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La question pour l’avenir est : comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise

 Tout ce qui est dit est connu. Dans notre société de la marchandise, de l’économie de marché, le but est de faire de l’argent. Parler d’exploitation salariale est un pléonasme !

Quel est l’objectif des manifestations contre la loi travail ? Le retrait de cette loi ? Oui, il faut le retrait et après ? On continue tous et toutes à se faire exploiter, à être aliénés ?

Quand je lis que le foot est un jeu pas un business, c’est complètement stupide ! Le sport est consubstantiel à la société de la marchandise ! Le sport est bourgeois dans ces valeurs prônant la compétition, la performance, le patriotisme, le patriarcat.

Se battre pour le jeu dans le sport, c’est absolument stupide !

D’après ce que je comprends, il faudrait un capitalisme régulé à visage humain ? Stupide ! Le capitalisme est immoral et inhumain et il contamine tous les aspects de la vie.

Toutes les idéologies quelle qu’elles soient sont tributaire de la société de la marchandise : économie libérale, planification étatique, économie circulaire, sociale et solidaire, autogestion, etc… Toutes ces voies sont insérées dans la société de la marchandise ou alors celle-ci les recycle à son profit.

La question pour l’avenir est : comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise.

Ce n’est pas en ferraillant seulement contre la loi travail que nous allons tout régler. La société de la marchandise, le capitalisme arrivent à leur limite interne, c’est à dire qu’avec les gains de productivité, la disparition du travail humain productif (seul le travail abstrait humain dépensé dans la fabrication d’une marchandise quelle qu’elle soit génère de la valeur économique) par la micro électronique, la baisse du taux de profit, cette société ne peut survivre qu’en marchandisant le plus de choses possibles (les tâches ménagères, le vivant, la destruction des services publics, etc…) et en augmentant la productivité absolue c’est à dire en s’attaquant aux salaires, aux pensions, etc.. car la productivité relative liée aux machines a connu des gains énormes.

De plus, l’industrie financière (ce que l’on appelle la financiarisation de l’économie) a été une nécessité il y a plus de 30 ans car sans cela, le capitalisme aurait connu une crise largement plus grande que celle d’aujourd’hui. La surproduction liée aux gains de productivité dus à la concurrence ne trouvent plus de débouchés ou alors il faut créer des marchés ad hoc(ce que fait notamment l’ Etat avec la numérisation de l’école, la voiture électrique, etc..) et la sur accumulation du capital ne trouvant pas à s’investir de façon rentable dans l’économie productive d’où l’industrie financière font que le système ne peut que s’effondrer.

La société marchande fera tout pour se maintenir, survivre sans se préoccuper des désastres environnements, sanitaires et sociaux.

Les capitalistes n’ont que faire de ces contradictions car ils sont dans les filets absurdes de cette société, mais comme ils n’ont aucune moralité, décence, ils continueront le seul objectif du capitalisme : valoriser la valeur donc faire du fric.

Dire que nos emplois feront les frais de tout cela, ce n’est rien comprendre au système. La société de la marchandise, c’est le travail exploité et aliéné, donc l’emploi ! Donc demander de meilleurs emplois, c’est demander que ce système inique et absurde perdure ! Qui dit emploi, dit chômage ! L’un ne va pas sans l’autre. L’emploi, c’est le marché du travail, c’est l’offre et la demande d’une marchandise qui s’appelle la force de travail (physique et/ou intellectuelle), c’est payer cette force de travail au plus bas coût pour l’employeur, c’est l’injonction faite aux employés de se prendre en main (capital humain, développement personnel) en assurant un taux d’employabilité le plus haut possible notamment via la formation continue toute la vie.

Pour conclure : la société de la marchandise n’a pas d’ avenir. Elle nous entraîne inexorablement vers des cieux sombres et dangereux (conflits, destruction du vivant, destruction des liens sociaux, racisme exacerbé, patriotisme, etc…). Tous les maux que l’on subit aujourd’hui proviennent en grande partie de cette socialisation par la marchandise. L’ être humain est considéré comme une ressource comme une autre que l’on peut jeter, exclure ou éliminer car superflue (un chômeur n’est pas utile, un retraité n’est pas utile, une personne handicapée n’est pas utile, une femme enceinte n’est pas utile, un enfant ne travaillant pas n’est pas utile, etc…).

