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Accueil du site > Actualités > Politique > Justice privée, police privée : rêvons un peu

Justice privée, police privée : rêvons un peu

Un spectre hante la société post-moderne : celui d’un Etat qui abandonnerait ses prérogatives régaliennes pour les confier au secteur privé, mieux à même de satisfaire les citoyens. 


Tout le monde s’accorde à reconnaître que justice et police fonctionnent mal en France.

La justice s’illustre par de retentissantes erreurs judiciaires, certaines font la une des journaux, d’autres, bien plus nombreuses, passent inaperçues. Les délais sont extrêmement longs, les cours sont encombrées, les procédures sont lentes, coûteuses. L’inertie étouffe les meilleures volontés. Les affaires sont vite classées, les peines parfois non exécutées.

La police, quant à elle, a des taux d’élucidation très bas (par exemple 10% pour les cambriolages, heureusement davantage pour les meurtres, ma spécialité - seulement littéraire, dois-je ajouter pour vous rassurer !). Comme la justice, on peut l’accuser d’obéir à des impératifs plus politiques qu’orientés vers la satisfaction du citoyen. Le fonctionnaire moyen, et on le comprend, préfèrera ne pas faire d’excès de zèle, n’ayant finalement rien à y gagner. Mieux vaut infliger des amendes aux honnêtes gens et leur grignoter petit à petit leur permis de conduire que de s’aventurer dans les zones de non-droit ou jouer les petits soldats dans certaines banlieues chaudes.

Le citoyen finit par comprendre que ces institutions et organisations chargées de le protéger sont d’abord à leur service, avant d’être au sien. Ainsi il s’en détourne autant qu’il le peut. Hélas, il n’a pas le choix, puisque l’Etat maintient un monopole des plus stricts dans ce domaine.

Il serait temps de considérer que la justice et la police sont des services comme les autres, au service de clients, justiciables ou plaignants, qu’il importe avant tout de satisfaire. D’autres services bien plus essentiels à notre vie, l’alimentation, l’habillement, la pharmacie (etc.) sont privés, et, sauf à vouloir mourir de faim, vivre nu, ou passer sa vie dans les files d’attente, on n’imagine pas que l’Etat les prenne un jour en charge. Comme dans les autres secteurs de la vie économique et sociale, la concurrence a du bon. Mieux, elle est le seul moyen de progresser vers une meilleure satisfaction des besoins.

Certes, la justice et la police ont un coût. Les sociétés d’assurance, par leur prise en charge de l’aléa, sont le mieux à même de pourvoir au coût des procédures de justice ou des enquêtes policières. Elles devraient élargir leur champ d’action pour suivre l’ouverture au privé des services de justice et de police (si elle survient un jour - peut-être dans quelques siècles !).

J’entends les objections de ceux qui craignent de voir de tels services confiés au privé. Ne vont-ils pas favoriser les plus riches ? De façon étonnante, on ne se pose pas la question de savoir si, déjà, les plus riches ne sont pas favorisés. Ne peuvent-ils pas, déjà, se payer les meilleurs avocats et donc avoir de meilleures chances de gagner un procès ? Embaucher des gardes du corps, et donc ne pas craindre de se faire agresser par les voyous, comme le commun des mortels ?

Quant aux juges et policiers privés, croyez-vous qu’ils seraient corruptibles ? Davantage que les juges et policiers publics ? Mais qui, dans la situation actuelle, n’a de compte à rendre à personne, si ce n’est à une hiérarchie bien peu regardante ? Dans quelle société le pouvoir des riches est-il le plus efficace : dans celle du maquis juridique, des passe-droits, des grilles des salaires rigides, de l’absence de motivation, ou dans celle où la responsabilité du juge et du policier serait directement engagée, comme c’est ou ce devrait être le cas pour toute personne qui gagne sa vie en offrant ses services à ses concitoyens ?

Le marché, fondé sur l’échange libre, n’est pas l’expression de la loi du plus fort, c’est un champ de concurrence pacifique par lequel le consommateur vote pour le plus compétent. La loi du plus fort existe quand le monopole de la force existe, et c’est l’Etat qui l’exerce à ce jour. La séparation des pouvoirs est alors illusoire, exécutif et judiciaire étant mêlés de façon inextricable. Les politiciens s’autoamnistient et certains d’entre eux sont protégés par une immunité scandaleuse. L’administration d’Etat devient intouchable. Le Léviathan prétend assurer notre protection, mais qui nous protègera du Léviathan ?

Certes, l’ultra-étatisme actuel ne s’avouera pas facilement vaincu, et mon ultra-libéralisme (le terme exact serait plutôt "anarcho-capitalisme") semble aujourd’hui ultra utopique, même si la littérature libertarienne a déjà étudié la perspective de confier à la société civile l’ensemble des tâches monopolisées par le « monstre froid » que stigmatisait Nietzsche.

J’ai conscience qu’il s’agit là d’une proposition, ou plutôt d’une simple considération, voire d’une extrapolation, qui est iconoclaste, et totalement irréaliste dans la situation actuelle, où la seule privatisation d’un dinosaure tel que GDF provoque des remous à droite et à gauche.

Pourtant, à long terme, il n’y a là rien d’utopique. L’arbitrage privé existe déjà, les polices privées également. Longtemps avant le monopole d’Etat, les tribunaux étaient privés. Les assurances "assistance juridique" existent déjà pour les particuliers. On reconnaîtra sans doute un jour que le marché est la seule organisation capable de procurer cette séparation des pouvoirs ultime qui garantit les droits fondamentaux de la personne. En attendant, on peut rêver, en espérant que le cauchemar sécuritaire ne vienne pas nous réveiller brutalement.


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68 réactions à cet article    


  • (---.---.230.116) 28 septembre 2006 13:04

    Le but d’une société privée est de se faire un maximum de fric, non de servir l’interet d’une nation ou des citoyens. C’est un des pouvoir régalien de l’état d’assurer la sécurité et la justice sinon, il ny a pls d’état. Voudriez vos que vos impôts finance une société de policiers chinois ou pakistanais ? on pourrait aussi délocaliser nos tribunaux en grande bretagne ou en allemagne ou même aux états unis, pour des raison de coups de fonctionnenement....


    • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 15:46

      Et pourquoi pas, après tout ?


    • Romain Baudry (---.---.30.32) 28 septembre 2006 13:12

      Certes, il est déjà arrivé que des fonctions normalement régaliennes soient déléguées (dans une certaine mesure) au secteur privé. Mais cette délégation ne signifie en aucun cas une mise en concurrence. A quoi ressemblerait une justice et une police livrées à la concurrence ? Est-ce que les gens auraient la possibilité de choisir sur une carte le tribunal auquel il compte adresser telle ou telle plainte ? On voit d’ici les services privatisés de justice faire de la réclame en assurant qu’ils jugent plus rapidement et infligent des peines plus sévères que le concurrent ! Et qu’est-ce que se passera lorsque deux services privatisés de police entreront en conflit sur le terrain ? Qui est-ce qui les départagera ? Leur hiérachies (concurrentes) ? Les tribunaux (concurrents) ?

      Une délégation au secteur privé de ces services serait possible (même si, personnellement, je ne la juge aucunement souhaitable). Mais ce serait toujours l’Etat qui choisirait à qui il délègue ces fonctions. L’idée d’ouvrir à la concurrence les domaines de la police et de la justice comme on a ouvert le marché du téléphone est une absurdité.


      • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 15:55

        David Friedman a déjà répondu à toutes vos questions, et bien plus, dans « Vers une société sans état » (édition Les Belles Lettres).


      • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 16:52

        Et si votre coeur penche plus à gauche, comme le mien, vous pouvez lire « l’éthique de la liberté » de Murray Rothbard, qui répond aux mêmes questions.


      • (---.---.37.71) 28 septembre 2006 17:59

        « A quoi ressemblerait une justice et une police livrées à la concurrence ? »

        Au chasseur de primes des USA.

        Le premier qui ramenent mort ou vif le coupable/suspect touche la réconpemse. C’est un tres bon systéme, trés efficace.


      • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 18:11

        Les chasseurs de primes ne capturent que des condamnés en fuite, pas des suspects, dans un système complètement privé (puisque l’habeas corpus s’applique). Ils peuvent à la rigueur servir de complément à la Police, mais certainement pas s’y substituer entièrement.


      • space_cowboy (---.---.99.60) 28 septembre 2006 13:32

        Alors là on bat des records !

        Et puis on pourrait privatiser l’armée ! UNe bande mercenaire hutu, c’est classe !

        On pourrait privatiser aussi les conseils municipaux ! Classe aussi, confier à des entreprises la gestion des collectivités locales !

        Mieux mieux, le gaz et l’eau ! Ah c’est déjà en partie fait ! Reste l’air ambiant non ?

