• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Le ras-le-bol général des Américaines et des Américains : rien ne va plus (...)

Le ras-le-bol général des Américaines et des Américains : rien ne va plus !

Courrier International, reprenant une analyse de Newsweek, titre : « Les femmes ne veulent plus de George W. Bush pour gouverner le pays ». « Je ne m’attendais pas à ce que Bush soit capable de mener à bien une politique de santé ou d’éducation, je pensais par contre qu’il savait faire la guerre, or il a perdu sur tous les tableaux », confirme Ann Lewis, responsable de la communication au Parti démocrate. La politique de santé et plus particulièrement l’accès aux médicaments pour le troisième âge est un désastre. Les femmes n’y croient plus du tout. Aux yeux des femmes, seule l’élite est favorisée par les mesures prises depuis quatre ans par le gouvernement actuel.

Hormis ce désaveu des femmes américaines, force est de convenir que, dans la vie du président américain, tout ne va pas très bien. Selon un sondage publié par l’hebdomadaire Newsweek, sa cote de popularité a atteint un nouveau niveau historique, faisant du 43e président des États-Unis le plus impopulaire depuis Richard Nixon. En janvier 1974, sept mois avant sa démission, Nixon ne pouvait compter que sur 23 % d’opinion favorable.

Fait plus grave : la lutte contre le terrorisme, priorité numéro un de l’administration Bush, vient de basculer dans le camp des insatisfactions. 50 % des Américains désapprouvent la politique de leur président en matière de terrorisme.

Mince consolation pour le président américain, le congrès démocrate va de mal en pis : selon un sondage Gallup, seuls 14 % des Américains feraient confiance au Congrès, dominé par une majorité démocrate, le plus bas score jamais enregistré par cet institut, tandis qu’un groupe de 32 % se dit satisfait de l’action du président George W. Bush. Newsweek, pour sa part, n’évaluait qu’à 26 % les Américains qui se disent satisfaits de M. Bush. Sa politique concernant l’assurance-maladie est approuvée à 28 %, et désapprouvée à 61 %. Quant à l’immigration, 23 % des Américains interrogés sont d’accord avec son action, et 63 % contre.

« Les Américains sont mécontents de nous, démocrates et républicains, parce que nous ne faisons pas avancer les choses  », constate le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid. La majorité démocrate (qui repose sur l’ajout de deux indépendants) ne garantit pas à ce parti la marge de manœuvre nécessaire pour mener à terme ses réformes dont celle sur l’immigration et pour imposer une date de retrait des troupes américaines que le président américain refuse catégoriquement. Il faut 60 voix pour faire adopter une loi et bloquer l’opposition.


Voici une revue de dix dossiers embarrassants avec lesquels devra composer le président américain jusqu’aux prochaines élections de 2008.

Premier dossier embarrassant : Guantanamo. John Bellinger est le conseiller juridique du Département d’État. À son avis, "fermer Guantanamo est plus facile à dire qu’à faire". Il répondait à Colin Powell qui avait estimé que si cela ne tenait qu’à lui, Guantanamo serait fermé « pas demain mais cet après-midi ». Le problème semblerait, selon ce qu’explique John Bellinger, de taille : « Les pays critiquent et se plaignent volontiers sur Guantanamo, mais peu ont accepté d’aider à le fermer. Beaucoup de pays ne veulent pas reprendre leurs ressortissants et seule l’Albanie a accepté de recevoir des détenus Ouïgours ». Que faire des quelque 375 prisonniers ?

Pour Amnesty International, la solution consiste à « inculper les détenus de crimes reconnus et les traduire devant des tribunaux civils ordinaires, ou les libérer en s’assurant qu’ils ne subiront pas de mauvais traitements supplémentaires ». Madame Condoleezza Rice est on ne peut plus claire sur la question : « Les États-Unis n’ont pas l’intention de devenir les geôliers du monde  ». Rien n’est simple dans l’entourage du président George W. Bush : l’administration Bush est totalement divisée sur la question de Guantanamo. Le vice-président Cheney et ses alliés s’opposent au fait que ce transfert conférerait à des prisonniers des droits qu’ils ne méritent pas. Selon son opinion « la chose importante à retenir est que les gens qui sont à Guantanamo sont des personnes mauvaises ».