Par CYRIL sur 2CCR


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34 réactions à cet article    


  • JBL1960 JBL1960 12 juillet 2016 18:53

    Votre conclusion est terrible mais très juste. Et souvent on comprend bien que c’est le but finalement d’éliminer ceux qui ne sont pas « productif ». Je me suis posée cette question très souvent étant une inutile aux yeux des zéros hics que je dénonce sans relâche = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/12/les-zeros-hics/ Et je pense avoir été très loin dans cette réflexion que j’ai posée ici = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/02/le-futur-est-proche/ Et je continue de la faire évoluer car rien n’est jamais terminé dans ce domaine, non ?


    • César Castique César Castique 12 juillet 2016 23:23

      Cyril sur 2CCR : « ...la société de la marchandise n’a pas d’ avenir. »



      JBL 1960 : « Votre conclusion est terrible mais très juste. »


      Et la mienne, de conclusion, elle est pas mal non plus, tout en étant pareillement très juste  :


      La société sans marchandise, c’est le retour à l’autarcie cavernicole !

    • Alren Alren 13 juillet 2016 11:05

      @César Castique

      Il aurait fallu dire : « la société de la marchandisation systématique et son corollaire capitaliste : la privatisation.

      La baisse tendancielle du taux de profit sur la vente de marchandises au sens classique, amène d’ailleurs les rentiers à mettre la main sur des domaines où la clientèle est et restera captive : entre autres, les médicaments dont les malades ne peuvent se passer, surtout les médicaments qui ne guérissent pas définitivement mais doivent être pris à vie et l’énergie.
      La raison d’être principale du compteur Linky, imposé à tous malgré des risques qui ont été décrits sur ce site, c’est que des intermédiaires privés prélèvent leur bénéfice entre le producteur, EDF et le particulier ou l’entreprise. Ceux qui ne choisiront aucun »fournisseur« n’aura tout simplement pas d’électricité !
      Ce »modèle" existe déjà pour internet.
      Les autoroutes sont aussi autre bon exemple, de même que les complémentaires santé des entreprises, imposées aux salariés.


    • César Castique César Castique 14 juillet 2016 09:28

      @Alren

      « Il aurait fallu dire : « la société de la marchandisation systématique et son corollaire capitaliste : la privatisation. »


      Je ne sais pas trop ce qu’il aurait fallu dire, parce que je tiens compte, aussi, du fait qu’il est encore bien stipulé « sans travail ». Et qui dit « pas de travail », dit « pas de marchandises ». Même la taille des silex exige un effort et, en plus, une technique parfaitement maîtrisée...

    • JBL1960 JBL1960 12 juillet 2016 18:59

      D’ailleurs pour compléter la réflexion sur ce sujet, puis-je vous recommander la compil’ des recherches de Marylène Patou-Mathis qu’a réalisé R71 en 2 parties = https://resistance71.wordpress.com/2016/07/12/nature-humaine-prehistoire-de-la-violence-et-de-la-guerre-detruire-les-fallacies-de-la-pensee-oligarchique-en-place-2eme-partie/
      Dont les conclusions sont vraiment étonnantes et attestant que l’homme n’est pas un loup pour l’homme comme on veut nous le faire accroire et comme Marylène Patou-Mathis l’avait déjà esquissé = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/09/lhomme-nest-pas-un-loup-pour-lhomme/ Et même si certains y mettent du leur afin de nous prouver le contraire...


      • JBL1960 JBL1960 12 juillet 2016 19:05

        Et comme il y est fait référence dans l’article de R71 on peut lire « L’entraide, facteur de l’évolution » de Pierre Kropotkine en version pdf = https://www.fichier-pdf.fr/2013/12/05/petr-kropotkine-l-entr-aide-un-facteur-de-l-evolution/ Comme quoi on est sans doute fauché et jugé inutile mais rien n’empêche de réfléchir, ça c’est gratos !


