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Que dîtes-vous de cela, M. Mélenchon ? Le principal syndicat britannique des transports demande le retrait du Royaume-Uni de l’UE

rmt_asselineau

Le RMT (National Union of Rail, Maritime and Transport Workers), - en français : Union nationale des Travailleurs des Transports, du Rail et de la Marine marchande - est le principal syndicat britannique des travailleurs des transports. Il compte plus de 80.000 membres, et son secrétaire général actuel est Bob Crow.

Résultant de la fusion de l'Union nationale des cheminots (UNR) et de l'Union nationale des marins (NUS), le RMT est actuellement l'un des syndicats de Grande-Bretagne en plus forte croissance.

Ce succès s'explique par le fait que l'une des principales particularités du RMT est d'être clairement anti-européen, et que ses critiques contre l'UE soient formulées d'un point de vue de gauche. L'un des slogans essentiels du RMT - adopté en 2009 - est « NON À L'UE - OUI À LA DÉMOCRATIE », slogan que l'on croirait sorti tout droit de l'UPR française créée en mars 2007, deux ans auparavant.

Ainsi, le RMT ne focalise pas ses critiques sur les seuls gouvernants britanniques, comme si c'était eux qui étaient entièrement responsables du désastre économique et social. À la différence des syndicats français, le RMT fait de l'éducation populaire comme le fait l'UPR en France : il insiste sur l'écrasante responsabilité de la prétendue « construction européenne », explique à ses syndiqués que c'est là que se trouve le vrai pouvoir, démontre que l'ensemble du processus européen est dictatorial, et en tire la conclusion logique - la même que celle que nous tirons -, à savoir que le Royaume-Uni doit sortir de l'UE afin de rétablir la démocratie.

Toutefois, et à la différence de l'UPR, qui est un mouvement politique rassemblant les Français de toutes les opinions politiques afin de faire sortir la France de l'UE, le RMT est un syndicat qui se classe à gauche. Il veut réaliser une large coalition altermondialiste de gauche afin d'offrir une alternative aux analyses et aux propositions - qu'il juge xénophobes et trop favorables aux entreprises - du UKIP (United Kingdom Independence Party) de Nigel Farage.
 

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Exemple de campagne du RMT : Cette affiche dénonce clairement l’origine européenne du désastre et proclame : « Non aux diktats de l’UE sur la « libéralisation » du Rail. Mobilisez-vous ! »

 

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Sur cette banderole, on peut lire : « Arrêtons le club de naufrageurs de l'UE ! »

Le secrétaire général du RMT, Bob Crow, ici à gauche, s'adresse aux manifestants.


RMT, LE PRINCIPAL SYNDICAT BRITANNIQUE DES TRANSPORTS DEMANDE LE RETRAIT DU ROYAUME-UNI DE L’UE ET DÉNONCE LE FAIT QUE CETTE PROPOSITION SOIT LAISSÉE AUX SEULS FORCES DE DROITE

Comme le savent mes lecteurs, le débat sur l'organisation d'un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE fait rage outre-Manche, surtout depuis que le Premier ministre David Cameron - succombant aux pressions directes de Washington - a "oublié" de parler de ce projet de référendum dans le très récent Discours du Trône.

C'est dans ce contexte politique très animé que le RMT vient de publier un communiqué - le 13 mai 2013 - afin de réclamer, lui aussi, la sortie de l'UE.

Comme la presse française, de même que les principaux syndicats et partis dits "de gauche" français, respectent l'omerta sur ce très intéressant communiqué, il nous a semblé nécessaire d'en faire profiter nos milliers de lecteurs.

[ Lien pour avoir le texte d'origine : http://www.rmt.org.uk/Templates/Internal.asp?NodeID=173826 ]


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Voici la traduction de ce communiqué :

LE SYNDICAT APPELLE À LA SORTIE DE L'UE

Le syndicat des transports RMT a appelé aujourd'hui à une sortie de l'Angleterre de l'UE. Il a aussi accusé les médias de ne donner la parole qu'à des personnalités de droite pour représenter les positions anti-UE dans le débat, alors que c'est la classe ouvrière qui souffre le plus en Europe, du fait des mesures d'austérité imposées par les banquiers et le monde des affaires.

Le secrétaire général du RMT, Bob Crow, a déclaré :

« La position du RMT est claire, non seulement nous pensons qu'il devrait y avoir un référendum sur la sortie de l'Angleterre de l'UE plus tôt que prévu, mais nous nous prononçons sans équivoque en faveur de cette sortie.

« Partout en Europe, et plus particulièrement en Espagne et en Grèce, qui sont dans l'œil du cyclone, c'est la classe ouvrière qui souffre le plus, alors que la démocratie part en lambeaux et que l'UE et la Banque centrale demandent des coupes en matière d'emplois, de salaires et de retraites, ainsi que la privatisation systématique des biens publics.

« Le RMT ne restera pas passif et ne laissera pas le UKIP et l'aile droite du Parti conservateur dominer ce débat. Si des ministres comme Michael Gove soulèvent seulement maintenant la question de la sortie de l'UE, c'est par pur opportunisme politique. Celui-ci se moque éperdument du taux de chômage chez les jeunes en Europe ; la seule préoccupation de ces "tories" [ conservateurs ] opposants de la dernière heure est de sauver leur carrière politique.

« Le RMT va continuer à défendre une position de gauche, du côté des travailleurs, en vue d'une sortie de l'Angleterre de l'UE qui mettra en avant l'emploi, le niveau de vie, la démocratie et les services publics. La vérité est que l'on ne peut pas être à la fois pro-européen et anti-austérité, lorsque l'ensemble de la structure du projet européen est dominé par les intérêts des banquiers et du monde des affaires, qui sont les forces agissantes derrière l'imposition des mesures d'austérité dans tout le Continent. »


CONCLUSION : QUE DÎTES-VOUS DE CELA, M. MÉLENCHON ?

Si le RMT britannique appelle à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, c'est parce que ses dirigeants ont parfaitement compris - comme l'UPR - que la prétendue « construction européenne » est un processus nécessairement autobloquant et dictatorial, du fait de l'absence d'un « peuple européen » et de l'irréductible divergence des intérêts nationaux.

Les dirigeants du RMT ont parfaitement compris que les projets d’ « Autre Europe » sont des leurres irréalisables, agités par des politiciens sans scrupule pour amener les salariés à prendre leur mal en patience jusqu’à la Saint Glinglin.

Je rappelle à cette occasion la démonstration mathématique que j’ai faite récemment dans ma conférence sur « les 10 raisons de sortir de l’UE » : https://www.youtube.com/watch?v=Ch5Bfe5j29A (à partir de 4’30’’)

Je rappelle que, pour « changer d’Europe », il faudrait modifier de fond en comble les traités (supprimer par exemple l’article 63 du TFUE pour empêcher les délocalisations).

Dans ces conditions, il est fondamental de calculer la probabilité statistique d’avoir 27 États d’accord au même moment sur un « changement d’Europe » radical.

Si l'on postule – pour simplifier - que, la probabilité que les électeurs élisent une majorité de gauche social-démocrate est de 50% dans chaque État de l’UE (et qu’elle est de 50% pour choisir une majorité de droite libérale), alors, la probabilité que les 27 États de l’Union européenne aient une politique unanime pour changer les traités européens dans un sens « de gauche social démocrate » est donc actuellement de (0,5) 27 = 0, 75 x 10-8.

Soit l’équivalent de 6 heures tous les 100.000 ans…. Autant dire rien.

Et encore cette estimation est-elle largement surévaluée puisqu’elle fait abstraction des divergences d’intérêts nationaux entre les 27 États, divergences qui font que les partis sociaux-démocrates (de type PS français, SPD allemand, PSOE espagnol, Labour britannique, etc.) sont très loin d’avoir les mêmes programmes !

Et si l'on postule, maintenant, que, la probabilité que les électeurs élisent une majorité de type « Front de gauche » est de 15 % dans chaque État de l’UE (ce qui est un taux très largement surestimé), alors, la probabilité que les 27 États de l’Union européenne aient une politique unanime pour changer les traités européens dans le sens voulu par le « Front de gauche » français est donc actuellement de (0,15) 27 = 5,685 10-23 = 0,000 000 000 000 000 000 005 685 chances sur 100.

Soit l’équivalent probabiliste de 1,8 seconde tous les 10 trillions d’années (10 milliards de milliards d’années).

Que dîtes-vous de cela M. Mélenchon ?

melenchon-rmt-ue-upr

C'est parce que le RMT a compris que l'arnaque européenne repose sur une fatalité statistique qu'il propose aux ouvriers et salariés britanniques de sortir de l’Union européenne.

C'est au contraire parce que M. Mélenchon veut maintenir, coûte que coûte, les ouvriers et salariés français dans ce système d'asservissement européen qu'il est permis d’affirmer qu’il agit – et les principaux responsables syndicaux français avec lui - comme un « syndicaliste jaune » : il fait semblant de combattre avec véhémence l’oligarchie dont il assure au contraire la survie.

François ASSELINEAU

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289 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 15 mai 2013 17:03

    pas étonnant , les routiers britishs ne veulent pas être remplacés par des polonais ou des slovaques au volant des camions GB  ! ni non plus de subir le duping des transporteurs de l’est ! smiley


    • Capone13000 Capone13000 15 mai 2013 17:04

      Il est encore temps pour Mélenchon de reconnaitre qu’il a été une dent du râteau Hollande et d’appeller à présent à sortir de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN.

      Il devient de plus en plus évident que c’est la seule solution pour retrouver notre liberté et notre capacité d’action.

      Je vous invite tous à rejoindre l’UPR au plus vite : http://www.u-p-r.fr/


      • Alice Rupert 15 mai 2013 19:07

        Pitié avec Asslineau et son UPR, pitié  smiley On a compris depuis le temps qu’il a des supporters ici et sa cohorte de trolls de son groupuscule smiley


      • Augustule Augustule 15 mai 2013 21:12

        A partir de quand on est plus un groupuscule ?

        L’UPR compte bientôt 3000 adhérents, plus que la Parti Chrétien-Démocrate de Mme Boutin.


      • gorgonzola 15 mai 2013 23:45

        Le groupuscule UPR s’est déjà transformé en groupe politique depuis un moment. Certes l’UPR reste un mouvement très modeste mais avec 200% de progression par an sans aucun accès aux mass médias et sans financement du PS ou de l’UMP et avec un contexte économique et politique qui lui donne de plus en plus raison...


      • Captain Marlo Pilou Camomille 16 mai 2013 10:10

        Rupert,
        Bientôt 3000 adhérents à l’ UPR, s’il y bien un Parti qui n’est pas aux abois, mais progresse à toute vitesse, c’est bien l’ UPR... ! 

        Va falloir vous habituer à l’idée de l’indépendance de la France, de la défense de la Nation, de la défense de l’intérêt général, de la Démocratie retrouvée et des Patriotes comme se qualifiait Chavez.., je sais, c’est dur pour vous... !

        Mais les Français ont la mémoire longue, ils se souviennent qu’avant l’ UE, la France n’était pas dans l’ OTAN ; qu’il y avait 500 000 chômeurs et pas 5 millions ; que la dette n’était pas un problème et qu’il n’y avait pas 8 millions de gens en dessous du seuil de pauvreté...

        Que voulez-vous, les Français ne sont pas tous, comme vous, atteints d’ Alzheimer...

        Ils se souviendront aussi, soyez-en certains, de ceux qui auront défendu la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, et de ceux qui les traitaient de « Maréchalistes »...


      • doslu doslu 16 mai 2013 11:49

        En manque de reconnaissance a l’upr hihihi


      • kouskous 16 mai 2013 12:04

        Ou bien le M’PEP :


      • jmdest62 jmdest62 19 mai 2013 20:20

         @ l’auteur

        Vous vous dites homme politique alors qu’en fait votre article montre que vous êtes un statisticien débutant.....et ce n’est pas avec des stats qu’on fait bouger les choses mais avec un programme et des convictions fortes.

        Evidemment qu’il faudra s’affranchir du traité de lisbonne !!!!! vous reprenez un discours que JL Mélenchon tient depuis des années sans varier ni faiblir. 

        En effet , si j’ai bonne mémoire , lors du référendum de 2005 JL Mélenchon a été un des leaders du NON à cette aberration de « constitution Européenne »  où étiez vous en ce temps là , que pensiez vous , qu’avez vous fait ou dit dont on se souvienne...... 

        @+


      • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 00:52

        Qu’est-ce que cet article si ce n’est une simple publicité comparative pour une marque contre une autre précisément nommée sans être invitée à s’exprimer également ?

        Qu’est-ce que cette propagande gratuite que s’offre un minuscule parti qui n’a sans doute pas assez d’adhérents pour s’offrir les moyens traditionnels d’appel à l’adhésion ?

        Qu’est-ce que ce parti qui déclare ramasser de tous côtés, de l’extrême-droite à la vraie gauche, des militants autour d’un seul mot d’ordre : Sortons de l’UE ?
        Un parti politique a vocation à gouverner, ou tout au moins à le vouloir. Où est son programme politique de gouvernement ? Il n’en a pas ? Dans ce cas, ce n’est pas un parti politique, mais une association. Il faut appeler les choses par leur nom et, s’il se présente à des élections, il y a tromperie sur la marchandise.
        Qu’est-ce qu’il ferait le dirigeant de ce parti s’il arrivait, avec une propagande étourdissante, au pouvoir (pure théorie) ? Il déclarerait, la gueule enfarinée (désolée, je n’ai pas d’expression autre disponible) :« Moi, Président des Français, déclare que la France sort de l’UE. Bonsoir, Mesdames et Messieurs, je vous tire ma révérence ! » Et tous les autres pays le regarderaient partir, queues et oreilles basses, la larme à l’oeil ? Oh ! Il faut redescendre sur terre.
        Là, c’est la guerre garantie. Les USA et la droite allemande, ou si vous préférez l’énorme puissance du capital international préféreront sacrifier la France à leur projet d’organisation mondiale des territoires. Vous êtes complètement inconscient !

        Je préfère la stratégie du Front de Gauche. Son porte-parole n’a jamais dit qu’il n’irait pas s’il le fallait jusqu’à sortir des traités s’il n’arrivait pas à réunir les conditions pour exiger d’autres accords sur des bases politiques et économiques complètement opposées, mais cette formation politique est bien trop consciente des enjeux pour ne pas prendre toutes les précautions et réunir tous les atouts, toutes les alliances, qui lui seront nécessaires pour s’imposer.

        Je ne prétends pas que vous n’avez rien compris, vous êtes trop intelligent pour cela. Dans ce cas, je vous demande ce que peut démontrer votre article, si ce n’est qu’une malhonnêteté que je souhaiterais ne pas avoir à vous reprocher.
        Pourquoi n’attaquez-vous pas la Droite ? Seriez-vous un apolitique de droite ?
        Un apolitique de gauche, cela passe plus difficilement ... 


      • Daniel D. Daniel D. 15 mai 2013 17:11

        Sortir de l’Europe ET de l’Euro est le premier pas a faire pour retrouver le contrôle sur notre pays. Les représentants du peuple qui ont délégué leurs pouvoirs aux instances européennes et autres n’en avais pas le mandat. Ces transferts étaient anti constitutionnels et donc illégitime.

        L’UPR en proposant de sortir de l’Europe et de l’Euro est dans le bon chemin, mais passer par l’article 50 serais contre productif et suicidaire, car il obligerait a accepter les pénalités et sanctions liées a l’application de cet article, ce qui nous mettrais économiquement a genoux (tout notre or est gagé et seras prit en paiement de notre sortie, c’est indamissible !)

        C’est la décision illégitime de Sarkosy et le non respect des choix des français qui doivent servir a dénoncer l’entrée de la France dans l’Europe, et ces décisions illégitimes doivent être réfutées des leur base, et les suivantes aussi, sans contre partie. Aucune pénalités ne doit être envisagé, et la création monétaire doit retourner aux mains de l’État, et non dans celles du privé.

        Un nouveau CNR doit être constitué pour reconstruire et imposer un nouveau modèle, plus juste et en accord avec nos valeurs, contrairement a ce néolibéralisme technocratique qui assassine les peuples pour le profit d’une petite minorité détenant les banques internationales.

        Oui a la sortie de l’Europe et de l’Euro, non a l’utilisation de l’article 50 pour le faire !
        Une des erreurs de Melanchon est d’ailleurs là, il demande régulièrement un lien direct a la BCE, alors qu’elle fait partie du problème.

        Daniel D.


        • chlegoff 15 mai 2013 20:32

          L’UPR étant légaliste, il est légitime de respecter la loi et justement cela tombe bien puisque l’Article 50 existe. L’aspiration CNR ne dépend que du bon vouloir des partisans de toutes les tendances politiques. Pour l’instant, les frigos n’étant pas vide, les prosélytes sectaires de tous les bords, s’en tiennent à leurs positions. Trop peu de ces prosélytes ont fait l’effort de lire la Charte fondatrice et le programme politique de l’UPR. Ils découvriraient qu’il s’agit rien de moins que du programme politique du CNR actualisé et que temporairement les patriotes de l’UPR on mis de coté les sujets clivant. smiley


        • Timo92 15 mai 2013 21:41

          De quelles pénalités et sanctions parlez-vous ? Il n’est nullement indiqué dans l’article 50 qu’il y ai quelques sanctions que ce soit


        • gorgonzola 16 mai 2013 00:17

          Après les Cassandre qui nous affirment que sortir de l’euro serait une catastrophe, voici venir ceux qui nous affirment qu’utiliser l’article 50 serait... une catastrophe. Il n’est écrit nulle part dans les traités que le pays souhaitant quitter l’UE doit un dédommagement à cette dernière.


        • Daniel D. Daniel D. 16 mai 2013 03:07

          L’article 50 ne regle que la question de la sortie de l’Europe, pas celle de l’euro.

          Pour ce qui est de la sortie de l’euro, le cout de l’acceptation des règles acceptées a la création par ses concepteurs est à l’heure actuelle un suicide économique. Accepter de n’être qu’un pur légaliste et de suivre les règles édictées a la création de l’euro nous ruinerais intégralement, mais ce point est soigneusement caché. L’or de la France est gagé a la BCE.

          L’orientation purement légaliste et rigoureuse, en suivant la loi qui fut créé pour être nos chaines, c’est accepté le postulat de base que les décisions prises ont été de bonne foi et légitimes, ce qui n’est pas le cas.

          Tout doit être réfuté en bloc, il n’y as pas d’alternative économiquement raisonnable, et ceci en parrallele avec l’audit de la dette et le défaut de paiement sur la partie illégitime.


        • taktak 16 mai 2013 14:24

          Tout à fait d’accord avec Daniel D

          L’UPR ne met pas de coté les sujets clivants et n’actualise en rien le CNR : il se contente de défendre le retour à l’ordre capitaliste au niveau national. Cela n’est pas attirant du tout.
          la sortie de l’UE et de l’euro peut agréger des forces politiques divergentes mais compatibles.

          En tant que tel, vous ne pouvez pas dire que l’UPR constitue la force qui doit regrouper toutes les oppositions à l’UE, ne serait ce que parceque c’est un parti de droite, même s’il refuse de l’assumer et n’hésite pas à draguer et recruter à gauche.
          La ligne, c’est Asselineau, lieutenant de Pasqua qui la définit.


        • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 01:01

          Vous avez écrit : « Asselineau, lieutenant de Pasqua ! » Ah, je comprends...


        • Mr Dupont 15 mai 2013 17:16

          Cela serait d’autant plus facile aux britanniques de sortir de l’Europe qu’ils n’y sont jamais entrés vraiment et ont tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues


          • Ariane Walter Ariane Walter 15 mai 2013 18:05

            Merci, Demosthéne.


          • David Chesnel David Chesnel 15 mai 2013 18:52

            Finalement Démosthène pour la palme du rire j’ai le plaisir de vous dire que c’est vous vous qui décrochez la timbale.

            Le plus drôle est peut-être que vous ne semblez même pas savoir que le Royaume-Uni n’est même pas dans la zone euro (mais alors pourquoi diable la perfide Albion voudrait tant sortir de l’UE ?)

            Après référendum ou raz de marée de parti Anti-UE (par exemple UKIP) vous pensez vraiment que la GB ne sortira pas de l’UE (vous pensez que le peuple Britannique en a quoi-que-ce soit à faire que la GB soit première ou deuxième actionnaire de la BCE) ? Là c’est véritablement à se tordre de rire !

            Avec 7 milliards de fonds propres, penser que la BCE va rembourser ses créancier...

            Vous ne semblez pas avoir conscience que si un seul pays sort de l’UE cela créera le précédent que tous les autres attendent pour lui emboiter le pas.

            Mais encore un petit effort, je suis sûr que vous pouvez faire mieux encore...


          • atikinos 15 mai 2013 19:18

            La Grande Bretagne n’est pas signataire du traité de Lisbonne alors qu’elle a signé ce traité en décembre 2007 et ratifié en juin 2008 ? Vous m’apprenez des choses :)

            http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/06/19/la-grande-bretagne-ratifie-le-traite_1060300_3214.html

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Lisbonne#Tableau_d.C3.A9taill.C3.A9


          • chlegoff 15 mai 2013 20:44

            Démosthène, abrité derrière un tel pseudo vous auriez pu prendre le temps de réfléchir, avant d’écrire autant de bêtises. Le problème avec les comportements fanatiques, tellement prisonniers de leurs chapelle, c’est qu’ils ôtent toute capacité d’analyse. En d’autres temps, des comportements semblables auraient convaincus des intelligences pures de souscrire à l’emprunt Russe. smiley


          • Relladyant Relladyant 15 mai 2013 23:00

            Ah bon, le RU ne peut pas sortir de l’UE... ? Et en vertu de quelle bizarrerie légale ? Un pays est souverrain et peut décider unilatéralement de tous traités, coopérations ou alliances s’il le juge nécessaire...


          • Relladyant Relladyant 15 mai 2013 23:02
            Après l’approbation, mercredi 18 juin, de la Chambre des lords, le Royaume-Uniest devenu le dix-neuvième des 27 pays de l’Union européenne à ratifier le traité de Lisbonne.

          • emphyrio 16 mai 2013 09:43

            N’ayant pas bien suivi votre argumentaire qui consiste à dire que la GB ne peut pas sortir de l’UE pour des raisons tout-à-fait justifiées, et ensuite à déclarer qu’elle en sortira quand même en défendant ses intérêts jusqu’à exiger le remboursement de ses actions à la BCE, on du mal à faire le lien avec la demande du RMT. L’UPR souligne ici et c’est de bonne guerre qu’un syndicat de gauche en appelle à une sortie de l’Union Européenne pour la défense des intérêts des travailleurs britanniques. Quid de la France ?


          • Relladyant Relladyant 16 mai 2013 11:05
            Demosthene, ne vous enervez-pas, on pointe juste deux ou trois aneries :

            ’ si le Royaume-Uni est bel et bien dans l’ U.E., il n’est en aucun cas signataire de la traîtrise de Lisbonne...’ 
            > FAUX, il l’a signé, cf. l’article cité.

            « Que la G-B ne peut pas sortir de l’ U.E., et ce même si elle le voulait...

            Pourquoi ?
            Elle est la seconde actionnaire de la B.C.E... »
            > Et ? C’est bien la premiere fois que j’entends ca... etre actionnaire d’une organisation interdirait pour l’éternité d’en sortir ! Le Venezuela n’est jamais sorti du FMI, donc ! Je vis au RU ou la question de la sortie de l’UE (tout le monde est nazi ici) est frequente, jamais personne ni pour ni contre n’a sorti cet « argument » saugrenu... tout pays peut décider souverainement de sortir des alliances/traités/fédérations des lors qu’il estime qu’ils vont contre ses interets nationaux, et encore plus quand cette sortie est prevue noir sur blanc par les-dits traités.

             

          • Relladyant Relladyant 17 mai 2013 10:54

            Expliquez aux ’ marchés ’ internationaux basés à la city, qu’ils n’auront plus aucune influence auprès des pays membres du MES/TSCG...

            > Excellent, le mec explique qu’ils ne peuvent pas sortir de l’UE car ils n’auraient plus d’influence, puis se contredit lui-meme en rappelant qu’ils n’ont pas signé le MES... les boss du secteur financier sont divisés 50/50 sur la question, certains ont pris position pour la sortie de l’UE (dont le London Stock Exchange - la bourse !, RollsRoyce, CBI...).

            C’est une curieuse position que celle des militants FDG quand on leur montre des ouvriers Anglais qui ont conclu qu’il fallait sortir de l’UE, ils ne réagissent non pas en disant « oui, revolution, suivons les camarades Anglais », mais « bon débarras » ou « il ne faut pas, de toute facon les banques ne veulent pas ». Trés révélateur... on savait deja que le FDG etait loin des intérets des ouvriers mais c’est « marrant » de le pointer une fois de plus...

          • Relladyant Relladyant 20 mai 2013 11:50
            ALlez, ca essaye la diversion et le retournement de charge en vain... vous etes mouché, ignorez-donc ce fil et faites comme si vous l’avez oublié.

            1- Vous avez déclaré que l’Angleterre n’a pas signé Lisbonne... elle l’a signé.

            2- Qu’etre actionnaire d’une organisation empeche d’en sortir... c’est du n’importe quoi - le Vénézuela est sorti du FMI.

            3- Vos « camarades ouvriers » d’outre-Manche revendiquent de vouloir se proteger de l’ouverture des marchés par la sortie de l’UE, et on n’a toujours pas eu votre avis dessus, l’internationale des ouvriers ce n’est plus ce que c’était.

          • Captain Marlo Pilou Camomille 15 mai 2013 17:24

            Bonjour,
            Je viens de poster 2 commentaires sur ce sujet sur le billet « L’empereur Mélenchon joue si bien de la flûte ».
            -------------------------------------------------------------------

            Daniel D,
             Et si vous n’utilisez pas l’article 50, vous sortez comment de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN ?

            Où voyez vous des sanctions dans l’article 50 ? Vous l’avez lu ? Il ne contient absolument aucune sanction.

            C’est justement en ne l’utilisant pas qu’une plainte contre la France serait déposée immédiatement auprès de la Cour Européenne de Justice.


            • Daniel D. Daniel D. 15 mai 2013 17:54

              La dénonciation de traités illégitimes, ou de dettes illégitimes n’est pas une nouveauté juridique.

              Les traités doivent être dénoncés, et cela suffit, a condition d’avoir des dirigeants qui ont conscience du pouvoir qu’ils ont, le pouvoir que le peuple leur délègue.

              Pour la sortie de l’Euro, vous devriez vous renseigner sur les conséquences que cela aurait, il vous manque a priori des informations, car si nous le faisons en suivant les règles européenne, notre réserve d’or quitteras la France, vérifiez

              Le peuple est souverain, son choix n’as pas été respecté, les décisions prises sont donc nulles et non avenues, et aucune sanction légitime ne peut et ne doit découler de cette trahison. La dette doit subir un audit, et la partie illégitime doit être annulée.

              Pour ce qui est de la cours européenne de justice, vous devriez prendre en compte, que si la France quitte l’Europe, l’Europe disparait, car l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal, qui ont ou avaient, sensiblement les mêmes économies que la France, en sortirons dans la foulée. Si la France quitte l’Europe, l’Europe disparait.

              Cette Europe des intérêt financier a deux façons de sortir de la crise : imploser dans la violence intérieure ou exploser pour retrouver un second souffle. Le gouvernement mondial des banquiers éclairés, qui passait par l’union de l’Europe et des états unis, monté en guerre contre le sud ne verras pas le jour si on choisit l’explosion au lieu de l’implosion qui amènerais le securitarisme policier ainsi que la perte des dernières libertées individuelles.


            • Daniel D. Daniel D. 15 mai 2013 20:41

              Nos élites ont réussi un prodige, elles ont réussi a faire perdre le bon sens aux gens, et surtout a leur modifier leur perception des réalités. Il semblerait qu’ils aient réussi a modeler un peuple de victime, prêt a se battre pour le rester, tout en croyant être libre.

              Vous ne croyez pas en vous même, vous méritez donc ce qui vas arriver. L’ignorance n’est pas une excuse, l’économie as été érigé en religion et vous suivez ses dogmes sans jamais réfléchir réellement sur le sujet.

              Chacun pour soi est devenu la norme, et le commun ne pense plus que par pensée interposé, suivant les gourou fébrilement, jusqu’aux désillusions qui le font bondir sur le gourou suivant.

              Vous n’aurez ni la paix ni la sécurité, vous aurez la guerre et la peur quotidienne. Les actes ont des conséquences et l’ignorance est la première chaine menant a l’esclavage. La compréhension réelle de la monnaie et du système monétaire est inexistante chez certains, et cela auras les conséquences logiques.

              Vendez les services publics, précarisez encore plus, suicidez vous pour coller a un mirage économique de croissance, vendez vous a ceux qui possèdent déjà vos esprits, mais assumez de mettre vos enfants en esclavage par lâcheté et facilité intellectuelle.


            • AlainV AlainV 17 mai 2013 11:27

              @ Daniel D.
              Je ne peux que souscrire à votre reprise de « Gouverner par le Chaos - Anonyme » quand vous écrivez :

              Nos élites ont réussi un prodige, elles ont réussi à faire perdre le bon sens aux gens, et surtout à modifier leur perception des réalités. Il semblerait qu’ils aient réussi à modeler un peuple de victimes, prêt à se battre pour le rester, tout en croyant être libre.

              Vous ne croyez pas en vous même, vous méritez donc ce qui va arriver. L’ignorance n’est pas une excuse, l’économie a été érigée en religion et vous suivez ses dogmes sans jamais réfléchir réellement sur le sujet.

              Chacun pour soi est devenu la norme, et le commun ne pense plus que par pensée interposée, suivant les gourous fébrilement, jusqu’aux désillusions qui le font bondir sur le gourou suivant.

              Vous n’aurez ni la paix ni la sécurité, vous aurez la guerre et la peur quotidienne. Les actes ont des conséquences et l’ignorance est la première chaîne menant à l’esclavage. La compréhension réelle de la monnaie et du système monétaire est inexistante chez certains, et cela aura les conséquences logiques.

              Vendez les services publics, précarisez encore plus, suicidez-vous pour coller à un mirage économique de croissance, vendez-vous à ceux qui possèdent déjà vos esprits, mais assumez de mettre vos enfants en esclavage par lâcheté et facilité intellectuelle.


            • David Chesnel David Chesnel 15 mai 2013 18:14

              Quels sont les nombreux exemples d’échecs d’utilisation de cet article qui vous permettent d’être aussi catégorique ?

              Et sans article 50 vous proposez quoi ? De violer traités et constitution comme le FG ?

              Certes l’UPR est un parti politique mais de là à dire que ses (grosso-modo) 80% de primo-adhérents à un parti sont des professionnels c’est risible.

              Je connais tous ces débats sur la démocratie « représentative » , la professionnalisation de la politique... se servir de ces arguments pour dire « c’est parce que vous êtes un parti que vous n’arriverez à rien » est proprement absurde.

              Que proposez vous, que faites vous pour changer les choses dans l’état actuel des choses sans parti politique ?

              C’est triste à dire mais les militants FG, FN, UMP, PS,... sont plus cohérents que vous ne l’êtes. 
               


            • Traroth Traroth 15 mai 2013 18:29

              La France est une nation souveraine qui a le pouvoir de signer des traités et également de retirer sa signature desdits traités s’ils ne conviennent plus à ses intérêts.