        « Mouloud ? avez-vous les moyens de payer votre procès après vous être acquitté du montant de votre arrestation ? Non ? Pas grave, vous irez creuser des tranchées pendant dix ans pour notre filiale de Réseau routier ! »


        • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 16:30

          Il n’y a qu’un état pour faire payer des présumés innocents avant même qu’ils soient condamnés, le cas échéant... Ne mélangez pas tout, SVP.


        • Grimbert Grimbert 28 septembre 2006 13:45

          Mouloud aura les moyens de se payer une assurance juridique (quelques dizaines d’euros par ans), et, soutenu par une association d’entraide, par son assureur, et par le conseiller juridique fourni par son assureur, il n’aura rien à craindre.

          Aujourd’hui, Mouloud est tout juste bon pour le délit de faciès, et s’il a déconné un peu, défendu par un avocat commis d’office, il sera condamné à une peine sévère.

          Comme dans beaucoup d’autres domaines, l’Etat est le problème, et le marché est une solution.


          • space_cowboy (---.---.99.60) 28 septembre 2006 14:07

            J’en reste bouche bée...

            Je connais des libéraux qui sont pour moins d’état mais pas suicidaire jusqu’à l’anihiler... vous êtes complètement idiot, je pensais à une blague mais je vois qu’il n’en est rien !


          • Antoine Diederick (---.---.252.58) 28 septembre 2006 14:16

            Mouloud peut déjà s’il le veut prendre une assistance juridique, s’il le veut, je crois que vous ne pouvez pas opposer ’fonctions régaliennes’ et ’les fonctions marché’

            J’emploie cette formule pour faire universitaire (style reflexion sciences-po) pour faire court.


          • ZEN zen 28 septembre 2006 16:22

            « l’Etat est le problème, et le marché est une solution »

            Inutile de répéter la vulgate de Friedman et des « Chicago boys »...on la connait par coeur.


          • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 17:39

            Je vois que mon long commentaire à votre post a été supprimé... Une illustration du titre de votre sujet ? Parlez-nous de l’innocence policière et judiciaire !


          • (---.---.17.229) 28 septembre 2006 17:41

            daniel Milan smiley smiley smiley smiley smiley smiley


          • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 17:44

             smiley smiley smiley : avec mon doigt en prime !


          • Marsupilami (---.---.92.116) 28 septembre 2006 13:50

            Si cet article est une provoc, elle est réussie. Si ça n’en est pas une, c’est vraiment très con, le degré zéro de la politique et de la citoyenneté. Y a qu’à voir comment se conduisent les mercenaires des armées privées des USA en Iraq.


            • Antoine Diederick (---.---.252.58) 28 septembre 2006 14:13

              J’abonde ds ton sens Marsu, curieux article, j’attendais mieux sous le chapeau d’appel :

              « Un spectre hante la société post-moderne : celui d’un Etat qui abandonnerait ses prérogatives régaliennes pour les confier au secteur privé, mieux à même de satisfaire les citoyens. »

              Il y aurait un VRAI DEBAT à initier sur les fonctions régaliennes d’un Etat (les modifier ou les renforcer ?) et ce faisant élargir ce débat au futur destin de l’EUROPE.


            • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 16:34

              Merci Marsu, pour avoir au moins tenté d’apporter un premier argument à la discussion, qui est en jusque-là exempte, mais on ne peut pas comparer des oranges et des bananes. Une société militaire privée embauchée par un gouvernement, ce n’est pas du tout la même chose qu’un ensemble de sociétés privées fournissant un service diversifié à des citoyens.


            • Marsupilami (---.---.92.116) 28 septembre 2006 16:53

              De la police privée aux milices privées il n’y a qu’un pas. Il y a donc bien un rapport avec les mercenaires supplétifs de l’armée US qui ne sont pas soumis aux lois de la guerre selon la convention de Genève. D’ailleurs, ils font flipper le gouvernement suisse.


            • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 18:19

              Je ne vois toujours pas le rapport entre une groupe armé privé envoyé comme envahisseur par un gouvernement étranger dans un pays qui n’a pas la capacité de se défendre, et des histoires de milices privées. Pour savoir ce qu’il en est des droits en l’absence presque totale d’état, on peut consulter « The not so wild, wild west » de Hill et Anderson.


            • Marsupilami (---.---.92.116) 28 septembre 2006 18:34

              @ Jesrad

              Le rapport est pourtant simple : si l’Etat privatise totalement la police et la justice, qui les contrôlera ? Très rapidement plus personne, évidemment. Ce sera le règne de l’arbitraire, de la compétition effrenée entre sociétés de police et de justice pour conquérir des parts de marché au mépris de toute règle républicaine et démocratique. C’est exactement ce qui se passe avec les armées privées.


            • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 19:11

              A quoi servent la Police et les Tribunaux ? A faire respecter la Loi. Quelle Loi ? Celle que leurs clients veulent qu’ils fassent appliquer. Pour gagner des parts de marché, ils doivent donc faire appliquer la Loi de manière efficace.

              Quelle Loi ? Il y a deux visions du Droit anarcho-capitaliste : l’une est purement utilitariste (économiste, David Friedman), l’autre est jusnaturaliste (Droit Naturel, Murray Rothbard). Pour les premiers, le droit est produit sur le marché. On choisit un modèle de Loi comme on choisit un régime d’assurance-vie ou un abonnement de TV privée, qu’on fait appliquer par un assureur contre le crime qui reconnaît cette Loi. Dans la seconde, les Droits sont fixes (en plus d’être absolus, façon Droits de l’Homme et du Citoyen, ce sont les mêmes pour tous), et les règles sont simples, et on les fait appliquer par quiconque est en mesure de le faire. Y a énormément plus à dire sur le sujet, je ne peux que t’inviter à soit carrément lire les deux livres dont j’ai donné les titres, plus haut, soit au moins consulter l’article Wikipédia sur le sujet.


            • Marsupilami (---.---.92.116) 28 septembre 2006 19:37

              @ Jesrad

              Je sais, j’ai lu. Pas la peine de se demander quelle genre de loi serait élue par l’ultralibéral libertarien anarcho-capitaliste psychiatrisé qui a écrit cet article.


            • Reversi (---.---.64.135) 28 septembre 2006 14:20

              le reversi vous connaissez ? si tout les pions noirs sont encerclés par les blancs ils deviennent blancs ,fatalement le basculement d’un systeme à un autre est en fait une subtitution !


              • faxtronic (---.---.127.82) 28 septembre 2006 14:26

                Allez c’ est une juste une provocation. Il en faut de temps en temps pour reveiller l’eau qui dort. Evidemment que grimbert ne pense pas ce qu’il ecrit, sinon il est bon pour la camisole de force smiley .


                • ZEN zen 28 septembre 2006 14:43

                  « En attendant, on peut rêver, en espérant que le cauchemar sécuritaire ne vienne pas nous réveiller brutalement. »

                  Le « cauchemard », c’est vous..Voir le site des « libertariens » sur WIkipedia:c’est trés drôle...

                  Notez qu’aux USA, une partie des services de l’armée est privée, certaines prisons aussi...même l’hôte de la Maison Blanche, privatisé par les grands goupes pétroliers,l’industrie d’armement, etc...


                • Antoine Diederick (---.---.252.58) 28 septembre 2006 14:42

                  GDF fait partie d’un débat plus large que la question faut il privatiser ou pas...je crois que pour aborder les thèmes de votre article, il faut légèrement dissocier les considérations que vous y mêlez.

                  Par contre, j’ai envie de poser la question autrement :« Que faut-il privatiser des services de l’Etat et qui pourrait l’être ds un souci de succès sans que l’Etat et les citoyens soient lésés ? »

                  C’est vrai, l’Etat détient la « coercition légitime » mais celle-ci ne lui est pas dévolue sans contrôle et en démocrate je ne puis croire qu’elle sert parfaitement aux hommes politiques à construire de noirs desseins comme ds une mafia.

                  D’autant que la privatisation peut engendrer aussi des débordements de la légitimité....

                  Stop, le sujet est vaste....


                  • (---.---.159.247) 28 septembre 2006 14:46

                    « Comme dans les autres secteurs de la vie économique et sociale, la concurrence a du bon. Mieux, elle est le seul moyen de progresser vers une meilleure satisfaction des besoins. »

                    On le constate effectivement aux US par ex avec les coupures d’electricité ou en Angleterre, avec les accidents de trains. Et en France, tout va mieux pour l’eau et les télécoms depuis les privatisations, on est fou de joie de payer bien plus ! Et on sera bien content de payer plus cher aussi le gaz et l’électricité. J’espère qu’on aura droit aux coupures comme aux US ! Je propose aussi que l’etat arrête d’embêter les compagnies aériennes avec les controles des avions, laissons faire la concurrence ! Les morts n’ont qu’à porter plainte dans des tribunaux privés si jamais un aivon tombe en panne en plain vol !