        • Jo.Di Jo.Di 12 juillet 2016 19:11

          Dire la valeur d’échange n’a pas d’avenir au nom du boboisme est un oxymore .... la crétinisation du gôôôchiste
          Le boboisme, le « care », le « droitdelhommisme » est justement la morale du Capital, c.a.d la tolérance est neutralité axiologique libéral-libertaire....
           
          « Pour pouvoir être produite et consommée, la relation - comme les biens matériels [le bébé gpa acheté], comme la force de travail [la traite négrière Soros-Krupp] et selon la même logique [libérale-libertaire] doit être ‘libérée’, ‘émancipée’ [torch of freedom : nom donné au cigarettes pour libérer la consommation féminine].
          C’est à dire qu’elle doit se dégager de toutes les conventions [par Purinement Sociétal des valeurs] et rituels sociaux traditionnels. C’est la fin de la politesse et de l’étiquette, lesquels sont incompatibles avec les relations fonctionnelles généralisées [du Marché, remplacées la pornographie, la mode et les rapports de force capitalistes, Sade l’avait prévu...]
          La tolérance dans ce contexte n’est plus un trait psychologique où une vertu : c’est une ? MODALITÉ du système lui-même [un lubrifiant hypocrite gôôôchiste de l’enculage capitaliste]. La tolérance morale n’est pas plus grande qu’avant, on a changé de système, et on est passé à la compatibilité fonctionnelle [burqa et ras la touffe, neutres pour ce qui concerne leurs valeurs d’échange ...] »

           
          ‘La société de consommation’ Baudrillard
           


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 juillet 2016 19:47

            La priorité, c’est de sortir de l’ UE, pour que les Français décident.
            La démocratie, ça sert à avoir des Partis politiques pluralistes, et pas des Partis politiques TINA, tous plus européistes les uns que les autres.


            Les élections, ça doit servir à se débarrasser des élus dont on ne veut plus, ce qui est impossible dans l’ UE, vu que les décideurs de la BCE et de la Commission européenne ne sont pas élus. Ils viennent tous plus ou moins de chez Goldman Sachs, ou vont y aller comme Barroso.

            Une fois que les Français auront récupéré la démocratie, il faudra des médias publics libres d’informer la population.
            Et des syndicats indépendants du patronat et des financements de Bruxelles.

            Les syndicats ne peuvent pas, à la fois signer le Contrat social européen, faire croire qu’ils crachent sur la main qui les finance, et défendre les intérêts des salariés. Faudra choisir.

            Et puis, si les Français veulent sortir de capitalisme, ce sera leur choix.
            Sortis de l’ UE, ils décideront de leur avenir.
            En restant dans l’ UE, ils ne décident plus de rien.

            • Liber8 (---.---.129.131) 12 juillet 2016 20:11

              Nous on sait, nous on sait, nous on sait !


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 juillet 2016 07:12

                @Le Sudiste
                Salut le Sudiste, dites-moi, vous le spécialiste du 11/9, vous avez lu le rapport parlementaire sur les attentats en France ? Il y a du grain à moudre, non ?


              • Raoul-Henri Raoul-Henri 12 juillet 2016 20:49

                @ l’auteur.
                Il y a peu j’entendais sur BFM un bien-pensant parler d’« industrie financière ». Et vla t’y pas que je retombe sur cet élément de langage sur le média citoyen. Ben zut alors, le poison s’instillerait-il plus vite que l’antidote ?
                Qu’est-ce que veut dire : « industrie financière » ? Des usines occupées par des mecs en bleus de travail qui fabriquent des biftons ? Ou alors les maîtres de cérémonie à la table du casino ? Rien ne va plus ! :)


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 juillet 2016 21:28

                  @Raoul-Henri
                  Cela signifie que la BCE et la FED font tourner la planche à billets, l’argent va à la spéculation et pas à l’économie réelle. Cela provoque des bulles financières, qui finissent en crise financière. Comme cela a été le cas avec les subprimes aux USA.
                  Et va être le cas des banques italiennes, plombées par les créances douteuses.


                  "Une créance douteuse, est une créance dont on peut présumer que tout ou partie ne sera pas remboursé. (...) Mais des experts ont d’ores et déjà avancé des estimations( ...) des pertes autour de quelques dizaines de milliards d’euros (certains avancent 40 milliards €), tandis que les évaluations pessimistes évoquant une perte totale pouvant atteindre 100 ou même 200 milliards €.

                  Ce sont donc des sommes de cet ordre que les banques italiennes devront in fine reconnaître comme pertes : la question se pose donc de savoir où prendre l’argent pour apurer ?"

                  Mattéo Renzi a 4 alternatives :

                  1. Ponctionner les dépôts bancaires des clients des banques
                  2. Se servir chez les actionnaires de ces banques
                  3. Se servir chez les contribuables italiens
                  4. Émettre un surcroît de dette d’État italienne. (...)


                  C’est l’ Union européenne qui a autorisé les banques en faillite à ponctionner les comptes des clients. Hollande l’a fait passer par ordonnance le 20 août 2015. Raison de plus pour sortir de ce bousin européen.



                • Raoul-Henri Raoul-Henri 13 juillet 2016 02:46

                  @chantecler
                  Cela ne parle pas « d’industrie financière » sur cette page ; ptet parce que cela est un non-sens.


                • Raoul-Henri Raoul-Henri 13 juillet 2016 02:54

                  @Fifi Brind_acier
                  Je parle sémantique là, pas financement. Il n’y a toujours aucune réponse à ma question :
                  que veut dire « industrie financière » ?
                  Te fatigue pas, je pense connaître la réponse : rien.
                  Cet élément de langage est l’un des derniers soubresauts superfétatoires d’une industrie folle (mais réelle) à l’agonie.


                • Tzecoatl Gandalf 12 juillet 2016 21:32

                  «  (un chômeur n’est pas utile, un retraité n’est pas utile, une personne handicapée n’est pas utile, une femme enceinte n’est pas utile, un enfant ne travaillant pas n’est pas utile, etc…) »


                  Un être humain à problème est propice à ... de nouvelles solutions.

                  • tf1Groupie 12 juillet 2016 21:43

                    Chez Robert le capitalisme est une névrose, et c’est pas bon pour la santé.

                    Surtout que comme Robert n’aime pas le sport et que le capitalisme l’oblige à manger gras et sucré, je vous dis pas la gueule des artères du pauv’ Robert.

                    C’est pour ça que Robert il aime le communisme.
                    Avec le communisme pas de problème de graisse : y a pas assez de marchandises à manger pour tous le monde.
                    Et on a pas le temps de s’inquiéter pour ses artères, les scanners, ces vilains produits de consommation, n’existent pas dans le communisme, donc quand on apprend qu’on a des problèmes d’artères c’est qu’on est mort.


                    • tf1Groupie 12 juillet 2016 22:22

                      @Le Sudiste

                      Que ce soit Robert qui l’ait écrit ou pas tous les articles de Robert sont les memes, bis repetita ad nauseam.

                      Comme Robert est un habitué de la maison, il a toujours sa table réservée, c’est comme cela Agoravox, une oligarchie citoyenne.

                      Les psaumes on ne les lit plus : ils chantent dans notre tête.


                    • chantecler chantecler 12 juillet 2016 22:23

                      @tf1Groupie
                      Vous devez avoir une drôle de tête !


                    • Doume65 12 juillet 2016 23:09

                      @tf1Groupie
                      « Comme Robert est un habitué de la maison, il a toujours sa table réservée »
                      Si tu avais quelque chose à dire (d’intelligent, s’entend), peut-être aurais-tu ta table aussi.


                    • LOKERINO LOKERINO 12 juillet 2016 22:35

                      l’auteur , l’auteur !! et alors , vous proposez quoi d’autre ?


