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Accueil du site > Actualités > Politique > Le climato-scepticisme comme sagesse philosophique et le secret de François (...)

Le climato-scepticisme comme sagesse philosophique et le secret de François Hollande

Je suis climato-sceptique et cela ne me gêne pas d’être traité de connard par NKM, c’est même un compliment de la part de la Nadine Morano du développement durable. La France est un pays de couleur verte aurait même déclaré NKM mais les historiens ne se souviennent pas dans quel contexte le général de Gaulle a évoqué cette France verte, lui qui évoquait les veaux de Français. Après ces notes d’ironie, je me dois d’expliquer ce que j’entends par climato-scepticisme, mot composé dans lequel il y a scepticisme.

C’est quoi le scepticisme ? C’est en vérité une doctrine philosophique comme peut l’être le matérialisme. Et comme les « manoeuvres sémantiques » laissent dériver le sens des mots à travers un usage des jeux de langage, le matérialisme désigne deux choses. D’abord une attitude prosaïque plutôt péjorative caractérisant un individu dont les préoccupations sont bassement matérielles et qui construit son existence sur l’avoir. Ensuite, le matérialisme désigne une doctrine sur le monde, forgée par les Grecs anciens, de Démocrite à Epicure puis Lucrèce et enfin les matérialistes modernes des Lumières comme d’Holbach ou La Mettrie.

Le scepticisme se comprend aussi selon cette double acception. Dans un contexte prosaïque, on dit d’un individu qu’il est sceptique quand il doute d’un ou de plusieurs énoncés dans le domaine courant. Dans cette acception, le « doute » du sceptique est trivial et n’a rien du doute philosophique comme on peut en trouver chez Descartes. Face à un énoncé du type, je vais réaliser X, le sceptique pensera que X ne sera pas forcément réalisé. Un sceptique est un individu qui n’accorde pas une confiance en certaines ou en toutes choses. C’est parfois une forme de défense légitime face à des escroqueries morales ou intellectuelles. Mais comme pour le matérialisme, il existe une version philosophique du scepticisme que l’on attribue à un contemporain d’Aristote, le philosophe Pyrrhon dont la pensée a souvent été caricaturée. Et si cette sagesse nous éclairait sur la frénésie climatique contemporaine ?

1. Le pyrrhonisme consiste à suspendre les jugements sur la nature des choses et à ne pas s’embarrasser de connaissances superfétatoires sur des choses qui n’ont pas vocation à être connues car elles ne peuvent pas être connues avec certitude. Cette absence de jugement permet d’accéder à une sorte de paix de l’âme désignée comme ataraxie. Pour Pyrrhon, le sage doit être attentif aux choses, utiliser ses sens mais ne pas accorder d’importance aux discours sur le monde pouvant être générateur de troubles et autres inquiétudes. En ce sens, le pyrrhonisme est un épicurisme mais non pas appliqué à l’usage des choses matérielles mais des considérations intellectuelles. C’est une sorte de sobriété morale et cognitive. Le sage contemporain se devra alors d’être attentif pour éviter de se faire renverser par une voiture mais sera hermétique face à ce fatras scientifiques et émotionnels diffusé par les médias de masse. Sinon, en matière de vivre ensemble, je ne saurai préconiser le pyrrhonisme, à moins de vouloir vivre comme un vieil ours.

2. Le pyrrhonisme s’avère être une sagesse applicable au climat. Une sagesse qui consiste à ne pas porter de jugement moral sur ce climat qui quelle que soit son issue, se présente à nous et n’a pas à être jugé comme bon ou mauvais, réglé ou déréglé, chaud ou froid, sec ou pluvieux. Le climat a toujours été déréglé et parler d’un dérèglement climatique est un non sens absolu. Par ailleurs, évaluer la part humaine dans le devenir du climat est hors de portée de la science, pas plus que la prédiction du climat. Cette pseudo-science qu’est la climatologie n’est pas plus certaine que le matérialisme dialectique de Marx et de ses épigones léninistes ou maoïstes. S’inquiéter du climat encombre l’esprit et finit pas énerver les âmes qui ne supportent pas les contrariétés de la météo capricieuse ; drôle de vision car si une chose est capricieuse, c’est bien l’âme humaine. Et si les phénomènes climatiques créent de plus en plus de dégâts matériels, c’est parce que les constructions n’ont cessé de s’étendre.

