• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Patrimoines de candidats

Patrimoines de candidats

On parle beaucoup ces dernières heures du patrimoine personnel des candidats à la présidence de la République. Il semble qu’une info/intox lancée sur le Web et reprise par Jacques Godfrain, un des députés appartenant à l’entourage du candidat Nicolas Sarkozy, soit à l’origine d’une future polémique.

Est-ce la réaction de la candidate socialiste annonçant qu’elle portait plainte pour diffamation qui a poussé l’UMP à faire la déclaration suivante :

L’UMP a fait savoir que Nicolas Sarkozy était assujetti à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) depuis un an et a rejeté les accusations des socialistes, pour qui la polémique fiscale entourant le couple Royal-Hollande porte la marque malveillante de la droite.

"La polémique ne nous intéresse pas et nous ne nous laisserons pas enfermer dans ce sujet-là", a déclaré Xavier Bertrand.

"Nicolas Sarkozy paie l’ISF depuis un an", a expliqué l’autre porte-parole du candidat, Rachida Dati, qui a précisé que le ministre de l’Intérieur et président de l’UMP rendrait publique sa déclaration d’ISF "dans les jours à venir".

Peu de Français savent qu’il existe une obligation pour les candidats à la présidence : communiquer au Conseil constitutionnel un état de leur patrimoine. Vous trouverez ci-dessous le texte officiel trouvé sur le site du Conseil constitutionnel.

Aux termes du quatrième alinéa du I de l’article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l’élection du président de la République au suffrage universel :

Le Conseil constitutionnel doit s’assurer du consentement des personnes présentées qui, à peine de nullité de leur candidature, doivent lui remettre, sous pli scellé, une déclaration de leur situation patrimoniale conforme aux dispositions de l’article LO 135-1 du code électoral et l’engagement, en cas d’élection, de déposer deux mois au plus tôt et un mois au plus tard avant l’expiration du mandat ou, en cas de démission, dans un délai d’un mois après celle-ci, une nouvelle déclaration conforme à ces dispositions qui sera publiée au Journal officiel de la République française dans les huit jours de son dépôt.

En application de ces dispositions, chaque candidat doit remettre au Conseil constitutionnel, avant la fixation par celui-ci de la liste des candidats :
- l’expression de son consentement à prendre part à l’élection
- l’engagement (au cas où il serait élu) de déposer une déclaration de patrimoine s’il démissionne en cours de mandat, dans le délai d’un mois après la cessation des fonctions, sinon, au cours de la période commençant deux mois avant et s’achevant un mois avant le terme normal du quinquennat
- une déclaration de patrimoine sous pli scellé qui ne sera ouverte qu’en cas d’élection (et, dans le cas inverse, retournée à l’intéressé). Cette déclaration doit être conforme aux prescriptions de l’article LO 135-1 du code électoral et pourra s’inspirer du modèle établi par la commission de la transparence financière de la vie politique.

Ces déclarations sont prescrites à peine de nullité de la candidature.
Le secrétariat général du Conseil constitutionnel en accuse réception.

La déclaration patrimoniale du candidat élu est publiée au Journal officiel en vertu des dispositions du deuxième alinéa du III de l’article 3 de la loi organique du 6 novembre 1962 aux termes desquelles :
Le Conseil constitutionnel arrête et proclame les résultats de l’élection qui sont publiés au Journal officiel de la République française dans les vingt-quatre heures de la proclamation. La déclaration de situation patrimoniale du candidat proclamé élu est jointe à cette publication.

Nous n’aurons par conséquent d’informations que sur le patrimoine du vainqueur. Nous disposons toutefois d’éléments concernant des candidats à la présidentielle de 2002 qui le seront en 2007.

François Bayrou. 491 673 [euros] dont, à Bordères, ferme 180 000 [euros], maison 38 000 [euros] et terres 45 000 [euros] ; à Paris (VIIe) deux pièces de 50 m2, acheté à crédit, en 1997, 228 673 [euros]. Revenu imposable en 2000 : 86 058 [euros] ; impôt acquitté en 2001 : 9635 [euros].

Olivier Besancenot. Logement de 26 m2 à Paris (XVIIIe) acheté grâce à un prêt de la mutuelle des PTT : 42 685 [euros].

Arlette Laguiller. Livret de caisse d’épargne 3050 [euros]. Clio achetée à crédit. Retraite : 1500 [euros]/mois.

Jean-Marie Le Pen. Maison à Montretout évaluée en 1997 à 3 200 000 [euros]. Revenu imposable 2000 : 44 507 [euros] ; impôt acquitté en 2001 : 4201 [euros]. ISF payé en 2001 : 4116 [euros].

Corinne Lepage. 2 000 000 d’[euros] dont biens immobiliers 1 600 000 [euros]. Fonds de capitalisation 137 204 [euros]. Capital professionnel 265 215 [euros]. Revenus bruts 2000 : environ 304 898 [euros]. Impôt acquitté en 2001 : 121 349 [euros]. Paie l’ISF.

Et à tout seigneur tout honneur :

Jacques Chirac (en mars 2002). 1 722 331 [euros] (11,3 MF, contre 8,3 MF en début de mandat en 1995, soit une augmentation de 36 % en F courants et 25 % en F constants hors inflation).

Sources : QUID/Le Monde, 9 avril 2002

Alors, doit-on être fortuné ou non pour diriger la France ? Doit-on demander que le patrimoine des candidats à toutes les élections françaises soit consultable par les citoyens ?

Quel est en fin de compte le problème ?

Qu’un candidat ou un élu se soit constitué un patrimoine issu de son travail ou même par héritage ne pose pas vraiment de problèmes aux Français. Ce qui les chagrine, en revanche, c’est que certains candidats ou élus aient des conceptions différentes du revenu des classes moyennes, ou qu’ils expliquent aux Français qu’on peut vivre heureux avec peu !

Chacun se fera son opinion sur le sujet. Il n’en reste pas moins que si la campagne électorale démarre par des coups bas comme celui des patrimoines personnels, nous sommes en droit de nous interroger sur la « qualité » des arguments qui seront avancés de février à avril.


Moyenne des avis sur cet article :  4.46/5   (67 votes)




Réagissez à l'article

26 réactions à cet article    


  • (---.---.5.68) 18 janvier 2007 12:12

    Tient on a pas le droit à Jospin !

    C’est vrai, les représentants du parti socialiste, sont des gens « pauvres » du peuple. On a pas besoin de savoir combien ils ont, on s’est qu’ils ne paieront jamais l’ISF.


    • JC BENARD (---.---.92.11) 18 janvier 2007 12:31

      IP:xxx.x42.5.68

      Relisez l’article, je n’ai mentionné que les candidats 2002 qui le sont encore en 2007. La seule exception (et encore, il faut voir)étant Jacques CHIRAC


    • Michael (---.---.112.18) 18 janvier 2007 23:39

      Si j’ai bien compris, et dites-moi si je me trompe ; voici donc un sieur Chirac qui n’a jamais travaillé de sa vie, et nonobstant s’enrichit toujours plus au fil du temps qui passe !?

      Ah que voilà un margoulin futé comme un... renard !


    • Krrrrrrrrrrrrrrrr (---.---.129.110) 19 janvier 2007 04:45

      Vous affirmez « Chirac n’a jamais travaillé de sa vie » et malgré 50 votants votre message apparaît encore !

      LAMENTABLE !!!


    • aveva (---.---.118.63) 19 janvier 2007 21:25

      comment J-M. Le Pen peut-il payer 4000€ d’isf en déclarant un bien immobilier 3000000, l’ISF sur 3M ça fait environ 20000€.


    • panama (---.---.198.59) 18 janvier 2007 12:16

      Effectivement, nous sommes en droit de nous interroger sur le contenu de la campagne électorale qui commence.

      Ca va saigner, c’est sûr. Aux français d’apprécier et de voter en âme et conscience.

      Personnellement, j’imagine mal la réaction de NS en cas de défaite : cette présidence, il la veut tellement depuis si longtemps.

      Pour en revenir sur le fond de votre article, suis-je le seul à ne pas être choqué de voir les candidats payer l’ISF ? Moi, je serais certainement choqué qu’ils échappent à l’impôt.

      Quant à l’optimisation fiscale, ça ne me choque pas non plus : je la pratique moi-même, alors pourquoi pas le contribuable SR ou NS ?


      • (---.---.109.102) 18 janvier 2007 16:57

        panama à écrit : « Personnellement, j’imagine mal la réaction de NS en cas de défaite : cette présidence, il la veut tellement depuis si longtemps. »

        Malheureusement, je ne l’imagine que trop. En tant que thérapeute, je m’intéresse au profil psychologique des gens. Le cas de M. Sarkozy est relativement courant : absence de référent masculin (hors son grand-père maternel), un frère ainé lui apparaissant comme plus « doué », scolarité banale : un échec en 6em, baccalauréat sans mention, mais rattrapé ensuite par un cursus universitaire honorable. Sa petite taille, objectivement relative, mais son ressenti est certainement autre (j’en veux pour preuve les talonnettes). Face à ce terrain, somme toute banal, M. Sarkozy a mis en place un mécanisme de compensation, comme nous le démontre son égo largement sur-dimensionné. J’ai bien peur que placé devant l’échec d’un projet qui a modelé et modèle toute sa vie, il ne fasse un décompensation brutale et sombre dans une profonde dépression.

        Pour me placer sur un terrain plus strictement politique, je suis plutôt un homme de droite, allons, osons le mot, un bourgeois. Face à ce qui nous est proposé, j’ai bien de la peine à me déterminer. Il est hors de question que je vote pour M. Sarkozy : beaucoup trop instable, trop soumis à ses réactions affectives, je le vois mal prendre de bonnes décisions dans un contexte de crise. D’ailleurs, son activité de ministre de l’intérieur nous l’a démontré.

        Alors que reste-t-il ? M. Bayrou ? M. Dupont-Aignan ?


      • Thérapeute des thérapeutes (---.---.129.110) 19 janvier 2007 04:56

        Et moi je m’intéresse au profil psychologique des mecs qui se présentent comme thérapeutes-de-droite-qui-ne-vont-pas-voter-Sarkozy-et-qui-s’interrogent-pour-qui-voter-car-les-autres-candidats-de-droite-ne-sont-pas-intéressants. Freud avait raison : le complexe d’Oedipe, il faut en sortir ou bien on risque de devenir thérapeute-de-droite-qui-ne-va-pas-voter-Sarkozy-et-qui-s’interroge-pour-qui-voter-car-les-autres-candidats-de-droite-ne-sont-pas-intéressants !


      • Francis, agnotologue Gwendal JL 19 janvier 2007 12:47

        @> (IP:xxx.x80.109.102) le 18 janvier 2007 à 16H57 donnez-vous donc un pseudo !

        Allons, ne voyez-vous pas que Ségolène est au centre, autant que ceux que vous citez ?

        Centre, je veux dire, le candidat du moindre changement.


      • troll (---.---.82.132) 18 janvier 2007 12:36

        ce qui me fait marrer c’est de voir que Sarko ne paie l’ISF que depuis un an alors que Sego depuis deux ans... moi ce qui m’etonne le plus c’est qu’ils ne le payent que depuis un et deux ans...


        • Stravos (---.---.132.162) 18 janvier 2007 17:18

          Il y a les chiffres officiels comme ci-dessus, mais les chiffres officieux ?


          • candidat007 (---.---.41.75) 18 janvier 2007 17:20

            Ce qui est plus important et qui ne concerne pas la vie privée des candidats ou élus , c’est bien ce que gagne chaque parlementaire :

            80 à 90% des 1001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30 000 euros par mois, voire davantage !

            Source ; site « vive la liberté ».http://vive.laliberte.chez-ali...(Sources : Budget 2005 des assemblées parlementaires. Contribuables Associés. Assemblée nationale. Sénat. Enquête NCO 1997)

            LE DEPUTE .

            Il perçoit 21 434 euros par mois (140 609 francs) :

            A) à titre personnel, le député empoche au moins 12 881,39 euros, ( 84 501 francs).

            dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 euros (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 euros non imposable). dont indemnités de frais de mandat de 6.112 euros (non imposable)

            B) crédits collaborateurs (1) : 8.553 euros.

            LE SENATEUR,

            Il perçoit 21 420 euros par mois (140 518 francs) :

            A) à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13 219,65 euros (86 720 francs).

            dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 euros (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 euros non imposable). dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 euros (non imposable).

            B) crédits collaborateurs (1) : 6894,51 euros et subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 euros

            (1) Un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc.). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas...

            ==================================

            A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :

            a) frais de transport gratuits,

            b) téléphone et courrier gratuits,

            c) internet gratuit,

            d) frais d’hôtel remboursés 100 euros (656 francs) par jour, etc.

            d) le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76 225 euros (500 000 francs) à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans.

            e) le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152 000 euros (1 million de francs) à un taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.

            f) allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 euros. A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement.

            g) retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.

            h) des revenus des parlementaires échappent à l’impôt


            • rhass (---.---.188.182) 18 janvier 2007 19:07

              Excellent article, pour son côté pédagogique, bien complété par « Candidat007 ». Les revenus éffectifs des élus, permettent de percevoir sous un autre angle, les sacerdoces et les sacrifices pour les autres. Ceux qui se croient investis d’un destin messianique devraient nous aider a assainir tout cela. Un véritable statut de l’élu, est impératif. il sera le préalable à une représentation nationale nouvelle, et a un rapport plus sain entre la société et ses élus. La Société, garantira a ceux de ses membres qu’elle a chargé d’un mandat, une aide ou un dédomagement conséquent à l’issue d’une période élective qui ne devra pas excéder 10 ans. Par ailleurs, personne n’est contraint par je ne sais quelle ardente obligation de vouloir être élu. il est des instants ou il faut aussi savoir assumer ses choix !!


              • c.d.g. 18 janvier 2007 19:17

                les chiffres sont les declarations VOLONTAIRES des candidats. Ils ont tout interet a minorer les chiffres. Par ex chirac declarait ses proprietes au prix où il les avaient achete (dans les annnees 60 pour le chateau de bity !)

                et bien sur aucun candidat va declarer de compte en suisse (ou au japon (?) pour JC)


                • Dyck (---.---.79.125) 18 janvier 2007 20:37

                  En quoi est-ce, selon la formule consacrée, un « coup bas » de dire que l’on paye l’ISF, que l’on gagne tant et que l’on possède ceci ou cela ? La réaction de Ségolène Royale est symptomatique. Elle pense donc que c’est quelque chose d’honteux, de gênant, de scandaleux de payer l’ISF ? Dans le cas contraire, pourquoi en prendre ombrage ? C’était donc un secret ? Quel secret ? Qu’elle appartient à la catégorie fiscale des gens riches (pardon : aisés) ? Cette indignation, comme si elle avait été prise en défaut. C’est la première fois que son « image » s’écorne, que le maquillage coule un peu, laissant entrevoir à ceux à qui cela aurait échappé, qu’il y a effectivement un maquillage. Elle n’a pas l’air d’aimer cela. En somme, la réalité se venge. Je ne suis pas une vierge, sainte et martyre, je suis (aussi) une bonne petite bourgeoise qui n’aura pas trop de soucis pour la retraite. Quatre remarques dans le désordre : 1) je ne connais rien à ces choses (et pour cause !) mais ne nous a t-on pas rebattu les oreilles avec le couplet : l’ISF n’est pas ce que vous croyez, ne touche que peu d’individus irréductiblement fortunés (300 000 gugusses), d’ailleurs ne rapporte rien (coûte plus à collecter). Dans ces conditions, de deux choses l’une : ou il y a beaucoup plus de gens modestes qu’on ne le pense ou ceux qui payent cet impôt sont plus fortunés qu’ils ne le disent. 2) le patrimoine de Ségolène Royal est, selon ses dires, le résultat de trente ans de dur labeur. Peut-être. Mais combien après ces trente ans ne possèdent rien ou si peu, et pour prix de leur mérite se retrouvent licenciés à cinquante ans sans le moindre espoir de refaire surface ? Combien triment pendant, pas seulement trente mais quarante, soixante ans pour un résultat pitoyable ? Ségolène Royal et François Hollande sont tous deux des hauts fonctionnaires en disponibilité (comme Chirac et tant d’autres d’ailleurs). Ils pourraient demain reprendre sans difficultés leur place dans le corps dont ils sont issus. Elle a certainement travaillé dur, comme elle le dit avec cette délectation pour la rhétorique « camp de scouts », mais toujours à l’abri du licenciement et sans jamais avoir réellement à se soucier du lendemain. 3)Il faudrait faire un sort au lieu commun selon lequel « si vous voulez vous enrichir ne faîtes pas de la politique ». Sauf malversation, on ne s’enrichit sans doute pas en faisant de la politique mais on comprend désormais qu’on ne s’appauvrit pas non plus. C’est un métier aussi lucratif qu’un autre. 4) tant qu’on y est, exigeons de connaître la retraite (puisqu’il paraît que c’est un sujet de société) que percevront chacun de nos postulants. Dans le cas d’une Royale (ou d’un Chirac, ne soyons pas sectaire), le cumul des pensions au titre de : fonction publique + parlementaire + élu local + ancien(ne) (future) président(e), je dois en oublier, ferait sûrement jaser dans les chaumières. Aller dire au pauvre con qui côtise pendant 60 ans pour ne percevoir que 75% de ses 1900 euros mensuels, qu’il va devoir marner pendant trois ans supplémentaires et, de surcroît, percevoir des clopinettes, m’ai idée que la pilule passerait moins bien. Mais qui oserait mettre sur le tapis ces fragments de la réalité qui valent bien les discours insupportables sur la Frrrance (trémolos dans la voix), le peuple (bomber le torse), la République (larmichette à l’oeil droit) ? Ce serait encore un « coup bas ». Les « vrais gens » ne sont pas dignes des vraies choses.


                  • lavalle (---.---.97.23) 18 janvier 2007 21:24

                    avant de tomber dans un la profonde dépression que semble promettre au blogueurs de ce site l’évocation de ce sujet (l’ISF), je leur conseille de voter pour l’un ou l’une des candidats qui n’en paye pas, cela pourrait mettre fin à leurs tourments ! S’ils souhaitent un président de la république pauvre, ils ont le choix parmi au moins 55 millions de français.


                    • Gwendal JL (---.---.73.200) 20 janvier 2007 11:51

                      à iaville

                      Le Pen le disait bien : « Posséder un patrimoine important prouve que le candidat qui sait gérer sa fortune saura aussi gérer la France. »

                      Malgré ses diatribes nationalistes, Le Pen rejoint les libéraux les plus exaltés. En effet, ceux-ci emploient pour dire cela l’expression «  »entreprise France«  » !

                      A quand les plans sociaux de l’entreprise France ? Et à qui iront les profits ? Les français sont-ils copropriétaires au prorata de leur patrimoine ou bien la France a-t-elle déjà été vendue ?

                      Il y de bonnes questions qui se perdent ! smiley


                    • Gwendal JL (---.---.73.200) 20 janvier 2007 11:53

                      à Iavalle qui écrit : « avant de tomber dans un la profonde dépression que semble promettre au blogueurs de ce site l’évocation de ce sujet (l’ISF), je leur conseille de voter pour l’un ou l’une des candidats qui n’en paye pas, cela pourrait mettre fin à leurs tourments ! S’ils souhaitent un président de la république pauvre, ils ont le choix parmi au moins 55 millions de français. »

                      Le Pen le disait bien : « Posséder un patrimoine important prouve que le candidat qui sait gérer sa fortune saura aussi gérer la France. »

                      Malgré ses diatribes nationalistes, Le Pen rejoint les libéraux les plus exaltés. En effet, ceux-ci emploient pour dire cela l’expression «  »entreprise France«  » !

                      A quand les plans sociaux de l’entreprise France ? Et à qui iront les profits ? Les français sont-ils copropriétaires au prorata de leur patrimoine ou bien la France a-t-elle déjà été vendue ?

                      Il y de bonnes questions qui se perdent ! smiley


                    • Nounie (---.---.67.97) 18 janvier 2007 23:56

                      Bonsoir

                      Dyck (IP:xxx.x9.79.125) ecrit le 18 janvier 2007 à 20H37 « En quoi est-ce, selon la formule consacrée, un »coup bas« de dire que l’on paye l’ISF, que l’on gagne tant et que l’on possède ceci ou cela ? La réaction de Ségolène Royale est symptomatique. Elle pense donc que .... »

                      Moi j’en pense que, comme les officines sarkosystes, tu en fais un peu trop et que ça en devient lourd

                      SR ne s’indigne pas de ce que .. ou de ce que .... elle porte plainte pour diffamation et il y a de quoi.

                      Le problème pour les amateurs de « rumeurs » c’est que la plupart des petits bras les plus actifs et persévérants (depuis deux mois que le bobard avait été lancé) devront payer, comme dans tout état de droit qui se respecte.

                      Eux ne bénéficient pas de l’immunité parlementaire contrairement aux commanditaires.

                      Il est donc à craindre que seuls les lampistes payeront et je m’en désole à l’avance pour eux.

                      Noumie


                      • Dyck (---.---.79.125) 19 janvier 2007 09:54

                        Mais banane, ça va pas la tête ! je vais sans doute voter pour Ségolène Royal. Je n’ai rien contre elle, et pour tout dire je me bats l’oeil de ce qu’elle peut palper. Qu’est-ce que c’est que cette paranoïa avec les « officines sarkozystes » ? Mon pauvre petit propos voulait juste mettre l’accent sur la manière dont le réel joue parfois des tours. La diffamation n’est pas dans le fait d’avoir rendu public une vérité (paiement de l’ISF) mais dans les insinuations dont elle a été enveloppée (création d’une SCI pour y échapper). Et de cette dernière chose je n’ai pas dit un mot parce que je n’ai pas la moindre idée là-dessus.


                      • melkior (---.---.41.58) 19 janvier 2007 07:50

                        force est de constater que la politique rapporte apparemment, c’est peut-etre pour cela qu’autant de gens se sentent tout à coup des envies de s’occuper de notre pays. 40 candidats aux présidentielles c’est du jamais vu, même si les 4/5 vont se faire éliminer faute d’un nombre de signatures adéquat (comme sheila). le plus choquant reste que tous ces gens là nous expliquent qu’on peut tres bien vivre avec rien, ils serait peut etre temps qu’ils descendent de leur tour d’ivoire pour frayer avec le peuple qu’ils sont censés représenter. smiley


                        • Francis, agnotologue Gwendal JL 19 janvier 2007 12:52

                          Une chance pour Sarko, si les élections avaient eu lieu l’an dernier, il n’aurait pas pu montrer ses muscles, pardon, ce qui lui sert d’ersatz.

                          C’est très américain ça. On sait bien que le peuple ne craint rien tant que voir des pauvres s’enrichir. L’argent va à l’argent, c’est bien connu.


                          • Stephane Klein (---.---.239.46) 20 janvier 2007 01:37

                            La grosse difference entre la droite et la gauche est que cette derniere se pare du blanc de la pauvrete - ou de la frugalite - dans ses discours politique racoleurs et que de telles revelations mettent a jour leur hypocisie, voila ce qui gene Marie-Segolene, pas qu’on publie son patrimoine.

                            Apres tout, c’est bien son compagnon qui a dit « je l’avoue, je n’aime pas les riches »

                            he bien jetez donc un oeil ici pour vous rendre compte combien ils sont frugaux et devoues a leur prochain :

                            http://www.paslesroyal.com/Les-revenus-purement-salariaux

                            Bien entendu, on attend la meme chose de Sarkozy mais lui au moins ne se drape pas de blanc.


                            • gerd (---.---.115.189) 20 janvier 2007 10:09

                              il y a le capital déclaré et les revenus annuels pour comprendre consultez les fiches individuelles des candidats sur WIKIPEDIA Vous pourrez comparer les revenus de SARKO ROYAL BAYROU LE PEN LEPAGE Les differences sont considerables


                              • citoyen au chômage sans indemnité (---.---.102.41) 3 février 2007 11:33

                                Si l’on se réfère aux différentes indemnités d’élus que perçoit le couple Royal-Hollande, ils disposeraient d’environ 61.000 euros par mois, dont 17.000 pour payer des collaborateurs de député. Soit, pour ceux qui ne sont pas encore fait à l’euro, 400.000 francs par mois. La politique, c’est vraiment une bonne gache ! Même pour les élus du PS.


                                • Titi (---.---.102.41) 3 février 2007 17:26

                                  C’est honnète ! Ca correspond aux revenus cumulés d’un couples de médecins spécialistes qui travaillent bien. Et puis, dans les deux cas, c’est de l’argent public. Rien à dire. On est dans le cadre de ce que dit Sarko : le travail doit être récompensé. Même à gauche ! smiley

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès