheureusement pour lui, il est un homme quasiment seul, et c’est à l’évidence ce qui dissuade de nombreux électeurs de la droite modérée d’aller vers lui.


          • Taverne Taverne 1er février 2012 11:47

            Le « bling-bling de gauche », nous en avons un avant-goût avec toutes ces vedettes richissimes de gauche qui sont des exilés fiscaux, Yannick Noah par exemple. Mais aussi ces présidents de région au train de vie clinquant.

            Ce qui me désole le plus, c’est la remontée en puissance du système UMPS et la tombée en disgrâce de la démocratie citoyenne. Au moins Ségolène Royal avait-elle tenté quelque chose en 2007 avec sa « démocratie participative ». En 2012, c’est terminé, Hollande enterre toute velléité de réveil démocratique. Il fait comme Sarkozy : du show business pour électeurs gogos. Avec des millions de propagande (mais Noah ne verse pas un sou sans doute, c’est vous qui payez...)

            Le pluralisme, le PS s’en fout ! Les revendications légitimes des citoyens de la blogosphère , le PS s’en fout ! La rénovation de la démocratie, la responsabilité des électeurs, le langage de la vérité, le PS s’en fout !

            Hollande s’est rendu compte que le mensonge rapportait plus électoralement pour lui que la vérité.


          • colza 1er février 2012 13:54

            @ taverne

            Voter Hollande, c’est à coup sûr voter pour le système.
            Voter Mélenchon, c’est au moins essayer de glisser un caillou pour essayer de gripper le système. 
            Je voterai, comme beaucoup d’agoravoxiens, pour le Front de Gauche au premier tour, en espérant que nous serons suffisamment nombreux pour être au second.
            En aucun cas, je n’irai voter au deuxième tour si le FdG n’y est pas.
            Je ne tiens pas plus à cautionner la politique de Hollande que celle de Sarko, qui se feront, j’en suis convaincu, au détriment des mêmes.

          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er février 2012 16:24

            A propos du Bourget.

            Il ne faut pas se leurrer. Si Hollande avait organisé son meeting dans un garage à vélos avec du mousseux et des chips, l’UMP en aurait profité pour railler son manque d’ambition et la petitesse de sa carrure présidentielle. J’entends d’ici les mots lâchés par la divine Nadine Morano : « minable », « au dessous de tout », « sans envergure », « affligeant ».


          • Fergus Fergus 1er février 2012 16:39

            Bonjour, Colza.

            On sait ainsi qu’au 2e tour, faute de voter Hollande, vous soutiendrez Sarkozy en lui apportant votre abstention à un vote de gauche.

            Conséquence : vous tournerez le dos aux classes populaires, exposées à un 2e mandat dévastateur de Sarkozy, sans aucun doute beaucoup plus redoutable pour les humbles qu’un mandat de Hollande.


          • modesto modesto 1er février 2012 22:16

            holà, les frontistes agoravoxiens (front de gauche, front national) ! faudra nous expliquer ce que c’est que ce ’système’ qui vous pousse à déclarer n’importe quoi !!! 

            l’autre jour j’ai essayé le second degré suite à un délire collectif comme on n’en trouve qu’ici et prôné l’absention révolutionnaire, comme disaient les stals des années 70. 
            vu les réactions, je pense qu’ici on se la joue complètement à donf !!...
            continuez à dire n’importe quoi, on viendra vous voir le soir de la réélection du gnome...

          • LE CHAT LE CHAT 1er février 2012 11:11

            comme dab , tout sera fait par les officines sondagières pour canaliser les voix vers le bipartisme de façade UMPS ...............


            • epapel epapel 1er février 2012 17:04

              Il faut bien trouver une explication satisfaitante à l’échec.


            • TZABAR 1er février 2012 12:15

              sarko-hollande-bayrou...apparemment une majorité de Français en redemandent...nous sommes en démocratie, il faudra assumer !
              préparons nous donc à revoir notre modèle social à la baisse au profit des banques et autres « investisseurs ».


              • epapel epapel 1er février 2012 17:03

                Vous n’êtes pas en position d’émigrer en Suisse ? C’est trop bête.


              • Imhotep Imhotep 1er février 2012 12:52

                Ce qui est si navrant ce sont des phrases comme celle-ci : voire à François Bayrou qui n’a pas hésité à faire de la surenchère sur le thème du « acheter français » tout au long du mois.

                Il faudrait que l’auteur lise ce qu’a écrit Bayrou au mois d’août où dans son livre son thème principal était produire ne france. C’est invraisemblable de dire que Bayrou reprend un thème pour redresser la situation quand c’est lui qui depuis plus de 5 mois l’a lancé !
                Pour faire des analyses il faut au minimum être au courant de qui dit quoi et quand.

                Quant à celle-là La réorientation de sa stratégie ces derniers jours pourrait notamment indiquer une volonté de se poser en candidat de substitution à droite, c’est l’actualité à côté de laquelle l’auteur est passé. Bayrou n’a cessé de renvoyer dos à dos PS et UMP. Il est d’une clarté d’eau de roche à ce propos. Ce n’est pas parce qu’Hollande le dit ou que l’UMP dit que Bayrou est dans son camp que c’est sa position à lui. Dans toutes ses déclarations il répète que le quinquennat a été calamiteux. Dire le contraire est propager une fausse information.

                • Alan C. Alan C. 1er février 2012 13:08

                  Je n’ai jamais parlé d’alliance entre Bayrou et l’UMP... Mais plusieurs analyses très sérieuses semblent indiquer que les discours du candidat Bayrou penchent de plus en plus à droite. Déjà en 2007, son programme était le plus libéral des trois principaux candidats. Aujourd’hui les mesures drastiques qu’il propose en matière de plan de rigueur l’ancrent clairement à la droite de l’échiquier politique au moins en ce qui concerne les questions économiques. Si Sarkozy continue à stagner dans les semaines qui viennent, une partie de son électorat pourrait très bien l’abandonner et se reporter sur Bayrou. Bien sûr ce ne sont que des hypothèses, mais on voit bien que la candidature socialiste est solide, et que Bayrou ne peut espérer capitaliser sur un effondrement de celle-ci comme en 2007.

                  Toutefois, comme je l’ai également mentionné, les électeurs de Bayrou sont très peu nombreux à être sûrs de leur choix. Il se pourrait bien qu’en fin de compte sa candidature fasse un flop et retombe à un niveau proche de celui en-dessous duquel il stagnait en début de campagne (soit environ 6%).


                • logan 1er février 2012 16:51

                  Je trouve pour ma part lamentable d’en appeler au patriotisme des français. C’est essayer de culpabiliser les gens. Le problème ne vient évidemment pas du manque de patriotisme des français, le chômage a des causes sociales et économiques bien réelles, et il serait bon que Bayrou y réfléchisse car ce n’est vraiment pas sérieux de ne vouloir rien remettre en cause et de ne proposer aucune solution, de croire que tout se règlera par des sentiments ...


                • epapel epapel 1er février 2012 16:54

                  Et vous resterez aigris jusqu’à la fin des temps.


                • arobase 1er février 2012 13:56

                  il y a pire qu’un sondage : c’est emprunter sur le marché, quand on est en faillite, pour les commander.


                  et faire payer les idiots en augmentant la tva par exemple.

                  mais est ce que quelqu’un s’en plaint ? quelqu’un manifeste ? investi la rue, se fait entendre ? nenni !

                  un peuple de zombies uniquement préoccupé par diallo, dsk, un minaret ou un rom.

                  pourquoi qu’il se priverait , le roitelet ?

                  • Pelletier Jean Pelletier Jean 1er février 2012 14:20

                    La leçon, après un examen des tous les sondages sur le mois de janvier, c’est que François Hollande est sur une dynamique de victoire et Nicolas Sarkozy ne fait que conforter sa défaite.

