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Accueil du site > Actualités > Politique > Qu’est-ce qu’être de gauche en 2010 ?

Qu’est-ce qu’être de gauche en 2010 ?

Etre de gauche veut bien dire quelque chose en 2010, notamment face à la situation sociale, économique et environnementale actuelle. Le Parti socialiste, Europe Ecologie, le Front de gauche ou encore le Nouveau parti anticapitaliste ne pourront s’imposer en 2012 qu’avec un véritable programme de gauche et non dans la confusion des genres à laquelle nous avons droit actuellement, en particulier au PS ou à EE, des formations qui ne proposent que d’accompagner le capitalisme et non d’y mettre fin : dans le fond, soyons un brin provocateur et demandons nous si ces partis sont toujours de gauche ?

« La Gauche naît de la lutte contre l’absolutisme, l’injustice sociale, les privilèges… »

L’origine historique de ce clivage vient de la révolution française et du débat sur la place du monarque dans les décisions politiques du pays. Les députés défendant un pouvoir royal fort, l’aristocratie et le clergé se sont placés à droite au sein de l’assemblée alors que les députés privilégiant un pouvoir royal amoindri, principalement le tiers-état, ont rejoint la gauche. Ainsi la Gauche naît de la lutte contre l’absolutisme, l’injustice sociale, les privilèges… Elle est donc le prolongement du combat des lumières pour une organisation sociale plus juste.

Parmi ces combats, celui de l’émancipation de l’Etat vis-à-vis de la religion. Un homme de gauche est un défenseur intransigeant de la laïcité, de la liberté de conscience, de l’égalité des statuts spirituels et de l’universalité de la puissance publique. Il s’applique à ce qu’aucun groupe ne fasse prévaloir sa loi particulière sur la loi générale. Car être de gauche, c’est énoncer ce qui est bon pour tous et non, seulement ce qui est bon pour soi. C’est avoir l’esprit collectif et ne pas vanter cet individualisme qui aujourd’hui ronge les liens sociaux dans notre pays. Comme le dit Jacques Généreux, « il faut favoriser les liens plutôt que les biens » si l’on veut mettre en place l’entente civique (la concorde) : il y a concorde lorsque dans une communauté politique, les citoyens ont la même conception de leur intérêt commun, prennent des décisions et les exécutent et non lorsque une minorité de privilégiés impose sa vision de l’Homme et du monde à une majorité divisée.

« Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère »

Ainsi le combat de Gauche en 2010 s’attaque évidement au système capitaliste et au dogme libéral : pourquoi soutenir un système qui, certes enrichit le pays, mais ne profite qu’à une poignée de privilégiés ? La redistribution des richesses est le point faible du libéralisme, or elle est primordiale si l’on veut soutenir une dynamique d’union entre les esprits et les cœurs. Un système dont le principe de base est que l’enrichissement enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres est à combattre farouchement. L’idéologie néolibérale est la porte ouverte à la loi du plus fort, Rousseau l’avait pressenti il y a plus 200 ans : » Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère« . L’homme de Gauche préfère donner que prendre, il est un défenseur du service public et non des privatisations qui ne répondent qu’à la loi inique du marché et du seul profit. Il soutient la planification écologique qui ne met pas de coté les populations les plus démunies et non le capitalisme vert, car c’est bien l’homme qui doit être au centre de toutes questions. Etre de gauche c’est aussi parfois désobéir, comme le montre le combat des anti-OGM ou encore celui des individus cachant des sans-papiers. La désobéissance civile est l’héritage des combats des révolutionnaires français, de Gandhi ou encore de M. Luther-King. Elle doit être, comme l’affirme José Bové, personnelle, transparente et responsable dans l’optique d’un projet collectif, désintéressée et non violente. C’est un acte ultime lorsque plus aucun autre moyen de lutter n’est envisageable. La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1793 déclare à ce sujet : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs« .

« Etre de gauche c’est cultiver la fraternité, ici et ailleurs »

 Etre de gauche, c’est être internationaliste : c’est cultiver la fraternité, ici et ailleurs, c’est être solidaire des plus démunis et défendre l’intérêt commun de l’humanité. En d’autres termes, c’est être citoyen du monde. Comme l’a dit Lamartine : « Je suis de la couleur de ceux que l’on persécute« . On devient meilleur lorsque l’on lutte pour les autres mais moins bon lorsqu’on ne lutte que pour soi. Lutter contre toutes formes de discriminations (raciales, sociales…), favoriser l’émancipation de tous les individus (des jeunes, des femmes…) et de tous les peuples voilà ce qui rythme le combat d’un être solidaire et humaniste.

Si une grande partie de la droite pense que l’individu est seul responsable de sa situation, pour tout Homme de gauche c’est l’environnement (social, familial..) qui est déterminant. Ce sont deux visions de l’Homme qui s’opposent. Prenons l’exemple de l’échec scolaire : la pensée de droite fait le constat que l’individu est le seul artisan de son échec comme de sa réussite, elle juge l’individu sans tenir compte de son histoire ni de sa situation. Robert Owen (socialiste anglais du début XIX) a répondu à cela que » pour changer l’homme, il faut changer son environnement », car pour la gauche, l’individu n’est pas un tout que l’on peut ôter du reste, il est en partie conditionné par son éducation, sa culture, par le contexte social dans lequel il vit. Prôner l’unique responsabilité de l’individu face à la société, c’est accepter le darwinisme social (Théorisé par Spencer au XIX), l’exaltation de la compétition entre les individus et donc la survie des plus aptes dans la société.

Aujourd’hui, la gauche se délite au point que certains en viennent même à douter de son existence. Des personnes comme D. Strauss-Kahn ou encore B. Kouchner qui affirment être de gauche tout en appliquant des politiques diamétralement opposées sont des entraves au combat de l’ensemble de la Gauche et participent à son effritement. Etre de gauche au pouvoir, c’est apporter l’espérance comme le fit le Front populaire en 36 avec la hausse des salaires, la semaine de 40 heures sans diminution de salaire (travailler moins pour gagner autant), la nationalisation de la SNCF ou encore l’allongement de la scolarité obligatoire (car il y a moins de liberté dans l’ignorance que dans la connaissance).

Comme l’affirme Jacques Généreux dans la Grande régression « tandis qu’une minorité semble profiter outrageusement d’une dynamique destructrice pour la vie du plus grand nombre » c’est le rôle de la gauche d’imposer une autre voie. Pour l’emporter en 2012, il faudra une gauche par l’exemple, une gauche qui propose et pas seulement qui s’oppose, une gauche qui lutte contre le mensonge, une gauche qui fait renaitre en chacun l’espoir d’un monde meilleur pour aujourd’hui, comme pour demain.

« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » La Boétie

Matthieu Lépine


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59 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 28 décembre 2010 10:21

    Peut être peut on dire qu’être de gauche peut se résumer par « Tous ensemble » et être de droite par « Moi d’abord » ?

    Depuis peut être 30 ans, tout nous pousse à l’individualisme. On nous montre et met en exergue les exemples de « réussite » individuelle, d’abord matérielle, médiatique, sportive. L’étalage absurde et inutile de biens contribue à stimuler notre envie de nous extraire du groupe pour « Réussir ». Des « bimbo » dont le principal talent est de « montrer leurs appats » sur une scène ou devant une caméra, remplissent nos écrans, starisées, et sont des modèles pour nos jeunes, encore plus infantilisés. Des sportifs, parfois à la limite de l’analphabétisme gagnent des millions, pendant que des enseignants ou infirmières, dévoués à leurs semblables, doivent emprunter pour acheter une voiture d’occasion.
    Et toute la société est à l’unisson.

    Tout est fait, pour stimuler l’envie de réussite, la compétition, c’est à dire individualiser, mettre en opposition. J’ajoute que ceci n’arrive pas par hasard, mais est le fruit d’une stratégie d’ensemble : Diviser pour régner.
    Je pense qu’il est grand temps d’ouvrir les yeux : Nous sommes dans le monde de « Matrix ». Illusion, abêtissement, individualisme...

    Prendre conscience de ce processus est le premier pas. Le deuxième consistera à choisir d’y adhérer ... ou pas.


    • Shaytan666 Shaytan666 28 décembre 2010 10:35

      Je suppose que ce n’est que par un pur effet du hasard si vous avez repris comme dernière phrase de votre article le slogan de « radio islam » !


      • Ced 28 décembre 2010 11:31

        Avec un poil de culture et d’intelligence, plutôt que de méchanceté et de suivisme idiot, vous sauriez qui est Etienne de la Boétie, un des grands écrivains français qui n’avait rien de musulman...
        Vous faites un bien joli troll...


      • Shaytan666 Shaytan666 28 décembre 2010 18:51

        Mais bien sûr que je suis un troll et de droite en plus  smiley


      • DANIEL 28 décembre 2010 10:54

        La gauche n’est pas INTERnationaliste mais mondialiste.
        Elle est avec les nantis contre les citoyens « d’en bas ».
        Elle trahi une à une toutes les valeurs de solidarité qui font de notre pays une nation.
        Etre « de gauche » aujourd’hui c’est comme être de droite.
        De DSK à Aubry en passant par Bayrou, Cohn-bendit, Hollande, Royal, Montebourg, Fillon, Borloo...c’est pareil à quelques nuances prés quant à l’application d’une même politique.


        • Ced 28 décembre 2010 11:33

          C’est parce que vous ne voyez pas quelle est la vraie gauche et quelle est la gauche qui se dit de gauche. Tous ceux que vous citez sont de faux gauchistes mais de vrais partisans tu capitalisme.


        • Cocasse cocasse 28 décembre 2010 12:15

          Daniel, tu as oublié d’ajouter Mélenchon à ta liste.


        • jaja jaja 28 décembre 2010 10:59

          2012 ne changera rien de fondamental. Le système capitaliste est rôdé à ce sport contrôlé par ses relais médiatiques. Ceux qui apparaîtront comme des alternatives ne sont que de vieux chevaux de retour de la politique ou des « anti-systèmes » auto-proclamés descendus de leurs châteaux...

          Puisque l’auteur évoque 1936, rappelons que les avancées sociales, obtenues par la grève générale, n’étaient pas prévues au programme du Front populaire. Seul le peuple en mouvement peut et pourra changer les choses. Le suffrage universel jamais. Se rappeler de 1981 et de ses suites jusqu’aux privatisations de Jospin et à la Guerre du Golfe de Mitterrand au plus grand profit de l’impérialisme US....

          « Tous ensemble » dit-on à gauche. Oui, bien sûr, mais pour quoi faire ? Telle est la vraie question !

          Seule le partage des richesses réparties entre toutes et tous et de façon égalitaire est la valeur de gauche par excellence. Et ceci implique la socialisation des moyens de production et des banques.

          Ce n’est pas avec un bulletin de vote qu’on arrachera un jour nos richesses volées par la bourgeoisie spoliatrice. Mais par la grève générale et l’insurrection.


          • Alpo47 Alpo47 28 décembre 2010 11:49

            Je pense qu’il convient de ne pas confondre ce que veut fondamentalement dire « être de gauche » avec les politiciens qui prétendent représenter cette aspiration à la justice sociale.
            Effectivement, aucun des politiques actuels dits « de gauche » ne changera rien au système en place, c’est à dire à la mainmise du pouvoir financier sur nos sociétés. Ils sont partie prenante du système. Juste une autre alternative, présentée par le système, pour donner l’illusion du changement.
            Il en est, hélas, de même pour les syndicats, dont la principale préoccupation a toujours été, et on l’a encore vu dernièrement, d’étouffer dans l’oeuf toute revendication qui amènerait à remettre en cause le système en place. En général, ils reprennent la revendication en cours, la détournent de son objet, et la limitent à une petite revendication pécuniaire .
            Le changement doit d’abord se faire en chacun de nous, en prenant conscience du système prédateur en place, puis en faisant nos propres choix.


          • zelectron zelectron 28 décembre 2010 11:10

            Être de gauche en 2010 c’est croire que demain on rase gratis !
            (être de droite c’est croire au père Noël)


            • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 13:13

              Je vous trouve injuste. Quoi, vous n’êtes pas sensible à la religiosité primitive de ce texte ? L’homme de Gauche est bon, même s’il préfère le lien au bien smiley selon l’attachant Généreux (quel beau nom de Gauche ! ). Il est aussi un peu coupable d’un peu de tout, il expie et se flagelle, mollement (faut pas exagérer !).
              Bref, c’est un bon texte de gauche.


            • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 14:52

              Tout à fait d’accord pour l’essentiel. Mais ôtez moi un doute... ce « discours managérial » du « privé » concerne surtout les entreprises du CAC 40 ou vous généralisez  ? Et si oui, jusqu’où ?


            • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 17:32

              Donc, pas de généralisation, si j’ai bien compris. Je me demandais si j’avais moi aussi un « discours managérial »... Parce que les grosses boites, perso, je ne connais pas.


            • Cocasse cocasse 28 décembre 2010 12:13

              La désobéissance civile est l’héritage des combats des révolutionnaires français, de Gandhi ou encore de M. Luther-King. Elle doit être, comme l’affirme José Bové, personnelle, transparente et responsable dans l’optique d’un projet collectif, désintéressée et non violente. C’est un acte ultime lorsque plus aucun autre moyen de lutter n’est envisageable. La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1793 déclare à ce sujet : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs« .

              N’importe quoi. Ce texte contient une contradiction majeure.
              On voudrait faire croire que la révolution est « non violente » ou qu’elle devrait l’être, et que par ailleurs, uniquement une désobéissance non violente est permise et morale.
              Je regrette, mais l’insurrection ne devient efficace que si elle est violente. La révolution française n’a réussi que par la violence.

              Cette idée d’insurrection « non violente » est vraiment un piège à gogo-bobo, pour niais remplis de bons sentiments. D’ailleurs, on voit bien à chaque action, chaque manifestation, tous les gentils activistes se justifier d’utiliser uniquement des moyens pacifiques.

              Le pouvoir utilise la force, et se contrefout des désobéissances pacifiques et non violentes. les manifestations sont pour lui de gentils défilés festifs. Il a la loi pour lui, et les réfractaires sont condamnés et cassés à la tirelire.

              Maintenant, vu le résultat de la révolution, vu l’état d’esprit des gauchistes (potentiellement révolutionnaires), vu le brulot des cités « de non droit », je préfèrerais autant qu’il n’y ait pas de révolution violente, pour nous retrouver avec je ne sais quel dictateur rouge, ou un complet désordre tribaliste.


              • jullien 28 décembre 2010 13:08

                 Etre de gauche, c’est être internationaliste
                L’internationalisme prolétarien est une idée de gauche mais elle a été introduite par les marxistes et les proudhoniens dans les années 1840 et n’est devenue majoritaire au sein de la Gauche qu’après l’échec de la Commune (dont on oublie souvent qu’elle fut à la fois une révolution sociale et la révolte du patriotisme humilié).
                Avez-vous réfléchi au sens de notre devise nationale ? « Liberté, Égalité, Fraternité » constitue un tout : chacun ne peut être libre que si nous sommes égaux car si nous étions inégaux les plus favorisés (quelque que soit le critère les favorisant) diminueraient la liberté des moins favorisés et cette égalité n’est possible et s’entend au sein d’une communauté nationale où tous les hommes sont frères par le sang ou par l’esprit.
                J’estime que c’est toujours d’actualité.


                • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 13:33

                  Tout à fait d’accord avec votre idée de l’égalité quelque soit le critère. J’ai lu il n’y a pas longtemps un papier d’Attac où l’auteur souligne avec raison que les premières et plus importantes inégalités, les plus fondamentales sont naturelles, comme le patrimoine génétique. Comme vous en serez d’accord, il ne peut y avoir de ni de justice ni de liberté sans égalité, les inégalités génétiques doivent être au moins compensées si elle ne peuvent être éliminées. J’hésite personnellement entre la taxation des gens beaux, une compensation financière pour les laids, ou encore une régulation amoureuse qui permettrait aux laids et laides de se lier sexuellement aux beaux et laides. Peut-être les trois à la fois.

                  Bien sûr une objection m’a été opposé : le beau et le laid ne sont pas le même pour tous, et chacun ordonne même ses préférences de manière différente d’un autre.
                  J’ai même rencontré un réactionnaire qui m’a dit qu’il s’agirait d’un viol légal ! Encore un qui fait passer la liberté avant l’égalité !

                  Enfin, en tout cas merci pour votre souci de la cohérence intellectuelle.


                • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 13:37

                   smiley
                  Il faut lire ou encore une régulation amoureuse qui permettrait aux laids et laides de se lier sexuellement aux beaux et belles.


                • jullien 28 décembre 2010 14:16

                  Il y avait un moment que vous n’étiez pas venu « troller ».


                • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 14:22

                   smiley J’ai été très pris. Et puis je n’ai pas grand chose à dire.


                • Mathieu 28 décembre 2010 13:41

                  Être de gauche c’est être bon, être de droite, c’est être mauvais.

                  Avec une telle définition, comment quelqu’un qui se considère de gauche peut -il concevoir seulement qu’un autre se réclame de droite ? Cela paraît impossible...

                  Ceci est d’autant plus amusant que la définition d’« être de droite » c’est « ne pas être de gauche ». il ne faut pas s’étonner si se réclamer de l’un ou de l’autre fasse sourire.

                  J’aimerais juste faire remarquer à l’auteur en passant que les politiques de solidarité imposées, organisées par l’état ne renforcent pas les liens sociaux.

                  Quand l’état s’occupent de la solidarité, les hommes ne s’en occupent plus.

                  Pourquoi aider soi même son prochain si c’est de la responsabilité de l’état, des autres ?

                  Comparer ce que donne en moyenne un français à un américain, en temps comme en argent, aux plus démunis est très révélateur.
                  Où les politiques « de gauche » renforcent, in fine, l’égoïsme...


                  • Vilain petit canard Vilain petit canard 28 décembre 2010 13:57

                    Être de gauche, c’est être pour le Droit, la Justice, la Générosité, la Fraternité et l’Amour. Être de droite, c’est être contre tout ça, et d eplus c’est être pour l’Égoïsme, la Lâcheté et le Vice, l’Avarice et la Méchanceté. C’est pourtant simple. Alors en 2012, faites votre choix, mais on vous aura prévenus.


                    • LE CHAT LE CHAT 28 décembre 2010 15:31

                      être de gauche , c’est avoir la prétention de décider ce qui est bien pour les autres sans demander leur avis , d’être condescendant avec les classes populaires tout en cirant les pompes du medef et en se remplissant les fouilles ! c’est ça la gauche d’aujourd’hui !

                      droite et gauche , ce sont des clivages dépassés , maintenant le choix est riches contre pauvres , mondialistes contre souverainistes !


                      • Ouallonsnous ? 28 décembre 2010 15:56

                        Etre de gauche en 2010 ne signifie plus rien puisque les partis dits de gauche sont tous des supplétifs du NOM !


                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 décembre 2010 16:06

                          la gauche c’ est bien car les patrons c ’est des salauds .


                          • pastori 28 décembre 2010 17:56

                            juste pour rocla : la baguette + 75%. café bar, au mieux : + 70.40%
                             ils sont contents les boulangers ! comme les cafetiers. mais eux on empoché la tva en plus smiley
                            quelques conséquences du passage à l’euro :
                            evolution du smic horaires et des prix en 10 ans
                            1/07/2000  smic horaire brut 6.40€ /heure
                            1/01/2010 «  »  «  » 8.86€/ heure 
                            +38.43 % 
                             évolution de quelques prix :
                            oeufs +60.31%
                            huile tournesol +90.63%
                            beurre +51.41%
                            pain baguette +75%
                            nutella +100,85%
                            lait +59.74%
                            pommes de terre +96.34%
                            laitue +206.67%
                            carottes +69.81%
                            lardons +131.34%
                            café bar  +70.40%

                            • pastori 28 décembre 2010 18:09

                              être de gauche, c’est être contre :


                              -les égoïstes
                              - les banksters et les terroriches, 
                              - les affameurs de toute nature,
                               -lceux qui affameraient même père et mère pour s’enrichir, 
                               -ceux qui s’enrichissent sur le dos de ceux qui travaillent
                              -le esclavagistes
                              -les corrompus de toute sorte
                              -les fachos qui appuient tous les précédents, avec violence et privation de libertés
                              -ceux qui méprisent les pauvres, ceux qui souffrent (pensant que ça ne leur arrivera jamais)
                              -ceux qui, le ventre jamais repu, sont contre les aides sociales.
                              -ceux qui haïssent l’étranger, l’handicapé, le maladeout poil
                              -les anti laïques
                              -les racistes de tout poil...

                              tous ceux qui sont contre tout ça au moins sont de gauche.




                              • DANIEL 28 décembre 2010 18:10

                                Rappelons pastori que le PS est partie prenante de l’Euro. Qu’il assume donc sa part de responsabilité.
                                le mondialisme UMPS a des conséquences.


                                • pastori 28 décembre 2010 19:05

                                  le ps est un parti. composé d’hommes et de femmes. avec leurs qualités et leurs défaut.

                                  les hommes se changent si pas bons. pas les idées ni les valeurs.

                                  pour ce qui est de l’euro, votre marine veut en sortir. 
                                  normal, elle st de droite. 

                                  les pauvres seront encore beaucoup plus pauvres, et les riches plus riches ; c’est votre but ?
                                  remarquez, il y en a qui sont pour !

                                  je ne vais pas vous faire un cours d’économie ici, mais j’espère que vous savez de quoi vous parlez avec l’euro, et que les slogans incompris mènent parfois, comme panurge, à la noyade.

                                  ce n’est pas l’euro qu’il faut virer mais ceux qui s’en servent comme fouet. 
                                  ce n’est pas le fouet qu’il faut supprimer, mais l’esclavagiste ! smiley

                                • DANIEL 28 décembre 2010 18:18

                                  Un peu cucul votre 2é intervention PASTORI
                                  La gauche c’est le chomage, les privatisations, l’immigration pour permettre au CNPF (à l’époque) de se gaver.
                                  Souvenez vous d’Yvon GATTAZ patron du CNPF qui préférait le candidat de « gauche » mitterrand pour avoir la paix sociale avec un parti communiste enchainé et collabo !
                                   http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvon_Gattaz
                                  pas mal l’arnaque, non ?


                                  • pastori 28 décembre 2010 18:20

                                    si vous êtes contre tout ça et vous dites de droite, ça vous dire que vous vous jugez mal.  en fait vous êtes de gauche. 

                                    il vous faut donc désormais militer, vous battre pour que ces idées qui sont les vôtres soient victorieuses.

                                    vous battre avec tous les gens de gauche le plus nombreux possible pour améliorer les choses et peser sur les dirigeants de gauche pour leur imposer les bonnes mesures à prendre . des fois qu’ils flancheraient...

                                    faites comme besson : il se disait de gauche, mais il se jugeait mal. en fait il était de droite. depuis qu’il l’a découvert, il se bat comme un lion pour que les idées néfastes de droite triomphent.

                                    • pastori 28 décembre 2010 18:41

                                      Mr daniel la question de l’article c’est qu’est ce être de gauche, pour les hommes et les femmes.

                                      il ne s’agit pas pas de juger les partis. 
                                      si des partis ont des hommes qui ne sont pas de gauche, ce sont ces hommes qu’il faut changer, et pas les idées.

                                      Cucul ? si vous avez un minimum d’amour propre, vous concevez que vous avez le droit d’avoir des idées et voir sur quoi elle se basent.

                                      la gauche, ce sont des valeurs humanistes destinées à favoriser la vie des êtres humains, pas de quelques uns. la droite c’est l’inverse. 
                                      pas de guide ni de messie, ni de godillots à gauche !

                                      si vous êtes contre ça, vous êtes de gauche
                                      -les égoïstes
                                      - les banksters et les terroriches, 
                                      - les affameurs de toute nature,
                                       -lceux qui affameraient même père et mère pour s’enrichir, 
                                       -ceux qui s’enrichissent sur le dos de ceux qui travaillent
                                      -le esclavagistes
                                      -les corrompus de toute sorte
                                      -les fachos qui appuient tous les précédents, avec violence et privation de libertés
                                      -ceux qui méprisent les pauvres, ceux qui souffrent (pensant que ça ne leur arrivera jamais)
                                      -ceux qui, le ventre jamais repu, sont contre les aides sociales.
                                      -ceux qui haïssent l’étranger, l’handicapé, le maladeout poil
                                      -les anti laïques
                                      -les racistes de tout poil...

                                      tous ceux qui sont contre tout ça au moins sont de gauche.




                                      • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 18:51

                                        Les « banksters »....

                                        Alors si être contre les banksters est de gauche, l’inventeur du terme doit être de gauche. Bon il n’était pas communiste même plutôt anti, mais voila.

                                        Leon Degrelle était un bon petit gars de gauche. Comme Pastori.

                                        Ca alors. Moi je n’aimerai pas avoir un gars comme ça dans mon voisinage idéologique.


                                      • pastori 28 décembre 2010 18:54

                                        Pastori, peripate, c’est pastori et votre degrelle (un peut être qui didsait qu’il pleut quand il pleut) il dit ce qu’il veut, c’est sa vie, pas la mienne.


                                        et je n’ai besoin de personne pour dire qu’il pleut, s’il pleut. 

                                      • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 19:01

                                        Oui pastori....

                                        Oui, bien sûr c’est sa vie à ce Degrelle, et on s’en fout un peu je vous l’accorde.

                                        Mais j’ai un autre problème, si être de gauche est être contre les racistes de tout poil, que penser de ce député de la Commune qui avait écrit « Le Moloch Juif » ? Il était bien de gauche et pourtant antisémite et même un des plus précoces théoriciens de l’antisémitisme.

                                        Bon j’imagine que c’est sa vie aussi à ce gars là. Du moment que vous, vous êtes pur.

                                         smiley


                                      • pastori 28 décembre 2010 19:07

                                        péripate, je vous parle d’idées, vous me citez des hommes ! sans cesse. rien à foutre d’un tel ou un tel !

                                        je connais même un assassin qui est de gauche. devrais-je basculer à droite pour cela ?
                                        vous faites vraiment l’âne ! smiley

                                      • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 20:54

                                        Il me semble que les idées, avant d’être dans des livres, sont dans les hommes. Mais si vous dîtes que non, je m’incline.


                                      • pastori 29 décembre 2010 00:03

                                        alors citez tous les hommes, pas seulement ceux qui vous arrangent.


                                        pour « untel a dit » , il y a des milliers qui ont dit le contraire. qui a raison ?

                                      • Le péripate Le péripate 29 décembre 2010 00:34

                                        Argumentum ad numeram


                                      • DANIEL 28 décembre 2010 18:42

                                        ni de droite ni de gauche...de FRANCE !


                                        • jaja jaja 28 décembre 2010 18:58

                                          « ni de droite ni de gauche...de FRANCE ! »  : ce qui veut dire bourgeois et prolétaires unis comme les doigts de la main...


                                          Et qui seront les dindons de la farce ? Les prolos comme d’hab ! Ca suffit de prendre les gens pour des cons !

                                          Partage des richesses donc expropriation des capitalistes industriels et financiers, égalité sociale. Nous n’avons rien en commun avec les exploiteurs. Nos drapeaux sont rouges ou noirs. Ce sont les couleurs du peuple qui se soulève et refuse d’être asservi...


                                        • DANIEL 28 décembre 2010 19:07

                                          Notre drapeau est bleu-blan-rouge.
                                          Le rôle du gouvernement est d’établir la concorde. Des règles du jeu par l’intermédiaire de l’état.
                                          Ni prolo ni bourgeois...citoyen !


                                        • jaja jaja 28 décembre 2010 19:10

                                          Ce sera sans moi cette collaboration des classes dont vous rêvez ...

                                          Mon drapeau n’est pas bleu-blanc-rouge....


                                        • pastori 28 décembre 2010 19:11

                                          mr daniel si le rôle du gouvernement est d’établir la concorde, c’est exactement ce qu’il fait.


                                          sarkosy  établit la concorde entre tous les exploiteurs à qui il a tout donné. 

                                          ça c’est être de droite. comme lepen. comme berlusconi, comme bush.... smiley 

                                          c’est pourtant facile à comprendre . il suffit de regarder smiley

                                        • non667 28 décembre 2010 21:13

                                          à jaja
                                          Nos drapeaux sont rouges
                                          rouge comme le drapeau de l’urss on à vu ce que cela donne !


                                        • jaja jaja 28 décembre 2010 21:23

                                          En URSS, dans les plis du drapeau rouge se cachait la Nomenklatura, la « nouvelle classe » dirigeante et exploiteuse... En instaurant le Capitalisme d’État elle ne faisait qu’usurper ce drapeau déja riche d’histoire.

                                          Pourquoi devrions nous le renier alors que notre projet politique est à 100 lieues de celui du PCUS et de son chef, Staline ?


                                        • pastori 28 décembre 2010 18:51

                                          Mr daniel 


                                          Si vous approuvez :
                                          -les égoïstes
                                          - les banksters et les terroriches, 
                                          - les affameurs de toute nature,
                                           -lceux qui affameraient même père et mère pour s’enrichir, 
                                           -ceux qui s’enrichissent sur le dos de ceux qui travaillent
                                          -le esclavagistes
                                          -les corrompus de toute sorte
                                          -les fachos qui appuient tous les précédents, avec violence et privation de libertés
                                          -ceux qui méprisent les pauvres, ceux qui souffrent (pensant que ça ne leur arrivera jamais)
                                          -ceux qui, le ventre jamais repu, sont contre les aides sociales.
                                          -ceux qui haïssent l’étranger, l’handicapé, le maladeout poil
                                          -les anti laïques
                                          -les racistes de tout poil...

                                          alors vous êtes de droite.  c’est votre problème. smiley

                                          sinon vous êtes de gauche ! smiley 
                                           après, le choix des hommes ou partis pour mettre en oeuvre ces valeurs, c’est à chacun de savoir le faire en toute conscience.

                                          • pastori 28 décembre 2010 18:57

                                            quand péripate fait l’âne pour avoir du son, il bouffone. 

                                            il fait de l’anti-péripate. smiley

                                            • pastori 28 décembre 2010 19:14

                                              péripate. j

                                              j’ai expliqué plus haut que certains sont de gauche et croient être de droite, et inversement. 

                                              le plus difficile, pour un être humain, c’est de savoir choisir sa place dans la société. beaucoup se trompent. tel besson, qui se croyait de gauche !! suivez le lien , c’est édifiant !

                                              ce député de la commune anti-sémite n’était donc pas de gauche, tout simplement !

                                              • Marianne Marianne 28 décembre 2010 19:17

                                                Moi je pense que c’est plus complexe que ça, mais je sais gré à l’auteur d’avoir lancé le débat sur la définition de la gauche, qu’il aurait fallu compléter par celle de la droite et du centre ...

                                                Je pense que l’on a fait une classification assez grossière sur ce repère euclidien, dans lequel il y a des nuances. En caricaturant, les critères à retenir sont de deux ordres :

                                                1- les valeurs à prioriser, ce dont vous parlez ici pour la gauche : égalité, fraternité,... qui a tendance à penser (cela vient de Rousseau) que l’homme est naturellement bon et que la société le pervertit ; alors que la droite va parler de liberté, de responsabilité, de sécurité, La droite pense que l’homme est naturellement mauvais (Thomas Hobbes) et que l’argent conduit le monde et que la sélection naturelle (donc la loi du plus fort) est saine, est une loi de la nature. La laïcité n’est pas une valeur exclusive de la gauche ... La droite républicaine proclame aussi « liberté, égalité, fraternité », ce n’est pas si simple ...

                                                2- la préférence pour certains moyens : l’Etat est au centre pour la gauche, opérant une forte régulation et la redistribution des richesses par l’impôt et les services publics, prenant en charge le citoyen, une forme de société collectiviste. Pour la droite, même si elle ne s’en vante pas, l’argent est au centre de tout, les marchés et la bourse conduisent le monde, dans une société individualiste. Le monde de la droite conduisant à plus de pauvreté et d’inégalités, il faut plut de sécurité pour contenir la révolte sociale, la délinquance des pauvres.

                                                C’est là qu’intervient la définition du centre tel que le définit François Bayrou :
                                                - ses valeurs sont proches de celles de la gauche, avec quelques nuances : égalité des chances et non pas égalité de fait, protection des faibles, solidarité et fraternité, ainsi que laïcité, mais aussi éveil de la conscience citoyenne et responsabilité,
                                                Son modèle n’est ni le capitalisme qui met l’argent au centre de la société, ni le socialisme qui met l’Etat au centre, mais l’humanisme, qui met l’homme au centre, qui doit être au service du développement humain.
                                                - ses moyens : l’Etat est régulateur, assure un rôle redistributif et garantit des services publics (école, santé, police, transports) accessibles à tous et sur tout le territoire, mais l’Etat ne doit pas tout prendre en charge, ce qui déresponsabilise le citoyen. Il ne faut pas étouffer les initiatives, la création, noyer les individualités dans le collectivisme. Le citoyen a des droits à condition qu’il reconnaisse qu’il a des devoirs, qu’il ne doive pas attendre que tout lui tombe dans le bec sans rien faire. La réduction des inégalités et de la pauvreté doit se faire plus en amont que en aval par redistribution où les pauvres se sentent assistés en bénéficiant de charité et d’aides sociales, donc humiliés. Chacun doit avoir sa place, doit pouvoir avoir un travail qui lui permet de vivre dignement.


                                                • pastori 28 décembre 2010 19:39

                                                  Si l’on suit Marianne, 


                                                  ce qu’a bayrou en plus de la gauche c’est « protection des faibles, solidarité et fraternité, ainsi que laïcité, mais aussi éveil de la conscience citoyenne et responsabilité, »
                                                  moi qui suit de gauche, je rejète tout ça, n’est ce pas ! 

                                                  l’humanisme aussi, pas de gauche, mais du centre !
                                                  à gauche on étouffe les intiative, la création, les individualités...on attends  que tout tombe dans le bec sans rien faire, .................

                                                  vous vous moquez de qui, marianne ?

                                                  votre centre a toujours tout voté avec la droite, votre bayrou a été ministre d’un tas de gouvernements de droite.... son modèle, c’est le capitalisme, puisque le centre aujourd’hui encore , est au gouvernement, le pire pour l’être humain que le pays a connu depuis la royauté !

                                                  votre bayrou n’est qu’une individualité, bien isolé d’ailleurs !

                                                  vous vous moquez de qui, marianne ? dire qu’il neige au Sahara en août, c’est votre droit le plus strict. pas impossible que des sots vous croient.
                                                  .
                                                  le centre gouverne avec la droite, depuis toujours, et la droite , comme vous dites c’est ça , :
                                                  « pour la droite, même si elle ne s’en vante pas, l’argent est au centre de tout, les marchés et la bourse conduisent le monde, dans une société individualiste. Le monde de la droite conduisant à plus de pauvreté et d’inégalités, il faut plut de sécurité pour contenir la révolte sociale, la délinquance des pauvres. »


                                                  • Marianne Marianne 28 décembre 2010 20:23

                                                    @Pastori

                                                    Ce que vous dites est faux : le centre MoDem (Bayrou) n’a pas voté avec la droite, a voté non au budget et à plein d’autres lois. Il est bien dans l’opposition. Bayrou a été ministre deux fois sous Mitterrand et sous Chirac. Et alors ? Il a toujours défendu ses valeurs et il n’aime pas le capitalisme, ce monde centré sur l’argent. Pourquoi le refusez-vous ainsi ? Pourquoi toujours prétendre dans l’incantation que Bayrou est de droite ? Vous ne l’écoutez pas, vous êtes aveugle ou têtu, c’est agaçant à la fin. Et cette violence verbale, cette intolérance à l’expression de mon avis ...


                                                  • pastori 28 décembre 2010 23:54
                                                    vous vous moquez de qui, marianne ? plus c’est gros mieux ça passe ?

                                                    la violence est de votre coté ! il ne fallait pas commencer. 

                                                    relisez mon poste, je reprends vos paroles. ? vous les trouvez légitimes ?
                                                    à gauche on étouffe les intiative, la création, les individualités...on attends  que tout tombe dans le bec sans rien faire, ..............

                                                    c’est pas vous qui avez écrit ça ?

                                                    ce qu’a bayrou en plus de la gauche c’est "protection des faibles, solidarité et fraternité, ainsi que laïcité, mais aussi éveil de la conscience citoyenne et responsabilité
                                                    donc que la gauche n’a pas ? étant de gauche, je n’aurais pas ces valeurs ? qui les a ? morin ? il est centriste non ?

                                                    c’est pas vous qui avez écrit ça ?
                                                    .
                                                    je passe mon temps aux restos du coeur, au secours populaire, à la LDH.... vos centristes ils font quoi ? et vous vous faites quoi ?

                                                    quand on écrit, on se relit, et on assume.


                                                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 décembre 2010 20:59

                                                    ça qu’ est-ce qu’ y faut dire c’ est : quels salauds les autres !  .... smiley


                                                    • non667 28 décembre 2010 21:32

                                                      pas assez d’aspirine pour lire l’article !
                                                      ni d’herbe pour planer !
                                                      concrètement ayant voté socialiste en 1981 j’ai constaté que que l’élite ps s’est couché devant la finance en 1983 et a préféré perdre son âme socialiste plutot que de perdre le pouvoir et les prébendes qui vont avec ! ce virage à 180° a été baptisé politique de rigueur (voir sur le net ) depuis 28ans l’élite dirigeante du ps n’a pas fait de demi tour ! et continue avec succès à tromper le peuple ! smiley


                                                      • poetiste poetiste 28 décembre 2010 23:16

                                                        Qu’est-ce qu’être de gauche ?

                                                        Ce forum devrait être visité par toutes les personnes qui se disent socialistes car on y constate la zizanie, les contradictions causées par leurs compromissions, leur incurie politique due à des compétitions électorales et, pour finir : leur intégration jouissive dans un monde en représentation.

                                                        La vanité est devenue socialiste et vice versa. Quel intérêt de se dire socialiste quand la disparité des fortunes est criante, quand on meurt à la rue. On devrait mourir de honte, mais à l’inverse, on se fait voir et on s’accorde un satisfecit.

                                                        Dans un tel contexte, non seulement « être de gauche » ne veut plus rien dire mais c’est mille fois plus hypocrite que de se dire de droite, c’est presque plus malin.

                                                        La grosse machine à sous est en marche, tout le monde s’y soumet. En les tuant tous, Dieu ne reconnaîtrait même pas lui-même les socialistes.

                                                        Dans les régions, les communes, ils se sont installés et reproduisent à peu près le régime régalien instauré par notre président. Ca démissionne sec dans les conseils municipaux faute de participation. Le vote représentatif sévit partout.

                                                        La France est de droite, c’est clair ! La France a régressé, c’est que la plupart de ses ressortissants n’ont pas pris conscience qu’une démocratie, ça se défend au jour le jour avec imagination et volonté de changement.

                                                        Arrêter la grosse machine à sous, le rouleau compresseur et revenir à la notion de socialiste partageur, c’est urgent. Il y a des valeurs à restaurer. Et quand une femme parle de participation et scande les syllabes du mot « fraternité », on ne se fout pas de sa gueule, on se demande ce qu’elle veut exprimer.

                                                        Tuer l’utopie, tuer la candeur, s’en moquer, c’est avouer que c’est à nous que le crime profite, que l’on n’est pas encore exclu, que l’on veut garder ce privilège.

                                                        Je ne fais pas de la pub pour Ségolène mais pour le respect des idées qui peuvent s’avérer profitables à tous.

                                                        Et la loi loppsi 2 qui donne au préfet le pouvoir de détruire toute habitation précaire, sans passer par un tribunal. Voilà comment on traite la question du logement des plus démunis : restez démunis, restez à la rue et disparaissez définitivement !

                                                        Les édiles socialistes participeront à cette curée déjà approuvée par Eric Besson. Si les plus petits étaient défendus, ça se saurait. Moralité : il n’y a plus de socialistes : CQFD. Ce qu’il fallait démontrer.

                                                         

                                                         

                                                         

                                                         


                                                        • pastori 29 décembre 2010 00:00

                                                          ne confondez pas hommes politiques, partis politiques et hommes du peuple.


                                                          la gauche, ce sont des millions d’hommes et de femmes qui pensent, agissent, travaillent dans un certain esprit d’humanisme, de fraternité et de partage, et n’ont aucune leçon à recevoir de manipulateurs de slogans, manipulés eux même par des malins qui se goinfrent à leur détriment.

                                                          de gauche, 90% de la population devrait en être. dans son intérêt !
                                                          les 10% restant peuvent être de droite, il le revendiquent et luttent pour leur classe de privilégiés et d’affameurs.

                                                          et ils gagnent ! car ils se serrent les coudes. ceux qui en sont les victimes se disputent leurs restes à coup de dents.

                                                          • poetiste poetiste 29 décembre 2010 10:12

                                                            Pastori

                                                            Si je fustige le parti socialiste, c’est que j’en attends beaucoup plus, c’est pour réveiller les endormis.
                                                            On est terriblement frustrés quand on voit la capacité, le potentiel des Français et ce que l’on en fait.
                                                            Apporter une alternative originale au « libéralisme économique » orchestré par les gros pleins de sous spéculateurs, on peut le faire !!!
                                                            Mais alors, il ne faut pas laisser une droite rétrograde, soumise au dieu fric, tuer des projets naissants dans l’œuf.
                                                            Si les socialistes ne s’élèvent pas contre la loi loppsi 2 et ne la font pas abroger, les socialistes ne sont pas de gauche.
                                                            L’inertie du système est pesante, les esprits ne sont pas ouverts au changement indispensable de forme de société et c’est ça qui plombe le progrès.
                                                            Les gros pleins de sous spéculateurs ont trop de taupes dans le parti socialistes, voilà tout !
                                                            A quel date avons-nous mis le réveil ??


                                                          • eric 29 décembre 2010 09:05

                                                            Quand on lit un tel tissus d’ânerie après 200 ans au moins d’expérience concrète de ce qu’est la gauche, on ne peut s’empêcher de se poser la question. Les gens qui professent encore ce type de discours y croient-ils sincèrement ? Leur capacité a se cacher la réalité est elle vraiment aussi forte, ou ne s’agit il que de peaufiner encore et toujours le même discours auto justificateur sans aucun rapport avec le rel. Et alors, nous croient ils assez ignorant pour marcher encore ?

                                                            Nous savons désormais que la gauche, ce ne sont ni des idees, ni des valeurs, ni des projets, ni une éthique mais une sociologie. Partout en tout temps et en tous lieux, il s’agit, au sein de classes moyennes en transition sociale, des franges de ceux qui on le plus de doutes individuels sur leur capacité de réussite personnelle. Révoltée par leur position sociale, et partagée entre l’idée affichée que celle ci est due a une société injuste qui ne les reconnait pas a leur juste valeur et une inquiétude intérieur plus cachée, mais quand même nettement discernable, que leurs propres insuffisances individuelles pourraient être la cause de leur situation. Il font le choix du jeux collectif. « Si seul je n’y arrive pas, a plusieurs, nous parviendrons peut être a monter quand même ».

                                                            La, c’est le rassemblement chaleureux, jusqu’au jour ou il faut partager les postes et les vérités, de ceux qui n’ont pas confiance en l’homme parce qu’ils n’ont pas confiance en eux même.

                                                            Seule cette théorie rend parfaitement compte de toutes les ambiguïtés et contradictions de ce que l’on appelle la gauche. Pourquoi les militants cadres et dirigeants de gauche ne sont JAMAIS des travailleurs ou des proletaires et toujours des petits bourgeois. Comment les gauches peuvent affirmer tout et son contraire en prétendant avoir un discours cohérent et continue. Tient, a l’époque de votre front popu, les syndicats étaient hostiles aux migrants, « armes du capitalisme pour faire baisser les salaires », aujourd’hui, les gauches s’y prétendent favorables par principe. Elles apellaient capitalisme un système ou l’État collectait quelques % du PIB, et elle continuent contre toute vraisemblance a utiliser le même concept pour un état qui dépense 58% du PIB. Dans les annees 1830, elles défendaient l’école privée contre l’emprise de l’Etat....Elle décidèrent l’invasion de l’Indochine pour lui apporter les lumières et la laïcité, contre un front de droite allant de l’église a l’armée en passant par les chefs d’entreprise, avant de dénoncer le colonialisme etc...

                                                            Du reste tous cela est dans l’épisode fondateur du vote sur le droit de veto du Roi. La question est de savoir si en dernier ressort, une abstraction inhumaine et irresponsable tranche ( la majorité) ou une personne concrète et responsable ( éventuellement sur sa tête). Les privilèges avaient deja ete abolis et n’etaient pas en jeux

                                                            On voit bien que les deux positions sont plus complémentaires que contradictoires sur le plan démocratique. Il est difficile d’accepter qu’une personne seule puisse avoir une légitimité a imposer une décision au plus grand nombre, a une majorité. Mais a l’inverse, il peut être rassurant que le décisionnaire soit une personne humaine et qui risque vraiment quelque chose si il fait une erreur et non une majorité de rencontre d’autant plus éventuellement portée a décider n’importe quoi que ses membres échappent a toutes conséquences de leurs actes.
                                                            C’est bien pour cela que dans toutes les vraies démocratie il y a un exécutif et une législatif. C’est bien pour cela aussi que les gauches aiment les « collectifs » et les régimes très parlementaires, même au détriment de la démocratie si il le faut.

                                                            Des lors, la réponse a votre question est simple : le prof débutant envoyé au casse pipe dans le 93 est sociologiquement plus a gauche, mais des qu’il a passe ce purgatoire oblige ( s’occuper des « pauvres » et a pu être nomme dans un lycée parisien, il devient PS bon teint. L’intermittent du spectacle crève la faim est alter, mais des que par copinages et complots politique il est nomme a la tète d’une drac, il dérive curieusement vers le Strauss kahnisme.

                                                            La solution ne l’est pas moins. Il faut rendre incompatible militantisme, politique, élections et salaires sur fond publics, exclure les possibilités de faire carrière sur fond d’État ( administration, associations, services publics) grâce a l’activisme politique. Avoir des quotas de vrais travailleurs du prive non diplômés dans les instances dirigeantes des partis de gauche ( et non de femmes ! ). Pensez que dans le PS segoleniste, le nombre de personne ayant jamais réellement travaille dans le secteur prive était de 1 et qu’il s’appelait Besson....

                                                            Tant que la gauche restera une bande de fonctionnaires arrivistes imposant des quotas de femmes et d’immigrés au prive tout en interdisant l’emploi public aux étrangers et en continuant en interne a se comporter comme le corps social le plus macho de la nation, il restera difficile de la prendre au sérieux. Vos tartufferies sur les « plus a gauche et les moins a gauche » cachent mal les bagarre pour les crédits et les postes entre personnes sociologiquement comparables même si cela peut être a différents stades de leurs carrières.

                                                            L’aspect positif, c’est qu’avec 80% d’une classe d’age au bac, pendant que vous vous entredéchirez pour savoir qui sont « les meilleurs » parmi les « bons »l’essentiel de la population a quand même conscience que lors des grands choix nationaux, pour assurer le progrès social, il vaut mieux quand même voter a droite.

                                                            L’aspect négatif, c’est que la gauche arriviste en tentant de faire pression sur la gauche arrivée pour obtenir ses quotas de poste et de crédits, interdit a cette dernière de jouer un vrai rôle de balancier démocratique dans une démocratie moderne et efficace.


                                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 décembre 2010 09:36

                                                              bref la gauche c ’est noyer son poisson ( sole meunière ) dans un ban de sardines , 

                                                               enfumages , théories d’ exaltés , donne moi ta montre j’ te donnerai l’ heure . 

                                                               Des mots .

                                                               Laids . 

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