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Accueil du site > Actualités > Politique > Le système social français : un démantèlement programmé

Le système social français : un démantèlement programmé

Back to the futur ! Sous l’apparence relativement incohérente des « couacs » gouvernementaux, se cache, de fait, une entreprise tout à fait logique, cohérente, concertée, préméditée, du démantèlement, par l’entreprise de démolition générale Sarko, Medef and Co, du système social français. Bien au-delà de « liquider Mai-68 », le but est, clairement, de liquider également 46, et aussi 36, pour laisser enfin le champ libre au libéralisme triomphant, dégagé des pesantes contraintes d’une protection sociale, perçue comme un frein insupportable à la toute-puissance du « marché »...

Ceux qui connaissent un peu la chose politique ne s’y trompent pas : c’est Lionel Jospin qui déclare, hier, au 20 heures de France 2 : "J’entends parler de cafouillage, de cacophonie ; il y a peut-être quelque chose qui relève de l’art de gouverner", a déclaré Lionel Jospin, citant les remboursements de lunettes, la carte famille nombreuse, les allocations familiales.
"Je me suis demandé si, derrière l’apparence de l’incohérence politique, il n’y a pas, en fait, comme explication, une logique économique et sociale dure, qui n’est pas acceptée par la population, et que les députés de la majorité n’arrivent pas à assumer", a-t-il ajouté.
"C’est peut-être au cœur de cette logique économique et sociale que se trouvent les raisons de cette relative incohérence politique", a conclu l’ancien locataire de Matignon.

Lionel Jospin, en disant "peut-être", est encore en dessous de la vérité. Il suffit, pour s’en convaincre, de prendre connaissance des différentes déclarations des porte-parole du Medef, depuis quelque temps.

On citera d’abord celle de Denis Kessler ex-éminence grise du baron Seillière, et estafette du Medef, en octobre dernier, (je cite) : « II faut défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».

Kessler s’en réjouissait : au fond, les différentes réformes engagées par Sarkozy, disait-il, « peuvent donner une impression de patchwork », mais « on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux ».

Le 27 janvier dernier, dans une interview au JDD, c’est Charles Beigbeder, PDG de Poweo qui affirmait, que selon lui le rapport Attali permettrait enfin d’en finir avec cette France « qui continue à vivre sur un modèle fondé en 1946, à partir du programme du Conseil national de la Résistance ».

On voit donc qu’il s’agit bien d’une entreprise concertée.

Pour savoir ce qu’est le programme du Conseil national de la Résistance, qui sert de préambule à la Constitution de 1946, qui fonde les droits et devoirs de chacun et des gouvernements de la République, prenez le temps de lire cet article : lecture particulièrement instructive.

Ainsi, tout ce à quoi l’on assiste depuis le début de l’ère Sarkozy, s’inscrit-il, malgré les apparences, dans une perspective tout à fait cohérente : "paquet fiscal" d’un côté et, de l’autre, la longue litanie (loin d’être terminée) des mesures anti-sociales : franchises médicales, déremboursement de médicaments, plan "hôpital", division du corps des fonctionnaires par deux, toutes les mesures restreignant les droits à la Sécurité sociale (optique, frais dentaires), aux différentes couvertures sociales (chômage supprimé en cas de refus de deux offres d’emploi, traque aux RMistes, obligation aux séniors, passés 57 ans 1/2, de retrouver du travail), aux droits familiaux (suppression de l’allocation familiale pour l’enfant de 11 ans), au droit au logement (relèvement du plafond de droit d’accès à l’habitat social) ; on en passe, parce que c’est loin d’être fini...

Les prochaines mesures "dans les tuyaux" concernent : la remise en cause du Smic, la refonte du Code du travail (entrée en vigueur le 1er mai) et, très bientôt, n’en doutons pas une seconde, celle des congés payés (cf. Le Figaro du 17 avril).

En guise de "réformes", le démantèlement du système de protection sociale français est donc systématiquement mis en œuvre.

Comme, par ailleurs, sous le coup des diverses mesures prises sur le plan économique (totalement inadéquates et inefficaces), la situation ne fait que s’aggraver : rappelons que la croissance française, comme depuis maintenant 2002, est EN DESSOUS de la moyenne européenne, que la dette continue de s’aggraver, de même que les déficits, quand l’inflation augmente, et que le pouvoir d’achat global des Français diminue, que rien n’est fait pour récupérer l’argent là où il pourrait l’être (40 milliards de fraudes fiscales des entreprises : estimation de la Cour des comptes, 65 milliards d’aides fiscales accordées aux entreprises, sans aucun contrôle d’utilisation), la France de la présidence Sarkozy, alors même qu’elle est, pour la production des richesses, la 6e puissance mondiale, et que la productivité de ses travailleurs est la deuxième meilleure au monde est en train de rejoindre, à la vitesse des derniers TGV, le peloton des nations de seconde zone ; surtout pour ce qui concerne les 3/4 de sa population : travailleurs, classes moyennes (pour les autres, pas de problème ; les entreprises du caca-rente ont réalisé, cette année, 100 milliards de bénéfice : chiffre jamais atteint jusque-là).

Le problème, c’est que, théoriquement, cette équipe de fossoyeurs est au pouvoir pour encore quatre ans : le temps d’achever ce travail de démolition et de porter, à la très grande majorité des citoyens de ce pays, un coup que risquent de payer les générations à venir, pour longtemps encore.

Les Français se laisseront-ils ainsi dépouiller de droits si chèrement et douloureusement acquis par leurs anciens ? Laisseront-ils les forces de l’argent, et leurs valets au pouvoir, les laminer jusqu’à la corde, sans réagir ?

Laisseront-ils un président et un gouvernement élus sur des tromperies et des mensonges (le "pouvoir d’achat"), mener une politique de spoliation, d’abus de pouvoir, contraire aux intérêts du pays et de leur grande majorité ?

C’est de notre pouvoir de réaction que dépend la réponse, et l’avenir de la France : n’ayons pas à regretter, dans quelque temps, une coupable passivité : le peuple est souverain, c’est à lui de faire rendre des comptes à ceux à qui il ne fait que déléguer le pouvoir, et de les destituer quand l’intérêt du pays et de ses citoyens l’exige.

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Le système social français : un démantèlement programmé

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85 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 23 avril 2008 12:39

    ben oui ca commence il y a longtemps. meme la gauche qui fait semblant de pas etre au courant y a contribuer......


    • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 12:44

      C’est assez paradoxal que de faire le reproche de la cohérence à un gouvernement...

      Mais je vois la photo qui illustre l’article : SDF. La question, légitime il me semble, c’est : est-ce que le programme du CNR a réussi à extirpé la pauvreté ? Non. S’y intéressait-il seulement ? Avant de parler de démolition, il serait bon de savoir si, avant, c’était le paradis.


      • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 12:55

        par Le péripate (IP:xxx.x65.137.172) le 23 avril 2008 à 12H44

         
        C’est assez paradoxal que de faire le reproche de la cohérence à un gouvernement...

        Mais je vois la photo qui illustre l’article : SDF. La question, légitime il me semble, c’est : est-ce que le programme du CNR a réussi à extirpé la pauvreté ? Non. S’y intéressait-il seulement ? Avant de parler de démolition, il serait bon de savoir si, avant, c’était le paradis.

        Rien de paradoxal, quand ladite cohérence va à l’encontre des intérêts de la grande majorité des français

        Ou alors, aurait-il fallu, aussi bien, louer la "cohérence" de tous les régimes dictatoriaux ?

        Quand à la question, elle est carrément stupide. Le programme du CNR date de 1946 : la pauvreté était loin d’être ce qu’elle est devenue aujourd’hui, et, oui, il s’y intéressait (il faudrait lire, avant de réagir sans savoir).

        Quant à la démolition, elle est bien réelle, et si, avant, ce n’était pas "le paradis", il faut surtout se préoccuper, qu’après, ce ne soit pas l’enfer, comme c’est en train de le devenir, pour des millions de personnes.



      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 11:48

        oui, les francais sont a 80% beaucoup plus riches qu en 1946. Et c’est plutot le capitalisme que le programme du CNR (mdrr) qui les a aidé


      • sisyphe sisyphe 24 avril 2008 12:06

        par eleusis (IP:xxx.x06.128.38) le 24 avril 2008 à 11H48

         
        oui, les francais sont a 80% beaucoup plus riches qu en 1946. Et c’est plutot le capitalisme que le programme du CNR (mdrr) qui les a aidé
         
        Et d’une, tu nous fourniras tes sources, pour dire qu’ils sont plus riches à 80 % : c’est quoi, une médiane, une moyenne ?
        Et de deux, s’ils le sont, c’est AVEC le système social en place, que le gouvernement Sarko essaie de démanteler : faut donc croire que ce système de protection n’a rien empêché : et, brusquement, il serait devenu un frein ?
        Et de trois : 7 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, plus de 3 millions de mal logés ; c’est encore pas assez ; il en faut plus ? Il faut y rajouter les couches moyennes ?

      • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:23

        80% c est pas un chiffre fiable, c est justement piyr tenir compte des 7 millions de dit pauvres sur 60 millions de personnes soit 11% de taux de pauvreté

        et je me base sur les donnees Insee des taux d’equipement des menages : 1 menage sur 2 a un ordinateur, 1 sur 3 acces a Internet, 70% un telephone portable, 86% le telephone fixe, 70% un magnetoscope, 94% une tele couleur, il y a 600 voitures pour 1000 habitants, esperance de vie 80 ans, 92% des logements qui ont le confort nbasique au minimum (douche ,chiottes)

         

        Je peux t ssurer que 1. en 1946 tout le monde n’avait pas ca

        2. en 2008 une grande partie de l humanite non francaise n a pas ca

         

        @+


      • Alpo47 Alpo47 23 avril 2008 12:46

        Plus d’opposition , les médias aux ordres, l’opinion publique ignorée ... la seule réaction de survie du "peuple", c’est la RUE ...

        Y arrivera t-on ? Bientôt, il sera également trop tard...


        • Saï 23 avril 2008 15:45

          Quelle riche idée, payons-nous une petite guerre civile sous les beuglements de rire de nos voisins, moins prompts à monter au créneau de l’humanisme mais davantage quand il s’agit de préparer leurs populations aux réalités de l’Europe et d’une économie mondialisée, avec ou sans nous.


        • melanie 23 avril 2008 17:51

          @ Saî

          Le pays européen le plus dynamique , le plus innovant, au commerce extérieur le plus performant en Europe est la Suède qui possède un système social redistributif de première qualité, un système de crêches publiques très organisé, un suivi de formation des "privés d’emploi " intelligent et pertinent qui permet - plutôt que de laisser connement les chômeurs se dévaloriser pour permettre d’en faire une armée de réserve corvéable à merci au plus bas prix comme en France - de faire évoluer les personnes licenciées - flexibilité aussi- vers un emploi de bonne qualité rapidement, un taux d’imposition fort qui permet l’accès au plus grand nombre à des services publics de qualité ...

          Contrairement aux stupidités débitées de façon récurrente : Non, la France n’est pas le pays où le taux d’imposition est le plus élevé, non la France n’est pas le pays où il y a le plus de fonctionnaires : 24 % en France, 39 % au Danemark...

          Et on nous propose le système le plus inégalitaire,socialement miteux à savoir celui de la Grande Bretagne ou des USA , ceux où le nombre de travailleurs pauvres ,sans accès aux soins et endettés est le plus élévé du Monde occidental ???

          Un autre monde est effectivement possible : Un monde scandinave - même si tout n’y est pas parfait -, solidaire, redistributif, et socialement tenable.


        • melanie 23 avril 2008 22:25

          @ saï

          Détrompe toi, même en Allemagne ,pays de concorde sociale entre patrobs-syndicats-salariés, bouge et manifeste tellement les conditions imposées en matière de salaire sont insupportables..

          Et tu devrais lire Courrier International pour mieux jauger ce qui fait rire la presse étrangère : C’est pas ce que tu crois.

          C’est Napoléon le petit ....


        • Fred 24 avril 2008 11:31

          "@ Saî

          Le pays européen le plus dynamique , le plus innovant, au commerce extérieur le plus performant en Europe est la Suède qui possède un système social redistributif de première qualité, un système de crêches publiques très organisé, un suivi de formation des "privés d’emploi " intelligent et pertinent qui permet - plutôt que de laisser connement les chômeurs se dévaloriser pour permettre d’en faire une armée de réserve corvéable à merci au plus bas prix comme en France - de faire évoluer les personnes licenciées - flexibilité aussi- vers un emploi de bonne qualité rapidement, un taux d’imposition fort qui permet l’accès au plus grand nombre à des services publics de qualité ...

          Contrairement aux stupidités débitées de façon récurrente : Non, la France n’est pas le pays où le taux d’imposition est le plus élevé, non la France n’est pas le pays où il y a le plus de fonctionnaires : 24 % en France, 39 % au Danemark...

          Et on nous propose le système le plus inégalitaire,socialement miteux à savoir celui de la Grande Bretagne ou des USA , ceux où le nombre de travailleurs pauvres ,sans accès aux soins et endettés est le plus élévé du Monde occidental ? ? ?

          Un autre monde est effectivement possible : Un monde scandinave - même si tout n’y est pas parfait -, solidaire, redistributif, et socialement tenable."

           

          quelques détails sur les pays Scandinaves car les gens de gauche oublient beaucoup de choses lorsqu’ils en parlent.

           

          - les fontionnaires ont un status de droit privé et peuvent être licenciés. Leur nombre a diminué de 40% dans les années 80 en Suède, on ne parle pas du non remplacement de 22000 d’entre eux (0.5% des effectifs).

          -l’ISF n’existe plus dans ces pays, elle a été supprimée.

          - la TVA est à 25% et 12% sur l’alimentaire

          - tout le monde paie l’impôt sur le revenu, il n’y a pas de système de part pour les enfants pour diminuer l’imposition. Donc même si les riches paient plus d’impôts en Suède, les pauvres en paient plus aussi.

          - après deux refus de postes au chômage c’est disparition des allocations au Danemark

          - l’impôt sur les entreprise est plus faible qu’en France dans tous les pays Scandinaves

          - la Suède a une franchise médicale de 150€/personne/an

           

          Toutes ces mesures ne vous rappellent rien ?


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 11:54

          merci a Fred de rappeler quelques verites sur la Scandinavie : les francais appeleraient fascisme ces contraintes.

          En outre, Melanie, ce que j adore c’est que tu opposes la Scandinavie au UK-US mais ou est ce que le monde entier emigre ? En Scandinavie ou bien au Royaume UNi et ax ETats Unis ? Un petit indice : Londres est la 6eme ville Francaise, et il y a 300 000 Francais aux States, sans parler des Coreens, Ethiopiens, Allemands, Tcheques, MExicains etc etc

           

          tu me repondras : ils n’ont pas le choix, Tres bien

          Alors tournons nous vers ta Scandinave revee : http://fathersforlife.org/health/who_suicide_rates.htm

          wow, on croit rever ! Les Finlandais et les Suedois se suicident deux fois plus que les Britanniques !

           


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 13:11

          qui peut noter ce comme taire neatif alors qu il n enonce que des faits ?


        • Daniel Roux Daniel R 23 avril 2008 12:58

          La neutralisation des Collabos et l’épuration violente d’après guerre ont permis l’application d’un programme basé sur les valeurs humanistes défendues par le Conseil de la Résistance.

          Pourquoi est-il important, pour Sarko et ses complices, de mettre fin au modèle social français ? Modèle qui, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, n’empêche pas la France d’être la cinquième puissance économique mondiale devant la Grande-Bretagne.

          Les classes dominantes des principaux pays, surtout anglo-saxons, craignent que le modèle français servent de référence aux tenants d’un monde meilleur et nuise à la révolution conservatrice en marche. Il faut donc le détruire après avoir tout fait pour le déconsidérer à coup de mesurettes.

          L’Histoire nous a montré que l’éradication de la noblesse et de son modèle de société, à coup de guillotines, avait été suffisamment efficace pour modifier favorablement l’évolution sociale de la France. Cependant, il est peu probable que la Société française réitère ce procédé extrème dans des délais prévisibles.

          Il appartient donc aux Français de défendre leur façon de vivre et leurs valeurs humanistes en utilisant le seul moyen efficace à leur disposition : le bulletin de vote. La baisse d’audience de TF1 est encourageante à cet égard.

          Un problème de taille devra être résolu : La neutralisation de nos ennemis de l’intérieur et en premier lieu les groupes média-militaro-industriels ? La Gauche revenue au pouvoir en 2012, aura t-elle la volonté et le courage de les démanteler ? Dans son propre intérêt et celui des Français, il vaudrait mieux.

           

           


          • Ceri Ceri 23 avril 2008 13:31

            la Révolution française c’est aussi une belle mascarade, qui a gagné au final ? Les bourgeois, les capitlistes.

            On aurait pu avoir bien plus, on a discuté du droit de vote des femmes, de propriété collective, de caisses sociales, on a aboli l’esclavage, mais non, au final, les pauvres sont resté des betes de somme, et finalement une bonne partie des paysans est redevenue royaliste !


          • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:38

            La gauche au pouvoir en 2012 ? De quelle gauche parlez vous ? La gauche n’existe pas, ne sert à rien, ne défend personne si ce n’est ses éléphants. Il n’y a aucune opposition en France. Il n’y a plus aucun syndicat digne de ce nom. Et les français sont montés les uns contre les autres par des manoeuvres concertées. Autant dire qu’on est seul face à des gens très structurés qui appliquent une stratégie implacable. Il n’y a pas trente six solutions pour s’en sortir.


          • FYI FYI 23 avril 2008 22:00

            Exacte, surtout en autorisant le droit de propriété.

            Il n’y a rien de plus injuste que le droit de propriété, résultat, 5% détienne 95% des biens, merci la Révolution Française...

            Il aurait été plus aisé d’accorder la nue propriété à la collectivité (Etat etc....) et l’usufruit à ses citoyens.

            Est-ce qu’on se pose la question de savoir à qui appartient l’air ? pour l’instant en tout cas ....

            Nous subissons la même chose avec l’eau, désormais au main de nanti sous la complicité des municipalités. Merci les maires, superbe boulot ....

            AH les français, qu’est-ce qu’ils peuvent être naïf de penser que d’autres (les politiciens) défendront leurs intérêts, enlevez vos oeillères que diable, de la dignité, dite NON, au lieu d’aller en douce voir le maire lui soutirer un "privilège" au détriment de l’intérêt général, car si le maire ou les politiciens faisaient leur boulot, pas besoin d’aller le voir ... tout est de base et pour tout le monde ......


          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:41

            Ceri "on a aboli l’esclavage" ==> Intolerable revisionnisme

             

            il a fallu attendre 1794 pour une premiere loi , partielle et non appliquee, puis 1948.


          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:42

            mille HUIT cent quarante huit, pardon, pas NEUF


          • Ceri Ceri 24 avril 2008 18:33

            l’esclavage a été aboli à la "Révolution" et remis par Napoléon en 1801 ou 1803.


          • Ceri Ceri 23 avril 2008 13:28

            oui, on est mal barrés si la casse sociale continue. On est carrément en train de revenir sur des acquis de 1936, dans 4 ans on en sera à avant la Commune !

             

            ça me fait penser à Reagan aux Etats Unis, qui est arrivé à mélanger libéralisme et populisme et qui a institutionnalisé la gouvernance du fric et rien que le fric. A partir de là, la situation du clampin moyen régresse.
             


            • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 14:01

              par Actias (IP:xxx.x6.146.135) le 23 avril 2008 à 13H41

               
              Le systeme social francais, meme sans les abus, n est pas viable dans ce qu est devenu le monde. Le remettre en cause est une question de survie. Il faut sortir un peu.
               
              C’est le monde qui n’est pas viable, sans un système social.
              Il faut sortir beaucoup.

            • 1984 23 avril 2008 14:30

              @actias

              La sécurité sociale est parfaitement viable contrairement au discours de merde de nos politiques et autres "spécialistes", les compte de la sécu sont trés clairs, si l’argent des taxes sur le tabac, l’alcool et bien d’autre était vraiment versé à la sécu au lieu de disparaitre on ne sait où, si les grosses entreprises payaient vraiment leurs impots et si on cessait de les exonérer de charges un peu plus chaque année la sécu serait largement excédentaire !


            • melanie 23 avril 2008 18:01

              @ actias

               

              Tu as raison, sors un peu : Lis sur ce qui est en place En Suède, Norvège, Danemark  : Loin d’avoir les économies les plus ineptes et déficitaires qui soient - même si le Danemark bénéficie de son erxtraction pétrolière - : Ce ne sont pas non plus les sociétés les plus inégalitaires ni injustes qui existent , de plus ce sont de petits pays qui sont loin de posséder nos ressouces agricoles, notre savoir faire en matière de fabrication d’armes et de centrales nucléaires ...

              Plutôt que de regarder outre atlantique ou outre Manche, lève la tête et le regarde : Ces modèles scandinaves sont TRES élaborés et TRES sociaux ... et leurs économies TRES adaptées à l’évolution de la Mondialisation par un investissement fort dans l’innovation et la formation .


            • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:44

              Oui mais la sécurité sociale, c’est les français qui s’arrangent entre eux par solidarité et qui se redistribuent plusieurs milliards sans passer par les banques ou les assurances : rageant non ? Alors une seule solution pour la clique à Sarko : laisser filer les déficits, faire gérer le système par une bande d’incompétent et se poser en sauveur juste avant (ou après) le naufrage en proposant un système beaucoup plus "avantageux" mais ... privé. Il sera toujours assez tôt ensuite pour supprimer le côté avantageux. Et on pourra gommer solidarité sur la devise de la France. C’est beau un président déterminé.


            • FYI FYI 23 avril 2008 22:10

              Tes propos sont d’ailleurs confirmés par la Cours des Comptes.

               

              Ah les personnes qui croivent que la "modernité" c’est plus de précarité, ah les naïfs, leurs neurones sont grignottés par la lèpre médiatique ..... c’est à vous de sortir, rendez-vous en Scandinavie, en Hollande, en Allemagne etc .....

              A quand un Nuremberg de nos politiciens et média ? Pour crime contre les intérêts supérieurs de l’intérêts générals ?

               


            • Fred 24 avril 2008 11:32

              "@ actias

               

              Tu as raison, sors un peu : Lis sur ce qui est en place En Suède, Norvège, Danemark  : Loin d’avoir les économies les plus ineptes et déficitaires qui soient - même si le Danemark bénéficie de son erxtraction pétrolière - : Ce ne sont pas non plus les sociétés les plus inégalitaires ni injustes qui existent , de plus ce sont de petits pays qui sont loin de posséder nos ressouces agricoles, notre savoir faire en matière de fabrication d’armes et de centrales nucléaires ...

              Plutôt que de regarder outre atlantique ou outre Manche, lève la tête et le regarde : Ces modèles scandinaves sont TRES élaborés et TRES sociaux ... et leurs économies TRES adaptées à l’évolution de la Mondialisation par un investissement fort dans l’innovation et la formation ."

               

              voir mon commentaire plus haut, ça va vous faire déchanter sur ces pays


            • Gaston_06 26 avril 2008 15:36

              @ rol8339 :

              Je plussoie +++

              Non seulement les "incompétents" laissent filer le pseudo-déficit de la sécu, mais ils se débrouillent pour rendre cette même sécu insupportable aux médecins, en les traitant comme des incompétents/incapables/escrocs, en leur demandant toujours plus de paperasses, de complications, de justifications... (et qui sait ce que le gouvernement leur réserve dans les mois à venir).

              Comme pour les motiver à claquer la porte du conventionnement...

              Ce que la plupart d’entre eux ne feront pas...

              Jusqu’au jour où les assurances privées créeront leurs propres filières de soins avec possibilité de conventionnement privé au cas par cas avec les médecins. Bien chauffés contre la sécu, beaucoup se jetteront dans les bras de ces assureurs aux dents longues qui auront bien pris soin, eux, de leur proposer des conditions confortables...


            • ZEN ZEN 23 avril 2008 14:24

              Par sa réponse, le Péripate cautionnerait-il les "réformes en cours" ?

              Dans le programme du CNR , ce n’était pas le paradis promis, mais seulement quelques principes solides et clairs de solidarité sociale ...Un programme bien mal réalisé, je l’admets...

               


              • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 17:13

                Cautionner ? Dans le sens d’approuver, sans doute. Non, je m’interroge, au risque d’être rabroué pour cause de questions stupides.... Et l’interrogation porte sur un système qui a la remarquable capacité d’être à la fois inefficace contre la pauvreté (est- ce seulement une mauvaise application qui est en cause ?), et de susciter files d’attente et corruption.


              • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 20:25

                Mais je vois, à mon "score", que nombreux sont ceux qui apprécient les files d’attente et les passe-droits...


              • Berger 23 avril 2008 14:41

                 

                Démantèlement du service social et des services publics ? Nous venons de comprendre de quoi il s’agit en Aveyron à partir de l’exemple de la Poste : à Salles la Source, commune de 2000 habitants proche de Rodez, le bureau de poste est plus que menacé malgré une mobilisation sans faille de ses habitants depuis 8 mois.
                 
                 
                Désormais ce sont 4 bureaux de poste qui sont désorganisés et menacés à court terme sur le canton de Marcillac ... tandis que les files d’attente s’allongent au chef lieu du canton. Dans les cantons voisins, c’est le même scénario…
                 
                Nous avons peu à peu découvert que tout avait été préparé de longue date pour justifier une fin programmée : traitement direct du courrier des entreprises, déplacement de la distribution au chef-lieu de canton, réduction des horaires d’ouverture, non remplacement des postiers malades pendant près de deux mois, refus de traiter les commandes importantes… ceci afin de provoquer une désaffection pour le service qui justifie sa fermeture.
                 
                La poste « entreprise publique » fonctionne désormais sur les mêmes critères de rentabilité que les entreprises privées. Elle s’est semble t-il gardé le plus profitable : la banque et le transport des lettre et colis. Elle prétend maintenant que le service public (« guichet ») ne la concerne plus : les « ruraux » ne rapportent pas assez. On leur proposera provisoirement de financer un peu des « agences postales communales » où des fonctionnaires des mairies feront tourner le service de la poste mais aussi développeront les bénéfices de la banque postale (1 milliard d’euros en 2007). Les contribuables paieront deux fois le service... Ou pire on proposera à des commerçants de monter des « points poste » où l’on ne pourra effectuer qu’un nombre dérisoire d’opérations…quand le titulaire ne sera pas en congés. La poste vit ainsi une très importante mutation dont on ne parle peu. Les département ruraux en seront probablement les principales victimes.
                 
                Adieu la fameuse « égalité » de tous les citoyens par rapport aux services publics. Il faudra sans doute bientôt effacer ce mot du fronton de nos mairies. A moins que les citoyens ne se réveillent comme dans notre canton où la colère gronde...

                • aquad69 23 avril 2008 16:46

                  Bonjour Berger,

                  ... et encore, vous ne savez pas ce qu’est la "péréquation tarifaire".

                  La "péréquation tarifaire", c’est le principe qui fait que dans un pays unifié et vu comme un tout cohérent comme la France, par exemple, le prix du timbre pour affranchir une lettre est le même partout, à Paris comme en Corrèze, par exemple. C’est la base d’un service considéré comme "public".

                  Or vous vous figurez bien que du point de vue de la marge bénéficiaire, cad d’une société soumise au profit, c’est une véritable hérésie : acheminez une lettre de Paris à Paris, ou de Paris à Lyon, et vous aurez bien moins de frais que pour le trajet Corse-Corrèze, par exemple...

                  Comme celà est arrivé pour la SNCF, vous aurez donc intérêt à surinvestir sur les grands axes, avec, par exemple le développement d’un CGV (Courrier de luxe à Grande Vitesse, hé hé !), pour augmenter la valeur ajoutée, et à vous désengager des zones moins rentables, sauf si elles sont subventionnées par les régions (avec vos impôts).

                  Ou alors facturer un courrier "zone rurales et déserte" dix fois plus qu’un courrier "urbain".

                  Car si, au nom des nouveau règlements européens, vous êtes soumis à concurrence, vous pensez bien que celle-ci ne viendra s’installer que sur les tronçons les plus rentables, les plus juteux, et non pas dans les montagnes ; en temps qu’entreprise, vous serez alors obligé d’aligner vos prix sur ses tarifs "urbains" et vous ne pourrez plus envisager d’amortir vos pertes "rurales" sur les profits que vous faîtes sur les traffics les plus rentables.

                  Le phénomène des petits bureaux qui disparaissent est de même nature : une entreprise de logique privée ne peut pas se permettre de travailler à perte ; si les bureaux de poste dont vous parlez ne sont pas directement rentables par manque d’activité, seriez-vous prêt à payer vous-même un impôt local spécial (lourd) pour les conserver ?

                  Si vous payez suffisamment, on peut vous fournir ce que vous voulez, et même un bureau avec vingt guichets en rase campagne !

                  Alors bon, je vous rassure tout de suite, la remise en cause de la péréquation tarifaire n’est pas encore à l’ordre du jour de La Poste.

                  Mais elle ne peut à la longue qu’être dans la logique de ce système, et celà est valable en tous domaines de services, bien au delà du seul domaine postal.

                  Ce que ne comprennent pas les imbéciles qui prônent les beautés du libéralisme, (Je parle des "Monsieur-tout-le-monde, comme par exemple certains commentateurs d’Agoravox, et non pas des escrocs qui en tirent profit), c’est que cette dictature du marché représente et produit très exactement le diamétral contraire de tout ce qui fait les structures homogènes d’un Etat et d’un pays, et que nous assistons aujourd’hui littéralement au sabordage et à la liquidation de notre propre pays, opéré par ceux mêmes dont la mission était normalement de le défendre et le protéger, et qui ont réussi à se faire élire par des tours de passe-passe médiatiques, sans que les français n’aient compris les réels enjeux de leur choix.

                  Et personne n’a les moyens de bouger ni de réagir efficacement !

                  C’est désespérant.

                  Cordialement Thierry


                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:08

                  la VRAIE inegalite c est la repartition des bureaux de poste sur tout le territoire et non pas en fonction de la population. Les bureaux de poste en Ile de France snont surchargés, c est donc LA que les postiers devraient travailler, s ils poursuiaient un ideal de traitement egal des citoyens


                • Abraracoutrix 24 avril 2008 12:53

                  Les moyens de resister existent : La desobeissance civique, l’adhésion aux vrais défenseurs des services publics et des citoyens (LCR, organisations de consommateurs, syndicats dits extrémistes), eteindre la TV (exemple aujourd’hui 24 avril ou "notre" président fait son show), ne pas assister au 14 juillet qui de fête nationale est devenue spectacle médiatico-dramatico-comique, descendre dans la rue, faire grève et se montrer solidaire des grévistes, se sentir enfin concerné par ce qui se passe dans notre pays en se mobilisant plutot que de se complaire dans un confort illusoire.


                • cza93 cza93 23 avril 2008 15:55

                  Merci pour cet excellent article.

                  Oui, cette fois il y a suffisament de signaux au rouge (démantellement du Code du Travail, école à 2 vitesses avec des baisses d’affectifs plus importantes dans les quartiers populaires, là où les gosses auraient besoin d’un suivi plus personnalisé ce qui n’est pas possible dans des classes de 30 élèves, accès aux services publics inégal sur tout le territoire au détriment du monde rural ; politique en matière de santé qui va provoquer un moindre accès aux soins pour les personnes les plus modestes en raison des franchises et déremboursement ; pouvoir d’achat qui ne peut que continuer à dégringoler, pris en sandwich entre des prix de l’énergie et de denrées alimentaires de base qui flambent et des salaires qui stagnent - au mieux ! ...) pour que nous réagissions massivement.

                  Dans quel état sera ce pays dans 4 ans à ce rythme ?

                  Allons nous laisser nos acquis sociaux se faire dépecer sans rien oser tenter ?

                  Ce libéralisme violent, injuste, prédateur, sur lequel de nombreux pays sont en train de revenir en réinstaurant le rôle de régulateur de l’Etat, c’est vraiment cela que nous voulons ?

                  Il est tant que la Gauche s’unisse et se remette au travail pour trouver une alternative à ce sytème qui court à sa perte ...


                  • melanie 23 avril 2008 18:14

                    @ cza 93

                    Arrètez avec les socialistes ... !!

                    Vous n’avez pas compris que c’est à nouds de nous mobiliser.. !!

                    Arrétez avec ce discours infantile, qui attend tout des autres,c’est à nous de bouger, de manisfester : La voie diplomatique n’existe plus : N’avez-vous pas remarqué que la gauche se désengage sur tout , les OGM, le social, le reste : Savoir qui sera chef de parti les mobilise,n’attendez rien béatement et placidement  : Après ,quand tout sera fini, ce sera trop tard . Et que la droite passe en force sur tous les sujets ...

                    C’est à nous de bouger, plutôt que d’ attendre passivement que les choses se passent. C’est inutile de se lamenter, c’est contre-productif.Il faut se mobiliser : Dans 4 ans, il sera trop tard.

                    Les socialistes ont perdu toute pugnacité, n’attendez rien de leur lutte .

                     


                  • melanie 23 avril 2008 18:20

                    Ces analyses sont interessantes, pertinentes .

                    Et après ???

                    On laisse faire ???

                    Quelqu’un - j’ai oublié qui - disait " Les français agissent avec leur tête et leurs mots " .

                    C’est bien le problème .

                     

                    Alors, quoi ? On laisse démolir ??

                    Pourquoi faut-il que l’être humain attende la catastrophe pour se manifester et réagir ?Lorsque c’est trop tard.Nous savons à quoi nous en tenir  : On fait quoi ??


                  • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:52

                    Le retour de la gauche ne fera qu’empirer le problème car elle retardera la prise de conscience des français qui s’imagineront que quelqu’un s’occupe de leurs problèmes. La meilleur chose qu’elle puisse faire c’est de disparaitre. Mais les éléphants vivent vieux et leurs prétentions leur interdit de penser qu’ils ne servent à rien. Quant à Segolène : morne plaine...


                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 13:14

                    les ecoles ont DE TOUT TEMPS ete a deux vitesses voire plus. Polytechnique existe depuis 1794


                  • el bourrico 23 avril 2008 16:07

                    Allons allons, la gauche ou pas la gauche, ce sera du pareil au même.

                    A partir du moment ou certains conglomérats financiers ou industriels ont plus de moyens que les Etats, alors ces derniers n’ont plus qu’a baisser leur froc et accepter les chantages. Voyez l’exemple typique aux EU ou le seul choix politique est entre la droite dure et la droite molle... une farce que cette démocratie de carnaval, mais la farce arrive aussi chez nous, le PS est mort, les extrêmes varient peu, bientôt ne restera plus que ce qu’on appelle la droite.

                    Une seule chose est certaine, on est loin de se diriger vers un paradis.

                     

                    Je conclurai par la phrase de Georges Abitbol : "Monde de merde !"


                    • foufouille foufouille 23 avril 2008 16:24

                      si les politiques baissent baissent leur froc c’est qu’ils doivent avoir un interet........


                    • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 16:49

                      Pour rafraîchir la mémoire, et comprendre ce que le Medef et ses alliés tiennent tant à démanteler, juste un extrait :

                      Préambule de la Constitution de 1946

                       1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

                       2. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :

                       3. La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.

                       4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.

                       5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

                       6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

                       7. Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

                        8. Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

                       9. Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

                       10. La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

                        11. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

                      etc...

                      Conditions effectivement inacceptables dans une économie où le marché est roi


                      • Sébastien Sébastien 23 avril 2008 16:56

                        Vous savez qu’on est en 2008, pas en 1946 ???

                        Alors pourquoi ne pas adapter a notre epoque des textes poussiereux ? C’est plus facile que de remonter le temps...


                      • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:42

                        Je ne vois vraiment pas ce qui peut être poussiéreux dans un texte intemporel comme celui-ci.

                        Il est bien plus actuel que toutes ces réformes qu’on veut nous faire avaler et qui sont digne du XIXème siècle.


                      • Mr Mimose Mr Mimose 23 avril 2008 16:53

                        J’ai bien peur que la majorité des français ne comprennent pas ce qui se passe. Ils sont tellement abreuvés de conneries à la télé. Quand je regarde la tete des gens autout de moi et leur regard vide et stupide j’en ai des frissons. Ils passent leur temps à regarder la star ac’ ou le foot. Ils ne reflechissent pas un seul instant de la journée, ils parlent pour ne rien dire, ils rient betement et bruyament, boivent et fument des clopes.

                        Bref ce sont des veaux pour 90 % d’entre eux, seul 10 % reflechissent un peu.

                        Voila nous sommes dirigés par une poignée d’homme qui profite de la stupidité du peuple.


                        • foufouille foufouille 23 avril 2008 17:31

                          cette stupidite a ete voulu

                          et 10% c’est gentil plutot 1% oui


                        • Sébastien Sébastien 23 avril 2008 19:56

                          Et evidemment vous faites partie de ces francais qui pensent. Quelle chance j’ai de lire vos commentaires !


                        • Sébastien Sébastien 23 avril 2008 16:54

                          Sympa cet article. Je retiens 2 choses :

                          - Il faut ne faut absolument rien changer. Pourquoi ? Je n’ai pas trouve de reponse dans l’article mais surtout, ne rien changer.

                          - Sarkozy n’a pas redresse la France en 1 an. Le salaud.

                          Bref l’auteur nous dit que la France va mal mais qu’il ne faut rien changer. Belle logique. Et puis quand on regarde chez les voisins qui vont bien, ils ont deja fait ce que l’on commence a faire. Mais surtout ne changeons rien...


                          • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 17:49

                            par Sébastien (IP:xxx.x8.182.130) le 23 avril 2008 à 16H54

                             
                            Sympa cet article. Je retiens 2 choses :

                            Il faut ne faut absolument rien changer. Pourquoi ? Je n’ai pas trouve de reponse dans l’article mais surtout, ne rien changer.

                            Sarkozy n’a pas redresse la France en 1 an. Le salaud.

                            Bref l’auteur nous dit que la France va mal mais qu’il ne faut rien changer. Belle logique. Et puis quand on regarde chez les voisins qui vont bien, ils ont deja fait ce que l’on commence a faire. Mais surtout ne changeons rien.

                             

                            Si vous saviez seulement lire, et non pas ne retenir que ce qui vous arrange, vous auriez retenu aussi d’autres choses...

                            A savoir qu’il ne fallait pas commencer par grever le budget de 15 milliards au profit des plus favorisés pour, ensuite, essayer de venir grapiller sur les services sociaux destinés au plus défavorisés. Et là est la première clef du problème.

                            Voua uriez retenu également les déclarations des sbires du Medef, qui n’envisagent, comme changement, que des mesures qui s’attaquent au système social français de protection.

                            Si la France "va mal", comme vous dites, c’est à cause des erreurs successives des gouvernements depuis une vingtaine d’années (à part la parenthèse Jospin) : c’est à cause de l’incompétence de ses dirigeants, et, surtout, de mesures purement idéologiques, qui ont fait la preuve de leur totale inefficacité ; certainement pas à cause du coût de la protection sociale, qui serait, on l’a déjà dit et répété, largement couvert, ne serait-ce que par l’attribution à la Sécurité Sociale des sommes qui lui sont dûes, mais soustraites.

                            Alors, l’argument du "ça va mal, mais il ne faut rien changer" , ça va : on nous le sert suffisamment, pour justifier des pseudo-"réformes", qui ne sont, en fait, que des atteintes à la nécessaire protection sociale.

                            S’il suffit de prononcer la formule magique réforme pour vous satisfaire, c’est que vous n’êtes pas très regardant sur ce que ce mot signifie, et surtout ce qu’il cache !

                            Si vous voulez vraiment prendre connaissance d’une analyse des mesures prises jusqu’ici, et de leurs effets, par rapport à celles qu’il faudrait effectivement entreprendre, voici de quoi vous instruire utilement : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080423.OBS0925/econom ie__les_trois_peches_de_sarkozy.html

                            Enfin, vous ne trouverez nulle part, dans mon article, la notion "qu’il ne faut rien changer" : seulement la critique de ce que ce gouvernement, allié au Medef, entreprend de démolir, et qui n’arrangera strictement rien à la situation de la France au niveau économique, en pénalisant le sort des français dans leur très grande majorité.

                            Pour savoir ce qu’il faudrait, effectivement, changer pour que les choses aillent mieux, c’est un autre débat, sur lequel j’ai déjà argumenté par ailleurs, et qu’on pourra reprendre, si ça vous intéresse, et si vous arrivez à lire sans vos oeillères.


                          • melanie 23 avril 2008 18:34

                            @ Sebastien

                             

                            La question n’est pas de ne jamais rien changer :

                            C’est changer vers quoi  ? Quels modèles performants existent ??Quels constats d’échec - exemple des USA qui commencent à faire marche arrière - ? Comment adapter sans faire de copié-collé ??Comment éviter que la majorité des gens souffrent ?? Comment faire participer les entreprises et les impliquer de façon socialement la moins destructrice possible dans ce processus  ?

                            Il n’existe pas qu’un modèle façon FMI qui imposa pendant des décennies une déréglementation et une libéralisation totale des marchés sud Américains avec les effets dévastateurs que l’on sait -cf Argentine- .

                            Le libéralisme est comme tous les "ismes" un Diktat économique basé sur une évaluation subjective - les différentes théories économiques - et non un modèle "pret à porter" et à exporter tel quel.

                            Et puis en pleine crise énergétique et alimentaire, ne peut-on pas ralentir ces "réformes"- quel mot générique qui sert de fourre-tout à tout y compris le pire -, plutôt que d’y aller à marche forcée ??

                            ça urge de tout fouttre en l’air ??

                             


                          • foufouille foufouille 23 avril 2008 18:37

                            ex du le salaire francais coute cher

                            les chaussettes olympia en france salaire 2000€. delocalisation en roumanie : salaire 200€

                            j’ai pas vu le prix baisser.....


                          • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:54

                            Et merde, il n’y a pas assez de citoyens dotés de cervaux en France sans systématiquement regarder chez les voisins, et quels voisins ?

                            Les Anglais qui paient encore la politique Tatcher (= Sarko), la politique Allemande qui ne tient que par ses exportations et où le commerce intérieur est en berne, l’Italie qui n’en finit pas de chercher à sortir du marasme, l’Espagne qui ne tient que par l’effet monétaire de la construction, la Belgique qui se demande encore s’il est possible d’avoir un gouvernement viable ?

                            Ah oui on peut regarder du côté des USA où le déficit est abyssal, les entreprises moribondes, les fonds de pension à l’agonie, les retraites qui ruinent les industries, la santé de plus en plus sélective.

                            En Scandinavie, ce n’est pas beaucoup mieux au Danemark, il rest quoi comme modèle ? La Suède, la Finlande, des pays peu peuplés et gérables, dont les écarts sociaux sont faibles.

                            Alors pouet avec les voisins qui ne s’en tirent ni moins bien ni mieux mais certainement pas des exemples progréssistes.


                          • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:58

                            Vous avez parfaitement raison, il faut changer des choses, moderniser nos structures mais conserver ce qui fait la richesse de la France et en particulier cette solidarité qu’on nous envie partout dans le monde. Mais là, on se rend bien compte que le but n’est pas de défendre le français.


                          • patroc 23 avril 2008 18:09

                             Enfin on commence à comprendre pour quoi et pour qui bosse Sarko0 !... Voilà une réalité bien actuelle !!!... 


                            • MKT 23 avril 2008 18:20

                              Je comprends que certains commentateurs estiment que l’auteur va trop loin.

                              Malheureusement ou heureusement pour vous il ne vous dit pas tout.

                              De simples mesures techniques, en général financières, suffisent pour mettre à plat les services publics.

                              Lisez les circulaires d’applications des décrets, assistez aux conseils d’administration des établissements publics (il y a des postes prévus pour les représentants des usagers),.

                              Là vous comprendrez ce que demain réserve.

                              Pour vivre dans une république sociale (cas de la France art 1 de la constitution), il convient d’être citoyen et d’avoir accès à l’emploi.

                              Pour vivre dans un système "libéral", au sens économique, il faut être riche.

                              Selon les économistes classiques (Ricardo, Say), le salaire doit juste permettre de ne pas mourir de faim, rien de plus.

                              Le mouvement actuel des gouvernements conservateurs vise à ramener la condition des travailleurs à celle du début du XIXe siècle.

                              Quant au modèle politique visé ce serait plutôt celui d’une féodalité rénovée.

                              Enfin un grand merci à l’auteur.

                               

                               


                              • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 20:22

                                Pourriez vous donner les références des propos que vous prétez à Ricardo et à Say ? Parce que ça a du m’échapper...


                              • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 22:10

                                Je ne suis pas du tout d’accord avec vous lorsque vous écrivez qu’il n’y a pas de travail pour tous. Je crois qu’on peut toujours faire quelque chose pour la communauté mais simplement que ce travail n’émergera jamais des besoins du marché. Certaines activités sont nécessaires ou utiles mais pas toujours rentables et c’est l’une des raisons pour lesquelles il existe une fonction publique. Cette fonction publique est à notre service à tous et il ne faut pas se laisser intoxiquer par le discours des plus riches qui n’ont pas besoin de cette solidarité et qui ne veulent plus payer pour qu’elle existe.


                              • FYI FYI 23 avril 2008 22:26

                                5 millions de disponibles :)


                              • touti 23 avril 2008 19:57

                                diviser, flatter les jalousies et le racisme, éblouir avec des paillettes et des séries télés, c’est aussi "peut être" plus qu’une erreur de première année de quinquennat aurait pu ajouter jospin, pourquoi se donner ce mal toute presse aux ordres si ce n’est pour un grand dessein..., en attendant que de malheurs pour tous, il y avait "peut être" une autre voie


                                • aye 23 avril 2008 20:42

                                  encore combien de temps avant que ça explose ???


                                  • masuyer masuyer 23 avril 2008 21:27

                                    Bonjour Sisyphe,

                                    plutôt d’accord sur ton article. Malgré tout, je remercie le Péripate d’avoir été le poil à gratter de la bonne conscience de gauche.

                                    Oui le gouvernement actuel est en train de démenteler le "service public", non il ne cherche pas à l’améliorer mais à en faire cadeau aux acteurs de l’économie de marché. Mais il ne fait que poursuivre un processus entamé bien avant. Je dirai, pour shématiser, à l’élection de Giscard et à l’échec de Chaban-Delmas. C’est à dire à la fin du règne sans partage de la Résistance sur la politique française. On vit ainsi les débuts de la déconstruction du "mythe de la Résistance". A la "France Résistante" qui prévalait jusque là s’est opposé "une France Collabo", manquant de la même nuance que la précédente.

                                    Mais c’est un peu s’éloigné du sujet. Bon, grosso-modo, l’idée du programme économique du CNR, c’est de préserver les besoins vitaux de notre société des appétits du marché : énergie, transport, communication, santé, en plus des fonctions régaliennes de l’Etat (la monnaie, l’Armée, la Police).

                                    Evidemment, ce sont des secteurs qui attisent les convoitises, on comprend aisément pourquoi.

                                    Mais avec le consentement les citoyens-consommateurs, "ah, ma bonne dame, les fonctionnaires quels privilégiés quand même" et" pis si c’était le privé se serait plus efficace, parce qu’eux y s’en foutent, y z’ont la sécurité de l’emploi". Et Lionel Jospin est un peu mal placé pour faire des leçons.

                                    Où je rejoins le Péripate, c’est qu’il serait temps pour ce qu’on appelle chez nous "la gauche" d’arrêter d’en appeler "à nos grands hommes" et d’agiter vainement un nouveau chiffon rouge à chaque avancée inexorable du rouleau compresseur disons "antisocial".

                                    Ainsi, réinterroger ce "modèle social à la Française", sans complexes et sans indulgences, dans ce qu’il a de positif, tant de ce qu’il a de contre-productif dans ce seul combat commun à toutes les forces de "gauche" qui est celui de l’émancipation humaine.

                                    Et je ne crois pas qu’il y ait d’émancipation humaine quand on gouverne avec la peur, aussi juste soit la cause.

                                    Cordialement


                                    • masuyer masuyer 23 avril 2008 21:32

                                      Juste un mot.

                                      A force de se focaliser sur le gouvernement actuel au lieu de dénoncer des politiques générales sur le moyen et long terme, on finit par alimenter le système que l’on dénonce.

                                      Et finir par faire croire quand changeant l’homme (en l’occurence Sarkozy) pour que le processus s’inverse ou change de cours. Dans 5 ans on changera peut-être la forme mais le fond restera.


                                    • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 22:25

                                      Salut Mazuyer !

                                      Je suis assez d’accord avec ton post !

                                      Il faut plus compter sur les citoyens eux-mêmes (par le biais des asociations diverses, par la mobilisation civique) que sur les partis.

                                      De toutes façons, on ne peut pas attendre encore 4 ans à ce rythme de détricotage, et comme il n’y a pas d’élections décisives d’ici là, il faudra bien se manifester autrement...


                                    • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 22:26

                                      Salut Masu. Merci de m’avoir compris. Pour le dire autrement, on peut bien sûr s’acquebouter sur les "acquis" et rejeter d’un bloc les critiques de "droite" (notamment en affirmant sans nuances que le libéralisme est de droite), ou prendre une à une les critiques, et voir celles qui ont un sens. On s’apercevra alors que certaines sont mues par des valeurs conservatrices, et les rejeter. Que d’autres, parce qu’elle font appel à la liberté, méritent qu’on y prete attention.

                                      Illicht, qui n’est pas précisemnt à droite que je sache, avait bien montré que les institutions à partir d’une certaine taille, généraient plus de problèmes qu’elles n’en résolvaient. Se battre pour conserver un remboursement des lunettes qui ne représentent qu’une part quasi négligeable du prix vrai des lunettes, alors que ce dispositif n’aide en rien les pauves à acquérir ces lunettes me semble irréaliste.

                                      C’est un exemple, mais prochainement ce sera vraisemblablement d’actualité, pouvons nous, devons nous conserver le syndicalisme français tel qu’il est ? Est-ce que la liberté qu’a chacun de librement s’associer ne devrait pas faire qu’un accord signé par un syndicat ne soit juridiquement valable que pour les adhérents de ce syndicat ? Tu es adhérent, tu profites de l’accord, ça ne te convient pas, tu choisis un autre syndicat, rien ne te plait, tu ne te syndiques pas. La liberté serai respectée, les syndicats auraient une chance d’être représentatif autrement que par le fait du prince.

                                      Êtes vous satisfait du régime d’assurance chômage tel qu’il est ? Q’un cadre puisse avoir par ce biais accès à de grosses sommes, tandis d’un smicard devra se contenter de quelques 800 euros, c’est un système équitable ? Je suis sensible aux arguments qui préconisent de jeter ce système inique à la poubelle de l’histoire, et de proposer pour tous, sans conditions, donc sans appareil de contrôle infantilisant, donc sans les coûts d’un appareil policier et stalinien, un revenu universel, pas forcément important, mais cumulable avec tous revenus, sur simple demande, et qui permettrai à chacun de prendre le risque de changer sa vie ?

                                      Seul un tétard né de la dernière pluie peut penser que le monde d’avant était le paradis du travailleur.



                                    • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 22:45

                                      Cette allocation universelle a été proposé en Allemagne par un parlementaire de la CDU. Fixé au niveau de 500 euros, elle couterai 583 milliard d’euros au lieu de plus de 750 milliards pour le système actuel, en supposant que tout le monde la réclame. On peut penser que ce ne serai pas forcément le cas, et, surtout, ce revenu est cumulable sans conditions. N’est-ce pas ça, réellement penser aux plus défavorisés ?

                                      Des propositions, et pas des plaintes.


                                    • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 22:47

                                      Mais non, ce n’est pas Masu que je traite de tétard. C’est une image  !!!! A cause de la dernière pluie !


                                    • melanie 23 avril 2008 22:54

                                      @ masuyer

                                       

                                      Merci.

                                      Je pense en effet que ce mouvement dépasse et de loin, le clivage droite-gauche et qu’il vient de beaucoup plus lloin et que Jospin est très mal placé pour constater ce qui face à Michelin et les plans de licenciemment sonnait déjà comme un aveu d’impuissance.

                                      Certes, mais là c’est rouleau compresseur et faut arréter les dégats:Je ne suis pas que spectatrice, je suis victime désignée et ce rôle ne me plait pas ...

                                       


                                    • frédéric lyon 23 avril 2008 23:08

                                      Rien que le dernier paragraphe m’a bien fait rire :

                                      ..........................................

                                      C’est de notre pouvoir de réaction que dépend la réponse, et l’avenir de la France : n’ayons pas à regretter, dans quelque temps, une coupable passivité : le peuple est souverain, c’est à lui de faire rendre des comptes à ceux à qui il ne fait que déléguer le pouvoir, et de les destituer quand l’intérêt du pays et de ses citoyens l’exige.
                                       

                                      ..........................................

                                      Petit roquet, va !

                                      C’est ça la gauche ? Une bande de freluquets qui pense faire peur avec des mots ? Vous allez descendre dans la rue, bande de fascistes ?

                                      Prochaine étape de la révolution sociale dans notre pays : Une grêve des impôts. En effet, il est temps de rappeller que le droit de lever l’impôt n’est pas un droit divin, mais un droit consenti par les citoyens en échange de certains services.

                                      Or, il y a belle lurette que l’Etat et ses affidés, qui prélèvent plus de la moitié de la richesse produite, ne peuvent plus justifier par les services qu’il nous rendent l’énormité des prélèvements qu’ils opèrent.

                                      Cette grêve pourrait être concentrée sur la TVA et les taxes indirectes. En effet, ces taxes sont collectées, pour le compte de l’Etat, par les entreprises et elles frappent les consommateurs. Une grêve de la collecte de la TVA par exemple permettrait de diminuer les prix à la consommation de 20% environ, tout en privant l’Etat de 50% de ses revenus. Instantanément.

                                      Si les entrepreneurs et les commercants organisaient cette grêve, ils auraient probablement le soutien de tous les consommateurs. Ce serait une arme redoutable et je serais très étonné qu’elle ne soit pas employée un jour.


                                      • Le péripate Le péripate 23 avril 2008 23:34

                                        Ce n’est pas gentil , Lyon, de traiter tes interlocuteurs de fascistes....

                                        Dis, à part ça, cette grève des impôts, ce serait avec, ou sans piquets de grève ? Pour empêcher ceux qui voudraient malgré tout payer leur impôt de le faire ?


                                      • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 23:50

                                        Soit vous n’avez rien compris, soit vous avez trop regardé TF1, ce qui ne favorise pas la compréhension des problème un peu compliqué. Nous sommes fiers de payer des impots et nous sommes fiers de notre fonction publique. Il est vrai que ceux qui gagnent beaucoup d’argent souhaitent payer moins d’impot tout en bénéficiant d’autant d’avantages grace aux assurances privées. Mais s’ils réfléchissaient, ils se rendraient rapidement compte que ce calcul n’est rentable qu’au delà d’un certain salaire qui ne concerne pas beaucoup de monde en France. Etes-vous certain qu’il soit dans votre intérêt d’échanger réduction d’impots contre assurances privées et moins de services publiques ? Ne vous trompez pas !


                                      • sisyphe sisyphe 24 avril 2008 00:28

                                        lyon, va ricaner dans ton coin, et fais gaffe de pas te pisser dessus, surtout !


                                      • Abraracoutrix 24 avril 2008 11:01

                                        Excellent article qui met en lumière toutes les pensées cachées (! !!) de Monsieur le Président de la République et de ses sbires ! Alors que faire ? Nous sommes en 2008, et le joli mois de mai se profile à l’horizon. Français, Françaises aurez-vous le courage d’abandonner un instant votre chère télévision et ses programes infantilisants pour oser descendre dans la rue, non pas en catégories socio-professionnelles bien encadrées, mais tous ensemble, vraiment, citoyens lambdas pour donner de la voix, crier votre ras le bol. Le démentalement de la Sécu, ras le bol. Le flicage (avec nouveau logiciel) que même les syndicats de police dénoncent, ras le bol. Les taxes, ras le bol. Les prix qui s’envolent, ras le bol. Le pouvoir d’acahtr en berne, ras le bol. Et j’en passe car la liste serait indisgeste. Une grève générale reconductible voilà ce qu’il faut.


                                        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 11:46

                                          vraiment un article debile pour plusieurs raisons :

                                           

                                          1. deja il fait comme si les francais avaient TOUS le meme mode de vie y compris TOUS le minimum socialement accepté en France (ou si ils l’avaient jamais eu). Mais bon ca c’est le moindre des arguments.

                                          2. ensuite, avant meme Sarko, la France a depuis 30 ans depensé plus en depenses publiques et sociales qu elle n’a recolte d impots et de cotisations sociales donc FORCEMENT ce "systeme" social s’est fait A CREDIT ! Cette realite ne date pas de 2007 ou meme de 1997 mais existe depuis 30 ans.


                                          • sisyphe sisyphe 24 avril 2008 12:16

                                            par eleusis (IP:xxx.x06.128.38) le 24 avril 2008 à 11H46

                                             
                                            vraiment un article debile pour plusieurs raisons :

                                             

                                            1. deja il fait comme si les francais avaient TOUS le meme mode de vie y compris TOUS le minimum socialement accepté en France (ou si ils l’avaient jamais eu). Mais bon ca c’est le moindre des arguments.

                                            2. ensuite, avant meme Sarko, la France a depuis 30 ans depensé plus en depenses publiques et sociales qu elle n’a recolte d impots et de cotisations sociales donc FORCEMENT ce "systeme" social s’est fait A CREDIT ! Cette realite ne date pas de 2007 ou meme de 1997 mais existe depuis 30 ans.

                                             

                                            Commentaire vraiment débile pour plusieurs raisons :

                                            1) Personne n’ jamais dit que les français avaient tous le même mode de vie : on dit exactement le contraire : et que le démantèlement du système social s’attaque, justement aux plus défavorisés. Pour les classes sup, pas de problème . Soit tu ne sais pas lire, soit tu as une intelligence un peu limitée qui a du mal à asimiler ce que tu lis

                                            2) Depuis 30 ans, la dette est venue, comme par hasard, des mesures prises par les gouvernements de droite : exonération des charges fiscales pour les entreprises (65 milliards par an), politique économique inadaptée. Quant à la Sécu, elle n’est PAS déficitaire, pour peu que l’état lui reverse les sommes qui lui sont normalement destinées, mais qui sont utilisées ailleurs.

                                            3) Il y a largement de quoi combler tous les déficits en récupérant, notamment, les 40 milliards de fraudes fiscales annuelles des entreprises

                                            4) Il ne fallait pas donner 15 milliards aux couches les plus favorisées, pour venir ensuite ratiociner, sur le système de protection sociale destiné aux plus démunis.

                                            D’autres questions ?


                                          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:26

                                            oui, d ou sors tu que Il ne fallait pas donner 15 milliards aux couches les plus favorisées, pour venir ensuite ratiociner, sur le système de protection sociale destiné aux plus démunis. ?


                                          • sisyphe sisyphe 24 avril 2008 12:40

                                            De toutes les analyses, faites de tous bords, par tous les économistes.

                                            Faut lire la presse, un peu...

                                            Tiens, une analyse parmi tant d’autres :

                                            UN PECHE CONTRE LA RAISON ECONOMIQUE

                                            Le pouvoir d’achat des Français n’évolue plus que de 0,5% à 1% par an depuis vingt ans, contre 3% au cours des décennies précédentes. Il faut désormais trois générations au lieu d’une pour doubler le niveau de vie.
                                            Est-ce la répartition des ressources qui s’est déformée au détriment des salaires et au profit du capital ? Non. Si le pouvoir d’achat stagne, c’est parce qu’on ne produit pas assez de richesses. Pas assez d’investissements, de gains de productivité, d’innovations et de travail : dans le classement mondial de la richesse par tête, nous ne cessons de reculer.
                                            Etre "le Président de l’augmentation du pouvoir d’achat" ce devrait donc être d’abord le Président des réformes structurelles qui permettent de libérer la croissance et d’en répartir justement les fruits.
                                            Mais le "paquet fiscal" de 15 milliards d’euros par an est tout le contraire de cela ! C’est la recette éculée de la relance par la consommation. La dernière fois qu’on l’a pratiquée dans les mêmes proportions – puiser chaque année 0.7 à 0.8% du PIB dans le budget de l’Etat pour l’injecter dans le pouvoir d’achat des ménages – c’était en 1981. Est-ce le meilleur souvenir économique de la France des dernières décennies ?
                                            Et encore, après 1981 le rendez-vous avec le réel fut immédiat, entraînant le fameux "tournant de la rigueur". Cette fois, rien de tel. Le Premier ministre déclare tranquillement l’Etat en faillite, quelques semaines après avoir vidé les caisses, mais sans en tirer de conséquences particulières. Pourquoi ? Parce que la chance de Nicolas Sarkozy et la drogue douce des Français, c’est l’euro. Tous les autres pays -sauf l’Italie- ont fait des efforts considérables de maîtrise de leurs comptes publics et d’amélioration de leur compétitivité. C’est ce qui nous permet d’être aussi légers et inconséquents, sans subir pour autant la spirale infernale de taux d’intérêt qui montent au ciel, d’un pouvoir d’achat amputé massivement par l’inflation et de dévaluations en chaîne.(encadré)
                                            L’euro nous évite de "payer cash" la facture de notre laxisme. Il nous offre l’option du déclin tranquille. Ce qui ne nous empêche pas de le critiquer, et avec lui la banque centrale. Nous sommes les passagers clandestins de l’union monétaire : ceux qui ne payent pas le billet et qui, en plus, râlent contre le confort du wagon.

                                            UN PECHE CONTRE LA JUSTICE SOCIALE


                                            Au moins la relance de 1981 essayait-elle d’aller vers plus de justice. En 2007, c’est l’inverse : le guichet a été ouvert au profit des catégories les plus favorisées, justement celles qui consomment moins leurs suppléments de revenus. C’est la "relance Rolex" ; la première expérience en Europe- et sans doute, la dernière- d’un "keynésianisme pour les riches".
                                            C’est la redistribution des exclus du marché du travail vers les titulaires d’un emploi. La détaxation des heures supplémentaires- pour un coût de 5 à 6 milliards d’euros- est le nouvel avatar de la préférence française pour le chômage. L’Etat-Shadok continue de subventionner la réduction du temps de travail tout en finançant les heures supplémentaires ! La plupart de ces heures ainsi détaxées auraient été faites de toutes façons. Les autres ne seront pas proposées aux intérimaires ni aux chômeurs. Dans les quelques secteurs où la main d’œuvre est insuffisante, il aurait été plus efficace et moins coûteux de libérer la négociation collective et individuelle de la durée du travail.
                                            Deuxième redistribution à l’envers : des locataires vers les propriétaires. C’est la détaxation des intérêts d’emprunts sur la résidence principale (3 milliards d’euros). L’explosion du coût du logement est la principale cause de la stagnation du pouvoir d’achat réel. Mais les prix montent d’abord parce qu’on ne construit pas assez. La solution est donc du côté de l’offre ! Il faut libérer le foncier disponible, simplifier l’obtention du permis de construire, densifier les villes, autoriser à faire monter plus haut les immeubles intermédiaires et sociaux. Mais depuis 2007, on favorise à la marge l’accession à la propriété, pour un coût budgétaire considérable, sans agir sur la quantité de logements offerts. Cela ne fait que soutenir l’inflation immobilière ou ralentir la chute nécessaire des prix.
                                            Dernier volet, le plus scandaleux : la redistribution du travail vers l’héritage. On avait promis la réhabilitation du travail. Et le premier acte économique est la détaxation de l’héritage ! On nous avait expliqué qu’on ne détaxerait que les "petites" successions. La vérité est que la loi votée l’été dernier, en faisant passer le seuil de taxation des donations, par parent et par enfant, de 50 000 euros tous les dix ans à 150 000 tous les six ans, a multiplié par cinq le seuil d’exonération totale d’une succession bien préparée. Le taux d’imposition réel de fortunes de 60 millions d’euros transmises par héritage sera ainsi de moins de 10% (encadré). Sans débat, la France est devenue un paradis fiscal pour l’héritage, alors qu’elle reste l’un des Etats qui taxe le plus -à peu près dix fois plus !- les autres formes d’acquisition du capital, que ce soit le travail, la création d’entreprise ou l’épargne. La seule forme de richesse que tolère une société conservatrice est bien celle dont on hérite.
                                            On connaissait déjà le poids de l’héritage culturel en France : des stratifications sociales qui se jouent à vingt ans, sur des sélections malthusiennes pratiquées en circuit fermé. Voici venu le temps où la noblesse d’argent se transmettra comme la noblesse de robe. Les actifs immobiliers et financiers deviennent inaccessibles au travail des classes moyennes, et resteront entre les mains d’une "France de propriétaires", qui ne seront que des héritiers. Loin de la sagesse du milliardaire Warren Buffet, qui veut pour ses enfants "donner suffisamment pour qu’ils puissent tout faire, mais pas assez pour qu’ils puissent ne rien faire".
                                            Ce n’est pas seulement une affaire de justice ou de redistribution. Une économie de marché dynamique n’est pas une économie de rente. Les positions acquises doivent y être remises en jeu. Les actifs improductifs doivent être assez taxés pour que leurs propriétaires soient conduits à les remettre entre les mains de ceux qui en tireront le meilleur rendement individuel et collectif. Il faut que ça tourne ! C’est exactement l’inverse de ce qu’a organisé le paquet fiscal. On pensait que l’inspirateur de la droite, c’était Guizot –"enrichissez vous par le travail et par l’épargne". Mais non : la droite balzacienne a choisi comme modèle le père Goriot !

                                            http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080423.OBS0925/econom ie__les_trois_peches_de_sarkozy.html


                                          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 24 avril 2008 12:48

                                            UN edito du Nouvel Obs = TOUS les economistes ?

                                            fais toi ta propre opinion, lis la Loi http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000278649&dateTexte= LOI n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (1)
                                             et dis moi ou sont les 15 milliards soit disant donnés alors qu une partie des mesures (article 1 alinea 1 a 5 notamment) sont non pas un retour d’impot mais une EXONERATION d impot et que l article 5 comporte des exonerations pour ceux qui achetent un logement (il n y a que les "riches" qui achetent" ?

                                             

                                            les 15 milliards que tu lis partout c est une estimation tout compris du mqnque a gagner en annee 1.

                                             


                                          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 25 avril 2008 06:05

                                            alors tu l as lu ou pas ?


                                          • frédéric lyon 24 avril 2008 11:49

                                            C’est beau de rêver au grand soir.

                                            N’est-ce pas la gauche qui prétend que la TVA serait un impôt injuste, parce qu’il serait, selon elle, non-progressif ?

                                            Oui ? Bon, alors c’est parfait. Les entreprises devraient par conséquent appuyer et relayer les revendications populaires en organisant une grêve de la collecte de la TVA et des taxes sur la consommation. Remarquons en passant, que l’Etat demande aux entreprises de jouer le rôle de collecteur de taxes, à titre gracieux, sans leur offrir une rémunération de ce service qu’elles lui rende, ce qui est proprement scandaleux. Mais puisque ces impôts indirects sont injustes, il faut demander à ce qu’ils soient supprimés, c’est encore mieux.

                                            La grêve de la collecte de la TVA permettra de faire baisser les prix de 20%, elle sera donc soutenu par tous les consommateurs, par ailleurs elle privera l’Etat de plus de la moitié de ses revenus, il ne sera même plus en mesure de payer ses fonctonnaires au bout de quelques semaines de grêve seulement.

                                            Donc il n’aura pas d’autre choix que de plier devant les revendications populaires, c’est évident.

                                            Et ensuite, me direz-vous. Et bien c’est très simple, pour remplacer les revenus qui lui manqueront l’Etat n’aura d’autre ressource que d’augmenter les impôts directs, par exemple l’impôt sur les revenus, afin de compenser sa perte. Tous les impôts directs devront être doublés ou même sans doute triplés.

                                            Ainsi les contribuables, qui verront sur leurs feuilles d’impôts les montants des prélèvements s’envoler, toucheront du doigt la réalité et comprendront pleinement ce que cet Etat leur coûte réellement. Autant dire que beaucoup d’entre eux tomberont de la Lune pour redescendre sur Terre brutalement.

                                            Car il se trouve que l’un des avantages de la TVA et des autres impôts sur la consommation (avantage pour l’Etat, bien sûr, et non pour les contribuables que nous sommes) est qu’ils sont INDOLORES. Les gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils payent. Qui parmi nous fait le total du montant de la TVA qu’il paye chaque mois en regroupant toutes ses factures ? Aucun d’entre nous ne le fait.

                                            Ainsi nous sommes enfumés par ce voyou qu’est l’Etat, qui vole en fait tout le monde.

                                            La grêve de la collecte de la TVA sera une mesure de salubrité publique, un instant de vérité, elle devrait recevoir le soutien de toute la population française. Il faudra l’organiser et le plus tôt sera le mieux.

                                            Avouez que cela aurait une autre gueule, et que cela obtiendrait des résultats bien plus profitable que n’importe qu’elles manifestations de rue, dont on sait bien comment elles se termineront : en queue de poisson comme d’habitude, et lachées par l’opinion publique, dèq qu’on aura détruit un abribus et pillé quelques magasins sur le chemin du cortège !

                                            Mai 68, c’est fini ! 

                                            Place à la révolution sociale du 21 ème siècle !

                                            Vive la grêve de l’impôt ! 


                                            • Fred 24 avril 2008 20:15

                                              et oui et quand les impots des plus riches tripleront, ils partiront ce qui fait que les impots de la classe moyenne sera multiplie par 6 ou 7 et donc retour a la case depart avec l’argent des riches en moins.


                                            • foufouille foufouille 24 avril 2008 23:42

                                              qd les riches partiront il ne pourront plus se goinfrer sur le dos des autres


                                            • Fred 28 avril 2008 12:07

                                              ils trouveront toujours un endroit plus clément fiscalement et controleront toujours les finances d’ailleurs, 60-70% des entreprises du CAC40 sont déjà détenus par des gens vivant à l’étranger.

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