                    Et les récentes révélations sur le coût du train de vie de l’état ne vont pas lui permettre de remonter la pente.

                    Pour tous ceux qui nient toute valeur aux sondages, je rappelle qu’il s’agit d’intention de vote et qu’en les observant sur plusieurs mois ils donnent de précieuses indications à défaut de garantir le résultat d’un vote qui n’apprtient qu’aux français.

                    http://jmpelletier52.over-blog.com/


                    • sdzdz 1er février 2012 14:47

                      Bayrou a tenu des propos parmi les plus violents qui puissent être contre notre pays et sa population lors de la campagne des européennes :

                      -« La France ne peut plus rien faire toute seule. »
                      Or, nos libertés individuelles parmi lesquelles notre capacité propre d’initiative sont un enjeu de civilisation. Leur maintien peut donc se passer de toute forme de pensée politique grabataire...


                      • Taverne Taverne 1er février 2012 15:47

                        Les socialos (inclus le front de gauche, même écurie) sont en train de voler notre projet d’espoir démocratique. Leur imposture me dégoûte. Ils sont avides de pouvoir comme l’adversaire qu’ils dénoncent. Et, au fond, des citoyens ils s’en foutent.

                        Ils font chier, les socialos ! Et s’ils veulent tâter de la "riposte graduée, ils n’ont qu’à continuer dans ce sens...


                        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er février 2012 16:29

                          Salut Taverne.

                          Tu auras l’air malin si, le 6 mai, Bayrou se rallie à Hollande et participe à un gouvernement en compagnie de Montebourg et Mélenchon.

                           smiley


                        • epapel epapel 1er février 2012 16:55

                          Il y a quand même peu de chance que ça arrive.


                        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er février 2012 22:17

                          @ Epapel

                          C’est vrai. Si Hollande était élu il y aurait probablement soit Mélenchon soit Bayrou au gouvernement, mais - sauf surprise - pas les deux. Et vu que Hollande penche - tactiquement - en ce moment à gauche, je me demande ce qu’il adviendrait de Bayrou entre les deux tours. Quel serait son choix ?


                        • Taverne Taverne 1er février 2012 16:03

                          Au bout du programme de gauche, il n’y a pas d’espoir démocratique. Le meeting du Bourget montre la manipulation : slogans raccourcis, images truquées, mise en scène du rassemblement mensonger, masques, impostures !

                          Avec le programme de gauche, aucun printemps démocratique ne se profile à l’horizon. Les citoyens sont en attente d’autre chose. Leur aigreur pourrait remonter très vite en cas de victoire de la fausse alternance.


                          • epapel epapel 1er février 2012 17:01

                            De toute façon après cette élection, Bayrou c’est fini, pour lui suite c’est la retraite, il pourra trinquer avec Léotard.


                          • Taverne Taverne 1er février 2012 16:16

                            Hollande s’entête à ne pas prononcer le nom du président en excerice. Soi-disant pour ne pas faire le lit de l’anti sarkozisme primaire. En réalité, par mépris ! Tout comme il méprise François Bayrou qui, lui pourtant, avait annoncé en 2007 qu’il aurait nommé un socialiste comme premier ministre.

                            Mais comment peut-on faire preuve d’autant de mépris envers autant d’électeurs, de citoyens, d’un même coup ? Je rappelle : Sarkozy : élu avec 54 % des voix, Bayrou près de 19 % en 2007 et déjà entre 12 et 15 % en 2012. Sans parler des électeurs du FN, désigné comme « ennemi » par Mélenchon. Pas « adversaire »’, non « ennemi » : à détruire donc...

                            Comment peut-on faire preuve d’autant de mépris ? Mais bien sûr que je sais la réponse : l’assurance de l’emporter, le dogmatisme, le « je-m’y-vois-déjà », l’arrogance, toujours l’arrogance !


                            • Taverne Taverne 1er février 2012 16:32

                              Et pourquoi vouloir étendre le droit de vote aux étrangers si c’est, de toute façon, pour se fiche du corps électoral dans son ensemble. En long, en large et en travers par de grossières manipulations médiatiques et des promesses intenables ?

                              Avant de songer à étendre le droit de vote aux étrangers, commencez par respecter la Démocratie, messieurs Hollande & Mélenchon !


                            • epapel epapel 1er février 2012 17:00

                              Je crois que c’est reparti pour cinq ans de traversée du désert pour Bayrou.

                              Et si on compte sur le même taux de défections qu’en 2007, il devrait faire défection par rapport à lui-même.


                            • Alan C. Alan C. 1er février 2012 17:32

                              Désolé de vouloir interrompre ce grand moment de chasse aux sorcières, mais Mélenchon a qualifié le FN et Marine Le Pen d’ennemis, pas leurs électeurs. C’est une grosse nuance... Mélenchon veut détruire le FN ça c’est certain, mais il veut surtout démontrer par A+B aux classes populaires que le programme que défend le FN n’a rien à voir avec leurs aspirations et leurs besoins concrets.

                              Concernant Bayrou, il était déjà donné à 14 % d’intentions de vote le 29 janvier 2007 par LH2... Il n’y a donc aucune forme de progression sur la période actuelle par rapport à la même période il y a cinq ans. Les enquêtes les plus récentes montrent par ailleurs un tassement autour de 12 %. Nous verrons bien comment les choses évolueront, en attendant ça ne coûte vraiment rien de garder la tête froide.


                            • Sat is Fay 2 février 2012 05:07

                              Mais arrête de chialer avec ton Bayrou, il te l’aurait mise bien profond comme les autres, il a toujours fais comme les autres, sauf avec la bouche.


                            • 59jeannot 1er février 2012 16:20

                              je crois que dans le taux affiché pour Hollande, il nous faut compter un pourcentage non négligeable d’intentions venant de la droite qui ne croit plus à la victoire de Sarko1er ; désirant toutefois limiter la casse, les électeurs UMP, pour certains, voteront PS, dont le programme se rapproche le plus du leur : Austérité, allégeance à la finance internationale, pas d’augmentation du SMIC et absence d’autres propositions qui pourraient qualifier le PS de « GAUCHE »
                              D’ailleurs, Hollande, s’il arrive au second tour, devra convaincre les partisans du Parti de Gauche de voter pour lui ; et, cela n’est pas joué.
                              Perso, ce sera Mélenchon au 1er tour, et Mélenchon au second tour, quoiqu’il arrive


                              • Fergus Fergus 1er février 2012 17:23

                                Bonjour, 59jeannot.

                                Je résume en ce qui vous concerne : Mélenchon au 1er tour, et Sarkozy au 2e s’il est élu !!!

                                Personnellement, ce sera Mélenchon eu 1er tour, et sans hésiter Hollande au 2e, malgré son profil social-libéral peu en rapport avec mes aspirations.


                              • Richard Schneider Richard Schneider 1er février 2012 17:55

                                à 59jeannot :

                                Qu’il y ait des électeurs de la droite modérée qui voteront en avril prochain pour Hollande, cela est une évidence - au grand dam de Bayrou, d’ailleurs. Cela devrait être encore plus évident au 2e tour, en cas de duel Sarkozy-Hollande ! 
                                Vous pouvez voter pour un absent au 2e tour - JLM n’ aucune chance d’y être - : cela n’aura pas beaucoup d’effet. 

                              • melenchonade 1er février 2012 21:08

                                Bonjour 59jeannot,

                                Entièrement d’accord avec toi.
                                En politique, on vote pour ses idées, pas pour celles des autres.

                                Je ne veux définitivement plus de ce système.
                                Je ne veux plus baisser la tête pour obtenir un travail payé au lance-pierre.

                                Le capitalisme détruit l’humain, le capitalisme détruit la planète, le capitalisme souille jusqu’à l’Espace.Le capitalisme, c’est notre mort à tous.
                                Je ne voterais plus jamais pour la mort.

                                Les gens de gauche qui veulent une politique de droite ne me feront pas croire que c’est moi qui déraille.

                                Et ceux veulent que leur candidat l’emporte, ce n’est pas moi qu’il faut convaincre de défendre les valeurs de la Sarkozie. Qu’ils aillent voir leur candidat et qu’ils lui demandent de proposer une alternative au système capitaliste. Et je ne me contenterais pas de cosmétique.


                              • Richard Schneider Richard Schneider 1er février 2012 16:30

                                à l’auteur : Bonjour,

                                Je regrette que votre article concernant la rupture entre l’ancienne et nouvelle gauche ne soit pas encore paru sur le site ... En effet, vous y exposiez clairement - et objectivement - les différences assez fondamentales qui distinguent le PS et le FdG (appelons-le ainsi en attendant).
                                Les sondages, il faut les prendre, pour ce qu’ils sont : un instantané à un moment T. Aussi, suis-je d’avis plutôt que de commenter les intentions du vote du sondage du jour, d’essayer d’analyser des tendances lourdes qui se dégagent des intentions de vote des électeurs sur plusieurs semaines.
                                On peut ce 1er février faire quelques constations assez crédibles, inchangées par rapport à ce que j’ai déjà écrit : 
                                1. Loin de s’effondrer, Hollande reste solidement campé sur ses positions. Il est même anormalement haut au 2e tour. 
                                2. Sarkozy se maintient lui aussi. Certes, il n’est pas très en forme, il est toujours aussi impopulaire ; mais il demeure sans pb. particulier pointé à 25%. Une petite surprise.
                                3. Le Pen flotte toujours autour de 18%. Ce n’est plus une surprise.
                                4. La progression de Bayrou est stoppée depuis plusieurs sondages. C’est une vraie surprise ; on aurait pu penser que des électeurs de Hollande et de Sarkozy - le Béarnais a, en principe, le profil pour les séduire - le rejoignent au fur et à mesure où la campagne progresse. Il semble bien que cela ne soit pas le cas. 
                                5. Mélenchon n’arrive pas à décoller : il reste en dessous de 10%. Au grand dam de ses partisans, le « vote utile » semble l’emporter - pour l’instant. Je pense que l’anti-sarkozysme est plus fort que le débat programmatique entre les deux « gauches ».
                                6. L’effondrement de Joly se confirme au fil des enquêtes ... EELV a obtenu les sièges gagnables envisagées ...
                                Une inconnue pourtant : le nombre encore élevé des indécis (entre 45 et 48%). A part, le couac du 22 avril - où le nombre des abstentionnistes a été particulièrement important - habituellement les indécis, s’ils votent, se répartissent grosso-modo selon les tendances observées deux mois avant le scrutin. Mais, attendons que la cristallisation se fasse véritablement (fin février) : on verra plus clair.
                                Inutile de rajouter qu’un imprévu extraordinaire (guerre, terrorisme, crise sociale aigüe etc ...) peut totalement bouleverser la donne.
                                Amicalement,
                                RS

                                • Alan C. Alan C. 1er février 2012 17:39

                                  « votre article concernant la rupture entre l’ancienne et nouvelle gauche » : de quel article parlez vous ?


                                • Richard Schneider Richard Schneider 1er février 2012 17:50

                                  à Alan C. :

                                  J’ai dû vous confondre avec quelqu’un d’autre : j’avais lu dans la liste des articles proposés du site un article concernant les distinctions entre la « vieille gauche » (le PS) et la « nouvelle gauche » (c.à.d. au parti de JLM). Il est vrai que cela date de trois ou quatre jours ... Comme vous le savez probablement, on ne retrouve plus la trace des articles « modérés » non retenus...
                                  Mille excuses pour cet confusion,
                                  RS

                                • arobase 1er février 2012 16:38

                                  « Salut Taverne.

                                  Tu auras l’air malin si, le 6 mai, Bayrou se rallie à Hollande et participe à un gouvernement en compagnie de Montebourg et Mélenchon. »

                                  idem s’il se rallie à sarkosy ! il faudra bien qu’il en choisisse un ! avec les diatribes de taverne sur sarkosy et hollande, gageons qu’il sera bien embêté smiley

                                  .mais ils vont être nombreux dans ce cas. les lepénistes par exemple ! 


                                  • arobase 1er février 2012 16:44

                                    d’après les rumeurs,voteraient hollande au 2° tour :


                                    -80% des bayrouistes 
                                    -50% des lepenistes

                                    les abstentionistes vont avoir tort : laisser les autres décider de leur sort.

                                    après viendrons les législatives. c’est là que tout se passe.


                                    • epapel epapel 1er février 2012 16:56

                                      Comme d’habitude, les absents ont toujours tort, c’est une loi de la nature.


                                    • SEPH SEPH 1er février 2012 17:22

                                      LE PARADIS CRÉE PAR SARKOZY ET L’OTAN  :

                                      Les délégués d’Amnesty International se sont entretenus en Libye avec des prisonniers incarcérés à Tripoli et aux alentours, à Misratah et à Gheryan. Ils présentaient des marques visibles indiquant qu’ils avaient subi des actes de torture au cours des derniers jours et des dernières semaines, notamment des blessures ouvertes sur le crâne, les bras et les jambes, le dos et d’autres parties du corps.
                                       
                                      Ces actes de torture sont infligés par des entités militaires et des services de sécurité officiellement reconnus, ainsi que par un grand nombre de milices armées opérant en dehors de tout cadre légal.

                                      Nous n’avons connaissance d’aucune véritable enquête menée sur les cas de torture, et ni les victimes ni les familles des prisonniers morts en détention n’ont eu de recours en vue d’obtenir justice ou des réparations pour ce qu’elles ont subi.

                                      Si de nombreux détenus nous ont raconté les tortures qu’ils ont subies, certains étaient trop effrayés pour se confier, craignant des sévices encore plus violents s’ils parlaient, et se sont contentés de nous montrer leurs blessures.

                                      Des témoignages accablants
                                      Les prisonniers, des Libyens et des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, ont raconté à Amnesty International qu’ils avaient été suspendus dans des positions contorsionnées, battus des heures durant avec des fouets, des câbles, des tubes en plastique, des bâtons, des chaînes et des barres métalliques, et qu’ils avaient reçu des décharges électriques infligées à l’aide de câbles sous tension et de pistolets semblables à des Taser.

                                      Les types de blessures observées corroborent leurs témoignages. Les rapports médicaux qu’a pu consulter Amnesty International confirment également le recours à la torture contre plusieurs détenus, dont certains sont morts en détention.

                                      La majorité des prisonniers pris pour cibles sont des Libyens qui seraient restés fidèles au colonel Mouammar Kadhafi au cours du récent conflit. Quant aux étrangers, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, ils continuent d’être placés en détention de façon aléatoire, notamment en raison de leur situation irrégulière, et sont parfois torturés.

                                      Les détenus sont généralement torturés au moment de leur arrestation par des milices armées locales et plus tard lors des interrogatoires, y compris dans les centres de détention officiels. Jusqu’à présent, ils n’ont pas été autorisés à consulter un avocat. Plusieurs d’entre eux ont raconté à Amnesty International qu’ils avaient « avoué » des crimes qu’ils n’avaient pas commis, uniquement pour qu’on cesse de les torturer.

                                      À Misratah, les détenus sont torturés dans un centre d’interrogatoires géré par la sécurité militaire nationale (Amn al Jaysh al Watani), ainsi qu’aux sièges des milices armées.