            • Timo92 15 mai 2013 21:57

              Je pense que nous n’avons pas la même version de l’article 50 :


              L’article 50 du traité sur l’Union européenne

              1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

              2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

              3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

              4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
              La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

              5. Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.


            • Lecrabe 16 mai 2013 10:31

              J’ai lu l’article sur votre blog (la part pour l’article 50 que vous y consacrez est bien modeste et n’apporte rien par rapport à votre phrase initiale ici).
              Si j’ai bien compris, selon vous cet article est inutilisable car la sortie de l’UE est conditionnée par un accord négocié avec les autres Etats membres de l’UE.

              Ceci est faux car vous omettez la partie de l’article 50 qui stipule qu’à défaut d’accord 2 ans après sa demande, l’état qui l’a demandé sort de plein droit de l’UE.

              Il est donc dans l’intérêt des 2 parties de trouver un accord pour une sortie qui puisse satisfaire tout le monde mais en aucun cas celle ci n’est « impossible ».


            • Ariane Walter Ariane Walter 15 mai 2013 18:03

              Vous me débectez  Asselineau. C’est tout ce que votre photo mérite. Quels que soient vos propos, si vous n’êtes pas capable de les faire passer en ne comptant que sur leur justesse, allez vous faire foutre.

              Et si Mélenchon est un affreux grossier personnage, menteur et idiot, ne l’imitez pas puisque vous êtes   tellement supérieur.

              Ensuite , à vous voir tellement son ennemi, je me pose des questions. 
              Promise land ?

              • alinea Alinea 15 mai 2013 18:07

                La même que Dugué ! Sont-ils de mèche ?


              • Augustule Augustule 15 mai 2013 18:20

                Vous vous emportez Ariane !
                Plutôt que des insultes, il eut été préférable de contre argumenter en démontrant que M. Asselineau se trompe.

                Le problème, et c’est ce qui vous déplaît, c’est que vous savez très bien que Mélenchon, en qui j’ai crû à un moment, n’est qu’un leurre qui derrière ses belles phrases et ses envolées lyriques, il sert le systeme en canalisant la gronde populaire, sans jamais ne rien mettre en cause.

                Ceci devrait aussi vous rafraichir la mémoire
                http://www.youtube.com/watch?v=sykqWMDZhks
                http://www.youtube.com/watch?v=CZgz82tF6aI

                Qui est le menteur ?


              • soi même 15 mai 2013 18:59

                Je suis de plus en plus convaincus, que Mélenchon est qu’une plante verte décorative pour masquer la Berezina Europèiste, car en s’attaquant à Hollande, il oublie de dire que Hollande est un Président aux Ordres des directives Européennes, rien que aujourd’hui, il va rencontré la commission pour défendre quoi, imposer quoi ?

                « Nous avons passé le moment le plus difficile », assure Hollande à Bruxelles

                http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/15/hollande-a-bruxelles-alors-que-la-france-entre-en-recession_3234938_823448.html


              • Uncommon Uncommon 15 mai 2013 19:05

                ça passe la modération « allez vous faire foutre » ? Bizarre

                Sinon Ariane, sans vouloir prendre parti pour ou contre vos opinions, la réaction brutale (verbale ou non) ne me semble jamais profitable à long terme à celui qui l’applique.

                Je constate juste que l’ouverture d’esprit que vous accordez à JLM n’est apparemment pas accordée à tout le monde, et ne milite pas non plus contre les qualificatifs extrémistes qui s’appliquent parfois aux citoyens pro-FDG.

                Le raisonnement factuel est la clef, au détriment de la croyance idéologique et dogmatique.
                Posez peut-être le débat en mesurant (cela m’éclairera d’avantage) ce qui différencie le programme de JLM de JFA.


              • joletaxi 15 mai 2013 20:02

                quelle honte !
                comment cela passe la modération ?

                heureusement, nous avons ici des agrégés es lettres, qui, avec toute la finesse d’esprit typique des intellectuels(j’allais ajouter de gauche, commettant un pléonasme douteux),dans le droit fil de la ligne éditoriale de Pravdavox, vous remettent à votre place.

                Sachez qu’en d’autres temps vous seriez déjà dans un wagon plombé, en route vers un goulag festif(rien à voir avec le goulag libéral, dont nous constatons l’horreur tous les jours).
                Comment ne pas espérer de toutes nos forces que ces temps bénis ne reviennent ?

                J’ose croire que vous mesurez votre témérité, sinon votre démarche imbécile.

                reprenons la lecture du petit livre rouge-vert du céleste Mélanchon


              • dadascope dadascope 15 mai 2013 20:08

                Ariane la groupie.


              • 1984 15 mai 2013 21:30

                Arrêtez de tirez sur l’ambulance, cette pauvre Ariane n’a visiblement plus toute sa tête !
                Cotisons nous pour lui acheter une poupée gonflable à l’effigie de Melenchon et nous n’entendrons plus jamais parler d’elle !


              • Ricquet Ricquet 15 mai 2013 21:55

                « Que dîtes-vous de cela, M. Mélenchon ?... »

                @l’auteur :
                Je crains que votre interlocuteur soit indisponible (sur un autre fil : il joue de la flûte) et peut être est-il indisposé à vous répondre...
                Qu’à cela ne tienne :
                Ariane, qui le défend mordicus, vous a exprimé la véhémence de son désappointement ou la pertinence de sa désorientation avec l’éloquence de mise.
                Je doute que M Mélenchon vous réponde ainsi, mais à défaut de réponse de votre contradicteur, (où en attendant), je vous propose ces 2 citations de Nietzsche afin de vous faire patienter : 
                « En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges. » et que « Jamais encore la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant. »
                 smiley
                J’observe une fois encore que vos arguments sont recevables, puisque accessibles à l’entendement et au bien-fondé.
                c’est là un point imparable qui associe l’analyse aux faits contrairement à ceux qui manipulent la conviction et au bout du compte le mensonge (par omission ou abus...).




              • citoyen citoyen 15 mai 2013 22:06

                les petites allusions des complotistes comme quoi mélenchon serait la face cachée de ceci ou de cela montrent bien qu’ariane a de solides raisons de s’emporter. traiter un adversaire de gauche de « syndicaliste jaune » quand on a soutenu le mafieux Pasqua et l’autre cinglé de De Villiers, c’est pitoyable, mais digne d’un new-born national-socialiste.

                si ce Mr Asselineau était l’homme qu’il prétend être, il n’aurait pas à faire son petit numéro de probabiliste ridicule, auquel cas nous le prendrions comme un adversaire qui propose des options stratégiques différentes et cherche à les mettre en lumière par un argumentaire précis. Or nous avons-là toute la panoplie de la manipulation langagière la plus grossière...jusqu’à un type de droite dure qui vient faire de leçons de gauche...un comble.

                Monsieur Asselineau a un point de vue, il est respectable, monsieur Mélenchon en a un autre il l’est aussi...la différence c’est que la stratégie proposée par le FdG est moins susceptible d’échouer...tenter le rapport de force est un axe stratégique qui appelle, certes, à une improbable conscience citoyenne que les gens du bord d’asselineau ont probablement du mal à envisager, en bon démocrates admirateurs de général putschiste, mais il s’agit au moins d’une prise de position qui repose sur une analyse historique et dialectique, et qui d’ailleurs se trouve paradoxalement justifiée par ce qui se passe en ce moment, étant données les multiples violations des traités auxquelles nous assistons pour sauver les créanciers et quelques intérêts particuliers...

                un engagement citoyen au moins dans un pays de l’importance de la France permettrait à un gouvernement de chercher à renverser le rapport de force...peut importe le type d’élus qu’il a en face en Europe...et, surtout, si ça ne marche pas, au moins, en modifiant démocratiquement par une constituante la hiérarchie des normes (constitution au-dessus des traités), en pratiquant un audit de la dette, etc., cela permet de gagner du temps et de s’organiser, car, de fait la France n’est pas une ile isolée, son économie est étroitement imbriquée et dépendante, il faut donc des axes stratégique de politique industrielle, de nouvelles alliances avec des pays hors UE, etc., pour se donner des marges de manœuvre, il faut aussi créer une force de frappe monétaire, bref tout ça prend du temps..

                or si Mr Asselineau a une position respectable, elle apparait tout de suite bouffonne quand on sait comment fonctionne les marchés, et que l’on mesure bien qu’on n’est plus au temps du Général et que ce qui peut s’abattre sur un pays en 1981 est du pipi de chat à côté des hedges funds actuels...autrement dit, un type qui veut sortir de l’euro et de l’UE et qui le met dans son programme, le clame sur tous les toits, est un imbécile heureux qui, si par miracle était élu, aurait vu partir tous les capitaux, et s’écrouler tous ses leviers d’actions avant même que les résultats d’élections ne soient confirmés...

                En conséquence, ceux qui ne croient pas à un renversement possible du projet européen et par je ne sais quel acte de foi ou de démission essentialisent l’UE à une entité néolibérale for ever, tout en taisant que c’est bien le peuple qui a choisit les dirigeants ayant fait faire à l’Europe ce que leurs électeurs consommateurs de promesses ne voulaient pas voir..., c’est « antieuropéens » pourront s’ils ont raison, voir la France sortir de l’UE et de l’Euro si la première option du FdG échoue, et c’est d’ailleurs ce qui est prévu si jamais vous écoutiez bien ce que Mr Mélenchon ou jacques Généreux disent, mais qu’ils ne peuvent pas dire brutalement, sans quoi il se coupe l’herbe sous le pied...et d’ailleurs même pas besoin de sortir de l’UE par l’article 50 lorsque la constitution se place au-dessus des traités, vous prenez ce qui vous arrange, et si vous êtes internationaliste, vous prenez ce qui arrange tout le monde, comme le protectionnisme écosocialiste par exemple...mais si vous voulez flatter les veaux nationalistes et les arrièrés du ciboulot, en balançant les slogans « sortir de l’UE » vous ne les sauverez jamais...vous vous ferez écraser avant ou bien vous appliquerez comme un petit chien les diktats des financiers car vos cocoricos n’arrêtent ni chars, ni multinationales.

                en résumé Asselineau est bon en constats, bon en manip politiciennes, mais sans imagination au niveau stratégique et absolument crédible pour nous mettre un peu plus dans la confusion et le pétrin...


              • gorgonzola 16 mai 2013 00:39

                Pourtant Ariane, quand le « révolutionnaire » Mélanchon s’est rendu au gala du magazine Gala pour se faire remettre le prix d’homme politique de l’année au côté d’Olivier Pujadas et Yannick Bolloré, vous auriez dû commencer à avoir des soupçons non ?


              • Yohan Yohan 16 mai 2013 00:48

                La groupie devient harpie. Ah ces profs, quand on gratte sous le verni, c’est pas joli joli.


              • gorgonzola 16 mai 2013 01:59

                D’autant que rien ne justifie une telle agressivité, l’auteur de l’article n’a jamais traité M. Mélenchon d’affreux ni de grossier dans son papier (et encore moins d’idiot)...


              • lionel 16 mai 2013 08:08

                Ariane, Mélanchon n’est pas un idiot, il est un escroc. Quand à Asselineau, il n’est certainement pas parfait ( qui l’est) mais ce n’est pas ce que nous attendons, nous ne croyons pas au Messie, juste en une personne humaine éthique et intègre. Pour le reste, l’UPR sera ce que seront ses membres si le dirigeant tolère que d’autres personnes intelligentes et honnêtes s’y investissent cordialement. Il semble que nous soyons en bonne voie...



              • Captain Marlo Pilou Camomille 16 mai 2013 09:10

                citoyen,
                Des faits, rien que des faits....

                La petite Islande, pays indépendant et souverain, a viré les banquiers et les politiques qui les avaient soutenus.

                Il ne s’est rien passé du tout. L’US Navy n’a pas envoyé ses porte avions.
                Le taux de chômage en Islande est de 5,1%, alors qu’il est de 12,1% dans la zone euro.

                Le Venezuela, pays indépendant et souverain : Chavez a dévalué 4 fois sa monnaie en 14 ans.
                Je vous rappelle que Chavez parlait constamment de son patriotisme. Mélenchon ne l’a pourtant jamais traité de « Maréchaliste » !!

                L’ Argentine, pays indépendant et souverain, en 2002 à choisi de sauver les gens plutôt que les banques. Il ne leur ait rien arrivé.

                La sortie de l’UE et de l’euro est annoncé comme un cataclysme... par les banquiers. Cela ne vous gêne pas d’avoir le même discours que ceux qui nous ruinent ? 


              • lionel 16 mai 2013 11:05

                La groupie du flutiste...


              • Lecrabe 16 mai 2013 12:10

                @Citoyen

                j’apprécie que vous ne versiez pas dans l’insulte, au contraire d’une certaine chienne de garde de service qui sévit abondamment ici san rien apporter au débat.

                Vos choix vous porte à préférer la bataille pour « l’autre europe » plutôt qu’une sortie de l’UE.
                C’est respectable et compréhensible mais au contraire de vous, je pense que c’est cette stratégie qui est vouée à l’échec et c’est pourquoi, étant un « extrême gauchiste » plutôt ouvert, sympathisant du MPEP, j’ai pourtant décider d’adhérer au projet politique de l’UPR.

                voici quelques raisons qui ont emporté ma conviction :

                -l’europe des peuples, l’autre europe, a au moins 30 ans d’existence (cf Mitterrand en 81) et en 30 ans sa progression n’apparaît pas manifeste.
                Qu’ont obtenu les partis de gauche européen pour les travailleurs en 30 ans ?
                Moi je ne vois aucune avancée essentielle en direction des droits des peuples en général (organisation non démocratique de l’union) ni des travailleurs en particulier (dumping social intra UE).
                Si donc j’ai longtemps voulu croire à cette autre europe, force est de constater que je n’y crois plus et que la situation ne permet plus d’attendre encore 30ans sans rien voir arriver.

                - je constate que en Grèce et en Italie notamment, malgré plusieurs années maintenant de profonde déstabilisation politique dûe aux politiques d’austérité décidées par la troïka, ces 2 pays qui ont tout pour favorisé l’émergence d’une vraie force de gauche (et ils ont bien failli réussir) sont toujours dirigés par des politiques soumis aux décisions non démocratiques de l’UE.

                - Après 3 ans de crise avérée, qui voit chaque jour augmenter la précarité et le chomâge de masse, je ne vois toujours pas d’émergence d’un FdG européen, Mélenchon reste sur un discours nationaliste (nous exigerons, nous sommes la 2ème économie, s’ils ne veulent pas alors,etc) et un mépris total de la volonté des autres états membres, pour Mélenchon, l’autre europe semble être l’europe française...
                Même si ces états, comme en France, ne sont pas nécessairement représentatifs et en accord avec la volonté de leurs peuples (cf la constitution europpéenne de 2005), il m’apparaît essentiel quand on se bat pour une europe « avec » de respecter les autres.

                - Pour la présidentielle il avait beaucoup mis en avant un rapprochement avec Die Linke, il avait par la suite reçu le dirigent de Syrizia. Aujourd’hui, on n’entend plus parler de tout ça au front de gauche, on parle de 6ème république, on parle de premier ministrable, mais la constitution d’une véritable force de gauche européenne est totalement absente des discours du FdG.

                Par ailleurs je suis surpris par votre passage :
                "or si Mr Asselineau a une position respectable, elle apparait tout de suite bouffonne quand on sait comment fonctionne les marchés, et que l’on mesure bien qu’on n’est plus au temps du Général et que ce qui peut s’abattre sur un pays en 1981 est du pipi de chat à côté des hedges funds actuels...autrement dit, un type qui veut sortir de l’euro et de l’UE et qui le met dans son programme, le clame sur tous les toits, est un imbécile heureux qui, si par miracle était élu, aurait vu partir tous les capitaux, et s’écrouler tous ses leviers d’actions avant même que les résultats d’élections ne soient confirmés « 

                Vous craignez donc toujours une confrontation avec le capitalisme financier, vous la fuyez. En somme, le FdG aurait à faire l’hypocrite en attendant d’être assez fort pour s’opposer à la mondialisation telle qu’elle est...
                Encore de la couardise politique comme on en mange depuis 30ans, encore du voeu pieu, encore du report aux calendes grecques...

                Je crois au contraire qu’il est plus que temps de réaffirmer la primauté de la souveraineté des peuples sur la force de frappe de »hedges funds« , car l’une est légitime et l’autre non, et le meilleur moyen de combattre la seconde me semble de la mettre en lumière et de s’y confronter... cela ne peut pas être pire que l’avenir qui s’annonce sans ambiguïté pour les peuples européens, dont la France.
                Le PS a capitulé il y a 30 ans, et derrière ses discours médiatisés, Mélenchon semble bien dans le même esprit.

                Me voilà donc encarté à l’upr, j’ai conscience que je ne suis probablement pas en accord avec beaucoup de militants sur nombre de sujets, mais je le suis totalement sur notre objectif clair et limité : sortir de l’union pour recouvrer une plus grande liberté économique et politique et inscrire l’attachement des Français aux grands services publiques (éducation, santé, retraites, énergie, défense) dans notre constitution afin qu’ils ne soient plus démantelés par une entité supranationale, non démocratique et dirigée par les puissances de l’argent.

                Peut-être qu’une fois cet objectif atteint il sera temps d’essayer de construire une »autre Europe« , mais je crois que cela sera impossible tant que nous n’aurons pas gagné la bataille de la souveraineté et l’intérêt des peuples face au capitalisme financier.

                Souvent je n’apprécie pas l’agressivité et le ton d’Asselineau à l’encontre de ses adversaires (comme dans cet article) mais cela ne remet pas en cause la justesse de ses arguments et comme j’espère plus m’engager sur des bases rationnelles qu’affectives, je ne me sens pas si mal au sein des »admirateurs du général putschiste" smiley


              • taktak 16 mai 2013 14:33

                Ce que je comprend pas c’est pourquoi vous n’avez pas rejoins le MPEP ou le PRCF qui fond tout de même bien plus que l’UPR sur le terrain, et qui sont eux des partis des gauches.

                Admettons. Pourquoi l’UPR refuse d’avoir une unité d’action avec les mouvements de gauches pour la sortie de l’UE ? Est ce parcequ’il passe son temps à faire la promotion du chef Asselineau dont on voit ici l’attroupement de groupie adorant l’idole ?


              • Lecrabe 16 mai 2013 19:50

                @takatk
                j’ai hésité de longs mois avant de signer à l’UPR plutôt qu’au MPEP et autres partis « gauchistes » (POI, PRCF) dont je suis « naturellement » plus proche.

                Le MPEP m’a paru vraiment faire preuve d’amateurisme (site abscons) et manquer de cette volonté de rassemblement pour atteindre un objectif clairement défini.
                L’émancipation populaire, c’est très bien, mais c’est un travail de fond et de longue haleine, et là il me semble urgent d’enrayer la machine à broyer européenne.
                L’UPR m’a paru plus à même d’exposer et d’imposer dans le débat démocratique général quelques idées fortes mais essentielles.
                En somme j’ai préféré l’action ciblée temporaire à l’action tous azimuts ad vitam aeternam..

                Quant aux partis communistes et ouvriers, je leur trouve toujours un côté hermétique, les militants s’y déchirent continuellement d’une chapelle à l’autre et jettent très vite l’anathème sur qui n’adhère pas servilement à la totalité de la doctrine que d’ailleurs personne ne semble savoir vraiment définir aujourd’hui.
                Je me trompe peut-être, mais je ne me reconnais pas du tout dans ces partis bien que j’en partage nombre d’idées.
                Vraiment je ne pense que ce sera grâce au marteau et à la faucille qu’on pourra rassembler la majorité nécessaire à une sortie de l’UE.

                L’UPR s’est donc imposé à moi, une charte claire, pas besoin d’adhérer aux 50 points du dogme (il y en a bien moins) et en dehors de cette charte, chacun est appelé à mettre de l’eau dans son vin par respect de la diversité des opinions de ses militants.
                Si je déplore aussi parfois le manque d’ouverture de l’upr sur ces partis, je mets ça sur le compte de la jeunesse et de l’invisibilité médiatique du mouvement qui nécessite de se développer seul le temps de s’affirmer comme une vraie force politique, ce qu’il semble bien en passe de réussir.
                Je pense aussi que les dirigeants de l’upr qui prônent le rassemblement de toutes les sensibilités n’ont pas envie de se voir rattacher à un parti d’extrême gauche plus qu’un parti d’extrême droite.
                C’est donc pour moi le seul parti à même de réaliser son objectif : rassembler tous ceux qui veulent sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN.
                Certes il ne s’affirme pas comme « anticapitaliste » car il tend juste à redonner aux Français le choix des politiques qu’ils souhaitent voir mettre en oeuvre, ce qui ne serait pas cohérent avec l’idée de se battre contre un système politique particulier que nombre de Français soutiennent.
                Mais reconnaissez que garantir des services publics « hors capital » est tout de même une sérieuse entrave aux tenants du tout libéral.

                Quant aux groupies, c’est ma foi un comportement humain que partage tous les partis politiques, l’UPR n’y fait pas exception. S’il n’était constitué que d’êtres libres et capables de pensée autonome... il serait encore le groupuscule qu’il était il y a à peine 1 an ou 2.


              • citoyen citoyen 16 mai 2013 23:05

                Lecrabe,
                je vous remercie de cette réponse de qualité,

                ayant bien conscience que l’extrême droite a un temps d’avance pour le travail en profondeur des esprit et dans la lutte pour l’hégémonie culturelle (lisez gramsci ça fait du bien), je suis ravi de vérifier une nouvelle fois que des bonnes âmes sont infiltrées ça et là dans les différents groupes qui œuvrent à la Révolution Nationale.

                vous avez compris, je ne suis pas de ce bord-là et votre engagement fait de vous un adversaire politique. cela ne veut pas dire que l’on ne puisse pas se retrouver sur telle ou telle positions, je l’espère.

                mon avis sur la question de l’Euro et de l’Ue est tout sauf européiste béa, je ne fais que peser les rapports de forces et réfléchir en stratégies. Ca n’est pas de la couardise, ma foi, mais bien une analyse, qui diffère de la votre, notamment en ce qui concerne la grèce ou l’Espagne par exemple. Il se trouve d’ailleurs que Siriza, aux portes du pouvoir, n’avait jamais parlé de sortie de l’Euro, et que précisément c’est en agitant ce spectre que la propagande a pu se déverser pour aboutir à un gouvernement dirigé par un ex-goldman Sachs allié jusquà l’extrême droite, qui eux avait ce mot d’ordre...pour le fun...
                si donc, nous parlons de souverainté, je soutiens mordicus que les mots d’ordre dont vous faites des préalables ne sont pas cohérents, dans le sens où la souveraineté n’est pas un slogan, il faut en avoir les moyens...or, il n’y a pas que la monnaie, il y a avant tout la struture de l’économie et en l’occurrence une économie très iombriquée, justement du fait des effets du libre-échange...la parole politique ou la velleité ne feront pas revenir les usines,la production etc., pour cela il faut du temps. et comme en homme de gauche je pense aux petites gens et que je regarde ce qu’ils consomment, je ne crois pas que la parole politique incitant à placer d’abord comme préalable la sortie de l’UE soit de nature à les contenter autrement qu’à très court terme...très vite, la monnaie s’écroulant, ils verront leur panier d’achat augmenter drastiquement, essence en premier, sans pouvoir se reporter sur des productions nationales...et ça, c’est pour le scénario gentillet..

                car, sereinement, pour pouvoir avancer, construire au local et au national des politiques de transition économique et écologiques, il faut se mettre en capacité de prendre les canaux du pouvoir, qui sont aussi financiers, avoir des leviers et des marges de manoeuvre, or, le mot d’orde précité rend cette possibilité caduque car vous pronez une démarche qui ne rencontre pas l’approbation des secteur populaires organisés qui sont susceptible d’être les appui à cette stratégie, et vous vous exposez tôt à une propagande à laquelle vos orga n’ont pas de riposte visible...sans parler de la dure réalité du fontionnement des marchés financiers qui, formés de gens ayant des poires pour la soif durant plusieurs centaines de vies humaines, auront de quoi asphyxier les plus téméraires d’entre vous...c’est beau la lutte et le sacrifice, mais il y a des limites.

                d’où la position qui consiste à avancer sous couvert de l’UE, de proposer des formes de désobéïssance moralement irréprochables aux opinions publiques des voisins, et de construire de quoi dire « merde »...votre position m’apparait un peu comme si on jouait à faire le Général sans avoir encore la bombe...

                c’est pourquoi d’ailleurs vous aurez remarqué que les Etats d’amérique latine sont en constante recherche de coopération, le Venezuela Crée l’AlBA, il y a le Mercosur, des alliances avec la chine, l’iran, la russie, pour que la recherche de souveraineté n’en reste pas à des rodomontades...on ne renverse pas ne dépendance d’un coup de baguette..et là bas, ça ne fait que commencer. Nous avons nous aussi à construire des alliances différentes avant d’exposer nos flancs...comme nous sommes de gauche, nous visons la coopération et non la politique néocoloniale de placement de valets docile du Général.

                pour tout le reste cher ami, services publics, nationalisations ou socialisations, etc. la volonté politique et le soutien populaire suffisent à assumer de ne pas payer les pauvres amendes que les règlements européens nous imposeraient...si vous êtes fin connaisseur, dites moi quel traité prévoie ce qui se passe quand un Etat ne paie pas...

                par contre, j’attend de Mr Asselineau un échéancier précis,à la seconde près, sur comment il compte s’y prendre,pour rentrer dansle concret et non plus dans des slogans, dans la mesure où 70% de nos échanges se font dans l’UE, où nos réserves-or ou valeurs liquide ne suffisent pas à répondre à une attaque sur le franc, où les classes populaires achètent et se nourrissent d produit étrangers, etc. pour leprendre au sérieux, ilme faut un timing précis, car le facteurtemps est important...pour lemomentnous n’avons de sérieux qu’une note de J Sapir, qui corrobore ceque jedis, c’est à dire que qui propose avant d’être au pouvoir de sortir de l’Euro, n’a pas les leviers et le temps pour faire le nécessaire en temps et en heure..d’abord réorienter la production puis,.bloquer les capitaux, fermer la bourse, etc....tandis que la strratégie du rapport de force, du bluff, de la filouterie meparait plus adaptée...et croyez-moi j’aimerais avoir tort


              • AlainV AlainV 17 mai 2013 12:01

                Citoyen, que cela est bien dit.
                Comme vous, je pense qu’il faut de la stratégie, même si les sbires du Patriot Act sont parfaitement au courant de ce que vous expliquez. Mais ils ne pourront pas forcément empêcher ce que veulent les peuples.
                La méthode d’attaque frontale d’Asselineau est propre à provoquer le chaos, comme vous le dites. (la confusion et le pétrin). Le chaos, n’est-ce pas ce que veut le Système  ?
                Ce qui compte, citoyen, ce n’est pas Mélenchon, c’est l’engagement citoyen que vous promouvez, l’appel à chacun de ne pas se laisser emporter par les médias ou certains personnages en vue, mais de continuer à faire marcher son intelligence, sa raison. Les arguments d’Asselineau sont intéressants, on peut s’y arrêter un temps ... et aller plus loin, dès que l’on en voit la portée. Et rien n’empêche qu’en évoluant, la pensée d’Asselineau retrouve celle de citoyens comme vous.


              • citoyen citoyen 17 mai 2013 22:52

                100% d’accord avec vous citoyen AlainV, au plaisir de vous lire ou de vous recroiser !


              • Lecrabe 18 mai 2013 10:58

                Bonjour citoyen,
                excusez de la réponse tardive, je doute même que vous la lisiez un jour dans ce monde de l’éphémère, mais votre réponse m’a donné matière à réflexion. Merci à vous.

                Je ne peux donc pas répondre précisément sur tout, n’étant pas fin connaisseur de quoi que ce soit, néanmoins je pense que notre divergence porte essentiellement sur les conditions de la transformation sociale.

                Aussi je me risque à prédire ceci :
                le temps que vous élaboriez vos stratégies, que vous vous mettiez en position de prendre les canaux du pouvoir, que vous fortifiez vos positions pourrait-on dire, nous aurons un accord de libre échange EU-UE qui ajoutera encore un mur autour de l’enceinte Europe qui nous empêche de développer des solidarités internationales avec les autres pays qui s’opposent à l’empire (comme l’Amérique du Sud dont vous parliez).
                La retraite par répartition ne sera plus qu’une coquille vide, la sécurité sociale réduite à sa portion congrue, le chômage et la précarité auront encore fortement progressé, etc, etc.

                Je pense que seule une sortie de l’UE pourrait rapidement mettre un coup d’arrêt à cette dictature ultralibérale qu’est la construction européenne.
                Ça n’est pas une panacée qui règlerait tous nos problèmes et elle en fera assurément surgir de nouveaux et non des moindres.
                Mais au niveau politique et symbolique, c’est je crois la meilleure voie pour qu’enfin s’organise une vraie résistance à la barbarie endimanchée qui s’est mise en place sous nos yeux en quelques décennies.
                Jamais les luttes populaires ne se sont réalisées dans les atermoiements techniques en posant au préalable les conditions de la victoire, sans quoi 1789, 1848, 1870 et 1936 n’aurait jamais vu le jour.

                Aujourd’hui la gauche française est paralysée par Mélenchon, et il ne peut y avoir de gauche européenne quand on voit qu’Oskar Lafontaine demande une dissolution de l’euro et que Mélenchon refuse tout débat sur cette question (le PRCF et le POI, Die Linke et les syndicats britanniques et toutes les autres force de gauche sont-ils maréchalistes ?)

                Le seul espoir de voir survenir rapidement un changement radical « par les urnes » est donc de réussir cette union contre nature des électeurs de gauche et de droite qui constatent tous les jours les effets délétères de l’UE.
                C’est ce que l’upr a compris je crois : quel est le plus petit dénominateur commun qui peut réunir les électeurs de l’extrême gauche et de l’extrême droite qui refusent tous « le système » « UMPS » ?
                La sortie de l’euro, de l’union européenne et de l’otan.
                Mettons entre paranthèses nos profondes divergences sur tout le reste, nous pourrons reprendre nos batailles quand le peuple français aura retrouvé sa démocratie, sans ça, toutes nos luttes politiques ne seront que des divertissements de salon inconséquents.


              • citoyen citoyen 18 mai 2013 20:42

                LeCrabe,
                merci de votre réponse
                je comprend votre point de vue,
                néanmoins rien n’empêche les électeurs de droite de voter FdG ou, en attendant, de venir manifester pour une VIème République, d’aider à préparer la riposte sur la réforme des retraites.
                je crois que vous avez une vision erronée de Mélenchon, et que vous saisissez mal à quel point la gauche est en train de renaitre de ses cendre grace à ce type. en tout cas pour ma part, j’attend avec impatience de pouvoir être dans l’opposition à Mélenchon. en attendant, je soutiens, par responsabilité historique.
                Par contre ne me demandez pas de faire une alliance de classe et qui plus est avec la droite desDupont Aignans et Le pen.

                 Désolé, votre stratégie révèle votre noblesse d’âme, elle est malheureusement vouée à l’échec, un conseil, choisissez votre camp...si vous aimez la France.


              • kimbabig 19 mai 2013 06:21

                @Citoyen,

                Lors de la campagne de l’année dernière, Mélenchon m’avait semblé être prêt à sortir la France de l’ue si jamais elle souhaitait l’empêcher d’appliquer un véritable programme socialiste, et c’est ce qui m’avait incité à lui porter mon suffrage, faute de candidat demandant explicitement et sincèrement la sortie de l’ue (ni Schivardi ni Asselineau n’ayant pu obtenir le quota de signatures nécessaires).

                Or, il m’apparaît évident, surtout au vu des dernières évolutions, que toute tentative d’imposer une europe socialiste, ou même ne serait-ce que faire accepter à l’ue que la France mène une politique vraiment socialiste est vaine et ne peut qu’aboutir à une perte de temps dans la poursuite d’une telle politique.

                Evidemment, la France a des moyens de pressions : elle a la seconde économie de la zone euro. La seconde... Dont les moyens de pressions sont forcément moindres que ceux de la première, dans le cadre de la zone euro et de l’ue (surtout en sachant que la façon dont est géré l’euro la place en position de force dans cette zone). Notamment par le fait que mener une politique socialiste en restant dans la zone euro nous amènera de façon inévitable à demander à la 1ère économie de la zone de la financer : chose dont elle ne veut absolument pas entendre parler.

                Ce qui nous mène donc à une énième confrontation directe avec ce pays, l’Allemagne. Sachant que les instances communautaires, par instinct de survie, vont essayer de gagner du temps en donnant l’impression de tenter de ménager la chèvre et le chou, ce qui poura amener à retarder la décision de sortie en attisant les rancoeurs. Surtout si l’on tient compte du fait qu’une politique de redistribution dans une économie ouverte aux échanges et mouvements de capitaux avec des pays aussi développés mais pratiquant des politiques moins généreuses aboutit mécaniquement à la ruine de l’économie du pays généreux.

                La capacité à mener une politique de redistribution efficace ne passe que par une souveraineté intégrale, qui elle seule donne une capacité à agir sur l’économie, et contrairement aux prophéties défaitistes, la France a largement les moyens d’assumer sa souveraineté dans le Monde d’aujourd’hui, que ce soit économiquement ou politiquement, on a les travailleurs les plus productifs, de bonnes écoles, de bons savoirs-faire, une langue parlée sur les 5 continents. Il suffit juste de jouer avec ses atouts.

                Si Mélenchon est sincère et va jusqu’au bout de sa démarche, cela aboutira, certes et heureusement, à une sortie de l’ue, mais elle se produira dans les pires conditions, et dans une atmosphère de tensions exacerbées.

                Sauf si les Allemands ont l’intelligence, comme commence à le demander l’homologue Allemand de Mélenchon, Oskar Lafontaine, de sortir les premiers : cas pas forcément plus favorable où la France de Mélenchon se retrouverait obligée d’assumer financièrement, et à grand frais, en tant que 1ère économie de la zone suite au retrait Allemand, ses promesses d’europe sociale auprès de pays à la ramasse économiquement, et là, la côte de popularité du président Mélenchon risque d’atteindre rapidement les abysses sarkollandesques Car on risque de vite comprendre pourquoi un homme de gauche comme la président de Die Linke pense que les transferts financiers permanents vers les pays moins performants sont une mauvaise idée.

                Je ne suis pas sûr que l’on trouve, même parmi l’électorat du Front de Gauche, beaucoup de Français qui soient prêts à financer par leurs impôts et cotisations, ou par inflation importée, le social des Grecs ou des Portugais...

                La sortie de l’ue et de la zone euro est donc la solution la plus sage si l’on veut pouvoir mener une politique socialiste en éludant toute ingérence étrangère, que ce soit de la commission européenne ou de la chancellerie Allemande. Il est temps que Mélenchon s’en rende compte.

                En l’état actuel de l’opinion Française, et vu le caractère prédominant de l’élection présidentielle au scrutin majoritaire dans la vie politique, la meilleure stratégie pour y parvenir sera donc, dans le cadre de l’élection présidentielle 2017, de soutenir un candidat qui pourrait rassembler tous les opposants à la construction européenne, majoritaires en France, autour de la sortie de l’ue, de l’otan et de l’euro afin de maximiser les chances d’atteindre cet objectif mais aussi de retirer au véritable danger que représente le FN le rôle de seul opposant à l’europe que veulent lui attribuer les médias (à tort car les attitudes anti-européennes de ce parti relèvent de l’imposture, comme l’on démontré Asselineau et le M’PEP) ; puis de soutenir aux législatives qui suivront des candidats vraiment progressistes, qui auront toute latitude pour appliquer leur programme s’ils sont élus.

                Or, il s’avère qu’Asselineau semble bien être ce candidat présidentiel idéal, avec son programme centré sur les 3 sorties (sorties de l’ue, de l’euro, de l’otan, qui sont un préalable à la sortie du capitalisme), et qui, s’il n’est pas spécialement de gauche, reste indéniablement profondément républicain et propose un minimum de garanties indispensables (sur les services publics, les libertés publiques...). Mais si les voix hostiles ou même, comme la vôtre, simplement critiques envers la construction européenne, continuent de se disperser dans leurs chapelles respectives, alors qu’elles sont maintenant largement majoritaires dans l’opinion, et que le FN est laissé comme plus gros parti faisant mine de s’opposer à l’europe, le scrutin majoritaire présidentiel aura pour effet d’envoyer en finale soit 2 candidats européistes, soit un européiste et Le Pen... Et là, dans tous les cas c’est la cata !


              • Lecrabe 19 mai 2013 11:13

                Bonjour Citoyen,

                je ne demande en aucun cas une alliance de classe avec les LePen et autres Dupont-Aignan, une telle remarque prouve votre méconnaissance totale des analyses et du programme de l’UPR qui n’a rien à voir avec ces personnalités.
                Je demande (c’est beaucoup dire) une alliance de tous ceux qui ne veulent voir ni l’UMP ni le PS revenir en 2017 et poursuivre ces politiques qui font tant de mal à nos concitoyens et à notre pays.

                Par ailleurs vous dites que rien « n’empêche » les électeurs droite de voter FdG, êtes vous sérieux ?
                Croyez vous vraiment que Mélenchon qui ne parvient même pas à fédérer à gauche puisse rallier le vote des républicains de droite ?

                Dans ces conditions, il n’est pas difficile de comprendre que l’extrême gauche ne saura pas réunir une majorité nécessaire, elle prendra au mieux ses quelques 15%.
                De même l’extrême droite nauséabonde continuera d’attirer les mécontentements à droite en captant quelques 20% de l’électorat.
                Et entre les 2, le système médiatique se chargera de faire élire sur le fil le candidat du PS ou de l’UMP que la finance se sera choisi.
                Le scénario est connu, il perdure depuis de nombreuses années aux USA et s’est installé de manière particulièrement manifeste en France lors des dernières présidentielles.

                Tant qu’aucun parti ne saura réunir les électeurs de gauche et de droite « anti-système », nous n’avons pas d’espoir d’être en mesure de le changer et nous oeuvrons de fait à la réélection de ceux dont nous ne voulons plus.

                Je ne cherche pas l’affrontement avec les Français qui ne partagent pas mes opinions politiques, mon camp est celui de tous les Français contre ces pseudo représentants au service de la finance internationale.

                Enfin, sur Mélenchon et la gauche je me fais peut-être une image erronée, mais sachez que j’ai voté FdG à la présidentielle et aux législatives, et que je continuerai à le soutenir par attachement aux valeurs de la gauche et par respect pour ses militants tant que l’UPR ne sera pas en mesure de présenter des candidats (mais je pense que nous allons y parvenir aux prochaines élections européennes).
                La dynamique fédératrice lancée par le FdG m’avait donné beaucoup d’espoir, mais aujourd’hui je constate l’omniprésence de Mélenchon dans le parti, le verrouillage des débats internes par les instances dirigeantes, l’absence d’effets concrets sur les politiques économiques et sociales.
                J’observe les manif tranquilles (où est passée la grève générale ?), j’observe les miroirs aux alouettes (la 6ème république), j’observe l’absence de dialogue avec les autres gauches européennes (l’euro), non vraiment, je crois que Mélenchon a réussi à capter cette dynamique pour son seul profit médiatique.

                Pour finir, je vous remercie pour la flatterie mais je ne suis pas sûr d’avoir une âme, et si tel est le cas je suis à peu près sûr qu’elle n’est pas noble smiley
                J’essaye simplement (comme vous probablement) de trouver les moyens de l’efficacité politique « pour que ça change » et je pense les avoir enfin trouvés dans le projet de l’UPR à travers les analyses de Mr Asselineau.
                L’avenir le dira.

                Bien à vous,


              • citoyen citoyen 19 mai 2013 17:24

                Or, il s’avère qu’Asselineau semble bien être ce candidat présidentiel idéal, avec son programme centré sur les 3 sorties (sorties de l’ue, de l’euro, de l’otan, qui sont un préalable à la sortie du capitalisme), et qui, s’il n’est pas spécialement de gauche, reste indéniablement profondément républicain et propose un minimum de garanties indispensables (sur les services publics, les libertés publiques...). Mais si les voix hostiles ou même, comme la vôtre, simplement critiques envers la construction européenne, continuent de se disperser dans leurs chapelles respectives, alors qu’elles sont maintenant largement majoritaires dans l’opinion, et que le FN est laissé comme plus gros parti faisant mine de s’opposer à l’europe, le scrutin majoritaire présidentiel aura pour effet d’envoyer en finale soit 2 candidats européistes, soit un européiste et Le Pen... Et là, dans tous les cas c’est la cata !

                Vous trouvez qu’asselineau est un candidat idéal, c’est votre droit, pour moi ce n’est personne, en tout cas il ne représente que lui même et son programme est donc une suite de voeux pieux. le FdG est un rassemblement d’organisation, il est capable de mettre dans la rue des centaines de milliers de gens, son discours influence et porte. l’UPR, effectivement est une chapelle, que dis-je un oratoire, un micro thinkTank. Asselineau est de droite très à droite, qu’il s’associe au FN ou bien qu’il laisse de côté ses « visions » et qu’il soutienne le FdG.
                le FdG n’est pas « simplement critique » envers l’Union Européenne, et s’y oppose avec plus de force que le FN.
                et, sans vous blamer, puisqu’au moins vous vous engagez, je pense que vous travaillez à ce que soit « la cata »...car dans l’article au-dessus, à qui s’en prend HASSE-lineau ? ce n’est pas aux Le Pen qui votent avec le PS, l’UMP contre la proposition de loi d’interdiction des licenciements boursiers et contre l’amnistie des ouvriers syndiqués qui se défendent de la violence actionariale et la destruction d’emploi causée par le libre-échange...encore une fois, choisissez votre camp


              • Onecinikiou 19 mai 2013 17:54

                Une question s’impose néanmoins à nos dissidents de la 25ème heures afin de lever le principal lièvre, et dévoiler quelques potentielles impostures : en cas de second tour UMPS / Front national au second tour des futures présidentielles de 2017, que feront nos dissidents de la 25ème heures ??? 


                Oseront-ils voter pour l’extrême-droite nauséabonde, putride et moisie afin de contrer le Système en place qui nous conduit dans le mur en klaxonnant ? Ou bien se soumettrons-ils docilement comme ils l’ont fait avec constance depuis trente ans à la dictature de la pensée unique et au terrorisme intellectuel en vigueur, savamment orchestrés par ceux-là même qui, à présent et dans le discours, ils prétendent combattre ? 

                Je ne vous cache pas que de vos réponses dépend votre crédibilité politique, morale, intellectuelle.

              • citoyen citoyen 19 mai 2013 22:20

                ONECINIKIOU
                je déduis que vous voterez FdG s’il y a un second tour fdg/UMP ou PS...c’est tout ce qui m’importe...
                votre candidate (si elle se remet de sa chute dans sa piscine) elle, appellera à ne pas voter....donc elle est pro-système et quand sa nièce dépose des amendements et vote sur la proposition de loi FdG contre les licenciements boursiers, elle défend le capital, idem pour amnistier les salariés en lutte condamnés par le régime sarkosyste...

                 je vous encourage donc fortement à voter FdG dès le 1er tour...car non seulement votre FN n’a rien d’antisystème, mais surtout, à un deuxième tour, vous n’aurez pas les voix de la gauche et sûrement pas la totalité des voix de droite...vous ne servez donc à rien.

                maintenant, si vous voulez vraiment que je vous dise ce que je ferais personnellement dans le cas de figure que vous décrivez...donnez-moi votre nom et votre adresse, nous prendrons ensemble le saucisson et le vin rouge devant la télé le soir du deuxième tour, et si celui ou celle pour qui j’aurais voté perd, je vous le ferais savoir et vous l’emporterez dans la tombe...

                vous savez, mon arrière grand-père ayant fui les franquistes et sa femme les fascistes, lui s’étant engagé volontaire dans l’armée pour combattre les Nazi, son fils envoyé en Algérie et ayant vu à l’oeuvre votre leader, bref, vous n’imaginez pas à quel point je peux être « crédible » quand il s’agit d’être patriote.

                ça vous va ? alors on s’appelle on se fait une bouffe ?


              • Onecinikiou 20 mai 2013 01:33

                « je déduis que vous voterez FdG s’il y a un second tour fdg/UMP ou PS... »

                J’aurais beaucoup de mal à voter pour le FdG car le FdG ne dépassera pas, en 2017, le score plafond qu’il a réalisé aux dernières élections. Ce qui n’est absolument pas le cas du Front national si l’on se fie eux dernières projections disponibles en la matière. Dont acte.

                « votre candidate elle, appellera à ne pas voter....donc elle est pro-système » 

                Mon sentiment oscille entre dépit et consternation. 

                Comment ceux - Mélenchon et vous autres - qui ont voté en conscience pour un agent de l’oligarchie acquis aux préceptes du mondialisme, de l’altanto-sionisme et de l’euro-libéralisme et qui ne s’en cachait pas (hormis pour les crédules et autres adolescents pré-pubères), sous prétexte - comble de l’absurdité politique et de l’imposture intellectuelle - de faire battre un autre de ces agents acquis exactement aux mêmes préceptes, peuvent décemment reprocher aux authentiques résistants au Système (et fustigés par lui pour cela) d’avoir refusé de cautionner la mascarade de la fausse alternance gauche-droite UMP/PS !!!

                Il est à craindre que vous en deviez réviser urgemment votre sophistique, ses syllogismes ne sont pas point. 

                « et quand sa nièce dépose des amendements et vote sur la proposition de loi FdG contre les licenciements boursiers, elle défend le capital, idem pour amnistier les salariés en lutte condamnés par le régime sarkosyste... »

                MAS-CA-RA-DE !!! Cautère sur jambe de bois !!! 

                Votre gourou à voté pour le Traité de Maastricht qui est la matrice des maux actuels : interdiction notamment à la limitation des mouvements de capitaux qu’il feint de déplorer à présent du haut de sa niaiserie et inconséquence doctrinale. Votre gourou refuse de remettre en question l’Union politique et institutionnelle européenne car il est foncièrement un fédéraliste supra (et anti-) national et opposant conséquemment de la seule, réelle et crédible souveraineté populaire. De ce fait il est un incontestable anti-démocrate. 

                Votre gourou s’entête à vouloir réformer un euro irrémédiablement irréformable pour sauver sa merveille, sauver ses idoles, sauver ses symboles, et ne pas voir jeter bas l’ensemble de ses chimères idéologiques qui sont autant des piliers de son corpus de pensée universaliste, pourtant systématiquement pris en défaut par une rapide étude des évènements historiques contemporains. 

                Enfin votre gourou fut ministre du gouvernement Jospin qui fut le gouvernement le plus privatisuer de la Vème République. En plus d’en « avoir croqué » n’est-ce pas, votre gourou est donc objectivement comptable de la situation désastreuse actuelle. Ce que ne peut aucunement être accusé un Front national qui n’a jamais gouverné et dont pourtant chaque jour un nombre croissant de français se rend compte qu’il avait vu juste avant tout le monde, avec honnêteté, courage et lucidité. Dont acte (bis repetita).

                je vous encourage donc fortement à voter FdG dès le 1er tour...car non seulement votre FN n’a rien d’antisystème, mais surtout, à un deuxième tour, vous n’aurez pas les voix de la gauche et sûrement pas la totalité des voix de droite...vous ne servez donc à rien.