Le lieutenant-colonel Stephen Abraham a travaillé de septembre 2004 à mars 2005 au bureau des Commissions de révision du statut (CSRT) à Guantanamo, comme agent de liaison avec les services de renseignement et comme juge. Il dénonce la procédure administrative sur le statut des détenus de Guantanamo dans un document de justice rendu public la semaine dernière. Un jour, le lieutenant-colonel Abraham a été désigné juge d’une CSRT en compagnie de deux officiers de l’armée de l’air : “Dans ce qui nous a été présenté comme un exposé précis des faits, il n’y avait même pas la plus infime trace d’une preuve objectivement crédible”. C’est ce témoignage que les avocats de dizaines de détenus de Guantanamo ont déposé devant la Cour suprême pour dénoncer leur détention sans inculpation.

Deuxième dossier embarrassant : les cellules souches. Monsieur Bush semble gouverner maintenant en imposant son veto présidentiel. La question des cellules souches a fait l’objet de son deuxième veto présidentiel dans ce domaine en onze mois. Pourtant, ce projet de loi sur le financement de la recherche embryonnaire était, selon des sondages, approuvé par plus de 60 % des électeurs américains en tant que moyen de combattre de nombreuses maladies. C’est la troisième fois depuis l’année dernière que le président Bush oppose son veto à une loi votée par le Congrès. « J’ai clairement fait savoir au Congrès et au peuple américain que je ne permettrai pas à notre pays de passer outre cette barrière morale. L’an dernier, le Congrès a adopté un projet de loi semblable et, comme promis, j’y ai mis mon veto. Aujourd’hui je tiens de nouveau ma promesse et j’oppose mon veto à cette législation », a dit le président des États-Unis.

Monsieur Bush ignore ou feint d’ignorer que, d’après une étude menée par des chercheurs du centre médical de l’université Duke et de celle Johns Hopkins, le nombre d’embryons potentiellement disponibles pour la recherche en la matière pourrait être dix fois plus élevé que les estimations précédentes, ce qui signifie une multiplication par 100 du nombre de cellules souches pouvant être utilisées dans les recherches financées par l’État.

« Nous voyons là une fois de plus que le président fait passer l’idéologie avant la science, la politique avant les besoins de nos familles, nous voyons une fois de plus combien lui et son parti sont désormais en rupture avec la réalité », a déclaré la sénatrice Hillary Clinton, qui mène actuellement la course présidentielle chez les démocrates.

Troisième dossier embarrassant : le départ des troupes d’Irak. En matière d’Affaires étrangères, la politique du président en Irak est sévèrement critiquée : « Il est responsable de la guerre, il a commencé la guerre, il a mal géré la guerre et il refuse de mettre fin à la guerre  », résumait Hillary Clinton lors d’un débat télévisé début juin. Fait à noter toutefois, madame Clinton, qui a voté pour la guerre, ne s’en excuse nullement auprès des Américains car, dit-elle, elle a voté sur la bonne foi des informations fournies par le président.

Le général David Petraeus, le commandant américain à la tête des forces américaines en Irak, vient de lancer un pavé dans la mare du président George W. Bush, au cours d’un entretien à la télévision de Fox News. Il a tout bonnement rejeté toute conception que l’armée américaine aura réussi à pacifier l’Irak avant septembre prochain, le moment où l’ambassadeur américain à Bagdad Ryan Crocker et lui-même devront présenter un rapport d’étape au Congrès américain. Parlant de Bagdad, le commandant américain a déclaré : « Presque tous reconnaissent qu’une situation comme celle-là, avec les très nombreux défis que doit relever l’Irak, ne sera pas résolue en une année, ni même deux. En fait, typiquement, je pense de façon historique, les opérations de contre-insurrection ont duré au moins neuf ou dix ans. La question est, bien sûr, avec quelle intensité ».

Le porte-parole de la Maison-Blanche a minimisé les propos du général Petraeus en décrivant ces déclarations comme l’énoncé d’une « doctrine standard quand il s’agit de lutte contre l’insurrection » : « Cela ne veut pas dire qu’on a des gens en position de combat offensive pendant dix ans ». D’aucuns observent que les plans sont faits pour une occupation indéfinie du pays riche en pétrole.