                    « Privé + Concurrence = meilleure satisfaction » c’est une loi universelle et éternelle.


                    • gigi432 (---.---.101.8) 28 septembre 2006 15:31

                      la justice et la police en france ne marche plus.

                      Je connais personnellement quelqu’un qui est menacé de mort, qui ne peut pas rentrer à son domicile (je dois l’heberger) mais la police ne fait rien (prise dépôt de plainte et basta) : on lui répond « nous ne sommes pas assez nombreux, on ne peut pas vous raccompagnez » ou « mettez leur un gros coup de bombe lacrimo dans la gueule ».

                      En gros, tant que vous n’êtes pas mort ou gravement blessé, on ne peut pas intervenir. Voilà pourquoi la loi de l’omerta règne de plus en plus, dans les cités de banlieue et ailleurs.

                      la gauche et la droite (UMPS) ont le pouvoir de réaliser vos pires cauchemars. smiley smiley smiley

                      où est passé le pays de mon enfance où l’on vivait paisiblement, en sécurité ?

                      la france coule à pic.


                      • (---.---.52.177) 28 septembre 2006 16:25

                        c’est pas dans le projet de sarko et de la droite libérale en général ? Déjà qu’on songe sérieusement à confier le milieu pénitentiaire au privé (financé par des fonds de pensions américains) et que les projets en cours (GDF, SNCM...) visent à brader les biens de l’état à vil prix pour les amis richement dotés, si possibles ex-camarades de l’ENA....la France est en démentellement depuis que les chirac et cie en ont pris les manettes, et c’est pas le nain de neuilly qui va inverser le mouvement, au contraire, en plus, il a été prendre ses ordres dernièrement à washingon, histoire de rassurer les investisseurs étrangers qui lorgnent sur nos richesses...on va finir comme les argentins, sur la paille avec les yeux pour pleurer et tous ces salopards iront vivre dans leurs palaces sécurisés, leurs ghettos de luxe réservés aux riches loin des foules affamées et en colère


                        • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 16:49

                          Posez-vous la question : qui est vraiment propriétaire de la France ? Celui qui a payé, encore et encore, et travaillé longuement, en bon citoyen, pour la construire ; ou celui qui a le pouvoir de la vendre au rabais par petits bouts, et de gaspiller l’argent de la vente dans son intérêt (par exemple, sous forme de campagne électorale) ?

                          Vous avez raison de dénoncer ces abus, et je suis bien de votre avis sur les riches exploiteurs du sommet de l’état. Mais les appeler « libéraux » ? Ils ne respectent même pas le droit de propriété de chacun d’entre nous sur les richesses communes de la nation. Non, ce ne sont que des voleurs.


                        • (---.---.74.206) 28 septembre 2006 17:08

                          les industries Machin ou la banque Truc étant déjà au service du « coupable », je ne pense pas ce que la privatisation de ces institutions pourrait changer pour le CRIF en dehors du fait d’avoir des commissariats et des tribunaux sponsorisées par La justice et la police smiley


                          • Gnole (---.---.192.187) 28 septembre 2006 17:15

                            Je reste complètement circonspect quand à cet article. Provoc ? Certainement... Mais provoc mal construite, car elle n’ouvre aucun débat, l’idée même de mise en concurrence de services comme la justice ou la police (pas de leur délégation au privé) étant des plus stupide qu’elle ne mérite même pas la discussion.

                            Enfin, histoire de moi aussi provoquer un peu, l’ouverture à la concurrence de services publiques n’a jamais dans aucun pays fait baissé le cout pour le consommateur, que ce soit l’électricité, le transport par train ou autre chose, ça s’est TOUJOURSfait sur le dos du consommateur final.


                            • christophe93 18 août 2007 22:11

                              Justice publique mais police privée : voilà la solution. En effet, les obligations prévues par le code de procédure pénale peuvent parfaitement être appliqués à des agents privées (voir les gardes particuliers article 29 du CPP). L’avantage pour le citoyen (client) est qu’il a vis à vis d’une structure de droit privé la possibilité de saisir la justice lorsque cette dernière n’à pas pas fait son boulot correctement (dans le cadre d’une police privée celà pourrait être le non respect du CPP = obligation au policier d’apporter des éléments graves, précis et concordants dans leurs procédures par exemple offrant ainsi une meilleur garantie de justice entre demandeur/défenseur). Il est important de préciser que le droit contractuel sera applicable à ce type de relation (police privée/clients). Pour informations, dans le cadre d’une action judiciaire pour non respect de clauses contractuelles (non respect du CPP par exemple), il incombera à la police privée de démontrer et de prouver qu’elle a respecté ses obligations... alors qu’avec une police d’état (droit public) c’est au citoyen de prouver que la police à mal fait son travail (et comme l’article 11 du CPP dispose que l’enquête est secrète) vous pouvez vous mettre le doigt dans le c... pour prouver les fautes ou inerties de la police d’état.


                            • George (---.---.138.200) 28 septembre 2006 17:17

                              Ouarf !! Hé sort de là le troll.... smiley Voilà un appel à commentaires (qui a dit idées ?) qui iront sûrement alimenter un certain blog :-°


                              • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 17:35

                                Qu’en pensez-vous commissaire Grimberg ?


                                • fishlord (---.---.98.26) 28 septembre 2006 17:47

                                  Ah, l’utopie du marché ! Le veau d’Or !

                                  La concurrence ! (Qui disparaît irréversiblement plus la société est libérale et dérégulée par ailleurs)

                                  Comme c’est merveilleux !

                                  Alons voyons, monsieur, il faut réfléchir un peu à votre proposition.

                                  Vous parlez de domaines comme l’habillement, l’alimentation ou la pharmacie.

                                  Le domaine de la confection est agonisant, en France, grâce à la concurrence, par ailleurs monétairement déloyale, de la Chine. Grâce au sacrifice consenti de ce domaine, nous payons à peine un peu moins cher les produits, et des milliers d’emplois ont été perdus. ce serait bien de faire le bilan, je suis pas sûr qu’on s’y retrouve.

                                  Vous voyez, le grand problème de la doxa libérale du XXIe siècle (et sa réussite médiatique !) c’est d’avoir scindé d’un côté le consommateur - et de l’autre le travailleur = coût de production trop élevé. Or, si la croissante est agonisante - et pour longtemps - c’est bien parce que ce raisonnement est absurde : C’est bien parce que des gens ont un salaire correct, qu’ils peuvent « consommer ». Consommateur et travailleur doivent être traités à égalité. L’absurde société Kafkaïenne de vos rêves avec d’un côté ceux qui produisent pour de l’autre ceux qui consomment sans réciprocité n’a jamais produit de civilisation durable. Mais se raisonnement réussit à tenir, justement, tant que l’état est là pour soutenir la consommation : on peut brader nos industries, perdre des emplois, mais les gens continuer à pouvoir consommer toujours un peu, de moins en moins. L’effet retard finit par nous rattraper.

                                  La pharmacie, en France, c’est bien un domaine ou le secteur privé profite honteusement des largesses accordées par le public et de la lobbyisation des médecins. Voilà bien un exemple ou le privé en refourgant des tonnes de médicaments aux français est bien content de ne pas payer derrière l’assurance maladie. C’est grâce à ce « pompage » du secteur privé de l’argent public, que nos entreprises de pharmacie triomphent dans le monde.

                                  Quand à l’alimentation...hmmm. La montée en flèche de l’obésité est la parfaite traduction de la montée en puissance du privé sur ce domaine. On fait globalement manger aux gens plus de graisses et de sucres, faciles à synthétiser, alors que de bons fruits et légumes ne peuvent être produits en masse.

                                  Ces trois domaines-là, illustrent-ils le bon fonctionnement du secteur privé, selon vous ?

                                  Ne croyez-vous pas que l’on a besoin d’un équilibre, entre services publics et enterprises privées , Ne serait-ce pas plus sage de réfléchir à cela, au lieu d’aggraver les dérives actuelles ?

                                  Et puis, ô mon Dieu, mais d’où est-ce que vous tenez que l’on rend des comptes dans le privé, plus que dans le public ? Vous ne les voyez pas, ces entreprises qui ne respectent plus la loi parce qu’elles savent très bien avoir affaire à un système judiciaire en sous-capacité, lent, corrompu et obsolète ?

                                  Comment pourraient-elles rendre des comptes, et à qui, quand une justice privée, déciderait de l’interprétation des lois en fonction des intérêts du moment et de la localisation géographique ? Comment rendre des comptes sans règles communes et fonctionnement commun ? et à qui ?

                                  S’il vous plaît, cela n’a aucun sens, ce que vous dites.

                                  Regardez un peu les dizaines de milliers de mercenaires en Irak : arée privée, sécurité privée : Ils assurent la sécurité de qui ? du peuple Irakien ? Non, ils sont là pour faire tourner le business de la sécurité, qui a l’avantage incroyable de n’apporter la sécurité à strictement personne.

                                  C’est un des plus colossaux gâchis d’argent de cette planète et de ce siècle, qui, plus il se libéralise et se dérèglemente, plus il sombre dans un gaspillage faramineux d’argent et de moyens pour arriver à rien.

                                  Fishlord


                                  • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 18:59

                                    Quel amalgame maladroit ! Quel ramassis de préjugés mêlés d’absurdités ! Et vous y croyez sérieusement ?

                                    Le domaine de la confection est agonisant, en France, grâce à la concurrence, par ailleurs monétairement déloyale, de la Chine. Grâce au sacrifice consenti de ce domaine, nous payons à peine un peu moins cher les produits, et des milliers d’emplois ont été perdus.
                                    Les quotas d’importation imposés en France ont tué plein de petites entreprises du secteurs, parce qu’ils ne pouvaient plus se faire livrer : la faute à l’état et au protectionnisme. Vous passez allégrement à côté des milliers d’emplois créés en Chine, mais ça, on s’en fout, pas vrai ? Que des chinois puissent se tirer des rizières misérables pour aller bosser en ville et envoyer leurs gamins à l’école, on s’en fiche, on veut garder nos usines fraôançaises et payer nos vêtements plus chers...

                                    C’est bien parce que des gens ont un salaire correct, qu’ils peuvent « consommer ».
                                    Et qui le leur vole, leur salaire ? Encore l’état et ses impôts qui engloutissent en moyenne la moitié environ du pouvoir d’achat des Français.

                                    La pharmacie, en France, c’est bien un domaine ou le secteur privé profite honteusement des largesses accordées par le public et de la lobbyisation des médecins. Voilà bien un exemple ou le privé en refourgant des tonnes de médicaments aux français est bien content de ne pas payer derrière l’assurance maladie. C’est grâce à ce « pompage » du secteur privé de l’argent public, que nos entreprises de pharmacie triomphent dans le monde.
                                    Et qui fixe les prix ? Les quotas ? Le nombre de médecins ? Le montant de leurs indemnités et honoraires ? La durée d’application des brevets sur les médicaments ? Délivre les autorisations de vente ? Encore l’état !

                                    La montée en flèche de l’obésité est la parfaite traduction de la montée en puissance du privé sur ce domaine. On fait globalement manger aux gens plus de graisses et de sucres, faciles à synthétiser, alors que de bons fruits et légumes ne peuvent être produits en masse.
                                    Là, c’est vraiment n’importe quoi. Le libéralisme rend obèse ! J’aurai tout entendu ! Demandez-vous plutôt pourquoi les « bons fruits et légumes » sont si chers en France : c’est parce qu’on protège nos chers (très chers) agriculteurs à coup de protectionnisme et de subventions à l’export, comme ça les paysans du tiers-monde ne peuvent pas vendre chez nous leurs bons fruits et légumes à eux, et ils crèvent, pendant que Chirac va défendre la PAC qui les étouffe à Bruxelles.

                                    Vous ne les voyez pas, ces entreprises qui ne respectent plus la loi parce qu’elles savent très bien avoir affaire à un système judiciaire en sous-capacité, lent, corrompu et obsolète ?
                                    La faute à qui, si la justice française est embourbée et manque d’air ? Qui est sensé faire respecter la loi pour tous mais s’en fiche comme d’une guigne ? Qui lui met des bâtons dans les pattes en l’encombrant de procédures compliquées, de piles de décrets et d’arrêtés à faire respecter ? Encore l’état !

                                    C’est un des plus colossaux gâchis d’argent de cette planète et de ce siècle, qui, plus il se libéralise et se dérèglemente, plus il sombre dans un gaspillage faramineux d’argent et de moyens pour arriver à rien.
                                    En France, sûrement, on crève de cet état. Dans le reste du monde, par contre, la pauvreté régresse, la faim recule, des pays qui étaient jusque là du « tiers-monde » nous ont rattrapé et menacent de passer devant.


                                  • (---.---.159.247) 29 septembre 2006 13:41

                                    « Et qui le leur vole, leur salaire ? Encore l’état et ses impôts qui engloutissent en moyenne la moitié environ du pouvoir d’achat des Français. »

                                    pense à : l’école qui t’a éduqué les routes et rues que tu empreintes l’hopital qui te soigne les pompiers qui te sauvent etc etc Voilà où vont, théoriquement, les impots que l’état « engloutit ». C’est une forme de solidarité, d’entraide quoi. Voudrais tu vivre sous la loi de la jungle (la loi du plus fort, chacun pour soi) ?


                                  • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 17:50

                                    Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les membres des Conseils de l’Ordre des Avocats des barreaux de France

                                    La torture est-elle légale en France ? ...ou seulement à Nice ? Je sollicite votre avis sur la question... Merci de me répondre !

                                    Le 1er octobre 2001, j’étais enlevé à mon domicile, par des policiers de la cité « des Moulins » à Nice, tabassé et torturé à l’intérieur de celui-ci, sur le trajet et à l’intérieur du commissariat « des Moulins », puis séquestré aux commissariat « des Moulins » et « d’Auvare » à Nice durant 48 heures, durant lesquelles, je subirai humiliations, mauvais traitements, refus de soins et de nourriture... J’ai été ,entre autres , frappé à coups de cutter dans le dos et subi à plusieurs reprises des tentatives de strangulation.. Faits attestés par des certificats médicaux et des photos certifiées des blessures... Cela pour un commentaire de l’actualité diffusé le 20 septembre, sous la forme d’une bulle dessinée, dénonçant le racisme sioniste !... L’entreprise policière et judiciaire visant à posteriori à couvrir ces faits criminels, ne change rien à la réalité des faits criminels dont j’ai été victime de la part des policiers, de leurs instigateurs et complices ! Le 3 octobre 2001, j’étais inculpé de « rébellion »... Un classique policier et judiciaire... Le 10 janvier 2005, j’étais condamné pour ma prétendue rébellion à 2 mois de prison avec sursis, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence... Je me suis pourvu en cassation... J’ai déposé plainte le 8 octobre 2001 contre mes tortionnaires... « La justice » n’a cessé depuis, de s’employer à nier ou à « justifier » ce qui m’a été fait... Mes demandes de confrontations avec mes témoins, tortionnaires, leurs complices et instigateurs m’ont été refusées... Le refus de poursuivre mes tortionnaires par le juge d’Instruction et le parquet ; a été confirmé et avalisé par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, sur la base de leur imputation d’une fausse date d’établissement du certificat médical constatant les traces de tortures subies, pour l’écarter... On comprend que le relevé des constatations puisse déranger !.. L’Affaire est aujourd’hui devant la Cour européenne des droits de l’homme... J’ai déposé plainte pour « altération de preuve judiciaire » -altération commise par un membre de l’appareil judiciaire de Nice ou d’Aix-... auprès du doyen des juges d’Instruction d’une juridiction limitrophe... J’ai subi depuis menaces et pressions « anonymes » contre ma personne et des persécutions de la part des appareils policier et judiciaire qui se sont traduites, par 2 mises en garde à vue et 2 procédures montées contre moi pour « dénonciation calomnieuses », lesquelles n’ont pu aboutir à mon inculpation pour cette nouvelle accusation... Les policiers tortionnaires, leurs complices et leurs instigateurs n’ont jamais été entendus (dans le sens judiciaire du terme, évidemment !...) ni même été inquiétés... Ces policiers sont toujours en activité à Nice... Mais qui protège ces tortionnaires ? Je m’interroge donc sur la légalité de la torture en France, du moins à Nice... ainsi que sur ma condition éventuelle de « non-humain », « légalement » torturable à souhaits !...

                                    Je sollicite donc, l’avis avisé de Mesdames et Messieurs les membres des Conseils de l’Ordre des avocats des barreaux de France sur cette question et les en remercie par avance.

                                    Nice, le 1er septembre 2005 Daniel Milan 06 21 54 32 25


                                    • (---.---.17.229) 28 septembre 2006 17:54

                                      Quel farceur ce Milan ! smiley smiley smiley smiley smiley


                                    • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 18:00

                                      C’est bien, si je te fais marrer... Mais je fais moins moins marrer tes potes !


                                    • roumi (---.---.74.206) 28 septembre 2006 21:11

                                      es industries Machin ou la banque Truc étant déjà au service du « coupable », je ne pense pas ce que la privatisation de ces institutions pourrait changer pour le CRIF en dehors du fait d’avoir des commissariats et des tribunaux sponsorisées par La justice et la police smiley


                                    • roumi (---.---.74.206) 28 septembre 2006 21:21

                                      ou vas dorer ton corps sur un rocher .

