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Accueil du site > Actualités > Politique > La gauche est presque morte et l’Europe se suicide à petit (...)

La gauche est presque morte et l’Europe se suicide à petit feu

Manuel Valls l’a déclaré avec solennité, la gauche risque de mourir. Ce qui est complètement faux. Elle ne risque rien puisqu’elle est déjà morte. Dans un contexte où l’Europe se meurt à petit feu, sous la conjugaison de l’irresponsabilité des dirigeants et de l’ignorance des peuples.

Sur un blog critique consacré à l’enseignement supérieur, on pouvait lire que l’université sombrait lentement à cause de deux maux très contemporains, le culte du marché et les mœurs bureaucratiques. Ces notions décrivent les deux principaux travers caractérisant le dévoiement d’une institution publique qui, en temps républicains, se doit de répondre à l’intérêt collectif mais en temps de crise, répond à d’autres finalités. L’articulation entre le marché et l’université n’est pas forcément une mauvaise chose contraire à l’intérêt d’une nation. Des collaborations vertueuses permettent souvent à des recherches de trouver des débouchés dans l’industrie alors que les étudiants formés participent à fabriquer de nouveaux objets pouvant représenter un atout pour améliorer le quotidien. En France, ce cercle vertueux est surtout pratiqué dans les grandes écoles. L’Université tente de suivre le pas mais en sacrifiant un peu de son esprit tout en se réformant à marche forcée pour épouser les contours de l’économisme et finalement, jouer sur des ressorts artificiels, notamment la fusion des établissement et la création d’usines à produire des diplômés dans un contexte où les chercheurs passent leur temps à chercher des financements et donc à œuvrer en fonction de contrats privés. L’activité universitaire épouse alors les finalités économiques. Comme à l’hôpital, maintenant aux mains des gestionnaires. A la limite, le chirurgien décide d’une hospitalisation non pas sur des critères médicaux mais pour assurer un taux d’occupation des chambres. Les impératifs économiques ne sont pas les seuls à miner l’université. La bureaucratie aussi. Plus précisément, l’individualisme, la psychorigidité et le carriérisme manifestés chez un taux non négligeable d’universitaires.

La bureaucratie et le dévoiement économiste sont à la racine de la crise de société que nous vivons et qui se manifeste en Europe avec des traits et des appréciations différentes selon les nations concernées. La bureaucratie se traduit alors par des normes, des gaspillages publics, des projets inutiles et en France, un accroissement des fonctionnaires territoriaux qui souvent, sont sous occupés. Mais le mal principal, c’est le fonctionnement de l’économie. On parle de rigueur et surtout, de politique de l’offre. Cette politique, si prisée en Europe, s’inscrit dans une idéologie de la compétition économique à l’opposé des principes humanistes ayant guidé l’Europe pendant les quelques siècles de la Modernité.

Le mot clé dans cette analyse c’est « politique de l’offre ». En fait, la « politique de l’offre », ce n’est pas de la politique mais de l’économie. Depuis la frénésie liée à l’ouverture des marchés quelque part dans les années 1990, la globalisation a favorisé le développement de la stratégie de l’offre dans le monde industriel. En gros, le principe est simple. Il faut produire à bas coût en jouant sur deux leviers, la baisse des coûts salariaux et l’augmentation de la productivité. Ce second volet revenant en fait au premier puisque avec une productivité élevée, on emploie moins de personnel et donc la masse salariale décroît. Cette stratégie de l’offre est inverse au capitalisme fordien qui repose sur l’augmentation de la masse salariale. C’est cette stratégie qui a engendré la crise de 2008. Les pays avancés ont été forcés à user du déficit pour reculer les échéances tout en pratiquant du délestage. Le chômage s’est étendu, notamment en Europe. La comparaison des économies de la zone euro, de la balance commerciale et tous les chiffres qui vont avec n’a aucun sens. C’est comme si les Américains étaient obsédés du rapport entre le PIB de la Californie et celui du Nebraska. Pourtant, cette obsession de la croissance et de la compétitivité est bien présente chez nos dirigeants européens, qu’ils soient de droite ou de gauche. La politique de l’offre consiste à individualiser une économie nationale (ce qui n’a aucun sens dans un contexte multinational) et de mettre en concurrence les nations. Pour réussir cette transition compétitive, il faut réduire la masse salariale d’un pays. C’est ce qu’on appelle ici le pacte de responsabilité.

La politique de l’offre consiste donc à sacrifier les peuples pour assurer le fonctionnement des Etats et sécuriser les plus hauts revenus. Peut-être que cela évoque une sorte de quatrième Reich pour quelques esprits assez malveillants à l’égard des élites. La politique du gouvernement ne peut que renforcer la dette, le chômage et la crise sociale. Il y a plus de 70 ans, quelques 80 parlementaires réfractaires votaient contre les pleins pouvoirs accordés au maréchal Pétain. Ils étaient presque tous de gauche, SFIO, gauche démocratique, parti radical, et parfois trempés dans le catholicisme social, comme chez les centristes du PDP. La politique de l’offre s’interprète comme une sorte de solution finale pour reich économique. On comprend alors cet appel des 100 comme un dernier sursaut de la gauche pour ne pas mourir et surtout, marquer leur opposition à ce suicide social qui se dessine peu à peu. Les mauvaises langues disent que notre premier ministre s’appelle Lavalls. C’est injuste. D’ailleurs, j’espère que vous n’avez pas cru à ces comparaisons historiques dont l’utilité est de faire réfléchir sur une prise de conscience parlementaire dans un contexte qui n’a rien avoir avec l’Occupation. D’ailleurs, cet appel des 100 est une comédie jouée par des parlementaires pressentant quelque tangage du navire France, ce qui est foncièrement inexact. Ce qui va arriver est dix fois pire. Quatre millions de chômeurs et Six toutes catégories confondues. Pauvreté, violence, bêtise...

Bon, allez, un dernier point sur le naufrage pressenti avec la bureaucratie française en œuvre et la transition énergétique proposée par Madame Royal. Un non sens que ce pilotage étatique improvisé et aussi calamiteux que les 35 heures. De la voiture électrique, de l’usine à gaz bureaucratique, des absurdités économiques. Bref, rien à attendre de ce gouvernement et pas plus de l’Europe éprise de frénésie industrielle et lancée dans des grands travaux. L’Europe n’a pas besoin de stades et de béton. Elle a besoin d’un avenir pour que les populations puissent vivrent ensemble avec trois principes, courage, générosité, intelligence. Bref, tout ce qui fait défaut dans ce continent. Alors, autant se préparer au pire et dire adieu à cet Europe qui va sombrer. Junker the Joker nous amènera au bord du précipice. Le sacrifice d’une partie des Européens pour la bureaucratie et les revenus assurés pour les plus riches. Il reste un hymne national. Il commence par cette formule : aux armes citoyens ! D’ici dix ans, on chantera, aux larmes citoyens !

 


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56 réactions à cet article    


  • Plus robert que Redford 18 juin 2014 10:15

    Je souscris !

    Oui, ma première réaction à l’annonce Valseuse « la gauche risque de mourir » fut un rire homérique : Elle est déjà morte, Banane !

    Dans ce qui constitue maintenant mon imaginaire Républicain personnel, la Gauche était un rassemblement d’hommes intelligents et généreux, altruistes et dévoués, une sorte d’armée de moines guerriers (Eh, oui, on n’échappe pas à la religion) dont toute l’existence était vouée à la protection des faibles, des petits, des sans-grade, face à l’omnipotence d’une classe bourgeoise ou aristocratique solidement unie par ses intérêts bien compris...

    Nous avons maintenant la main d’œuvre politique la plus servile qui soit, toute inféodée au Grand Capital, et surtout à la FFFinance !!