Quatrième dossier embarrassant : le projet américain de défenses anti-missiles. Notons enfin que le projet américain de défenses antimissiles contre les « États voyous » comme l’Iran, semble avoir du plomb dans l’aile. Jacques Hubert-Rodier note, pour Les Échos, qu’une analyste, Victoria Samson, du Center for Defense Information, s’interroge sur la précipitation d’étendre le système à des alliés alors que le système aux Etats-Unis n’a pas fait encore ses preuves. Car il y a une particularité au projet cher au président George W. Bush  : celle de ne pas être soumis aux autres contraintes sur les tests et sur l’efficacité que les autres programmes militaires américains. Ce qui donne l’impression d’un brutal emballement de la machine bureaucratique. Le General Accounting Office (GAO), équivalent d’une Cour des comptes du Congrès américain, soulignait que le programme avait donné des résultats, mais « moindres et à un coût élevé ».

Cinquième dossier embarrassant : le Proche-Orient. Sur la question du Proche-Orient, le Péruvien Alvaro de Soto, coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient, a remis son dernier rapport, qui s’étale sur 50 pages, au secrétaire général de l’ONU le 5 mai, avant de quitter la scène professionnelle. Ce « rapport de fin de mission » énumère des constats additionnés tout au long des deux dernières années par un acteur de premier plan de la scène diplomatique proche-orientale. Alvaro de Sotos reproche aux États-Unis d’avoir « poussé à une confrontation entre le Hamas et le Fatah », et il cite un diplomate américain qui lui confie « J’aime cette violence », alors que les heurts palestiniens fratricides se développent. Quant à l’Onu, « il y règne une sorte de réflexe conditionné, pour toute situation où l’Onu doit se prononcer, de se demander d’abord comment Israël et les États-Unis réagiront plutôt que de réfléchir sur quelle proposition il est plus juste de prendre », écrit l’ex-coordinateur spécial des Nations unies. Cette obstination américaine a précipité l’échec du gouvernement d’union nationale palestinien et ruiné l’offre de paix globale de la diplomatie saoudienne, qui prévoit une normalisation totale des pays arabes avec Israël en échange de la création d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967. M. de Soto estime dorénavant de plus en plus difficile, voire « impossible », la création d’un État palestinien. Il dénonce « la prison à ciel ouvert » qu’est devenue la bande de Gaza.

Les Américains sont très près de penser que tout ce que touche George W. Bush au Moyen-Orient semble en effet se transformer en désastre.

Le roi saoudien Abdallah se désillusionne progressivement sur une alliance avec Bush relativement à la question du Proche-Orient. L’ex-ambassadeur Daniel Kurtzer, délégué en chef de Washington en Israël pendant le premier mandat de Bush et maintenant professeur à l’université de Princeton, en donne une explication courte : «  Nos amis arabes sont intimement convaincus que nous ne savons pas ce que nous faisons  ». «  Les Américains ont un besoin urgent de repenser leur politique ratée au Moyen-Orient  », écrit enfin Daniel Levy, un ancien négociateur de paix israélien qui dirige le Middle East Initiative au New America Foundation (NAF).

À 29 ans, Malalai Joya est la plus jeune députée à l’Assemblée afghane. En raison de ses opinions tranchées, le parlement afghan a adopté une motion qui suspend la jeune députée pour les trois prochaines années, jusqu’à échéance de son mandat. Comme le note Agnes Gruda, du quotidien de Montréal La Presse, ni son sexe ni son jeune âge ne l’empêchent de dire tout haut ce qu’elle pense. Malalai Joya a déclaré que le Parlement « était pire qu’une étable ». « Dans une étable, il y a des vaches qui donnent du lait et des ânes qui portent des fardeaux. Mais eux, ils sont pires que des vaches et des ânes, ils sont comme des dragons », a-t-elle développé. Lors de son passage à Montréal, elle a déclaré : « Je dois vous dire qu’il n’y a pas eu de changements fondamentaux aux conditions lamentables dans lesquelles vit le peuple afghan. Quand une nation entière vit à l’ombre des fusils et des seigneurs de la guerre, comment les femmes peuvent-elles expérimenter la liberté ? » Tout en poursuivant que « la situation en Afghanistan ne changera jamais pour le mieux tant que les seigneurs de la guerre ne seront pas désarmés ». Son jugement est impitoyable : « Je crois qu’aucune nation ne peut donner la liberté à une autre nation. La libération devrait être réalisée par le peuple lui-même. Si le Canada et d’autres pays veulent vraiment aider les Afghans, ils doivent agir de manière indépendante, au lieu de devenir l’instrument des mauvaises politiques des États-Unis. Ils doivent s’ajuster aux souhaits et besoins des Afghans et cesser de soutenir les seigneurs de la guerre. »

