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Accueil du site > Actualités > Politique > Le rêve européen est mort. Place au MIRE

Le rêve européen est mort. Place au MIRE

 Depuis deux ans, l’Europe envoie des signaux inquiétants. Tout à tour, des pays sont déclarés en grande difficulté et sont l’objet de l’attention des autorités européennes dotées d’un organigramme assez compliqué pour qu’on ne s’y retrouve plus. Des fonds de stabilités au FMI, de la BCE aux fonds d’intervention, tout est mise en place pour renflouer les institutions financières qui vacillent. Souvent, ce sont des Etats qui peinent à obtenir des liquidités à taux correct sur les marchés et d’autres fois, ce sont les banques qui sont menacées, comme on le constate actuellement en Espagne, dernier pays en date à bénéficier de fonds d’aide européens, après l’Irlande, le Portugal et la Grèce. L’Europe donne l’image d’un navire qui aussitôt une voie d’eau colmatée, laisse apparaître une autre brèche dont il faut s’occuper. Les citoyens européens sont certainement déboussolés et n’y connaissant rien en économie, s’en remettent aux informations et décisions annoncées par les médias sous l’autorité de quelques analystes habilités à parler de la finance puisqu’ils font partie de ce corps de métiers qui ne met pas ses mains dans le cambouis mais trempe ses neurones dans l’univers comptable des chiffres et des taux d’intérêt. Le citoyen européen espère que son pays ne va pas couler et qu’il pourra continuer à travailler et vivre avec des revenus stables. Souvent, d’autres citoyens européens sont laminés par le système, expulsés de leur emploi ou parfois de leur logement. Il y a beaucoup de pauvreté et finalement, on se demande quel peut-être le rêve européen dans cet assemblage de pays qui s’entendent pour laisser filer le chômage mais pas se défiler les déficits, oeuvrant de ce fait au sauvetage des puissances financières tout en faisant preuve d’impuissance sociale.

 Le rêve européen est mort titre Eric Le Boucher, chroniqueur sur Slate. Oui, certes, mais quel fut ce rêve européen ? A entendre les analystes politiques, tout repose sur la croissance, seul salut pour une Europe en pleine crise d’identité, en crise financière et du reste, minée par les crises sociales. Mais quel crédit accorder à ces bonnes intentions alors qu’on sait pertinemment que les marges pour faire de la croissance sont extrêmement réduites en raison des structures socio-économiques nationales, de la bureaucratie communautaire et de la concurrence globale. Les Européens s’appauvrissent et donc même le rêve d’un continent prospère s’effondre. Ce qui reste, c’est une Europe dont les Etats sont en paix depuis 1945, ce qui au fond, répond au souhait des pères fondateurs.

 L’Empire romain avait à travers Remus et Romulus son mythe fondateur. Pour nous, les noms de Monnet, Schuman, Adenauer et quelques autres résonnent comme un mythe moderne mais rationnel d’où sorti l’Europe comme ensemble de nations devant s’entendre non plus par la force de l’équilibre des puissances (qui finit en général par la guerre) mais par une volonté commune de vivre ensemble et de permettre aux peuples de contribuer chacun au développement des industries, de l’économie, et même de la pensée, de la poésie, la culture et la créativité selon les mots employés par Adenauer. Une Europe ainsi voulue comme unie et prospère se devait d’instaurer quelques règles, notamment pour mettre en commun des ressources naturelles et de créer un espace économique partagé. La CECA fut ainsi crée comme espace supranational doté d’une autorité indépendante censée rendre la guerre impossible. Dans la foulée, cinq ans après, fut donc créée la CEE, institution devant permettre l’intégration économique et qui deviendra en 1993 la CE, communauté européenne, l’un des trois piliers de l’Europe politique que l’on connaît actuellement. Cette communauté a été élargie considérablement, alors qu’elle a mise en place divers moyens d’intégration comme le marché unique, l’espace de Schengen permettant la libre circulation des citoyens communautaires et bien entendu l’euro comme monnaie unique pour les pays ayant souhaité en disposer moyennant des conditions strictes pour être acceptés dans la zone euro. L’Europe est devenue un colosse administratif assurant l’intégration technique, économique, sociale, mais aussi des coopérations en matière de politique étrangère, de justice et de police. Seuls de rares spécialistes savent dans les détails comment fonctionne l’Europe. Beaucoup d’étudiants sont satisfaits après leur séjour à l’étranger organisé par Erasmus alors que bien des agriculteurs s’en sortent bien avec les aides de la PAC tandis que d’autres ne rechignent pas devant les financements communautaires pour développer leurs projets. Mais au final, l’Europe est devenu un colosse qui tangue.

 Pourquoi l’Europe ne fait-elle plus rêver ? Eh bien parce qu’il y a eu un malentendu. L’Europe n’est plus considérée comme un rêve ou une fin, du moins par les jeunes générations. L’Europe est avant toutes choses un moyen. La plupart des dirigeants politiques parlent de l’Europe comme un bouclier pour affronter la globalisation, comme un super Etat providence et protecteur. On a besoin de plus d’Europe ânonnent-ils, présentant la CE comme un instrument devant les servir. On voit le résultat. Les égoïsmes nationaux reviennent. La solidarité n’est qu’une façade masquant la peur d’effondrement systémique comme ressort des mesures adoptées. Au final, chacun, individu, entrepreneur, institution, cherche à mettre l’Europe à son service sans vraiment se préoccuper de savoir s’il sert l’Europe. Quoique, cette idée de servir un Etat renvoie à d’anciens systèmes totalitaires. Disons qu’il faudrait songer à servir plutôt quelques valeurs dont serait garante la souveraineté spirituelle européenne. Pour l’instant, la plupart se servent de l’Europe pour faire des affaires, prospérer et cet espace communautaire est devenu un milieu socio-économique permettant aux plus doués dans la jungle économique de prospérer. Et comme les responsabilités financières sont diluées, eh bien quelques Etats ont pris des distances avec la rigueur budgétaire. Le cas des banques est différent. Les banques espagnoles se sont comportées comme les banques américaines avant la crise des subprimes. Elles ont joué au casino immobilier et sont en difficulté, menaçant de faire « sauter le système » si elles ne sont pas renflouées. Cette affaire ressemble exactement à notre Crédit Lyonnais dont les dirigeants, protégés par le statut nationalisé, ont joué au casino dans les années 1990 avant que l’établissement ne soit renfloué par les contribuables français qui maintenant, payent pour les erreurs des banquiers espagnols. L’appât du gain facile, la cupidité, l’avidité pour l’argent, l’irresponsabilité, l’indifférence aux valeurs et à la communauté des peuples et Etats, voilà les causes de la mort d’un rêve européen qui n’a même pas su se déployer. 

 Le diagnostic est évident. L’Europe n’est considérée que comme un moyen par une majorité d’Européens pour qui la politique et la vie se résume à une histoire de sous. Adieu la poésie et la créativité. Le protocole de Lisbonne secondé par les accords de Bologne indique la voie à suivre pour les citoyens communautaires. Il faut de l’économie, de la croissance, de la technologie. Les plus fervents partisans de l’Europe se recrutent dans les classes favorisées, dans les milieux bien considérés, chez les gens qui ont réussi. Le rêve européen, du moins tel qu’il est apparu de manière fantomatique, s’est dissout dans la matière et le profit. Les intellectuels européens ont baissé la garde, sont devenu des bras cassés de la pensée en même temps que des commensaux favorisés par la cour des médias et les scènes d’expression. Comment comprendre que les Européens sont devenus ces abrutis de petits soldats verts dont la mission est de lutter contre le réchauffement. Le rêve européen, c’est une autre idée, plus spirituelle, plus culturelle. Il faut réinventer l’Europe, en faire un champ d’expression de la créativité humaine, une Europe des savoirs, des connaissances, des gens instruits et éclairés, une Europe des arts, une Europe qui retrouve le sens des valeur et la valeur d’un sens qui ne peut se réduire à la croissance. Les médias ont mis des œillères au gens, ils ont embastillé les esprits. Il faut faire la révolution contre ces prisons de l’âme que sont devenus les grands médias. La nature humaine n’a pas vocation à devenir une matière technique exploitable au service d’une caste favorisé qui se sert de la société sans servir la société ou du moins très peu. Quand l’échange équitable est rompu, une nouvelle conscience doit apparaître pour un dessein inédit à inventer ensemble. La liberté à retrouver. Sinon, que l’Europe crève d’une mort lente et décadente avec son idéal de fric et de croissance.

 Il faudrait fonder le MIRE, mouvement des intellectuels pour une renaissance européenne. Ou bien une révolution.


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36 réactions à cet article    


  • BA 12 juin 2012 18:35

    Les taux des obligations d’Etat de l’Espagne et de l’Italie sont en train d’exploser.

     

    L’Espagne et l’Italie foncent vers le défaut de paiement.

     

    Espagne : taux des obligations à 10 ans :

    Jeudi 7 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,090 %.

    Vendredi 8 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,220 %.

    Lundi 11 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,508 %.

    Mardi 12 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,705 %.

     

    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND

     

    Italie : taux des obligations à 10 ans :

    Jeudi 7 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 5,710 %.

    Vendredi 8 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 5,770 %.

    Lundi 11 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,032 %.

    Mardi 12 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,171 %.

     

    http://www.bloomberg.com/quote/GBTPGR10:IND


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 juin 2012 18:40

       «  »Il faudrait fonder le MIRE, mouvement des intellectuels pour une renaissance européenne. Ou bien une révolution.«  »

      Sauf qu’aujourd’hui les intellectuels occidentaux sont dépassés et leurs cervelles sont polluées ! Vous avez « ignoré » mes écrits, le Temps vous ignore en me donnant raison !

      J’avais dit et répété depuis 2003 pourquoi le énième rêve occidental (et non pas européen) est mort ! Il y avait d’abord le vieux rêve des Empires chtétoches mais passons...Le premier rêve occidental qui a suivi le débordement du fragment ouest de l’Europe ( Occident) sur le vieux Monde est bien vivant aujourd’hui et c’est l’Hyper Colonie américaine sur les terres indiennes et sur le lit du génocide indien !

      D’autres rêves ont avorté comme celui du Petit Napoléone puis plus tard celui exactement le même du Petit Hitler que la France hypocrite veut noyer dans le massacre du peuple juif alors que le mobile était ailleurs !

      Aujourd’hui les choses n’ont pas tellement changé avec le compromis franco-allemand Hyper-Nazi, c’est aussi le rêve occidental qui nourrit l’espoir de dominer le Monde ! Mais on le voit la malédiction est de la partie et essentiellement à cause de la perfidie de la France qui est plus que jamais un pays néo colonial mais qui préfère coloniser les esprits plutôt que les territoires ! La Communauté Communiste Européenne ne finira jamais de sauver des pays en faillite... Jusqu’au jour où les Nations européennes retrouveront l’organisation sociale conforme au droit humain le plus élémentaire et donc arrêteront de drainer les richesses des pays imbéciles qui servent intégralement au développement durables des Nations les plus développées !

      Certains intellectuels avaient lancé entre 2002 et 2004 une série de consultations qui avaient pour thème et pour titre « L’Occident en question », mais au lieu de se remettre en cause, cet « Occident » a au contraire échafaudé une nouvelle stratégie qui consistait à déstabiliser les pays les plus fragiles...

      Il est vrai que l’Occident paye et payera pour avoir ruiné les richesse du Monde en l’espace de quelques décennies et pour avoir hypothéqué la survie sur cette planète suite à la monstrueuse pollution provoquée par la surproduction dictée par la surconsommation et le gaspillage criminel !

      L’Occident ne renaitra pas, parole de Mohammed  !

      Mohammed MADJOUR.


      • isis lilith 13 juin 2012 15:58

        Bonjour Mahammed,

        Je trouve ta réation intéréssante, et j’aimerais avoir des précisions.

         « la France hypocrite veut noyer dans le massacre du peuple juif alors que le mobile était ailleurs ! »

        Quel était le mobile, l’eugénisme ?

        «  le compromis franco-allemand Hyper-Nazi »

        Tu peut développer stp ça m’interesse

        «  L’Occident ne renaitra pas »

        Je suis d’accord avec toi comme l’empire romain égyptien etc...(c une évidence)

        Par contre la ou je ne suis pas d’accord avec toi c’est quand tu dit que l’occident payera.

        Je ne le crois pas.

        Je crois plutot que c’est les pauvres occidentaux qui payrons la note des riches qui seront bien a l’abrit ailleurs (ou pas) dans leur térrier ultra militarisé...

        J’espère sincérement me tromper mais ça n’en prends pas le chemin....

        Je pense que les « conspiratinistes » on au moins partiellement raison tout cela ( crise..comme en 29 ) est provoqué par l’élite « eugéniste nazi » (bilderberg..etc....) pour instaurer leur gouvernance mondiale. Donc je crois que c’est le peuple humain dans sont ensemble qui va trinquer . A moins qu’il y est un sursaut de l’humanité pour arréter tout ça..... 

        Il y a un embryon de révolte...

        Mais je suis un pésimisté....

        Et que peut-on fait...les pendres tous au et court jusqu’au dernier ?.....

        On a bien vu les révoltes arabes piloter ou tout au moins récupéré par l’élite occidentale

        D’allieurs quant pense-tu ?

        Merci

        Isis lilith 

         


      • ottomatic 12 juin 2012 19:22

        L’Europe état un projet étranger à l’Europe, pour mémoire, ce sont les USA qui ont tout fait pour que l’Europe voit le jour.

        Sortez de vos citrons les énormes mensonges qu’on vous à fait gober !
        Un exemple : « il est impossible à un pays comme la France de survivre dans le monde de demain face à des géants comme la Chine et l’Inde ».
        Pourtant, le japon endetté de 200% de son PIB (et dont la surface ne fait que la moitié de celle de la France) est quand même la 3 ième puissance économique du monde...

        Il faut détruire cette europe ainsi que le monde occidental en général et repartir sur un modèle plus sain... basé sur autre chose que la consommation destructrice...

        • bert bert 12 juin 2012 23:52

          euh l’Europe

           à la base c’est Charlemagne et des moines irlandais & italiens

          les usa c’est juste une création des francs maçons
          l’architecture de la maison blanche est française ......


        • Fred59 12 juin 2012 20:20

          Bonjour, pouvez-vous nous expliquer très exactement ce que vous mettez à l’intérieur du mot-valise « égoïsmes nationaux »

          Je voudrais savoir si pour vous, le smic, ou le fait d’avoir 2,1 enfant par femme alors que les allemands se contentent vertueusement de 1,3, sont des éléments que vous qualifiez d’égoïsme nationaux ou pas.

          Comme Todd l’a démontré, il est illusoire par exemple d’adopter une fiscalité commune alors que les démographies sont différentes : vous comprendrez l’intérêt de déterminer précisément là où s’arrête l’égoïsme national et là où commence l’intérêt réel et inaliénable d’une nation.


          • soimême 12 juin 2012 20:43

            C’est drôle quand dans votre titre je m’attendait a ce que vous parlez non pas du MIRE , mais bien du MIR.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Mir_%28communaut%C3%A9%29

            Donc, je ne suis bien trompé, vous parlez toujours d’une attraction mortifère.


            • Hermes Hermes 13 juin 2012 10:45

              @soi-même :

              Intéressant, ce lien ! On comprend mieux la suite de l’histoire, les mentalités étaient déjà en place depuis longtemps. Peut-être est-ce tot simplement la réponse adaptée à des conditions de vie difficile ?


            • soimême 13 juin 2012 13:45

              Détrompez vous, les paysans qui constituaient les Mirs, ceux sont qui étaient les plus retissant à la révolution Russe. Ils tenaient à garder leurs indépendances d’organisation social qui n’a rien avoir à aux collectivises que les Soviétiques ont imposer dans les campagnes.

              Ils ont payer le pris fort par les famines organisés par le régime et par leurs déportations en masse.


            • Cicéror 12 juin 2012 21:26

              Par dessus tout j’aimerais qu’on definisse qu’est-ce que c’est un intellectuel, qui decide de celui qui est ou qui n’en est pas un, faut-il avoir obtenu des diplômes et lesquels, écrit des livres, des articles, participé à des émissions TV, ou quoi ? 

               Ensuite, une fois que vous aurez nominé qui sont ces intellectuels, parce que je suppose qu’il faudra faire une liste pour qu’ils puissent et nous puissions les reconnaître, expliquez-moi de quel droit ils décideraient, à eux tout seuls, de ce qui est bon ou mauvais, de ce qu’il faut ou pas faire.
               
              Il faudra aussi, une fois qu’on aura determiné qui sont ces intellectuels, décider si c’est du fait d’avoir été definis comme intellectuels, qu’ils auront le privilège de décider à la place de tous les autres, ou si par contre il faudra faire des sous-classes, en fonction de divers facteurs personnels, par exemple, qu’ils soient des pervers, des lèche-culs, de gauche, droite, de tout bord (pourvu que ça rapporte), des junkies, des piques-assiettes, etc, etc. 
               
              Ensuite, qui va être le trouduc qui va devoir expliquer au reste de la population, donc à l’immensité des citoyens qui n’auront pas eu droit au titre d’intellectuel, que faute d’un niveau d’intelligence ou de culture suffisante, n’a pas le droit à la parole.

               Voyez vous, à mon humble avis ce sont des intellectuels, des économistes et des experts de tout bord, qui ont toujours pris toutes les décisions, et vu la situation actuelle et de tout point de vue, que ce soit au niveau national, européen ou mondial, ...il n’y a pas de quoi se réjouir. 

              Moi je pense que les choses iraient bien mieux si l’ensemble des citoyens avaient, le pouvoir de se concerter et de prendre de décisions ayant force de loi, ou du moins le pouvoir de refuser bon nombre de décisions prises par des politiciens, qui de toute évidence ne vont favoriser que des intérêts privés et à l’encontre de l’intérêt public.

              Vous priviligiez la concentration du pouvoir sur des élites, intellectuelles ou autres, et moi sur le peuple, sous la forme du Référendum par Initiative Populaire. A chacun son truc. 


              • isis lilith 13 juin 2012 16:20

                « Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n’assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques[1], et qui dispose d’une forme d’autorité. L’intellectuel est une figure contemporaine distincte de celle plus ancienne du philosophe qui mène sa réflexion dans un cadre conceptuel » 

                Wikipédia

                Voila....

                Moi a l’heure je parlerai plutot de pseudo-intellectuelle dirigé par par les elites industrio-militaro-financier....

                Bernard Henry-Lévy en est un bon exemple

                Isis Lilith


              • cancrela 13 juin 2012 00:19

                Le rêve c’est bien souvent l’utopie.
                C’est quoi l’Europe actuellement ? Une poignée de technocrates qui font des lois sans consulter le peuple pour le plus grand profit des familles qui dominent le monde. Les très riches de plus en riche, les classes moyennes tombent dans la pauvreté et les pauvres sont jetés dans le caniveau.
                C’est le programme du groupe Bilderberg (pour ceux qui ne connaissent pas, taper le sur internet. Si pas suffisant, taper trilatérale).

                Comment voulez-vous que des pays dont l’économie est si différente comme l’est le Portugal et l’Allemagne puissent avoir une monnaie unique ?
                On a créeé cette monnaie de merde qu’est l’Euro qui ruine l’Europe pile poil calculée sur l’économie des Allemands.
                Un pays qui ne bat plus monnaie n’existe plus, un pays dont 70 à 80% où les lois sont faites par technocrates inféodés à la grande finance internationale est mort.
                Mais bon sang, il suffit d’avoir un peu de sens !

                Une Europe fédérale c’est la mort du peuple, une Europe confédérée en aurait était l’avenir.
                On nous a livré aux marchands et on en est maintenant leurs esclaves.
                Vais pas m’amuser à vous faire un cours pour le prouver, ce n’est pas la peine, la plupart d’entre vous idolâtre le dieu Euro.
                L’Euro est mort depuis 5 ans.
                La France vient encore de faire cadeau aux banques espagnoles 20 000 milliard d’euros (quotte part des 100 milliards) qui ne sauveront en aucun cas les espagnoles, mais les banquiers. Voyez ce qui se passe en Grèce !
                Et ça représente grosso modo par Françaisl la modique somme de 2 000 Euros.
                Sommes nous devenus tous fous ?


                • Le chien qui danse 13 juin 2012 08:47

                  « Vais pas m’amuser à vous faire un cours pour le prouver, ce n’est pas la peine, la plupart d’entre vous idolâtre le dieu Euro. »

                  Vous vous trompez de combattants, beaucoup sont d’accord sur la critique de cette europe actuelle et de son euro prématuré qu’il faut couver pour qu’il ne crève pas.

                  Mais comme beaucoup le retour sur la nation que vous prônez, bien qu’il se fera certainement, ne doit être qu’un, éventuel, moyen de remettre le travail sur le tas. Si la nation redevient un horizon indépassable du point de vue identitaire, c’est les guerres que nous retrouverons. On ne joue pas avec les sentiments, ils peuvent et ont générés les pires horreurs. Et le « sentiment » national en à généré et pas des moindres.


                • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 13:39

                  Encore la vieille rengaine éculée de « l’Europe c’est la paix » ! Vous me direz, à l’ère atomique, lequel de nos voisins viendrait nous déclarer la guerre.
                  Les vieux slogans préfabriqués en ont marqué profondément certains...


                • bert bert 13 juin 2012 23:45

                  A l’époque de la « pax romana » c’était déjà la « monnaie unique »



                • cancrela 13 juin 2012 00:23

                  J’ai oublié le truc principal, nous ne sommes plus en démocratie mais en ploutocratie.


                  • Le chien qui danse 13 juin 2012 08:38

                    Bon sujet, merci.

                    Europe « spirituelle » et égoïsme national.

                    Le problème c’est que plus la complexité et donc la richesse des développements avancent, plus nous devons entrer dans des subtilités pour comprendre ce vers quoi il faut aller.

                    En créant une réalité européenne artificielle on dépasse donc les réalités nationales artificielles elles aussi. Jusque là ça ne pose pas de problème pour moi. A terme le palier national finira par sauter.

                    Mais alors quid de la direction politique et de qui la mènera ?

                    La dimension Européenne trouvera son corollaire dans les régions, la dimension régionale ( a discuter aussi) garantie une unité de base à dimension humaine qui peut éviter, selon ses ou sa constitution les dérives technocratiques que l’on voit de nos jours.
                    De ce fait l’Europe pourrait redevenir une direction, un désir d’union, de partage, d’égalité en restant un « esprit » a développer. Une zone de mutualité in fine.

                    Mais ça, ça n’est possible qui si l’on comprend et accepte que dans les long terme l’humanité entière et la terre qui la porte serait appelée à devenir une zone de mutualité. Eradication définitive de la dualité qui fait que l’on se développe qu’en opposition, qu’en combattant. Le combat serait alors fini. Utopie certes, mais l’Europe et plus, ne relève que de l’utopie, si on veut en faire une machine de guerre économique concrète pour remporter le combat et devenir les maîtres alors nous allons dans le mur, c’est le cas aujourd’hui.

                    Pour beaucoup, la dimension nationale est indépassable. Elle est récente et au sortir de 1789 le sentiment d’unité qu’elle à apporté à redonné du sens pour faire suite à la destruction du droit divin et de sa protection mystique.

                    Mais c’est une création intellectuelle et non organique. Sur ce problème la « France » à voulu se créer une réalité organique, destruction des langues régionales et autres patoit, lissage culturel et économique etc etc.. Ca n’a pas, de nos jour, vraiment marché, certes tout le monde parle français en france (a peu près) mais dans les régions l’identité locale reste la plus forte. Il faudrait encore beaucoup de générations et une volonté de lissage culturel intensive pour lisser définitivement la culture « nationale ».
                    L’Europe aurait du être une zone de mutualité régionale, une invitation à dépasser sa zone de culture naturelle. Certes ce faisant elle explose la dimension nationale, rouage en perte de vitesse.

                    On en est bien là, le crise financière révèle la non solidarité entre les pays et donc il n’y a pas de réponse dans « l’esprit européen » d’aujourd’hui. Nous sommes en compétition à l’intérieur, comme si on était dans des primaires permanentes pour savoir qui peut parler le plus fort et en même temps on devrait être une unité pour affronter les compétiteurs externes pour parler le plus fort possible au niveau mondial. Ces contradictions ne trouverons un éventuel compromis qu’au prix de contorsions scabreuses, contreproductive et certainement dans un légalisme sévère destiné a faire plier les volontés. Si le but est de devenir compétitif par rapport à la Chine (pour faire vite) il faudra , de force, réduire les dissensions internes, comme on le voit de nos jours.

                    Mais ce sera au prix d’une réduction des libertés et par extension des créativités et ça ça ne sera pas possible non plus. Ou l’europe redevient un aiguillon propulsé par un désir d’élargissement « spirituel » au sens du « mind », ou se sera le repli sur la nation... le temps de s’apercevoir qu’elle ne peut plus répondre au réel besoin et qu’il faut repartir à la création d’ouverture.

                    Le besoin de « racines » comme disent certains, lui, se trouvera dans l’organique d’une région autonome qui discutera son adhésion à une dimension qui la dépasse. Faudra alors que les arguments avancés pour élargir soit convaincant et attrayant. Il n’y a que dans un esprit de mutualisation que les identités ne se dilueraient pas et dans un esprit de synthèse qu’elles s’enrichiraient.

                    On en est encore loin, mais le problème est là.

                    S’cuse pour le long post.


                    • Le chien qui danse 13 juin 2012 10:44

                      D’ou l’intérêt d’une éducation populaire pour que tout le monde sache et ne se laisse plus enfumer par des « elites ».

                      Mais bon comme dit, c’est pas demain la veille, mais, selon moi, c’est la seule voie constructive.


                    • lloreen 13 juin 2012 11:44

                      Les gens sont POUR l’Europe mais CONTRE l’union européenne , qui est le bras armé tyrannique de l’oligarchie financière.

                      Les gens sont POUR et monde de paix et CONTRE ces psychopathes criminels qui sont assis à tous les postes clés, dont nous avions un (in) « digne » représentant avec Sarkozy.

                      Hollande et sa clique ne sont qu’une équipe différente roulant pour les mêmes.


                      • BA 13 juin 2012 12:05

                        Mercredi 13 juin 2012 :

                         

                        L’Italie emprunte 6,5 milliards d’euros à un an, mais ses taux s’envolent.

                         

                        Le Trésor italien a emprunté mercredi comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an, mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler alors que la péninsule est revenue depuis le début de la semaine dans la ligne de mire des marchés, a annoncé la Banque d’Italie.

                         

                        Les taux de ces obligations à un an se sont inscrits à 3,972%, contre 2,34% lors de la dernière opération similaire le 11 mai.

                         

                        http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Italie_emprunte_65_mds_EUR_a_un_ an_mais_ses_taux_s_envolent85130620121112.asp

                         

                        Fin 2011, l’Italie avait une dette publique de 120,1 % du PIB.

                         

                        120,1 % du PIB, soit 1897,179 milliards d’euros.


                        La zone euro va exploser.


                        Tant mieux.


                        • Le péripate Le péripate 13 juin 2012 13:29

                          Moi je serais plutôt pour la sécession. Des micros-états en concurrence et en émulation mutuelle. Ce qui a fait l’Europe historiquement.

                          Vive Bacalan libre. smiley


                          • Le chien qui danse 13 juin 2012 13:33

                            « concurrence et en émulation mutuelle »

                            C’est pas contradictoire ? Emulation mutuelle n’est pas concurrence, ou alors on s’entend pas sur les termes.


                            • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 13:58

                              Ah !, indécrottables européistes ! Alors c’est ça la solution ?, remplacer un « rêve européen » moribond par une nouvelle Europe, celle, je cite l’auteur : « des savoirs, des connaissances, des gens instruits et éclairés, une Europe des arts... », donc toujours une Europe des élites - non ? Une nouvelle Europe qui me fait furieusement penser à celle de l’Ancien Régime...
                              Sophismes que tous ces beaux discours ! Que voulons-nous pour l’avenir ? La fin de la Nation française et l’avènement d’une Nation européenne antidémocratique ? Voilà la vraie question !


                              • Le chien qui danse 13 juin 2012 14:50

                                C’est ce qui s’appelle sortir une phrase de son contexte, pour dénigrer son auteur.

                                Que vous le vouliez ou non la nation est un concept dépassé, on ne verra peut-être pas sa fin définitive (selon nos ages respectifs ou alors faudrait être très jeune).

                                Vous êtes trop peu les nationalistes pour emporter l’adhésion idéologique, ces temps sont terminés.

                                Demain ce sont les réalités physiques et matérielles qui vont être sur la sellette et je pense que là, la solidarité, vous serez bien content que certains ne l’ai pas oubliée.

                                Je m’excuse, mais je pense pas que la solidarité, même entre frontiste de droite, soit un trait majeure de votre culture et pourtant c’est la seule vraie arme de combat contre les puissances qui ne vont pas manquer de nous contraindre et de force.

                                Je ne sais pas de qu’elle région de naissance ou d’adoption vous êtes, mais si vous voulez des fondements pour l’individu c’est là qu’elle se trouvent, pas dans la nation qui n’est qu’un amalgame forcé à des fins anti monarchique et que rien que pour ça elle à droit à son heure de gloire.
                                Si encore elle ai été voulu comme une fédération de régions respectant les us et coutumes comme on dit, peut-être qu’elle pourrait avoir une raison d’être mais elle serait alors supplanté logiquement par un fédération des régions européennes, ou du moins celle qui veut rejoindre cette fédération.


                              • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 15:22

                                « Que vous le vouliez ou non la nation est un concept dépassé »

                                Premièrement, je ne voit pas ce qui vous autorise à lier systématiquement les idées souverainistes à la droite. Je récuse totalement ce point.
                                Deuxièmement, peu importe ce que je veux, ou ce que vous voulez, la réalité est que ce « concept » n’est pas dépassé pour tout le monde, loin s’en faut.
                                Troisièmement, nous verrons peut-être plus tôt que vous ne le pensez la renaissance des Nations souveraines grâce, par exemple... à la fin de « l’ère du pétrole » bon marché (si cela peut étonner, je vous réfléchir sur le sujet).
                                Oubliez un temps vos « concepts » et votre idéologie et prenez en compte les impératifs naturels et l’Histoire des hommes.


                              • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 15:31

                                (Il fallait évidement lire : « si cela peut étonner, je vous invite à réfléchir sur le sujet », désolé !)


                              • Le chien qui danse 13 juin 2012 15:45

                                « Oubliez un temps vos »concepts« et votre idéologie et prenez en compte les impératifs naturels et l’Histoire des hommes. »

                                 ??????????

                                Je vous parle de réalités naturelle et contre l’idéologie de la nation et vous me renvoyez le compliment, vous êtes borgne ? car dans le pays des aveugles....


                              • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 16:26

                                Vous m’autoriserez, je l’espère, à défendre encore avec une poignée de borgnes, le concept de nation souveraine face à l’Europe de Bruxelles et autres « mondialismes » destructeurs et élitistes.
                                Ne voyez-vous pas que le concept de la « citoyenneté » se dilue dans l’européisme et le mondialisme ? Quant à la « régionalisation », je peux y souscrire mais au sein d’une république souveraine à démocratie directe et non pas celle prônée par nos commissaires européens.


                              • Le chien qui danse 13 juin 2012 16:49

                                Nous y souscrirons ensemble alors !


                              • Anaxandre Anaxandre 13 juin 2012 17:07

                                Si ce ne sont pas des régions vassalisées par le pouvoir des mondialistes de la banque et des grands groupes, c’est bien possible.


                              • dom y loulou dom y loulou 13 juin 2012 14:38
                                très bon article Bernard, merci


                                quand un changement politique ne veut pas avoir lieu il faut donc un changement culturel 

                                et on y a longuement travaillé


                                maintenant si les consommateurs sont tellement habitués à vouloir une nouveauté par semaine et qu’ils sont incapables d’apprendre un jeu commun alors on est foutus

                                voilà

                                parce qu’on ne va pas redessiner des alternatives à l’infini pour complaire à des fous qui refusent TOUT ce qui leur est proposé POUR nous enfermer dans des stades où les séparations sont glorifiées

                                les sionards en tous les cas font tout pour détruire l’unité de l’humanité, contre sa diversité, en nous forçant dans une culture superficielle de débauche, de glauqueries compétitives et d’absurdités aussi rigolotes que destructrices

                                c’est la misère qui nous unira d’avantage apparemment, au lieu de l’amour et de la vérité

                                bien triste








                                • dom y loulou dom y loulou 13 juin 2012 14:39

                                  le lien ayant été corrompu, voici www.ludus.ch






                                  • BA 13 juin 2012 15:24
                                    Mercredi 13 juin 2012 :

                                    latribune.fr (Source AFP)

                                    Après l’Espagne, l’Italie se présente comme la nouvelle cible des marchés. Le Trésor italien a emprunté mercredi comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an, mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler, a annoncé la Banque d’Italie. Les taux de ces obligations à douze mois se sont inscrits à 3,972%, contre 2,34% lors de la dernière opération similaire le 11 mai. 

                                    La demande des investisseurs est toutefois restée soutenue, s’élevant à 11,26 milliards d’euros.

                                    Le prochain domino ?

                                    L’Italie, qui avait réussi à regagner la confiance en début d’année grâce aux mesures de rigueur et aux réformes du gouvernement Monti, est revenue dans la ligne de mire des marchés depuis le début de la semaine, certains analystes craignant qu’elle ne soit le prochain domino de la zone euro à tomber, à présent que l’Espagne a accepté un plan d’aide pour ses banques. Ses taux à dix ans sont repassés au-dessus de la barre symbolique des 6% tandis que ses banques se sont retrouvées sous pression en Bourse.

                                    Mario Monti rassurant, prochain test ce jeudi.

                                    Le chef du gouvernement italien Mario Monti a affirmé mardi soir dans une interview à la radio publique allemande ARD que l’Italie n’aurait pas besoin de l’aide du Fonds de soutien de la zone euro (FESF) « même à l’avenir », malgré l’envol de ses taux d’emprunt. Mercredi matin, devant les députés italiens, il s’est dit « très serein » pour le pays dans cette phase « cruciale » et a mis en avant les points forts de la péninsule, à savoir un déficit public et un taux de chômage inférieurs à la moyenne européenne, une dette privée « plus basse » et des banques pour la plupart « stables ». 

                                    L’Italie, qui croule sous une dette colossale représentant environ 120% de son PIB, reviendra sur le marché jeudi avec une émission à moyen et long terme.

                                    • Jonathan Moadab Jonathan Moadab 13 juin 2012 16:06

                                      Gardez-la votre « autre Europe »... Vive les Nations ! 


                                      • Le chien qui danse 13 juin 2012 16:52

                                        Nation rouleau compresseur qui a tenté par tout les moyens de détruire les identités régionales, j’en passe et des meilleures, un bien nécessaire croyez vous ?


                                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 14 juin 2012 18:56

                                        @isis lilith (xxx.xxx.xxx.166) 13 juin 15:58

                                        Toutes les réponses à vos questions vous les retrouverez en lisant mes interventions sur ce site depuis 2007. (Allez sur mon tableau de bord).

                                        Pour plus de précisions et pour plus d’information vous pouvez aussi aller sur google et tapez seulement (Mohammed MADJOUR,puis ajouter un mot clé : el walatn, liberté, obama, chirac, sarkozy, science, politique, droits, démocratie, devoir,... et tout ce qui vous passe par la tête...puis tapez « chercher ». Vous trouverez toutes mes interventions concernant les vomissements de Wikileaks et aussi tout ce que j’avais vomis à propos du désordre arabe !

                                        Autre source d’information pour vous : 

                                        http://www.facebook.com/M.A.Madjour&nbsp ;

                                        http://www.facebook.com/groups/REFUSONSLECIRQUEELECTORAL20122014/

                                        http://www.facebook.com/groups/CHANGEONSMAINTENANT/

                                        Mohammed MADJOUR.

                                        Mohammed MADJOUR.

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