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Accueil du site > Actualités > Politique > L’Union pour la Méditerranée, à la veille du Sommet fondateur

L’Union pour la Méditerranée, à la veille du Sommet fondateur

L’analyste géopolitique tunisien, le Pr Khalifa Chater étudie les conditions de fondation de l’Union pour la Méditerranée, le 13 juillet prochain. Il estime que le rêve doit désormais céder la place à la réalité et que la situation exige une juste appréciation des faits et une prise en compte des intérêts, puisque tout accord international est un habillage des rapports de forces.

A partir de cette approche, il appréhende les vrais objectifs de l’UPM, étudie les positions des différents acteurs et les conditions sine qua none de la réussite. En conclusion, il affirme que le nouveau-né ne sera point au niveau des ambitions méditerranéennes et des attentes de leurs populations. Mais il a les moyens d’assurer sa mue, de réaliser sa refondation, à l’épreuve des exigences de ses propres acteurs. Ce petit pas, dit-il, pourrait constituer un électrochoc et faire échec aux processus de freinage pour assurer l’ouverture des horizons.

Il est opportun de dissiper les équivoques, de clarifier les références, de rétablir les données de base, à la veille du Sommet du 13 juillet, qui doit fonder l’Union pour la Méditerranée. L’observateur averti doit corriger les plaidoyers des défenseurs de l’UPM. Prenons nos distances et dépassons les discours nécessairement réducteurs de ses partisans. Le rêve doit désormais céder la place à la réalité. La célébration d’un culte - fût-il celui de la méditerranéité - doit s’accommoder d’une juste appréciation des faits, d’une prise en compte des intérêts, d’un dégagement de la pensée politique des scories des mythes. Rappelons, comme postulats, que l’union, à travers l’histoire des Méditerranéens, relève plutôt de la fable. Ne construisons pas le nouvel édifice sur l’erreur. Faisons l’inventaire de ce qui nous rapproche et de ce qui nous sépare. La Méditerranée fut plutôt une aire de démarcation, une frontière civilisationnelle et politique. Le dépassement des contentieux historiques n’implique guère le gommage des réalités, l’occultation des indicateurs culturels et politiques différentiels, la sous-estimation des référentiels. Tout accord nécessite une prise en compte de l’identité de l’autre, de ses perceptions et de ses attentes. Autre postulat nécessaire, les relations politiques se fondent, sur la construction de compromis, prenant en compte les enjeux des différents acteurs. Le discours du consensus n’a pas sa place dans ce domaine. Et n’oublions pas que tout accord international est un habillage des rapports de forces.

I - Les enjeux de l’UPM : vérité élémentaire, transgressée lors de la célébration de son culte fondateur, l’Union pour la Méditerranée, n’a pas comme ambition de réactualiser une vision du passé. Elle est, bel et bien, un projet d’avenir. C’est en tant que tel, qu’elle fut appréhendée, par le président Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne électorale, à Toulon en février 2007. « La France, avait-il dit, a cru qu’en tournant le dos à la Méditerranée, elle tournait le dos à son passé alors qu’en réalité, elle tournait le dos à son avenir ». A-t-on pris la juste mesure de cet objectif primordial ?

Autre fait, qui constitue le back ground de l’initiative française, l’enjeu de l’Union méditerranéenne, réactualisée par sa nouvelle version UPM, est la construction d’un partenariat global, comprenant les pays sud-méditerranéens et leur glacis arabe. Dans ce nouveau périmètre, la coopération mise en avant comme objectif opérerait un dépassement des conflits politiques, qui affectent l’aire arabe. La question palestinienne et le différend arabo-israélien seraient, dans le cadre de ce processus de coopération économique, mis de côté, transgressés, sinon marginalisés et/ou occultés. Est-ce que l’utopie d’une coopération dans cet environnement conflictuel particulier de « ni guerre ni paix » peut résister aux faits ? On comprend, dans ce contexte, l’enjeu de « normalisation » que craint l’opinion arabe. Ce qui accrédite la thèse présentant la Méditerranée orientale et non le Maghreb, comme enjeu de l’UPM. Autrement, le partenariat du 5+5, ou du 6+6, appelé à le remplacer, par l’adjonction de l’Egypte et de la Grèce, aurait suffi. Ce qui aurait d’ailleurs exigé son institution formelle. Nous pensons plutôt que les projets méditerranéens ou euro-méditerranéens, veulent appréhender l’élargissement de leur aire, par un dépassement du blocage politique du conflit israélo-palestinien, mis entre parenthèses, dans cette nouvelle approche stratégique globale. De ce fait, la centralité de la Méditerranée, mise en avant par l’initiative générique et redimensionnée dans l’UPM est une opération de faire-valoir des intérêts des pays nord-méditerranéens et désormais de l’ensemble de l’Union européenne. Est-ce à dire qu’elle n’est pas en mesure de servir l’aire arabe ? Tout dépend des perceptions, des attentes, de l’identification des enjeux par leurs acteurs et surtout par leur mobilisation pour assurer leur réappropriation du projet.

II- La réaction arabe : Tunis et Rabat accueillirent favorablement l’initiative du président Sarkozy, qui rejoignait leur approche méditerranéenne et leur ouverture sur l’Europe. Le Caire, candidat à l’UMA et au 5+5 ne tarda pas à exprimer son adhésion, dans le cadre de son souci de participer à toutes les constructions régionales et d’assurer sa présence dans toutes les instances internationales. Alger tarda à s’exprimer, offusquée vraisemblablement par son exclusion dans la répartition des rôles et la distribution des charges. Prenant l’initiative d’un sommet surprise des représentants des pays de la rive Sud, à Tripoli, le 10 juin, Mouammar Kadhafi dénonça l’initiative franco-européenne. « Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens pour qu’ils nous jettent des os », dit-il, dénigrant les propositions de coopération en matière de commerce, de sécurité et d’immigration. Les autres chefs d’Etat (Maghreb et Syrie) ne se sont pas publiquement exprimés, lors de cette instance. Alors qu’Alger devait réserver sa décision de participer ou non au Sommet, confortant la position tripolitaine, les autres pays maghrébins confirmeront leur présence. Dans le cadre de sa politique d’ouverture, la Syrie annonça, qu’elle serait présente à Paris, le 13 juillet.

Nous remarquons cependant que l’accueil arabe à l’initiative française européanisée reste mitigé. Tout en appréciant son objectif de dynamiser le partenariat euro-méditerranéen, sa réhabilitation des acteurs du Sud et sa prise en compte de leurs attentes, les analystes sud-méditerranéens estiment que les projets formulés sont bien en-deçà des objectifs de l’initiative du président Sarkozy. Les plus optimistes d’entre eux espèrent qu’une dynamique progressive pourrait la développer, pour lui permettre de répondre aux enjeux et aux défis de l’aire par la constitution d’une communauté fondée sur la paix, la solidarité et la prospérité. Autre cause de leurs réserves, plutôt que la peur de la normalisation avec Israël, exprimée par l’opinion moyen-orientale, le risque de mettre entre parenthèses le traitement de la question palestinienne, dans ce processus de construction régionale constitue un véritable consensus arabe, ainsi d’ailleurs que l’occultation de la dimension politique de l’approche. Peut-on admettre, de gaîté de cœur, cette option de désengagement, alors que les graves problèmes du Moyen-Orient requièrent une entrée de l’Union européenne, sur la scène internationale, pour atténuer les effets du nouvel ordre et mettre à l’ordre du jour une gestion multi-polariste des affaires internationales.

Conclusion : la réunion du 13 juillet réussira vraisemblablement à fonder l’UPM. Le nouveau-né ne sera point au niveau des ambitions méditerranéennes et des attentes de leurs populations. Est-ce à dire qu’il n’a pas les moyens d’assurer sa mue, de réaliser sa refondation, à l’épreuve des exigences de ses propres acteurs. Ce petit pas pourrait, si on lui accorde le préjugé favorable, constituer un électrochoc, faire échec aux processus de freinage et assurer l’ouverture des horizons.

Pour réussir, il doit donner « la priorité aux vrais défis, qui concernent directement les peuples méditerranéens, à savoir l’emploi, la circulation des personnes, la désertification, l’eau et énergie et l’environnement » (Forum de Réalités, Tunis, 11 juin, 2008). Fait important, il ne doit pas se condamner prématurément en transgressant l’appropriation collective du projet, annoncée par le discours fondateur. Le choix du siège dans un pays du Sud - et pourquoi pas celui annoncé de Tunis, susceptible de rallier, à plus ou moins brèves échéances, les réserves de Tripoli et d’Alger - et l’adoption de mécanismes d’exécution adéquats pourraient dynamiser son action et multiplier ses effets d’entraînement. Pour résister à la pesanteur ambiante, Il faut rester à l’écoute de tous et instaurer une politique d’adaptation régulière aux exigences. Il faut convaincre les plus récalcitrants de part et d’autre de la Méditerranée. Fût-elle une union à géométrie variable, l’UPM doit impliquer nécessairement l’Algérie et la Libye. Elle ne doit pas défier la solidarité de la communauté maghrébine ou ignorer les attentes de l’aire arabe, alors que la nouvelle configuration ménageait tous les acteurs européens. Autre nécessité, elle doit « éviter que le Sud méditerranéen ne devienne "le pare-choc" de l’Europe face à l’Afrique » (Forum de Réalités, Tunis, 11 juin, 2008). La crédibilité du projet est à ce prix.

D’autre part, règle d’or de la gestion des affaires internationales, on ne peut occulter la donne politique dans un projet de cette envergure. Comment créer une communauté de prospérité, de coopération et de solidarité, sans assurer un climat de paix ? Il faudrait peut-être inaugurer la mise sur pied de ce processus par la création, dans le cadre de ce partenariat, d’un comité ad hoc pour faire valoir des solutions aux conflits et différends, traiter les questions graves de l’aire telles que la question palestinienne. Peut-on négliger cette conditionnalité de la réussite !

 

Pr Khalifa Chater,

vice-président de l’Association

des études internationales

http://chaterkhalifa.info


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21 réactions à cet article    


  • bernard29 candidat 007 3 juillet 2008 12:48

    Projet politique basé sur l’eau, il s’évanouira naturellement après quelques bulles sarkosiennes dans les médias. 

    AquaSarkosi ; le cachet effervescent de la méditéranée.


    • bernard29 candidat 007 3 juillet 2008 13:27

      il faut lire l’article de Pisani dans le Monde d’hier " opinions"  ; 

      L’erreur méditerranéenne, par Edgar Pisani

      Oui il y a des choses à faire, mais il suffisait de redonner corps au Traité de Barcelone, au lieu de se faire mousser sur une utopie institutionnelle telle que prévue par sarkosy.


    • jcm jcm 3 juillet 2008 15:02

      Edgar Pisani écrit dans son Point de vue : "...mille faits et autant de menaces interdisent de rêver.".

      Certes cette UPM pourrait bien être une fameuse course d’obstacles, cependant ne serait-il pas utile qu’elle prenne inspiration dans une autre dynamique tellement improbable, le lancement de la construction européenne ?

      Ce lancement a débuté avec la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), qui a en quelque sorte fixé sur la matière et l’énergie des préoccupations qui dépassaient largement ces 2 secteurs.

      La CECA a été le "noyau de condensation" de l’Europe comme quelques poussières au vent permettent aux nuages de s’étoffer.

      L’UPM peut trouver dans le secteur énergétique un moteur comparable à celui que fût l’alliance du charbon et de l’acier pour l’Europe, et il existe un projet connu des différentes instances qui participeraient à cette UPM, celui d’une coopération trans-méditéranéenne pour la production d’électricité (et d’eau douce) à partir d’énergies renouvelables qui répond au concept "Trec" émis par le Club de Rome.

      La Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation est représentée en France par TREC-France, son noyau dur "est composé d’un réseau international de scientifiques, de politiciens et d’autres experts dans le domaine des énergies renouvelables et de leur développement. Les membres de TREC (environ 50 personnes, y compris Son Altesse Royale le Prince Hassan bin Talal de Jordanie) sont en contact régulier avec des gouvernements et des investisseurs privés, afin de faire connaître les bénéfices qui pourraient être retirés par l’utilisation combinée de l’énergie solaire et éolienne."

      Baser le développement de l’UPM sur un tel "noyau de condensation" pourrait être une (sinon la) clef de son succès.


    • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 5 juillet 2008 13:12

      je vs reprends mot pour mot pour dire :" Oui il y a des choses à faire, mais il suffisait de redonner corps au Traité de Barcelone, au lieu de se faire mousser sur une utopie institutionnelle telle que prévue par sarkosy. "

      D’autre part l’artiche du Professeur est pertinent et etoffé !


    • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 5 juillet 2008 13:16

      Il ne faudrait pas que ce projet soit la cause ou la raison d’en cacher un autre moins avouable !
      A bon Polique Salut =)


    • Khalifa Chater Khalifa Chater 5 juillet 2008 14:39

      Merci Monsieur le Président du CIGV. A ce titre je comprends que vous soyez défenseur d’un humanisme universel. Je partage votre approche Mais une approche régionale peut serrer les liens.


    • katalizeur 3 juillet 2008 12:55

      @ l’auteur
      je moinse sans lire votre papier.
      que vous soyez tunisien ,marocain,egyptien, ou jordanien et dans une mondre mesure syrien,vous avez tous dit oui avant que la question ne vous soit posée.

      j’attend avec impatience la position de l’algerie pour pourrir le cas echeant boutef "halima "pour les connaisseurs


      • Khalifa Chater Khalifa Chater 5 juillet 2008 14:42

        Relisez la Presse et suivez les JT, pour éviter les opinions hâtives, réductrices et erronées.


      • charlie 3 juillet 2008 12:59

        -  La Méditerranée fut plutôt une aire de démarcation, une frontière civilisationnelle et politique.

        -  Autre postulat nécessaire, les relations politiques se fondent, sur la construction de compromis...


        Coopération, développement, paix...gestion commune d’un espace commun...


        -« La France, avait-il dit, a cru qu’en tournant le dos à la Méditerranée, elle tournait le dos à son passé alors qu’en réalité, elle tournait le dos à son avenir ».

        avenir commun autour de valeurs communes... démocratie, droits de l’Homme...

        UPM...un beau projet, une vraie perspective.


        • charlie 3 juillet 2008 13:03

          katalizeur...tu ne représente que le passé pour ne pas dire le moyenâge...tu reste assis sur ton bourricot lorsque les TGV passent...l’image peut paraitre sympathique...mais le monde tourne...et vite.


        • katalizeur 3 juillet 2008 13:17

          comme le fameux traité de barcelone il prendra la direction qu’il merite la corbeille ; pas la bourse,l’autre

          charles se qui va dans ton interet ne va pas dans le mien

          question bourrico, je t’ai deja dit que bientot il faudra faire des arbitrages douloureux, le fourrage pour toi ou pour ta monture.

          avec certains sinon la plupart des pays arabes il n’y a pas de diplomatie mais uniquement de l’alignement comme les pays cité ci dessus ; a quand l’autodetermination et la fin de l’aplaventrisme des gouvernements dit MODERES pour ne pas dire COUCHE (é)


        • camerone 3 juillet 2008 13:18

          qui sait peut ètre les arabes et juifs pourront faire comme les français et les allemands ...une union de tous les pays riverains de la méditéranée pourraient alors parler d’une seule voix face à l’Europe et non plus en ordre dispersé . Ils auraient un moyen de pression , c’est quand même fou que tous ces peuples ( si nombreux ) ne se rendent pas compte de leur force potentielle ( par force j’entends économique ) .Mais pour le moment j’ai peur que les égoîsme de certains dirigeants jaloux de leur pouvoir ne face capoter un projet qui bien que issus de Sarkozy n’en reste pas moins assez séduisant .


        • Henri François 3 juillet 2008 13:15

          Pour arriver à une telle union, honnête et volontaire telle qu’elle est rêvée par l’auteur, et par bon nombre d’autres méditerranéens des deux rives, la Maghreb, côté sud, devrait y jouer un rôle prépondérant, celui de la médiation et de l’intelligence, à condition... qu’il le fasse d’une seule voix, à l’exclusion de tout égo de l’un ou l’autre de ses participants. Pour réussir cette union, il serait nécessaire de contredire enfin la fameuse pensée d’Ibn Khaldoun qui en son temps aurait écrit, les arabes ont tout fait pour ne jamais s’entendre entre eux. Compte tenu de ses richesses, minières et agricoles, mais aussi intellectuelles, cette union fortement soudée entre Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Lybie devrait être le moteur nécessaire à la réussite économique et à la paix dans cet espace vital pour l’équilibre de la planète, face à l’Europe. D’autant qu’elle a lié depuis toujours des liens étroits avec ces voisins d’en face, Espagne, Italie, France et Grèce et que les peuples qui y vivent, plus encore que leurs dirigeants, souhaitent sincèrement un tel arrimage.
          Inch’Allah... Si Dieu veut... Et pourquoi pas ? 


          • Khalifa Chater Khalifa Chater 8 juillet 2008 16:40

            Je partage votre point de vue. La révision du projet français est un pari qu’on doit gagner. L’élargissement du partenariat à l’aire euro-méditerranéenne peut ouvrir de plus larges pespectives.


          • Marsupilami Marsupilami 3 juillet 2008 17:06

             J’adore comment l’auteur parle de lui à la troisième personne pontifiante et professorale : "L’analyste géopolitique tunisien, le Pr Khalifa Chater étudie les conditions de fondation de l’Union pour la Méditerranée, le 13 juillet prochain". Un summum d’humilité.

            Bon, à part ça, l’UPM n’est qu’un gadget sarkosyste de plus, comme Guy Môquet, l’enfant juif dans la mémoire des lycéens et quelques autres victimes instrumentalisées dans un débordement de pathos à la fois sincère et manipulateurs, et autres lancers de pétards mouillés qu’on oublie vite. Pendant ce sommet on va juste avoir droit à un vaste festival d’hypocrisies et de salamalecs diplomatiques débouchant sur du blablabla et des plans foireux. La Méditerranée en a vu d’autres...


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 3 juillet 2008 17:55

              En tant qu’expert vous devez comprendre qu’un meneur de jeu ou en l’occurence un inventeur d’une coalition ne veut qu’une seule chose : réunir autour de son projet des éléments qui feront sa réussite !

              D’autre part si les pays Nord Africains veulent se développer ils ont pour cela tous les moyens et n’ont besoin d’aucune aide étrangère !

              La France compte beaucoup sur les naïveté des populations africaines encore trop crédules pour concrétiser ses objectifs et c’est précisément là que les dirigeants africains sont impardonnables car depuis que la France chante le partenariat nous n’assistons qu’au développement durable de la France et à l’enfoncement de l’Afrique vers les profondeurs de la médiocrité !

              Il y’a une seule condition pour entamer un réel développement et échapper définitivement à la misère et à la médiocrité :

              IL FAUT RESPECTER ET FAIRE RESPECTER LES LOIS EN ADMINISTRANT DE MANIERE IMPARTIALE LES POPULATIONS, EN ASSURANT UN INVESTISSEMENT EQUITABLE DES RICHESSES NATIONALES AU PROFIT DE TOUS, EN SUPPRIMANT DEFINITIVEMENT LES PRIVILEGES ILLEGITIMES ET EN COMBATTANT SANS RELACHE LE CANCER DE LA CORRUPTION.

              UN PAYS QUI IGNORE LE CADASTRE, QUI N’EXIGE PAS UN IMPOT EQUITABLE, QUI DILAPIDE LE PATRIMOINE AU LIEU DE LE PRESERVER ET AU LIEU DE L’ENRICHIR NE PEUT ASSURER SON AVENIR MEME EN IMPLORANT L’AIDE DES ETRANGERS, L’AFRIQUE DOIT COMPRENDRE ....

              ET LES EXPERTS AFRICAINS DOIVENT AGIR EN CONSEQUENCE SANS AUCUNE COMPLAISANCE NI ENVERS LA FRANCE NI ENVERS LES RES¨PONSABLES DE LEURS PAYS, ET C’EST CE QUE JE FAIS !

              L’AFRIQUE EST LA FACE DU MONDE ET L’AFRIQUE DU NORD EST LE CARREFOUR MONDIAL PAR EXELLENCE, UN JOUR LES AFRICAINS COMPRENDRONT MAIS EN ATTENDANT J’AFFIRME QUE NOUS N’AVONS BESOIN NI DE L’UMP, NI DE L’UPM DE SARKOZY ET JE SUIS MEILLEUR SCIENTIFIQUE ET MEILLEUR EXPERT QUI RAPPELLE A LA FRANCE SON REFUS DE DIALOGUER HONNETEMENT POUR EN FINIR AVEC LE BRICOLAGE POLITIQUE SANS ISSUE !

              LES AFRICAINS NE DOIVENT PAS ADHERER AVEUGLEMENT AUX STRATEGIES FRANCAISES ET CONTINUER AINSI A TOURNER LE DOS A LEURS PROPRES PAYS... LA FETE DU 14 JUILLET N’APPARTIENT QU’A LA FRANCE !

              MOHAMMED.




              • Breton8329 rol8329 3 juillet 2008 20:29

                Si l’UPM retient les prorités que vous citez ( l’emploi, la circulation des personnes, la désertification, l’eau et énergie et l’environnement ), alors il s’agira d’un projet d’une importance capitale pour l’Europe car l’enjeu majeur de l’UPM n’est pas la prospérité économique du bassin méditerranéen mais de stabiliser les populations africaines sur leur continent. Il s’agit donc de leur proposer un avenir (emploi), de réguler les échanges avec le continent mais aussi vers l’Europe (circulation), de consolider les fondements nécessaires à l’épanouissement de toute vie (eau et environnement) et de servir quand même un peu les intérêts de l’Europe (Energie). Ainsi donc, le volet sécuritaire est fort intelligemment écarté de cette liste tant il est susceptible de faire éclater les consensus aussi faible soit il. Enfin, créer une organisation pragmatique qui évoluera au gré des possibilités plutôt qu’un protocole rigide est probablement la seule solution viable dans un monde en constante transformation.
                Il ne reste plus qu’à espérer un succès pour le rendez vous du 13 juillet car la France y joue sa crédibilité diplomatique. Depuis l’intervention de Dominique de Villepin à l’ONU contre la guerre d’Irak, la nomination de Douste Blazy comme ministre des affaires étrangères et les nouvelles positions de la France depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république, la diplomatie française est à la peine et un naufrage sur ce projet la fragiliserait encore plus, ce que de nombreux pays européens verraient d’ailleurs d’un bon oeil.


                • fouadraiden fouadraiden 4 juillet 2008 00:39




                   l’auteur devrait réserver ces analyses diplomatiques pompeuses à décortiquer son régime tunisien au lieu de raconter des balivernes pour midinettes en mal de professeur en noeud de papillon à la noix..


                   les Européens vous narguent( le cocainé Khaddafi avait raison) avec leurs conneries de projet de civilisation alors qu’ils nont pas été foutu d’insérer les populations émigrés qui vivent chez eux.


                   qt au Maghreb , la stabilité des regimes autoritaires étonnent presque tt les observateurs. comment font ils pour rester aussi lgtps au pouvoir ?

                   la leçon irakienne semble montrer que ss une intervention extérieure les Arabes ont encore un très très long hiver à passer.



                   alors serrer les fesses au lieu de vous la jouer stratège qui brasse du sable.


                  • Khalifa Chater Khalifa Chater 4 juillet 2008 22:13

                    Soyons optimiste et voyons le bon côté des choses, l’ouverture de l’horizon, de part et d’autre.


                    • DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI 12 juillet 2008 09:26
                      VICTOIRE:Malgré tous ses défauts tels que les revendications du protagonisme en exes de Barcelone et la réticence de l’Allemagne, que nous forge en une étroite étouffanteet qui a tué l’idée originale d’une Union Méditerranéenne réduisant à une Union pour la Méditerrané,les demandé de l’Union Européenne, la diversité de vues et des intérêts très différents des régimes politiques, les restrictions de ses droits réduits à quelques initiatives concrètes subordonné, les méfiance entre les peuples reverees(de le nord et le sud) et beaucoup d’autres que maintenant je ne peux pas essaurire en cette brève note ;la naissance de la Union Méditerranée à la veille de la fête de la prise de la Bastillea devraient être accueillis comme victoire pour la construction Européenne, que certainement combler le vide que cette maintenant dénaturé Union Européenne ne peut pas remplir.Due rimprovere de le dernier minute : la première est la présence du Président de la Syrie au sommet pour lancer l’ UPM à Paris,le défilé au Champs Elysées et l’Arc de Triomphe le 14 Juillet (et dans ce sens, mon respect et mon adhésion à l’Armée Française et son appel pour un soutien moral,surtout à l’étranger), et le second pour le feutre absence de Gibraltar entre les États dell’UPM : ne seront pas atteints. Cependant, "le jour du gloire est arrivée" : UNION MÉDITERRANÉE SANTE !. (Ah, la paix n’est pas une condition "sine qua non")

                      • DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI 12 juillet 2008 09:31

                        VICTOIRE:Malgré tous ses défauts tels que les revendications du protagonisme en exes de Barcelone et la réticence de l’Allemagne, que nous forge en une étroite étouffanteet qui a tué l’idée originale d’une Union Méditerranéenne réduisant à une Union pour la Méditerrané,les demandé de l’Union Européenne, la diversité de vues et des intérêts très différents des régimes politiques, les restrictions de ses droits réduits à quelques initiatives concrètes subordonné, les méfiance entre les peuples reverees(de le nord et le sud) et beaucoup d’autres que maintenant je ne peux pas essaurire en cette brève note ;la naissance de la Union Méditerranée à la veille de la fête de la prise de la Bastillea devraient être accueillis comme victoire pour la construction Européenne, que certainement combler le vide que cette maintenant dénaturé Union Européenne ne peut pas remplir.Deux reproches de le dernier minute : la première est la présence du Président de la Syrie au sommet pour lancer l’ UPM à Paris,le défilé au Champs Elysées et l’Arc de Triomphe le 14 Juillet (et dans ce sens, mon respect et mon adhésion à l’Armée Française et son appel pour un soutien moral,surtout à l’étranger), et le second pour le feutre absence de Gibraltar entre les États dell’UPM : ne seront pas atteints. Cependant, "le jour du gloire est arrivée" : UNION MÉDITERRANÉE SANTE !. (Ah, la paix n’est pas une condition "sine qua non")

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