                                      humm hummm


                                    • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 18:03

                                      Alors « commissaire », c’est bien de rigoler !


                                      • décap’man (---.---.154.98) 28 septembre 2006 18:12

                                        Cambrioleur n°1 : « T’es sûre qu’on peut se faire cette baraque ? »

                                        Cambrioleur n°2 : « Mais oui y’a personne ... et même si y’avait du monde de toute façon, le proprio ne cotise à aucun organise policier ! »

                                        [ ... ]

                                        débile ? ouai ! et alors ?

                                        Y’a un truc que je comprend pas. On paye entre 30% et 40% d’impot chacun, on se subvention les uns les autres pour le medical, le transport, l’assurance chomage, les revenues minimuns ...etc ...etc et dans les autres secteurs, que dalles, « touche toi l’ami ».

                                        « Haltes là, ici faut être compétitif bonhomme. Faut ouvrir les marchés au plus performants mec. Au plus rentable, pour se faire le plus de fric. »

                                        « Tu vois pas nos administrations ? Que des fonctionnaires qui travaillent 2h par jour à boire du pastiche ! Faut laissé place au capitalisme. C’est ca la modernité mec. »

                                        MAIS ON EN AS RIEN A FOUTRE !!!!!

                                        Mais pas un seul jeune français n’as comme rêve de devenir riche ou même performant. Alors pourquoi orienté notre pays dans un monde performant ?


                                        • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 18:37

                                          Cambrioleur n°1 : « T’es sûre qu’on peut se faire cette baraque ? »
                                          Cambrioleur n°2 : « Mais oui y’a personne ... et même si y’avait du monde de toute façon, le proprio ne cotise à aucun organise policier ! »

                                          Dites-moi, qu’est-ce qui empêche le propriétaire de la maison de la défendre lui-même ? Bien sûr, en faisant cela, il prend des risques (si il blesse un intrus, il sera puni, ou alors les cambrioleurs pourraient avoir le dessus) et ça risque au final de lui coûter plus cher que s’il faisait appel à des professionnels qui s’y connaissent. Mais c’est son choix.

                                          Bref, je ne vois pas trop où vous voulez en venir avec cet exemple.


                                        • décap’man (---.---.154.98) 28 septembre 2006 19:05

                                          Jesrad >> « Dites-moi, qu’est-ce qui empêche le propriétaire de la maison de la défendre lui-même ? »

                                          lui-même ! genre démerde toi. Mais quelle pensé égoïste ! La ce qui me viens à l’esprit, c’est mes grand-parents qui vivent dans un petit village en bourgogne. Mais merde, ils ont plus 80 balaye, je me demande bien contre quoi ils peuvent bien se défendent. Le problème avec les libéraux, c’est leur visions de la société. Pour eux tout le monde a entre 20 et 50 ans et est en parfaite santé.

                                          Jesrad >> « Bref, je ne vois pas trop où vous voulez en venir avec cet exemple. »

                                          Oh bah ! c’est trés simple. Je voulais mettre en évidence le faite que privatiser la police comme un vulgaire service, mènera à terme à des disparité. Ceux qui se payeront les service de super cop version platinum alias Jack Bauer, ceux qui ne pourront se payer que first price policy alias dédé (champion de fléchette) et ceux qui ne prendront même pas de sécurité. Voilà ou je voulais en venir.


                                        • Jesrad (---.---.105.16) 28 septembre 2006 19:24

                                          ui-même ! genre démerde toi.

                                          Si c’est son choix, je vous trouve gonflé de lui reprocher !

                                          D’autre part, mon cher, la police à deux ou trois vitesses, c’est ce que l’on a déjà en France, je vous signale. Il y a la protection rapprochée pour tous les hommes de l’état qui comptent, avec valises dépliables en Kevlar(c) contre les snipers, la comparution immédiate en cas d’entartage ; et il y a la police pour les autres, celle du « on va pas prendre la plainte, mais faire une main-courante », du « on va plus là-bas, vous savez », du « montre-moi ta carte de séjour, déjà », du « bon, ben on fait un PV et on rentre, y a plus rien à faire », etc... Ceux qui ont les moyens s’achètent des alarmes, des pistolets à grenaille, et paient un service de gardiennage plus un bon avocat ; et les autres, vous et moi, et ben ... on espère que la tuile n’arrivera jamais en croisant les doigts. C’est ça, la démission de l’état.


                                        • fishlord (---.---.98.26) 29 septembre 2006 14:28

                                          @ Jesrad :

                                          C’est très étonnant ce que vous racontez, ô éminent prêcheur de l’holocauste étatique. La haine de l’état suinte par tous vous pores. On dirait que c’est un virus mortel (que tous les peuples de la planète ont adopté, malheureusement pour vous) que cette forme étatique d’organisation de la société. Dites-moi : vous a-t-on agité un chiffon rouge dans votre berceau, avec marqué « Etat » dessus ? Avant de répondre un peu plus précisément à vos indignations, je voudrais vous préciser que de tous temps, dans toutes les civilisations, il a existé une « oscillation » entre ouverture économique et protection des marchés. C’est une loi économique qui existe depuis l’aube des temps historiques, avec la création de l’Etat (justement).

                                          Or, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, il est vrai, qu’il existe un courant économique qui prône à mots cachés, la destruction de l’Etat. C’est l’idée géniale, que pour qu’une balançoire fonctionne mieux, il faut en scier une des deux parties. Je ne sais pas si ces gens croient vraiment ce qu’ils racontent. Force est de constater que l’Etat existe partout, et que le protectionnisme revient en force partout, car le cycle de Doha l’illustre, plus personne n’arrive à s’entendre sur ce qu’il faut libéraliser de plus.

                                          En effet, les merveilles promises ne sont pas arrivées, et, si certaines classes sociales ont pu tirer leur épingle du jeu (je ne le nie pas), dans tous les pays du monde sans aucune exception, la plus grande ouverture au marché, et la réduction corollaire du rôle de l’état, s’est traduite par une hausse des inégalités économiques et sociales, donc une grande hausse des coûts futurs des problèmes économiques, sociaux et environnementaux à traiter...par qui ?

                                          Qui le fera ?... L’Etat, tout simplement car les entreprises n’ont aucune envie de payer la facture de la conséquence de leurs productions.

                                          Même les plus grands pourfendeurs de l’Etat, dont vous admirez sûrement la production littéraire, s’arrangent très bien de son existence pour payer (de moins en moins bien, d’ailleurs !) les pots cassés. Je voudrais vous indiquer que même l’OCDE, une des institutions garantes de l(orthodoxie libérale, commence à infléchir ses positions par rapport à l’Etat et aux services publics.

                                          Il y a notamment :

                                          Les pays de l’OCDE réfléchissent aux moyens de renforcer la confiance des citoyens dans les pouvoirs publics 16-nov.-2005

                                          L’article, comme toujours, n’indique pas grand chose de fondamental ; à moins d’intervenir directement sur la pensée des citoyens par une injection quelconque, je vois mal d’autre issue que celle qui consiste à faire en sorte que les pouvoirs publics assurent réellement les services que les citoyens attendent de lui ; ça passe rarement par une réduction des missions et des moyens : on n’augmente pas la confiance comme ça.

                                          nombre croissant de pays de l’OCDE privilégie l’éducation de la petite enfance, clé de la réussite scolaire 19-sept.-2006

                                          Autre rapport, avec notamment la phrase honnie pour les archéo-libéraux :

                                          « Les pouvoirs publics doivent investir... »

                                          Ciel ! Quel changement !

                                          Il y a seulement dix ans de cela, dans une phrase devenue célèbre, cette même OCDE disait :

                                          Rappel : « Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population . » Cahier de politique économique" n°13 de l’OCDE, 1996 (page 30)

                                          A croire qu’ils ont changé d’avis....

                                          Voilà un autre rapport dément :

                                          faible niveau de formation demeure pénalisant dans de nombreux pays de l’OCDE (Français) Voir le résumé 12-sept.-2006

                                          disant, entre autres :

                                          · « Le financement public de l’éducation demeure une priorité sociale, même dans les pays de l’OCDE où l’Etat intervient relativement peu dans d’autres domaines »

                                          Quand à l’agriculture, ce rapport ici insiste sur le déséquilibre de la PAC :

                                          Le soutien accordé aux agriculteurs dans les pays de l’OCDE s’élevait à 225 milliards d’euros en 2005 21-juin-2006

                                          « Les exploitations les plus grandes reçoivent l’essentiel du soutien et d’importants transferts parviennent à des agents auxquels ils n’étaient pas destinés, comme les fournisseurs ou les propriétaires terriens non exploitants. Les politiques visant à améliorer l’environnement ne donnent souvent pas de résultat car elles servent principalement à compenser les pressions sur les ressources naturelles des subventions qui stimulent la production. Il est plus efficace d’encourager le développement rural à l’aide des mesures renforçant, par exemple, l’investissement dans les infrastructures, l’éducation et les services sociaux. »

                                          Enfin, c’est encore aux gouvernements qu’il incombe de se préparer à payer les pots cassés : (Eh, oui, messieurs les libéraux : le fonctionnement actuel de l’état, quoique vous en puissiez en dire, ça vous arrange tellement : )

                                          Selon l’OCDE, les gouvernements doivent mieux se préparer aux catastrophes (Français) Voir le résumé 08-sept.-2006

                                          Je cite :

                                          « Dans une économie mondialisée, l’effet d’entraînement des catastrophes dépasse les répercussions économiques et sociales directes sur les pays sinistrés. Parallèlement, des catastrophes de plus en plus graves, tant naturelles que techniques, se sont produites ces dernières années à un rythme beaucoup plus soutenu qu’auparavant. La tendance est à une vulnérabilité et une exposition accrues qui augmentent l’ampleur des dommages. »

                                          « dans une économie mondialisée, l’effet d’entraînement des catastrophes... »...ah, bon ! on subodore que cela pourrait avoir un lien avec l’économie mondialisée, alors ? Sinon, comment comprendre cette phrase ?

                                          Ici, c’est le non-respect grandissant pour les lois fiscales, dans tous les pays (et non la fisclité elle-même) qui est dite source de chaos :

                                          Les administrateurs fiscaux de l’OCDE s’unissent pour lutter contre le non-respect des lois fiscales

                                          Question : Comment faire respecter des lois fiscales publiques ? Par des entreprises privées ? Auront-elles toutes la même définition du respect des lois fiscales ? non. Leur réponse sera-t-elle fonction de leurs intérêts ? Oui. Cela va-t-il entraîner plus de chaos ? Oui.

                                          Cela dit, vous pourrez trouver dans les documents de l’OCDE toutes sortes de rapports soutenant les inflexions libérales (sans jamais trop se pencher sur les résultats toutefois). Je voudrais juste pointer qu’ils commencent à comprendre qu’il faut un peu modifier leurs ornières.

                                          Maintenant, je voudrais répondre à vos élucubrations :

                                          Vous dites :

                                          « Les quotas d’importation imposés en France ont tué plein de petites entreprises du secteurs, parce qu’ils ne pouvaient plus se faire livrer : la faute à l’état et au protectionnisme. Vous passez allégrement à côté des milliers d’emplois créés en Chine, mais ça, on s’en fout, pas vrai ? Que des chinois puissent se tirer des rizières misérables pour aller bosser en ville et envoyer leurs gamins à l’école, on s’en fiche, on veut garder nos usines fraôançaises et payer nos vêtements plus chers... »

                                          Ayez la plus minime correction de ne pas me prêter des pensées que je n’ai absolument pas. Votre vision du monde poujadiste et misérabiliste n’appartient qu’à vous : il faut arrêter de la projeter sur ce que pense autrui. Vos déclarations sur les rizières misérables vous concernent intégralement. S’il n’en tenait qu’à moi, je souhaiterais que ces gens puissent vivre dignement de leur agriculture en ayant la possession de leur terre, et qu’ils ne soient pas contraints pour survivre, d’aller s’entasser dans les grandes villes pour des petits jobs mal payés et surexploités. Au-delà de tous les fantasmes que vous pouvez projeter, la réalité est celle-là : Ils n’ont généralement pas d’autre choix pour survivre. Si cette société-là, celle du non-choix, vous ravit, assumez-le. Sachez que rien n’empêche dans les campagnes misérables que vous imaginez, que l’on crée des écoles si jamais on essaie de réfléchir un tant soit peu aux nécessités d’un service public. Donc, je ne me fiche pas du sort des chinois.

                                          Néanmoins, vous oubliez quand ça vous chante, que le principe de la concurrence de votre société de rêve, fait qu’ entre des ouvriers en Chine et d’autres en France qui produiraient la même chose, en économie ouverte et en fonction des spécificités de chaque pays, un des deux groupes finit par emporter tout le marché. Si votre cœur balance plutôt vers la Chine, postulez donc pour le Ministère du travail chinois, je vous soutiendrai. Mais la concurrence implique donc un choix. Si les gens qui préfèrent garder les industries en France, quitte à éventuellement payer les produits un peu plus cher, ne vous inspirent que cette stupide et méprisante raillerie, je vous retourne votre argument bidon : et votre souci des français ? voulez-vous les renvoyer dans des campagnes misérables ? Vos arguments sont mesquins et projettent leur poujadisme sur autrui, quand je ne fais que réfléchir aux moyens de protéger l’emploi en France. Pas vous. Partez en Chine, vous ferez vos dégâts là-bas.

                                          De plus, votre raisonnement est atterrant. Oui, je peux et je veux bien, dans la mesure du raisonnable, payer plus cher des produits fabriqués en France, parce que si je ne le fais pas, vous le savez aussi bien que moi mais visiblement cette information se situe dans une autre part de votre cerveau et les connexions ne se font pas, mon pays (et donc moi !), va devoir payer une dette sociale de plus en plus élevée. Le coût du temps qu’il faudra pour reclasser (si l’on y arrive !), ou des indemnités qu’il faudra payer (pour qu’ils puissent avoir un minimum de revenu décent) des gens dont on a détruit le secteur d’activité est largement, très largement supérieur au coût du maintien d’une activité concurrencée. Alors, bien entendu, des secteurs subventionnés ne devraient pas être maintenus trop longtemps et la réflexion sur le reclassement d’une branche s’impose, à terme. Mais pas sans plan, sans réflexion à long terme, ce qui signifie la plupart du temps intervention de l’Etat car les entreprises privées ont autre chose à faire.

                                          Votre raisonnement primaire de jeter le bébé avec l’eau du bain est un raisonnement idéal pour une faillite rapide. C’es de cette façon qu’on augmente mécaniquement et sûrement la dette publique de l’Etat, que vous ne manquerez pas de dénoncer par ailleurs, je présume.

                                          Autre de vos citations poujadistes :

                                          « Et qui le leur vole, leur salaire ? Encore l’état et ses impôts qui engloutissent en moyenne la moitié environ du pouvoir d’achat des Français. »

                                          Faut-il encore commenter ? Je suis sûr que vous avez une réponse miracle pour toutes les questions abordées ci-dessus et qui demandent des moyens. Une baguette magique libérale ? Abordons le domaine de la pharmacie :

                                          « Et qui fixe les prix ? Les quotas ? Le nombre de médecins ? Le montant de leurs indemnités et honoraires ? La durée d’application des brevets sur les médicaments ? Délivre les autorisations de vente ? Encore l’état ! » Mais c’est bien ce que je vous disais. Si vous n’étiez pas obnubilé par votre haine anti-étatique vous comprendriez que le fonctionnement de l’Etat n’est certainement pas idéal, voire paradoxal, mais ce n’est pas une raison de le mettre à mort. D’autant, qu’en l’occurrence, l’Etat ne gagne rien dans la promotion de la pharmacopée. Je crois que sur ce domaine vous n’avez pas bien compris que les boîtes privées ne se font pas étrangler par ce système de collaboration avec l’Etat, mais qu’au contraire, elles y gagnent des montagnes de sous. Alors vous voulez quoi ? L’auto-médication généralisée ? Chacun pour soi ?

                                          Quand à ma réflexion sur l’obésité qui était : La montée en flèche de l’obésité est la parfaite traduction de la montée en puissance du privé sur ce domaine. On fait globalement manger aux gens plus de graisses et de sucres, faciles à synthétiser, alors que de bons fruits et légumes ne peuvent être produits en masse. Vous avez répondu : « Là, c’est vraiment n’importe quoi. Le libéralisme rend obèse ! J’aurai tout entendu ! Demandez-vous plutôt pourquoi les « bons fruits et légumes » sont si chers en France : c’est parce qu’on protège nos chers (très chers) agriculteurs à coup de protectionnisme et de subventions à l’export, comme ça les paysans du tiers-monde ne peuvent pas vendre chez nous leurs bons fruits et légumes à eux, et ils crèvent, pendant que Chirac va défendre la PAC qui les étouffe à Bruxelles. »

                                          Alors, là, c’est le saut du coq à l’âne. Ce serait la faute aux fruits et légumes chers. Il n’y a pas le moindre début de logique dans vos propos. Avant que l’on soit concurrencés par le tiers monde, les fruits et légumes avaient un prix. Leur production et distribution se faisant toujours de la même manière, en France, il n’y a aucune raison que les prix montent ; la concurrence avec le tiers-monde n’a aucune raison de faire monter le prix. Le protectionnisme et encore moins les subventions à l’exportation ne font monter les prix, c’est absolument ridicule. Si l’Etat subventionne les agriculteurs quand ils exportent, ça ne fait pas augmenter les prix sur le marché en France, c’est idiot , réfléchissez un peu à ce que vous dites ! Et puis ça m’étonnerait que les fruits et légumes français soient une grande denrée d’exportation...à moins que votre raisonnement ne soit qu’il n’y en a pas assez en France, et que donc, par raréfaction, les prix montent ! Mais donc, il faudrait que nos producteurs vendent plus en France, et les prix baisseraient !

                                          Trêve de plaisanterie. Savez-vous ce que s’empochent les différents réseaux de distribution dans les fruits et légumes en France ? Si vous constatez que les prix augmentent, allez acheter à la ferme, vous verrez, vous ferez des économies et lutterez contre l’obésité, tout en continuant à faire vivre les paysans français...à moins que vous ne méprisiez les paysans « françoiais » et que vous vouliez sauver de votre attitude éclairée le producteurs de fraises espagnoles menacés de rester dans leurs champs misérables...(eh oui, l’alimentaire en France ne vient que très très rarement des pays pauvres....). Pour finir, vous ne me ferez pas envier les braves légumes « pas chers » qui sauveraient l’agriculture du tiers-monde. Je ne pense pas qu’un fruit ou légume ramassé pas mûr, qui a fini de perdre ses éléments nutritifs dans tous les containers du monde, et traité anti-bestioles et coloré pour avoir l’air neuf, est intéressant à manger. Faire venir de la nourriture de l’autre côté du monde, quand c’est quelque chose d’original, c’est intéressant, mais comme pour tout, il y a des limites. Moi, je mange local, frais, bio, et quand je veux aider les paysans turcs ou Tunisiens, c’est aussi des produits bio avec moins d’intermédiaires qui s’en mettent plein les fouilles pour de mauvais produits. Vous savez quoi ? Oui, ça coûte un peu plus cher, mais je mange un peu moins (ça ne me fait pas de mal), je gaspille moins et je fais certainement vivre plus de personnes à la marge que dans l’agro-alimentaire de masse. En France et ailleurs. Et je suis prêt à accepter ce surcoût. Je n’oblige personne à faire mes choix. Mais je ne mérite aucun mépris pour les miens. Je ne sais pas quel est votre système de vie. Mais n’allez pas me dire que manger des légumes et des fruits c’est trop cher. C’est encore beaucoup moins cher que toute la junk-food, comparativement à ce que ça nourrit. Seulement, ça prend du temps à choisir et cuisiner. Quand à la PAC, le lien ci-dessus devrait vous faire comprendre que la plupart des agriculteurs (mais pas la FNSEA, nuance !), ne bénéficient pas de subventions qui sont indexée sur la quantité produite. C’est la prime à la logique de masse, qui bénéficie à une minorité de grands propriétaires terriens. Encore un cas classique de détournement des intentions de l’Etat au profit de minorités aisées qui par ailleurs, votent probablement (c’est une hypothèse, seulement) comme vous. Quand à moi, vous imaginez bien que le bio n’est aucunement subventionné. Encore un de vos commentaires :

                                          « La faute à qui, si la justice française est embourbée et manque d’air ? Qui est sensé faire respecter la loi pour tous mais s’en fiche comme d’une guigne ? Qui lui met des bâtons dans les pattes en l’encombrant de procédures compliquées, de piles de décrets et d’arrêtés à faire respecter ? Encore l’état ! »

                                          Ceux qui essaient de faire respecter la loi ne s’en fichent pas comme d’une guigne, et ils s’appellent les magistrats. Ils sont censés faire respecter la loi, certes, et la loi est appliquée par des décrets et des arrêtés monsieur. Si ils ne vous plaisent pas (à moi non plus, bien souvent), c’est la faute de ceux qui les édictent, et non des magistrats, ni de l’existence de la justice. Sans justice, vous seriez content : plus de lois, plus d’arrêtés ! Un lien ci-dessus de ‘OCDE sur le non-respect croissant des lois par les enterprises, dans le monde entier devrait pourtant vous alarmer. Par ailleurs, ils ont besoin de « moyens ! » (et ça veut pas dire que des sous !) car nous sommes, en France , largement à la traîne. Non, ils ne passent pas leur temps à se gratter le ventre en rigolant des contribuables. Non, monsieur, ils font leur métier dans des conditions de plus en plus difficiles, comme les policiers.

                                          Je voudrais conclure en vous demandant de bien vouloir essayer de comprendre qu’il ne sert à rien de se figer dans une vision complètement orientée de l’Etat comme étant le « mal absolu ». L’économie est beaucoup trop complexe pour voir une solution dans des raisonnements aussi simplistes.


                                        • JiPi (---.---.1.245) 30 septembre 2006 07:20

                                          @fishlord,

                                          Un peu long, mais tellement vrai. Bravo !

                                          Nous pouvons être rassurés : les « hyper-archéo-ultra-néo-libéraux » sont déjà en repli. Leur déconfiture étant, en grande partie, due à leur incroyable et téméraire arrogance.

                                          Cet article en est la parfaite illustration.


                                        • Rocla (---.---.128.52) 28 septembre 2006 18:13

                                          Ce jour là il ne m’ est rien arrivé,bizarre .

                                          Rocla


                                          • Daniel Milan (---.---.168.203) 28 septembre 2006 18:17

                                            A vrai dire, si la « justice » et la police peut faire rêver ceux qui les ont à leurs bottes... Toute personne normalement constituée a d’autres rêves !


                                            • JiPi (---.---.126.7) 29 septembre 2006 02:03

                                              A la base de tout ce délire « ultra-libéral », on trouve des gens qui ramassent trop d’argent et qui ne savent plus ou l’investir.

                                              Ils cherchent donc à prendre la place de l’Etat dans tous les domaines, avec pour seul objectif d’engraisser encore.

                                              Il sont trop riches, donc ils veulent tout.

                                              Un bon coup de sabre fiscal devrait calmer leurs arrogances. Sinon personne ne sait où ça s’arrêtera.


                                              • Serge (---.---.134.201) 29 septembre 2006 11:26

                                                Bravo pour cet article qui constate que la corruption dans le modèle étatique est inattaquable alors que les entreprises privées sont attaquables. J’espère qu’un jour les français s’intéresseront enfin aux différents courants libéraux, qu’ils comprendront que le libéralisme réel n’a rien en commun avec le néo-féodalisme à l’américaine de Bush (qui d’ailleurs n’est pas un libéral).

                                                Un jour peut-être, les idéaux de la révolution seront enfin appliqués dans ce pays. Alors nous ne subirons plus l’état despote, ses bouffons serviles et corrompus : Chirac, ses ministres, la horde de fonctionnaires à l’envergure médiocre qui croient protéger une situation enviable, alors qu’ils sont les esclaves, les outils d’une abstraction collective, devenue aussi puissante qu’un Gourou, abusant du besoin de sécurité des hommes pour maintenir tous les citoyens dans la fange, et gonfler toujours plus son infâme omnipotence : l’état, ce « machin ».


                                                • (---.---.159.247) 29 septembre 2006 11:48

                                                  Le fonctionnement de l’etat connait de nombreux problèmes : Ok, c’est un fait. Que proposent les « libéraux » ? Casser l’état ! Soit. Et les problèmes et abuses qui apparaissent dans un système libéral ?

                                                  Le problème est tout simplement HUMAIN. Dès qu’une personne a un minimum de pouvoir (PDG ou haut fonctionnaire), il est fort probable qu’il aura une tendance hélas naturelle d’abuser de son pouvoir pour son profit personnel.

                                                  Arrêtez de croire qu’il y a un système miraculeux qui réglera tous les problèmes car derrière chaque système, il y a des hommes.


                                                • cridi (---.---.162.39) 29 septembre 2006 11:49

                                                  Dans la série idée délirante. Après le domaine de la justice et de la police pourquoi ne pas privatiser les femmes. Leurs fonctions principales pouvant se réduire, par une approche systèmique de la chose, à : faire des enfants et satisfaire leur mari. Pourquoi laisser à l’amour une mission d’une telle importance que le privé gèrerait bien mieux. On pourrait louer sa femme à un privé, faire marcher le service après-vente en cas de déficience de la marchandise, prendre un forfait supplémentaire, changer de forfait. Tout un tas d’avanges qui n’existe pas maintenant en somme.

                                                  LE PROPOS CI-DESSUS EST A PRENDRE SUR LE TON DE L’HUMOUR BIEN EVIDEMENT mais les désirs de vouloir faire profit de tout nous ont déjà donné les plaisirs suivants :

                                                  - X formats de DVD : les +, les -, les RAM,les blues rays, etc. (histoire de vendre plusieurs fois la même chose en lecteurs et supports)

                                                  - des programmes pour passer du format .x au format.y, d’autres pour convertir le .y en .z, d’autres pour convertir le .z en .x., d’autres pour les éditer, d’autres pour les protéger, etc. (même chose que ci-avant avec une question : quel est l’intéret commercial d’avoir des standards si les formats multiples rapportent ?)

                                                  - des toilettes publiques payantes jumelée avec une interdiction de pisser dans la rue (je vous rassure, ce n’est pas non plus mon hobby)

                                                  - des routes (1) payantes et (2) plus chère aux heures de pointes (souhait réel de réduire le trafic ou jackpot car bénef plein pot sur les gros volumes ?)

                                                  - des assurances diverses et variées qui se recoupent et se superposent mais qu’on prend toutes parce qu’on comprend rien et qu’on a peur de ne pas être « protégé ».

                                                  - des antivirus qui viennent contrecarer les virus (sachant que les sociétés d’antivirus vivent donc GRACE aux créateurs de virus)

                                                  - des sociétés de gardiennage et d’alarme qui nous protégent (mais ils existent GRACE a l’insécurité)

                                                  - des missiles vendus GRACE à des guerres

                                                  - etc.

                                                  Je ne suis vraiment pas plus communiste que libéral plein pot mais ça ne m’empèche pas de penser que diviser les humains et leur compliquer la vie ça rapporte gros a un tas de gens (et même si ça bousille la planête en bonus). Alors veut on que l’Etat joue le jeu de cette course au profit pécunier ou veut on, au contraire, qu’il soit détaché de ces considérations et cherche l’intérêt public ?

                                                  Nota important : Attention ! Je n’ai pas dis non plus que l’Etat dans sa forme actuelle assurait l’intérêt public. (c’est une nuance importante)


                                                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 29 septembre 2006 12:49

                                                    Salut Grimbert

                                                    C’est P@py un simple pioupiou ( gardien de la paix ) en retraite depuis 18 ans du C.U, de saint-Troprez.

                                                    Dis ,les grandes zoreilles t’ont pas encore « dénicher » ?

                                                    57 balais, plus que 3 ans avant de tomber l’foulard, bon courage !

                                                    @+ P@py


                                                    • Daniel Milan (---.---.168.241) 29 septembre 2006 15:28

                                                      Je me disais bien que t’avais une tronche de flic !!


                                                    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 29 septembre 2006 15:47

                                                      Salut Daniel

                                                      STP, toi et les pas mal d’autres prenez l’habitude de dire dans vos réponses à ki vous vous adressez !

                                                      J’trouve que c’est plus facile pour la comprenette !

                                                      Pour ce qui concerne P@py, son ancien job est bien marqué dans sa présentation,( faire un clique sur ma tofo ) et comme je ne suis plus en activité ( depuis pas mal de temps ) sur tous les foras, ben !,...je n’avance jamais masqué !

                                                      Bonne fin de soirée vieux !

                                                      @+ P@py


                                                    • docdory (---.---.180.23) 29 septembre 2006 18:30

                                                      Il a déjà existé une époque ou la justice était privée , la police était privée , les armées étaient privées , les routes étaient privées , où il n’y avait pas de transport publics , où les écoles étaient privées , et j’en passe .

                                                      Cette époque s’appelait le moyen-âge . Suggérons d’inventer une machine temporelle et d’y envoyer pour un aller simple l’auteur de l’article !!!!


                                                      • Serge (---.---.134.201) 29 septembre 2006 20:01

                                                        IP:xxx.x6.159.247 :

                                                        « Arrêtez de croire qu’il y a un système miraculeux qui réglera tous les problèmes car derrière chaque système, il y a des hommes. »

                                                        C’est vrai que la corruption est une sorte de dérive provenant de l’affectif et qu’elle touche tout le monde. L’humain favorise le groupe dont il provient, même inconsciemment. Cependant on peut imaginer un état libéral clérocratique, car imposer à tous de cotiser pour la couverture sociale (si je n’en veux pas c’est mon droit), ou les retraites, c’est de l’autoritarisme, c’est abusif.

                                                        Cet état abusif qui infantilise les hommes est purement gauchiste : d’ailleurs les chambres à gaz illustraient les idées « socialistes », où l’on considère les humains comme un troupeau, et non comme des individus dont la diversité crée la richesse et au final, enrichit le collectif. La gauche a servi à quelque chose autrefois mais elle est obsolète aujourd’hui : désormais, elle engendre un conservatisme aussi désuet que celui des curés.


                                                        • (---.---.189.164) 29 septembre 2006 21:08

                                                          Bravo pour cet article plein de bon sens mais qui a 15 ans d’avance et passera donc inaperçu ou extrêmiste ! Ceci dit les Américains ont développé des polices privées (et même des sociétés militaires privées), pour la Justice je ne sais pas. Comme nous copions généralement les Américains avec 15 à 20 ans de retard je pense que vers 2020 l’idée commencera à émerger chez quelques politiciens et commencera à s’appliquer vers 2030. Patience !


                                                          • Carla (---.---.209.14) 29 septembre 2006 21:48

                                                            Hello Sir Grimbert !

                                                            Remarquable perspective/prospective. Fais un tour à cet article,plus ou moins dans la ligne de tes propos :

                                                            http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13386

                                                            À 1ère vue, il te semblera un peu indigeste,mais qd tu le relis, tu piges à quel point l’analyse est aussi brillante que la tienne.

                                                            Cordialement


                                                            • docdory (---.---.180.23) 30 septembre 2006 10:29

                                                              On pourrait , si l’on suit le « raisonnement » de l’auteur de l’article , préconiser des « lois privées » ( après tout , pourquoi la loi serait la même pour tous ??? )

                                                              C’est d’ailleurs ce qui s’est passé dernièrement dans l’affaire Redeker , Rushdie et Théo Van Gogh , entre autres :

                                                              Une « justice privée » ( la « justice islamique » ou « charia » ) prononce , à l’occasion d’un jugement privé ( « une fatwa » ) une condamnation ( le plus souvent à mort ) , qu’elle charge de faire exécuter par une « police privée » ( n’importe quel musulman peut en faire partie ) en promettant une rémunération : le paradis pour l’exécuteur de la sentence de mort ( ou bien c’est parfois une forte somme en plus !!! )


                                                              • DAVID (---.---.197.218) 25 octobre 2006 22:14

                                                                Des polices et des justices privées en concurence avec les services publics de même éxerçant les mêmes fonctions peuvent coéxister. Les service public de ces fonctions ne peut être supprimer puisqu’il faut satisfaire la demande de ceux qui ne souhaitent pas employer les services privés. Seul les service privés peuvent disparaître faute de criminels a arrêter et a juger. On ne peut pas développer un communautarisme des services privés. Quoi que cela puisse être réalisable de toutes évidences, il est possible de créer des entreprises militaires privés, mais a tout privatiser, certains pourrait penser à tout privatiser même les lois, à la manière des sectes qui se réclament grandes religions, et retourner à des guerres de religions, des guerres d’alliances de sectes. Le privé est au service du public et le public au service du privé. Une police privée, dont les salariés seraient rémunérés par les clients, seraient des policiers à part entière et ne pourraient s’en différencier dans leurs actions, les fonctionnaires à égalité des salariés privés autant sur l’âge de la retraite que sur tout le reste de la vie sociale, de sorte que l’on pourrait renvoyer un fonctionnaire s’il n’est pas compétent, seraient à disposition des clients. Ces clients qui sont des citoyens comme les policiers, paieraient dans leurs impôts une part pour la police publique et bénéficieraient de réduction d’impôt s’ils emploient des services privés dans les domaines de la justice et de la police. De plus ces policiers qu’ils soient rémunérés par les impôts ou directement par des citoyens, ils n’utiliseraient que des armes dont les projectiles, pour ce qui est des armes de tirs, de nature soporifique, anésthésiante, paralysante ou engourdissante. Ce genre de technologie est développable pour tous les services d’interventions de police. Et ainsi des justices privés ou publiques jugeraient coupables tous les détenteurs d’armes de tir utilisant des projectiles mortels.


                                                                • DAVID (---.---.197.218) 25 octobre 2006 22:31

                                                                  La possibilité de renvoyer des fonctionnaires est nécessaire pour égaliser le fait qu’un de ces mauvais employés pourrait être un policier qui aurait fait subir des tortures à une personne, dans l’exercice de ses fonctions, et qu’alors l’Etat indemnise cette victime. Pareil pour un policier qui exerçerait son métier dans une entreprise de police privée et dont l’entreprise indemniserait alors la victime. Après que la justice privée ou publique est donner raison à la victime.

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