                                      Le 23 janvier, les délégués d’Amnesty International se sont entretenus avec des détenus à Misratah, torturés quelques heures auparavant. L’un d’entre eux, toujours incarcéré, a expliqué :
                                      "Ce matin, ils m’ont emmené en haut pour m’interroger. Cinq hommes en civil se sont relayés pour me rouer de coups et me fouetter. […] Ils m’ont suspendu par les poignets en haut d’une porte pendant environ une heure, tout en continuant à me frapper. Ils m’ont aussi donné des coups de pied."

                                      Un autre prisonnier a raconté qu’il avait été frappé sur les blessures qui lui avaient été infligées le mois précédent par des miliciens. Voici son témoignage :
                                      "Hier, ils m’ont frappé avec un câble électrique, alors que j’avais les mains menottées derrière le dos et les pieds attachés. Ils ont menacé de me renvoyer aux mains des miliciens qui m’avaient capturé, qui me tueraient."

                                      Morts en détention
                                      Plusieurs détenus sont morts aux mains de milices armées à Tripoli et aux alentours, et à Misratah, dans des circonstances laissant à penser qu’ils ont été torturés.

                                      Les proches d’un ancien policier, père de deux enfants, originaire de Tajura, à l’est de Tripoli, ont raconté à Amnesty International qu’il avait été arrêté par une milice armée locale en octobre 2011 et qu’ils n’avaient pas pu savoir où il se trouvait pendant près de trois semaines, jusqu’à ce qu’il puisse appeler sa femme.

                                      Quelques jours plus tard, sa famille a été informée par un hôpital de Tripoli que son corps y avait été transféré.

                                      Amnesty International a vu des photos de sa dépouille, qui présentait de graves contusions sur tout le corps et les bras et les jambes, ainsi que des blessures ouvertes sur la plante des pieds, semble-t-il causées par la falaqa (coups assénés sur la plante des pieds), une méthode de torture fréquente en Libye.

                                      À la connaissance d’Amnesty International, la dernière personne morte en détention des suites de torture est Ezzeddine al Ghool, colonel de 43 ans et père de sept enfants, arrêté par une milice armée à Gheryan, à 100 kilomètres au sud de Tripoli, le 14 janvier. Son corps, couvert de bleus et de blessures, a été restitué à sa famille le lendemain. Les médecins ont confirmé qu’il avait succombé à ses blessures. Plusieurs autres hommes détenus à la même période auraient eux aussi été torturés. Huit d’entre eux avaient des blessures graves, qui ont nécessité leur hospitalisation.

                                      Amnesty International a reçu des informations concernant des cas similaires sur lesquels elle mène des recherches.

                                      L’absence d’enquêtes
                                      Malgré les demandes formulées à maintes reprises par Amnesty International depuis mai 2011, les autorités libyennes de transition, tant au niveau local que national, n’ont pas mené d’enquêtes dignes de ce nom sur les cas de torture et les morts en détention survenues dans des circonstances suspectes.

                                      Dans tout le pays, la police et la justice demeurent défaillantes. Tandis que dans certaines régions, il semble que les tribunaux traitent des affaires civiles, les affaires dites « sensibles » en lien avec des enjeux politiques et de sécurité ne sont pas prises en compte.

                                      Un éventail d’organes pour la plupart non officiels, n’ayant pas de statut légal, notamment les « comités judiciaires », mènent des interrogatoires dans divers centres de détention, en dehors de tout contrôle du système judiciaire.

                                      http://www.france-irak-actualite.com/

                                      http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Armes-et-conflits-armes/Actualites/Libye-morts-de-detenus-dans-un-contexte-de-torture-generalisee-4503

                                      Tous les politiciens du sondage ont été pour cette guerre, alors les sondages basta !!!!


                                      • Sat is Fay 2 février 2012 05:10

                                        Il n’empêche que si on en là c’est aussi grâce à la patronne d’Amnesty Internationale d’après cette vidéo : http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/la-mort-d-amnesty-international-33297


                                      • Ruut Ruut 1er février 2012 17:22

                                        Hollande, Sarkozy, Méllanchon, même combat.


                                        • non666 non666 1er février 2012 17:23

                                          Si on pratique lanalyse graphique, on constate que :

                                          1) Sarkozy est dans une tendance baissiere indiscutable depuis 2 ans, encore plus verifiable depuis juillet malgrès le vrai-faux rebond de septembre.

                                          2) Hollande est dans une structure en double crete annonciatrice d’une baisse, comme Jospin en 2002.

                                          Ces deux candidats beneficient de plus de la moitié des references et citations
                                           (du buzz en langage djeunz) des journalistes en place.
                                          Le bandwagen effect faisant le reste
                                          (http://en.wikipedia.org/wiki/Bandwagon_effect ;
                                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_mode )
                                          Reciproquement, la diabolisation , l’amagame permanent entre nationalisme et nazisme, la programation (comme avant chaque election ) des emissions de « devoir de memoire » , les sous-entendus de la racaille journaliste aux ordres diminue le taux d’aveux de vote pour les candidats pro-français(en fait il n’en reste plusqu’une !)

                                          Du coup, il est evident que les factieux qui ont pris le pouvoir depuis 5 ans vont empecher la candidature de marine par le véritable premier tour : les 500 signatures a main levées.
                                           Inutile de se moquer des elections en Hongrie, en Russie ou en Ukraine apres ça...
                                          Inutile de rire des machines a Voter des etats unis alors que Sarkozy va etre OBLIGE de tricher grace a elle pour etre au second tour.
                                          Inutile de montrer du doigt Gbagbo et les autres rois-nègres en Afrique alors que le bourrage d’urne qui s’annonce avec le vote des français de l’Etranger est une evidence.
                                          500 000 français qui ne votaient pas (2/3 des votants) usuellement, cela fait juste assez pour etre au deuxieme tour et utiliser les Ferrari et les Pujadas comme annonciateur d’une « formidable mobilisation » de ceux ci en faveur du candidat perçu par la mondialisation comme le meilleur....



                                          Conclusion : si vous etes interviewé par les instituts de sondages : mentez !
                                          Jurez , promettez que vous allez voter Sarkozy (si vous etes de droite) ou Hollande (si vous etes de gauche) car sinon, ils empecheront Marine d’etre presente.



                                          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er février 2012 22:32

                                            Par non666  : « Hollande est dans une structure en double crête annonciatrice d’une baisse... »

                                            Par Capitaine Haddock, dans « On a marché sur la Lune », Page 14 : « Pourquoi pas aussi un looping, ou un tonneau, ou une descente en vrille, hein ?... »


                                          • posteriori 2 février 2012 09:35

                                            Non, si vous êtes de gauche, promettez, jurez, crachez même, que vous allez voter pour la marine poissonnière au ton rouge, si ça peut l’empecher d’avoir ses signatures, c’est toujours ça de pris ! 18% et 5 ans de chirac en plus, ouvre tes yeux camarade facho, ne vote pas inutile !


                                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 1er février 2012 17:53

                                            Bonjour AC,

                                            beau travail de synthèse ; continuez. vous dites : «   Sarkozy, S’il semble peu vraisemblable qu’il gagne des voix dans les mois à venir » ces chiffres reflètent le haut de la fourchette, pour le faire chuter encore, il suffit de voter pour un petit perdant, il y en a de très bons... ...« Marine Le Pen se situe à un très haut niveau d’intentions de vote, obtenant une moyenne de 18 % » il s’agit là de la fourchette basse, elle devrait atteindre 22 ou 23 %

                                            En privilégiant un perdant au premier tour, ils peuvent comme en 2002 atteindre près de 52 %, avec les 23 % de Marine, ça fait combien à se partager pour les dominants inféodés aux banques des oligarques... ?


                                            • Alan C. Alan C. 1er février 2012 20:56

                                              Non c’est une moyenne, pas une fourchette : Le Pen obtient au minimum 16 % d’intentions de vote, et 20 % au maximum (selon l’Ifop et Harris). La fourchette basse, donc, c’est 16 %. Comme je l’ai dis il est risqué de spéculer sur le score final du FN : en 2007 certains sondages donnaient Jean-Marie à 16, et il a finalement obtenu 10,4. En outre la situation actuelle est très différente de celle de 2002 : les candidats sont beaucoup moins nombreux, et les voix sont beaucoup moins émiettées.


                                            • PiXels PiXels 1er février 2012 18:18
                                              Il suffit de regarder à qui elles appartiennent et pour comprendre quels intérêts les officines de sondages ont vocation à servir !

                                               La réalité est qu’elles n’ont aucune crédibilité :

                                               méthodologies totalement irrationnelles 

                                              je n’indique pas de lien par manque de temps mais ceux qui le souhaitent n’auront aucune difficulté à retrouver une multitude d’articles ici ou ailleurs qui démontrent parfaitement le caractère quasi « charlatanesque » des techniques employées par ces pythies des temps modernes !

                                              opacité des résultats

                                               ces officines, avec la bienveillante approbetion du SYSTEME (UMPS) en général et de la « commission des sondages » en particulier s’assoient régulièrement sur la réglementation (pourtant minimaliste) en matière de transparence : 
                                              un exemple parmi tant d’autres de violation de la loi non sanctionné

                                              Elles se trompent en permanence
                                              ou plus exactement elles trafiquent leurs résultats le plus longtemps possible (les seuls chiffres proches de la réalité sont ceux des enquêtes réalisées les jours précédant les scrutins !)
                                               car ne nous y trompons pas, ils jouent, avec les « grands médias » un RÔLE CAPITAL dans le conditionnement de la populace moutonnière.
                                              Le plus insupportable étant que, bien que n’ayant aucun caractère officiel reconnu, ils servent de référence pour attribuer les temps de parole aux candidats durant la période dite « d’équité ». 
                                              C’est le double effet Kiss Kool 
                                              1 - on manipule les cerveaux
                                              2 - on offre au passage encore plus de « visibilité » à ceux qui déjà monopolisent les temps d’antenne sur les plateaux télé ou à la radio.

                                              Et pour couronner le tout et boucler la boucle, que font les « commentateurs avertis » de tous ces « grands médias » (télé, radio, presse écrite..) ? 
                                              Après avoir murmuré pour la forme que « bien sûr il ne s’agit que d’une photographie à un instant T dont, bien sûr il faut relativiser la fiabilité et bla bla bla et bla bla bla... »
                                              ....ils passent le plus clair de leur temps à commenter les-dits sondages comme s’il s’agissait de la vérité révélée ce qui leur permet là encore de ne parler toujours et encore que des mêmes  !!!
                                              ...et quand très exceptionnellement ils invitent un « petit candidat » leurs questions se focalisent autour du « pourquoi êtes-vous si bas dans les sondages » ou pire « comment osez-vous vous présenter avec des sondages aussi faibles ? »

                                              Normal me direz-vous, « chiens de gardes » est leur métier : ils sont (grassement) payés pour ça ! Et reconnaissons-le le « truc » est bien ficelé !

                                              Mais vous, l’auteur, vous qui vous présentez comme « militant du Parti de Gauche »,
                                              ne lisez-vous donc pas les billets de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet 

                                              Bien sûr que si ! d’ailleurs dans un précédent billet (que j’ai plussé sans réserve) vous développez un paragraphe sur « La tyranie des sondages » après une longue introduction en forme....d’analyse de sondages 


                                              Je pense donc que vous êtes conditionné à votre insu par des années de lecture de la presse aux ordres.(et vous n’êtes pas un cas isolé sur ce site) 
                                              Et , au moment ou vous-même souhaitez vous exprimer publiquement, vous reproduisez mécaniquement et sans peut-être y réfléchir suffisamment les façons de faire des « maîtres à penser » (ou plus exactement « maîtres à pensée unique ») .

                                              Ne pensez-vous pas qu’il n’y a assez de la « presse » aux ordres pour nous abrutir avec les analyses « des Oracles dans les entrailles de poulets » ?


                                              Vous avez peut-être compris que je vous suggère fortement de laisser aux larbins médiacratiques chevronnés le soin de nous expliquer, après avoir touillé leur vomis sondagier, pourquoi 2 plus 2 font 5 !
                                              Je suis en effet intimement convaincu qu’il est difficile .... RÉSISTER en tendant le bâton pour se faire battre  !

                                              RÉSISTONS et ...Que se vayan todos !

                                              • Alan C. Alan C. 1er février 2012 21:06

                                                Alors juste deux choses :
                                                - le PG n’est une secte, ses militants ne sont pas tenus de dire amen à tout ce qui s’y dit et à tout ce que ses porte-paroles peuvent déclarer. Les enquêtes d’opinion sont reconnues, dans le milieux universitaire, comme une pratique recourant à des méthodes scientifique d’agrégation de données. La méthode des quotas est pertinente d’un point de vue scientifique, les sondage, qu’ils portent ou non sur des intentions de vote, restent donc des outils crédibles.

                                                - Généralement, les enquêtes dont je parle dans cet article admettent une marge d’erreur compris entre deux et quatre points. Il se peut donc très bien que Jean-Luc Mélenchon, par exemple, soit sous évalué de deux points, et qu’il soit en réalité soutenu en moyenne par 9,7 % de la population sur l’ensemble du mois de janvier...

                                                Autre exemple d’application des marges d’erreur :
                                                Le sondage Ipsos des 17 et 18 avril 2002 donnaient Chirac à 20%, Jospin à 18% et Le Pen à 14%. Le Pen a donc été sous-estimé d’un peu moins de trois points, Jospin sur-estimé d’environ deux points : on se situe dans les marges d’erreur. Chirac avait quant à lui été parfaitement anticipé à un poil près. C’est pas une science exacte, mais quand on lis les sondages avec une bonne lunette, on se rend généralement compte qu’ils ne sont pas si foireux que ça...


                                              • PiXels PiXels 2 février 2012 00:43

                                                « Les enquêtes d’opinion sont reconnues, dans le milieux universitaire, comme une pratique recourant à des méthodes scientifique d’agrégation de données »


                                                Alors si  L E M I L I E U U N I V E R S I T A I R E  le dit ...ça c’est l’argument qui tue !
                                                je ne commente pas ; 

                                                « La méthode des quotas est pertinente d’un point de vue scientifique, les sondage, qu’ils portent ou non sur des intentions de vote, restent donc des outils crédibles »
                                                C’est toujours « le milieu universitaire » qui l’affirme ou c’est une « vérité révélée » ?

                                                Mais admettons...

                                                Je vous avoue que j’aime nettement moins la suite : 
                                                ce besoin de me donner un exemple....puis un second.... pour m’expliquer ce qu’est une « marge d’erreur »...vous me considéreriez comme un demeuré que vous ne vous y prendriez pas autrement !
                                                « Sciences de Gouvernement »  Ça en jette.... je regrette presque d’avoir osé vous interpeller sur le bien-fondé de votre démarche journalistico-analytico-sondagière.... ??

                                                Mais au fait, excusez-moi de revenir sur un petit détail : maintenant que vous m’avez expliqué ce qu’est une marge d’erreur...dites-moi si j’ai bien compris :
                                                prenons un de vos « instituts » ...un de ceux qui pratiquent des enquêtes d’opinion dont « la méthodologie est reconnue dans le milieux universitaire » etc,etc. ..allez au hasard Opinion Way.
                                                Prenons, toujours au hasard la dernière « enquête » réalisée par cet institut pour laquelle on peut comparer les résultats obtenus par la méthode « pertinente d’un point de vue scientifique » des quotas et la réalité : les primaires socialistes.

                                                Prévisions OW des 5/6 octobre 2011( 3/4 jours avant le scrutin !!)

                                                F Hollande : 49 %
                                                M Aubry : 24 %
                                                S Royal : 13 %
                                                A Montebourg : 10 %
                                                M Valls : 3 %

                                                Résultats officiels primaire du 9 octobre 2011

                                                F Hollande : 39 %
                                                M Aubry : 30 %
                                                S Royal : 7 %.
                                                A Montebourg : 17 %
                                                M Valls : 6 %.


                                                Combien disiez-vous ?....la marge d’erreur ?..« Généralement, les enquêtes dont je parle dans cet article admettent une marge d’erreur compris entre deux et quatre points »
                                                Dites-moi si je me trompe, moi qui ne suis pas en « master.... » à part pour M Valls (dont l’erreur relative est quand même de ..100%) vous n’avez pas l’impression qu’on dépasse légèrement les bornes des 4% ?
                                                Et vous savez ce que disait le Sapeur Camembert : « Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites !)

                                                Parce que moi je trouve : marges d’erreurs respectives...10%, 6%, 6%, 7% 3% !!
                                                N’hésitez-pas à me dire si je me suis trompé dans les calculs....

                                                Ou alors ce cas est exceptionnel...Ah oui ? ...mais non ! Au contraire ce type d’erreur serait plutôt la règle ?!

                                                Vous souhaitez un autre exemple ? ....les prévisions OW à 3 mois de ces mêmes primaires socialistes ? un autre institut ?...une autre élection (Les précédentes pour la primaire d’ EELV  )...encore une autre ?

                                                Allez, je ne vais pas vous mâcher tout le travail...un petit effort...bon d’accord mais c’est juste parce que tous les deux on va voter JLM en avril  :


                                                Mais vu que pour vous, »Les enquêtes d’opinion sont reconnues, dans le milieux universitaire, comme une pratique recourant à des méthodes scientifique d’agrégation de données« 
                                                je crains que vous n’ayez pas réellement envie de savoir !

                                                Alors, je ne chercherai pas plus longtemps à vous expliquer pourquoi je pense que, en voulant jouer aux »analystes de comptoir« (je vous rassure ils ne sont pas pires à mes yeux que les »vrais« ) vous êtes totalement contre productif à la cause que vous croyez défendre.

                                                Mais bien entendu, vous êtes libre de penser de dire et d’écrire ce que vous voulez ,  d’autant plus que (et là enfin je vous rejoins) vous avez raison,  »le PG n’est pas une secte, ses militants ne sont pas tenus de dire amen à tout ce qui s’y dit et à tout ce que ses porte-paroles peuvent déclarer


                                              • mike gallantsay 2 février 2012 02:33

                                                Excellent !
                                                Bien sûr, sur le papier, la méthode de sondages par quotas est « scientifique »...
                                                Sur le papier...
                                                Mais votre contre-exemple Opinion Way est accablant.
                                                Pendant six mois, nous sommes sommés de parier dans une course de petits chevaux en aveugle, où les positions présumées des galurins nous est racontée par les spécialistes de la spécialité. Aucune vérification empirique n’est possible.
                                                Même en admettant que les résultats du sondage soit parfaitement exacts, le simple fait que les sondés déterminent au moins en partie leurs intentions de vote réel sur les sondages (vote utile, tout sauf machin ou non à la bête immonde) invalide totalement cette procédure puisque le sondage finit par mesurer ce que lui même a induit.
                                                C’est irrecevable au tribunal de la raison.


                                              • mrdawson 2 février 2012 10:06

                                                Je ne le trouve pas particulièrement accablant. Les positions relatives de chaque candidats sont maintenues (à part l’inversion Montebourg/Royal), la différence de plus de 10% entre les 2 premiers est également maintenue. Pour le coup le sondage a assez bien représenté la réalité, pas trop de surprises pour cette dernière.
                                                Par ailleurs le ton excessivement condescendant de pixels ne sert absolument pas son message.


                                              • PiXels PiXels 2 février 2012 14:11

                                                mrdawson 


                                                j’accepte sans problème le qualificatif « condescendant » concernant le ton de mon commentaire.
                                                Je le souhaitais plutôt sarcastique en réponse à la vraie « condescendance » de la réponse de l’auteur à ma première réaction. 
                                                Mais, n’étant pas un pro de l’écriture, la portée de certaines formules aura pu m’échapper !

                                                En contre-partie, je vous invite, mrdawson à vous interroger sur le bien-fondé de votre principale remarque : « Je ne le trouve pas particulièrement accablant »

                                                Si mon objectif avait été de démontrer uniquement la capacité des « sondeurs » à se vautrer lamentablement, vous eussiez eu (j’ai bon ? ) raison.

                                                Mais si j’ai choisi cet exemple c’est pour mettre l’auteur face à ses incohérences :

                                                alors qu’il avait lui-même dénoncé dans un précédant article « La Tyranie des sondages »
                                                en total harmonie avec les idées développées par le candidat qu’il soutient,
                                                il se commet à jouer les « apprentis-journaleux » en essayant de reproduire un exercice qui, à mes yeux est l’un des plus détestable dans la stratégie d’enfumage des larbins mé(r)diatiques ..
                                                ..le commentaire des montée/descentes des grenouilles sondagières...dont j’ai essayé de lui rappeler que non seulement elles n’étaient pas aussi fiables que pouvait le laisser supposer son dernier article, mais qu’en plus elles participaient largement à la séance d’hypnose collective..

                                                Cherchant, à mon humble avis, à se défendre lui-même (alors que mon propos n’était pas de l’attaquer mais de l’alerter), il a opté pour la défense...de son article...et par voie de conséquence ...des officines sondagières qu’il fustigeait quelques jours plus tôt !
                                                Et pour ce faire, après m’avoir asséné l’argument massue du caractère « scientifique » parce que décrété unilatéralement par « le milieu universitaire » il m’a rappelé la notion de « marges d’erreurs »

                                                Le choix de mon exemple venait donc répondre à CET argument : des marges d’erreurs acceptables (?) seraient prises en compte et donc conserveraient aux sondages leur caractère prétendument « scientifique » ! 
                                                Oui mais voila, quand on a l’opportunité de comparer les prévisions avec la réalité, il arrive (très fréquemment) que les-dites marges d’erreur explosent littéralement en vol...c’est ce que voulait démontrer cet exemple (cette précision vous avait certainement échappé )
                                                ...et à ce titre il est, me semble-t-il TOTALEMENT ACCABLANT !

                                                Mais il est vrai que quand on essaie de démontrer, chiffres à l’appui, aux aficionados du commentaire es sondages (dans le marc de café) qu’entre autres arguments minimisant la validité (c’est un euphémisme) de leurs concours de pronostics favoris, les prédictions ne correspondent pour ainsi dire jamais à la réalité, ils balaient vos objections d’un revers de manche :
                                                 - les marges d’erreurs ont été explosées ? Oui, mais le classement est (PRESQUE) exact !
                                                 - le favori a fini dans les choux ? Oui mais les marges d’erreurs ont été respectées..donc on pouvait pas prévoir ! 


                                              • Katouch53 1er février 2012 19:25

                                                Sans vouloir casser la récré, je pense qu’il faut se méfier des sondages. Je rappelle que dans le passé ils se sont parfois LOURDEMENT trompés. 

                                                Je pense que cette présidentielle ne sera pas comme les autres. Des indices, non pris en compte, non analysés, du genre une énorme lassitude de l’électorat, me font pencher pour une élection genre : « Tsunami »... Mais je ne sais pas sous quelle forme en revanche. 
                                                Je reste persuadée qu’elle sera fort étonnante. Wait and see comme disent les anglais..... 