                Raisonnement circulaire digne des meilleurs (ou des pires) sophistes. Evidemment que le Front national risque de ne pas être élu si tous les gens revendiqués de gauche refusent a priori et par principe de voter pour lui. Encore faudrait-il justifier rigoureusement et avec raison ce refus, ce que vous ne faites évidemment pas. 

                Ensuite faisons remarquer que vous ne représentez que vous même, et que selon surtout des études statistiques sérieuses et convergentes réalisées à la suite des résultats du vote de la législative partielle dans l’Oise il y a quelques semaines, qui a failli voir élu au second tour et contre toute attente la candidate du Front national, nous avons assisté à un report conséquent des électeurs de gauche à son profit (jusqu’à 42% selon un chercheurs lillois). Vous n’êtes donc absolument pas suivi dans vos pérégrinations. 

                D’autre part et là est certainement le comble de l’inepte concernant votre pseudo-analyse, si le risque de ne pas arriver au pouvoir suffit à qualifier comme vous le faites le Front national de « parti du système » alors permettez-moi de vous dire que le FdG, qui est incommensurablement moins en position que le Front national de se trouver en mesure de ne serait-ce qu’envisager sa présence au second tour, est donc selon votre propre logique et raisonnement, un parti infiniment plus « du système » que ne le sera jamais le Front national. CQFD.

                « maintenant, si vous voulez vraiment que je vous dise ce que je ferais personnellement dans le cas de figure que vous décrivez... »

                Un mot un seul pour caractériser votre réponse : pantalonnade.


              • citoyen citoyen 20 mai 2013 13:11

                Onecinikiou,

                je vais tenter de vous démontrer que je ne pratique pas le syllogisme, contrairement à vous.

                d’abord vous appartenez à un parti qui depuis son irruption sur la scène électorale divisent les classes populaires en désignant des boucs émissaires, chômeurs, immigrés, syndicats, musulmans et j’en passe. Votre gourou a vous a soutenu la matrice intellectuelle inspirant les traités que vous dénoncez, à savoir le reagano-thatchérisme doublé d’un nationalisme propre à satisfaire le capital car stipulant que les ouvriers français auraient des intérêts nationaux et non des intérêts de classe identiques à leurs camarades espagnols ou marocains. Vous appelez « charges » des cotisations sociales soustrayant au capital ce qu’il faut pour nous soigner et passer d’agréables vieux jours, non seulement vous voulez les alléger pour que les petites gens paient plus d’impôts via la TVA, mais en plus, votre gourou s’est toujours exprimer pour la retraite par capitalisation, histoire que les gens paient deux fois le capital.

                quand on vous propose de bloquer les licenciements boursiers, vous votez contre avec un argumentaire clairement en faveur du capital prédateur. quand on vous propose de soutenir les luttes syndicales, il n’y a jamais personnes de chez vous mais encore mieux, vous insistez pour que les salariés en lutte contre les effets de ce que vous dénoncez soient durement punis.

                Au moment où le rôle d’un responsable politique « anti-système » est d’expliquer et de dénoncer l’attentat contre la souveraineté budgétaire que représente le TSCG, vous faites campagne sur la viande Hallal, avec dans vos rangs un patron d’abattoir qui en écoule des tonnes sur le marché, et l’autre borgne qui est pour l’allongement de l’âge de départ à la retraite et les déficit zéro....drôle d’antis-sytèmes, avouez-le

                Tous les maires FN se sont servis dans la caisse et votre direction népotique fréquente des avocats fiscalistes organisant la fuite des capitaux.

                je peux continuer, mais enfin votre parti, objectivement n’a rien d’anti-système, il ne fait que balancer des leurres attrape nigaux.

                et surtout, indépendamment du fait que désormais vous avez intégré dans vos discours et programmes, certes sans grande cohérence, quelques fondamentaux de la gauche de gauche, je dis que vous êtes la garantie du système, à la fois sous la forme « épouvantail à vote utile », sous la forme préparation idéologique au vote pour la droite libérale qui sous le règne de Sarkosy a appliqué tous vos fondamentaux anti-français et anti-communistes, mais aussi sous la forme de l’ultime recours pour les capitalistes, selon le fameux adage « plutôt Hitler que le Front Populaire ».

                Donc entre deux libéraux, dont l’un arrive au second tour grâce à l’effet « épouvantail » et l’autre grâce à l’effet « préparation idéologique », je choisi, moi, je ne fais pas l’autruche, je ne fais pas semblant d’être « pur », de ne pas « cautionner ». Et je choisi l’apaisement, la fin des gesticulations anti-musulmans, anti-syndicales, du traitement sécuritaire des problèmes sociaux, de la stigmatisation des fonctionnaires, des juges, etc. bref je choisi celui qui comme président ultra-libéral me fera moins honte, et détruira le moins les points d’appui pour la lutte et l’esprit républicain. Et je n’ai pas besoin de gourou pour cela. Mon amour de la France et de ce qu’elle représente dans le monde m’obligeait à prendre mes responsabilités de choisir entre deux maux le moindre surtout quand vos idées antifrançaises étaient au pouvoir.

                En cela, je ne nie aucunement que la politique des socialistes au pouvoir porte les soutiens traditionnels de la droite à verser dans son pendant fasciste.

                Mr Melenchon s’étant à maintes reprise exprimé sur son profond regret d’avoir soutenu maastricht et ayant depuis toujours vivement dénoncé tous les traités de l’UE, il n’y a aucun sens à remettre cela sans cesse sur le tapis.

                vos syllogisme à vous, vous conduisent à interdire à quelqu’un de vouloir sauver ses idoles et symboles, alors même que vous dénoncez l’UE et l’Euro, non pas du point de vue des intérêts de la classe laborieuse mais du point de vue de la préservation de symboles et d’idoles. Alors même que ces symboles vous les niez et piétinez en permanence puisque vous vous sentez agressés par la face noire d’un français quand votre milliardaire de patronne va dans chez les néo-nazi autrichiens...

                or, s’il se trouve des gens à gauche pour vouloir transformer l’Euro et l’UE, c’est justement par souci du bien-être des gens qui n’ont pas de piscine ni de chateau et non par sentimentalisme petit-bourgeois. Qu’ils se trompent est une autre affaire, mais en disant d’emblée que ceci ou cela n’est pas transformable vous révélez votre esprit couard et démissionnaire, votre mépris de la France.

                Maintenant, vous vous prétendez anti-système, mais enfin, vous ne savez pas vous protéger des propagandes des puissants, car justement, le fédéralisme est une association d’Etats souverains cherchant ensemble les conditions de leur indépendance. La propagande néolibérale nomme « fédéralisme » le supranationalisme européen. UE ou pas, le peuple français n’accepterait pas longtemps une politique monétaire et économique non-coordonnée, à coup de dévaluations compétitives et de protectionnisme non collaboratifs, sans oublier les pratiques actuelles de déflation salariale. Votre souveraineté d’opérette est d’autant moins crédible que la position fiscale antisociale du FN interdit de fait une réquisition massive des avoirs des riches pour contrer les tensions sur la monnaie...riches qui auront de toute façon eu le temps de mettre leurs avoirs à l’abri grâce à vos amis fidèles.

                Conformément à vos fondamentaux, vous n’aurez donc plus que le lynchage d’immigrés et de syndicalistes pour maintenir le soutien de vos troupes d’aspirant bourgeois...à moins que vous ne deveniez conséquents et utilisiez l’armée pour conquérir ce qui manque à la « souveraineté » de votre capitalisme national...bref, les mêmes causes produisant les mêmes effets partout en Europe voire au-delà, pendant ce temps nous regarderons une nouvelle fois la civilisation européenne s’écrouler et entraîner le reste du monde, faute d’avoir pu résoudre une crise systémique du capitalisme par l’internationalisme socialiste...je vous rassure, vous n’arriverez à cela que lorsque l’oligarchie vous le permettra, car vous n’en serez jamais que l’instrument, comme une analyse dépassionnée des extrêmes droites depuis 1789 en France et partout dans le monde le prouvera facilement.


              • Onecinikiou 20 mai 2013 14:04

                « je vais tenter de vous démontrer que je ne pratique pas le syllogisme, contrairement à vous. »

                Et moi tenter de déconstruire votre argumentation. Ce ne devrait pas être trop compliqué.

                « d’abord vous appartenez à un parti qui depuis son irruption sur la scène électorale divisent les classes populaires en désignant des boucs émissaires, chômeurs, immigrés, syndicats, musulmans et j’en passe. »

                Jean-Marie Le Pen a pourtant depuis le tout début des années 80 mentionné explicitement que les vrais et seuls responsables des politiques qui étaient alors conduites en dépit du bon sens et nous ont menés où nous en sommes, étaient les dirigeants et responsables politiques français, ne vous en déplaise.

                « Votre gourou a vous a soutenu la matrice intellectuelle inspirant les traités que vous dénoncez, à savoir le reagano-thatchérisme »

                Déjà je n’ai pas de gourou. A contrario du véritable culte de la personnalité qui est porté à l’endroit du leader minimo du FdG et qui crève les yeux sur ce site même, et ce à l’instar de ses illustres prédécesseurs idéologiques que furent les Pol pot, Mao, Staline et j’en passe. On perçoit d’ailleurs toute la tartufferie qui n’a cessé d’entourer depuis leur création des mouvements qui, dans le discours, prétendent jouer la carte du collectivisme, du dépassement du cadre de l’autorité centrale, de l’instauration de la démocratie la plus parfaite, alors qu’ils n’ont fait que la démonstration empirique d’une réalité exactement inverse. Mais passons. 

                Sur le fond il va être très aisé de balayer cette fausse objection selon laquelle le Front national eut été reagono-tatchérien (alors que jean-Marie Le Pen s’inscrivait à l’époque dans une lutte essentiellement Est-Ouest du temps d’une guerre froide qui a disparu avec le modèle communiste, mais peut-être l’ignorez-vous après avoir été plongé dans du formol) qui témoigne en réalité de votre incompréhension au mieux, au pire de votre ignorance profonde des théories et mécanismes macro-économiques qui régissent les lois de la mondialisation néolibérale depuis le tournant de la fin des années 70. Je ne vous en veux pas, cela réclame de s’être instruit un minimum et de s’être dépouillé de ses vieux reflexes pavloviens, ce qui cadre très mal avec la capacité d’endoctrinement de nos gauchistes de carnaval, éternels idiots utiles de l’oligarchie.

                Ainsi,

                Si l’on considère que le vecteur - les vecteurs - du néolibéralisme les plus puissants (et les plus délétères) ont été, et sont toujours, l’adhésion ni contrainte ni forcée mais bel et bien délibérée à l’Union européenne et ses corollaires : désarmement face à la mondialisation, ouverture forcenée des frontières économiques, flux migratoires obstinément encouragées, démantèlement des législations sociales, recul concomitant des droits sociaux, casse méthodiques des entreprises et monopoles de services publics, etc..., et partant de là des effets induits sur le quotidien des salariés et simples citoyens ; alors soutenir que le programme du Front national depuis toujours serait ultra-libéral se révèle en fait une pure escroquerie intellectuelle.

                Tant il est vrai qu’on ne peut définitivement taxer de néolibéralisme le programme politique d’un parti quel qu’il soit - en l’occurrence le Front national - qui dans le même temps récuse autant des paramètres et des vecteur qui sont tout à la fois les piliers de ce corpus idéologique ! C’est tout simplement aberrant. Et déjà parce que le programme du Front s’inscrit dans un projet essentiellement national, comme vous le faites remarquer sans en tirer manifestement les leçons qu’il convient. Ce qui, de fait, lui permet de rompre dans le même temps avec les chimères idéologiques et discursives des uns et des autres : et celles des affairistes néolibéraux, et celles des marxistes internationalistes, dont vous êtes manifestement. Là est une réalité incontournable.

                Par exemple, l’idée ô combien polémique de préférence nationale, introduite soit-dit en passant par un gouvernement de gauche radical-socialiste en 1932, et dont il ne viendrait à personne l’idée d’affirmer qu’il fut le masque du fascisme, ce qui confirme là encore la tartuferie intrinsèque éhontée de la bien-pensance, et bien cette idée de préférence nationale, qui est au coeur du programme politique du Front national DEPUIS sa création, s’oppose radicalement avec celle d’un néolibéralisme bien compris. Tant il est vrai une fois encore que le néolibéralisme promeut une indistinction de fait entre les travailleurs, et récuse même jusqu’à l’idée d’une citoyenneté qui se voudrait un tant soi peu nationale. Que répondez-vous à cela ?

                Mais je comprend bien, sans doute, que de taxer le programme du Front de néolibéral permet d’autant mieux, après ce qui vient d’être mis en évidence sur l’Europe-cheval de Troie de la mondialisation pour le coup elle réellement néolibérale, de dédouaner des formations politiques qui - elles - se sont totalement fourvoyées sur ce sujet, comme Mélenchon le pro-maastrichien. La tentative de défausse politique n’est pas seulement pathétique, au regard de l’histoire et des actes posés elle sera surtout dérisoire.

                Vous avez donc compris, je l’espère, que je m’inscris totalement en faux sur la question du libéralisme prétendument « génétique » du Front national puisque un certain nombres des mesures que le FN préconise (encore une fois depuis toujours), foulent au pied les préceptes libéraux les plus dogmatiques et les plus inscrits dans l’idéologie dominante actuellement à l’oeuvre, notamment au sein des institutions européennes qui, pour le coup, sont majoritairement soumises à cette doctrine.

                Je donnerai encore quelques exemples fameux et déterminants pour motiver cette assertion :

                1/ Le fait de vouloir réinstaurer des taxes douanières aux frontières et entraver ainsi le libre-échange mondial entre sphères économiques absolument hétérogènes (production, social, environnement, redistribution etc...), rentre dans le cadre d’une remise en cause radicale de cette idéologie. C’est sans doute, avec la question de l’Euro, le point plus important de son programme, le point cardinal de par sa cohérence interne, et celui qui le légitime le plus aux yeux de nombreuses personnes. Rappelons à cet égard que le mot « protectionnisme » n’apparait nul part dans le programme du FdG. Ce qui me fait dire que l’utralibéral n’est pas celui qu’on croit.

                2/ La réappropriation de l’outil régalien de création monétaire (en revenant sur la Loi scélérate Pompidou-Giscard de 1973), ce qui n’implique pas nécessairement de devoir remettre en cause le principe d’indépendance de la Banque de France, est là encore le signe indéniable d’une volonté de sortir de l’idéologie libérale promeut par l’école monétariste.

                3/ La sortie de l’Euro qui est incontestablement envisagée dans le programme présidentiel du Front national - a contrario là encore de celui d’un FdG totalement inepte sur cette question - participe également de cette remise en cause dans la mesure où la monnaie unique est l’un des instruments de domination de l’idéologie libérale qui infuse toute les strates de l’Union Européenne et de ses institutions (Commission, parlement, CEDH, etc...). C’est bien la raison pour laquelle les oligarchies bancaires et financières au sein des différents Etats-membres de l’eurozone feront tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leur merveille, puisqu’elle leur assure de confortables revenus et subsides (notamment à travers le financement odieux des dettes publiques), tout comme elle garantit que l’outil monétaire ne soit jamais plus sous contrôle souverain du peuple.

                4/ La sortie de l’espace Schengen quant à elle symbolise la réappropriation non pas seulement des frontières, mais de l’idée même de frontière, abandonnée par tous les gouvernements successifs de la France depuis l’éviction du Général. Il est incontestable que la volonté marquée des dirigeants du Front national depuis les années 80 et l’apparition d’un chômage endémique, de limiter drastiquement les flux migratoires va de pair avec cette réappropriation, et transgresse là encore de manière irréfutable l’idéologie néolibérale qui, partagée il est vrai à gauche par Mélencon et consorts, soit l’ « internationalisme des imbéciles » (Sapir), théorise une totale liberté d’établissement des individus. 

                Qui est pris qui croyait prendre, je le crains, « Citoyen ».


              • Onecinikiou 20 mai 2013 14:35

                « Au moment où le rôle d’un responsable politique « anti-système » est d’expliquer et de dénoncer l’attentat contre la souveraineté budgétaire que représente le TSCG »

                L’attentat originel contre la souveraineté (pas seulement budgétaire d’ailleurs) eu lieu au moment de la signature de l’Acte unique européen et du Traité de Maastricht, soit deux des traités fondamentaux qui ont permis le déploiement effectif de la mainmise d’une ploutocratie financière, évidemment non-élue, sur les nations d’Europe. Deux traités qu’a voté en son temps le vice-Président actuel du Front de gauche Mélenchon. Un usurpateur donc.

                Mélenchon n’a-t-il pas cautionné en mars 2000 (quand Chevènement démissionnait lui, avec un certain panache) les dérives européistes et authentiquement néolibérales de l’Union européenne et de sa Commission que le chef du gouvernement de « gauche plurielle » d’alors, et mentor social-démocrate du même (Gayssot alors ministre des transports, Buffet ministre des Sports et de la Jeunesse, Mélenchon donc ministre délégué à l’Enseignement Professionnel), Lionel Jospin, ne manqua pas d’avaliser en particulier lors du Sommet de Lisbonne de mars 2000, et dont les conclusions furent dûment paraphées par ce dernier ?

                Relisons ces conclusions je vous prie, que Mélenchon a inévitablement cautionné politiquement et sinon idéologiquement, par sa présence au gouvernement, avant de se découvrir sur le tard une âme de révolutionnaire, sans doute forgée dans les salons dorés parisiens (ou à sa loge maçonnique rue Cadet, sur commande) :


                17. Le Conseil européen demande donc à la Commission, au Conseil et aux États membres, eu égard à leurs compétences respectives :

                 de définir d’ici à la fin de 2000 une stratégie pour l’élimination des entraves aux services ;

                 d’accélérer la libéralisation dans des secteurs tels que le gaz, l’électricité, les services postaux et les transports. (...) ;

                 d’achever les travaux sur les futures propositions de modernisation des règles relatives aux marchés publics, (...) ;

                 de poursuivre leurs efforts visant à favoriser la concurrence et à réduire le niveau général des aides d’État (...)

                http://ue.eu.int/ueDocs/cms_Data/do...


                Et ce serait les mêmes qui, aujourd’hui, oseraient donner des leçons de saine gouvernance ? Distribueraient les bons points, a posteriori de leurs cruels manquements, fourvoiements et trahisons (ou alors de leur naïveté crasse) ? Ils sont totalement disqualifiés parce que déjà discrédités, voilà la stricte réalité.

                http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2009/11/16/jospin-a-t-il-plus-privatise-que-la-droite/

                Nonobstant tout cela, je vous mets évidemment au défi de démontrer qu’un parti qui, comme le Front national, est pour la restauration du protectionnisme (et donc contre le libre-échange dérégulé), pour la sortie de l’euro (monnaie des rentiers et spéculateurs structurellement), contre l’Union institutionnelle euro-fédéraliste (vecteur législatif principal du néolibéralisme en Europe, et des dogmes qui lui sont associés), pour abolir les accords de Schengen (totale liberté d’établissements des « travailleurs » façon Bolkestein), pour un rééquilibrage gaullien de notre politique étrangère en faveur de la multipolarité (anti-atlantiste par définition), pour l’instauration de la préférence nationale (qui s’oppose radicalement avec le corpus idéologique de nos chers théoriciens libéraux), accessoirement contre le mariage pour tous (qui est l’archétype de la mesure consumériste libérale par définition) serait un parti soi-disant soumis aux diktats néolibéraux à l’oeuvre. Alors qu’en fait, c’est une pure et révoltante escroquerie intellectuelle.

                Et cela, comble de l’hypocrisie et de la malhonnêteté, dans le même temps que l’on soutien un parti – le FdG – qui sur toutes ces question (j’insiste) est au contraire en droite ligne des préceptes néolibéraux en vigueur et soumis totalement à cette doctrine. La mascarade semble être à son comble, cher « Citoyen ».


              • Onecinikiou 20 mai 2013 14:46

                « or, s’il se trouve des gens à gauche pour vouloir transformer l’Euro et l’UE, c’est justement par souci du bien-être des gens qui n’ont pas de piscine ni de chateau »


                Hilarant de constater que le type qui s’est fait traiter à longueur de temps d’héritier et de châtelain (la première gueule noire en partant de la gauche), l’est par des professionnels de la politique - Mélenchon en tête, plus jeune sénateur de la République - et d’autres sinistres incapables, qui bien souvent n’ont pas daigné travailler une seule fois dans leur vie au contact de la classe ouvrière laborieuse dont, dans le même temps, ils prétendent abusivement - comble de l’abject - en être les supposés principaux défenseurs !


              • ottomatic 20 mai 2013 14:54

                « Vous me débectez Asselineau. C’est tout ce que votre photo mérite. »

                Attention, c’est lourd niveau argumentation...
                « Quels que soient vos propos, si vous n’êtes pas capable de les faire passer en ne comptant que sur leur justesse, allez vous faire foutre »
                Et hop, on s’enferme volontairement dans sa croyance....

                Ce merluchon, c’est pire qu’une religion quand on voit des adéptes comme vous...

              • Onecinikiou 20 mai 2013 15:29

                « Conformément à vos fondamentaux, vous n’aurez donc plus que le lynchage d’immigrés et de syndicalistes pour maintenir le soutien de vos troupes d’aspirant bourgeois. »


                Votre logorrhée vire au grotesque, pétrie du déni du réel qui caractérise si bien nos illuminés dogmatiques. Vous ne savez donc pas que le Front national est le premier parti ouvrier de France ? 


                Les « petits bourgeois » sont au FdG si vous ne le saviez pas : bataillons de fonctionnaires qui profitent d’ailleurs pour une large part de la préférence nationale instituée de fait (il faut être français pour pouvoir espérer accéder aux fonctions régaliennes de l’Etat, ou à l’Education nationale), mais qui n’hésite pas de s’offusquer dès lors que l’on prétendrait en faire profiter les ouvriers et petits employés de ce pays. 

                Bande d’illustres salopards.

              • citoyen citoyen 20 mai 2013 17:50

                Onecinikiou,

                il est vrai que comme il y a tout et son contraire dans le FN, ça doit être difficile pour vous de regarder les choses de bonne foi...d’un côté vous voulez des alliances multipolaires, de l’autre il fallait admirer madame thatcher et monsieur reagan par rapport à des logiques « est-ouest » dont vous vous gargariser aujourd’hui puisque forcément, il ne pouvait y avoir d’expérience socialiste autre que celle sous domination stalinienne, sans doute elle-même dialectiquement le résultat des crimes capitalites d’ailleurs. bref, selon votre logique, finalement tout peuple qui se révolte et souhaite être souverain était préférablement mis sous tutelle sous un fantoche d’extrême droite appliquant la politique néolibérale.

                par contre, vous argumentez pour rien, je n’ai jamais dit que le FN avait un programme néolibéral, et vous vous discréditez complètement en prétendant par de drolatiques contorsions que le FdG aurait lui un programme néolibéral. j’ai simplement dit que sur l’idée de TVA sociale, l’antisyndicalisme, sur les retraites et sur le vote récent contre la loi interdisant les licenciement boursiers, le FN a clairement démontré être un parti capitaliste, capitalisme dont le néolibéralisme n’est qu’une forme contemporaine circonstanciée. Et justement par ce qu’il existait les « idiots utiles » en grand nombre et bien organisés il ne pouvait y avoir de véritable néolibéralisme avant que d’avoir définitivement brisé le bloc de l’Est . Voilà pourquoi vous faites semblant aujourd’hui de défendre des droits sociaux, acquis hier par la pression du mouvement ouvrier, comme si vous y étiez pour quoi que ce soit..enfin dès qu’on gratte le vernis populiste, on voit dans les actes qu’il n’ya personne chez vous pour les défendre vraiment, dans la rue, ou au parlement...

                et justement parce que vous êtes des gens sans jugeotte, justifiant tout et n’importe quoi selon l’humeur du moment, mais restant profondément capitaliste et antihumanistes, vous n’aurez jamais les moyens d’appliquer votre programme, non suelement parce que vous n’aurez pas l’assise sociale pour le faire et précisément parce que le capitalisme que vous avez toujours défendu et défendez encore ne se plie qu’aux rapports de force, et que cette force ne s’aquiert en faveur des non-possédants qu’en soustrayant au capital les moyens de se nourrir de l’exploitation....par exemple en socialisant la valeur monétaire de la production et en leversant dans des caisses mutuelles, dans la sécu, etc., en donnant le droit de préemption au salariés voyant leurs exploiteurs s’en aller ou mieux (mais c’est pas le programme du FdG), en supprimant l’actionnariat, le prêt à intérêt, les brevets, etc., en bref la propriété lucrative source de l’accumulation du capital et du pouvoir sur autrui qui en découle, de génération en génération.

                autrement dit, au vu des rapport de force en france et dans ce qu’il y a autour de votre île imaginaire, votre projet de capitalisme « national » est inconsistant et tout sauf libérateur, au mieux vous ferez semblant, tout en appliquant, comme tous les autres Etat capitalistes qu’ils soient ou non dans l’UE, la politique que les « nécessités » vous dictent. Vu le degré zéro d’émancipation intellectuelle et matérielle de vos troupes aux intérêts de la classe dominante, je ne vois même pas pourquoi vous continuez à jouer sur ce tableau du faux-nez de gauche.

                et c’est justement parce que vous ne comprenez le monde qu’à travers vos oeillères nationalistes et anti-communistes primaires que vous n’arriverez jamais à formuler un programme réellement émancipateur.

                et comme vous avez décrété que mélenchon ceci cela, vous ne voyez même pas la réalité de votre propre côté : je vous l’apprend peut-être mais Jean Marie Le Pen est un professionnel de la politique, élu plus jeune député de France sous l’étiquette poujadiste..et ça continue jusqu’à la petite nièce...je continue au ras des paquerettes ou vous avez compris vos inepties... ?

                donc vous ne savez pas lire un programme....or celui du FdG prévoit justement des normes sociales et environnementales pour la productions et les échanges...c’est précisément le sens « écosocialiste » donné à la relocalisation, et à la transformation de l’appareil productif comme de la structure de la consommation des ménages. ceci veut dire « protectionnisme », mais un protectionnisme qui préfèrera le produit d’une coopérative ouvrière italienne respectant l’environnement à celui d’un exploiteur « français » polluant allègrement...ceci a quelque chose, dans l’esprit, qui ressemble a ce qui peut rendre fier d’être français, si c’est ça qui vous importe,

                mais n’a par conséquent rien à voir avec votre protectionnisme nationaliste à courte vue car n’anticipant pas que vos voisins feront la même chose que vous et que par conséquent, au mieux, vous aurez une augmentation du prix du panier du consommateur, d’où la nécessité augmenter les salaires et de les indexer sur l’inflation, ce qui, vis à vis du reste de l’Europe reviendra au même, tandis que vis à vis de l’achat de matières premières, et de produits manufacturés dans le tiers monde aura un effet très inflationniste se rajoutant aux effets produits par votre projet de dévaluer le franc de 25%, soit, à court-moyen terme, une catastrophe sociale et, sans planification pour contrer la dépendance française au reste du monde, un horizon sinistre...d’autant que rien dans votre programme n’indique que vous ayez les moyens ne serait-ce qu’intellectuels à comprendre ce qui vous arriverait...sortir de l’UE pour mener la politique du FMI..ce serait un comble, non ?

                comme vous en êtes restés aux années 50 en termes politiques (et de moeurs cela va de soi), vous vous amusez à comparez mélenchon à pol pot...c’est ridicule mais voyez-vous, cette manifestation de la police de la pensée thatchérienne en dit long sur votre malhonnêteté intellectuelle...si encore vous aviez pour vous l’exemplaire démocratie interne du FN, parti népotique, autoritariste et sachant même exclure de bons compagnons gudards qui font tâche dans la stratégie « présentable » de la Marine...

                je crois qu’il vous faut choisir, ou bien mélenchon est un homme du système ou bien c’est un révolutionnaire sanguinaire..si vous mettez les deux en même temps, vous révélez votre cuistrerie...me laisse songeur le fait que vous n’assumiez pas votre « préférence nationale » comme « suprématie blanche » et soyez obligez d’aller chercher des mesures des années 30 menée par les ennemis des communistes et des socialistes révolutionnaires, me laisse pantois...au même moment en Allemagne, les sociaux-démocrates assassinaient les communistes et les anarchistes...

                Donc, si je vous suis, comme JLP n’a jamais été au pouvoir, il n’a rien à se reprocher, et donc les gens de droite qui ont voté Non au référendum sur la constitution de l’UE ont voté en 2007 Sarkosy et son traité de Lisbonne, absolument pas parce que JLP ne parlait pas lui aussi de retraite à 65 ans, de déficit Zero, de syndicat gngna, de fonctionnaires gnagna, de musulmans ceci, de racaille cela, donnant ainsi à Sarko l’occasion d’un bel enfumage électoral...acceptez que ce ne soit pas mon avis et comprenez que je fasse le même raisonnement pour ce qui est de 2012 et du « vote utile »...et à vrai dire, vous ne servez qu’à cela.

                Donc vous pensez que votre parti de petits valets du capitalisme, chauvins, hostiles à la mobilisation syndicale et toujours prets à taper sur plus pauvres qu’eux, et à soutenir le patronat, va nous sortir de la panade en appliquant un programme économique impossible à tenir en régime de changes flottants avec une monnaie de référence basée sur du vent ( forcément, sans euro, le dollar se renforce dans ce rôle vous en conviendrez)...au milieu du chaos, je le répète, il ne vous restera que ce pour quoi vous êtes crédibles : casser du rouge, de l’arabe et du pédé...jusqu’au prochain bouc émissaire, cela va de soi...

                Monsieur Philippot, grand énarque télégénique anti-système, va nous décréter des frontières, par la force de son verbe, propres à exploiter nationalement la main d’oeuvre nationale épurée de ses éléments non-conforme, d’où magiquement surgira de la croâssance pour que tout ce petit monde puisse acheter la dernière déco damidot via un bon cofidis, afin de se sentir bien dans sa maison bouygues achetée à crédit sur 50 ans...formidable...le casino mondial s’arrête à la ligne Maginot de Onecinikiou et sans grève générale ni quoi que ce soit d’un peu trop communiste, 1000 millions de morts, goulag machin chose...si l’idée, c’est d’être tous ensemble aussi glorieux et souverains que sous le Maréchal votez FN ! Sinon, balayez-moi ces pitres et vous verrez que derrière mélenchon, dont je me fiche un peu, il y en a des bien plus radicaux et bien plus anti-système, soyez donc ravi de sa modération.


              • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 01:26

                @ Augustule

                Voilà l’argument-type de ceux qui n’en ont pas :« Tout parti opposé au système ne sert que de moyen d’intégration des mécontents, des indignés, des révoltés. » Bien sûr, vous n’accusez là que le Front de Gauche et surtout pas le parti de l’auteur.
                Vous n’avez certainement rien lu du programme élaboré par tous les militants et sympathisants en de multiples réunions. Vous vous contentez de cette critique injuste et passe-partout.


              • Onecinikiou 21 mai 2013 01:36

                Permettez que je me concentre sur le peu d’argumentation de fond que vous avez ici développé, et en passant sur le reste de votre litanie sans grand intérêt pour le présent débat.