                      • César Castique César Castique 13 juillet 2016 01:07

                        @LOKERINO


                        Il n’a rien à proposer. La société sans marchandise conduit inéluctablement au retour à l’autarcie cavernicole. 


                        Avec, à la clé, une diminution du peuplement de l’ordre de 90 % du fait de la famine et des guerres fratricides que provoqueront les pénuries alimentaires et l’accaparement des rares ressources par les communautés les plus combatives.

                      • Julien30 Julien30 13 juillet 2016 09:19

                        @César Castique
                        « Il n’a rien à proposer. »

                        Vous êtes très injuste avec l’ami du peuple Gil : et instaurer une dictature du prolétariat à la suite d’une révolution menée par l’avant-garde de la fonction publique et autres bénéficiaires d’argent public ? Et mettre la tête de tous ces salauds de riches qui ont plus d’argent que lui sur des piques ? Et supprimer le capitalisme, le travail, la marchandise, la religion, la nation, etc. C’est pas rien quand même comme projet !

                      • César Castique César Castique 14 juillet 2016 09:29

                        @Julien30


                        «  C’est pas rien quand même comme projet ! »


                        Si on veut, mais je me plaçais plus précisément sur le terrain de la satisfaction des besoins vitaux, et aussi primaires, des individus. Et là, c’est que dalle, nada, nothing, niente, nichts et nitchevo.

                      • Brice Bartneski bartneski 13 juillet 2016 09:35
                        « comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise » ?

                        En remettant la guillotine à la mode sur les places publiques.

                        • Raoul-Henri Raoul-Henri 13 juillet 2016 13:28

                          @ l’auteur

                          La question pour l’à venir est :
                          comment accommoder le capitalisme au socialisme et au communisme, comment travailler juste ce qu’il faut et restaurer la valeur d’usage de la marchandise et surtout, ce que tu ’oublies’ : comment faire en sorte que la monnaie serve l’humain et pas le contraire. En gros, ton titre a tout faux.  :) clic


                          • soi même 13 juillet 2016 14:25

                            Bonne question sauf qu’il faudra toujours du pain, c’est a dire le capital, donc la question est bien tronqué, l’on ne peut pas se passé de capital. et du travail et de la valeur.

                            Donc cela veut bien dire que la pensé Marxiste est certes pertinemment mais ne peut en aucun être une solution sociétale viable.

                            Donc si l’on veut luté contre ses aspects excessifs négative du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise, il serait bon de comprendre de tout cela qu’est nocif de se qui est salutaire avant de tous jetés aux orties. Sous prétexte qu’un gros bourgeois philosophe allemand vivant à Londres à tous compris, il y 150 ans.... !


                            • chantecler chantecler 13 juillet 2016 22:34

                              @soi même
                              « Bonne question sauf qu’il faudra toujours du pain »
                              Quel rapport avec le pain , que l’on fabrique depuis des siècles ,depuis les Gaulois ? , dans un cadre paysan ou artisanal , avec le capitalisme et le néocapitalisme ?
                              Vous pensez que si Wall Street ou la City s’effondraient , nous ne trouverions ou ne saurions plus fabriquer de pain ?
                              La fabrication du pain est basique : farine , eau, sel et chaleur ....
                              Réfléchissez SVP ...
                              Merci .


                            • soi même 14 juillet 2016 01:24

                              @chantecler, Merci .Réfléchissez SVP ...La fabrication du pain est basique : farine , eau, sel et chaleur ....Vous pensez que si Wall Street ou la City s’effondraient , nous ne trouverions ou ne saurions plus fabriquer de pain ?Quel rapport avec le pain , que l’on fabrique depuis des siècles ,depuis les Gaulois ? , dans un cadre paysan ou artisanal , avec le capitalisme et le néocapitalisme ?« Bonne question sauf qu’il faudra toujours du pain »

                              Je pense que maintenant que vous allez un peut sortir de votre raisonnement du coq hardi qui chante Cocorouge, les deux pattes dans le fumier.... !


                            • Raoul-Henri Raoul-Henri 14 juillet 2016 18:09

                              @soi même et chantecler
                              hé, hé, vous avez tous les deux oublié le blé ; celui qui se capitalise le temps d’une année pour ensemencer l’année suivante. Là est l’origine du capitalisme. D’ailleurs Blé désigne à la fois la substance première et la monnaie ; mais pas n’importe quelle monnaie : épi d’Or.


                            • hans-de-lunéville 15 juillet 2016 20:24

                              @soi même pour faire du pain, il faut acheter de la farine , obtenir de l’eau, du sel bref acheter puis de la chaleur, tout cela aura disparu et ne sera disponible que à moins de 1/1000 de la population


                            • Thorgal 13 juillet 2016 15:38

                              @Robert Gil


                              La conclusion de ton article n’est qu’une description d’un phénomène dynamique fondamental, à savoir l’augmentation de l’entropie. Le « système » est chaotique et semble accélérer la dissipation de l’énergie à laquelle il a accès. Cela produit beaucoup d’entropie et engendrent des perturbations qui par rétroaction (boucles positives) nuisent à la stabilité du dit système. Sa fin est inéluctable. Les survivants passeront à autre chose et vont probablement oublier l’état du système aujourd’hui. Ce sera table-rase, le grand « reset ». Entre temps, on va en chier car les gens aux commandes, les sois-disant élites, font tout pour s’accrocher à leur position, ce qui amplifie ce grand bordel qui retombe sur nos têtes, bien évidemment.



                               

                              • Albert123 13 juillet 2016 17:53

                                « L’ être humain est considéré comme une ressource comme une autre que l’on peut jeter »


                                non c’est beaucoup mieux que cela, on peut lui greffer des puces sous la peau, des prothèses, on peut même résoudre son problème de stérilité (celui causé par les pesticides et autres produits pétrochimique utilisé en masse par l’industrie) contre du sonnant et du trébuchant, 

                                en fait la véritable horreur du capitalisme commence seulement, celle de faire payer pour engendrer du vivant en étant le plus parfait exemple, de l’avenir que le capitalisme nous offrira, 

                                c’est la même logique que les pesticides qui flinguent nos abeilles, on pourrait avoir une politique pour cesser l’usage de ces pesticides meurtriers , oui on pourrait, mais on peut aussi produire et vendre des drones abeilles qui rempliront le même rôle tout en continuant de stériliser les espèces naturelles.

                                de même on pourrait arrêter de polluer nos nappes phréatiques, oui on pourrait, mais du coup comment justifier auprès du consommateur l’utilité voir la nécessité d’un véolia ou de tout autre organisme privé de retraitement des eaux.

                                Le véritable combat contre le capitalisme n’est pas dans la protection de nos privilèges de salariés mais dans la protection de ce cadeau divin , gratuit et parfait que l’on appelle Nature et que le rouleau compresseur capitaliste saccage pour nous proposer sa solution bassement matérielle, payante et imparfaite.

                                c’est le combat que certains mènent depuis 250 ans contre les transformistes républicains et autres gauchistes si promptes à voir du progrès là où il n’y a qu’une impasse.





                                • Tzecoatl Gandalf 13 juillet 2016 19:14

                                  Le capitalisme, anciennement basé sur la propriété privée ou publique, est devenu nécessaire sous la pression démographique née de l’invention de l’agriculture, et du fait même de l’invention de celle-çi (nécessité de limiter un terrain).


                                   Il en va de même pour la défense et la nécessité de délimiter un territoire (frontière) par identification culturelle primitive (langue, religion, similitude corporelle, anthropologie commune, isolement, etc).
                                  Le seul peuple que je connais à peu près qui est anti-capitaliste (du moins vis-à-vis de l’extérieur, cachez la merco), ceux sont les roms. 
                                  Qui se servent chez dame nature, et un peu parmi les peuples environnants.
                                  Et cela créée évidemment beaucoup de tensions.
                                  L’état est en charge de la propriété commune (chahuté par le libéral-totalitarisme bruxellois).

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