                                                Juste un petit et modeste exemple : J’ai des relations et amis qui ont été sondés. Ils m’ont avoué qu’ils avaient répondu n’importe quoi !!! En relation avec ce que j’ai dit plus haut... lassitude de toute cette oligarchie, qu’elle soit du centre, de gauche, de l’est, de l’ouest, de droite etc.... 
                                                Bon, vous me direz que ce sont peut être des cas isolés, mais si beaucoup font comme eux.... ? 
                                                J’avoue que cela m’a fait réfléchir encore plus sur les sondages. 

                                                • eric 1er février 2012 19:51

                                                  Et comme toujours, un total toutes gauches premier tour aux environ de 40% prouvant que pour une ecrasante majorite de francais, les solutions de toutes les gauches ne sont pas credibles.
                                                  SI on rajoute leurs dechirements internes, on obtient une impossbilite concrete de faire autre chose que de gerer les affairres courantes en cas de victoire.

                                                  Mais on voit mal 60% de l’electorat decider qu’une eventuelle antipathie pour Sarko est plus grave que des idees qu’ils rejettent fondamentalement.


                                                  • PiXels PiXels 1er février 2012 21:27

                                                    admettons que les 40% pour la gauche soient la réalité (? !)


                                                    Vous mettez qui dans les 60% qui restent pour mener à bien votre petite démonstration ?
                                                    Vous pensez vraiment que c’est un bloc soudé qui pensera et agira à l’unisson pour faire barrage à l’horrible bolchévique François Hollande.
                                                    Ne pensez-vous pas qu’un certain nombre auront remarqué qu’entre les propositions du candidat social libéral et l’autre François par exemple (qui fait obligatoirement partie des 60%), il n’y a pas la place pour glisser une feuille de papier à cigarette ?

                                                    Ceci dit, de mon point de vue, FH devrait être comptabilisé avec la droite (la droite propose l’austérité, lui préconise la rigueur  !)...mais ça, c’est juste mon avis !

                                                  • arobase 1er février 2012 20:17

                                                     «  un total toutes gauches premier tour aux environ de 40% » ça c’est parole de sondages ! on sait bien que c’est au minimum 50/50.


                                                    et puis combien d’idiots de gauche se laissent tenter par des sirènes dont le chant mortel ne sera visible qu’après coup ?

                                                     Tu fera les vrais comptes au 2° tour .
                                                     les idées de droite capitalo-libéralo sauvages, sont l’apanage de ces privilégiés pour les quels le contribuable rembourse des emprunts qui ont servi à leur faire des cadeaux où a délocaliser, ou à acquérir de la dette française pour mieux nous tenir à la gorge.

                                                    le reste du peuple qui souffre demande forcément des mesures de gauche, c’est à dire sociales, généreuses, solidaires, justes, équitables.

                                                    ..pas ce chacun pour soi débile qui fait partie des valeurs de droite. !


                                                    • Richard Schneider Richard Schneider 1er février 2012 21:03

                                                      @ arobase :

                                                      Ce n’est parce que la gauche est minoritaire dans le pays que Sarkozy va gagner !
                                                      Beaucoup d’électeurs ne sont ni de gauche ni de droite électoralement parlant ... On a appelé cette frange de la population le marais. Sous la RF, ils étaient catalogués de « Feuillants ». Aujourd’hui on dit : « le Centre », les « modérés » etc... Depuis 1974, ce sont eux qui décident de la victoire à la présidntielle. Il semblerait, plus par anti-sarkozysme que par conviction, qu’ils sont prêts à voter pour Hollande - puisque Bayrou n’arrive pas à progresser.
                                                      Amicalement,
                                                      RS

                                                    • Alan C. Alan C. 1er février 2012 21:14

                                                      D’un point de vue purement électoral, la droite est majoritaire au premier tour à toutes les élections présidentielle et législatives depuis 1986, si l’on inclut le FN dans le total des voix de la droite. 40% pour le total des voix de gauche c’est donc une performance honnête. Les victoires dont sont crédité Hollande au second tour sont dues aux reports d’une part non-négligeable d’électeurs de Bayrou et de Le Pen qui sont des candidats de droite, mais dont les électeurs ne votent pas tous en bloc pour Sarkozy au second tour, loin s’en faut.


                                                    • arobase 1er février 2012 21:38

                                                      Richard

                                                      bien d’accord mais comme la philosophie de droite qui mène le monde depuis la révolution vient de faire la preuve de son « efficacité » pour affamer les peuples, peut être que les gens commencent à se dire que le socialisme, le vrai du moins, qui s’apparente au communisme du Christ, ce qui n’ a jamais été vraiment essayé depuis deux mille ans , vaudrait peut être qu’on y rearde d’un peu plus près.

                                                      maintenant reste la confiance qu’on peut mettre dans ceux qui s’en réclament. on peu comprendre qu’ayant été échaudés en permanence, la prudence est de mise mais il faut bien commencer un jour et avec ceux qui paraissent les plus crédibles.

                                                      par contre, pour éviter les éventuelles mauvaises surprises, peut-être faudrait -il que le peuple prenne un peu plus en main ses affaires, soit un peu moins godillot et sanctionne sans pitié ceux de ses élus qui dérapent. ,ça ferait réfléchir les autres.


                                                    • eric 2 février 2012 08:24

                                                      Allanc, c’est bien ce que je dis ! SI hollande devait etre élu avec les voix du FN, je doute qu’il s’indigne et rejette les dites voix ; je doute que l’on puisse parler d’une mqjorite d’adhesion a un projet.....Il se retrouverait dans la situation de Chirac. Mathematiquement élu, mais dans des conditions telles que faute d’un réel soutien populaire, il serait dans l’incapacité de mener à bien des réformes radicales.
                                                      A nouveau, dans l’hypothèse peu probable ou il serait élu, le Hollandisme serait un brejnevisme, une figure peu étudiée du socialisme réel, et ce n’est pas un hasard....


                                                    • arobase 2 février 2012 09:48


                                                      pas de soutien populaire ? je suppose que vous plaisantez !! c’est le pen qui l’aurait ? ou sarkosy, ou bayrou ?

                                                      le fn doit avoir quelques milliers d’adhérents à ses idées. pas plus.
                                                      dans les voix du fn il a bien souvent des voix de gauche (c’est le fn qui le dit ) qui se sont perdues là au hasard des campagnes de presse et des miroirs aux alouettes martelés par lepen. elles ont leur place dans le programme social anti riches d’hollande.

                                                      de plus, les futurs députés auront toute la légitimité voulue pour appuyer le gouvernement.

                                                    • arobase 1er février 2012 20:23

                                                      les gens de droite seront contents d’apprendre que le rapatriement du fils (malade) de sarkosy aurait coûté au contribuable 40.000 euros selon le « canard ».

                                                      juste un petit aller retour en falcon. 

                                                      mais les gens de droite s’en foutent car eux , étant de droite sont forcément nantis (comment un non- nanti pourrait-il être de droite, à part les imbéciles ?), 
                                                      et les nantis payent peu d’impôts. ceux qui paient sont les pauvres.


                                                      • arobase 1er février 2012 20:34

                                                        en fait il semblerait que sarkosy a payé plus de 7000 euros, les 40.0000 euros serait un calcul par rapport à l’heure de vol. ?


                                                        enfin tout ça n’est pas clair.

                                                        • TZABAR 1er février 2012 21:00

                                                          Marine multiplie les fautes et le paye cash.
                                                          ses conseillers sont des cons smiley


                                                          • arobase 1er février 2012 21:53
                                                            « ses conseillers sont des cons  » si  c’étaient des bons ils n’iraient se fourvoyer au fn !
                                                            .
                                                            mais elle n’a besoin de personne pour faire des conneries ! un avocaillon qui n’a comme qualités que de dire qu’elle est fille de son père ! il y en a des millions comme ça ! 