    « Mon ennemi, c’est la FFinance !! »

    Ah, ah, ah, J’en ris encore jusqu’aux larmes...

    De désespoir.


    • Vipère Vipère 18 juin 2014 13:28

      A retenir en oraison funèbre et comme épitaphe :

      la Gauche était un rassemblement d’hommes intelligents et généreux, altruistes et dévoués, une sorte d’armée de moines guerriers (Eh, oui, on n’échappe pas à la religion) dont toute l’existence était vouée à la protection des faibles, des petits, des sans-grade, face à l’omnipotence d’une classe bourgeoise ou aristocratique solidement unie par ses intérêts bien compris...


    • claude-michel claude-michel 18 juin 2014 10:20

      La gauche est morte..et l’UE « des peuples » agonise à petit feu...Pourquoi croyez vous que depuis toutes ces années le seul but de l’UE a été de sauver l’euro...Pour les banquiers et les marchés...pas pour les peuples...ça se saurait.. ?


      • Alpo47 Alpo47 18 juin 2014 10:38

        Notre situation n’a rien de surprenant lorsque l’on fait le constat que tout est organisé , le « Système », pour prélever sur les masses au profit d’une petite élite. Ainsi en va t-il du fait d’emprunter aux marchés (les rentiers) pour laisser les derniers à payer encore des impots, les classes moyennes, rembourser ces prêts et surtout leurs intérêts. Un transfert de richesses qui échappe à beaucoup.

        Ce n’est plus Robin des Bois qui prenait aux riches pour aider les pauvres, c’est le « Système » en place, merci aux politiques, qui prélève aux « masses » pour enrichir un petit nombre.

        Le PS disparait à cause de ses mensonges, l’UMP s’effondre à cause de ses tricheries. Le citoyen ne se sent plus du tout représenté. La coupe d’amertume et de ressentiment se remplit. Elle risque fort de déborder lorsqu’une mesure dépassera ce qui reste encore acceptable.

        Evidemment, la politique de l’offre ne sert qu’a préserver les marges des actionnaires, mais elle est à courte vue, car si on réduit les salaires, avec quoi pourrons nous acheter les produits ? Ensuite, c’est illusoire, car nous ne serons JAMAIS compétitifs avec les pays à bas cout de main d’oeuvre. Alors, pourquoi lancer cela ? Parce que cela profite aux « élites ». Encore et toujours. Mais c ’est une politique à très courte vue, uniquement guidée par la cupidité immédiate. La mondialisation est à la fois le moyen et le prétexte.

        Juste que nous arrivons maintenant au bout de ce système. L’effondrement économique et social est possible à tout moment.

        La France a certes des lourdeurs et des situations abusives à réformer, mais ce n’est pas cela la cause principale de notre situation économique. Cela, c’est ce que l’on veut nous faire croire en réduisant les transferts sociaux, diminuant les salaires ... etc... Et politiques et médias nous répètent encore et encore que le SMIC est trop élevé, le cout du travail, les prestations ... Manipulation.

        Non, la vraie cause c’est ce système prédateur en place où les multinationales ne payent quasi plus d’impot et les riches et gros revenus bénéficient de nombreuses possibilités, dont les niches fiscales, pour réduire, ou échapper, également à l’impot. 

        Des dizaines de milliards annuels qui échappent au budget de l’Etat.

        C’est cela la cause première de la crise économique.


        • CASS. CASS. 18 juin 2014 18:50

          valls est un fasciste il fait partie de ceux qui détruisent l’Europe au lieu de la faire renaître et pas seulement il fait aussi partie de ceux qui n’ont jamais été des socialistes ,alors qu’il ferme sa geule ça nous pollue .
          Nous avions choisi l’arianisme ce qui était le plus proche de notre très ancienne civilisation, il a fallut que ce soit détruit, c’est ainsi que toute la merde a commencé

           et recommencé sur la planéte.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 18 juin 2014 10:59

          Faudrait peut être sortir du cartel de l’éducation nationale pour savoir ce qu’est la politique de l’offre et sa vraie définition.....Cela éviterait de sortir des clichés désuets et un mauvais texte.


          A l’auteur et son information :
          La politique de l’Offre préconise qu’il est nécessaire de produire des richesses dans un premier temps avant d’envisager de distribuer, sous-entendant ainsi que les entreprises et l’innovation sont à la source des créations de richesses.

          La politique de la demande distribue des richesses en s’endettant en espérant que la consommation générée permettra d’enclencher un cercle vertueux de création de richesses, sous-entendant ainsi que le dirigisme et la dépense est la source des créations de richesses.

          A lire la prochaine fois avant de disserter sur la politique de l’offre.

          • Bernard Dugué Bernard Dugué 18 juin 2014 11:10

            La politique de l’offre se traduit ainsi dans le domaine idéologique : Nazisme économique

            Je vous invite à revenir dans la réalité

            la politique de l’offre suppose aussi un marché ouvert Si une centaine de nation entrent dans cette politique, le marché sera saturé et les produits seront invendables ou soldés à bas prix de qui suppose une baisse des revenus salariaux.

            Actuellement, l’offre est présente. C’est la demande qui n’est pas solvable parce que les revenus sont mal répartis. De toutes façons, cette politique de l’offre satisfait le bourgeois. Ce qui est cohérent. Le bourgeois avait adhéré au nazisme et en France, il faisait des affaires en collaborant.


          • Gorg Gorg 18 juin 2014 11:36

            Excellente réplique Mr Dugué, et merci pour votre article


          • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 12:25

            il y a la politique du pib, la politique de croissance aveugle
            ( on ne connaitrai plus les bénéficiaire des lois avant de faire la loi)
            une politique de subsidiarité de l’état, l’UMPS comme le FN veut absolument contrôler une situation plutot que de mettre en place une économie. La politique deviens un probleme de fonctionnaire qui se regroupe pour former une entreprise concurencan le privé dans les domaines non productifs et rentable sans intervention direct.


          • Auxi 18 juin 2014 13:57

            La politique de l’offre, c’est la production de tout et de n’importe quoi, sans le moindre souci environnemental et encore moins social, et de coller ça sur le marché en espérant que ça trouvera preneur. Le film « Trash » est une illustration imparable de la réalité de cette politique aussi irresponsable que nocive à tous points de vue. Des montagnes de déchets, dans lesquels on trouve tout et n’importe quoi, de la bouffe pas même déballée, et jusqu’à des cercueils ! Et il va se trouver des crétins pour affirmer qu’il faut produire, produire, produire… quitte à ce que toute cette production finisse à la décharge publique, qu’importe ! Les bénefs sont engrangés, c’est tout ce qui compte, et après nous le déluge !

            La politique de la demande, c’est partir des besoins réels des populations. Comme on juge une civilisation à la façon dont elle traite les plus vulnérables, on commence naturellement par les plus démunis, les autres ayant la capacité d’attendre, ce que les pauvres ne peuvent jamais. Une politique « de gauche », c’est cela, et cela exclusivement. C’est dire s’il fera chaud le jour où les socio-collabos seront « de gauche ». Ces gens n’ont absolument aucun rapport avec le socialisme, ils lui sont totalement étrangers, ils utilisent l’étiquette pour se faire élire, c’est tout.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 18 juin 2014 15:27

            Il faut aujourd’hui sortir du cartel du cartel des privilégiés sociaux qui endoctrine la société en nous sortant des théories fumeuses qui n’ont d’autres but que de les préserver de la confrontation de leur travail avec celui des autres.


            Ces gens là luttent pour le monopole, une force mafieuse qui utilise la force de coercition de l’état pour empêcher la concurrence en nous sortant des théories fumeuses qui n’ont d’autres but que de « protéger » des rentes de l’exclusivité et des monopoles publics.

