Pour mettre fin à la pauvreté
Ce sont nos voisins, nos amis, voire nos enfants qui "survivent".
Plus de 2 millions d'enfants "vivent" sous le seuil de pauvreté....
Les études sont nécessaires mais elles doivent déboucher sur du concret et vite !
IL FAUT DES ACTES ET VITE !
Les études se multiplient et déposent les mêmes conclusions : la pauvreté ne recule pas en France bien au contraire et comme le montre une récente étude effectuée, entre autres par la CTRAD (Cellule de réflexion et d'aide à la décision) dans trois régions particulièrement touchée par ce fléau humain et social ( Ile de France, PACA et Rhônes Alpes) :
« les enfants et les jeunes adolescents sont plus souvent pauvres que le reste de la population. Les statistiques les plus récentes de l’INSEE le confirment : en 2009 à l’échelle nationale, 17,7 % des enfants de moins de 18 ans sont pauvres »
En Ile de France, 21,5% des enfants « vivent » la pauvreté
« En Ile-de-France, les enfants des familles pauvres résident surtout dans les communes de Seine-Saint-Denis, dans le nord parisien et dans quelques grandes communes de grande couronne (Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Meaux, Melun, Grigny, Evry, Corbeil-Essonnes, Argenteuil, Sarcelles) »
42 % des enfants pauvres sont élevées dans une famille monoparentale.
A la fin de ce rapport, fort intéressant, il est fait mention de l'importance d'écouter la parole de l'enfant :
« La parole des enfants révèle la nature du défi à relever pour lutter contre la pauvreté. Ainsi un certain nombre de problématiques prioritaires sont interrogées par ce travail : le logement, la scolarité, l’effectivité de l’accès aux droits. En ce sens, un récent avis du Conseil Economique et Social Européen sur le thème « Pauvreté et bien-être chez les enfants » (février 2011) fait état du risque de pauvreté qui imbrique dénuement matériel, question du logement et question de l’accès aux services élémentaires (santé, éducation…) et concerne aujourd’hui 20 millions d’enfants dans l’Union européenne. Il déplore « l’inaction face à la pauvreté juvénile »
Côté cour, l'Union Européenne tire effectivement la sonnette d'alarme et côté jardin, elle multiplie les directives européennes avec notamment :
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la mise en place d'une concurrence non faussée avec comme conséquence, la fin programmée des services publics ;
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l'obligation pour les Etats de réduire leurs déficits publics ( se reporter au dernier traité européen), avec comme conséquences des dépenses rognées sur la santé et la sécurité sociale malmenée.
La lutte contre la pauvreté doit être la première préoccupation du mouvement social.
Aucun enfant, aucune personne ne doit vivre sous le seuil actuel de pauvreté, ce qui suppose que des mesures radicales soient prises :
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un logement décent et accessible pour tous ;
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l'application de tarifs sociaux afin de mettre fin à la précarité énergétique :
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la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de la vie courante :
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le relèvement des APL calculés sur l'ensemble des loyers ( charges comprises) ;
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l'augmentation des minimas sociaux, aucun ne devant se situer sous le seuil actuel de pauvreté ;
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le droit à la santé pour toutes et pour tous ( maintien et développement des hôpitaux publics de proximité).....
Jean-François Chalot
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