                                                            et des comme ça qui professent ses diatribes tous azimuts, allez le matin vers tous les comptoirs de café de France, ils sont pléthore ! 

                                                            ça peut faire un président et peser sur l’avenir de millions de gens ça ?

                                                            • TZABAR 1er février 2012 22:19

                                                              il faudra une primaire digne de ce nom au FN pour 2017 pour ne plus parler d’entreprise familiale.
                                                              Il y a aujourd’hui suffisamment de courants pour le faire.
                                                              le prochain congrés doit agir en ce sens pour la crédibilité du mouvement.
                                                              dans le cas contraire, le FN disparaitra.


                                                              • posteriori 2 février 2012 09:46

                                                                S’il y avait assez de courant au fn, vous seriez tous noyés !


                                                              • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:41

                                                                Le FN a toujours fonctionné sur un modèle autoritaire fondé sur le culte du chef. Jean-Marie Le Pen n’a jamais soumis le renouvellement de sa candidature aux adhérents frontistes, il n’a jamais été investit à la présidentielle par un vote de ces mêmes adhérents...

                                                                On peut difficilement changer le mode de fonctionnement d’un parti alors qu’il est en place depuis des décennies. Tous les partis d’extrême-droite fonctionnent conformément à ce modèle, ou tout du moins la plupart d’entre eux. Si les lignes bougent dans les prochains jours ça sera une surprise : Marine Le Pen est vraissemblablement présidente et candidate du FN à la présidentielle à vie, ou jusqu’à ce qu’elle décide de démissionner...


                                                              • Croa Croa 2 février 2012 10:21

                                                                L’auteur a lu les sondages mais pas les programmes, suite à quoi il affirme n’importe quoi !

                                                                Par exemple, à propos des faibles intentions de vote pour Madame joly il imagine toute sortes de dispersions « et, dans une moindre mesure, Jean-Luc Mélenchon. »

                                                                Or il faut bien reconnaitre qu’une réelle évolution est en cour au Front de Gauche, celui-ci commençant même à douter des qualités de la croissance et reconnaissant la nocivité des élevages en batterie, etc... C’est donc bien vers Monsieur Mélanchon que partent aujourd’hui les voix de Joly !
                                                                Les écologistes se cherchent, ils ont été écoeurés par les conditions des primaires limitant d’emblée les ambitions vertes à un accrochage au PS que même Hulot avait accepté (d’où un lâchage aussi envers ce monsieur dès les primaires.)

                                                                Ceci dit ces sondages sont un peu prématurés. Concernant l’écologie encore, si le candidat de l’Alliance Jean-Marc Governatori obtient ses parainages une surprise est possible ! smiley  


                                                                • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:35

                                                                  Si vous aviez bien lu ma fiche vous sauriez qu’en fait les programmes, et tout particulièrement celui du Front de gauche, je les connais assez bien.

                                                                  Le fait que la progression de JLM est largement postérieure à l’effondrement de Joly. Il n’y a donc aucune espace de lien logique entre les évolutions des intentions de vote en leur faveur... Plusieurs analyses ont mis en évidence une certaine forme de vases communicants entre les électeurs de Bayrou en 2007 et ceux d’EELV par exemple. De la même manière, il est assez commun que des électeurs de gauche votant verts lors des élections de second ordre se retrouvent sur la candidature socialiste lors de la présidentielle, pour une raison simple : les écologistes ne sont pas jugés crédibles en tant que force de gouvernement.
                                                                  Les programmes c’est une chose, le comportement des électeurs, c’en est une autre ! Si les électeurs votaient logiquement en fonction de leurs convictions profondes et de leurs intérêts de classe, Sarkozy n’aurait jamais été élu !


                                                                • gogoRat gogoRat 2 février 2012 11:27

                                                                  Si jamais on acceptait d’entrer dans ces comptes d’apothicaires basés sur les chiffres de sondages de propagande,
                                                                  il faudrait pousser le « raisonnement » un tout petit peu plus loin :

                                                                  D’abord, à 70% d’électeurs intéressés correspondent 30% qui ne sont pas.
                                                                  A quoi peut alors bien correspondre le compte de 20% d’électeurs n’exprimant « aucune intention de vote » ?

                                                                  - Logiquement, ces 20% peuvent difficilement constituer un sous-ensemble des 30% de « non intéressés » ! :
                                                                  il semblerait donc qu’ils soient à décompter des 70 % d’électeurs intéressés par la campagne - selon les sondages - .
                                                                  Soit 70%*20% d’électeurs supposés "intéressés mais sans intention de vote" , c’est à dire 14% d’électeurs qui viendraient s’ajouter aux 30% de non intéressés pour constituer un compte théorique de 44% (30%+14%) d’électeurs.
                                                                   Pourquoi alors cette majorité absolue est-elle à ce point réduite au silence dans de tels débats ?
                                                                   Quand on s’intéresse autant aux chiffres, ne devrait-on pas, pour être correct, faire apparaître cette proportion d’électeurs en complétant le diagramme affiché dans cet article d’un podium manifestement plus élevé que celui de tout les candidats ?


                                                                  • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:38

                                                                    Non mais en fait votre raisonnement est totalement invalidé par plusieurs évidences simples :
                                                                    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas encore savoir pour qui on va voter ;
                                                                    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas avoir envie de voter pour un candidat ;
                                                                    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas avoir envie de dire pour qui on vote ;
                                                                    - On peut ne pas être intéressé par la campagne et exprimer malgré tout une intention de vote.

                                                                    Pas besoin de calculs savant, les répondants ne sont tenus de concilier leur intérêt pour la campagne avec leur capacité à exprimer une intention de vote...


                                                                  • gogoRat gogoRat 2 février 2012 18:29

                                                                    @Anan C :

                                                                     d’où vient ce malentendu ?? !!
                                                                     Comment comprenez-vous : «  » ...  « intéressés mais sans intention de vote » , c’est à dire 14%«  ?
                                                                     Ce pourcentage peut effectivement inclure vos catégogies définies par  ;
                                                                     -  » On peut être intéressés par la campagne et ne pas encore savoir pour qui on va voter ;« 
                                                                     - » On peut être intéressé par la campagne et ne pas avoir envie de dire pour qui on vote« 
                                                                     
                                                                     Quant à votre catégorie :
                                                                     »On peut ne pas être intéressé par la campagne et exprimer malgré tout une intention de vote.«  
                                                                     si vous soutenez savoir qu’elle n’est pa négligeable, il serait intéressant que vous donniez vos références en faveur de cette thèse car ce serait un argument non négligeable pour étayer le sentiment soit d’un manque de sérieux des sondages soit d’un manque de sérieux des sondés ce qui revient à peu près au même quant à la crédibilité de la légitimité démocratique du scrutin résultant !

                                                                    Par ailleurs ce raisonnement (de Gogorat) - qui mène à une estimation de 44% de non décidés - semble au contraire corroboré par l’estimation donnée par »Richard Schneider" ; citation :
                                                                     - Une inconnue pourtant : le nombre encore élevé des indécis (entre 45 et 48%).



                                                                  • Raph 25 10 février 2012 22:14

                                                                    UN SEUL VALABLE:MELANCHON
                                                                    Arretez de vous fier à des sondages qui comme d’hab sont truqués !!
                                                                    Entre l’ESCROC présent et le soi disant sauveur de corrèze,ni l’un ni l’autre n’auront ma voix. !
                                                                    Ras le bol de tout ces oligarches et leurs magouilles.
                                                                    RESISTANCE !!!!!!!!

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