3. Le secret de François Hollande. La climatologie sert en fait les intérêts des structures de domination. Dès lors qu’un savoir est élaboré, même si ce savoir est erroné, il devient le ressort d’un pouvoir qui sait faire valoir son expertise et ses capacités à intervenir dans les problèmes encadrés par ce savoir, climatique en l’occurrence. Le Giec dit qu’on peut agir sur le climat, les dirigeants répondent présent. La COP-21 n’est que la manifestation d’une structure de domination d’une classe politique de technocrates. C’était à peu près la même chose pour la grippe H1N1 avec une pandémie de peur comme actuellement, il se dessine une pandémie d’inquiétudes climatiques.

François Hollande a dit que son adversaire est la finance. Mais en filigrane on devine sa pensée. La finance n’est pas tant un adversaire qu’un concurrent dans le champ des structures de domination. Hollande ne supporte pas que l’entreprise puisse organiser l’existence des gens et veut exercer un poids en inclinant l’existence dans des orientations et des normes issues de sa caste technocratique dominante qui compose avec de la réforme technocratique et un humanisme formel et moralisant sans lequel il n’y aurait pas de signature idéologique socialiste. Ce qui est logique mais tout de même une déviation. Car Hollande, issu de l’ENA, devrait servir l’Etat et la nation française. Au lieu de cela, il se sert de l’Etat pour asseoir sa domination et l’on ne sera pas étonné que des individus, façonnés par un enseignement voué à la direction et l’encadrement des hommes, finissent par privilégier la domination et le pouvoir au lieu de gérer l’organisation d’un Etat qui, par le biais de la volonté démocratique, devrait en principe aller dans un sens permettant aux gens de débattre de leur vie et de leurs finalités et d’accomplir leurs desseins librement conçus.

C’est tout le problème de ces gouvernants et même de ces élus socialistes qui en nombre, affichent des prétention à intervenir dans l’organisation productive, car tels des califes issus des bonnes écoles administratives, ils veulent être des entreprenants, disputant aux dirigeants d’entreprise le marché très couru des structures de pouvoir et de domination (pour autant que ces chefs d’entreprise aient cette intention. Le Medef oui mais la plupart des entrepreneurs veulent faire prospérer leur entreprise) Or, dans toute conjoncture concurrentielle, les concurrents d’hier sont les partenaires de demain. Ainsi, Hollande n’est pas l’adversaire de la finance dans la mesure où une « certaine finance » lui permet de réaliser la domination de sa caste et d’accomplir ses desseins personnels. L’entreprise repose sur la production des choses, la politique moderne est basée sur la production de l’homme. Les deux sont complices pour former une structure globale, centralisée et délocalisée à la fois, de la domination planétaire de la caste des puissants sur la caste des dominés. Les technocrates sont dans toutes les structures politiques. Vous les avez au parti de gauche ou au front national.

4. La technique a détruit ou du moins dissout la démocratie (lire Habermas). D’ailleurs, on s’en aperçoit avec les anathèmes lancés contre les climato-sceptiques et l’imposition d’une pensée à sens unique comme dans les systèmes totalitaires au bon vieux temps du stalinisme. J’assume parfaitement mon climato-scepticisme puisque cette notion vient d’être définie. Mais je ne suis pas un sceptique radical puisqu’en d’autres domaines, physique quantique, cosmologie, biologie, évolution, je me considère comme gnostique et porteur d’un savoir amené à dépasser celui de la science moderne.

5. Le volet climatique est un trait important spécifique du monde contemporain, dans son mode opératoire et ses ressorts, mais un regard sur l’Histoire permet de voir des traits similaires, ne serait-ce que dans les peurs d’une autre époque alors que les structures de domination sont aussi vieilles que les sociétés humaines et aussi lisibles que celles inscrites dans la période historique avec l’usage du langage. C’est par le langage que l’homme parvient à dominer durablement. La seule force physique ne suffit pas et balaye les civilisations aussi rapidement qu’une tempête hivernale.


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15 réactions à cet article    


  • San-antonio San-antonio 20 octobre 2015 11:14

    Bonjour à l’auteur,

    Article intéressant (je ne connaissais pas le pyrrhonisme, merci).

    Mais article contreproductif : il eut été intéressant, je crois, de s’attaquer à cette expression sans signification qu’est le « climato-scepticisme ».

    Plutôt que de s’en réclamer fièrement comme un adolescent en rébellion, il aurait assez simple de faire remarquer que, quelle que soit l’acception que l’on attache à la notion de scepticisme, que personne de normalement constitué ne « doute du climat ».

    Qui doute de la hausse des températures, du moins dans les pays pour lesquels des relevés fiable sont disponibles depuis suffisamment longtemps ( 1 siecle) ?

    Au lieu d’une démonstration philosophique, finalement hors de propos, le problème aurait été réglé en 10 lignes par la mise en exergue du glissement sémantique constituant à faire passer les personnes doutant de :

    ·  l’explication officielle des causes de la hausse des températures

    ·  la réalité de la hausse des températures non  pas simplement sur Paris et sa couronne, mais dans le monde entier

    ·  les explications souvent alambiquées expliquant que tel hiver rigoureux ou été franchement pluvieux et froid est dû au réchauffement de la planète ( !)

    ·  la capacité qu’a l’être humain de prévoir le climat

    ·  l’inter relation entre CO2 et hausse des températures

    ·  la capacité qu’a l’être humain ne serait-ce que de modifier ce climat

    … pour des personnes souffrant de « climato-scepticismite », autrement dit, des malades mentaux doutant de l’un des piliers les plus évidents de la rationalité : le temps qu’il fait.

    Avec en toile de fond, un comportement de type religieux amenant à tous les excès que celui-ci implique. Religieux car défini par :

    ·  Un Credo : Je crois que Institutions vertes en tous genres = Dieu, CO2 = Diable. Je crois en la capacité qu’a l’homme de modifier le climat de la terre simplement en tournant le potentiomètre marqué CO2. Ce crédo n’est pas discutable, n’a pas besoin de preuve, s’appuie sur des mensonges éhonté mais se doit d’être adopté par tous sans aucune discussion.

    ·  Un code : il faut acheter du diesel en masse (du moins jusqu’à il y a 3 mois), il faut acheter des ampoules basse consommation, payer pleins de taxes à l’achat de tout et n’importe quoi, « adopter un comportement climato responsable en triant les déchets soi-même, etc.

    ·  Un culte : il faut applaudir des 2 mains les gourous (Al Gore, Voynet, NKM, Hulot, Arthus-B…) de la religion. Ceci même si leurs déclarations et comportements contredisent violemment leurs discours : 1 exemple parmi d’autres, je serais curieux de savoir combien de tonnes de kérosène monsieur Hulot a grillé pour tourner ses Ushuaia dans les 90’s, ceci dans le mépris total de toute « écologie », mais au profit de sa popularité et … ses fouilles. (remplacer Huot par Arthus-B et 90’s par 2000’s ça marche aussi…)

    ·  Une communauté : on entre en écologie participative comme on rentre dans une secte. La preuve, les écolos ne se sont-ils pas rassemblés en parti politique ? Qu’a à faire l’écologie, science récente, mais science tout de même avec la politique ? Depuis quand a-t-on vu des astronomes, des chirurgiens, des ingénieurs, se rassembler en parti politique utilisant leur « science » comme un levier pour imposer des règles rigides et sans aucune teneur scientifique telles que l’accueil de migrants, le mariage « pour tous », la lutte contre les paradis fiscaux…

    ·  Un climat Conflictuel : tous ceux qui ne croient pas et ne pratiquent pas sont des hérétiques auxquels on réserve le châtiment : on maniera l’insulte, ou le discrédit, la confiscation de ses moyens d’existence, la taxe, la culpabilisation, voire l’insulte….

    ·  Une politique du contrôle : on piste les fidèles (et les infidèles…). Si l’on ne prend que l’exemple de l’automobile : on mesure leurs « émissions » (sic), on les pousse à acheter tel modèle de voiture, telle marque, a tel moment, on colle des radars dans tous les coins (qui ne sont jamais que des collecteurs de l’impôt déguisés) avec pour excuse des « pics de pollution »…

    ·  Une culture : on en fait des documentaires, des essais, des romans, des films, des sculptures, des chansons, on célèbre des bâtiments, des hommes, des œuvres, on parle de postérité, de signe des temps, on crée et diffuse un jargonnage dont la finalité est d’intégrer l’idiome général (développement durable, énergies renouvelables, zéro émission, bâtiments a énergie positive…).

    Oui on crée non pas a « new industry » comme le disent souvent les Anglo saxons, non pas une nouvelle conscience collective comme le croient les … gogos, non pas une nouvelle force politique comme le croient les individus institutionnalisés, mais une nouvelle religion.

    Que ceux qui ne désirent pas en faire partie soient traités de cons est finalement moins grave, car moins symptomatique que climato-sceptiques. Car la notion de con est évidemment relative (on est toujours le con de l’autre disait je ne sais plus qui), qlors que celle de « incroyant dans le climat » relève de l’absence de santé mentale avec ses corolaires : l’individu ainsi considéré, danger potentiel pour ceux qu’il croise, n’a finalement d’avenir qu’au banc de cette société. On l’isole, non pas physiquement (du moins pour le moment), mais socialement, médiatiquement.

    Donc non, monsieur Dugué, si il semble que je partage votre doute sur la soupe climato-religieuse que l’on nous sert depuis plus de 20 ans, je ne comprends pas que vous puissiez vous revendiquer d’un sobriquet dont affublent « les talibans du temps qu’il fera » les plus durs certains des esprits les plus libres restant encore sur cette foutue planète.


    • robin 20 octobre 2015 11:42

      Profitez en bien Dugué parce que bientôt on envisage de criminaliser l’expression climato-sceptiques et quand je dis criminaliser c’est pas une figure de style ce sera un fait pénal.


      • JC_Lavau JC_Lavau 20 octobre 2015 11:55

        Tiens ? Encore plein de censures au profit de Dugué...


        • JC_Lavau JC_Lavau 20 octobre 2015 12:04

          @JC_Lavau. Oups ! C’est qu’il y a deux articles du même Dugué sur le même thème ; je m’étonnais de la disparition de nombreuses réponses.


        • Le p’tit Charles 20 octobre 2015 13:21

          Encore un brillant exposé de votre part...La mer et les océans qui grignotent nos côtes..La pollution (visible en avion sur tout notre territoire sont sans doute des gadgets de la nature...Dans le fond vous êtes comme dans votre « spécialité »...assis sur des hypothèses qui n’apportent rien.. !


          • basilic 20 octobre 2015 13:37

            BERNARD DUGUE,




            Tu déclares être climato-sceptique or tu assènes que la climatologie est une « pseudo science ». Donc tu n’es pas climato-sceptique, tu es climato-non-croyant.

            Il faut relire ses textes pour éviter d’être incohérent.



            • zygzornifle zygzornifle 20 octobre 2015 16:23

              avec l’ouverture des commerce et le travail des postiers le Dimanche bonjour la pollution en plus, trajets comme en semaine,bouchons , chauffage ou clim a fond, consommation d’électricité .........


              • CORH CORH 20 octobre 2015 16:46

                le vocabulaire est riche, on sent une certaine culture mais tout cela est un peu brouillon, on croyait qu’on allait parler du climat, mais non, des considérations sur les vanités et les pouvoirs ! Pourquoi particulièrement le climat ?


                • Pere Plexe Pere Plexe 20 octobre 2015 19:16

                  Dans le registre je ne resiste pas au plaisir de vous mettre en lien un monument de déontologie journalistique.


                  Les auteurs nous expliquent que Verdier à faux : les scientifiques du Giec admettent « De nombreux éléments du climat restent mal compris par les climatologues eux-mêmes, faute de données fiables ou parce que certains facteurs contribuant au climat échappent encore à la compréhension »

                  Puis plus loin ils expliquent que non les savants du Giec ne sont payés par les gouvernements.Il le sont par l’ONU ,l’OMM à hauteur de 14%le reste venant «  d’organisations partenaires et d’Etats membres. »
                  Ah ben oui là on voit bien que ce con de Verdier à tout faux et qu’il ment
                  Gouvernements et Etats membre c’est complètement différent...

                  Ensuite un couplet de haute tenue prouvant qu’il n’y a aucun avantage à avoir des hivers doux.On en viendrait presque à souhaiter des hiver sibériens...pour le plus grand bien du pays et des ces habitants.

                  Mais la palme revient à mon sens à la validition de modèle climatiques( établis rappelons le alors que nombre de paramètres « échappe à la compréhension ») puisque ils sont capables de prédire ...le passé !
                  Le tout illustré par un graphique ou deux courbes coïncident devant les yeux ébahis du lecteurs.
                  Si ça c’est pas de la science de haut niveau...

                  Ceux qui y verraient de l’enfumage de bas niveau à base de vieilles recettes sont d’irrécupérables complotistes réfractaire à l’implacable rigueur scientifique ! 

                  • Pere Plexe Pere Plexe 20 octobre 2015 19:36

                    @Pere Plexe
                    Pour rappel ce monument est l’oeuvre de « Décodeurs » c’est à dire de journalistes qui par leurs compétences et leur probité ont étés jugés aptes à nous dire ce qu’est la vérité.

                    A moins que ce ne soit par décision d’eux meme et de la haute estime qu’ils ont d’eux même...



                  • doctorix, complotiste doctorix 21 octobre 2015 00:18

                    @Pere Plexe
                    Le problème est qu’on mélange avec beaucoup de mauvaise foi différents éléments, comme s’il s’agissait de la même chose.

                    Le premier est très courant : pollution et réchauffement.
                    Ce sont pourtant deux notions complètement différentes, mais les écologistes s’y retrouvent : si tu ne crois pas au réchauffement tu ne crois pas à la pollution. Un amalgame qui semble les satisfaire.
                    Ensuite on peut estimer que tout le monde admet le réchauffement, bien qu’il n’y en ait pas trace depuis maintenant 17 ans. Mais va pour un réchauffement depuis 100 ans (et même plus, on le sait très bien depuis le petit âge glaciaire, minimum de Maunders, 1645 -1715)).
                    Mais d’une part, on ne peut pas attribuer l’augmentation du CO2 à l’activité humaine avec certitude.
                    En fait, de nombreuses études prouvent que l’augmentation du CO2 est la conséquence du réchauffement, et non sa cause, sans doute parce que des océans plus chauds rejettent du CO2 dissous.
                    Et d’autre part l’idée que le CO2 a un rôle quelconque dans le réchauffement est une hypothèse non prouvée, et fortement improbable. Ce gaz est présent maintenant à une concentration de 400 parties par million, et la vapeur d’eau a un effet de serre beaucoup plus considérable. La récente augmentation de concentration, près de 12% en 20 ans, ne s’est accompagnée d’aucun réchauffement.
                    On ne nie ni le réchauffement ni l’augmentation du CO2, on nie d’une part la corrélation entre les deux, d’autre part que l’homme soit responsable de l’un ou de l’autre.
                    Car alors il va être bien difficile d’expliquer l’augmentation de température encore plus forte qui a commencé avant l’an mille ( optimum médiéval de 950 à 1350). Un temps béni pour les hommes, soit dit en passant, qui a été suivi d’épouvantables famines culminant sous Louis XIV.
                    On n’a pas le droit de bousculer toute une planète à partir de considérations aussi oiseuses.
                    On n’a pas le droit de défendre une bonne idée (la lutte contre la pollution) par des mensonges.
                    Je rappelle que la consommation annuelle en énergie de toute l’humanité nous est fournie par quatre heures d’exposition solaire. Une part pour l’homme, 2000 parts pour le soleil. C’est un orgueil incommensurable de donner à l’homme le moindre rôle dans cette affaire.
                    En fait, toute cette histoire est un pêché d’orgueil. Orgueil politique, orgueil scientifique.
                    A la NASA, où on n’est pas plus con qu’au GIEC, on envisage plutôt une glaciation :

                  • clostra 21 octobre 2015 01:07

                    quel mêli mêlo cette affaire !

                    Mais ce pauvre Hollande n’y est pas pour grand chose, je pense. A sa place - le climat m’en préserve ! - j’aurais bien aimé faire une petite sauterie avec tous ces gens tous plus grands les uns que les autres. C’est vrai c’est plus marrant que Charlie.

                    Non, je pense que Hollande a un vrai don pour s’attirer toutes sortes de choses venant du ciel - et tout ce qui tombe du ciel est béni - A ma connaissance, il n’a pas encore interdit le parapluie ni les bottes, ce qui serait un authentique coup de force.

                    Sa petite sauterie avec la COuPe 21, c’est un challenge ! vous reprendrez bien un verre d’eau gazeuse ! (chaud devant !)

                    Autrefois, on sacrifiait des animaux, on sortait le bâton de pluie, on priait, on dansait, on exorcisait le climat de redevenir raisonnable et ça marchait. On ferait mieux d’essayer de comprendre pourquoi ça marchait : prévision ? (on ne prend le bâton de pluie que quand on sent ses rhumatismes arriver) magnétisme ? (le ciel s’ouvre à l’endroit de la ferveur - et pas ailleurs, ils ont des trucs comme ça dans les aéroports) etc

                    Donc, cette affaire n’est pas nouvelle : les premiers hommes se préoccupaient bien du climat (enfin ... de la météo) ce qui les poussaient à émigrer, enfin, à migrer car il n’y avait pas d’autres frontières que naturelles.


                    • doctorix, complotiste doctorix 21 octobre 2015 09:30

                      @clostra
                      Ce qui restera dans l’Histoire, c’est un président qui parle de la pluie et du beau temps.


                    • Le421... Refuznik !! Le421 21 octobre 2015 09:51

                      Moi, je suis sidéré par ces « petites nanas » de 17 ans à peine avec un cul de jument pleine !!
                      Soit elle n’ont pas de glace et pas de balance, soit elles sont tombé dans le climato-scepticisme !!
                      C’est à dire qu’elle se disent :« De toute façon, comme c’est trop tard, autant continuer à m’empiffrer de Nutella !! ».

                      Mais bon. Est-ce que ça fait avancer le schmilblick ??


                      • julius 1ER 21 octobre 2015 10:23

                         Au lieu de cela, il se sert de l’Etat pour asseoir sa domination et l’on ne sera pas étonné que des individus, façonnés par un enseignement voué à la direction et l’encadrement des hommes, finissent par privilégier la domination et le pouvoir au lieu de gérer l’organisation d’un Etat qui, par le biais de la volonté démocratique, devrait en principe aller dans un sens permettant aux gens de débattre de leur vie et de leurs finalités et d’accomplir leurs desseins librement conçus.


                        @Dugué
                        tout cela pour dire que la représentation démocratique actuelle ne sert plus qu’une oligarchie...... bienvenu chez les bolchéviks !!!!!

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