            N’importe quoi. 
            Le Nazisme est une théorie de la demande. National-socialisme.
            Le nationaliste est contre l’échange, et le socialisme pour l’interventionniste.
            Réponse absolument absurde !

            En plus l’ignorance du Keysinaisme ;
            Non nous ne sommes pas dans une politique de l’offre, mais de la demande avec 57% du PIB employé par l’état. On appelle la politique actuelle ubuesque suivie depuis 40 ans le « Keysianisme ».
            Depuis 1973, l’état est Keynésien (gauche et droite)
            57% de la richesse est bien utilisé pour créer la demande et c’est sans appel !

            Encore un fonctionnaire qui n’a jamais rempli de feuille de paye de sa vie.

            Quand un employeur dispose de 4000€ pour un salarié, 2000€ sont absorbé par l’état pour créer de la demande. Sur le reste, les impôts taxes et contraintes d’état, sont elles aussi des dépenses contraintes et réponde aux besoin de l’état pour créer la demande.

            Le marché n’est jamais saturé, il se transforme, il est éternel renouvellement (Scumpetter).
            Il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie ou l’excédent.
             
            Les revenus ne sont pas mals répartis, ils sont accaparé par la puissance publique.

          • lsga lsga 18 juin 2014 15:34

            « Il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie ou l’excédent. »

             
            Oh le vilain mensonge : les vrais libéraux, à commencer par Smith, ne prétendent pas que l’équilibre des prix corresponde au plein emploi.
             
            Spartacus : Les libéraux se foutent totalement de la pénurie et de l’excédent, pour eux, ce sont des préoccupations de gauchistes. 
             
            Pour le reste de ton analyse, je suis plutôt d’accord. 
             
            De toute manière : Keynes est mort avec le choc pétrolier et la privatisation des colonies. Les contraintes extérieurs (la relance de la demande en france relance l’offre en Chine) sont résolues dans le keynésianisme par le néo-colonialisme (import de matières premières à des prix artificiellement bas pour compenser les hausses de salaires + subvention des exportations). Voilà ce que les gauchistes nationalistes ne veulent pas entendre : leur système social a été financé pendant 50 ans sur le dos de l’Afrique. 
             


          • Pyrathome Pyrathome 18 juin 2014 21:01

            Les bourgeois sont des nazis . Et Agoravox un journal sérieux .
            .
            Oui et toi tu es d’une rare intelligence pour une limace alcoolique...


          • epicure 19 juin 2014 04:43

            au gus de sparte qui raconte des mensonge

            voilà les considération économiques nazis, suffit de savoir lire plutôt que de se contenter de ta propagande :
            « 

            • Prise en compte des besoins en matières premières pour l’industrie de la défense et l’industrie civile dans leur ensemble
            • Approvisionnement en carburant
            • Adaptation des transports aux nécessités militaires à venir
            • Adoption des dispositions nécessaires pour financer les dépenses de guerre directes ou indirectes
             »
            Ah oui aussi ils devaient combattre un fort taux de chômage qui ruinait l’économie.

            Aucun rapport avec une politique de l’offre qui repose sur les besoins sociaux humains ( concepts étrangers au nazisme, tout comme aux libéraux purs et durs comme toi ).


          • xmen-classe4 xmen-classe4 19 juin 2014 07:39

            ça fait -4 et vous utilisé beaucoup de mots pour etre logique.

            la polique peut favorable ou bien défavorable.
            les banques offrent de l’argent mais en générale le client est demandeur et le fournisseur est l’acheteur.


          • BA 18 juin 2014 11:19
            Il faut bien comprendre le problème des européistes.

            Depuis mai 1974, les européistes du centre, les européistes de droite, les européistes de gauche dirigent la France, sans interruption.

            Depuis mai 1974, les européistes font l’Europe, font plus d’Europe, font encore plus d’Europe, font toujours plus d’Europe.

            Résultat :

            Ces 40 années de construction européenne aboutissent à un désastre économique, à un désastre financier, à un désastre social, à un désastre moral, à un désastre démocratique, à un désastre politique.

            Aujourd’hui, les européistes n’ont plus que deux possibilités :

            1- Première possibilité : la démocratie.

            Les européistes acceptent la démocratie, ils acceptent de consulter les peuples, ils acceptent d’organiser des référendums sur les traités européens, par exemple sur le traité de Lisbonne, par exemple sur le traité transatlantique, etc.

            MALHEUREUSEMENT POUR EUX, ces référendums donneront la victoire du « non ». Les peuples européens voteront « non ». Et l’Union Européenne explosera.

            2- Seconde possibilité : l’évolution progressive, petit à petit, vers la dictature.

            Les européistes continuent à construire leur Europe, mais sans consulter les peuples. Ils n’organisent plus du tout de référendum sur les traités européens. Ils n’organisent plus du tout de référendum sur la construction européenne. Ils continuent la construction européenne, mais sans les peuples.

            MALHEUREUSEMENT POUR NOUS, la construction européenne continuera. L’Union Européenne survivra, mais elle deviendra de plus en plus anti-démocratique. Elle se transformera petit à petit en dictature, mais elle survivra encore plusieurs années ou même peut-être plusieurs décennies.

            Alors ?

            Les européistes vont choisir laquelle de ces deux possibilités ?

            Le suspens est insoutenable.


            • zygzornifle zygzornifle 18 juin 2014 11:21

              Voila 2 bonnes nouvelles, mais pour l’EU on ne pourrait pas aller un peu plus vite ?


              • eric 18 juin 2014 11:24

                Sur la politique de l’offre, je crains de ne pas pouvoir faire grand chose pour vous a ce degré de confusion.
                Peut être rappeler que ce fut celle de tous les premiers plans quinquennaux soviétiques, et à certains égards, celle des gouvernements français après la libération : reconstruction et développement de l’offre productive, notamment a travers des nationalisations ?
                Sur l’offre 4eme-Reich-front popu. Peut être rappeler que la « gauche démocratique », c’était un truc assez nettement à droite du parti radical, en particulier a l’assemblée nationale, que dans ce parlement ou la majorité avait porté au pouvoir le Front populaire, il y eu 292 parlementaires de gauche pour voter les pleins pouvoirs. Que parmi ceux qui à gauche ont voté contre, il semble bien que certains trouvaient surtout qu’on accordait pas assez de pouvoir a Pétain....
                http://www.francephi.com/cgi-bin/ava_mail/mail.cgi/archive/fphi/20140205081239/

                Considéré comme de sensibilité radicale socialiste, celui-ci était le militaire enfant chéri de Léon Blum.
                http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Blum#La_Seconde_Guerre_mondiale
                "Lors du vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain (10 juillet 1940), Léon Blum fit partie des quatre-vingts parlementaires de l’Assemblée nationale qui votèrent contre, mais il ne prit pas la parole17. La peur de Laval, Mers-el-Kébir et le pacifisme peuvent en partie expliquer que la quasi-totalité des 569 élus présents aient voté les pleins pouvoirs, mais Léon Blum est extrêmement affecté de la désaffection de nombre de siens : « [...] D’un autre côté, Léon Blum ne pouvait qu’être frappé par le fait que des centristes, chrétiens ou conservateurs, aient résisté et voté contre le projet Laval « 
                 »Dans Le Populaire du 3 mars 1939, Léon Blum décrit Philippe Pétain comme « le plus noble et du plus humain de nos chefs militaires »

                Aprés ? L’état de la France en 45 ? Plus d’armes, peu de temps pour les larmes, ils ont retroussé leurs manche et rétablit l’offre.....

                Larmoyez moins pour bosser plus !


