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Plus de soutien populaire, plus de crédibilité ...

À dix mois de la présidentielle, l’exécutif et le PS n’ont jamais été aussi affaiblis, aussi coupés de leur électorat de 2012. Le constat est sans appel  : plus de majorité, plus de soutien populaire, plus de crédibilité… Bref un parti qui prend l’eau. Depuis plusieurs semaines, la situation est critique pour le parti au pouvoir. Dans les manifestations contre la loi travail, les slogans anti-PS ont pris de plus en plus de place…

«  Tout le monde déteste le PS  !  »

Ces dernières semaines, une cinquantaine de permanences parlementaires et de locaux du PS ont aussi été dégradés. Plusieurs meetings de l’initiative pro-gouvernementale «  Hé oh la gauche  » ont été perturbés ou annulés comme ce fut le cas à Lille le 17 mai dernier, à Paris le 13 juin, ou à Bordeaux le 29 juin où la réunion a du être écourtée. Les déplacements des ministres sont désormais également assez «  sportifs  »  : à Montpellier le 1er juillet où Valls a été sifflé et hué, à Marseille le 4 juillet pour la venue de Cazeneuve.

Cerise sur le gâteau, l’université d’été de la «  Belle alliance populaire  » prévue à Nantes fin août a été annulée. Selon Cambadélis, cette décision a été prise car «  les conditions de tranquillité, de sérénité, de sécurité ne sont pas réunies  ». «  La violence est là, ce n’est pas le résultat d’une politique, c’est une dérive de la société française.  » Ben voyons  ! Cette «  violence  », la colère anti-PS, ne serait pas due à la politique du passage en force  ? Du recours au 49.3  ? À la répression et aux violences policières qu’ont subies pendant ces quatre mois de mobilisation les militants du mouvement social  ? Et même à la tentative de ce gouvernement d’interdire les manifestations syndicales  ? Bin non, pour le patron du PS, ce ne serait dû qu’à «  l’ultra-gauche  ». Mais pour certains, cette annulation de l’université d’été serait aussi une volonté de faire taire les dissensions et désaccords internes de plus en plus nombreux…

Un exécutif sans majorité… et sans réelle opposition interne

La crise dans la majorité est à son paroxysme et ne concerne donc plus désormais les seuls «  frondeurs  ». Mardi 5 juillet, alors que la loi sur le travail revenait à l’Assemblée nationale, le député Olivier Faure dégainait un amendement signé par plus de 120 députés PS qui proposait que les heures supplémentaires soient au minimum surpayées de 25 %. Problème  : cet amendement touchait au fameux article 2 de la loi El Khomri. Valls a donc dû monter au créneau lors de la réunion des députés PS pour calmer les ardeurs.

Il faut aussi entendre une Karine Berger, députée PS jusque-là si docile, affirmer le même jour que «   l’utilisation du 49.3 à deux reprises témoigne du fait qu’il n’a plus la majorité de l’Assemblée avec lui et que, par conséquent, motion de censure ou pas motion de censure, s’il y avait 49.3 au début de la 2e lecture, le Premier ministre ne pourrait pas rester. Il devrait démissionner  ». «  Motion de censure ou pas  »… Pour elle ce sera «  pas  ». Des paroles et pas d’actes.

Lors du second recours au 49.3, la motion de censure déposée par certains «  frondeurs  », les communistes et les écologistes a une nouvelle fois échouée à deux voix près. Sur cette question, l’opposition interne à Hollande et Valls s’est totalement divisée. Les députés Yann Galut et Alexis Bachelay, signataires de la première motion, ont cette fois-ci décidé de ne pas signer car, pour eux et leurs amis, le combat contre l’orientation de Hollande et Valls, se passe désormais dans la primaire. Les «  frondeurs  » n’ont réussi qu’à obtenir une vingtaine de signataires PS pour cette seconde motion de censure, étalant ainsi leur faiblesse et leurs divisions. Quant aux Aubrystes, pas de changement de position  : toujours aussi légitimistes, refusant de faire tomber le gouvernent, ils n’ont qu’un seul objectif  : le ­prochain congrès.

Combattre la gauche de droite

Certes affaiblis, Hollande et Valls peuvent donc continuer cahin-caha leur politique antisociale et libérale puisqu’ils savent leur opposition interne bien incapable de renverser ce gouvernement. Heureusement pour eux que cet outil si démocratique, le 49.3, existe  !

La rupture avec l’électorat de 2012 est donc bel et bien consommée. Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure Hollande et Valls qui, plus que jamais, défendent une clarification de la ligne du PS allant jusqu’à la fracture, la liquidation officielle du parti du congrès d’Epinay. C’est désormais une question cruciale pour eux afin d’espérer franchir le cap du premier tour de la présidentielle. Et de ce point de vue, il n’est pas sûr que les macronneries solitaires soient à leur goût.

En ce qui nous concerne, avec l’ensemble des militants du mouvement social au côté desquels nous avons combattu la loi des patrons ces derniers mois, nous continuerons à traiter durant l’été et à la rentrée le parti au pouvoir comme il doit l’être, une vulgaire force politique de droite…

Sandra Demarcq


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27 réactions à cet article    


  • tashrin 2 août 2016 17:50

    Le PS que vous décrivez (et que vous attendiez) n’existe plus depuis bien longtemps
    Les primaires de 2007 avaient déjà fait apparaitre au grand jour ce que beaucou savaient déjà : le parti socialiste etait fracturé entre deux tendances absolument antagonistes, et il aurait dû exploser à ce moment là pour se diviser en un courant axé à gauche qui n’est plus représenté dans la ligne officielle du parti, et la portion sociale liberale qui aurait dû rejoindre le centre de Bayrou
    Sauf que pour diverses raisons (et calculs politiciens), la scission n’a pas eu lieu mais on a continué à maintenir une certaine unité de façade alors même qu’un monde entier sépare Aubry et Macron. Et c’est la ligne sociale liberale qui a gagné, confirmant ainsi la place du ps auprès des republicains dans le role du grand parti unique au service du neoliberalisme


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 08:53

      @tashrin
      Cela remonte même plus loin, en 1983 quand Mitterrand a pris le virage de l’austérité et de la construction européenne....


    • mmbbb 3 août 2016 13:04

      @tashrin quelle revelation ! Le PS represente tout sauf le le peuple Moi je l’aime bien Macron il est super intelligent et beaucoup de mère l’aimerai l avoir comme gendre


    • mmbbb 3 août 2016 13:09

      @Fifi Brind_acier Parlez en a votre mentor Asselineau qui est un ancien des finances. Ca c’est du pragmatisme Votre propos est facile a moins d’avoir eu une politique inflationniste infernale


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 22:03

      @mmbbb
      Si vous confondez les fonctionnaires avec les financiers, c’est qu’il y a un drôle de magma dans votre cerveau ... Les fonctionnaires sont au service de l’ Etat, c’est à dire de l’ intérêt général.


      C’est bien parce qu’Asselineau était aux premières loges à Bercy, pour voir que l’ UE détruisait l’intérêt général, et que les Gouvernements ne pouvaient plus s’y opposer, qu’il a créé l’ UPR.

      C’est par exemple à cause de l’article 63 du TFUE, supprimant le contrôle des mouvements de capitaux que Mittal a acheté puis disloqué Arcelor. Mais qui l’explique, à part lui ?

    • Jo.Di Jo.Di 2 août 2016 21:23

      La Ploutocratie Sexialiste doit faire venir 20 millions de colons d’un coup pour gagner les élections .... Terra Beto Nova l’a très bien expliqué.
       
      Bruxelles veut élargir la notion de regroupement familial, les parlementaires allemands furieux — RT en français
       
      « En 5 jours 8000 colons sont venus remplacer les veaux du parc Mon Soumis, après acquitement de la gabelle mafieuse »
       
       
      http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160801_00859911/1-500-migrants-secourus-lundi-plus-de-8-000-en-cinq-jours


      • JBL1960 JBL1960 2 août 2016 21:25

        Ce que dit tashrin plus haut est fort juste. Continuer le bouzin pour moi n’a aucun intérêt et attendre 2017 non plus. D’ailleurs, Greg Tabibian avec son dernier épisode de JSPCTV de la saison me permet vraiment d’ajuster mon propos = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/08/02/quand-yen-a-plus/ Jour après jour, on est comme dans un ouragan au ralenti...


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 08:49

          Bof, croire que l’ Ultragauche arrivant au pouvoir ferait autre chose que Hollande ou Syriza, c’est croire au Père Noël...

          -1- La Commission européenne passe 90% de son temps avec les lobbies.
          -2- Hollande ne fait qu’appliquer les décisions de la Commission européenne.
          -3- Laquelle applique l’article 121 du TFUE, qui lui donne tous pouvoirs d’élaborer les programmes économiques des pays européens.
          Ce que l’auteur se garde bien d’expliquer.

          « Qui gouverne vraiment la France et l’ Europe ? »


          Sortir de l’ UE ne résoudra pas tout, il faudra reconstruire des syndicats indépendants pour défendre les intérêts des salariés. Mais au moins la sortie de l’ UE permettra que les lois qui s’appliquent en France soient votées en France. Les Français pourront alors sanctionner les élus qui n’ont pas tenus leurs engagements.

          Alors qu’ils sont impuissants à sanctionner les non élus des Institutions européennes, qui se cooptent entre eux et viennent le plus souvent de chez Goldman Sachs.

          • Robert GIL Robert GIL 3 août 2016 10:39

            @Fifi Brind_acier
            la france est gouverné comme l’europe et une bonne partie du monde par la finance et le grand patronat qui represente le capitalisme cher a Asselineau , qui comme cela transpire dans vos propos n’aime pas tout ceux qui peuvent se mettre en travers de leur route.
            .
            Quand vous dite : «  il faudra reconstruire des syndicats indépendants pour défendre les intérêts des salariés », la encore cela sous-entends : des syndicats qui collaboreront avec le patronat, un peu comme la CFDT, et qui defendrons les salariés qui acceptent leur conditions, quelle quelle soient !
            .
            Qu’avez vous fait contre la loi travail ?qu’en pensez vous ? Et que ferait « votre » syndicat independant dans un cas comme celui-ci ?
            .
            J’ai proposé 8 foi cet article a la modération, mais les adeptes de l’UPR de sont pas pour la liberté d’expression apparement ... il ne faut pas toucher a leur gourou ... toute les verités ne sont pas bonne a dire !


          • Alren Alren 3 août 2016 16:36

            @Fifi Brind_acier

            croire que l’ Ultragauche arrivant au pouvoir ferait autre chose que Hollande ou Syriza, c’est croire au Père Noël...

            Si vous parlez du mouvement de la France insoumise, ce n’est pas « l’ultragauche » c’est la gauche tout court !

            Le PS devrait se voir interdire l’adjectif « socialiste » pour escroquerie verbale.

            Mais toute la droite, dont vous faite partie avec M. Asselineau qui approuve la loi El Khomri, parle de « gauche » à propos du PS pour mieux égarer et écœurer les gens qui « n’y connaissent rien en politique » et se font des opinions et des intentions de vote sur des rumeurs et qu’il faut soigneusement garder dans cette ignorance.

            Croire que l’UPR aura quelque accès au pouvoir un jour, là, oui, c’est croire au Père Noël...


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 18:38

            @Robert GIL
            La finance « en général », le capitalisme « en général » ont bon dos !
            L’UPR a fait son travail qui est de dénoncer vos mensonges sur le contenu des Traités européens.


            Non, ce n’est pas la même chose quand un Gouvernement élu décide, et quand il ne décide plus dans le domaine économique. Vous avez trompé les salariés en rendant Hollande l’unique responsable de la Loi Travail. Tous les acquis sociaux ont tous été obtenus du temps où les décisions se prenaient en France.

            Vous avez échoué, car la Troïka se fiche éperdument des manifestations !
            Les Grecs en ont fait plus de 20 000, ils sont ruinés.

            Comment expliquez vous que la minuscule Islande, bien plus endettée que la Grèce, ait réussi à sortir de la crise, et pas la Grèce ? L’explication est simple, l’Islande est un pays souverain, elle n’est ni dans l’ UE, ni dans l’euro, et quand les Islandais ont décidé de s’attaquer à la finance, le gouvernement s’est exécuté. Ce qui n’est pas possible en Grèce, ni dans aucun pays de l’ UE.

            L’Islande a fait tout ce qui est interdit par les Traités européens :
            - dévaluer sa monnaie, la couronne islandaise.
            - remettre en place le contrôle des mouvements de capitaux.
            - préserver les comptes bancaires des Islandais
            - laisser les banques faire faillite.


            Résultat, alors que la Grèce s’enfonce dans la misère, le chômage en Islande est de 1 ;9%, c’est à dire peanuts !

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 18:45

            @Alren
            Pourquoi parlez-vous sans connaître les analyses de l’ UPR ?
            « Le projet de Loi El Khomri est la conséquence directe de notre appartenance à l’ UE » :

            (...) Les origines du mal

            Comme le disait Bossuet, « Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. » [8]

            Cette citation s’applique spécialement bien à tous ceux –notamment à gauche – qui s’indignent du projet de loi El Khomri mais qui ont chaudement approuvé les traités européens dont elle est la conséquence fatale.

            Il y a tout d’abord la responsabilité du sacro-saint euro.

            Les carnets de commande, que j’évoquais à l’instant, sont vides, d’abord et avant tout :

            • parce que l’euro dégrade notre compétitivité-prix ;
            • et parce que l’austérité perpétuelle imposée en France et dans toute la zone euro pour tenter de conserver cette monnaie comprime sans arrêt la demande.

            Avec une parité fixe, on ne peut plus dévaluer pour retrouver de la compétitivité-prix. Il ne reste donc que la dévaluation interne qui consiste à casser le Code du Travail et les avantages au nom de la flexibilité. C’est aussi imparable que cela. La prochaine étape sera bien évidemment la flexibilité du salaire.

            Ce pari fou peut marcher au prix d’un lourd tribut social lorsqu’un seul pays le fait. Ce fut le fameux cavalier seul allemand au début des années 2000. Mais, si tous les pays le font en même temps, comme c’est le cas dans la zone euro, on se retrouve avec une baisse massive de la demande partout et une récession généralisée.

            C’est grosso modo la situation que l’on connaît depuis 2008 en zone euro, qui est – rappelons-le -, la zone de plus faible croissance au monde depuis le lancement de l’euro. Les carnets de commande sont en berne et le chômage monte en flèche. C’est la conséquence démentielle du dogme de la monnaie européenne. [9]

            Au-delà même de l’aspect de l’euro, notre appartenance à l’Union européenne nous expose au libre-échange total via les articles 32 et 63 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (T.F.U.E.). Cela entraîne un retard tendanciel de la demande sur l’offre [10]. Cela n’aide pas les carnets de commande et c’est actuellement compensé par un endettement massif.

            Il y a également la subordination de notre politique économique à l’institution de Bruxelles qui se manifeste aussi par l’article 121 du T.F.U.E., à travers les Grandes Orientations de Politique Économique (GOPÉ) fixées par la Commission européenne. Nous en parlions lors d’un article précédent [11].

            Il est intéressant de regarder ces dernières GOPÉ 2015-2016 qui dictent la loi El Khomri [12].

            Voici les passages clés, par lesquels la Commission européenne dicte à notre gouvernement fantoche ce que doit être la politique de l’emploi en France :

            « • Maintenir les réductions du coût du travail découlant du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et du pacte de responsabilité et de solidarité, notamment en les mettant en œuvre comme prévu en 2016 ; évaluer l’efficacité de ces dispositifs en tenant compte des rigidités du marché du travail et du marché des produits ; réformer, en concertation avec les partenaires sociaux et conformément aux pratiques nationales, le processus de formation des salaires pour que ceux-ci évoluent au même rythme que la productivité ; veiller à ce que les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec les objectifs de promotion de l’emploi et de la compétitivité ; »

            « • Réformer le droit du travail afin d’inciter davantage les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée ; faciliter, aux niveaux des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de travail ; réformer la loi portant création des accords de maintien de l’emploi d’ici à la fin de 2015 en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises ; entreprendre, en concertation avec les partenaires sociaux et conformément aux pratiques nationales, une réforme du système d’assurance chômage afin d’en rétablir la soutenabilité budgétaire et d’encourager davantage le retour au travail (dégressivité des allocations). »

            En bref, la pauvre Mme El Khomri a fait un copier-coller.

            Conclusion : assez d’hypocrisie !

            Comme tout le monde, j’ai lu ces derniers jours de nombreuses indignations de la part des soi-disant « frondeurs », de la dite « gauche radicale » ou des syndicats. Certains appellent à manifester et tous pointent du doigt le gouvernement.

            Certes, le gouvernement porte, évidemment, une lourde part de responsabilité. Ne serait-ce que par complicité avec les dictateurs euro-atlantistes qui ont volé le pouvoir au peuple français.

            Mais ceux qui « oublient » continuellement de désigner l’Union européenne et les traités européens comme responsables n°1 des malheurs de la France, et ne proposent jamais d’en sortir, sont tout autant complices et encore plus hypocrites. Ils agissent comme des lâches, qui dénoncent les lampistes sans jamais demander des comptes au commanditaire.

            La conclusion, comme toujours s’impose. Comme le préconise l’UPR depuis bientôt 9 ans, nous devons tous nous rassembler, de quelque origine et conviction politique que ce soit, pour libérer la France de l’UE et de l’euro. C’est le préalable absolu à toute vraie relance de l’emploi et à la sauvegarde de tout notre modèle social.

            Râler derrière son ordinateur, publier des tribunes vengeresses dans les journaux ou manifester avec une sono derrière des responsables politiques ou syndicaux qui refusent de sortir de l’UE et qui proposent de « renégocier les traités » (Le Pen, Dupont-Aignan, Mélenchon, etc.), tout cela ne sert à rien.

            La seule chose qui sert vraiment, c’est de diffuser massivement les analyses et le programme de l’UPR et c’est de rejoindre en masse notre mouvement pour faire sortir la France de cette prison des peuples dès 2017.

            Charles-Henri GALLOIS
            Responsable national de l’UPR, en charge des questions économiques


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 19:03

            @Robert GIL
            Pour mémoire, l’analyse de la CGT en 1957 au sujet du marché commun, pas une virgule à changer !
            C’est le PCF et la CGT qui ont changé, ils sont devenus euro-atlantistes.


            Les dirigeants syndicaux sont corrompus, ce que vous vous gardez bien d’expliquer. Bien sûr qu’il faudra que les salariés fassent le ménage et reconstruisent leurs syndicats !
            Ils ne servent aujourd’hui qu’à nourrir grassement les dirigeants.

            - Rapport Perruchot sur l’argent des syndicats, ils touchent 4 milliards par an, et osent racketter les pauvres pour financer les jours de grèves ? Une honte ! Ils n’ont pas besoin de syndiqués, ils se financent ailleurs, auprès du patronat et de Bruxelles. On ne crache pas sur la main qui vous nourrit !

            - « Syndicats, corruption, dérives et trahisons » par Touly & Langlet.
            Dans certains cas, les dirigeants syndicaux se comportent pire que les patrons !

            - La vie de châteaux des syndicats , ils font la quête pour les jours de grève, mais ils s’achètent des châteaux !


            - Ils sont financés par Bruxelles, mais personne n’arrive à savoir combien d’argent ils touchent de la CES, secret syndical !


            - En échange du financement de Bruxelles, ils ont signé « le Contrat social pour l’ Europe » A lire attentivement, car c’est bien connu, l’ UE est vachement sociale...

          • Robert GIL Robert GIL 3 août 2016 19:39

            @Fifi Brind_acier
            je ne vous demande pas de reciter votre bla-bla habituel cher au a votre gourou, je vous pose simplement des questions auxquelles je vous demande de repondre en faisant appel a votre reflexion ... ce n’est pas compliqué ! Parce que a force de reflechir par personne interposé, on perds son libre arbitre, c’est ce qui arrive fréquement dans le genre de secte que vous frequentez ... pour une foi je vous offre l’occasion de vous exprimer en dehors de toute influence, reflechissez par vous meme et repondez, SVP, a mes questions.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 21:19

            @Alren
            Voilà la réponse, elle vient de Grèce :
            « L’Europe n’est pas réformable » par Stathis Kouvelakis« , qui n’est pas à l’ UPR :
             (...)

             »De plus en plus de forces de gauche comprennent que l’UE n’est pas réformable dans un sens progressiste, avec un fonctionnement plus démocratique, parce qu’elle est conçue, dans son architecture intrinsèque, pour ne pas être réformable. Tout est verrouillé et, pour enseigner dans un département d’études européennes, je peux vous assurer que mes collègues spécialistes le savent. L’UE n’a pas été conçue pour fonctionner avec les règles de la démocratie parlementaire, dont on craint toujours la tentation « populiste ».

            Le vote britannique est donc une occasion à saisir pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à un plan B, et sont conscients que de véritables alternatives impliquent une rupture avec l’UE. Que ce soit Jean-Luc Mélenchon en France, Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht en Allemagne, l’aile gauche de Podemos ou ceux qui ont quitté Syriza l’an dernier : toutes ces forces anti-libérales et progressistes doivent se saisir de ce moment, si elles ne veulent pas être gravement punies par une droite nationaliste et xénophobe qui capterait la colère populaire."


            En clair, vous préférez que le FN gagne en 2017, plutôt que de soutenir et de rejoindre l’ UPR pour sortir la France de l’ UE.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 août 2016 21:25

            @Robert GIL
            Sauf que les analyses d’Asselineau, je les avais bien avant de connaître l’ UPR, car justement j’avais compris que l’Europe faisait disparaître la démocratie et imposait des décisions contraires aux intérêts des Français.


            Réflexion, qui n’est manifestement pas la vôtre, malgré le cerveau génial que vous avez ! N"hésitez pas à vous en servir rapidement, l’euro et l’ UE vont partir dans les poubelles de l’ Histoire entraînant avec elle tous ceux qui la protègent. Dont vous.

          • Robert GIL Robert GIL 3 août 2016 22:42

            @Fifi Brind_acier
            bla-bla-bla, mais toujours aucune reponse a mes questions ... fidele a asselineau vous noyer le poisson en repetant toujours les memes anneries sans reflechir : ah, la pensée unique !
            .
            et pour ceux qui veulent connaitre ce triste personnage : ASSELINEAU et l’UPR ou l’imposture anti-européenne


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 août 2016 07:30

            @Robert GIL
            La lutte contre le capitalisme consiste d’abord à préserver les 100 ans d’acquis sociaux. Le seul moyen c’est la souveraineté, et que les Français décident des lois qui doivent s’appliquer en France.


            On peut lutter contre un Gouvernement, on peut l’obliger à voter des lois, on peut ne plus voter pour un élu. Mais on ne peut pas démettre les décideurs européens qui ne sont élus par personne, qui, la plupart du temps viennent de chez Goldman Sachs, et se cooptent entre eux.
            Ils se fichent de l’avis des peuples.
            La Commission européenne passe 90% de son temps avec les lobbies.
            L’UPR propose d’interdire les lobbies en France, c’est grave, docteur ?

            Comme vous êtes incapable d’expliquer comment il faut faire pour arrêter le désastre européen, vous vous en prenez à ceux qui dénoncent cette impuissance. L’UPR, en plus de la sortie de l’ UE, propose le referendum d’initiative populaire pour que les Français, comme les Suisses, puissent peser sur le processus législatif. C’est une mauvaise idée ?

            Vous relayez sur l’ UPR les mensonges des antifas d’Indymédia, une officine financée par les Fondations Soros, Ford, Rockefeller et plusieurs Départements du Gouvernement américain.
            Pour un anticapitaliste, ça fait quand même désordre....

          • Robert GIL Robert GIL 4 août 2016 08:44

            @Fifi Brind_acier
            bla-bla-bla, toujours a reciter le cathechisme d’asselineau ... qui donne bonne conscience pour de rien faire , dans l’interet des puissants , bien entendu ... mais toujours aucune reponse a des questions toute simples ... pauvre fifi, incapable de penser par elle meme... toujours le meme phenomene pour tout ceux qui sont sous l’emprise d’un gourou... renseignez-vous, il y a des associations qui proposent de l’aide pour ceux qui sont victimes de sectes , car il est effectivement trés difficile de s’en sortir tout seul.
            .
            vous dite : « La lutte contre le capitalisme consiste d’abord à préserver les 100 ans d’acquis sociaux. », alors que faite vous de concret avec l’UPR, pour les preserver ? ... encore une question qui va rester sans reponse !


          • glenco01 4 août 2016 21:25

            @Robert GIL
            Pour préserver les acquis sociaux comme le dit Fifi Brind_acier il faut sortir de l’EU car cette dernière nivelle les acquis sociaux par le bas.

            Les traités sont ratifiés par les 28 états membres et l’article 121 du TFUE via les Gopé nous impose la loi travail.
            L’article 48 du TUE rend impossible toute modification des traités il faut donc en sortir par l’article 50 du TUE.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 août 2016 07:15

            @Robert GIL
            Mais l’ UPR agit tous les jours ! Elle informe les citoyens sur le dessous des cartes que vous vous obstinez à brouiller. Vous vous imaginez qu’agir, consiste à s’agiter dans la rue avec des banderoles qui ne parlent jamais des Traités européens, et qui font croire que Hollande décide de tout ?


            « L’UE, la grande absente des manifs » :
            "On les cherche vainement dans les manifestations contre la loi El Khomri, aussi bien à Paris que dans les villes de province : pas la moindre banderole, pas la plus petite pancarte évoquant l’Union européenne pour dénoncer son rôle moteur dans l’offensive tout azimut visant les droits sociaux des peuples et imposant à ceux-ci l’austérité la plus noire.

            Et pourtant, c’est clair, presque officiel : c’est à Bruxelles que sont élaborées les « directives », les oukases, peut-on dire, qui sont à l’origine des mesures imposées aux salariés, aux retraités et aux jeunes dans chaque pays de l’UE. Jusqu’au budget de chaque Etat soumis à la vigilante censure des commissaires européens. Et, bien sûr, si notre Code du Travail est mis en cause dans ses fondements, c’est pour répondre à la nécessité d’assurer aux entreprises une plus forte rentabilité, selon les critères établis tant dans capitale belge qu’à Francfort, dans les salons de la BCE.

            En somme, l’équipe au pouvoir, dans chaque pays, n’est là que pour appliquer ces directives. Que ces équipes soient de droite ou se prétendent de « gauche », ou collaborent entre elles, les chefs d’Etat, les ministres ne sont que les prête-noms des grandes sociétés, dont ils assurent la logistique. Parfois même, leur attitude est tellement criante qu’ils donnent l’impression de se caricaturer pour nous prouver qu’ils ne sont que des valets des intérêts privés !

            Mais alors, pourquoi sur ce sujet, ce lourd silence des syndicats ?

            Pourquoi les directions ceux-ci regardent ailleurs, alors que la révolte gronde ? Pourquoi ne pas crier la vérité et ouvrir les yeux à ceux qui les ont encore fermés ? "


          • Robert GIL Robert GIL 5 août 2016 07:34

            @Fifi Brind_acier
            bla-bla-bal, mais toujours aucune reponse !
            .
            l’europe c’est l’europe du capital, combattre le capital ou qu’il soit c’est donc combattre l’europe mais comme asselineau defends le capital il est un imposteur qui pretends que tout est seulement la faute de l’europe pour proteger le capital : pour detourner la colere des gens, et les manipuler
            .
            l’europe ne met pas un psitolet sur la tempe de nos bons patrons français pour les obliger a delocaliser, ou a gagner 1000 foi plus que leur salariés ! L’UPR est l’allié du patronat contre les salariés et ce n’est pas votre propagande incessante qui changera les choses
            .
            maintenant, je ne vous repondrait que lorsque vouq aurez repondu simplement aux petites questions que je vous ai posés...j’espere que pour votre peine votre gourou vous donne une partie des subventions qu’il reçoit du Medef pour service rendu !


          • doctorix, complotiste doctorix 6 août 2016 12:38

            @Robert GIL

            Arrêtez donc avec vos bla bla bla à répétition : vous êtes grotesque.
            Le fait qu’Asselineau attaque la loi El Khomri, et de verte façon, prouve qu’il n’est pas à la botte du patronat mais des travailleurs.
            Asselineau a eu l’honnêteté de sortir du milieu mafieux dont il était issu : vous ne devez pas lui en faire le reproche, bien au contraire.
            En revanche, cela lui donne une connaissance de son mode de fonctionnement, et donc de la façon de le contrer dont aucun autre homme politique n’est capable.
            Les patrons français sont contraints de délocaliser parce que la France ne peut pas dévaluer sa monnaie, et rester compétitive. En quittant l’Euro, elle retrouvera une monnaie compétitive par rapport au Mark, elle retrouvera du même coup de ’emploi, et bien des pays devraient le faire aussi.
            L’Islande a donné le ton avec succès, la Grèce n’a pas eu ce courage : malheur à elle.
            Quant à cet article , je l’ai plussé pour le plaisir de pouvoir vous mettre le nez dedans : mais il y a trop de mensonges : ça ne passe pas.
            Croyez que je le regrette.


          • chantecler chantecler 6 août 2016 12:41

            @doctorix
            Bonjour ,
            Reste à voir si le « patronat » et sa partie représentative est d’accord ...
            En tous cas je ne l’ai jamais entendu protester sur ce qui s’est passé depuis le passage à l’euro .


          • doctorix, complotiste doctorix 6 août 2016 13:50

            @chantecler

            Asselineau est bien plus à gauche que notre saloperie de parti socialiste, traître en tous points.
            Je lui ai trouvé beaucoup de point d’accord avec Mélenchon, avec plus de courage décisionnel, plus de volonté de réforme, plus de solutions concrètes.
            Regarder les conférences d’Asselineau, c’est devenir plus instruit politiquement, j’allais dire plus intelligent. Car il aide à comprendre toutes les ficelles de cette Europe pourrie, ses origines et ses buts réels.
            Dommage que GIL ne l’ait pas fait : il ne connait visiblement rien au personnage extraordinaire qu’il est, et préfère se ranger du côté des commères malfaisantes qui veulent en faire un extrême-droitiste pour le dévaluer aux yeux de l’opinion et le faire taire.

          • mmbbb 3 août 2016 13:14

            et le pourcentage de l’abstention selon vous ?


            • zygzornifle zygzornifle 3 août 2016 14:30
              Une élue PS détourne 340.000 euros et est condamnée à 4.000 euros d’amende en toute discrétion
              Béatrice Négrier, élue PS au conseil régional, et maire de Plaissan dans l’Hérault a été condamnée fin mai à 4.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour «  détournement de fonds ». 
              Sylvie Andrieux, exclue du PS après sa condamnation pour détournement de fonds publics, siège encore à l’Assemblée Nationale et elle a même pu voter pour la loi Renseignement.

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