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Accueil du site > Actualités > Politique > On tourne en rond

On tourne en rond

Acte 1 : la réforme fiscale, « formidable coup politique », clament en chœur les médias.

Acte 2, moins de deux jours après, « pourquoi cette réforme ne se fera pas » titrent les mêmes médias, après avoir pris l’avis de l’opposition politique et des partenaires sociaux (syndicats et organisations professionnelles).

Le mal Français

En deux phrases, voici illustré le mal français : des politiques dépassés qui cherchent à se maintenir ou à revenir au pouvoir, et souvent à faire carrière, des « partenaires sociaux » discrédités qui tirent à hue et à dia pour conserver ou obtenir des privilèges pour leurs mandants, et des médias moutonniers qui privilégient le gros titre ou la petite phrase au détriment de l’information développée et des citoyens ballotés dans ce maelstrom.

Société bloquée, direz-vous et vous n’aurez pas complètement tort même s’il faut nuancer le propos.

Notre classe politique dans son ensemble donne une image globale de démocratie représentative pitoyable. Les élus, en particulier les parlementaires et les dirigeants de collectivités territoriales importantes cherchent à faire carrière et cela se traduit trop souvent dans le compromis, voire de la compromission, à défaut de la recherche de consensus.

Cette classe politique est très bien entourée par des hauts fonctionnaires dont on nous dit qu’ils sont compétents, mais qui présentent également la particularité de vouloir durer et faire carrière, avec si possible des allers-retours entre fonction publique et entreprises privées ou fonctions électives. Cette consanguinité n’est certainement pas gage de bonne administration et de bons conseils de leurs ministres ou de leurs exécutifs de tutelle. 

Côté partenaires sociaux, on oscille entre préservation d’acquis et recherche d’avantages particuliers au profit de mandants et l’on voit se profiler des exigences catégorielles parfois contradictoires (réduisons les dépenses publiques, mais pas touche à nos subventions, à nos dégrèvements, à nos niches fiscales, à nos postes financés…). C’est toujours l’autre qui n’est pas légitime.

Le tout est brassé, trituré, mélangé par des médias audio visuels qui sont dans l’instant et reprennent tous la même info, qu’elle soit politique, people, ou de l’ordre du fait divers, avec les mêmes commentaires et les mêmes commentateurs qui font le tour des plateaux pour nous asséner les mêmes propos, quelquefois pertinents, mais souvent calés sur leurs propres engagements ou leurs dogmes (économiques, politiques,…). Les alternatives sont balayées d’un revers de main avec une morgue et une suffisance qui appartiennent à ceux qui « savent ». La diversité et le traitement de fond se trouvent dans une autre presse, celle que l’on n’écoute ou qu’on ne lit pas spontanément : il faut souvent faire des efforts pour être citoyen et réfléchir, face au rouleau compresseur de l’info prémâchée et orientée.

Un exemple ? La réforme de la fiscalité.

Chacun affute ses arguments, non pour parvenir à un consensus, mais pour conserver, son privilège, son abattement, sa subvention ou sa niche fiscale. Les récents mouvements sociaux procèdent de la même logique : derrière le slogan « on paye trop d’impôts », se profile un sous entendu catégoriel explicite « surtout nous ! », quand il n’est pas individuel.

La plainte et la recherche de solutions sont renvoyées au gouvernement en place, qui, bloqué par « l’enveloppe constante de prélèvements », se contentera de botter en touche ou de différer la mesure. Pas question par exemple de tordre le bras à la grande distribution qui aurait dû prendre sa part dans l’écotaxe mais qui a imposé sa charge aux producteurs et aux transporteurs. De la politique à la petite semaine destinée à boucher les fuites avec du sparadrap alors que la structure menace de couler : tout cela pour anticiper les prochaines élections, pour conserver le pouvoir (quel pouvoir, face à l’économie et à la finance qui tirent les ficelles en coulisses ?).

Dans les prochaines semaines, nous entendrons donc la longue litanie de doléances catégorielles assorties de menaces destinées à affoler le bon peuple avec le relai de médias complices : « pas touche à ma niche fiscale, sinon les conséquences sur l’emploi seront immédiates ».

Le discours corporatiste global laisse aujourd’hui la place au discours de l’individu, celui pour lequel il faut trouver une solution immédiate. Les partenaires sociaux ne font plus leur travail et de contentent de vouloir fédérer les mécontentements face à la croissance de la diversité des individualismes. On en oublie ainsi les règles de la concurrence libérale qui nous sont assénées de puis plus trente ans qui voudraient que les entreprises en difficulté disparaissent : ce n’est plus possible et la revendication de fonctionnarisation indirecte du secteur marchand par l’apport de subventions, de dégrèvements prend la place du dogme, en situation d’urgence.

La fiscalité, avec toute sa complexité, ses croisements son accumulation et son code rendu illisible par des successions de décisions politiques réécrites par les conseillers Ministériels quand ce n’est pas par la technostructure européenne a encore de beaux jours devant elle.

Un second exemple : la réduction des dépenses publiques.

Malgré les annonces des gouvernements successifs, le chantier n’en est qu’à ses débuts et si on veut vraiment diminuer les dépenses publiques il faudra mettre un coup de pied dans la fourmilière et parler clair : si on veut réellement tailler dans ces dépenses, alors il faut envisager les conséquences économiques et sociales de ces mesures. Beaucoup d’entreprises vivent avec les marchés de l’Etat et des collectivités territoriales et réduire leurs sources de financement (impôts, taxes, redevances,…) se traduirait par des pertes d’emplois. Pour autant, l’Etat et les collectivités territoriales maîtrisent difficilement cette dépense publique, non par manque de compétences dans les services mais par lâcheté, toujours en disant que « il faut maintenir l’investissement, c’est bon pour l’emploi ». Ce dogme, non dénué d’intérêts politiques à court terme, voire de compromission, et destiné à maintenir le carnet de commande d’entreprises, nous vaut des travaux routiers, des projets démesurés pas toujours pertinents et des contrats prémâchés par les entreprises pour des élus et des ministères complaisants (cf le scandale du contrat écotaxe ou les nombreux Partenariats Publics Privés qui sont de superbes pompes à fric) et qui marquent la défaite de la puissance publique face aux intérêts privés. Là encore, l’économique et le financier guident la main des décideurs publics les empêchant de réfléchir à réorienter cette dépense publique vers des politiques novatrices ou destinées à faire face à l’urgence sociale (1 euro mis dans un rond point manquera toujours à la construction de logements sociaux).

On aimerait aussi que la réduction des dépenses publiques, s’accompagne d’une lutte efficace contre la fraude fiscale et sociale (travail au noir en particulier), mais dans ce domaine également, l’Etat ne s’est jamais doté des moyens nécessaires.

Le clou du spectacle : les dépenses sociales.

Les entreprises payent trop de charges, entend-on dire et elles ne peuvent pas être compétitives, sauf que ce discours vaut principalement pour les entreprises exportatrices et moins pour l’artisan du coin qui se joint au concert des lamentations, parce que son revenu baisse en raison de la conjoncture ou de son mode de gestion et moins en raison des charges et des impôts. Là aussi, nous sommes souvent dans l’individualisme avant d’être dans le collectif, même si les directives sur l’emploi de salariés européens creusent l’écart.

Le système social est aussi au carrefour de dérives pas uniquement liées au vieillissement de la population ou l’apparition de pathologie nouvelles ou bien encore de la fécondité des populations immigrées qui plomberait le budget des allocations familiales mais provient aussi d’abus et de niches dont les bénéficiaires mais souvent les professionnels ou les auxiliaires de santé sans parler des laboratoires pharmaceutiques sont parfois à l’origine. Dans ce domaine également, c’est la politique du chien crevé au fil de l’eau qui consiste à faire des aménagements cosmétiques à défaut de réforme structurelles qui déplairaient aux lobbies.

Les Diafoirius se répandent en solutions toutes axées sur la réduction des allocations et remboursement sans remettre en cause le système ni sans en mesurer les conséquences sur le corps social en matière de paupérisation, d’accès aux soins et de durée de vie. Parfois même ce sont des bénéficiaires d’allocations qui s’élèvent contre les largesses supposées du système, pour les autres, bien sûr…  

Où est la nation dans tout cela ? 

Chacun défend son pré carré. Nous ne sommes même plus dans le corporatisme et nous basculons inexorablement dans l’individualisme propice à toutes sortes de dérives en attendant le jour où le populisme aura fait son œuvre, c'est-à-dire fait disparaître cette idée de Nation et la démocratie elle-même.

Il est plus que temps que nos « élites » se réveillent et acceptent de donner tout son sens à la démocratie participative, c'est-à-dire qu’ils fassent de l’éducation populaire, qu’ils expliquent et dialoguent avec les citoyens, fassent de la pédagogie et simplifient le système auquel plus personne ne comprend rien et qui est source de déstabilisation et surtout qu’ils acceptent de céder leur place et se retrouver avec ceux qu’ils sont censés représenter.


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31 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 30 novembre 2013 08:18

    Citez moi un média ou une télévision indépendant en France.. ?


    • Stof Stof 30 novembre 2013 11:20

      La seule chose qu’un politicien sache faire c’est taxer et réduire les libertés. Bon, en même temps les gens votent toujours pour les mêmes, faut croire qu’ils aiment ça.


      • claude-michel claude-michel 30 novembre 2013 11:55

        (les gens votent toujours pour les mêmes)....Pas tout a fait...il y a un tier qui vote pour la droite...un autre tier pour la gauche...et un tier qui ne vote pas ou pour d’autre partis...(en gros)... !


      • Stof Stof 30 novembre 2013 12:07

        C’est bien ce que je dis, ça ne change pas vu que chaque tiers vote pour les mêmes...


      • Michel DROUET Michel DROUET 30 novembre 2013 15:54

        Ils votent toujours pour les partis dits « de gouvernement ».


      • Yohan Yohan 30 novembre 2013 14:21

        Moi j’ai plutôt l’impression qu’on tourne pas rond plutôt. Il suffit du lire la rubrique des faits divers d’aujourd’hui : « une femme et son chien attaqués par une bande de chats errants » « un détenu suédois s’évade pour aller chez le dentiste » « mariage d’un couple de transsexuels attendant un bébé ». Nos politiciens sont à l’image de ce monde, aussi bizarres ils sont smiley


        • christophe nicolas christophe nicolas 30 novembre 2013 18:21

          c’est pour induire des émotions, susciter des réactions affectives. C’est de la manipulation de l’esprit. On te programme comme un ordinateur. Comprends tu ?


        • Fourmi Agile Evrard 30 novembre 2013 15:52

          La réforme fiscale d’Ayrault n’est qu’un moyen très habile d’éteindre les conflits avant les élections municipales prochaines. Cela permet de ne prendre aucun risque, puisque Ayrault ne prendra pas de décision, avant l’été 2014.

          Ainsi aucun syndicat ne pourra plus proposer une grève, puisqu’on attendra ce que sera cette réforme.
          D’ici là, le gouvernement s’ancre un peu plus dans la place et n’est pas prêt d’en changer. Ni son chef. 

          Donc pas de révolution, encore moins de démission du président. Juste quelques manifestations soi disant organisées par les syndicats, pour donner un peu l’impression aux français qu’ils sont en démocratie.

          Ils ont le pouvoir et ne sont pas prêt de le lâcher. C’est que la place est bonne !



          • Michel DROUET Michel DROUET 30 novembre 2013 15:54

            Bonjour Evrard

            Pas faux !


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2013 18:13

            @ MD

             
            Dire « pas faux » quand il faudrait dire ’vrai" n ’est-ce pas tout le mal actuel ? Vite les extrêmes, car y’a un trou au centre du beigne. Et je ne ne veux pas dire Lepen ou Melanchon. Je suis persuadé que la Fance suivra le premier encore inconnu qui osera marcher d’un pas ferme. Personne depuis de Gaulle n’a fait un pas. 
             

             Pïerre JC Allard

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2013 20:26

            jean -Pierre Allard,

            Si, si, ça existe, il s’appelle François Asselineau.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2013 05:32

            @ Fici brin d’acier. Je sais. Je le connais.. Ce sont les Français quine le connaissent pas. ,J’en ai parle dans un article censuré sur Avox mais qui a passé sur mon site :



            Asselineau est hors système. il n’a pas de chance de monter et, s’il avait une chance de le faire, on le tuerait. 

             PJCA

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2013 10:38

            S’il fallait tuer tous ceux qui ne veulent plus de l’ UE et de l’euro, cela ferait du monde...

            Colloque à Athènes, « sur la dette, la monnaie nationale et la démocratie »

            Communiqué de presse et liste des participants

            De Gaulle n’avait non plus accès à Radio Parisment.


          • wesson wesson 30 novembre 2013 16:24

            Bonjour l’auteur, 


            faire une véritable réforme fiscale implique au moins une réelle volonté pour cela. 

            Hors, il est parfaitement clair qu’il n’existe au gouvernement aucune volonté en ce sens. Cf la déclaration de Cahuzac à Mélenchon : « La grande réforme fiscale, mais elle est déjà faite ! »

            Donc on lance l’os à ronger parce que ça gronde, mais en définitive, rien du tout ne sera réellement fait, ou si : une aggravation de la volonté européenne en matière fiscale, qui consiste à supprimer l’impôt sur le revenu et tout reporter sur la TVA, si possible à taux unique. 

            Bref, si le gouvernement veut bien faire une réforme fiscale, c’est dans le sens d’une « flat tax » qu’ils veulent aller.

            • djea 1er décembre 2013 09:31

              Il faut virer Moscovici pour commencer !


            • wesson wesson 1er décembre 2013 15:25

              bonjour djea,


              mosco, c’était juste le clone de cahuzac. Le virer pour y mettre à la place un autre clone, ça serait du pareil au même.

              Il faut tous les virer, et surtout changer la règle du jeu, les institutions qui structurent les alternances politiques autour des mêmes idées libérales, en ne donnant en pratique aucune marge de manœuvre.



            • Facochon Facochon 30 novembre 2013 16:47

              Ils peuvent faire des écrans de fumée, le système est à bout de souffle


              • Switcher 30 novembre 2013 16:59

                il m’avait semblé avoir lu que la fraude financière coutait beaucoup plus cher à l’Etat que la fraude sociale (rapport de 3 pour 1 si ma mémoire est bonne).

                J’ai du rêver, l’auteur n’en parle pas. 

                Qui oserait s’attaquer au problème sans y laisser des plumes ?

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2013 20:10

                  Les cadeaux fiscaux aux entreprises, 172 milliards par an, c’est pas mal non plus !

                  «  Les niches fiscales, cadeaux aux entreprises »


                • Michel DROUET Michel DROUET 1er décembre 2013 00:15

                  Bonjour Switcher

                  Je parle de fraude fiscale et sociale les seules que je connaisse mais j’attends des précisions de votre part pour définir ce qu’est la fraude financière....


                • christophe nicolas christophe nicolas 30 novembre 2013 17:40

                  Ce sont des managers, ils prennent les idées des autres. Si ça marche, c’est eux, si ça ne marche pas c’est l’autre. Ce n’est que ça, eux font de la com et de la cooptation d’idées.

                  C’est cela « le mal » du pouvoir.... leurs méthodes les castrent littéralement. Ils pensent comme des assureurs ou en tiède. Comment voulez vous que François sorte de l’Europe ? Même s’il savait qu’il faut le faire, il ne le ferait pas. Pourtant, c’est en ayant un esprit de bonté qu’on balancera une chaise sur la tête à Rompuy. Comment faire confiance à un gars qui a nommé des ministres pédophiles dans son gouvernement ?

                  Bref, rien ne changera avec des gens qui managent comme cela, ce sont des impuissants de nature mais ils ont leur utilité, la première est qu’ils auront eu leur chance, la deuxième est de descendre la France au plus bas ce qui est nécessaire pour une réaction salutaire .

                  Piégés, ils se sont piégés eux mêmes par leur méthodes. Sinon, ils peuvent avouer qu’ils m’ont espionné..... pour ça  :théorie de l’intrication et qu’ils ont voulu l’utiliser pour eux même. Franchement, je suis vraiment désolé qu’on comprenne si mal mes idées, c’est bête.... Quand tout se retournera, ils devront me rendre des comptes... personnellement. Moi, ça ne me généra pas de les mettre en tôle pour manipulation, de fermer le Cern, d’envoyer Rampuy se faire.... et de rétablir la souveraineté de la France.


                  • tf1Groupie 30 novembre 2013 17:58

                    C’est tellement vrai que c’en est déprimant ...


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2013 20:24

                      Il devient de plus en plus évident que les politiques menées sont contraires à l’intérêt général.

                      Ce sont les directives de Bruxelles : baisser la dette pour descendre aux 3% du PIB, austérité tous azimuts, rembourser les intérêts de la dette, mettre en place les « réformes structurelles pour la compétitivité », filer des ronds aux entreprises et laisser crever les services publics pour les privatiser ensuite etc...

                      C’est la politique des économistes de l’ Ecole de Chicago, décrite par le menu dans « La théorie du choc » de Noami Klein et qui a présidé à la rédaction des Traités européens.

                      La méthode consiste à faire tomber chaque jour une mauvaise nouvelle, pour tétaniser les gens.
                      Nous y sommes.

                      Nous n’avons plus le choix. Ou nous continuons à glisser vers la situation grecque, ou nous sortons du Titanic, sans nous laisser impressionner par les annonces cataclysmiques que nous promettent les européistes si nous sortons de l’ UE et de l’euro.

                      Que peut faire un Etat souverain pour sortir de cette panade ?
                      C’est expliqué par Philippe Murer dans le 2e exposé de cette vidéo :

                      « Y-a-t-il une vie dans l’euro ? Et une vie après l’euro ? »


                      • tf1Groupie 30 novembre 2013 22:06

                        c’est bon tu as trouvé le coupable.

                        Au moins avec toi les choses sont tellement simples ...


                      • djea 1er décembre 2013 09:29

                        « derrière le slogan « on paye trop d’impôts », se profile un sous entendu catégoriel explicite « surtout nous ! », »


                        Oui ! et quand on est mal soigné ou mal reçu à l’hôpital, il faut se poser la question de la diminution des effectifs pour diminuer ces fameux impôts !
                        L’hôpital devient une entreprise comme une autre où les internes aux urgences ont du mal à trouver des lits pour des personnes qui ne seraient pas assez « rentables » vue leur pathologie dans les services ! 

                        D’autre part, je viens de lire qu’en Picardie et en Languedoc Roussillon en particulier, les nouveaux retraités doivent attendre des mois avant d’avoir leur pension : diminution des effectifs de 700 et quelques postes à la CNAV ces 4 dernières années.

                        • eric 1er décembre 2013 11:05

                          En réalité, il y a une sortie de ces dilemmes. Une sortie « par le bas » pour une fois.

                          Tout publier... !

                          Et dans le détail.

                          Un très bon exemple, la vie associative. Compte tenu du fait qu’elle gère une bonne partie du sanitaire et social, 10 points de PIB. Pas loin de 2 millions d’equivalent temps plein.

                          Absence totale de transparence. On sait très peu qui finance quoi, pour quelle raisons avec quels résultats.

                          Des que l’on commence a publier l’info disponible en détail, cela fait bouger les lignes.

                          Et c’est a la portée de tous les citoyens sachant compter.

                          Pourquoi la Mairie de Conflans du temps de Rocard, financait grassement l’assoc de parent d’eleve minoritaire mais de gauche et pas l’autre. Pourquoi les aides de la Marie un tel sont plus sociétales que sociale ? Pourquoi le salaire du responsable de telle assoc. censé aider des sdf est il trois fois le max des grilles de la fonction publique ? etc....

                          L’école : ce n’est pas au ministère ou au syndicats de décider quels rapports seront ou pas communiques au public. On les a paye, on a le droit de savoir. Pourquoi l’essentiel des profs qui en eprouvent le besoin voient leurs enfants echapper a la carte scolaire quand ils veulent l’imposer aux autres au nom d’une mixité sociale qui est idéologique et non pédagogique ?

                          C’est simple : tu prends les sources publiques, tu compte et tu envoie les résultats a tous les candidats d’opposition quels qu’ils soient...et a tous les journalistes. Il y en a bine un qui ne résistera pas a faire un scoop...
                          Eux veilleront a ce que cela ne soit pas enterre...

                          Il existe une vrai possibilité de faire bouger un peu le système d’en bas. Quelques copains qi savent compter, un peu de temps et les résultats peuvent être spectaculaires.
                          Et plus il y aura des gens qui feront cela, toutes tendances politiques confondues, plus cela fonctionnera.

                          Un exemple http://obral.viabloga.com/


                          • Michel DROUET Michel DROUET 1er décembre 2013 16:35

                            Bonjour Eric

                            Entièrement d’accord avec vous en ce qui concerne l’associatif qui gère le social pour le compte des collectivités (les départements en particulier).

                            J’ai déjà publié sur le sujet : tout est bloqué par manque de volonté politique et cela peut coûter plus cher que de réaliser le service directement par des fonctionnaires de collectivités. Un véritable paradoxe et un grand scandale.


                          • AlainV AlainV 1er décembre 2013 23:45

                            Eric,
                            c’est du grand n’importe quoi. Vos affirmations n’ont pas de base sérieuse.

                            Vous écrivez : « Pourquoi l’essentiel des profs qui en eprouvent le besoin voient leurs enfants echapper a la carte scolaire ». Et c’est entièrement faux, les enfants de profs sont traités comme les autres. Et les jeunes qui entrent à Polytechnique ou Centrale ne sont pas majoritairement des enfants de profs, mais de gros bourgeois. C’est une question de cours particuliers. De moins en moins de profs peuvent en payer pour leurs enfants, sachez-le.


                          • Ruut Ruut 1er décembre 2013 15:00

                            Mélanchon as trop de haine verbale envers une partie des Français pour être présidentiable, c’est son gros problème.


                            • AlainV AlainV 1er décembre 2013 23:49

                              Avec un « e ».

                              Citez-les donc ces paroles de haine !
                              Dire aux ouvriers manifestants de Quimper qu’ils sont des nigauds, ce n’est pas de la haine, c’est les appeler à réfléchir, à se rendre compte qu’ils manifestent pour des patrons (attention : les gros de l’industrie agro-alimentaire et ceux du MEDEF) qui les exploitent. Faut bien être un nigaud pour manifester contre ses propres intérêts d’exploités, non ?

                               Les petits patrons sont le plus souvent totalement dépendants des grands groupes, ils devraient soutenir leurs salariés et pas le MEDEF.


                            • Denzo75018 2 décembre 2013 11:53

                              Comme la France n’as encore suffisamment touché le « fond » !!!!
                              Les réformes c’est pour après Hollande !!!

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