Sixième dossier embarrassant : les départs précipités. Michael Bloomberg, 65 ans, est le maire de New York et il gère une fortune colossale dans un réseau de médias qui porte son nom. Il a annoncé le 19 juin qu’il quittait le Parti républicain. Il n’a pas confirmé ses intentions relativement à la possibilité qu’il se présente aux élections présidentielles de 2008. Rob Portman est le directeur chargé du budget au cabinet du président. En poste depuis avril 2006 seulement, il démissionne officiellement pour se consacrer davantage à sa famille. Cette démission suit de quelques jours celle de l’un des plus proches et fidèles conseillers de M. Bush, Dan Bartlett, stratège de la communication. La Maison-Blanche a, bien évidemment, réfuté que ces départs signifient l’abandon d’un navire en difficulté.

Septième dossier embarrassant : l’Affaire Libby. Ainsi en a décidé le juge Réginald Walton : « Libby devra se présenter à une prison dans six à huit semaines à moins que ses avocats ne persuadent une cour d’appel de le libérer. » Ancien directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney, il a été condamné à 30 mois de prison pour parjure dans l’affaire de Valerie Plame. Les conservateurs exhortent le président George Bush d’accorder sa grâce à Libby avant qu’il ne soit incarcéré. Un porte-parole de la Maison-Blanche a affirmé que le président n’interviendrait pas dans l’immédiat. Interviendra-t-il plus tard ?

Huitième dossier embarrassant : les secrets de Dick Cheney. Le représentant démocrate Henry Waxman, qui préside une commission parlementaire, accuse les services de M. Cheney de se soustraire, depuis 2003 à un décret présidentiel qui rend obligatoire, à toute entité de l’exécutif, de rendre compte annuellement de la quantité d’informations qu’elle garde secrètes. Le vice-président Cheney, personnage des plus controversés, ne s’embarrasse pas d’étendre les prérogatives de l’exécutif aux dépens du législatif, là où l’un des grands principes est celui de l’équilibre et du contrôle mutuel des pouvoirs. Le vice-président s’est même opposé à une inspection de ses bureaux en 2004. Quand l’office compétent est devenu trop insistant, la vice-présidence a recommandé la dissolution de celui-ci. L’utilisation faite par l’administration et la vice-présidence d’informations confidentielles a été au cœur du récent procès de Lewis Libby.

Neuvième dossier embarrassant : l’amitié russo-américaine. Vladimir Poutine ne veut plus s’embarrasser de sentiments de culpabilité face à l’histoire de son pays. La comparaison qu’il invoque est saisissante : « Nous avons eu des pages terribles [...] mais dans d’autres pays il y a eu pire », a affirmé le président russe au cours d’une rencontre la semaine dernière avec des professeurs en sciences humaines.

· « En tout cas, nous n’avons pas utilisé des armes nucléaires contre la population civile. »

· « Nous n’avons pas arrosé d’agents chimiques des milliers de kilomètres et n’avons pas jeté sur un petit pays sept fois plus de bombes que pendant toute l’histoire de la Grande Guerre patriotique, comme ce fut le cas au Vietnam. »

· « Nous n’avons pas eu d’autres pages noires comme le nazisme, par exemple. »

Comme l’indique Yakov M. Rabkin, professeur titulaire au département d’Histoire à l’université de Montréal : « Poutine s’en prend à la campagne que mène Washington pour faire propager la démocratie en la comparant à "la mission civilisatrice" des puissances coloniales des siècles passés. Le leader russe y voit une simple tentative d’obtenir des avantages politiques et économiques. [...] Poutine se sent suffisamment fort pour dire ce que plusieurs alliés des États-Unis n’osent pas prononcer en public : l’unilatéralisme américain déstabilise le monde et fait avancer le terrorisme. »

Vladimir Poutine a proposé aux Américains d’intégrer dans leur bouclier antimissile le radar de Gabala en Azerbaïdjan. Un journaliste occidental a comparé cette proposition de Poutine à une prise de judo réussie. En rejetant la proposition russe, les Américains dévoilent leurs cartes. S’ils veulent réellement se défendre contre des missiles iraniens, note Ria Novosti, ils n’ont besoin que du radar de Gabala et de plusieurs missiles intercepteurs quelque part dans le sud (Vladimir Poutine a cité la Turquie et l’Irak). Tôt ou tard, la Maison-Blanche devra reconnaître qu’elle préfère surveiller les lancements de missiles provenant de Russie.

Dixième dossier embarrassant : la destitution de Dick Cheney. Concluons cette revue en soulignant qu’il y a désormais sept élus de la Chambre des représentants américaine qui soutiennent le projet de loi pour destituer Dick Cheney. Les représentantes démocrates de Californie Barbara Lee et Lynn Woolsey ont ajouté leurs signatures au projet le 7 juin. Mise de l’avant par Denis Kucinich, cette procédure vise la destitution du vice-président Dick Cheney pour manipulation de renseignements ayant conduit à la guerre en Irak et pour menaces ouvertes contre l’Iran (Solidarité et Progrès). Il est intéressant de noter que le Washington Post, publie depuis dimanche le premier d’une série d’articles - A Different Understanding With the President
- signés Barton Gellman et Jo Becker qui analysent la gestion et les méthodes privilégiées par le vice-président pour parvenir à ses fins politiques. A cette occasion, vous pourrez consulter en photos la vie et la carrière du vice-président américain.



Moyenne des avis sur cet article :  4.57/5   (47 votes)




Réagissez à l'article

27 réactions à cet article    


  • dom y loulou dom 25 juin 2007 12:36

    onzième dossier embarassant : le 11 sept regardé à la loupe

    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=15931

    visez l’explosion des sous-sols des tours, même pas mentionnés dans le rapport officiel de la commsission d’enquête.

    IMPEACH the KKK !


    • non666 non666 25 juin 2007 12:46

      Comme l’attentat nié de Toulouse, l’attentat « reussit » de New york n’est pas pret de fournir au public toute la vérité.

      Entre ceux qui au minimum agravent des vrais attentats parce qu’ils ont besoin de pretexte pour aller chercher le pétrole ou il est et ceux qui nient les leurs pour ne pas avoir a y aller, le controle de l’information n’a plus rien a envier aux dictatures communistes.


    • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 juin 2007 14:11

      Merci Adama

      Merci Zen

      Pierre R.


      • Forest Ent Forest Ent 25 juin 2007 14:28

        Bon article.

        Il me semble qu’il y a aussi des « dossiers urgents » concernant la politique de santé, la politique énergétique et environnementale, ...


        • talife 25 juin 2007 15:02

          c’est l’histoire du largage du nom de cette dame (charmante au demeurant)agent du CIA par l’administration Bush pour discrediter son mari.

          C’est un crime de trahison capital au US de devoiler de tel couverture. enfin google vite fait son nom et tu tomberas , a n’en pas douter, sur des milliers de pages te decrivant au jour le jour les affres de cette histoire.


        • amedee 25 juin 2007 15:05

          Pfff...

          Comme dirait l’autre , les cons ont toujours raison vu qu’ils ont la majorité.

          sûr que bush, s’il pouvait se représenter, gagnerait à nouveau.

          Allelouyah , jesus va bientôt revenir et fera gagner l’amérique.


          • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 juin 2007 15:09

            @ Forest Ent

            Un diplomate, Joseph Wilson, avait, en 2003, accusé le gouvernement Bush d’avoir menti en affirmant que Saddam Hussein avait tenté d’acheter de l’uranium au Niger, l’un des principaux arguments avancés pour justifier l’invasion en Irak. L’épouse de M. Wilson, Valerie Plame, était un agent de la CIA, et le procureur Fitzgerald a été chargé de débusquer l’auteur de la fuite. L’identité de Valérie Plame ayant été révélée dans la presse, cela constituait un crime fédéral, et les enquêteurs avaient interrogé Libby pour déterminer l’origine de cette fuite. Libby a été condamné à deux ans et demi de prison pour faux témoignage et obstruction après avoir fourni un récit inexact dans le cadre de l’enquête sur cette fuite.

            Vous trouvez un résumé de l’affaire Plame ici et .

            Pierre R.


            • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 juin 2007 15:11

              @ Léon

              J’ai adressé par méprise la réponse qui vous était destinée à Forest Ent. Désolé.

              Pierre R.


            • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 25 juin 2007 15:16

              @ Forest Ent

              Vous imaginez l’espace qu’aurait requis le traitement de tous les problèmes de politique intérieure américaine, notamment ceux que vous soulevez : la politique de santé, la politique énergétique et environnementale. Déjà que Georges W. Bush menace d’exercer à 12 reprises son veto sur le budget que propose le Congrès.

              Pierre R.


            • Forest Ent Forest Ent 25 juin 2007 15:21

              Bien sûr. Chacun de ces sujets mériterait plusieurs articles à lui seul.


            • LE CHAT LE CHAT 25 juin 2007 16:15

              bon article , pas étonnant que le sénat démocrate n’ai pas plus la côte vu son impuissance à empêcher Debeulyou de faire ce qu’il veut en fait !


              • koton 27 juin 2007 05:41

                débilyou plutot...


              • Tab Tab 25 juin 2007 16:31

                Il y a tout de même une chose sur laquelle je pense qu’on peut défendre W, c’est sur le véto à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. C’est en son pouvoir, et je pense qu’il est normal qu’il agisse en conscience. Qu’on soit pour ou contre, il est plutôt honorable qu’il défende sa position. Après, sur le reste, on peut surtout lui reprocher son bellicisme, son manque de clairvoyance, et ses préjugés (dramatique à ce niveau de pouvoir !). smiley


                • herve33 16 juillet 2007 12:57

                  Tab a dit : il y a tout de même une chose sur laquelle je pense qu’on peut défendre W, c’est sur le véto à la recherche sur les cellules souches embryonnaires

                  Ce sont les personnes qui sont atteintes de maladie génétique ou de myopathie vont etre contentes , car la recherche génétique est leur seul espoir de trouver une solution à leur maladie .

                  Crois-tu réellement que les vetos de Bush avont arrêter la recherche sur les cellules souches . Au contraire , cela empêche qu’elle s’exécute dans un cadre ethique car je doute que les laboratoires américains acceptent de se faire distancer dans ce domaine par la recherche des pays européens ou d’ailleurs .


                • AMHA 25 juin 2007 22:42

                  Ok, l’auteur !

                  Mais bon, l’énumération des dix dossiers sur lesquelles tout le monde ou presque est d’accord et qui déjà étaient largement connus dés 2003, n’a pas empêché le peuple américain de le réélire très clairement en 2004. J’ai l’impression que même avec 1000 dossiers (et sans doutes le compte y est) il en aurait été de même. Et on nous le disait aussi à cette époque : GWB voit sa côte de popularité chuter, plus personne n’est d’accord, tel sondage a dit que c’est fini, tel personnalité influente s’insurge, le monde est contre lui, etc, etc....

                  Rien à faire, l’essuie-glace doit pencher complètement à l’extrême droite avant de basculer à « gauche ». Et tout devient envisageable, tout peut passer. Est-ce ça finalement le suffrage universel ? Du moins celui du 21ème siècle, largement encadré par les médias, eux même largement encadré par les finances, elles mêmes encadrées par les lobbies, eux même encadrés par les intérêts des puissants, eux même manipulés par des croyances,....

                  Là à mon avis est le véritable problème ! Comment l’expliquer ? Par l’intox ? Par la psycho, la socio, les complots, la Bible, le Coran, les cycles, la bêtise, l’intégrisme, le capitalisme international, la société de consommation ? Le moins mauvais des systèmes aurait-il fait son temps ?

                  Je sèche. Dois-je me mouiller ?


                  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 juin 2007 01:11

                    @ Amha

                    Exact. Georges W. Bush a été réélu. Il existe encore des Américains pour soutenir leur président, envers et contre tous. Pour ma part, ce qui a été plus grave est l’aveuglement patriotique dans lequel ont été tenus pendant une courte période l’Amérique, la population et les médias. Tout esprit critique était suspect et anti-patriotique. Ce temps me semble bien révolu et la population des États-Unis peut maintenant exercer son esprit critique en toute liberté. Il me semble que c’est ce qu’elle fait.

                    Pierre R.


                  • Dominique Larchey-Wendling 26 juin 2007 08:58

                    Certes elle peut critiquer la population US ... d’ailleurs la dissidence n’a jamais été vraiment interdite aux USA (pour l’instant). Par contre, elle a été effacée, càd interdite d’accès aux médias mainstream.

                    Et ça continue ... dans la dernière élection du congrès, les américains ont clairement exprimé leur souhait très majoritaire d’un finir avec la guerre d’Irak. Si la volonté de la majorité était seulement écoutée, le minimum pour une démocratie qui se respecte, les plans de retrait foisonneraient. Au lieu de cela, on a droit à une escalade appelée « surge » et des affirmations comme quoi la guerre durera encore longtemps.

                    La majorité gueule mais les leaders politiques et l’élite de ploutocrates qui se les achètent s’en foutent comme de leur dernière chaussette.


                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 juin 2007 04:30

                    @ Ahma. Plusieurs explications possibles à la réélection de Bush, la plus inquiétante, bien sûr, étant que les résultats aient simplement été trafiqués. Les modes de scrutin aux USA ne permettent hélas pas d’écarter cette hypothèse. Les écarts entre sondages et résultats défient parfois les probabilités statistiques.

                    http://www.nouvellesociete.org/5139.html

                    Pierre JC Allard


                  • chris 25 juin 2007 23:29

                    Les EU en ont marre mais la politique est secondaire : il s en foute : ce qui les gene est :
                    - la perception negative de leur pays a l etranger.
                    - les images de la guerre en IRAQ tous les jours ca finit pas faire des degats : c est plus long que la seconde guerre mondiale. Mais bon quand on pense que 60 % des americains ne sont pas d accord avec GWB : ca veut dire 40% sont d accord et avec toutes les conneries qu il a fait c est quand meme eleve.

                    Pour les news, les lecteurs de NY , WP ou times ne sont pas nombreux pour une population de 300M . Et tjs certains probleme quand il parle de la France (article hallucinant il ya trois semaine sur le washington post) : apres tout, on n aurait fait comme les autres tout le monde aurait eut tort et personne n aurait ete a blamer...

                    La plus grave erreur de Bush aura ete de changer la guerre d etatique a Guerre privee ou l argent est devenu plus important que les vies : A LIRE Betraying Our Troops : The Destructive Results of Privatizing War by Dina Rasor The author interview : http://wamu.org/programs/dr/07/06/18.php#13229


                    • Cyrrus Smith 26 juin 2007 00:50

                      Ce site donne pas mal d’explications à ce phénomène.

                      http://www.syti.net/Blog/Blog1.html


                      • chris 26 juin 2007 01:30

                        Merci Cyrrhus pour le lien, tres interessant.


                        • ZEN ZEN 26 juin 2007 09:59

                          Une bonne partie des posts du début se sont évaporés...Why ?


                          • faxtronic faxtronic 26 juin 2007 11:29

                            Oh la , il manque la moitié des commentaires ici ? Tous passé a la trappe ? Censure ? Cela m’etonne a peine ! WEB LIBERTE ! Sinon cela sert a rien le web...


                            • ZEN ZEN 26 juin 2007 11:31

                              Pierre, c’est peut-être un coup de l’AIPAC....


                              • ZEN ZEN 26 juin 2007 12:02

                                J’ajoute, pour ceux qui manquent d’humour :

                                 smiley


                              • Leveque 26 juin 2007 11:36

                                C’est incroyable à quel point les gens destestent Bush. ils ont certainement raison. Mais je suis certain que la situation internationnale ne changera pas beaucoup quand il y aura un autre président.

                                Pour être franc, je me demande si on lui colle pas sur le dos toute les choses qui ne vont sur la planete....

                                Le rechauffement, le nucléaire iranien, les russes qui s’exitent, tout est sa faute !!

                                Quand au 11 septembre qu’il aurait commandité, c’est de la pure paranoia.


                                • Stephanesh 27 juin 2007 20:00

                                  Personnellement je ne déteste pas Georges Bush, je pense plutôt qu’il n’est pas à sa place à la présidence des USA (d’ailleurs à n’importe quel poste à responsabilité) et que ses conseillers (Cheney et company) sont des désastres d’intelligence et de fanatisme qui font souffler une vent de folie sur le monde.

                                  Je crois que d’autres dirigeants auraient eu une autre politique. Il n’y a pas que les néo cons aux USA euh pardon les néo conservateurs. N’oublions pas que la base de l’idéologie néo conservatrice est l’affirmation que les USA sont le centre du monde et qu’ils doivent le rester.

                                  Les néo cons en voulant rendre le monde plus sûr, l’on conduit dans une zone de turbulence, je pense que les prochains présidents des USA mettront des années à redresser l’image brisée de leur pays auprès de nombreuses nations du monde...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès