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Accueil du site > Actualités > Politique > Les stratégies électorales

Les stratégies électorales

Des stratégies diverses pour un même ambition, celle de parvenir rue du faubourg Saint Honoré, c’est sûr. Mais une même méthode pour gouverner lorsque l’un ou l’autre des candidats y sera installé, c’est possible !

Deux stratégies, une seule méthode
Des stratégies diverses pour un même ambition, celle de parvenir rue du faubourg Saint Honoré, c’est sûr.

Mais une même méthode pour gouverner lorsque l’un ou l’autre des candidats y sera installé, c’est possible !

Donner la parole à l’opinion "avant", pour mieux limiter le débat, " ensuite", à l’heure des réformes inéluctables et impopulaires

Il faut beaucoup d’audacitude et de culottance...

La stratégie de la diversion

Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie et de la cybernétique. "Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux."

Créer des problèmes, offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple : les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si l’on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans."

Faire appel à l’émotion plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."


Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire et inculte...

Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !

Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Quels garde-fous, alors que syndicats et partis ne sont plus crédibles ?

Comme dans la pièce de Molière, l’électeur doit-il s’apprêter à jouer ensuite le "Cocu Magnifique" ?


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17 réactions à cet article    


  • levoisin (---.---.84.10) 1er février 2007 12:33

    Vous avez aussi oublié comme exemple :

    - Laisser le système scolaire se dégrader et se dissocier du monde du travail, pour obliger les futurs adultes à se soumettre au fonctionnariat et à la logique socialo-communiste.

    - Laisser entrer le maximum de clandestins pour faire exploser le chômage pour promouvoir à terme une politique de subventions sociales et de constructions de logements sociaux dans les fiefs de la droite pour leur voler des voix

    - Matraquer les classes moyennes non fonctionnaires d’impôts pour augmenter son électorat de gauche en les appauvrissant et leur otant tout espoir de progrès social hors du fonctionnariat

    etc...


    • space_cowboy (---.---.46.141) 1er février 2007 13:09

      A le voisin !

      Avoir un voisin facho et fermer sa gueule parce qu’il sait taper sur un clavier !

      Avoir des idées préconcçues sur tout et avoir la vérité vraie perso à soi tout seul !

      Répondre à une analyse partisane (l’article) par un argumentaire type FN et se transformer en troll !

      C’est de pire en pire sur Avox...


    • (---.---.225.122) 1er février 2007 16:33

      N’hésitez pas partez sur BOBOVOX la voix des BOBOS

      On les appelle bourgeois bohêmes Ou bien bobos pour les intimes Dans les chanson d’Vincent Delerm On les retrouve à chaque rime Ils sont une nouvelle classe Après les bourges et les prolos Pas loin des beaufs, quoique plus classe Je vais vous en dresser le tableau Sont un peu artistes c’est déjà ça Mais leur passion c’est leur boulot Dans l’informatique, les médias Sont fier d’payer beaucoup d’impôts

      Les bobos, les bobos Les bobos, les bobos


    • cambacérès cambacérès 1er février 2007 20:33

      Pardon pour cet oubli Ce n’est pas faux, en effet.

      Le concours des exemples supplémentaires est ouvert !


    • cambacérès cambacérès 1er février 2007 20:38

      pardon pour l’oubli éducation nationale

      on pourrait ajouter la recherche...

      Ouvrons un concours pour des exemples supplémentaires.


    • dégueuloir (---.---.196.166) 2 février 2007 23:20

      Domestiquer les masses - Collectif - Editions Agone - ADEN DIFFUSION - 20€

      Fiche :

      Steve Biko disait que l’arme la plus puissante de l’oppresseur est le cerveau de sa victime.

      Ce dernier numéro de la revue Agone nous dévoile les ficelles du pouvoir pour parvenir à faire aimer aux « masses » leur propre servitude. Avec des textes de Serge Halimi, Noam Chomsky etc.

      « Domestiquer les masses » On trouvera un compte rendu et de larges extraits sonores de la présentation de ce numéro par Benoît Eugène et Thierry Discepolo à la librairie L’Atelier le 17 novembre 2005 surhttp://paris.indymedia.org/art... Culture & propagande. « Lille 2004 », capitale européenne de la culture, Bendy Glu

      Exemple particulièrement visible d’une transformation générale qui voit imposer la publicité comme monoculture au service de la gestion des populations, « Lille 2004 » ambitionne la (ré)éducation, « tout au long de la vie », au service de la « société de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde ». L’esthétique pompière, produite par et pour l’entreprise est rigoureusement à l’image de cette idéologie.

      Propagande & contrôle de l’esprit public, Noam Chomsky Toute l’histoire du mouvement syndical nous l’apprend. Et c’est ce que la main-d’œuvre ouvrière de Lowell avait parfaitement compris il y a 150 ans de cela. Il s’agit d’une bataille très importante, car il ne suffit pas simplement d’affronter des gens qui invoquent la « Loi sur le droit-de-travailler » - pour briser les grèves. Il faut aussi se battre contre nos 5 heures quotidiennes de télévision, l’industrie cinématographique, les manuels et le système scolaires ainsi que tout le reste.

      La conspiration. Quand les journalistes (et leurs favoris) falsifient l’analyse critique des médias, Serge Halimi & Arnaud Rindel

      Chomsky a un jour expliqué le sens des attaques dont il est la cible : « Tout commentaire analytique de la structure institutionnelle du pays est une menace si importante pour la classe des “commissaires” qu’ils ne peuvent même pas l’entendre. Donc, si je dis qu’il n’y a pas de conspiration, ce qu’ils entendent c’est qu’il y a une conspiration. Ce système de croyances est très verrouillé. » C’est pourquoi la transformation de toute analyse des structures de l’économie et de l’information en « théorie du complot » s’inscrit dans une logique d’ensemble.

      Quand l’Union européenne s’adresse aux « masses ». La « citoyenneté européenne active » contre la démocratie, Benoît Eugène

      Dans le cadre de la préparation du « futur programme pour la citoyenneté active », une « consultation » sur Internet donne un exemple sidérant de la culture démocratique de la Commission. Les résultats et leur interprétation se passeraient presque de commentaires : « Le grand nombre de réponses (1 057) atteste le degré élevé d’intérêt que manifestent tant les citoyens (313 réponses) que les membres d’institutions ou d’organisations (744 réponses) pour la problématique de la citoyenneté européenne active. » Rappelons que le nombre d’inscrits dans l’Europe des vingt-cinq en vue des élections de juin 2004 s’élevait à 352 703 427 électeurs potentiels.

      Déjà le titre est crétin. Réponse à une enquête sur l’émission de variétés de Rai Uno « Canzonissima », à l’occasion du début de la saison 1972-1973, Pier Paolo Pasolini

      Quand les ouvriers de Turin et de Milan commenceront à lutter aussi pour une réelle démocratisation de cet appareil fasciste qu’est la télé, on pourra réellement commencer à espérer. Mais tant que tous, bourgeois et ouvriers, s’amasseront devant leur téléviseur pour se laisser humilier de cette façon, il ne nous restera que l’impuissance du désespoir.

      Quand les intellectuels s’emparent du fouet.

      Orwell & la défense de l’homme ordinaire, Jean-Jacques Rosat

      La question décisive en politique n’est pas de savoir si l’on dispose de la théorie vraie : comme toutes les théories, les théories politiques sont faillibles et partielles ; et, parce qu’elles sont politiques, elles peuvent facilement devenir des instruments de pouvoir et de domination. La question politique décisive est de savoir comment, dans le monde moderne, chacun, même s’il est un intellectuel, peut rester un homme ordinaire, comment il peut conserver sa capacité de se fier à son expérience et à son jugement, comment il peut préserver son sens du réel et son sens moral.

      Les lieux de loisirs, George Orwell

      Une bonne part de ce que nous appelons « plaisir » n’est rien d’autre qu’un effort pour détruire la conscience. Et le bonheur ne peut résider dans le fait de pouvoir tout à la fois et dans un même lieu se détendre, se reposer, jouer au poker, boire et faire l’amour. L’horreur instinctive que ressent tout individu sensible devant la mécanisation progressive de la vie est une réaction pleinement justifiée. Car l’homme ne reste humain qu’en ménageant dans sa vie une large place à la simplicité, alors que la plupart des inventions modernes tendent à affaiblir sa conscience, à émousser sa curiosité et, de manière générale, à le faire régresser vers l’animalité.

      Le « développement durable » : une pollution mentale au service de l’industrie, Benoît Eugène

      Les grands pollueurs ont tout intérêt à ce que le « développement durable » soit avant tout un problème de responsabilisation du consommateur-citoyen, faisant ainsi de la pollution un problème de manque de civisme et de la consommation une solution : la meilleure façon de protéger la nature, c’est encore de consommer... Et le consommateur n’a plus que l’embarras du choix : entre Leclerc et Carrefour, lequel soutenir de son acte d’achat « écologique » et « éthique » ? Quelle enseigne oligopolistique vouée à la consommation de masse, poussant au productivisme, au dumping social et aux délocalisations, jetant sur les routes un flux exponentiel de camions, est la plus engagée sur la voie du « développement durable » ?

      Les Nations unies colonisées par les lobbies industriels. Quand les mots ne sont plus les choses, Observatoire de l’Europe industrielle

      À l’occasion du Sommet mondial sur le développement durable, à Johannesburg en 2002, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan déclara : « Il y a dix ans, au Sommet de la terre de Rio, le rôle de l’industrie dans le “développement durable” était mal compris. [...] Ce n’est qu’en mobilisant le monde des affaires que nous ferons de vrais progrès. » C’était un nouvel exemple de la profonde osmose des responsables de l’ONU avec l’élite mondiale des affaires. La tradition onusienne de méfiance vis-à-vis des multinationales et son engagement au service des pauvres et des dépossédés avait bien largement fait place à l’idéologie de la mondialisation industrielle.

      LA LEÇON DES CHOSES

      DOSSIER « ERNST JÜNGER OU “LE ROI DU LIFTING”. AUTOUR DU LIVRE DE MICHEL VANOOSTHUYSE, FASCISME & LITTÉRATURE PURE » Phénomène cacochyme, par Klaus Bitterman

      Le charme discret de la propagande, par Isabelle Kalinowski Sur les falaises de marbre : (auto)critique ou (auto)mystification ? par Michel Vanoosthuyse Karl Kraus & nous. La réalité peut-elle dépasser la satire ? par Jacques Bouveresse

      HISTOIRE RADICALE

      La bombe. Réflexions sur le progrès scientifique & la responsabilité individuelle en septembre 1945, par Dwight MacDonald (Présentation par Charles Jacquier)

      Ce que raconte et surtout ce que ne raconte pas l’Histoire générale de l’ultra-gauche de Christophe Bourseiller, par Loren Goldner


    • cambacérès cambacérès 6 février 2007 06:52

      compilation de ragots, réalités ?


    • cambacérès cambacérès 6 février 2007 06:54

      Avez vous des anthologies similaires pour d’autres candidats ?

      Le pouvoir ne se conquiert qu’avec des spadassins, ce n’est pas nouveau !


    • fred (---.---.20.123) 1er février 2007 15:04

      Pas faux cow-boy... heureusement qu’on a encore des cow-boys dans l’espace smiley

      La statégie électorale ... c’est dingue et bidon en même temps : Plus c’est gros et plus ça passe ...

      Il faut croire que globalement les Français sont des veaux.

      ça m’ennuie vraiment qu’il soit si facile de « jouer » avec la population ... Comment est-ce possible ? J’ai l’impression de voir les ficelles des marionnettes à la télé tellement c’est énorme ... mais visiblement tout le monde s’en fout ... ou personne ne semble se rendre compte... je ne sais pas , mais c’est flippant.

      Ce qu’il faut craindre c’est un soulèvement, non pas de la masse de la population ; un ou deux suffiront à coucher le futur dictateur.

       smiley


      • cambacérès cambacérès 1er février 2007 20:36

        De GAULLE l’assurait déjà il y a trente ou quarante ans.

        Mitterand a retenu la leçon et Ségolène ne l’a pas perdue.

        Serons nous des veaux participatifs ?


      • candidat 007 (---.---.41.75) 1er février 2007 15:38

        trés bon article.


        • Reflex (---.---.126.17) 1er février 2007 16:34

          Oserait-on avancer que de stratégie électorale, il n’y a pas ? Tout simplement parce que la campagne brille par l’absence de programme. Certes, le PS a bien arrêté ses priorité, dont sa candidate ne cesse de se démarquer. L’UMP et son Tsar Cosy ne sont pas en reste...

          A défaut de propositions fermes, il ne saurait y avoir débat. Moins encore de stratégie pour s’y imposer. Bizarrement, la campagne, pourtant largement entamée, se résume à une occupation maximale de l’espace médiatique. Au prix de la multiplication des coups bas où, convenons-en, le p’tit gars de Neuilly dispose d’une longueur d’avance. Très obligeamment offerte par l’armée de fonctionnaires que lui vaut son képi de premier flic de France. Autant dire que tout cela ne vole pas haut.

          Observée d’outre-Quiévrain, la campagne se révèle navrante, tant les deux prétendants au second tour s’abstiennent de prises de positions claires, argumentées, fermes et chiffrées. Les « veaux » de Mongénéral n’ont-ils pas mûri ? Abêtis à longueur d’année par les futilités qu’ils osent nommer télévision (même de service public), par une presse où domine le divertissement, par le dieu à gratter de la Française des Jeux, se comporteront-ils dans l’isoloir comme s’il leur suffisait de déflorer un quelconque billet pour emporter le président qui, cinq années durant, impulsera le cours de la République ?

          Après douze années de promesses non tenues, de confiscation de l’Etat par une pensée uniformément partagée (même en période de cohabitation), la France se révèle-t-elle incapable d’un sursaut ? Ou, ses élites, dans un consensus mou, entendent-ils sevrer leurs concitoyens d’un droit démocratique élémentaire ? Le choix entre deux France, l’une solidaire et européenne, l’autre dichotomique et néoconservatrice.

          Navrant, vraiment.


          • cambacérès (---.---.143.12) 2 février 2007 11:50

            « Navrant, vraiment »

            Exactement exact, cher voisin de Belgique.


            • Le veilleur (---.---.193.17) 2 février 2007 14:56

              Je suis troublé...

              L’article « Les stratégies électorales » est un « copié-collé » de l’article de Sylvain TIMSIT intitulé « Les stratégies de manipulation », publié à l’adresse : http://www.syti.net/Manipulations.html

              Le problème, c’est que Sylvain Timsit précise sur son site : « Tous les articles sont en droits réservés. La duplication des articles sur d’autres sites n’est donc pas possible. »

              Alors, Cambacérès, es-tu Sylvain ou un sombre copieur ?http://agoravox.fr/smileys/diable.


              • rectifions (---.---.73.216) 14 février 2007 07:52

                Voici comment dès le 29 janvier le site actuchomage/rénovation démocratique présentait ces éléments

                >> Mobilisations, luttes et solidarités Manipulation de l’opinion, mode d’emploi Lundi, 29 Janvier 2007

                « Voici une brillante synthèse des stratégies et techniques employées pour la manipulation de l’opinion publique et de la société, rédigée par un Anonyme du web qui mériterait d’être connu »


              • cambacérès cambacérès 2 février 2007 22:58

                http://agoravox.fr/smileys/dia...

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                Web Server at agoravox.fr

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