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Accueil du site > Actualités > Politique > Présidentielles : comment choisir ?

Présidentielles : comment choisir ?

Une quinzaine de candidats va sans doute finalement se présenter aux suffrages des électeurs pour cette élection présidentielle de 2007. Sur quels critères basons-nous notre choix, quels sont les éléments déterminants ? Voici quelques pistes.

Pour chaque élection présidentielle récente, on peut distinguer trois catégories de candidats.

La première regroupe un nombre, croissant à chaque élection, de « petits candidats » dont les chances de figurer au scrutin final, c’est-à-dire d’obtenir le parrainage nécessaire de 500 élus signataires, est faible. En général, ces candidats ne s’appuient pas sur des partis politiques reconnus, et défendent soit des intérêts corporatistes ou catégoriels légitimes (les droits des handicapés par exemple), soit un idéal sociétal nouveau (Union droite-gauche...). Faute d’avoir une réelle chance, à part pour un petit nombre, de figurer au premier tour scrutin, leur objectif est, dans le meilleur des cas, de mettre en avant des idées ou revendications en espérant attirer l’attention du public et donc des autres candidats majeurs afin de peser sur leur programme, soit, dans le pire des cas, un simple souci de notoriété.

On a compté jusqu’à une trentaine de ces candidats déclarés pour cette élection 2007, dont je ne détaillerai pas ici les arguments faute de place, mais qui participent néanmoins à la vie démocratique. Généralement exclus du débat politique par les médias traditionnels, ils sont très présents sur la toile qui leur fournit un moyen d’expression qui n’existait pas auparavant, ce qui peut d’ailleurs expliquer l’inflation de leur nombre.

La seconde catégorie rassemble les « petits candidats » traditionnels aux yeux des médias. Ceux-ci sont généralement les porte-parole de partis politiques reconnus et sont présents et actifs dans le débat politique en dehors de la simple élection présidentielle, en présentant notamment des candidats lors des autres élections. Lors de l’élection présidentielle, ils ne concourent pas pour la victoire mais défendent soit des catégories importantes de la population, soit des thèmes de société majeurs. Leur objectif politique est en général de peser sur le débat pour préparer des alliances avec le candidat gagnant, ou permettre à leur parti d’obtenir une visibilité suffisante afin d’obtenir des élus aux autres élections nationales ou locales. Parmi les arguments de vote principaux pour ces candidats, je retiendrai :

- la défense des catégories populaires

Il s’agit-là du thème de campagne favori d’Arlette Laguiller, mais aussi de Marie-George Buffet ou d’Olivier Besancenot par exemple, et de l’ensemble de l’extrême gauche. Il faut cependant probablement distinguer le vote en faveur des candidats des partis révolutionnaires (LO, LCI...), qui rejettent toute idée de participation à un gouvernement de gauche, et celui en faveur de Mme Buffet qui ne l’exclut pas. Dans le premier des cas, rares sont les électeurs à vraiment approuver, ou même connaître le programme de ces candidats, mais ils leur reconnaissent leur effort constant en faveur des travailleurs dont les conditions sont les plus difficiles. Il s’agit-là en quelque sorte d’un vote « syndical » par défaut. En ce qui concerne le vote pour la candidate du Parti communiste, il s’agit aussi d’essayer de peser sur le futur programme de gouvernement de la candidate du Parti socialiste, si celle-ci était élue.

- l’antilibéralisme 

Ce thème s’est développé ces dernières années, en réaction contre une mondialisation perçue comme destructrice, et a été largement porté par des organisations comme ATTAC ou la confédération paysanne, puis par les nombreux « collectifs antilibéraux » créés à l’occasion du référendum sur la constitution européenne. José Bové en est le représentant symbolique, mais aussi Olivier Besancenot, voire Marie-George Buffet, sont sur la même longueur d’onde. Cet notion d’antilibéralisme est largement complétée par celle d’altermondialisme ; les électeurs votant pour ces candidats souhaitent donc en général véhiculer un rejet du système économique actuel dominant dans l’essentiel des pays, et souhaitent le remplacer par un modèle plus égalitaire « alternatif », mais la multiplicité des candidatures sur ce créneau a sans doute un peu dérouté les électeurs.

- la défense de l’environnement

Il s’agit bien entendu du cheval de bataille des partis « écologiques ». Cependant, l’évolution du parti des Verts représenté par Dominique Voynet, qui occupe traditionnellement ce terrain, vers un positionnement très à gauche, a un peu brouillé les cartes alors qu’il s’agit d’une préoccupation très vive chez les électeurs plutôt de centre gauche. Ceci explique sans doute le succès rencontré par la possible candidature de Nicolas Hulot. En l’absence de celui-ci, le vote en faveur de la défense de l’environnement se réparti donc entre plusieurs candidats : Dominique Voynet si l’on conçoit cette lutte comme nécessairement de gauche, Corinne Lepage de façon plus apolitique, voire José Bové si l’on n’est concerné que par les OGM, ou tout simplement un candidat traditionnel présentant un projet à fort contenu environnemental (Ségolène Royal ou François Bayrou par exemple).

- la défense de la ruralité

Il s’agit d’une préoccupation nouvelle, qui s’explique à la fois par la désertification des campagnes mais aussi et surtout par la fracture réelle entre le monde parisien et des grandes villes, et celui de nombreux habitants des régions qui se sentent incompris ou abandonnés. On retrouve sur ce créneau bien sûr le candidat des chasseurs, Frédéric Nihous, qui défend des pratiques et habitudes de vie incomprises de nombreux citadins, mais aussi José Bové en tant qu’ancien porte-parole de la Confédération paysanne. Ce thème est donc totalement trans-partisan, puisqu’il concerne aussi bien l’extrême gauche (avec récemment le représentant du parti des travailleurs, Gérard Schivardi, qui combat l’abandon des campagnes par les services publics) que Philippe de Villiers, tenant d’une France rurale traditionnelle et catholique. Cependant, un point commun à tous ces candidats est le refus d’une Europe politique qui menacerait leur mode de vie.

- le gaullisme républicain

Le virage idéologique de l’UMP, notamment sous l’impulsion récente de Nicolas Sarkozy, vers un modèle anglo-saxon de société, laisse de côté un certain nombre d’électeurs anciennement attirés par le coté nationaliste populaire du parti gaulliste. C’est la défense de ces valeurs que revendique Nicolas Dupont-Aignan, qui recoupe partiellement celle de l’ancien électorat de Jean-Pierre Chevènement ou de Charles Pasqua : on y retrouve une haute estime du rôle de l’Etat qui doit conserver une influence sur de nombreux domaines économiques et sociaux, des valeurs morales plutôt traditionnelles, une dénonciation de l’Europe fédérale.

- la défense d’une société traditionaliste

Face à ce qu’il considère comme une menace pour les valeurs des Français, l’immigration, l’islam, l’Europe, Philippe de Villiers prône un certain nombre de mesures moralistes, protectionnistes, identitaires ou sécuritaires. L’idée est bien de répondre à une menace extérieure, au sentiment d’inquiétude qu’éprouvent certains électeurs, à un manque de repères traditionnels, par des propositions d’ordre défensif afin de rassurer.

Il est bien entendu réducteur d’attribuer des noms de candidats à ces arguments, sachant que chacun défend un projet plus large qui recoupe en général plusieurs de ces éléments, mais cela m’a semblé être pour chacun le point le plus marquant de leur candidature.

Il faut noter que les exclus, qui forment une catégorie croissante de notre population, ne sont pas vraiment au centre de la campagne de l’un de ces candidats, même si tous les candidats de gauche et d’extrême gauche les intègrent d’une façon ou d’une autre dans leur projet politique. Peut-être la raison en est-elle que ces exclus, dans leur majorité, ne votent pas ? Curieusement, seul François Bayrou semble ainsi inclure l’exclusion, de façon proéminente, parmi ses six grandes priorités de gouvernement.

Le dernier groupe de candidats est celui des vainqueurs potentiels, ou en tout cas celui des candidats qui concourent pour gagner. Le vote en faveur des deux favoris, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, et des deux outsiders, Jean-Marie Le Pen et François Bayrou, se fait donc en fonction de ce que nous anticipons être le résultat de leur présidence. Ceci repose sur trois éléments : leur projet de société, leur programme de gouvernement, leur aptitude personnelle à présider la France.

Le projet de société de Nicolas Sarkozy a le mérite d’être clair : il s’agit d’une société à l’anglo-saxonne, qui récompense le travail, l’effort, l’initiative individuelle, et s’efforce de permettre à ceux qui s’en donnent la peine de réussir. Dans un contexte international où la France se distingue par son chômage tandis que ces pays anglo-saxons attirent talents et jeunes du monde entier, ce modèle dynamique a de quoi séduire. Pour autant, en admettant qu’il permettrait sans doute de relancer un ascenseur social en panne dans notre pays, il est aussi générateur de fortes inégalités, tous n’ayant pas les possibilités ou l’esprit nécessaire pour réussir dans un système aussi compétitif. Cela explique sans doute le ton plus consensuel du patron de l’UMP depuis quelques semaines.

Aussi clair est le projet de société de François Bayrou. Celui-ci est d’inspiration sociale-démocrate nord-européenne, qui allie liberté d’entreprendre et forte redistribution sociale. Ceci exclut toute baisse générale d’impôt, favorise les accords de consensus, et oriente le rôle de l’Etat vers celui de régulateur au niveau économique mais d’acteur au niveau social. Ce projet est complété par une exigence forte d’intégrité de l’Etat, et une demande pour plus d’Europe afin de rester influent au niveau mondial.

Chez Jean-Marie Le Pen, le projet de société est un peu moins défini mais ressemble dans ses grandes lignes au modèle nationaliste espagnol sous Franco. Dans ce modèle, le rôle de l’Etat n’est pas d’intervenir économiquement, mais d’assurer le maintien de valeurs morales dans la société. Il allie donc libéralisme économique intérieur et protectionnisme à l’égard de toute influence extérieure considérée comme néfaste, ainsi qu’un fort interventionnisme idéologique.

Enfin, il n’existe pas vraiment de projet de société chez Ségolène Royal. Tiraillée entre les différents courants du PS et ses propres valeurs, et surtout guidée par une méthode qui consiste à répondre aux attentes immédiates, et parfois contradictoires, de ses électeurs, Ségolène Royal ne peut définir de projet de société qui l’enfermerait dans un certain nombre de contraintes. Elle emprunte donc au gré des évènements des exemples et références multiples qui peinent à former un ensemble cohérent.

Il est impossible de détailler les programmes des candidats. Après le discours de Ségolène Royal à Villepinte, on peut considérer que ces quatre candidats proposent une série de mesures concrètes qui forment effectivement un programme, même si celui-ci couvre un spectre de sujets un peu moins large chez Jean-Marie Le Pen. Ces programmes, figures imposées de toute élection, et réclamés à cor et à cris par les journalistes, sont généralement destinés à s’assurer le soutien intéressé (voire égoïste) d’un nombre d’électeurs le plus large possible (tandis que les projets de société s’adressent plus aux valeurs morales des citoyens). La question est de savoir s’ils ont une véritable utilité pour l’électeur, échaudé par d’innombrables promesses non tenues lors des élections précédentes, d’autant que leur coût (et notamment celui des deux favoris) rend probablement illusoire leur application. On se référera donc sans doute plus utilement à un petit nombre de propositions représentatives de chaque candidat afin de juger du sérieux de leur projet.

Quant à la stature de présidentiable de ces quatre candidats, leur dimension personnelle, il s’agit-là d’un élément beaucoup plus subjectif à définir, tant les qualités que nous estimons essentielles pour ce poste varient d’une personne à l’autre. Néanmoins, on peut dégager quelques caractéristiques majeures, positives ou négatives, qui peuvent jouer sur notre évaluation de ces candidats.

Nicolas Sarkozy sera très largement considéré comme un débatteur hors pair, un homme énergique, un décideur, mais aussi comme une personne excitée, survoltée, impatiente, agressive.

Ségolène royal est perçue comme déterminée, calme, séduisante, sachant jouer de sa féminité, mais insuffisamment préparée, cassante, parfois maladroite.

On reconnaît à François Bayrou des qualités de courage, de volonté, de culture, d’humanisme, mais on lui reproche sa lenteur d’élocution, un ton professoral, une certaine naïveté.

Quant à Jean-Marie Le Pen, nul ne songe à disputer ses talents de répartie, de tribun, sa constance dans les arguments, mais sa violence, son agressivité, son manque de diplomatie peuvent effrayer

Finalement, pour un nombre peut-être non négligeable d’électeurs peu intéressés ou tout simplement blasés par la politique, le choix du futur président de la République est aussi lié son aptitude à remplir certaines de ses fonctions majeures sous notre cinquième République : quel sera son attitude en cas de crise, nationale ou internationale, en cas de menace terroriste ou de guerre, voire en tant que responsable de l’arme nucléaire ? Qui protégera donc au mieux les Français face à un péril grave : Nicolas Sarkozy, volontaire mais téméraire ? Jean-Marie Le Pen, patriote mais colérique ? Ségolène Royal, froide mais indécise ? ou François Bayrou, courageux mais réfléchi ?

Posé ainsi, le choix n’est peut-être finalement pas si compliqué.


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288 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 février 2007 13:50

    bonjour Voltaire

    Il manque le candidat visionnaire dans cette campagne. Et donc, je me permets de lire votre billet comme une invitation à voter nul, pour un suffrage résolument en faveur de la non expression

    signé, l’expressionniste

    javascript:pop_img(’http://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/2738469078r.jpg’) ;


    • Voltaire Voltaire 13 février 2007 14:08

      Tout d’abord, mes excuses aux lecteurs pour les fautes d’orthographe et autres coquilles qui demeurent dans le texte ; j’avais envoyé une seconde version corrigée aux éditeurs, qui a semble t-il été perdue.

      @Bernard Dugué

      Je ne partage pas votre jugement sur l’absence de candidats visionnaires ; en particulier, je pense qu’à la fois Nicolas Sarkozy et François Bayrou sont des visionnaires : tous deux ont un objectif de société différent de l’actuelle, et se proposent de réformer le pays en profondeur, même s’ils sont contraint à un discours plus consensuel pour des raisons électoralistes.

      Que vous ne partagiez pas ces visions est par contre tout à fait légitime.


    • (---.---.225.122) 13 février 2007 16:18

      Sarkosy et Bayrou Visionnaires.

      Ah l’humour français n’est pas mort.


    • solitaire (---.---.49.189) 13 février 2007 19:07

      Le problème est que JM Le Pen est aussi un visionaire


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 février 2007 21:47

      J’avoue que mon commentaire replié m’incite à être replié de rire devant tant de conformisme.

      Plus sérieusement, pour répondre à la réplique pertinente de Voltaire, je dirais que le côté visionnaire de Sarkozy ou Bayrou concerne l’agencement technico-politique de la société mais aucunement le dessein de l’humain. Bref, pour moi ce n’est pas de la vision mais de la gestion.


    • Voltaire Voltaire 13 février 2007 21:59

      Cher Bernard,

      Une campagne présidentielle est-elle le bon moment pour esquisser une vision de l’avenir de l’humanité ? Pris dans les rets des exigences médiatiques et partisanes, les candidats peuvent-ils donner libre cours à leur pensée à long terme ?

      Sur le fond, ce serait bien sûr souhaitable, mais en écoutant les questions de ce pannel de citoyens invité à questionner nos candidats sur TF1, et leur côté egocentrique, on imagine assez bien quel serait l’impact de ce type de vision.

      Je pense qu’on en apprend un peu dans les longs entretiens filmés par N. Voisin, et plus encore dans les ouvrages rédigés par certains des candidats (les leurs, pas ceux de leurs negres), mais je serais plus indulgent que vous sur cette question. Il est à mon avis impossible pour un candidat de répondre à votre souhait dans ce type de campagne, ce qui n’exclue pas qu’ils aient effectivement un côté visionnaire (je pense notamment à Arlette Laguiller, peut-être Olivier Besancenot et José Bové, sans doute Nicolas Hulot, sûrement François Bayrou...).


    • dégeuloir (---.---.148.92) 13 février 2007 23:06

    • chantecler (---.---.4.237) 14 février 2007 08:49

      - 42 à Jean Dugué ? Et on laisse faire cela ?

      J’ai acheté deux livres : Gavroche par Bruno Demonsais, coll. L’Harmattan....

      Et « le descendeur social »- Fondation Jean-Jaurès-, coll. Plon. à lire par tous....


    • chantecler (---.---.4.237) 14 février 2007 08:51

      moins 42, je précise...Décidemment... smiley


    • Rocla (---.---.253.136) 14 février 2007 11:22

      D’où l’ intérêt de lire les commentaire et non les votes .

      Rocla


    • www.jean-brice.fr (---.---.159.174) 13 février 2007 14:16

      Devant tant d’ambitions personnelles qui n’ont rien à proposer si ce n’est des revendications catégorielles soit le vide sidéral, c’est-à-dire la POLITIQUE que l’on fait depuis trente ans, on peut être inquiet pour l’AVENIR DE LA FRANCE ! CHIRAC peut être à l’aise, il n’a que des médiocres comme concurrents et cela ne m’étonnerait pas qu’il se représente ...


      • www.jean-brice.fr (---.---.233.201) 17 février 2007 18:59

        Je n’ai pas dit que j’étais un fan de CHIRAC, mais au moins lui on le connait ... De toutes manières, ils feront TOUS, la même POLITIQUE ! Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


      • JR (---.---.75.131) 13 février 2007 14:34

        Je pense qu’il faut choisir le candidat qui correspond à la vision de la société que l’on veut voir émerger en France. Il ne faut surtout pas se laisser embobiner par les promesses qui sont faites, et choisir les candidats dont les propositions se rapprochent de la réalité, et qui donc semble le plus crédible. Je ne crois pas que le markéting de promesses du duo de la Star Academy, méritent que l’on se tourne vers ces 2 candidats. Il faut viser le consensus, et donc voter Bayrou pour avoir l’efficacité économique et la cohésion sociale.


        • toto (---.---.180.111) 14 février 2007 11:12

          La politique n’est pas le consensus, mais le moyen pacifique de régler nos différents. Dans un premier temps, par le biais de l’élection, différents projets doivent apparaître. Ensuite, dans un deuxième temps, la loi majoritaire tranche.

          Cependant, le clivage persiste. Les minoritaires sont représentés et reconnus par la majorité.

          Voter pour un candidat du consensus n’a donc aucun sens. Cette démarche ne fait que disparaître les sans voix, les invisibles. Je suis donc favorable à MG BUFFET candidate du PC, pour que les oubliés, les NON à la constitution soient représentés.


        • (---.---.236.238) 18 février 2007 08:35

          BAYROU FERA LA MEME POLITIQUE QUE LES AUTRES : avec lui, ce sera la IV ème république !


        • grattounette (---.---.61.6) 13 février 2007 14:35

          ...... Voter François Bayrou. Le choix n’est finalement pas si compliqué en effet.


          • Bobo (---.---.147.228) 13 février 2007 14:51

            Comment Bayrou peut faire pour arriver au second tour si le parti socialiste ne se tire pas dans le pied comme en 2002 avec Chevénement (5%) et Tobira (3%) ? Il faut que tous les électeurs de Le Pen vote pour lui ou que tous les socialos votent pour lui ?


          • ganao (---.---.102.41) 13 février 2007 14:53

            Pour moi le courage , l’énergie et le programme de Nicolas Sarkozy ainsi que son charisme qui est un atout important ....plus de doutes , c’est vers lui que va mon choix !


          • (---.---.252.19) 13 février 2007 15:54

            ganao a écrit : Pour moi le courage , l’énergie et le programme de Nicolas Sarkozy ainsi que son charisme qui est un atout important ....plus de doutes , c’est vers lui que va mon choix !

            Et en plus ceux qui le soutiennent (dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es) sont de vrais patriotes, par exemple le bellâtre Johnny Hallyday (Voir http://www.swissinfo.org/fre/international/agences/detail/Le_dossier_de_nat uralisation_de_Johnny_Hallyday_valide_en_Belgique.html?siteSect=143&sid=7523189&cKey=1171363284000)

            13 février 2007 - 11:41

            Le dossier de naturalisation de Johnny Hallyday validé en Belgique.

            PARIS - La commission de naturalisation de la Chambre des représentants de Belgique se prononcera le 27 février sur la demande de naturalisation de Johnny Hallyday. Aucune décision n’a encore été prise, selon les services du président de la commission.

            Le quotidien « Le Parisien » affirme que les membres de cette commission avaient « validé » le dossier du chanteur, dont le père était belge. Selon le journal, l’obtention de la nationalité belge « pourrait n’être qu’une étape » pour permettre à Johnny de s’installer à Monaco dans un délai de deux ans, compte tenu du délai légal pour un Belge désirant s’installer dans la principauté. Pendant l’intervalle, le chanteur a choisi de s’installer à Gstaad, où il bénéficie d’un régime fiscal plus avantageux qu’en France.

            Le journal croit savoir que le désir du rockeur d’obtenir la nationalité belge tient davantage au statut fiscal avantageux accordé par Monaco aux citoyens belges - contrairement aux citoyens français, imposés de la même manière en France et dans la principauté - qu’à des raisons sentimentales.

            La nouvelle de l’exil fiscal de Johnny Hallyday avait suscité embarras ou sarcasme dans la classe politique française, le rockeur étant un fervent soutien du favori de la droite pour l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy. Le président Jacques Chirac avait notamment « regretté » « le comportement du citoyen » Johnny.

            Le député socialiste Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, a de son côté reproché au rocker son « incivisme ». Si chacun n’agit qu’en fonction de « ses seuls intérêts », « tout le monde se prépare à s’affronter », a-t-il dit. L’élu de Saône et Loire a en outre appelé les Français les plus fortunés à « aimer la France et à la soutenir », au lieu de « faire de l’évasion fiscale ».

            SDA-ATS

            On a les amis qu’on peut !


          • (---.---.225.122) 13 février 2007 16:24

            On ne vote pas FB.

            On le suit comme les apôtres ont suivi le christ.

            Les français vont sortir en masse de leur maison. Ils vont prendre un bouclier , mettre FB dessus puis partir tous en pélerinage vers l’Elysée et là ils feront descendre FB et lui diront « Voilà ta maison, guide nous, oh lumière céleste »


          • oncle Archibald (---.---.147.38) 13 février 2007 19:25

            Aimer la France et la soutenir n’implique peut-être pas nécessairement d’aimer que l’argent public soit jeté par les fenêtres ... Je suis à fond pour une réhabilitation de l’impôt sur le revenu, que l’on paiera presque avec plaisir pour « faire son devoir » et « partager fraternellement » mais pas pour qu’il soit gaspillé et/ou utilisé à fidéliser une clientèle électorale avec une ardeur à nulle autre pareille.

            Que chaque candidat précise bien ce qu’il fera de notre argent et nous choisirons plus sereinement . Peut être même arriverons nous pour une fois à voter « pour » et non pas « contre ». Je pense qu’Internet peut jouer un grand rôle dans la campagne à ce niveau. Que ceux qui savent éplucher les comptes de l’Etat donnent leur opinion sur les programmes !


          • jps (---.---.51.14) 14 février 2007 08:24

            A mourir de rire certains commentaires et pseudo. Voltaire pseudo pédant et jamais voltaire n’aurait écrit autant d’inepties. Voltaire le tolérant aurait très certainement appelé à voter ségolène. Dire que Ségolène n’a pas de Projet de société est l’illustration d’un manque d’objectivité patent. Elle veut une société solidaire, qui promeut le travail, nul droit sans contrepartie d’obligation, une société qui s’inscrit dans une volonté de légitimer les instances européennes. Quelle est la légitimité de la commission ? Ségolène a une vision cohérente de l’harmonie des relations internationales. Ce soit disant voltaire, médisant, qui fait de la masturbation intellectuelle car il a besoin de reconnaissance. Voulez-vous une société de l’immobilisme comme le prône Bayrou et comme il a géré le ministère de l’éducation nationale ? Voulez-vous une société ultralibérale avec paupérisation de la classe moyenne, une société égoïste, une société belliqueuse s’associant aux conflits fermentés par les américains ? Un état policier ? Voilà ce que propose Sarkozy ! Sarkozy que ne se préoccupe pas de la France Qui fait mille promesses et se renie. Qui change Mille fois. pour le reste voir http://poly-tics.over-blog.com/


          • aigle80 (---.---.229.224) 13 février 2007 14:42

            D’accord sur l’ensemble, mais à part la défense de nos institutions quel est le véritable pouvoir de notre représentant ?quand on sait que le vrai pouvoir de réformer et de faire des projets dépend de l’argent qu’on pourra y mettre !!Et l’argent est dans les mains des grdes multinationales,des groupes petroliers,de banques,des marchands d’armes et si cela les menace on coupe la pompe à fric...alors notre Président un simple representant commercial mondial ? De la à élire celui qui présente le mieux pourquoi pas...de toute façon notre pays est ruiné,la dette s’emballe ! alors espèrons que nos gosses puissent vivrent encore longtemps à crédit grace aux banques coreennes,japonaises,du golf et sans doute chinoises maintenant et gardons nous de déplaire aux dirigeants de ces pays.....il faudra quelqu’un de trés diplomate !


            • Voltaire Voltaire 13 février 2007 15:04

              @aigle80

              Je ne partage pas votre avis sur l’absence de pouvoir de nos gouvernants, et donc d’ailleurs sur l’absence de responsabilité quant aux résultats de leur politique.

              Les politiques ont de nombreux outils en main pour influencer l’évolution de notre société. Pour n’en citer qu’un, il s’agit, en partage avec la Commission Européenne d’ailleurs, du pouvoir normatif et régulateur. Ceci a des effets considérables, que ce soit au niveau environnemental, économique ou même social.

              L’élection d’un président de la république n’a donc rien d’anodin, celui-ci impulse une politique pour le pays, il a une vraie responsabilité, et ne peut donc être dédouané des résultats de cette politique.


            • solitaire (---.---.49.189) 13 février 2007 19:11

              ce qui ont du pouvoir l’utilise (souvent à mauvais escient) or le président à du pouvoir


            • Vince (---.---.194.249) 13 février 2007 14:43

              Tres bonne synthese. Tres bon article. Parti pris. enfin quelqu’un d’objectif qui ne pousse pas vers tel ou tel candidat. Merci


              • Vince (---.---.194.249) 13 février 2007 14:45

                oups j’ai oublié des mots...

                je voulais dire « pas de parti pris ».... vous l’aurez compris bien sur.


              • Front-Anti-Sarko (---.---.22.87) 13 février 2007 16:38

                Mais tu rêves ou quoi, c’est clairement un pro-sarkozy l’auteur de cet article !!!! De la vieille propagande insidueuse a 2 francs.

                Franchement, j’ai écouté Le Pen pendant les deux derniers débats. J’ai aussi écouté Sarkozy. Ces deux personnages partagent tellement de points communs, c’est à se demander s’il n’y a pas des connivences implicites entre les membres de ces deux partis.

                A bas le néolibéralisme prôné par Sarkozy, et vive la redistribution des richesses créées par les Français !!


              • cyrkar (---.---.89.20) 13 février 2007 17:35

                Voltaire fait une analyse juste et pertinente mais néanmoins nous ressentons son parti pris pour Bayrou. D’ailleurs l’objectivité totale n’est pas possible et d’après moi pas souhaitable (ce n’est donc pas une critique négative).

                Je voudrais aussi préciser qu’à mon avis, il est beaucooup plus interessant et juste de voter pour une vision plutôt que pour un programme. En étant plus pragmatique, c’est aussi plus facile car chacun peut choisir « en son âme et conscience » alors que tout le monde n’a pas les moyens, outils intellectuels pour analyser des séries demesures et leur répercutions politiques, économiques, sociales...

                C’est aussi pour cela que les « gros candidats » font des campagnes publicitaires plutôt que des campagnes électorales : arguments chocs, démagogie... suscitent plus d’engouement (émotions) qu’une vision de société (intelligence).


              • sarha (---.---.177.201) 13 février 2007 14:44

                Le débat est clos à en voir cet article... Les français ont la mémoire courte, et j’espere que l’electorat qui ne s’est pas bougé en 2002 fera pas la même betise au mois de Mai... Il faut voter utile, chacun sait ce qui lui reste à faire


                • Bobo (---.---.147.228) 13 février 2007 14:53

                  Tu veux dire quoi ?


                • jujubinche (---.---.235.222) 13 février 2007 17:18

                  Qu’on aimerait bien virer la clique des malfaisants incapables, incompétents et sournois qui nous fout le pays en l’air depuis maintenant 5 ans, et cela en ayant TOUS les pouvoirs.

                  2% de croissance cette année, une des plus faible d’europe. Bravo l’UMP, belle leçon d’économie.

                  Dehors !


                • FPC (---.---.41.91) 13 février 2007 14:48

                  « François Bayrou, courageux mais réfléchi »...

                  Que du positif, je suis d’accords avec vous, je voterais Bayrou ! smiley)

                  FPC


                  • Marmotte (---.---.216.148) 13 février 2007 16:17

                    Je suis assez d’accord. Cet article est très bon et en majorité neutre, mais je crois déceler que le coeur de son auteur penche pour Bayrou, ce que semble confirmer cette dernière ligne (alors que ça n’était qu’une impression jusque là). Cela dit, de jour en jour je pense que c’est définitivement le choix le plus raisonnable qui s’offre à nous - c’est en tous cas celui qui m’inquièterait le moins pour l’avenir à long terme de ce pays, les deux autres « grands » candidats étant trop populistes à mon goût.


                  • ArbreBlanc (---.---.232.64) 13 février 2007 14:53

                    J’aurais personnellement insister un peu plus sur la place atypique de José Bové, hors parti, tout à la fois antilibéral, et écolo, certes, mais également à la tête d’un mouvement citoyen de « gauche de transformation sociale », qui se préoccupe de tout les sujets (les 125 propositions), y compris celui de l’exclusion / la pauvreté (plan d’urgence sociale), ou celui d’une Autre Europe. Il propose par exemple une approche très démocratique par assemblée constituante pour la rédaction d’un nouveau traité pour l’Union Européenne, avec vote simultané dans tout les pays. Réussira-t-il à fédérer une nouvelle gauche sous son nom ?


                    • grattounette (---.---.161.137) 14 février 2007 10:46

                      Voyons, à quoi celà servirait de voter Bové, si ce n’est se faire plaisir ? Ce n’est pas une élection municipale, l’enjeu est autrement plus conséquent et on a vu ce que ça a donné de faire des votes perso éparpillés. En + Bové il aura pas ses signatures et va refiler ses voix à Ségo, il le crie déjà sur tous les toits, alors le réac, faut se poser des questions... Il est surtout en train de ratisser PS. Faut voter Bayrou, c’est la seule chance de respirer autrement. Allez voir son site, lisez, écoutez, la question ne se pose même pas : www.bayrou.fr


                    • Dams (---.---.108.249) 13 février 2007 14:53

                      Une fois de plus, on va regretter qu’il n’y ait pas 3 tours. Les écolos et les communistes vont hésiter à voter pour leurs favoris pour avoir plus de chance d’avoir un candidat qui leur plait au second tour et tout se calcul, les sondages vont faire les votes et plus Bayrou va monter, plus on va se dire qu’il a une chance, et plus il va continuer à monter. Combien de gens préférant Bayrou vont voter Royal ou Sarko parce qu’il pense qu’ils ont plus de chance d’aller au second tour ? Combien de personne soutenant Buffet, Besancenot ou Voynet vont voter Ségo ? Beaucoup je pense (d’ailleurs, c’est un peu la conclusion de l’article) et on va se retrouver une fois de plus avec des votes qui ne symbolisent pas l’opinion des Français. Je trouve ça personellement dommage (surtout que beaucoup, ça n’est pas forcément assez pour éviter un Sarko-le pen au second tour).


                      • oncle Archibald (---.---.147.38) 13 février 2007 19:42

                        Nous sommes tous bien d’accord avec Voltaire : il n’y a que quatre candidats susceptibles d’arriver au second tour. Dans l’éventualité ou Monsieur LE PEN serait à nouveau dans le choix final, il serait battu quel que soit celui des trois autres qui lui serait opposé, parce que les Français ne veulent pas d’un « extrémiste » pour les gouverner. Il n’y a donc aucune raison objective de se priver de voter pour François BAYROU au premier tour, si c’est pour lui que l’on a envie de voter, bien évidemment smiley


                      • SIG_75 (---.---.33.44) 13 février 2007 15:06

                        Très bon. Le choix est effectivement simple.


                        • Moebius (---.---.33.44) 13 février 2007 15:08

                          ... Je voterai donc Bayrou.


                        • mebius (---.---.216.189) 13 février 2007 21:13

                          je ne voterais donc pas


                        • mobius (---.---.216.189) 13 février 2007 21:14

                          je tirerais au sort


                        • mobiardus (---.---.216.189) 13 février 2007 21:15

                          j’irais en Suisse ou en Belgique


                        • moerdus (---.---.216.189) 13 février 2007 21:17

                          J’irais faire caca


                        • moebius (---.---.216.189) 13 février 2007 21:34

                          Qui est ce ?


                        • moebius (---.---.216.189) 13 février 2007 21:37

                          Si vous ne savez lequel choisir ? votez pour celui qui vous en donne le plus (c’est de l’humour)


                        • johan (---.---.38.180) 13 février 2007 15:12

                          Article totalement partial. Parlant de SR : « Elle emprunte donc au gré des évènements des exemples et références multiples qui peinent à former un ensemble cohérent ». Elle porte une vraie vision de la france. Une france moderne, responsable, juste. Si vous avez vraiment lu son programme vous ne pouvez pas le contester. Le véritable archaisme c’est celui d’un libéralisme aveugle, du chacun pour soi que propose NS. Le clivage d’ailleurs entre Ségolène et Sarkozy est clair et les études le montrent, c’est la jeunesse. NS cartonne chez les plus de 55 ans et SR gagne en deça. NS c’est la france du vieux 20ème siècle, à la posture virile ridiculement démonstrative, aux idées sécuritaire et égoistes. C’est la france des vieux vaguement racistes qui se recroquevillent sur leurs petits pécule et qui ont cette image du chef ancien régime. Berk ! cette france là si elle gagne, va mourir. Y a cas regarder les soutiens de sarko : Hanin, Sevran, Hallyday ... Quand Ockrent, Adjani, Laurence Ferrari et d’autres soutiennent Ségolène. Mais c’est toujours la jeunesse qui doit gagner. C’est pour cette raison que Ségolène sera notre présidente.


                          • patrick patrick 13 février 2007 15:15

                            a bon Laurence ferrari !

                            cest en effet un argument de poids !

                            sourire


                          • Voltaire Voltaire 13 février 2007 15:29

                            @johan

                            « Une France moderne, responsable, juste », ce n’est pas un projet de société, juste une liste de qualités que tous les candidats peuvent reprendre. Je suis preneur de toute analyse plus complète et argumentée du projet de société de Mme Royal, mais pour ma part, en toute objectivité, je n’arrive pas à dégager une vision cohérente à partir de ce listing de propositions, que j’ai lu.

                            @patrick

                            Je me garderais bien, si j’étais vous, de balayer d’un revers de main la possibilité de faire travailer ensemble des personalités du PS et de l’UMP avec celles de l’UDF. L’espérience de l’Allemagne, des Pays-Bas, de l’Autriche, démontre que si, avant les élections, tous les partis sont tuojours contres (ils veulent toujours tous les pouvoirs pour eux seuls), ils y arrivent très bien une fois obligés par les électeurs (et cela est souvent la seule façon de réaliser des réformes profondes).

                            Il me parait plus sage de baser son choix sur un projet de société, voire sur la personalité du ou de la candidat(e), plutôt que sur les possibilités mécaniques du gouvernement. J’ai, peut-être naïvement, tendance à penser que le poids des citoyens et la volonté des hommes comptent plus que le système.


                          • johan (---.---.38.180) 13 février 2007 15:45

                            lol bon c’était un exemple ;)


                          • Bruno (---.---.109.53) 13 février 2007 16:01

                            @Johan

                            HAHAHAHAHA !!!!


                          • johan (---.---.38.180) 13 février 2007 16:02

                            Voltaire,

                            Je ne te suis pas. Il me semble que les qualificatifs « moderne, responsable, juste » ne s’appliquent pas indifférement à SR, NS ou à d’autres. La justice, sociale notamment, est une chose concrète. Quand NS propose de baisser les impots, de supprimer l’impot sur la succession, et de libéraliser davantage d’une manière générale, ce n’est pas aller vers plus de justice, au contraire. Ségolène royal est plus juste en ce sens que lui. La modernité. Les évolutions dans la façon de faire de la politique, de réformer les institutions, de redonner au peuple davantage de contrôle sur les affaires de l’état, cela me semble moderne oui. Bien davantage qu’une posture de commandeur omniscient façon ancien régime. Et le libéralisme qu’il propose est tout sauf moderne, c’est l’archaisme même : retour au 19ème siècle. La responsabilité. La responsablité par exemple de la maitrise du déficit, elle s’y est engagée. Et la conscience de l’enjeu essentiel que représente l’investissement dans la recherche et les nouvelles technologies pour la france. C’est la mesure N°1 de son pacte. Quand on peine à trouver une ligne à ce propos dans le programme de sarkozy ... Pour moi ce seul élément est déjà déterminant. Quand à Bayrou il est bien sympathique, mais il n’a ni le charisme ni la capacité électorale de passer. Et je me souviens que trop bien du 21 avril ...


                          • jeanclaudeh (---.---.112.118) 13 février 2007 16:59

                            Apparemment, tu n’es pas sectaire hein... !!! jeanclaudeh


                          • jeanclaudeh (---.---.112.118) 13 février 2007 17:04

                            Bon un flop, mon commentaire s’adressait a Johan jeanclaudeh


                          • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 février 2007 17:28

                            comme votre post a été injustement « pliè », car ici à Agoravox, en ce moment la tendance est au lynchage de tout ce qui approche de près ou de loin la candidate socialiste. Et en tant que rédcacteurs d’agoravox il en faudra un peu plus pour le replier à nouveau. je vous redonne la parole :

                            > Présidentielles : comment choisir ? par johan (IP:xxx.x3.38.180) le 13 février 2007 à 15H12

                            [Cacher le texte] Article totalement partial. Parlant de SR : « Elle emprunte donc au gré des évènements des exemples et références multiples qui peinent à former un ensemble cohérent ». Elle porte une vraie vision de la france. Une france moderne, responsable, juste. Si vous avez vraiment lu son programme vous ne pouvez pas le contester. Le véritable archaisme c’est celui d’un libéralisme aveugle, du chacun pour soi que propose NS. Le clivage d’ailleurs entre Ségolène et Sarkozy est clair et les études le montrent, c’est la jeunesse. NS cartonne chez les plus de 55 ans et SR gagne en deça. NS c’est la france du vieux 20ème siècle, à la posture virile ridiculement démonstrative, aux idées sécuritaire et égoistes. C’est la france des vieux vaguement racistes qui se recroquevillent sur leurs petits pécule et qui ont cette image du chef ancien régime. Berk ! cette france là si elle gagne, va mourir. Y a cas regarder les soutiens de sarko : Hanin, Sevran, Hallyday ... Quand Ockrent, Adjani, Laurence Ferrari et d’autres soutiennent Ségolène. Mais c’est toujours la jeunesse qui doit gagner. C’est pour cette raison que Ségolène sera notre présidente


                          • johan (---.---.38.180) 13 février 2007 17:40

                            Vas plus loin que l’invective stp. En quoi suis je sectaire ?


                          • Aérien (---.---.94.140) 13 février 2007 17:49

                            Y’en a c’est plus la méthode Coué mais la méthode « gouré ». Pour votre gouverne, les jeunes ne veulent pas de royal :

                            http://presidentielle.2007.free.fr/index.php?2007/02/10/1216-royal-chute-chez-les-jeunes

                            Je sais, la jeunesse est cruelle... lol smiley


                          • un passant (---.---.135.97) 13 février 2007 17:54

                            Juste une question, en quoi le libéralisme date du 19ème siècle ? J’amerais que l’on m’explique comment s’appelait, alors, le système d’échange dans la Grèce antique ou celui des comptoires arabes de la côte yémenite etc.


                          • snoopy86 (---.---.12.52) 13 février 2007 18:16

                            le coup du jeunisme le PS nous le fait à chaqua élection...

                            C’est simplement une manipulation

                            Lisez les enquêtes de plus prés : les jeunes ne votent pas vraiment différemment des autres


                          • johan (---.---.112.37) 13 février 2007 19:00

                            @passant

                            Mmm ... l’esclavagisme, puis l’exploitation de la société industrielle, puis la conquête de droits sociaux, puis sarko ? retour à l’étape 2.


                          • un passant (---.---.135.97) 13 février 2007 20:50

                            @Johan

                            Je veux bien, mais je ne suis pas convaincu... Dans ce cas, plutôt que libéralisme, on peut appeler le système actuel « capitalisme néoconservateur financialiste », ça n’est alors plus du libéralisme...non ?

                            Et puis, Marx lui même ne parlait-il pas plus du capitalisme que du libéralisme ?

                            Il y a quelque chose qui me gêne, c’est vrai que c’est jouer sur les mots, mais quand même...


                          • moerdus (---.---.216.189) 13 février 2007 21:18

                            le commerce


                          • moebius (---.---.216.189) 13 février 2007 21:29

                            Comment choisir ? En principe les gens votent pour leur employeurs.Ainsi les commerçants votent d’un coté, les employés municipaux d’un autre et ceux qui n’ont pas d’employeurs se grattent la téte ...


                          • grattounette (---.---.161.137) 14 février 2007 10:58

                            Ne pas trouver de charisme à Bayrou c’est ne pas l’avoir écouté, regardé. C’est un mec bien, c’est rare. Ce n’est pas de la frime nombriliste comme le super duo qui ne pense qu’à son image. Croyez vous qu’Angela Merkel a du charisme, toujours fagotée en noir ? Pourtant elle a l’air d’être très respectée de tous côtés. Et c’est du respect aussi dont on a besoin, pas d’un guignol excité et mégalo qui se predn pour Napo, pas d’une bourgeoise prétentieuse qui ose nous donner la chine en exemple et nous fait le coup de la mère éplorée. On a besoin de sécurité et de fiabilité. Y’a que François Bayrou.


                          • vigie.corsaire (---.---.217.98) 14 février 2007 14:55

                            o avait compris mais bof quand même, tu te crois sur le site de l’ump entre complice


                          • vigie.corsaire (---.---.217.98) 14 février 2007 14:59

                            pour aerien qui plane bancal on ne parlai pas des jeunes vieux


                          • patrick patrick 13 février 2007 15:13

                            Cher Voltaire,

                            Vous lire est un plaisir. l’analyse claire et argumentée faisant souvant defaut ici, la pertinence de votre article n’en est que plus probante.

                            Je partage votre analyse « categorielle » des candidats. comme vous, je pense que la conclusion sur le choix de vote est induite par le raisonnement bien plus que par l’affectivité.

                            La vision proposée, la capacité à la conduire, la clarté du raisonnement et la volonté sont pour moi, des arguments bien superieur à la satisfaction immédiate et brouillone de « belles idées » qui ne resisteront pas longtemps à la réalité.(cf la fin du gouvernement Maurois)

                            Il est français de vouloir changer le Monde sans se préoccuper de savoir si le Monde veut changer au rythme du petit pays ( au sens de l’influence) qu’est devenu le notre.

                            Si F. Bayrou apporte une réponse à certaines questions, il est évident que pour gouverner le pays, il faut s’appuyer sur une majorité. Or, et sans mettre en doute ni la volonté ni les capacités de ce dernier, on ne peut que constater que ni l’ UMP ni le PS ne participeront ensemble , fusse partiellement, à cette majorité.

                            A ce stade du raisonnement et en voulant bien oublier les argussis et autres banalités , la réponse que j’apporte, et elle n’engage que moi et respecte les autres idées, est claire dans mon esprit et mon vote ira à nicolas sarkozy.

                            bien à vous.


                            • Valjean Valjean 13 février 2007 16:18

                              « Argussis » au lieu de « Arguties », « Souvant » au lieu de « Souvent », des arguments bien supérieur (sans « S »), Maurois au lieu de Mauroy. On se relit, les enfants.


                            • patrick patrick 13 février 2007 16:25

                              j’en suis rouge de confusion ! bon je vé m’acheter un corecteur dor to graffe


                            • Daniel (---.---.94.97) 13 février 2007 18:29

                               smiley smiley


                            • dégeuloir (---.---.148.92) 13 février 2007 23:14

                              11 Septembre 2001

                              L’attentat contre les tours jumelles du World Trade Center de New York fait 2749 victimes[1]. 15 Novembre 2005 : Les lobbies du contenu utilisent les images de ces attentats en les diffusant à l’Assemblée Nationale dans le but de promouvoir leurs interêts économiques[2].

                              6 Octobre 2001

                              Le gouvernement français dépose des amendements au projet de loi pour la sécurité quotidienne (LSQ)[3][4], destinés à insérer dans cette loi des « dispositions renforçant la lutte contre le terrorisme »[5] : « Afin de renforcer l’efficacité des services d’enquêtes et combattre plus efficacement les menées du terrorisme, le Gouvernement dépose sous ce nouveau chapitre de la loi sur la sécurité quotidienne plusieurs amendements destinés à assurer la plus grande sécurité des Français dans une période où le risque est accru et actuel. »

                              L’amendement n°2 (qui donnera naissance à l’article 22 de la LSQ) indique clairement que ces dispositions sont exceptionnelles et temporaires :"Afin de disposer des moyens impérieusement nécessaires à la lutte contre le terrorisme alimenté notamment par le trafic de stupéfiants et les trafics d’armes et qui peut s’appuyer sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les dispositions du présent chapitre sont adoptées pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2003.

                              Le Parlement sera saisi par le Gouvernement, avant cette date, d’un rapport d’évaluation sur l’application de l’ensemble de ces mesures. "

                              L’amendement n°9 [6], qui donnera naissance au fameux article 29 de la LSQ, impacte directement la vie privée des internautes en permettant aux FAI de ne pas effacer les données de connexions (logs) de leurs abonnés, et de conserver ces logs pendant au plus un an : "I- Après l’article L. 32-3 du code des postes et télécommunications sont insérés deux articles L. 32-3-1 et L. 32-3-2 ainsi rédigés :

                              « Art. L. 32-3-1. - I.- Les opérateurs de télécommunications, et notamment ceux mentionnés à l’article 43-7 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, sont tenus d’effacer ou de rendre anonyme toute donnée relative à une communication dès que celle-ci est achevée, sous réserve des dispositions des II, III et IV.

                              « II. - Pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales, et dans le seul but de permettre, en tant que de besoin, la mise à disposition de l’autorité judiciaire d’informations, il peut être différé pour une durée maximale d’un an aux opérations tendant à effacer ou à rendre anonymes certaines catégories de données techniques. Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, détermine, dans les limites fixées par le IV, ces catégories de données et la durée de leur conservation, selon l’activité des opérateurs et la nature des communications."

                              En résumé : à la suite des attentats du 11 septembre, le gouvernement français fait adopter des dispositions destinées à la lutte anti-terroriste, devant prendre fin le 31 décembre 2003, et donnant accès à l’autorité judiciaire aux logs de connexions conservés par certains FAI qui ne font ni plus ni moins que d’enregistrer tous les faits et gestes de tous les citoyens français sur internet.

                              15 Novembre 2001

                              Promulgation de la LSQ [7]. Le rapport d’évaluation prévu à l’article 22, et le décret d’application prévu à l’article 29 n’ont jamais vu le jour.

                              2003 : LPSI

                              23 Octobre 2002

                              Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur du gouvernement Raffarin, dépose [8] le projet de loi pour la sécurité intérieure (LPSI) [9][10] au Sénat. L’urgence est déclarée. Son texte comporte un article 17 devant prolonger pour deux années supplémentaires la durée de vie de l’article 29 de la LSQ, (prévue à l’article 22 de la même loi), à des fins de lutte anti-terroriste : "Le chapitre V du projet de loi rassemble des dispositions visant à lutter plus efficacement contre le terrorisme.

                              A cet effet, l’article 17 prolonge jusqu’au 31 décembre 2005 la période de validité de certaines des dispositions du chapitre V de la loi du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne qui ont été adoptées jusqu’au 31 décembre 2003.

                              Ces dispositions concernent :

                              - les perquisitions sans assentiment exprès, en enquête préliminaire, sur décision du juge des libertés et de la détention, en matière d’armes et de stupéfiants ; lorsque la perquisition ne concerne pas des locaux d’habitation, elle peut être autorisée en dehors des heures légales (article 24 de la loi relative à la sécurité quotidienne) ;

                              - la visite des personnes, des bagages, du fret, des marchandises, des aéronefs, navires et véhicules dans les ports et aéroports, par les officiers et agents de police judiciaire, les agents des douanes et par les agents de sûreté agréés, sous le contrôle des officiers de police judiciaire, pour assurer préventivement la sûreté des transports aériens et maritimes (article 25 et 26) ;

                              - la conservation par les opérateurs de télécommunication des données relatives aux communications (article 29) et la mise au clair des données chiffrées nécessaires à la manifestation de la vérité (article 30 et 31). "

                              19 Novembre 2002

                              Le Sénat confirme cette prolongation pour deux ans de l’article 29 de la LSQ en votant [11] un article 17 ainsi rédigé :

                              "Dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme

                              Article 17

                              L’article 22 de la loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne est ainsi modifié : 1° Au premier alinéa, les mots : « les dispositions du présent chapitre, à l’exception de l’article 32, sont adoptées pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2003 » sont remplacés par les mots : « les dispositions du présent chapitre, à l’exception des articles 32 et 33, sont adoptées pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2005 » ;

                              2° (nouveau) Le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

                              « Le Parlement sera saisi par le Gouvernement, avant le 31 décembre 2003 et avant le 31 décembre 2005, d’un rapport d’évaluation sur l’application de l’ensemble de ces mesures. »"

                              26 décembre 2002

                              Publication du rapport Estrosi [12] :« D’autres mesures renforcent les moyens d’action de la police et de la gendarmerie. En particulier, en matière de lutte contre le terrorisme, l’article 17 prolonge, du 31 décembre 2003 au 31 décembre 2005, la validité de certains articles adoptés à titre provisoire dans le cadre de la loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne. Les dispositions visées concernent la mise en oeuvre, sur autorisation du juge des libertés et de la détention, de perquisitions au cours d’enquêtes préliminaires, sans le consentement des personnes ; la possibilité pour les OPJ, les APJ, les agents des douanes et les agents privés agréés de procéder à des visites de personnes, bagages, frets, colis, aéronefs, véhicules ou navires, en vue d’assurer la sûreté des vols et des transports maritimes ; la conservation, par les opérateurs, des données relatives aux communications et la mise au clair des données chiffrées nécessaires à la manifestation de la vérité. Les autres dispositions prévues par la loi du 15 novembre 2001 pour lutter contre le terrorisme sont pérennisées. »

                              Le député Estrosi, rapporteur, en profite pour faire adopter un amendement lourd de conséquences. Son rapport ne fournit aucune justification et se contente d’une unique phrase laconique : "La Commission a adopté un amendement du rapporteur pérennisant les

                              dispositions précitées des articles 29, 30 et 31 de la loi du 15 novembre 2001

                              (amendement n° 86).

                              "

                              21 Janvier 2003

                              L’assemblée Nationale, après avis favorable de Nicolas Sarkozy, adopte en une minute l’amendement Estrosi, rendant définitive la mesure « anti-terroriste » , initialement exceptionnelle et temporaire, menant à l’enregistrement de tous les faits et gestes de tous les français sur internet [13] . Extrait des débats :

                              "M. le président. M. Estrosi, rapporteur, et M. Gérard Léonard ont présenté un amendement, n° 86, ainsi libellé :

                              « Rédiger ainsi l’article 17 :

                              « L’article 22 de la loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne est ainsi rédigé :

                              « Art. 22. - Les dispositions du présent chapitre répondent à la nécessité de disposer des moyens impérieusement nécessaires à la lutte contre le terrorisme alimenté notamment par le trafic de stupéfiants et les trafics d’armes et qui peut s’appuyer sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Toutefois, les articles 24, 25 et 26 sont adoptés pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2005.

                              « Le Parlement sera saisi par le Gouvernement, avant le 31 décembre 2003, d’un rapport d’évaluation sur l’application des dispositions du présent chapitre adoptées pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2005. Un second rapport lui sera remis avant le 31 décembre 2005. »

                              La parole est à M. le rapporteur.

                              M. Christian Estrosi, rapporteur. Prorogation ou pérennisation ? Dans l’article 17 du projet du Gouvernement, il n’est question que de proroger. Dans mon amendement, par contre, je propose de pérenniser certaines des dispositions visées, celles qui touchent à la conservation et au déchiffrement des données informatiques, c’est-à-dire à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication par la cybercriminalité. Je vous ai soumis précédemment un amendement tendant à instituer de nouveaux délits pour donner à la police des moyens d’action dans la lutte contre la cybercriminalité et les réseaux qui s’y rattachent. Il me paraît justifié de profiter de l’examen de cet article pour pérenniser des dispositions qui seront de plus en plus utiles à l’avenir, aux forces de l’ordre pour mener à bien leurs investigations en matière de lutte contre toutes les formes de trafics : drogue, armes, pédophilie, prostitution, blanchiment d’argent.

                              M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?

                              M. le ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales. Favorable.

                              M. le président. Je mets aux voix l’amendement n° 86.

                              (L’amendement est adopté.) "

                              18 Mars 2003

                              La LPSI est promulguée [14] : Avec l’adoption de l’amendement Estrosi, la mesure d’exception consistant initialement à enregistrer tous les faits et gestes des internautes à des fins de lutte anti-terroriste, pour les mettre à disposition de l’autorité judiciaire, est devenue une mesure définitive, donc totalement séparée de l’existence ou non d’une menace terroriste. L’article 31 de cette loi, modifiant l’article 22 de la LSQ, est finalement ainsi rédigé : "Dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme

                              Article 31

                              L’article 22 de la loi n° 2001-1062 du 15 novembre 2001 précitée est ainsi rédigé :

                              « Art. 22. - Les dispositions du présent chapitre répondent à la nécessité de disposer des moyens impérieusement nécessaires à la lutte contre le terrorisme alimenté notamment par le trafic de stupéfiants et les trafics d’armes et qui peut s’appuyer sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Toutefois, les articles 24, 25 et 26 sont adoptés pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2005.

                              « Le Parlement sera saisi par le Gouvernement, avant le 31 décembre 2003, d’un rapport d’évaluation sur l’application des dispositions du présent chapitre adoptées pour une durée allant jusqu’au 31 décembre 2005. Un second rapport lui sera remis avant le 31 décembre 2005. »"

                              Fin novembre 2005, les rapports d’évaluation prévus à l’article 31 de la LPSI n’ont jamais vu le jour. Le Décret d’application prévu à l’article 29 de la LSQ (rendu définitif par l’article 31 de la LPSI) n’a toujours pas été publié...


                            • dégeuloir (---.---.148.92) 13 février 2007 23:15

                              2005 : LCT

                              10 Octobre 2005

                              La CNIL étudie le projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme (LCT) présenté par le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, et émet un avis particulièrement sévère sur le texte [15] qui prévoit ni plus ni moins que de donner accès aux logs de connexion des français aux services de Police (DST, DGSE, Renseignements Généraux, ...) en dehors de tout contrôle de l’autorité judiciaire pourtant constitutionnellement garante des libertés des français. Le texte prévoit que les demandes d’accès aux logs de connexion des internautes seront centralisées par l’Unité de Coordination de la Lutte Anti-terroriste (UCLAT), et autorisées par une personnalité qualifiée placée auprès du ministre de l’intérieur et nommée par lui.

                              Nicolas Sarkozy affiche publiquement ses intentions : « être à l’écoute de tout, et si possible savoir tout » [16], n’hésitant pas à qualifier de « polémique stérile » les réactions d’inquiétude légitime provoquées par un projet de loi menaçant à l’évidence le droit au respect de la vie privée et le rôle protecteur du juge indépendant et impartial.[17]

                              26 Octobre 2005

                              Nicolas Sarkozy dépose le projet de loi LCT à l’Assemblée Nationale [18] sans tenir compte de l’avis de la CNIL, après avoir pris l’avis du Conseil d’Etat, mais sans avoir consulté le Conseil Consultatif de l’Internet pourtant créé à l’initiative du gouvernement Raffarin. L’urgence est encore une fois déclarée.

                              L’article 4 de la LCT , visant en particulier les cybercafés, étend la définition des prestataires définis à l’article L. 34-1 du code des postes et communications électroniques (i.e. l’article généré par l’article 29 de la LSQ) :"Article 4

                              Le I de l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques est complété par l’alinéa suivant : « Les personnes qui, au titre d’une activité professionnelle principale ou accessoire, offrent au public une connexion permettant une communication en ligne par l’intermédiaire d’un accès au réseau, y compris à titre gratuit, sont soumises au respect des dispositions applicables aux opérateurs de communications électroniques en vertu du présent article. »"

                              L’article 5 de la LCT « définit » les données que les FAI _et_ les « hébergeurs » devront fournir aux services de police : "Article 5

                              I.- Afin de prévenir les actes de terrorisme, les agents individuellement habilités des services de police et de gendarmerie nationales spécialement désignés en charge de ces missions, peuvent exiger des opérateurs et personnes mentionnés au I de l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des prestataires mentionnés aux 1° et 2° du I de l’article 6 de la loi nº 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, la communication des données conservées et traitées par ces derniers en application de l’article 6 de cette même loi ainsi que de l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques.

                              Les données pouvant faire l’objet de cette demande sont limitées aux données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, aux données relatives à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux données techniques relatives aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date de la communication. "

                              22 Novembre 2005

                              Publication du rapport Marsaud [19] sur la LCT. L’étude de l’article 5 du projet de loi y confirme clairement la volonté d’exclure l’autorité judiciaire :

                              « Cet article vise à instituer, à côté de l’obligation de transmission des données techniques de connexion par les opérateurs de communications électroniques et les hébergeurs de site Internet dans le cadre d’une procédure pénale, une procédure semblable de réquisition administrative au profit des services chargés de la lutte contre le terrorisme. »

                              "Actuellement, les seules données qui peuvent être transmises aux services de police en dehors d’une procédure judiciaire, en application de l’article 22 de la loi n° 91-646 du 10 juillet 1991 relative au secret des correspondances émises par la voie des communications électroniques, sont celles qui se rattachent à une interception administrative effectuée dans le cadre de cette loi, laquelle relève d’une procédure particulièrement lourde justifiée par le caractère très intrusif d’une écoute téléphonique.

                              Les nécessités de la lutte contre le terrorisme justifient donc la mise en œuvre d’une procédure de réquisition administrative, même si celle-ci aura d’incontestables incidences sur la vie privée de nos concitoyens. "

                              En matière de « garantie », le projet de loi de Nicolas Sarkozy prévoyait que les demandes d’accès aux logs soient soumises à l’approbation d’une personnalité qualifiée nommée par le ministre de l’intérieur et placée auprès du ministre de l’intérieur. Le rapporteur Marsaud prétend renforcer cette « garantie » en faisant adopter son amendement n°15 : « les demandes devront recevoir l’aval d’une personnalité qualifiée, placée auprès du ministre de l’intérieur. Son mode de nomination devrait assurer à la fois sa compétence dans des domaines très techniques, et sa capacité à prendre des décisions en toute indépendance. Il ne s’agira cependant pas d’une autorité administrative indépendante puisqu’elle sera nommée par le ministre de l’intérieur, dont elle dépendra. »

                              "Le rapporteur ayant estimé que la personnalité qualifiée, placée auprès du ministre de l’intérieur et chargée de se prononcer sur les demandes des agents des services de police et de gendarmerie habilités souhaitant avoir accès aux données conservées par les opérateurs de télécommunications, devait bénéficier de la plus grande indépendance possible, la Commission a adopté un amendement du rapporteur (amendement n° 15) prévoyant que cette personnalité est désignée par la commission nationale des interceptions de sécurité (cncis), autorité administrative indépendante, sur proposition du ministre et non directement par le ministre lui-même.

                              Le rôle de cette personnalité sera considérable car elle devra vérifier la réalité des motivations de chaque demande et devra évaluer, par le rapport qu’il établira chaque année, le bilan de l’utilisation de cette procédure par les services. "

                              23 et 24 Novembre 2005

                              Examen du texte (urgence déclarée) par l’Assemblée Nationale[20][21][22][23].

                              Concernant la durée de validité des mesures, l’article 15 du texte adopté par l’Assemblée [24] dispose que :« Les dispositions des articles 3, 5, et 8 sont applicables jusqu’au 31 décembre 2008. » L’article 4 qui étend la définition des personnes pouvant ne pas effacer les logs de connexion n’est pas dans cette liste. Encore une fois, comme cela avait été fait pour l’article 29 de la LSQ via l’amendement Estrosi à la LPSI, des mesures d’exception sont rendues définitives. Par ailleurs, les « personnes ’définies’ à l’article 4 » passent d’un régime d’autorisation de ne pas effacer les logs à un régime d’obligation de conservation de ces logs de connexion.

                              Concernant l’article 5 , le député Hunault, Juge titulaire de la Haute Cour de justice, tente en vain de rendre au juge son rôle de gardien des libertés, via son amendement n°110 qui prévoit que les demandes d’accès aux logs ne soient pas autorisées par une personnalité placée auprès du ministre de l’intérieur, mais par le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance compétent, [25] précisant que « La procédure proposée s’inspire de celle qui existe en matière d’autorisation d’interceptions de sécurité. »

                              Le rapporteur Marsaud, Nicolas Sarkozy , et la majorité parlementaire rejettent cet amendement lors de la 1ère séance du 24 novembre :

                              "Mme la présidente. Je suis saisie d’un amendement n° 110.

                              La parole est à M. Michel Hunault, pour le soutenir.

                              M. Michel Hunault. Monsieur le ministre d’État, cet amendement vise à donner au juge des libertés et de la détention le pouvoir de décision et de contrôle s’agissant des demandes de transmission des données techniques des communications électroniques par les agents habilités. La communication des données serait soumise à l’autorisation du juge et leur utilisation se ferait sous son contrôle.

                              Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

                              M. Alain Marsaud, rapporteur. Défavorable. Je comprends l’idée de M. Hunault, mais je dois lui rappeler que jusqu’à l’article 8, le projet de loi met en place un système de police administrative préventive. Vous voulez donc faire intervenir le juge - et pourquoi pas le procureur ! -dans un cadre non judiciaire. Les juges des libertés et de la détention ont déjà beaucoup de travail pour un effectif insuffisant, n’en rajoutez pas ! Vous commettez une confusion de deux systèmes qui, dans un régime démocratique, doivent rester imperméables.

                              Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement ?

                              M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire. Même avis

                              .Mme la présidente. Je mets aux voix l’amendement n° 110.

                              (L’amendement n’est pas adopté.)"

                              Face à ce rejet, le député Hunault tente de limiter les dégâts en défendant son amendement n°111 rectifié [26] exigeant que les demandes d’accès aux logs soient autorisées par un magistrat qui serait désigné conjointement par le garde des sceaux et le ministre de l’intérieur. Encore une fois, le rapporteur Marsaud et Nicolas Sarkozy émettent un avis défavorable, et la majorité parlementaire rejette cet amendement.

                              Les débats parlementaires démontrent donc la volonté du ministre de l’intérieur d’exclure totalement la justice, et donc d’instaurer un état policier numérique.

                              Si le moindre doute était encore permis à ce sujet, il disparaît totalement en examinant l’aricle 5 adopté par l’Assemblée : "[...] Les demandes des agents sont motivées et soumises à la décision d’une personnalité qualifiée, placée auprès du ministre de l’intérieur. Cette personnalité est désignée par la Commission nationale de contrôle de interceptions de sécurité sur proposition du ministre de l’intérieur, pour une durée de trois ans renouvelable. Des adjoints pouvant la suppléer sont désignés dans les mêmes conditions. La personnalité qualifiée établit un rapport d’activité annuel adressé à la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

                              Cette instance peut à tout moment procéder à des contrôles relatifs aux opérations de communication des données techniques. Lorsqu’elle constate un manquement aux règles définies par le présent article ou une atteinte aux droits et libertés, elle saisit le ministre de l’intérieur d’une recommandation. Celui-ci fait connnaître dans un délai de quinze jours les mesures qu’il a prises pour remédier aux manquements constatés."

                              Si donc, par exemple, un agent des Renseignements Généraux ne respecte pas cette loi en accédant à des logs de connexion pour d’autres finalités que la lutte anti-terroriste, le texte adopté prévoit non pas qu’il rende compte de ses actes devant la justice, mais bien au ministre de l’intérieur, qui n’a pas caché son intention de concentrer tous les pouvoirs : la LCT ne prévoit aucune sanction pénale en cas d’un tel manquement, pas plus qu’elle ne prévoit qu’un internaute victime d’une telle atteinte à sa vie privée puisse en pratique poursuivre son auteur en justice.

                              En l’état, la LCT place donc tous les internautes français sous techno-surveillance policière constante, les considérant de ce fait tous comme des suspects, écarte totalement et volontairement le rôle du juge constitutionnellement gardien des libertés, et instaure sans aucune ambigüité un état policier numérique.  smiley


                            • escrimeurdesmots (---.---.129.64) 13 février 2007 15:13

                              N.Sarkozy un visionnaire ? Hum hum

                              Il est évident que son model de société est définis, mais pas dans le sens où vous le coyez.

                              D’une part il n’est pas véritablement libéral, mais un mixte conservateur/libéral.

                              Il est pour moi de lois pour le haut du pavé, mais plus de lois pour le bas. Que ce soit en matiére économique ou sociale. Son clan est clairement celui des grosses sociétés, des gros financiers, dont jamais il ne remet en cause la position dominante ni les prises d’interrets croisé entre monde politique et monde financier. Ce n’est pas du libéralisme du tout.

                              Ensuite rémunérer le travail ? Alors qu’il veut mettre en place un bouclier fiscale non pas sur les salaire mais sur les revenus globaux, en particulier l’usure.

                              ce n’est pas ce que j’appel valoriser le travail, au contraire c’est aller dans le sens de plus de rémunération du glandage rentier. d’autant que la defiscalisation des heures sup par exemple c’est encore un cadeau fait au revenus du capital plus qu’au travail aidant à accroitre la marge opérationnelle des entreprises sans « perte » dans les caisses de cotisations salariale.

                              Et ce n’est pas cela qui remplira les carnets de commande des entreprises, ce sera juste un jeu de ligne comptable pour les entreprises ayant une masse salariale suffisante pour détaxer...

                              Enfin il me semble que les socialistes ont un projet de société qui se résume à leur slogan. AVec les propositions de mesures qui vont avec, je ne vois pas en quoi il est moins cohérent que les autres ? Parce qu’il est trop long à lire ?


                              • jujubinche (---.---.235.222) 13 février 2007 17:22

                                Ben non. Avant, y’avait « le vide sidéral ».

                                Maintenant que les socialos ont le projet le plus complet, c’est donc « l’absence de vision ».

                                Bof, ça vole pas bien haut.


                              • LE CHAT LE CHAT 13 février 2007 15:22

                                bonne description du microcosme , cher voltaire ,les petits candidats ne sont pas sanssouci , avoir les 500 précieuses signatures et atteindre les 5% pour être remboursés des frais de campagne ! moi , je sens que je vais aller cultiver mon jardin ! smiley


                                • (---.---.7.210) 13 février 2007 15:31

                                  Comment dire ? La presentation des choix n’est pas neutre. Moi je vois plutot :

                                  1) Les marxistes revolutionnaires Plutot que vos deux premieres catégories (- la défense des catégories populaires +
                                  - l’antilibéralisme ) il faudrait mieux appeler un chat, un chat.

                                  Il s’agit en fait des marxistes revolutionnaires, meme s’ils sont relookés. Communistes a l’ecoute d’une URSS qui s’est definitivement tue ou Troskistes des diverses obediences.

                                  2) Les ecolo/verts/alternatifs

                                  Dans la mouvance ecologiste, nous avons les deux tendances : La recuperation par les gauchistes (Voynet) La recuperation par la droite (Lepage qui succede a Lalonde)

                                  Les « contractuels », les neutres, les Waechter, les Hulot ont été ecoeuré, decouragé...

                                  3)Les « ruraux » La defense de la ruralité n’est pas pas non plus neutre.

                                  Il y a les recuperateurs gauchistes (Bové) , les neutres.

                                  4) Les nationalistes Quand a deVilliers et Dupont Aignan, ils sont au meme titre que Lepen, des nationalistes/souverainistes (rayer la mention inutile) Dans cette categorie, il devrait y avoir aussi Chevenement, mais il a renoncé a sa candidature

                                  Car que cela plaise ou non, le Gaullisme est un nationalisme qui a reussi, ce qui explique que tout le monde tente de le recuperer après l’avoir diffamé et combattu.

                                  5) Le liberal : Sarkozy

                                  6) Le Chretien democrate : Bayrou

                                  7) La marxiste reformiste : Royal.

                                  Bref nous avons les 3 droites et les deux versions du marxisme auquel s’ajoute desormais ecolos et ruraux en representatant de la reaction...


                                  • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 16:15

                                    Ségolène Marxiste réformiste ???

                                    Elle est sans doute plus à droite sur ses idées que Bayrou, vous racontez n’importe quoi ! Les délires de voire des communistes assoiffés de sang partout ça s’appel de la paranoïa et ça se soigne en hopital psychiatrique... c’est fini depuis longtemps le temps du Mc Carthisme.

                                    Pour info je ne vote pas à gauche (pour éviter de me faire traiter de marxiste gaucho trotskyste à relent de stalinien !)


                                  • greg (---.---.112.124) 13 février 2007 15:44

                                    Pour moi ce n’est pas une bonne analyse journalistique car cet article est totalement partial sous des faux airs de choix. Ca ressemble à du TF1 du genre, « je ne vous dirai pas pour qui voter mais celui-ci est mieux », ahah quel analyse objective... smiley Un si long article pour finalement pas dire grand chose. Je n’ai rien appris que les autres médias (classique) n’aient déjà dis. Quel domage que ce site s’y mettent aussi. smiley


                                    • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 16:17

                                      Question : à quel moment, sur quel argument trouvez vous cet article partial... ?

                                      Franchement c’est un des articles de synthèse les plus juste que j’ai lu depuis longtemps.

                                      Mais peut-être me suis-je trompé ?

                                      Eclairez moi !


                                    • johan (---.---.38.180) 13 février 2007 16:50

                                      @Gnole

                                      « Nicolas Sarkozy, volontaire mais téméraire ? Jean-Marie Le Pen, patriote mais colérique ? Ségolène Royal, froide mais indécise ? ou François Bayrou, courageux mais réfléchi ? »

                                      tu trouves ça impartial toi ? lool. Franchement c’est on ne peut plus orienté. Pour SR tu as deux défauts, en plus totalement discutables, quand tu as deux qualités pour bayrou.

                                      Arrête de boire ...


                                    • greg (---.---.112.124) 13 février 2007 17:09

                                      J’ai lu votre questions et Johan (ci-dessous) donne une explication des plus simples. Que faut-il que je dise de plus ? Ce qui est bon tout de même sur internet c’est que certain écrit reste (lorsqu’il ne sont pas sencuré) : la mauvaise fois de certains est ici parfaitement représenter et nous avons tout le temps de relire et relire et d’en prendre conscience, n’est-ce pas ? smiley


                                    • jujubinche (---.---.235.222) 13 février 2007 17:25

                                      @ Gnole.

                                      Si je dis :

                                      « Nous avons le choix : Nicolas sarkozy, fort et méchant, Bayrou rassembleur et benêt, et ségolène Royal, fine et curieuse .. »

                                      Tu vas trouver que c’est objectif ?


                                    • (---.---.240.70) 13 février 2007 18:09

                                      Heu sur un exposé complet des tenants et des aboutissant d’une campagne présidentielle, une explication globale des projets de chacun et des intérêts qu’ils représentent vous ne lisez que 2 lignes ????

                                      Le dernier paragraphe de l’article est très clairement orienté, mais je ne vois pas en quoi on peux taxer cet article de partisan !?!

                                      Faut tout lire, une conclusion visiblement personelle ne remet pas en cause l’ensemble du texte très largement neutre !


                                    • johan (---.---.112.37) 13 février 2007 18:50

                                      La conclusion a généralement vocation de synthèse. J’ai relevé ça parce que s’en est une assez bonne de l’article. Lire ce qui est dit sur SR svp. C’est tellement réducteur et de mauvaise foi.


                                    • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 19:23

                                      Nicolas Sarkozy, volontaire mais téméraire ?

                                      Oui ? Je pense que même ses détracteurs les plus farouches ne peuvent nier son volontarisme (au moins devant les médias) et sa témérité a été maintes fois mis en évidence.

                                      Jean-Marie Le Pen, patriote mais colérique ?

                                      Si il y a une chose qu’on ne peux enlever à Le Pen c’est bien qu’il croit en la France (après ce qui en découle peux prêter à discussion) et oui il est colérique, il l’a maintes fois prouvé !

                                      Ségolène Royal, froide mais indécise ?

                                      Oui elle est froide, elle le cultive même. Elle incarne une autorité froide et imposante (ce n’est pas forcément négatif) et oui elle est indécise ou du moins jusqu’à présent elle a fait montre d’indécision (en grande partie due au fait qu’elle n’est pas en phase du tout avec le projet de son propre parti).

                                      François Bayrou, courageux mais réfléchi ?

                                      Oui il est courageux, il ne baisse pas les bras et rentre dans le lard des médias pour les fustiger (en les utilisant par la même) et oui il est réflécit (ce qui n’est pas forcément une qualité dans le cas de figure évoqué par l’auteur, à savoir une grave crise internationale... dans ces cas, il faut souvent agir vite et non pas « réfléchir » un temps infini).

                                      Je suis d’accord que les adjectifs choisis l’ont été avec une orientation, mais aucun d’eux n’est faux !

                                      L’objectivité absolue est impossible (surtout en politique) mais le texte présenté ici essaye d’être neutre au maximum et relever 8 adjectifs choisis dans un texte aussi long me semble jouer plus de la mauvaise foi que de la critique (soit dit en passant les critiques de non objectivité présentées le sont souvent par des gens qui ne sont absolument pas objectifs (pro machin et fana bidule)).

                                      Sur ce bonne cuite smiley


                                    • jujubinche (---.---.235.222) 14 février 2007 12:21

                                      Ecoute t’es gentil, c’est pas nous qui nous drapons dans une soi disant objectivité, c’est toi.

                                      On peut encore te faire remarquer l’orientation de ta conclusion.

                                      Je suis parfaitement subjectif, et je l’assume. Maintenant, c’est à ça que sert le débat, n’est ce pas ? à rétablir un peu d’objectivité.


                                    • neo (---.---.115.145) 13 février 2007 15:47

                                      Ces élections sont difficiles comme toutes, malgré ce constat je vais reprendre une phrase d’un ami d’origine bosniaque « Je ne comprend pas les Français, ils votent toujours contre quelque chose ». Je crois que cette phrase à un sens, je me sentirais une nouvelle fois sale et idiot si au lendemain du premier tour, nous retrouvions M Le Pen. Enfin, si on parcours l’ensemble des candidatures, M.Sarkozy est un homme assoiffé de pouvoir prêt à tout briser( grêve, banlieue, pays ?? ). M. Bayrou est intelligent et saurait tenté les indécis seulement sont passé montre qu’il a toujours traité à droite, pouvons nous lui faire confiance ? Mme Royal, elle fait des vagues, mais nous séduit, elle est calme mais manque surement de charisme. J’attend moi des Français un choix de nos valeurs, pas celle des autres, les notres, Egalité, Liberté et Fraternité et non pas Egoisme, Libéralisme et Français.

                                      Il est trop tôt pour me prononcer mais certaines valeurs doivent revenir


                                      • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 février 2007 15:52

                                        @Voltaire,

                                        Une fois d e plus sur Agoravox la parole est essentiellement donnée à ceux qui « cartonnent » directement ou indirectement Ségolène Royal. Vous le faites insidieusement, puisqu’en balayant les 4 candidats postulant au second tour vous accordez généreusement à Sarkozy, Bayrou et Le Pen le mérite de défendre un projet et vous le déniez à Ségolène Royal !!!!

                                        Dans le genre mauvaise fois ... vous avez le droit de ne pas aimer la gauche, mais combattez sur le plan des idées et des projets.... Car ne vous en déplaise, elle en a un... de projet.

                                        D’ailleurs l’indice qui ne trompe pas c’est le satisfecit que vous octroie Patrick .qui brille régulièrement dans ses posts par sa haine tenace contre la blanche dame du Poitou , comme il dit.

                                        Pour ma part j’ai fait un bilan qui n’est pas à l’honneur du comité de rédacteurs d’Agoravox qui sélectionne les articles :

                                        Articles ouvertement défavorables à SR :

                                        - « Royal à gauche Toute » de D. Artus du 9 février
                                        - « l’iconoclaste et laboucle de l’info » de Guy Birenbaum du 12 février
                                        - « Ségolène et l’impossible synthèse » de Thierry Croze du 12 février
                                        - « le Ségo show » encore une fois D. Artus du 12 février
                                        - « Présidentielles : comment choisir » de vous même, ce jour

                                        Article favorable à SR :

                                        - « Moderniser le Ps et la France » de Nicolas P du 12 février

                                        C’est une volée de bois vert qui s’abat ainsi sur la candidate socialiste, qui frôle la mauvaise fois et parfois l’insulte gratuite.

                                        Pas étonnant que les posts qui s’abattent eux aussi soient si extrémistes, machistes et parfois à la limite de la débilité, la ligne éditoriale retenue les y encourage


                                        • patrick patrick 13 février 2007 16:05

                                          cher jean !

                                          je n’ai pas de haine ( je deteste ce sentiment) envers madame royal ,j’ai simplement une opinion, acceptez que j’en ai le droit !

                                          j’ai ecouté avec attention les deux heures d intervention de dimanche. Je n’y ai trouvé qu’un catalogue hétéroclite de mesures inégales . un ensemble de vielles mesures recyclées, un fatra de depenses et pas un mot sur les recettes (autres que celles habituelles de cuisines ps !).

                                          Du Mitterand sans le souffle ni le talent. La dernière fois que ce type de mesures a été appliquées cela s’est terminée avec la fin du gouvernement Maurois et le retour aux réalités. Vous en souvenez fort bien .

                                          bien à vous


                                        • patrick patrick 13 février 2007 16:10

                                          @jean

                                          au lieu de mettre en cause la « ligne éditoriale » et de rechercher le peu d’articles favorable à SR, pouriez vous vous poser la question de savoir pourquoi si peu d’auteurs ont envie d’écrire pour elle ! le problème est plutot là !!!

                                          la théorie du complot est un peu facile et bien peu convaincante. Mais je sais que c’est la posture du PS, une autre façon de taper en touche !


                                        • Voltaire Voltaire 13 février 2007 16:28

                                          Je vous réponds, ainsi qu’à Sylvain Reboul :

                                          Cet article n’est pas un pamphlet contre Mme Royal. Je l’avais d’aileurs commencé avant son meeting de Villepinte, et j’avais à l’époque clairement indiqué que les critiques quant à son absence de programme étaient injustifiées (cela n’avait plus lieu d’être après ce meeting).

                                          Mais je persiste sur mon analyse quant à l’absence de projet de société. Je n’arrive réellement pas à trouver de fil conducteur, de vision cohérente. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de bonnes intentions, ou d’excellentes propositions. Mais de projet global, désolé, je ne trouve pas. Libre à vous de le décrire dans un article, mais évitez les procès d’intention.

                                          Je tiens d’ailleurs à préciser que mon objectif n’est absolument pas de favoriser les candiats de droite : je trouve que les candidats d’extrême-gauche ont, eux, des projets de société tout à fait clairs. Il se trouve que je ne les ai pas décris car ils ne figurent pas dans les quatre favoris.

                                          J’accepte en revanche tout à fait la critique de subjectivité. Il me semble quasi impossible, avec la meilleure volonté du monde, de ne pas analyser de façon subjective les projets politiques, ne fut-ce que parceque l’on s’intresse de plus ou moins près aux différents candidats. Si j’ai essayé de présenter des arguments qui, à mon avis, peuvent expliquer le choix des électeurs, cet article ne constitue en revanche pas une analyse comparative exhaustive, et j’invite tous les lecteurs à aller se renseigner pour plus de détails sur les sites des candidats dont j’ai mis les liens.


                                        • Valjean Valjean 13 février 2007 16:28

                                          Certes, SR n’a pas encore parlé du chiffrage de ses 100 propositions. Et NS ? Il l’a fait ? Sachant qu’il souhaite faire baisser les prélèvements obligatoires de 4 points et réduire les impôts des plus riches, je me demande encore comment il boucle son budget sans creuser encore plus les déficits (spécialité de l’UMP au pouvoir depuis 5 ans). Et aucun journaliste ou média ne lui a encore posé la question, alors que depuis lundi 12, on ne parle plus que du chiffrage du projet de SR. Il y a vraiment dans cette campagne 2 poids et 2 mesures.


                                        • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 février 2007 16:36

                                          Cher Patrick,

                                          je retire le mot « haine », mais je suis si énervé de cet acharnement à « descendre » la candidate socialiste avec de si « pauvres » arguments.

                                          J’étais à Villepinte, j’y ai passé toute la journée. je suis un très vieux militants socialistes et cela fait plus de 15 ans que je ne vais plus aux réunions du Ps tant elle étaient mortifères. La restitution des débats participatifs du matin étaient pationnante et riche ...

                                          et pour ma part, même s’il est encore largement incomplet (il y manque la culture, l’Europe, la fiscalité, les retraites, la réforme de l’Etat ...) le pacte présidentiel a de l’allure et les 100 propositions sur l’éducation, la jeunesse, le logement, la décentralisation, les institutions forment un socle pour le débat.

                                          Bien à vous.

                                          PS : j’ai bien sûr écrit deux papiers sur ce sujets ... mais pour l’instant ils ne passent pas, d’où mon étonnement quand je vois les papiers qui sont publiés.

                                          Pour autant je n’y vois pas de « complot » rassurez-vous ...


                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 février 2007 16:58

                                          D’accord, mais méfiez vous de votre subjectivité lorsqu’elle vous pousse à utiliser le terme de légèreté pour parler d’une candidate. Ce qualificatif est fortement connoté et était couramment utilisé pour interdire le droit de vote aux femmes sous la IIIème Rep.

                                          Compte tenu de son courage et de sa détermination , ce n’est pas de sa légèreté (femme légère ?) dont se sont plaints ses adversaires et néanmoins amis du PS. Quant à celui de son pacte présidentiel il serait plutôt trop lourd que trop léger, aux dires de ses concurrents !

                                          Je pense quant à moi que les projets de SR et de FB sont objectivement relativement plus proches que lointains et tout deux opposés et sur le même coté (social-démocrate) par rapport à et à celui de NS (ultra-libéral), sans parler de leur conception de la république et de l’état où leur proximité face à NS est flagrante.

                                          Mais je sais qu’il est plus nécessaire encore dans une compétition de se distinguer de ses proches que de ses lointains, car cette première distinction n’est pas évidente, au moins au premier tour. !


                                        • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 février 2007 17:15

                                          @Sylvain Reboul,

                                          Merci pour toutes ces précisions. Bon nombre des arguments de dénigrement (puisqu’il s’agit bien de cela) prennent corps dans l’inconscient machiste de la société française. Il y a « légèreté », il y a le fait de l’interpeller systématiquement pas son prénom, ce qu’aucun journalistes n’oseraient faire a propos de Nicolas, François, Jean-Marie, Philippe ... et autre Laurent ou Lionel et Dominique..

                                          Ce n’est pas un hasard si la France est à l’avant dernière place des pays membres de l’Europe pour le nombre de femmes siégeant au Parlement ...certes on sent un vent contraire qui se lève, mais je ne sais jusqu’où le peuple et les électeurs seront près à aller, étant donné qu’on les matraquent à longueur de journée sur le thèmes, pour résumer un peu abusivement, « c’est une idiote » ... elle n’a pas de programme ... Et quand on croise cette tendance à celle de la droite qui affirme haut et fort que quand la gauche fait des analyses et des propositions , c’est de l’idéologie et bien sûr une idéologie sectaire, mais quand, elle, la droite, elle fait des analyses et des propositions c’est du bon sens et du pragmatisme.

                                          Tournebouler les deux et cela fait mal à ... la raison.. à l’intelligence ... au bon sens, mais cela est très clairement efficace pour brouiller l’horizon et empêcher tout à chacun d’y voir clair sur les choix et les enjeux de sociétés proposés.

                                          Bien à vous.


                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 février 2007 15:54

                                          Je vous trouve bien léger et légèrement injuste à propos de SR :

                                          Sa vision de la société est en effet cohérente dès lors qu’on prend au sérieux les deux exigences centrales qui ordonnent son projet : celle de l’éducation et celle de la relation entre droit et devoir (et donc de la responsabilité) dans la visée de la réduction des inégalités et autres discriminations (et la question des femmes est centrale dans notre société encore dominée par des préjugés machistes voire saliques, y compris dans le PS).

                                          Cette vision citoyenne de la politique prétend briser le fossé qui sépare les électeurs des politiciens professionnels et changer le rapport des citoyens avec la politique (démocratie participative ou délibérante qui me semble aujourd’hui indispensable pour réduire la crise de la représentation ; cf mes articles sur ce thème).

                                          Le reproche qu’on pourrait lui faire serait non pas le manque d’ambition mais son excès. Or il est parfois des excès nécessaires pour rétablir ce qui manque le plus aux électeurs : la confiance.


                                          • marco (---.---.79.247) 13 février 2007 15:57

                                            Article très bien écrit d’ une synthèse parfaite. Chapeau à son auteur.

                                            Cordialement


                                            • aigle80 (---.---.229.224) 13 février 2007 16:04

                                              Oui responsable de leur politique et des espoirs qu’ils font naitre sans aucun doute ! mais marge de manoeuvre faible.Pour prendre un simple exemple pourquoi ne pas developper plus « les carburants verts » comme en Allemagne ce qui pourrait relancer une autre agriculture et peut être creer de nouveaux emplois dans ces domaines,si ce n’est une soumission aux groupes petroliers ?


                                              • un passant (---.---.135.97) 13 février 2007 16:40

                                                Pour lancer une autre agriculture (et non relancer), il suffit d’une chose : cesser les subventions, qui profitent aux grosses exploitations exportatrices, qui tirent les prix vers le bas et ne profitent à personne (pas même aux exploitants puisqu’avec une telle surproduction, sans subventions, ils seraient en faillite). Accessoiremment, réorienter l’agriculture du maïs vers des produits cohérents avec le climat (bon je sais il semble parfois détraqué, mais il y a encore une base peu ou prou admise) serait pertinent il me semble (avant le maïs nos agriculteurs étaient capables de nourrir le bétail : luzerne, entre autres)


                                              • patrick2 (---.---.134.126) 13 février 2007 16:05

                                                Il faut choisir me semble-t-il le candidat qui sera plus plus à même de fortifier la création de richesses et non celui ou celle qui se montrerait le plus généreux dans sa politique redistributive. Pour moi y a pas photo c’est Nicolas Sarkozy...


                                                • patrick patrick 13 février 2007 16:13

                                                  @patrick2

                                                  Cher ami , faites attention, nous allons vers la théorisation du Complot des prénoms par l’ami pelletier !!!

                                                  un peu d’humour ne fait jamais de mal ! ( pas de mâle sinon nous allons être catalogué machistes basiques)


                                                • Dams (---.---.108.249) 13 février 2007 16:57

                                                  J’aime bien ce commentaire qui me semble bien lié au thème de l’article « pour qui voter ». Je pense tout de même que plein de gens sont + ou - d’accord sur les effets des différentes politiques (l’image classique des parts équilibrés d’un petit gateau contre les parts désiquilibrés d’un gros). Dans les gens qui vont voter pour Besancenot par exemple, un paquet pense qu’il va ruiner le pays (fuite des sous), mais qui pense que de toute façon, si on l’enrichie (le pays), ce sera au détriment d’autres pays. Pour Sarko, on pense plutôt qu’il va enrichir le pays, en détaxant les entreprises, en encourageant les gens à travailler plus,... ce qui entraine que les autres pays sont aussi de plus en plus à droite, renforçant ainsi l’inégalité de partout. On a a peu près les 2 candidats extrèmes au niveau économiques (je ne parle pas des 2 qui veulent vivre presque en autarsie). Je dirais que l’un veut améliorer la vie des Français et va continer à détruire le monde alors que l’autre veut plutôt améliorer monde mais va détruire les Français. Après il faut voir ce qu’on préfère. Ma pierre à l’édifice pour choisir entre 2 candidats, plus que (15 ! -1) duel à régler ;).

                                                  En relisant j’ai l’impression que mon post ne sert à rien mais maintenant que je l’ai tapé, je l’envoie quand même. Je rajoute quand même que si le type pour qui on votait gouvernait tous les pays en même temps, on prendrait plutôt Besancenot. Si on préfère voter Sarko c’est que finalement, c’est la « guerre » entre les pays, même à l’intérieur de l’Europe(économique j’entend mais c’est encore plus grave).


                                                • vigie.corsaire (---.---.217.98) 14 février 2007 15:51

                                                  @patrick 2 fois plus renforcer la richesse des riches oui mais la création (doc gynéco, J.Halliday, P.Sevrant, Mariani, Pasqua, balkany etc...) vous parlez certainement de la creation de comptes en suisse ou tout autre paradis fiscal


                                                • Keferre Ingmar (---.---.24.48) 13 février 2007 16:14

                                                  Perso je voudrais voter pour Bayrou, mais je crains qu’il ne soit pas présent au 2e tour. smiley Dans ce cas je préfère encore voter pour Royal, de peur de me retrouver avec un second tour Sarko vs Le Pen. smiley

                                                  Faich de ne pas pouvoir voter pour SON candidat mais de devoir faire ce genre de calculs. smiley


                                                  • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 16:26

                                                    Le problème c’est que si tout le monde fait comme toi, ce n’est plus de la démocratie, c’est la dictature des sondages !

                                                    Je voterai pour celui en qui je retrouve ma vision pour le pays, pas celui qui est en tête des sondages !

                                                    Une chose très intéressante que j’ai noté sur www.expression-politique.com (ce ne sont pas des sondages mais les rapports des résultats sont intéressants)... plus de 60% des votants voulaient que Bayrou soit président (moins de 40 pour SR et NS (on peux choisir plusieurs noms)) en revanche à la question qui sera le prochain président, ils ont répondu... Nicolas Sarkozy à 75% et Ségolène Royale à 65% !!!???!!!

                                                    un complet décalage entre la réalité (ce que souhaitent les votants) et leur perception de la réalité.

                                                    Et il ne faut pas non plus oublié que l’élection des députés est tout aussi, si ce n’est plus importante que l’élection présidentielle en France. Le président à des pouvoirs, mais la gestion de l’état est faite par le gouvernement qui est choisi en fonction de la représentation au parlement !


                                                  • nounoupoun (---.---.81.95) 13 février 2007 16:35

                                                    Gnole je ne pense pas que les élections législatives soient plus importantes que les élection présidentielles. Je dirai même qu ec’est l’inverse. A partir du moment où on a pu voter par le suffrage universel universel direct pour élire notre Président, celui-ci a pris le dessus dans son importance. On vote pour un Homme de manière nationale, et non pour quelqu’un dans une circonscription. quand au choix du gouvernement, il est fait par le Président de la République, non par le Parlement. Il n’y a qu’en période de cohabitation que le chef du Gouvernement est celui de l’opposition. Mais normalement, cette année, notre Assemblée devrait être du même côté que notre Président (les élections sont très proches l’une de l’autres). Je rappelle qu’en période de non cohabitation, l’Premier Ministres (chef du gouvernement) est en adéquation avec le Président, lui servant presque de bouclier. On peut presque dire par extension que c’est le Président qui dirige le Pays via son Premier Ministre dans ce cas.


                                                  • Bobo (---.---.147.228) 13 février 2007 17:15

                                                    Tu as une chance d’avoir ton candidat au 2nd tour et tu ne le tentes pas ? C’est particulièrement timoré ! Tu m’aurais dit Corinne Lepage, tu peux réfléchir à la limite (si tu ne prends pas en compte dans ton raisonnement les législatives ou une alliance de gouvernement). Mais avec 14% à 2 mois du 1er tour, cela me rappelle qqchose ! En plus LePen à 80ans !...


                                                  • Keferre Ingmar (---.---.24.48) 13 février 2007 17:42

                                                    > Le problème c’est que si tout le monde fait comme toi, ce n’est plus de la démocratie, c’est la dictature des sondages !

                                                    Je suis entièrement d’accord avec toi, c’était justement le propos de mon commentaire.


                                                  • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 21:56

                                                    @Nounoupoun

                                                    Ca pourrait le paraitre, mais le pouvoir législatif est théoriquement du ressort unique de l’assemblée nationale (même si les dérives actuelles de l’UMP font croire le contraire).

                                                    Le gouvernement est issu de la majorité parlementaire uniquement (d’ou possibilté de cohabitation).

                                                    Le chef de l’état n’as finallement que des pouvoirs symboliques excepté en tant que chef des armées (avec le petit bouton rouge en prime).


                                                  • nounoupoun (---.---.81.95) 14 février 2007 00:04

                                                    Non la V ème République n’a pas été concue comme ca. Dans la conception de départ, il n’y a pas de cohabitation, ca n’existe pas. C’est ce qui fait l’originalité de notre régime. Hors cohabitation, le Président est presque un monarche, on s’approche du régime présidentialiste. Alors qu’en période de cohabitation (que la pratique a fait appraître mais qui n’était pas prévue) on s’approche du régime parlementaire avec, comme tu le dis un Premier Ministre issu de la majorité parlementaire. Hors cohabitation, le Président choisi son Premier Ministre, c’est une sorte de bouclier qui va prendre des coups à sa place en quelques sortes.


                                                  • (---.---.144.231) 13 février 2007 16:16

                                                    Article partial.

                                                    De mon côté, pour être aussi partial, je pense que Ségolène est résolument plus tournée vers le 21ème Siècle que les autres candidats. C’est elle qui « tente » quelque chose de neuf : la participation grâce à internet. Avec des hic j’en conviens, mais quand il s’agit de choses nouvelles... elle a le mérite d’essayer. Ensuite, environementaliste de part mon travail, je constate qu’elle a parfaitement intégré la menace qui pèse sur nous : elle fait le lien dans tous ses discours ce qui n’est pas du tout le cas de Sarko. En ce qui concerne ce dernier, j’ai l’impression qu’il n’a vraiment rien compris aux problèmes environnementaux.


                                                    • un passant (---.---.135.97) 13 février 2007 17:09

                                                      Une opinion :

                                                      Vous êtes volontairement partial, j’en prends note, mais du Jospin + Mitterrand recyclé (c’est ce que j’ai ressenti en voyant la liste des 100 mesures), c’est peu innovant...Non ?

                                                      Je veux bien que SR soit différente, mais le PS lui n’a semble-t’il pas changé et pas spécialement volontaire pour le faire...

                                                      Et vous voyez, autant je respecte SR, autant j’ai du mal a voir comment améliorer les embauches, avec un SMIC à 1500 euros, qui me semble plutôt de nature a provoquer un maintient du gel des embauches et des salaires (dès les élections passées, en cas de victoire du PS, en prévision de cette augmentation des coûts, sauf si l’état compense, mais la c’est la dette qui augmente) par les PME, PMI et toutes les petites structures.

                                                      Une telle idée est peut-être absorbable par les grands groupes, les multinationales, mais elle va se repercuter sur les PME et PMI (les donneurs d’ordre vont demander des coûts moins élevés) et sur les artisans, commerçants et indépendants qui ne pourrons, même s’ils le voulaient, embaucher car cela revient trop cher...

                                                      Je ne demande qu’à croire que c’est possible, mais depuis les 35 heures et les revalorisations (harmonisations) du SMIC, on ne peut pas dire que le marché de l’emploi explose (en terme de perspectives d’embauches). Une personne, en chômage longue durée, m’a dit, à propos de cette idée : « et pourquoi pas »demain on rase gratis«  ». SR va avoir fort à faire pour convaincre, les gens que je croise (ou dont les propos me sont rapportés) me semblent échaudés par toutes ces promesses.


                                                    • (---.---.140.77) 13 février 2007 22:52

                                                      @ par un passant, Concernant le smic à 1500€, tu n’as pas tout suivi... Des déductions de charges sont prévues pour les PME PMI afin de compenser l’augmentation dudit SMIC.


                                                    • (---.---.82.66) 14 février 2007 10:10

                                                      Ben oui mais c’est là où ça devient vicieux..Car qui dit déductions de charges, dit manque à gagner pour l’Etat...Qui de ce fait, aurs moins à investir dans les mesures sur lesquelles il faut impérativement investir pour relancer la compétitivité, à savoir éducation+recherche (on ne me fera pas croire que demain l’Europe sera compétitve au niveau indistriel de masse !).

                                                      Donc plus d’emploi= moins d’emploi à terme..CQFD !

                                                      Un peu fallacieux je le reconnais comme raisonnement, mais : 1/ je n’ai pas pu m’en empêcher 2/ Ca démontre qaund même la démagogie des propos actuels, car à partir d’une même proposition, on peut tout dire...Et son contraire !

                                                      Allez un peu de légéreté que diable... smiley


                                                    • (---.---.12.18) 13 février 2007 16:20

                                                      est ce que tout ce battage va franchement changer la face de la FRANCE ???


                                                      • ramadi (---.---.195.135) 13 février 2007 16:24

                                                        S.Reboul,désolé,avez-vous lu le dernier sondage de l’IFOP,réalisé après la magnifique prestationde S.Royal ?

                                                        Le nouvel obs constate que l’écart se creuse au premier tour:Sarko,33,5 %,+2,5 %...Ségo,26 %,-1,5 %.

                                                        Au second tour,Sarko 54 %,Ségo 46 % !

                                                        Ah,ces sondages manipulés et ces cons de Français qui ne comprennent toujours rien !pathétique et déprimant ?


                                                        • Gnole (---.---.192.187) 13 février 2007 16:29

                                                          Erf 33% ou 26% au premier tour ???

                                                          Tu veux me rappeller les scores du premier et du second en 95 et 2002 ???

                                                          Comme toujours ça se jouera aux alentours de 20% pas beaucoup plus... pour ce qui est de la baisse de SR, c’était prévisible et elle continuera de descendre dans les semaines à venir... ce qui n’est pas un mal pour elle d’ailleurs...

                                                          C’est Sarkozy qui devrait s’inquiéter de se retrouver seul comme ça... quand on est au sommet d’un pic, quelque soit la direction dans laquelle on fait un pas, on se casse la gueule... smiley


                                                        • ramadi (---.---.195.135) 13 février 2007 16:38

                                                          J’ajoute une aimable réfléxion de JLang,le conseiller spécial de Ségo,il y a quelques mois,dans son livre non publié "tout ce que vous voulez savoir sur moi(proçes en cours) :

                                                          « ROYAL N’A ...QU’UNE PENSEE RINGARDE LA OU ON AURAIT AU MOINS PU ESPERER UN DISCOURS TRANCHE ET NOVATEUR »....Bien vu,Jack,une majorité de Français pensent comme toi.


                                                        • (---.---.185.253) 13 février 2007 17:08

                                                          quand on est au sommet d’un pic, quelque soit la direction dans laquelle on fait un pas, on se casse la gueule...smiley

                                                          Oui, mais a la vitesse a laquelle Sarkozy monte +1/semaine, c’est plutot un ballon des Vosges et il faut le faire expres pour se casser la gueule. C’est plutot Bayrou qui est parti a l’ascension d’un pic dont on ne connais pas encore la hauteur.


                                                        • (---.---.240.70) 13 février 2007 18:04

                                                          33% c’est clairement surestimé ! Impossible d’espérer plus de 25% maximum au premier tour...

                                                          La question c’est à quel niveau est-il exactement ça difficile à dire.


                                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 février 2007 20:03

                                                          Je refuse de commenter des sondages en début de campagne, ce qui est le cas pour celle de SR. De toute manière ce qui compte ce sont les élections et surtout ce qu’elle amène de neuf dans le vie politique (démocratie participative) , à savoir le voie qu’elle ouvre qu’elle soit élue ou non. Je prends le pari : tous les autres vont s’engager plus ou moins dans cette voie. Même et surtout NS.


                                                        • PiR (---.---.4.34) 13 février 2007 16:40

                                                          Y’a des problèmes ? Yaka levé une taxe !!! Yen a qu’en payent trop ? Y devraient être heureux ? ’Tout fasson j’m pa l’ériche... Y sont malheureux ? Cé pas des sitoillins comifo ! Y connèsse même pa la bravitude ; yaka les lécer en servitude !

                                                          (bravitude = un brave en servitude : le lapsus est révélateur)


                                                          • PiR (---.---.4.34) 14 février 2007 18:09

                                                            Plus les notes sont négatives et plus ce commentaire dérange. Certains s’y reconnaitraient-ils ? Une chose est certaine, réformer un pays qui comporte plus de 50% de fonctionnaires au « smic+primes+régimes spéciaux » n’est pas une partie gagnée d’avance.

                                                            Yaka faire payer les riches, de toute façon « on les aime pas » !


                                                          • nounoupoun (---.---.81.95) 13 février 2007 16:42

                                                            Ce qui est inquiétant pour Ségolène royal, c’est que malgré son grand discours tant attendu de dimanche dernier, elle ne convainc pas nécessairement autant qu’elle aurait du et voulu le faire. Ce qu’on nous avait présenter comme une véritable programme, avec des idées fortes c’est en réalité qu’un succession d’idées éparsses dont la plupart étaient déjà connues. On sent, à mon humble avis, qu’elle a du céder du terrain au PS pour lacher certaines de ces idées personnelles. alors c’est certain, par cette intervention elle a pris un virage à gauche, mais je ne suis pas persuadée que ce soit ce qu’il y a de mieux pour elle. Elle a perdu ce qui faisait son originalité d’avant les primaires du PS. Je pense aussi qu’elle va perdre les élections pour les mêmes raisons.


                                                            • jeanclaudeh (---.---.112.118) 13 février 2007 16:52

                                                              Article clair et bien structuré.Bonne analyse honnête et objective, y compris pour les extremes, ce qui est rarement le cas. Jeanclaudeh


                                                              • Elisée-Moi (---.---.155.149) 13 février 2007 16:56

                                                                ÉLYSÉE-MOI, BANDE DE NAZES !

                                                                MESDAMES, MESSIEURS,

                                                                Comme je vais vous le prouver, j’ai toutes les qualités requises pour exercer cette fonction prestigieuse :

                                                                1. Comme tous les candidats, je sais que les électeurs veulent le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Je vais donc leur promettre la Lune.

                                                                2. Comme tous les candidats, j’ai une moralité douteuse, qualité indispensable pour diriger la France, république bananière bien connue dans l’hémisphère nord du fait du réchauffement climatique. J’ai un compte à l’UBS en Suisse, des amis à l’abri des juges grâce à l’impunité parlementaire et des soutiens financiers obscurs qui versent en liquide sur des comptes à Jersey.

                                                                3. Comme tous les candidats, mon seul souci est le bien-être des Français, le mien surtout, car une campagne électorale - serait-elle perdue - va me procurer une notoriété durable et m’ouvrir les plateaux de LCI, Canal +, France 3 et les colonnes des grands médias. Je n’aurai plus qu’à monnayer ma gloire.

                                                                4. Comme tous les candidats, j’utilise la séparation des êtres humains en deux familles bien distinctes : les cons et les salauds. Les premiers élisent les seconds, moins nombreux mais mieux organisés. Le con, comme son nom l’indique, n’est pas très finaud : il croit qu’en allant pisser dans un isoloir il va changer sa vie alors qu’il change seulement le clan de salauds qui va lui en faire baver. Ainsi va le monde depuis Périclès, inventeur grec de la démocratie, modèle le plus abouti de l’exploitation du con par le salaud.

                                                                5. Comme tous les candidats, j’ai un panel d’amis sûrs : mon boucher-charcutier et sa panoplie de couteaux, des vrais frères attendant l’héritage, des enfants soignant mon arthrose avec des crustacés au vin blanc et des garagistes très attentifs à la largeur de mes plaquettes de frein. À voir leurs sourires quand je rentre dans les salles de meeting, je devine que Blandine dans la fosse aux lions devait se demander où était passé son déodorant.

                                                                6. Comme tous les candidats, l’avenir m’importe peu. Si j’alertais les Français sur la fin du monde, la fin des haricots, la disparition des hannetons et la fonte des banquises, je risquerais de les inquiéter. Non, ce qui me chaut, c’est le présent, c’est mon élection et la longueur de l’escorte policière qui me transportera vers les avions du GLAM, en évitant les quartiers chauds où sévissent les jeunes basanés qui votent le pavé à la main.

                                                                7. Comme tous les candidats, je déteste la langue et les chèques en bois. Je ne parle que le langage de la vérité : oui, j’ai un Jacuzzi dans ma salle de bains, oui ma femme est une salope mais elle est rentrée à la maison voir si le frigo est plein, oui je suis un fils de bourge mais rien de ce qui préoccupe les pauvres ne m’est étranger puisque je cotise à la tombola du curé, oui j’ai un cancer de la prostate mais ça se soigne très bien, oui j’ai eu des amis corrompus mais on ne se voit plus, oui j’ai liquidé toute opposition dans mon parti mais c’était pour leur bien, et aussi pour le mien !

                                                                8. Comme tous les candidats, je représenterai dignement la France dans les sommets internationaux en faisant goûter à Bush le roquefort national et à Ben Laden le saucisson truffé de Lyon. Je ferai essayer au président d’Israël nos prothèses pour enfants estropiés par les bombes à fragmentation et je montrerai la fiche de paye d’un salarié de Peugeot au président chinois pour qu’il comprenne à quel point il vit dans un paradis ouvrier. J’offrirai à Poutine les oeuvres complètes de Marx pour qu’il pige ce qu’est l’enfer auquel il a échappé.

                                                                9. Comme tous les candidats, j’appelerai au rassemblement national après mon élection : je serai le président de TOUS les Français et le confident de TOUTES les Françaises. Je les invite à consulter mon site Internet et ma petite annnonce de rencontres, avec ma devise : « Une bonne pipe et au lit ! »

                                                                Et maintenant, chers électeurs-trices,

                                                                veautez ! Pour moi, évidemment.


                                                                • Francisco (---.---.86.137) 14 février 2007 01:54

                                                                  Vachement lucide, ça plait pas

                                                                  l’intelligentsia d’Agora te met moins trois

                                                                  Meuh moi au moins je veaute pour toi


                                                                • Candide (---.---.220.13) 13 février 2007 17:13

                                                                  Breton fut l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme. La France est surendettée. Le total les engagements de l’Etat s’élève à deux mille milliards d’€. A contre courant de tous nos voisins européens notre ratio d’endettement s’est accru ces 5 dernières années et hormis quelques fortes paroles, l’Etat continue à creuser le déficit.

                                                                  Pour en mesurer l’importance il faut imaginer un ménage qui dépense constamment 20% de plus que son revenu. Vite sa situation le contraindrait à céder quelques bijoux de famille pour survivre à ce rythme là. C’est aussi ce qui se passe avec l’Etat, dont la valeur patrimoniale s’est dégradée au point de présenter aujourd’hui un bilan négatif.

                                                                  Avec un niveau de prélèvement parmi les plus lourds des pays industrialisés, la France a besoin de s’endetter pour financer ses dépenses courantes. Environ 100 milliards par an.

                                                                  C’est dans ce contexte, qui sans la zone Euro nous obligerait à dévaluer, que les candidats s’entêtent à nous proposer d’augmenter la facture de plus de 50 milliards d’Euros.

                                                                  Quand la majorité de nos voisins réussit à réduire massivement la part de la dépense publique (moins 15% en Suède, pays si souvent cité), nos hommes politiques ont inventé un nouveau paradigme : l’insoutenable légèreté du déficit.


                                                                  • jujubinche (---.---.235.222) 13 février 2007 17:33

                                                                    Vu ses « performances » Mr Breton me paraît tout à fait grotesque dans le rôle du donneur de leçons.


                                                                  • Reinette (---.---.155.149) 13 février 2007 17:56

                                                                    « Pour créer de la croissance et financer le modèle social, Thierry Breton a expliqué que “les Français devaient travailler plus tout au long de leur vie”. Thierry Breton a appelé à aller chercher la croissance économique, tout en affirmant que la France devait s’efforcer d’atteindre une “croissance au moins supérieure à 3 %”. Selon le ministre de l’Économie, l’objectif de croissance pour 2005 devrait se situer autour de 2 %, tout en affirmant qu’en matière de croissance, “le trou d’air était derrière nous”. Il a déclaré que le rythme de hausse du PIB devrait revenir en “tendance glissante entre 2 % et 2,5 % dès le second semestre 2005”. Thierry Breton a expliqué que cet objectif de croissance pour 2005 s’expliquait notamment par la hausse du prix du baril de pétrole en début d’année. » Conférence de presse du 21 juin 2005


                                                                  • vigie.corsaire (---.---.217.98) 14 février 2007 16:14

                                                                    breton tire la sonnette d’alarme mais creuse deux fois plus fort avec son autre main mare de ce déficit à bas le deuxième porte avion nucléaire, nationalisation de total pour crime contre la France et l’Afrique (vous vous rendez compte du fric que l’état français aurait) saisie des disques de J. au lit dès, abolition des régimes spéciaux (député, sénat, banque de France, etc...) cadeaux fiscaux aux entreprises qui n’embauchent pas, taxation des capitaux ne pas répondre que "à cause de la mondialisation... si les chinois décidaient de trucider tout leurs « vieux », faudrait-il en faire autant pour être compétitif ?


                                                                  • Aashcrahin (---.---.80.4) 13 février 2007 17:14

                                                                    L’article est quelque peu biaisé...vers François Bayrou. En témoigne, dans le résumé à la fin, les adjectifs qui le qualifient : courageux et réfléchi. Ce sont des mélioratifs, alors que les autres ont le droit à un mélioratif et un péjoratif (quoique le « téméraire » de Sarkozy ne fait pas si péjoratif que ça). Bien écrit quand même, c’est difficile d’être neutre, de ne pas laisser transpirer ses convictions... Mais non, je ne sais toujours pas pour qui voter.


                                                                    • Rousso (---.---.141.229) 13 février 2007 17:18

                                                                      Cet article est, pardon de le dire, complètement fallacieux car il induit dés le départ le lecteur en erreur. Il se présente en effet comme une aide pour répondre à cette question importante que peuvent légitimement se poser les futurs électeurs qui n’ont pas encore fait leur choix : comment choisir ? Son titre laisse donc entrevoir que la question a été mûrement posée et la réponse sera donnée à partir d’une étude sérieuse, rationnelle, par l’auteur qui prend ici une posture d’analyste, de journaliste, sans parti pris. Et c’est malheureusement tout le contraire qui se passe à sa lecture. Pardonnez-moi mais il s’agit là d’une tromperie navrante qui à mon avis décrédibilise Agoravox (sans parler de la crédibilité de son auteur, dont le choix du pseudo est affligeant, comment Voltaire aurait-il pu voter Sarkozy en sachant comment celui-ci opère avec les médias ???!!!).

                                                                      A cette question, donc, et malgré quelques commentaires-prétextes sur les autres candidats, il met en avant exclusivement son candidat préféré : Nicolas. Et s’il accorde à Ségolène Royal le titre de favorite, c’est pour mieux l’envoyer aux oubliettes en un tour de phrase : « pas de programme ». Ah ? Mais c’est que manifestement, monsieur, vous ne vous êtes pas renseigné ou que vous ne prenez vos sources que dans les sphères hautements pacifistes de l’UMP. Comme beaucoup d’autres du reste, la paresse des commentateurs de cette campagne m’afflige.

                                                                      Alors s’il vous plait Monsieur « Voltaire », ne dites plus : « Présidentielles : comment choisir ? » mais plus justement : « Présidentielles : mon choix ».


                                                                      • Pelletier Jean Pelletier Jean 13 février 2007 17:23

                                                                        @Rousso,

                                                                        Merci de le dire aussi explicitement et sans fard.

                                                                        On peut se poser beaucoup de questions sur ce qui se passe à Agoravox depuis que la campagne pour les présidentielles a pris un tour plus actif ... je l’ai « posté » à plusieurs occasions, le ton des articles est soit franchement ravageur contre SR, soit comme le présent article du Sieur « voltaire » hypocrite et insidieux. Je ne vais pas reprendre votre démonstration, elle est excellente et lumineuse.

                                                                        bien à vous.


                                                                      • patrick patrick 13 février 2007 17:25

                                                                        @ rousso

                                                                        je pense que vous n’avait bien lu cet article !

                                                                        je passe sur vos critiques qui parraissent outrées et je reviens à votre conclusion !

                                                                        vous etes le seul à trouver que voltaire penche pour Sarko ! tous les autres commentaires le voient plutot pro Bayrou !

                                                                        Afflelou n’est pas candidat mais utile ! sourire


                                                                      • Voltaire Voltaire 13 février 2007 17:35

                                                                        @Rousso

                                                                        Je vous recommande de relire tranquillement cet article. Vous constaterez alors qu’il n’est en rien un appel à voter Nicolas Sarkozy, ni d’ailleurs une aide pour électeur indécis.

                                                                        Il s’agit d’une analyse sur les motivations potentielles des électeurs vis à vis de leur choix « Sur quels critères basons-nous notre choix, quels sont les éléments déterminants ? Voici quelques pistes ».

                                                                        Comme je l’ai indiqué auparavant, au lecteur d’aller se renseigner en détail sur les sites des candidats pour en savoir plus.


                                                                      • Rousso (---.---.141.229) 13 février 2007 17:37

                                                                        Oui, précisons : bayrou 1er tour, Sarkozy au 2eme. CQFD


                                                                      • Voltaire Voltaire 13 février 2007 17:38

                                                                        @Rousso

                                                                        J’avais oublié de compléter cette réponse :

                                                                        Je ne nie absolument pas l’existence d’un programme chez Ségolène Royal, mais je n’arrive pas à cerner un projet de société. C’est un avis subjectif, certes, mais je ne peux pas inventer ce que je ne vois pas. Mais libre à vous de le décrire dans un article.


                                                                      • un passant (---.---.135.97) 13 février 2007 17:39

                                                                        @Rousso

                                                                        L’article de Voltaire, pro-sarkozy ? Comme Patrick, j’aurais plutôt opté pour l’option Bayrou, malgré une réelle volonté, de l’auteur, d’être objectif (mais qui peut l’être absolument et rigoureusement ?).


                                                                      • patrick patrick 13 février 2007 17:44

                                                                        Cher jean

                                                                        vous dites ; « On peut se poser beaucoup de questions sur ce qui se passe à Agoravox depuis que la campagne pour les présidentielles a pris un tour plus actif ... je l’ai »posté« à plusieurs occasions, le ton des articles est soit franchement ravageur contre SR, soit comme le présent article du Sieur »voltaire« hypocrite et insidieux. Je ne vais pas reprendre votre démonstration, elle est excellente et lumineuse. »

                                                                        Mon esprit critique me pousse à vous poser certaines questions.

                                                                        « ce qui se passe sur ago... » pourait sans doute etre representatif de ce qui se passe dans le pays où votre candidate a bien du mal a imposer sa présence. Nous sommes passé en qqmois de la ségomania, y compris ici, à une vision plus nuancée de sa personnalité et de ses actions. La chutte , incontestable mais ponctuelle je vous l’accode, dans les sondages a vue de manière paralelle la monté de FB . cela se retrouve aujourd’hui , et très largement, sur Ago.

                                                                        votre vision est, je le crains, altérée et vous voyez, vous aussi, un complot qui n’existe pas.

                                                                        pourquoi qualifer Voltaire d’ « hypocrite et incidieux » ? Parce qu’il n’est pas de votre avis ?

                                                                        Malheureusement , mon experience de la vie ( politique aussi) me conduit à penser ou plutot a constater qu’en général, les partisans du PS sont peu ouverts à la critique.

                                                                        Donneurs de leçons à chaque occasion, ils adorent faire preuve de mauvaise foi.

                                                                        On peut argumenter sans ostracisme et il n’est pas utile de declarer « j’aime pas les riches » ou bien « nous n’avons pas de compte a rendre à la droite » pour faire progesser ses idées.

                                                                        Acceptez donc d’être ce que vous etes sans justifier vos idées en stigmatisant celles des autres.

                                                                        vous me parliez de haine il y a qques post, je n’emploi point ce que qualificatif à votre encontre mais un peu d’ouverture d’esprit et de mesure ne ferait pas de mal ;

                                                                        car enfin, ce n’est pas nous qui avons choisis SR et qui nous en mordant les doigts.

                                                                        faites contre mauvaise fortune bon coeur et rendez vous en avril.

                                                                        bien à vous


                                                                      • (---.---.249.171) 13 février 2007 17:32

                                                                        « François Bayrou, courageux mais réfléchi » 1.C’est discutable. 2.Pourquoi ces deux qualités seraient-elles contradictoires ?


                                                                        • emmanuel h (---.---.89.122) 13 février 2007 17:34

                                                                          Bonjour à tous,

                                                                          je n’ai pas encore écouté monsieur bayrou mais il m’avait assez séduit il y a 5 ans même si je vote toujours écolo. Il est vrai que beaucoup trop d’entre nous votent pour les favoris en se disant que seuls eux passeront au deuxième tour, on m’a récemment critiqué parce que je votait écolo à cause de cette raison mais je trouve ca navrant qu’on en arrive la. Regardez les programmes et votez pour celui que vous préférez nous sommes en démocratie !!! Nous pouvons voter pour qui nous voulons alors profitons en !!!

                                                                          En ce qui me concerne je voterai écolo et pour ceux qui hésite sur les non écolos je choisirai bayrou

                                                                          le vote n’est pas un droit c’est une responsabilité !

                                                                          Bon courage à tous


                                                                          • Sylv1 (---.---.194.36) 13 février 2007 17:36

                                                                            Je tenais simplement a remercier l’auteur de cet article, qui nous apprend beaucoup de choses, en particulier dans le dernier paragraphe. Moi, si je devais repondre a votre question telle que vous la posez, ce serait Sarkozy ou Le Pen. Mais le role du President de notre Republique est-ce seulement de prendre une decision en cas de crise nationale ou internationale ?

                                                                            Je voulais simplement soulever ce point qui en dit long sur la politique et le choix des medias !!!

                                                                            Je crois qu’il ne faut pas oublier qu’apres l’election presidentielle il y aura les echeances legislatives qui vont determiner le prochain gouvernement, qui n’aura pas, lui, pour unique et simple role de regler les conflits, qu’il serait, au passage, probablement preferable d’eviter avant qu’ils ne surgissent. smiley

                                                                            Sylv1


                                                                            • candidat 007 (---.---.41.75) 13 février 2007 17:40

                                                                              Sur le seul point qui m’intéresse et qui est le seul point sur lequel le candidat peut vraiment s’engager (pour toutes les autres promesses, il faudra d’abord, que le Président élu ait aussi la majorité au Parlement en gagnant les législatives), je veux parler de la rénovation démocratique. Un seul candidat pour le moment a dit comment il fera ;

                                                                              C’est Ségolène Royal qui a déclaré dans son discours de Villepinte ;

                                                                              « Dans les 6 mois qui suivront l’élection présidentielle, je consulterai le peuple français sur ces propositions de réformes démocratiques de nos institutions. »

                                                                              Ce faisant elle reprend a son compte le projet de référendum par l’article 11 qui était déjà dans le Projet PS 2007.

                                                                              Si ces réfomes institutionnelles ne me paraissent pas à la hauteur, il est clair néanmoins qu’elle saisira les citoyens d’un projet de rénovation ; Il y aura donc place au débat.

                                                                              Donc, c’est à mes yeux, un avantage considérable par rapport aux autres, et en particulier à Bayrou qui prône une Sixième République mais qui ne dit pas quand et comment il va faire.


                                                                              • nounoupoun (---.---.81.95) 13 février 2007 17:54

                                                                                C’es tjustement ce qui me gène chez Ségolène Royal. Elle cache tout derrière la « démocratie participative ». Elle place cette valeur à toutes les sauces dans n’importe quel sujet. Faire participer les citoyens à la vie politique de notre pays, soit, c’est louable mais alorsqu’on commence à dire que les citoyens seront consultés et reconsultés, on finit presque par montrer que notre manque d’idée et d’envergure, on le cachera derrière cette participation, qui de toute façon à terme ne peut pas réussir je pense. Les gens aiment bien participer. Un peu. Sur des sujets qui les concernent eux personnellement. La démocratie représentative a été faite pour que les citoyens élisent leurs représentants qui décident pour eux. si on commence à introduire de la démocratie partcipative à outrance (et c’est parfois ce qui me fait peur chez elle quand je l’entend parler), autant remettre directement en cause le principe de la démocratie représentative. Les citoyens, comme n’importe quel masse agit par coup de coeur. Or ce qu’on demande pour diriger un pays c’est une réfelxion.


                                                                              • candidat 007 (---.---.41.75) 13 février 2007 18:24

                                                                                C’est vrai qu’elle n’a pas dit « référendum », elle a dit « je saisirai les citoyens ».

                                                                                Néanmoins « saisir les citoyens » pour moi ça veut dire référendum, surtout que le référendum de l’article 11 est dans le projet PS2007 en toutes lettres.

                                                                                Quoiqu’il en soit, il faudra la confirmation mais c’est aussi aux citoyens de saisir cette opportunité pour continuer d’alimenter le débat sur la rénovation démocratique.

                                                                                En particulier des précisions sur le non-cumul de mandat pour les parlementaires. ce n’est ni clair ni suffisant. mais on y reviendra. Il reste encore deux mois.

                                                                                Et je reste persuadé que ce débat institutionnel viendra. car tous les jours, il y a des récriminations sur le système démocratique . hier les parrainages, demain les spécificités des compétences présidentielles ; ainsi on commence à voir des critiques sur les émissions de télé qui laissent croire que l’on élit , non pas un président mais un chef de gouvernement ( profusion de détails dasn les programmes, chiffrages des programmes) alors que les vraies compétences présidentielles sont absentes du débat. De plus en plus de journalistes en font la réflexion sur l’absurdité du système et du débat.

                                                                                Donc rien n’est joué. Aujourd’hui c’est le chiffrage des programmes, demain le débat institutionnel. Enfin, il faut tout faire pour qu’il en soit ainsi.


                                                                              • nounoupoun (---.---.81.95) 13 février 2007 18:39

                                                                                Je pense que tout cela vient en partie du fait que les gens ne connaissent pratiquement rien à nos institutions qui pourtant ne sont pas la complexité même. J’ai une amie qui m’affirmati la dernière fois qu’en France le Président ne servait à rien, qu’il n’était qu’un potiche et que c’était le Premier Ministre qui faisait tout. J’ai failli m’étouffer. Il est clair qu’il faudrait recentrer le débat sur les institutions, que tout le monde semble vouloir changer - il faut dire que dans notre Pays, dès que quelque chose va de travers on appelle au changement des institutions, comme si ca expliquait tout. Apprendre aux gens qui fait quoi dans nos institutions, le rôle de chaque pouvoir, ca ne ferait pas de mal. En gros il faudrait donner des cours de droit constitutionnel de base - par la télé visiblement puisque ca semble être le seul moyen de se faire remarquer !


                                                                              • MB (---.---.179.123) 13 février 2007 17:47

                                                                                « Ségolène royal est perçue comme déterminée, calme, séduisante, sachant jouer de sa féminité, mais insuffisamment préparée, cassante, parfois maladroite. »

                                                                                D’ailleurs j’en ai parlé à un ami chinois et ils en sont encore mort de rire de son passage la bas ! Visiblement elle n’a pas plus fait impression la bas qu’ici.


                                                                                • Cl4ud3 (---.---.96.28) 13 février 2007 17:53

                                                                                  cher voltaire,

                                                                                  J’aime votre article : il est clair synthétique et se veut impartial. j’en partage la majeure partie des idées.

                                                                                  cependant, dans votre dernière phrase, pourquoi dire que ségolène est froide et indécise, alors que les mecs ont au moins une qualité ? nicolas est volontaire, Jean-Marie patriote,et François : courageux mais réfléchi. c’est votre chouchou ???

                                                                                  pour respecter l’égalité, vous auriez pu dire charmante, calme, ayant une approche originale du socialisme...

                                                                                  il est clair que nous sommes à un tournant, que plus qu’avant, nous devons faire un choix de société, non seulement pour nous, mais pour l’avenir de nos enfants. l’économie, l’écologie, l’ouverture sur les autres et le monde sont au coeur même de nos préocupations plus qu’avant. quel virage allons nous négocier pour péréniser nos valeurs républicaines ? et quel est celui qui a le plus de compétences et la pouvoir ou l’intuition de choisir des collaborateurs qui le sont, pour diriger le pays au mieux pour nous tous et pour la démocratie.


                                                                                  • Ali Baba (---.---.17.55) 13 février 2007 18:02

                                                                                    Félicitations pour votre analyse, particulièrement pertinente en ce qui concerne les quatre principaux candidats. Ultra-libéralisme, franquisme, social-démocratie, ou navigation à vue, le choix est clair.

                                                                                    En ce qui concerne la personnalité des candidats, j’ai également relevé avec amusement ceci :

                                                                                    "Nicolas Sarkozy sera très largement considéré comme un débatteur hors pair, un homme énergique, un décideur, mais aussi comme une personne excitée, survoltée, impatiente, agressive.

                                                                                    (...)

                                                                                    Quant à Jean-Marie Le Pen, nul ne songe à disputer ses talents de répartie, de tribun, sa constance dans les arguments, mais sa violence, son agressivité, son manque de diplomatie peuvent effrayer"

                                                                                    Étonnant comme parallèle, non ? smiley

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