                • zygzornifle zygzornifle 18 juin 2014 11:27

                  Ce sont les plus grands lobbys qui contrôlent l’Europe et s’en servent pour accroître leurs bénéfices, ils se servent des euros-députés qui comme tout politique bien respectable est corrompu et passe la plupart de son temps à courir après l’argent facile ....


                  • LE CHAT LE CHAT 18 juin 2014 11:39

                    il reste plus qu’à faire crever l’UMP , c’est en bonne voie ...


                    • CASS. CASS. 18 juin 2014 18:57

                      IL FAUDRAIT UN NOUVEAU PARTI GAULISTE, UN VRAI, et ça je ne sais pas comment puisque ce sont les partis sionistes qui gouvernent ainsi que le vatican etc sans le vatican le sionisme n’existerait pas, il faudrait revenir à l’arianisme


                    • ahtupic ahtupic 18 juin 2014 12:36

                      Le Nullos a dit :« La gauche risque de mourir ». Cet imbécile ne s’est pas encore rendu compte que c’est lui et ses copains, tous des arrivistes, qui l’ont tuée.


                      • eric 18 juin 2014 12:48

                        En fait, je ne crois pas. C’est plutôt l’école et le nombrilisme égoiste. Avec 80% d’une classe d’age au bac, les idées simplistes agitées par la classe moyenne de gauche pour aliéner le reste des populations à son profit passent moins bien. Avec la concentration des gauches sur des isolats sociologiques, elles ont de plus en plus coupée de l’expérience des autres. La débâcle politique et donc idéologique de toutes les gauches tient plutôt à leur manque de renouvèlement intellectuel et social.
                        De toutes façon, c’est transitoire. Tôt ou tard, elles se moderniseront, se « refonderont » comme elles disent. Mais c’est sur qu’il y a du boulot.


                      • ahtupic ahtupic 18 juin 2014 12:52

                        Vous allez chercher bien loin des explications. Leur seule idéologie est leur gueule. Ce sont des arrivistes, opportunistes qui font tous de la politique car ca rapporte beaucoup plus que de bosser. Ce sont des feignasses.


                      • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 13:18

                        il y a que les entreprises vont chercher à s’équilibrer pour demander l’argent au plus riche pour déplacer le plus pauvre.
                        l’état inverse certain secteurs pour developper d’autre secteurs. si on critique l’intervention c’est qu’il faut protéger les entreprises des voleurs.

                        avec des multinationales qui ont 20 monnaies dominantes il faut bien savoir qui est le plus riche.

                        et c’est toute une politique monétariste qui n’a pas été reformé avant le passage à l’euro. si c’est une voiture il faut tout démonter et trouver une autre voiture qui a fait l’accident avec une politique trop stupide mais autrement un peut comme l’algérie


                        • zygzornifle zygzornifle 18 juin 2014 13:27

                          Hollande c’est le footballeur qui marque contre son camp ......


                          • lsga lsga 18 juin 2014 13:34

                            La gauche nationaliste crève la gueule ouverte : réjouissons nous et dansons autour de sa charogne puante !

                             
                            Puisse la république nous débarrasser des menchevicks avant la Révolution Européenne.

                            • Auxi 18 juin 2014 14:00

                              Un Xanax, Isga ?


                            • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 14:02

                              a droite, ils voulaient sensibiliser les jeunes de moins de 16 ans sur le travail, le respect de l’argent.
                              vouloir vivre pour etre utile plutot que d’etre utile pour simplement vivre.
                              les bep cap, bac sans diplome, smic ne sont pas assez respectueux pour ceux qui leurs permettent de vivre.
                              d’un autre coté il y a certains qui ont compris que le diplome etais mauvais et qu’il fallais etudier dans l’entreprise. et il y a beaucoup de stagiaire, pire certains sur-diplomé pour qui le gain de productivité est de leur faire concevoir le travail sans leur volonté. 

                              et le PS est pas loin de cette idéologie, ils veullent jouer les chatelin de la haute cours et de trouver à l’utilité un coté servile.


                              • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 14:08

                                ou il flic ubisoft et savent déjà que paris va etre modelisé au 18eme. c’est le probleme des RG et d’écouter les communications des autres politiciens pour gagner un peut de lucidité.


                                • Pyrathome Pyrathome 18 juin 2014 14:56

                                  Manuel Valls l’a déclaré avec solennité, la gauche risque de mourir...
                                  .
                                  Et il sait de quoi il parle, puisque c’est précisément lui et son courant qui en sont les fossoyeurs.....
                                  Il ne suffit pas de se prétendre et de se prévaloir de la « gauche », encore faut-il le prouver, hors depuis plus de deux ans, force est de constater que le discours du Bourget était juste du grain pour les poulets......car bien-sûr il est plus facile de taper à tour de bras sur les cheminots et les intermittents que sur la finance, n’est-ce pas ?
                                  .
                                  Ça va se payer, ils ont déjà eu deux acomptes mais n’ont évidemment pas encore compris, ou plutôt ne veulent pas comprendre, ces imbéciles ou ces corrompus....


                                  • Spartacus Lequidam Spartacus 18 juin 2014 15:49

                                    Si la gauche pouvait mourrir ! smiley  smiley  smiley  smiley

                                    Ah non vraiment… Quel bonheur… Etre enfin débarrassé de la gauche ! Le pied !

                                    Une perspective d’être un jour enfin débarrassé de cette vaste fumisterie qui permet à une caste de pseudos bien-pensants de s’acheter des privilèges sur le dos des plus démunis.

                                    Terminés ces débiles qui en cherchant à se faire passer pour de bons samaritains avilissent le peuple tout en prétendant défendre ses libertés !

                                    Terminés ces saupoudrages odieux et irrespectueux à leur clientèle fonctionnarisée ultra privilégiée !

                                    Terminées les leçons de morale de ceux qui sont plus doués pour imposer les règles aux autres que pour se les appliquer à eux-mêmes !

                                    Terminées ces mains-mises sur le monde des médias troskistes, sur l’endoctrinement des enseignants à 98% gauchistes, cette justice de gauche, cette culture orientée !

                                    Terminée aussi la dictature des syndicats et son asphyxie d’une économie déjà mal en point !

                                    Terminées les lois dites de gauche qui sont votées non pas par bon sens mais uniquement par idéologie, démontrant ainsi toute leur absurdité et tout leur mépris !

                                    Terminés aussi ces salopards qui ont soutenu Chavez, et les pires autocrates de la terre. 


                                  • lsga lsga 18 juin 2014 15:51

                                    99% des patrons de presses et des responsables éditoriaux sont des catholiques de droite.

                                     
                                    L’immense majorité des journalistes sont des petits-bourgeois qui veulent faire carrière et qui se prétendent « de gauche » tout en faisant de la lèche à leurs patrons.
                                     


                                  • Pyrathome Pyrathome 18 juin 2014 19:04

                                    Quel bonheur… Etre enfin débarrassé de la gauche ! Le pied !
                                    .
                                    Spartacul confirme bien ce qu’il est, un fasciste de la pire espèce avec une idéologie de nazi...


                                  • Garance 18 juin 2014 15:48

                                    Tous les jours il est donné de voir pourquoi la gôche est morte et par qui : 



                                    Au bon endroit et dans le bon Parti pour se servir la p’tite dame



                                    • arnulf arnulf 18 juin 2014 20:11

                                      Où sont les intellectuels ? Ils préparent leurs prochaines vacances et envisagent leur évolution de carrières ? Où qui sont les génies, les penseurs, les ceusses qui ont de la matière grise à revendre ? ! A quoi sert de vivre en société ? Ils connaissent bien leur situation. Ils consomment abondamment, profitent, voyagent et parlent doctement des autres catégories sociales. Ils ignorent ce qu’est un salarié à 1000 ou 1500 € sauf au travers de statistiques élaborées par un aussi diplômé qu’eux et tout aussi ignorant de ce que vit le peuple des ouvriers - mot grossier insupportable pour un vrai homme de gôche - et des employés majoritaire en France - autre mot insupportable quasiment répugnant. Il me semble que vous êtes à mettre dans le même sac ce qui est dommage car rien en France - pouah ! - ne s’est jamais fait sans l’alliance de ce petit monde. Mais maintenant que les pauvres ont été virés des villes pour aller se perdre dans les campagnes .. Loin des yeux loin du cœur (et de l’esprit).
                                      Mais attention au moment les pauvres seront la règle et si nombreux que la majorité des intellectuels pourront se servir de leur diplômes à des fins hygiéniques. "Ce qui va arriver est dix fois pire. Quatre millions de chômeurs et Six toutes catégories confondues. Pauvreté, violence, bêtise"... C’est déjà là !
                                      Où êtes vous, messieurs les intellectuels, quand on ment sur quasiment tout dans les médias ? Quand on bafoue la voix du peuple -pouah !- avec le référendum de 2005 ? Où êtes vous ? Votre silence vaut collaboration.


                                      • coinfinger 18 juin 2014 21:27

                                        La gauche , l’Europe , le Nebraska , la Californie , Ségoléne , les Universités , les Hopitaux , là on a affaire à un cerveau pensant j’ai du mal à tout suivre .
                                        Si je m’en tiens aux Universités , on résoudrait peut étre pas mal de questions , en en faisant une question de Patrimoine Mondial . Je veux dire par là que l’Université de Paris au Moyen Age fut une des merveilles du monde . Qu’il conviendrait de conserver . Maintenant comme on le sait il y a du remue ménage depuis le Moyen Age et les corporations ne sont plus tout à fait d’actualité , sauf pour les médecins , pharmaciens , professeurs , etc ... Mais comme pour les restaurations des Cathédrales et autres , s’est indispensables de conserver , entretenir , une corporation de maçons de qualité .
                                        Alors c’est comme pour le quartier St Antoine qui travaillait les bois exotiques , activité non traditionnelle et non reconnue corporativement , çà fait des sans-culottes , contre le bois de Chéne bien de chez nous , et puis depuis on a eu le Formica et bien d’autres choses . Alors faudrait dans l’idéal , une mise à jour , au moins . On a crée d’autres écoles
                                        Polytechnique , Centrale , pire Hec , l’ Ena ... etc ...
                                        Alors peut on , doit on réformer le paysan , ben pourquoi ? On le conserve , tous paysans ? Non , c’est pas possible , ni souhaitable ...Tout çà c’est du bon sens , mais je crois au contraire de Descartes que c’est la chose la plus mal partagée .
                                        Une chose est sure : faut conserver la Sorbonne , cours gratuit , sans inscription , par des élites qu’on entend penser en méme temps qu’ils enseignent , c’est un luxe inoui qu’il faut garder .


                                        • Rétif 18 juin 2014 23:41

                                          On parle de l’offre et de la demande
                                          En réalité,c’est une façon de parler,car,dans la pratique,il n’ y a pas de demande originelle
                                          Il n’y a pas,au départ, deux tendances opposées qui coexisteraient simultanément l’une en face de l’autre comme deux jumeaux nés en même temps(ou dans la même heure). La demande ne vient qu’après l’offre.Ce qu’on appelle ainsi,c’est,en réalité simplement la réponse du public à ce qui est offert,à ce qui existe.Et ce qu’on appelle l’offre,ce n’est que le résultat de l’invention et de la fabrication.

                                          Les gens n’ont envie d’acquérir et de posséder que ce qui existe,c’est-à-dire ce qui est proposé sur ce qu’on appellera plus tard le marché,ou au marché.Quelque chose qui n’existerait pas ne pourrait évidemment être acheté,ni même imaginé.L’invention résultant souvent d’une succession d’essais et d’approximations au cours des siècles.

                                          L’homme de Cro-Magnon n’ a rêvé qu’on invente le fusil que dans la chanson.Quelqu’un qui, au 17° siècle, aurait demandé à un constructeur de carrosses un carrosse qui roulerait tout seul,sans avoir besoin de chevaux pour le tirer n’aurait sûrement pas reçu une automobile.
                                          Quand une chose,un objet existe,qui pourrait avoir une utilité,des gens commenceront à en vouloir,et celui ou ceux qui en a ou en ont eu l’idée et l’ont mise au point pratiquement,celui-ci ou ceux-là vont demander aux demandeurs des compensations pour se mettre au travail.Au moins en fut-il ainsi aux temps où on ne fabriquait que sur « commande »,même si un peu plus tard,on a calculé que s’il y avait une pluralité de demandeurs qui risquaient de « passer commande »,on pourrait peut-être bien fabriquer d’avance, dans le seul but d’échanger,cad de vendre.

                                          La demande n’existe évidemment pas tant que l’objet n’existe pas.Elle commence à se manifester seulement quand l’objet existe et qu’on le sait.
                                          En fait,c’est donc l’offre qui suscite la demande,alors même qu’elle peut parfois n’ être le résultat que d’un hasard,ou de perfectionnements imprévisibles de quelque chose d’abord inutilisable.   


                                          • epicure 19 juin 2014 05:04

                                            Donc tu pourrais théoriquement vivre dans le vide spatial isolé loin de la terre, sans demande particulière, te contentant de la lumière des étoiles ?
                                            Et le reste de l’humanité pareil ?

                                            Dasn le spays où les gens vrèvent de faim, vivent dans des bidonvilles, etc... ces gens là n’ont aucune demande ?

                                            Dans l’histoire la demande a précédé l’offre.
                                            Parce que tout être humain a des demandes minimums.

                                            La politique de la demande c’est bien de permettre aux gens de se nourrir, de se loger etc... avant tout. Dans ce cas là l’économie est orientée selon les besoins réels des gens avant tout. Ca sert à rien qu’une entreprise puisse fabriquer en masse le dernier bijou de la technologie (de durée de vie prévue pour 4-5 ans faut que les affaires tournent), si les gens en sont à grappiller le moindre centime pour manger ou se loger.


                                          • Rétif 19 juin 2014 10:07

                                            Sauf qu’il ne suffit pas de demander.La demande ne fera rien surgir par elle-même.Dans tous ces malheureux dont vous parlez,il faudra qu’un jour il y en ait qui aient au moins une idée,et l’envie de la réaliser.
                                            Et ce n’est pas parce qu’on leur aura demandé à eux plus qu’à d’autres : ce sera parce que, par l’étude et la connaissance de la nature,ils auront trouvé un moyen qu’on avait pas encore trouvé pour transformer de la matière en objet.C’est là que le demande,virtuelle jusque là,commence à jouer un rôle : soit l’objet ou l’instrument inventé sera pratique et pas trop cher,lisez,pas trop compliqué à fabriquer,les gens en auront envie ou pas.La demande,alors,jusqu’ici muette et impuissante,fera à ce moment,le succès ou l’échec de la nouvelle invention.Elle sera sans doute la nouvelle souveraine,mais avant cela,elle n’est rien.Elle n’est pas prévisible.Disons que la demande,c’est le problème,d’ailleurs informulé.
                                            Et rationnellement,la solution viendra d’un hasard heureux mis en oeuvre.

                                            Mais,rassurez-vous:dans tous vos gens,obnubilés par la survie immédiate,il y en aura toujours qui préféreront,au lieu de travailler pour des résultats, commencer par rêvasser,puis tenter de comprendre les mécanismes naturels,pour s’amuser,et tomberont sur des idées et des inventions dont eux-mêmes parfois,ne sauront même pas quoi faire,alors que les gens plus pratiques,leur trouveront,fut-ce par hasard,une utilité parfois inattendue et voudront en avoir en quantité.Il n’y a pas forcément de rationalité entre le besoin et l’invention.Tel objet s’est trouvé inventé,pour la simple curiosité, sans savoir pourquoi,c’est alors la demande qui s’en empare.Sans compter la mode !
                                            Un original s’est mis un jour,au lieu de marché pieds nus,à mettre une plaquette sous ses pieds,et bientôt,tout le monde en a fait autant.Avant cela,personne n’y pensait,on avaot dela peau dure sons les talons et on s’en contentait.
                                            La chaussure était née.Etait-ce un besoin,une demande ? Pas forcément,peut-être pas du tout.Mais cela apportait soudain un confort,tout le monde s’est trouvé preneur dans la tribu,puis,de tribus en tribus,la qodasse a conquis la terre.
                                            Les besoins de l’homme ne sont pas prévisibles,très élastiques,ils peuvent très restreints ou infinis.
                                            La demande dès lors,ne veut rien dire.Comme on dit que l’occasion fait le larron,c’est l’opportunité qui fait l’utilité.On n’imagine quand même pas un homme un jour arrivé à la satisfaction de ses besoins et super équipé d’un uniforme de robot eu de cosmonaute,mâtiné de plongeur sous marin.
                                            Il y a-t-il eu une demande pour aller dans la lune ? Etait-ce un besoin ? Si oui,on est alors très loin des besoins quotidiens lesquels,entre nous,sont nettement plus modeste,voire ascétiques,non ?
                                            Pourrait-on envisager de faire une liste complète des besoins humains,en tirant un trait à la fin ?
                                            C’est l’évolution,le progrès technique,très aléatoire,qui nous a apporté en occident,tout ce que nous avons.Dans d’autres continents,les gens auraient continuer à vivre sans nous sans nos désirs ni nos tentations,tant qu’il ne les connaissaient pas.
                                            ET le fil à couper le beurre,alors, c’était un besoin ? Quand on a eu du beurre,mais qui a inventé le beurre ? etc...Trouvailles aléatoires tout cela !
                                            Ce n’est qu’après qu’arrive la demande.
                                            On a vécu des siècles sans électricité,ni frigidaire,ni télé:est-ce que ce sont des besoins ,
                                            Imaginons que les indigènes de la Nouvelle Guinée,vivaient comme ils pouvaient,mais vivaient sans nous,sans rien demander à l’extérieur,qu ils ignoraient,jusqu à ce qu’on leur apporte des tas de choses des chez nous,d’où ils on déduit le culte du Dieu Cargo
                                            En fait le vrai nom de la demande en économie,c’est celui de la tentation
                                            Mais on ne peut -être tenté que parce qu’on voit.C’est donc bien l’offre qui suscite la tentation,le désir de posséder,donc,d’acheter.Autrement dit,l’offre c’est le diable !
                                            Mais il se fait payer !


                                          • Rétif 19 juin 2014 10:11

                                            Il n’ y aurait d’ailleurs pas de contradiction que l’homme de la demande puisse être le même que celui de l’ offre ?
                                            En se prenant par la main :Ce que l’humanité fait,d’ailleurs depuis des millénaires.


                                          • epicure 19 juin 2014 20:50

                                            tu simplifies mes propos.

                                            il n’y a pas de contradiction entre être à la fois la demande et l’offre, puisque comme je te le répète tout être humain a des demandes, qui peuvent être minimales ou étendues. Tout être humain fait partie de la demande.
                                            Et les demandes minimales ne peuvent jamais être satisfaites éternellement, il nous faut boire, manger, se loger , résister aux agressions de l’environnement en permanence. Mais comme nous ne somme pas seulement des muscles et un appareil digestif entouré de peau mais des êtres avec un cerveau complexe, on a aussi des besoins à ce niveau là, qu’ils s’expriment au niveau de la connaissance, du divertissement, de la spiritualité etc...
                                            Par exemple si tu fais des peintures représentant un carré noir sur fond blanc, mais qu’il n’y a pas de demande pour ce genre d’œuvre, il n’y aura pas d’économie possible basée sur tes œuvre, oui tu feras l’offre mais sans demande il n’y a rien.
                                            Donc si la télévision, l’électricité, les ordinateurs, smartphones etc... forment une offre qui fait fonctionner l’économie, c’est que derrière il y a une demande des gens.

                                            Dans le pire des cas pour que l’offre nouvelle trouve preneur il faut créer la demande, ou l’entretenir.

                                            Va dans le moyen âge et essayes de vendre des tablettes (aller on va dire qu’il y a une batterie spéciale pour évier le chargement), les gens ayant une culture très éloignée et des demandes besoins différents d’aujourd’hui, il est peu probable que tu puisse vendre cet objet qui pourrait être même mal vu dans le contexte culturel (magie ? sorcellerie ? etc....)

                                            Teins prenons le système adoré des libéraux comme le gus de sparte : le stalinisme et son économie ultra planifiée. Une économie décalée des besoins des gens, qui faisait une offre déterminée par l’administration, et les gens achetaient ou pas ce qui était produit, alors qu’ils avaient des demandes non remplies. Donc on a un bel exemple de politique de l’offre sans demande, résultat au bout d’un moment ça a mal tourné.

                                            Il y a une hiérarchie dans les besoins en général chez les êtres humains, pour avoir certains besoins il faut d’abord avoir d’autres satisfaits.
                                            Suffit d’écouter ce que disent les gens qui ont des difficultés à combler leur demande de base, ils sacrifient le superflu par rapport à l’essentiel.
                                            Une offre ne peut se faire que dans un certain contexte de demande.

                                            Parce que après la guerre les gens ont pu avoir leurs besoins élémentaires satisfaits par des politiques volontaristes ( donc basées avant tout sur le fait de l’existence des demandes des gens ) améliorant les conditions de vie, il a été possible de faire la société de consommation avec une offre pléthorique, ouvrant des besoins nouveaux ( ouvrant un étage de besoins supérieur ).
                                            Avant que la musique devienne une industrie, il a fallu satisfaire de nombreuses demandes plus élémentaires, avant de répondre à cette demande « supérieure ».

                                            Hors le problème des politiques d’offre actuelles, c’est qu’elles sacrifient les conditions des demandes élémentaires de travailleurs, donc au final obère les conditions d’accomplissement de la politique de l’offre, puisque cela aboutit à réduire la demande..

                                            Donc je maintiens ce que je disais une économie sans demande est une économie moribonde. Suffit de voir comment se portent nos économie avec un chômage élevé, une précarité étendue etc... elle peine.


                                          • Rétif 21 juin 2014 07:22

                                            à épicure : bien sûr,il faut de la demande.Mais,une demande « moribonde » voudrais seulement dire que, dans un pays,les achats ne répondraient pas à une offre existante,qui ensuite,de ce fait,n’aurait plus de raison d’être.C’est tout !Mais il faut d’abord une offre pour décider l’envie d’achats.Cette absence de réponse peut provenir soit de ce que l’offre ne répond aux besoins,parce que l’on n’aura pas encore inventé la production adéquate, soit de ce que la population serait trop pauvre pour pouvoir acheter la dite production qui constitue l’offre.La seule solution c’est le travail.
                                            Parce que,si on veut(une idée comme autre)que les achats écopent l’offre,la production,et
                                            qu’on ne trouve pour ça que de donner de l’argent à la population,la question sera toujours de savoir d’où peut venir cet argent qu’il ne restera plus qu’à prendre à ceux qui ont juste un peu plus que les autres,ce qui n’augmentera pas la richesse nationale.


                                          • Julien30 Julien30 19 juin 2014 09:04

                                            Mariage et avortement pour tous(tes), bientôt l’euthanasie, PMA, GPA et autres saloperies, non la gauche n’est pas morte, elle se porte mieux que jamais même.


                                            • Rétif 20 juin 2014 14:49

                                              Epicure
                                              je ne me permettrais pas de « simplifier » tes propos,étant donné que je n’y répond pas et ne m’y réfère nullement. Tu voudrais bien simplifier le mien par ce détour.
                                              Au fait,désolé pour le point d’interrogation,erreur de frappe.
                                              Bien sûr que le demandeur et l’offreur peuvent,éventuellement, être la même personne. Généralement une invention vient d’un qui cherchait à résoudre un problème ou une difficulté pratique.C’est toujours un bonhomme !
                                              Mais il est généralement seul,sauf à avoir des collaborateurs.
                                              L’invention,l’innovation, n’est pas le fait de la foule des gens vivant au quotidien en quête de survie,on ne peut pas tout faire.
                                              Je dis seulement que ce n’est que lorsque un objet existe après avoir été inventé quelque part qu’il peut être objet de demande.Il n’ y a donc pas de « demande » collective !
                                              On a beau rêver qu’on aimerait avoir un instrument plus performant pour son travail que celui dont on dispose,ça ne suffit pas à le faire surgir miraculeusement du néant. Il faut que quel qu’un s’y colle,la tête entre les deux mains,qui,avec ses connaissances,empiriques ou savantes,de la matière,mette au point un agencement d’éléments qui apporte une facilité complémentaire au travail.Quelqu’un qui a été sensible à une demande qu’il a senti,en fait non dite,en se disant que cela lui permettrait,en apportant son écot à la collectivité,il aurait,si son idée était bonne et bien reçue,de se faire bien voir et de s’enrichir.
                                              Celui-là a senti la demande non exprimée et ayant réussi à l’analyser en a découvert et mis en oeuvre la solution sous forme d’une machine nouvelle à laquelle personne n’avait pensé avant lui.
                                              La « demande » si on la considère au sens collectif,n’a aucune existence audible.
                                              Elle se révèle(y compris à elle même) devant la ,nouveauté (qu’elle n’attendait même pas)
                                              Qu’elle n’attendait pas,parce que ’elle ne pouvait l’imaginer à partir de rien.
                                              Et c’est elle qui,ensuite,fait le succès ou l’échec de l’invention,par son intervention qui en montre l’intérêt,ou sa non intervention,son désintérêt. Elle n’est que la pierre de touche de l’utilité de la nouveauté,manifestation de la tendance humaine à utiliser tout ce que la nature,ou le monde extérieur comme la nouveauté, offre comme possibilités de survie et d’amélioration de confort.
                                              Même avant le travail de fabrication humain,et le marché qui en résulte,seulement devant la nature,ce qu’on appelle le demande n’est en réalité que la faculté d’utilisation de ce qui existe,qui n’ nullement été demandé,mais dont tout le monde voudra profiter.
                                              La demande,c’est l’utilisation.Le mot n’ a de sens qu’après l’offre.Il ’y a pas de vraie demande audible avant la matérialité de l’offre.
                                              C’est vraiment le cas où l’existence précède l’existence( en fait,dans le vocabulaire) !
                                              Cro-Magnon n’ a demandé une pierre pour tuer son ennemi(à qui l’aurait-il demandée
                                              d’ailleurs ?).Il a aperçu une pierre et il s’en est servi.S’il trouve un fusil,il en fera le même usage,sans se poser de questions !
                                              C’est vrai,ça,mais à qui la demande s’adresserait-elle,en l’absence d’interlocuteur ?
                                              La seule vraie demande,c’est tout au plus,celle du nourrisson hurlant pour appeler sa mère et avoir son lolo ! Mais parce que,encore,il en connait l’existence !
                                              Plutôt que demande,je dirais,au plus,le besoin.C’est-à-dire,le manque,justement !

                                              Dans la nature,quand on a faim,demande ou pas,on ramasse ce qu’on trouve,et on mange ce qu’on peut. Pas la peine d’être exigent !Au resto,on demande(« commande ») quoi ? Ce qu’il y a sur la carte et pas autre chose !Un choix dans ce qui est offert,c’est tout !la demande se plie à l’offre,elle ne la détermine pas !C’est le contraire,l’offre qui détermine la demande.La demande n’est pas une exigence,c’est une opportunité.Mettons un choix, dans ce qui s’offre ! 


                                              • Rétif 20 juin 2014 19:30

                                                Il y a bien sûr les besoins matériels relativement pas si difficiles à satisfaire) et les désirs,le Désir humain,si c’est ce qu’on veut entendre par « demande ».
                                                Mais au delà du nécessaire,ce mot n’indique qu’une latence,très vague,très large,mais non pas une exigence audible qui viendrait en premier lieu et déterminerait les futures inventions techniques qui seraient ensuite,plus tard,proposées,offertes à cette demande.
                                                La demande attend !La demande ne s’exprime pas. c’est en ce sens que je dis qu’il n’y a pas, matériellement,effectivement de demande au sens d’un facteur actif du progrès matériel.
                                                Quand,de nos jours,on rentre chez un commerçant,on lui demande ce qu’il a,et non ce dont on rêve si ça n’existe pas.
                                                La demande ne fait pas exister ce qui n’existe pas.Ce n’est pas elle qui crée,ni l’objet,ni l’échange !
                                                De plus,ni le besoin ni le désir,ni donc la demande,ne sont un droit.
                                                Vous parlez comme si la civilisation était un fait acquis dès l’origine du monde et que dès les premiers temps,vision extrêmement romantique,la mère Nature devait s’occuper quas amoureusement de ses enfants,chacun n’ayant qu’à réclamer.
                                                On a le droit d’avoir des besoins et des désirs(souvent confondus),on ne peut pas,de toute éternité réclamer !
                                                Notre civilisation,grâce au progrès technique,a la possibilité de « venir en aide »,c’est normal,,non pas de satisfaire les réclamations de chacun par tous.
                                                On est d’abord homme sur terre pour se démerder,non pour réclamer.
                                                Je suis pour la déclaration de Kennedy : « Ne vous demander ce que l’Amérique peut pour vous,mais ce que,vous,vous pouvez pour l’Amérique » !
                                                Remplacez Amérique par République ou même par Humanité !


                                              • smilodon smilodon 20 juin 2014 15:41

                                                On aura assemblé un maximum de pays pour mieux vivre !.. C’était une belle idée, c’était un beau projet !... On va tous mourir, je veux dire chaque pays qui aura « adhéré », et les seuls qui s’en sortiront sont justement ceux qui auraient dû défendre l’idée même de ce « projet » !... Y’a qu’a regarder l’autre CGT de chez florange (ou Gandrange, jsais plus) !... 6000 euros par mois il va gagner !.. Pour rien foutre ou pas grand chose !..C’est ça qui nous tue !... Le pognon qu’on fait gagner à nos entreprises, celui qu’on laisse entre le « brut » et le « net », le pognon qu’on donne aux impôts, aux taxes, à la TVA... C’est pour eux !... Pas pour nous !.... Ca fait 40 piges que je bosse... Et ça y est, j’ai compris !...Si seulement je pouvais être embauché comme « député européen » moi aussi !.. Pas longtemps.. 2 ou 3 ans seulement !.. A 6000 nets par mois, j’échange mon appart contre une maison !..... Il est pas si con « Edouard Martin » !..... 6000 sans rien foutre c’est mieux que 2000 maxi dans les fours !...? !!... Il est pas si c... !....Adishatz.


                                                • smilodon smilodon 20 juin 2014 15:45

                                                  @ l’auteur !... La gauche est morte, la droite est morte, le centre est mort !.. C’est un constat !... Ne reste que 2 choix : Jean-Luc ou Marine !... Point !.....A chacun de faire son choix pour 2017 !.... Une chose est sûre : Ca va chier !....Adishatz.


                                                  • epicure 20 juin 2014 21:26

                                                    jean-luc c’est la gauche, et marine c’est la droite......


                                                  • xmen-classe4 xmen-classe4 21 juin 2014 00:48

                                                    c’est une gauche qui n’a jamais connu que la fin du communisme et leur affirmation leur prétention en temps qu’Humain n’est pas valorisé au meme niveau que celui des jeunes plus vieux qu’eux , les forever young.


                                                    • steph bigorneau steph bigorneau 21 juin 2014 01:10

                                                      Bonjour l’auteur, merci pour cet article qui fait réfléchir et qui est pour une fois proche de la réalité. Ce n’est pas le seul dans ce média libre, mais c’est toujours plaisant.

                                                      Quelques petites précisions, même si je suis d’accord avec le constat, je voudrais apporter quelques nuances à l’interprétation des causes.

                                                      Le point de départ de nos déboires est intimement lié à l’intensification de l’intégration européenne à partir de la politique du franc fort et du traité de Maastricht (qui nous ont préparé l’euro). A cette même époque, le début des années 90, les accords de Marrakesh ont ouvert la voie à la mondialisation sans limite en abolissant tout contrôle des capitaux.

                                                      Cette ouverture de nos frontières sans aucunes restriction a amorcé ces deux choses qui sont à la base de tous nos problèmes, les délocalisations et la politique de l’offre comme seul moyen de relancer l’économie.

                                                      Au lieu de remettre en question ce qu’elle avait mis en place, la gauche a préféré croire que ce n’est qu’en accentuant ces politiques que nous pourront nous en sortir.

                                                      Plus d’Europe et plus de concurrence allait nous sauver, dans cette optique continuer à subventionner les entreprises plutôt que de soutenir les travailleurs et le progrès social comme c’était le cas avant le milieu des années 80, était la solution.

                                                      Malheureusement ils n’ont pris en compte que les économistes néolibéraux subventionnés par les banques et les grandes entreprises, les seuls à passer dans les médias, comme par hasard détenus par les mêmes intérêts.

                                                      Ils n’ont pas pris en compte que les études sérieuses démontrant que le protectionnisme était bien plus bénéfique aux économies et aux salariés que l’ouverture totale à la concurrence ( ps, je ne retrouve pas l’étude que je viens de lire, mais elle était éloquente bien que traitant d’une période qui pourrait paraître lointaine, les années trente à soixante).

                                                      Actuellement ce qui est sûre c’est que les ouvertures béantes au niveau européen ou américain n’ont rien à voir avec les pays ayant les plus fort taux de croissance (BRICS), il s’agit d’ouvertures asymétriques. Je ne fait pas l’apologie de la croissance pour la croissance, mais c’est un indicateur, tant que l’on aura pas trouvé mieux.

                                                      Alors que les européens n’ont aucun contrôles sur les flux de capitaux, les américains ne s’abstiennent pas d’interdire l’achat d’intérêts stratégiques par les capitaux étrangers, en particulier dans le domaine énergétique. Dans tous les pays qui arrivent à sortir leur épingles du jeu, il y a un contrôle des capitaux.

                                                      Les étrangers ne peuvent investir que si il y a un transfert de technologie, alors que nous autorisons tout les investissements mêmes si nous devons perdre tous les savoirs-faire et les patrimoines (viticoles, immobilier...).

                                                      De plus l’euro n’a pas arrangé notre cas, nous avons une seule monnaies pour 17 économies divergentes, ça ne peut pas correspondre aux besoins de chacun. Juste en regardant le nombre de chômeurs entre les pays hors euro et ceux qui l’ont dans l’UE, on ne peut que constater que ceux qui l’ont ont vu leur nombre de chômeur multiplié par trois ou presque, alors que ceux qui ne l’ont pas ont vu leur nombre diminuer. source où va l’Europe, une vidéo un peu longue mais que je conseille elle correspond à votre analyse (le son s’améliore au bout d’un moment).

                                                      Je ne suis pas économiste de formation, même si je suis intéressé par la chose. Je suis sociologue même si mon tuteur à préféré prendre sa retraite plutôt que de parrainer ma thèse, mais je conseille de suivre les prises de positon de jacques Sapir et Frédérique Lordon.

                                                      Je suis ancré à gauche et j’ai longtemps désespéré de la voir sombrer, Mélenchon a été un espoir, mais je vois bien qu’il ne peut pas remettre en question les dogmes internationalistes et européistes qui l’empêche de voir la réalité des lobbies Bruxellois.

                                                      J’ai finalement écouté les conférences de François Asselineau, ce qui m’a permis de comprendre beaucoup de choses, même si je pensais être formé en économie, j’ai vu que j’ai surtout été intoxiqué, il suffit de regarder les références et j’ai compris beaucoup de choses.

                                                      Même si une grande partie de la prise de conscience avait été facilité par Lordon ou Sapir, ils ne mènent pas vers la solution politique : une union provisoire de la gauche et de la droite en vu de retrouver une démocratie de plus en plus mise à mal par la doctrine européenne.


                                                      • xmen-classe4 xmen-classe4 21 juin 2014 14:24

                                                        les profs de primaires, collèges, lycée et universitaires ont une différence. 16 ans l’age de l’émancipation sexuel.
                                                        visiblement la nature du diplome et de la formation n’appartiens jamais a l’élève et celon l’education national, son seul problème devrai etre dans le choix de la filiere.
                                                        il faut peut etre beaucoup beaucoup beaucoup plus de chercheurs, et de la variete dans leur recrutement et leur cv.


                                                        • xmen-classe4 xmen-classe4 21 juin 2014 14:42

                                                          l’etat à besoin par le biais de l’anpe et le diplome de connaitre les gens qui voudrais changer les partis politique en place.
                                                          c’est le seul avantage à donner un diplome à tous.


                                                          • xmen-classe4 xmen-classe4 21 juin 2014 14:56

                                                            c’est l’effet tunnel qu’il a dit le flic à la télé.


                                                            • xmen-classe4 xmen-classe4 21 juin 2014 15:13

                                                              il faut vraiment le cas de figure ou l’etat embauche enormement de chercheurs travillant à tous les niveau comme s’ils etaient le futur de l’homme.

                                                              donc il faut des résultat sans que cela ne soit forcement aux chercheurs d’avant enseignant le savoir de gagner plus et de dire qu’ils ont de meilleur résultat.

                                                              et tout cela permetterais de changer radicalement et dans sa véracité la dette de l’état francais sur le privé. encore faut il assez de resultat pour ce modele de recherche ?


                                                              • franc 22 juin 2014 21:11

                                                                Il parait que les chefs d’Etat européen vont choisir Junker le Joker comme chef d e la Commision

                                                                Qui c’est Junker ?

                                                                 

                                                                Junker c’est celui qui a remis la grande Médaille de l’Europe à la banque des banques CLEARSTREAM,celle qui lave plus blanc que blanc l’argent sale de toute la terre,d’ailleurs le cynisme m^me est avoué par son appellation m^me :clearstream=courant d’eau qui lave clair

                                                                 

                                                                Voilà l’Europe CLEARSTREAM aux ordres de la Banque CLEARSTREAM en clair ;

                                                                Ou bien ils sont idiots ,ou bien ils sont cyniques -------------------sûrement les deux

                                                                 

                                                                 

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