                « par contre, vous argumentez pour rien, je n’ai jamais dit que le FN avait un programme néolibéral »

                Bien entendu que vous l’avez formulé en affirmant que le Front national avait soutenu jadis un programme d’inspiration reagano-thatchérien. Il vient d’être patiemment démontré que vous étiez dans le fantasme voire l’incompréhension quasi-complète des mécanismes à l’oeuvre, pour ne pas dire dans le mensonge éhonté et la manipulation des faits.

                Ce qui vous fait mal, et ça rassurez-vous quiconque doué de bon sens peut très bien le comprendre, c’est qu’en effet le néolibéralisme d’inspiration très « reagano-thatchérien » fut méthodiquement promeut en Europe par les euro-fédéralistes pro-maastrichien, et notablement issus des rangs des socialistes français, les Delors, les Fabius, les Strauss-Kahn, les Attali, les Lami etc, socialisme français auquel a appartenu 31 longues années un certain... J.L. Mélenchon. N’en jetez plus !

                A cet égard, magnifique coup de pied de l’âne des cocos (qui eux n’avaient pas trahi en appelant à voter Maastricht, comme d’ailleurs l’ensemble des souverainistes de droite comme de gauche) à l’attention du transfuge socialope Mélenchon :

                http://www.humanite.fr/cactus/les-socialistes-au-coeur-de-la-mondialisation-518392

                « et vous vous discréditez complètement en prétendant par de drolatiques contorsions que le FdG aurait lui un programme néolibéral »

                Absolument pas. Aucun discrédit à réaffirmer que le mot protectionnisme n’apparaît nullement dans le programme du FdG. Ce qui confirme totalement la perception selon laquelle nos gauchos sont extrêmement mal à l’aise avec l’idée de protection, et plus encore avec celle de frontière. Encore une fois l’intérêt de Mélenchon et consorts n’est pas de protéger en priorité le prolétaire français, mais l’ensemble des prolétaires où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. 

                Dans ces conditions il ne faut pas venir se plaindre que Marine Le Pen écrase Mélenchon parmi l’électorat ouvrier et chez toux ceux en première ligne des ravages occasionnés par la libéralisation des échanges dont il fut l’un des éminents promoteurs mitterrandien. Je ne vous ai d’ailleurs pas lu contredire mes propos à ce sujet - le Front national premier parti ouvrier de France. Difficile en effet lorsqu’il s’agit de la stricte réalité n’est-ce pas, une réalité qui prend à rebrousse poils l’ensemble de vos présupposés délirants, et renforce encore un peu l’idée que soyez victime d’une grave dissonance cognitive.

                Mais sur les incohérences criantes du programme du FdG, il y a pléthore.

                L’internationalisme consubstantiel à la pensée trotsko-mélanchonnesque est incompatible de facto avec la défense des intérêts les plus immédiats du prolétariat français. D’où précisément, comme il vient d’être souligné, l’incapacité insurmontable de Mélenchon et de ses alter ego à introduire (réintroduire plus exactement) l’idée de protectionnisme aux frontières. Double incompatibilité d’ailleurs car :

                1/ La simple notion de frontières géographiques est insupportable aux oreilles de nos trotskistes d’opérette, idiots utiles objectifs de l’oligarchie apatride et prédatrice, puisqu’elle discrimine de facto entre les autochtones et les allochtones, entre les nationaux et les étrangers, entre les usufruitiers et les invités de bonne grâce. Alors que selon nos éminents théoriciens, dans cette perspective désincarnée discriminer est proprement interdit ; nous sommes bien évidemment tous frères et en nécessaire communion etc... ; réductibles à ce seul critère unidimensionnel qu’est la condition sociale, et absolument pas influencés par les idéologies diverses, non plus d’ailleurs que par nos sentiments d’appartenance religieux, nationaux, ethniques, géopolitiques etc...

                2/ Pourquoi en effet vouloir réguler les effets de la mondialisation des échanges, fusent-ils objectivement désastreux pour les salariats occidentaux, alors qu’elle profite tant aux prolétariats des pays émergents ?! C’est auto-contradictoire dans les termes, et à tout le moins avec le corpus idéologique de nos trotsko-franc-maçons.

                Sur le fédéralisme européen et la question induite de l’Euro, Mélenchon et ses sbires se ridiculisent puisqu’ils croient toujours, malgré les déculottés de ces deux dernières décennies, à l’avènement de l’Europe sociale, progressiste et solidaire, comme au temps de sa profession de foi de 1992. 

                « En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que Maastricht est un compromis de gauche (protestations sur les travées communistes, applaudissements sur les travées socialistes). » - Jean-Luc Mélenchon, intervention au Sénat lors du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht, 9 Juin 1992.

                D’où le fait que ce transfuge ait voté des deux mains pour Maastricht et l’Acte unique, ait adhéré pendant des décennies à un Parti avant de découvrir comme par enchantement qu’il était résolument néolibéral. Le type qui fut membre il y a dix ans (pas vieux) d’un gouvernement dont le Premier ministre d’alors affirmait haut et fort que son programme n’était pas socialiste - et le plus privatiseur, comble de l’imposture (vous me démentirez... ? - et qui accessoirement revendique son appartenance à une franc-maçonnerie expressément dénoncée par l’ensemble des mouvements et théoriciens marxo-trotskistes dont il prétend dans le même temps, tout à fait abusivement, être l’un des héritiers... Nous marchons sur la tête.


              • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 01:42

                @ Pilou Camomille

                J’aime bien votre nom, Pilou Camomille et comme il vous rend sympathique, je vais dire bêtement (oui, je reconnais) : Quel dommage que vous soyez allé vous perdre dans ce foutoir ! Que faites-vous dans cette galère ?

                Le parti de l’auteur n’est pas le seul à aimer la France, notre Nation. Non, ce n’est pas être nationaliste au sens où on l’entend maintenant depuis que les Le Pen s’enveloppent dans du tricolore et ont essayé de piquer notre hymne révolutionnaire. Le Front de Gauche aussi protège l’Etat-Nation et la République. Il suffit d’écouter les discours de JL Mélenchon lorsqu’il fut question d’accepter la Charte des langues minoritaires et ceux de François Delapierre lorsqu’il est allé à Strasbourg défendre l’intégralité de la République.


              • Onecinikiou 21 mai 2013 01:50

                La position du FdG sur l’euro est aussi assez cocasse, dans la mesure où Mélenchon ne fait à cette occasion que démontrer :

                1/ son incompréhension dramatique du rôle structurant de la monnaie, qui ne peut que correspondre aux aspirations et intérêts d’un peuple et d’un seul. Or n’y a pas de nation ni de peuple européen, il ne peut donc y avoir que des monnaies nationales. Cqfd. Sa perception de l’Allemagne dans ce rapport de force est d’ailleurs hautement grotesque, comme parfaitement mis en évidence par Sapir :

                http://russeurope.hypotheses.org/1102

                2/ sa soumission intégrale au politiquement correcte et à l’idéologie dominante, malgré ses vitupérations surjouées sur des épiphénomènes sans grande importance. Sur les enjeux fondamentaux il prisonnier de ses utopies mortifères qui façonnent sa vision politique (si tant est que l’on puisse parler de vision) : internationalisme, fédéralisme, immigrationnisme, antiracisme, qui sont toutes compatibles - j’insiste - avec le mondialisme le plus prédateur et destructeur, et la doxa dominante relayée par les mass-médias aux ordres de leurs actionnaires. Vous avez dit paradoxe ? Nullement : Mélenchon et consorts sont leurs alliés objectifs.

                En réalité, et je comprend que cela vous gène aux entournures, nos gauchos, souvent incultes et donc manipulables, ont été les cautions idéologiques inespérées - et ce faisant les parfaits idiots utiles - du grand Capital apatride, et ont précisément permis le déploiement effectif de ladite mondialisation en le légitimant déjà idéologiquement dans le champ intellectuel, et qui est un préalable absolument indispensable avant son application politique concrète. Dans ces conditions il convient de rappeler Bossuet : « Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

                Leur problème est souvent très simple à comprendre : ils ne savent pas raisonner par les structures macro-économiques, ni comprendre la rationalité intrinsèque à la mondialisation, et croient ainsi naïvement qu’en augmentant les salaires de façon autoritaire et sans contre-partie protectionniste (qui pour le coup n’apparait pas dans le programme du FdG) ils amélioreront les conditions des travailleurs. Ils ne feront que ruiner le peu d’avantage comparatif et de compétitivité qu’ils nous restent, et ce à cause de l’euro-mark, et jetteront instantanément des millions de travailleurs au chômage. C’est bien pour cela que la hausse des petits salaires ne peut s’accompagner dans un premier temps que par une baisse des charges des entreprises, financée elle-même par une mesure protectionniste : une taxation aux frontières en rétablissant des droits de douane modulés en fonction du change monétaire. Cela afin de rétablir un équilibre macro-économique minimal permettant dans un premier temps de nous réarmer dans la mondialisation.

                Mais il est vrai, encore une fois, que tout cela s’accorde très mal de mesures protectionnistes (et l’on comprend pourquoi le FdGa tant de mal à y faire référence), dans la mesure où si effectivement elles permettent de sauver les emplois et salaires des travailleurs français (le mot important est français en l’occurrence), cela se fera au prix d’une moins-value sociale et économique des pays en voie de développement, et de leurs « prolétaires en haillons ».

                Voilà qui est propre à mettre définitivement à mal la vision internationaliste puérile de nos idéalistes bornés, de nos croyant en l’intérêt opérant supra-national d’une multitude de prolétariats, de la communion à l’échelle mondiale de l’ensemble des travailleurs, et qui est une révoltante aberration tant géopolitique, historique, qu’anthropologique.

                L’ « humain d’abord » ne signifie strictement rien dans sa transcription politique concrète, et ne peut représenter en aucun cas un cris de ralliement crédible pour les masses de travailleurs français en déshérence, victimes du cadre imposé à la fois par la droite mondialiste, libérale et prédatrice, et par son parfait pendant à gauche : internationaliste, libertaire et naïvement utopiste. Les « Français d’abord », voilà qui veut dire quelque chose à son oreille. Croyez-bien qu’à l’avenir la dynamique n’est pas du côté des premiers, totalement inaudibles sur cette question pourtant fondamentales.

                Lorsque vous aurez enfin compris que pour des sincères patriotes, l’intérêt supérieur de la patrie transcende les clivages partisans, et jusqu’à la lutte des classes (dont il n’est pas ici question de nier l’existence), qui plus est en période de menace absolue de la voir se désintégrer sous les coups redoublés des mondialistes de tout bord, alors vous aurez fait un grand pas vers la réalité des rapports de forces internes aux nations.

                Combien d’années - de décennies ! - au PS avant de se rendre compte qu’il lui serait impossible de le réformer idéologiquement de l’intérieur ? Et c’est le même qui réclame aujourd’hui inlassablement, la gueule enfarinée, qu’on lui fasse confiance car il croit possible de réaliser à l’échelle du continent européen ce qu’il n’a pas pu, su - ou voulu - faire à l’échelle de son parti ?! Pour qui n’a pas vocation à être endoctriné, la contradiction crève les yeux.

                Et pourquoi ce déni et cet aveuglement ? Je vais vous le dire, et qui est réductible à de la petite politicaillerie : par crainte d’être identifié à de sombres individus aux velléités nationalistes, par effroi absolu d’être confondu idéologiquerment à eux, quand bien même se serait-on lourdement trompé soi-même en prévision et prospective politique, économique, monétaire, institutionnelle et démocratique.

                Et ce alors qu’il n’y avait absolument aucune fatalité à cela, encore fallait-il avoir l’honnêteté - et le courage surtout - de revisiter son imaginaire. Pour preuve, les souverainistes de tout bord politique (de Seguin à Chevènement en passant par Le Pen) ont eu raison de façon constante eux, tant sur le fond que sur la forme, contre Chirac, contre Mitterrand, contre Mélenchon donc.

                Au lieu de le déplorer et verser des larmes de crocodiles les humanistes bien pensants, les idolâtres de la communion planétaire des peuples, les apologues d’un universalisme totalitaire (et il y aurait beaucoup à dire sur cet universalisme laïcard), les croyants internationalistes devraient plutôt penser à refonder leur cadre de pensée non pas en fonction de présuposés idéologiques éminemment critiquables (vu qu’ils ont été systématiquement démentis empiriquement), mais en fonction précisément des faits et du réel.

                Par exemple :

                - Pas de nation ni de peuple européen = pas de monnaie unique.

                - Pas de consensus possible à 12 Etats-membres et encore moins à 27 = pas d’harmonisation fiscale ou sociale possible = pas d’Union politique et institutionnelle souhaitable.

                - Pas d’intérêts géostratégiques convergents au sein d’un espace européen fixé arbitrairement = pas d’Europe de la défense envisageable.

                - Pas de convergence macro-économique mondiale entre des nations ayant intrinsèquement des compétitivités forts différentes (liées à la nature et histoire de leurs appareils socio-productifs respectifs, dont il est vain d’appeler à leur transfiguration même à moyen terme) = retour du protectionnisme aux frontières nationales.

                Voilà ce qu’on appelle du pragmatisme, de l’adaptabilité gage de la protection et survie de sociétés vivantes et qui souhaitent le demeurer. Très loin des chimères discursives de nos intellos trotskistes.

                Au plaisir de vous lire, cher « Citoyen ».


              • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 02:09

                @ Onecin..

                Et voici le Onecynique de retour avec ses amours marinées.
                Vous ne manquez pas d’audace, Onecynique, à aller chercher le traité de Maastricht de 1992 et des déclarations du sénateur Mélenchon, peut-être encore alors le plus jeune sénateur de France. Eh oui, JLM l’a reconnu, il s’est trompé ou peut-être on l’a trompé. Il croyait en Mitterrand, il a cru que Maastricht était un bon traité, comme la plupart des militants socialistes. A l’époque, ceux qui voulaient voter NON étaient traités de pauvres ringards, ennemis de cette Europe qui allait apporter la paix et l’amitié entre les peuples. Beaucoup des électeurs d’alors avaient connu la deuxième guerre mondiale et craignaient toujours d’en subir une autre. Cette promesse de paix semblait extraordinaire.
                Personnellement, j’ai eu la chance de voir le piège de « l’Europe libérale » et j’ai voté contre, mais la majorité (51% je crois) l’a approuvé.

                Cela faisait longtemps qu’un sourd n’avait pas à nouveau craché ce reproche à Mélenchon. Gardez-le bien au chaud dans votre mouchoir car vous vous en resservirez encore sans doute lorsque vous n’aurez plus d’autre argument. En effet, le reste de votre commentaire n’est fait que d’insultes, mensonges gratuits et ne mérite aucune réponse et il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre..

                Bon rétablissement au fondement de votre Marine.


              • Onecinikiou 21 mai 2013 02:49

                Je ne pouvais décemment faire l’impasse sur le meilleur de votre intervention :

                « mais n’a par conséquent rien à voir avec votre protectionnisme nationaliste à courte vue car n’anticipant pas que vos voisins feront la même chose »

                Vous voulez dire que la Chine ne manipule pas dors et déjà sa monnaie, ni n’impose dors et déjà de quota sur les terres rares ? Que la Corée du Sud n’instaure pas dors et déjà des tarifs douaniers prohibitifs à l’importation vis à vis des automobiles étrangères ? Que les Etats-Unis ne se protègent dors et déjà en interdisant l’importation d’acier dans le cadre de leur plan de relance ? Ainsi nos voisins et compétiteurs pratiquent déjà un protectionnisme que nous nous refusons. Votre argumentation tombe donc à plat.

                Remarquons tout de même, et avec gourmandise, qu’elle est sensiblement équivalente à celle développée par nos experts autoproclamés qui saturent l’espace public en participant à détruire avec méthode nos défenses immunitaires non seulement socio-économique et industrielle, mais également – et surtout, préalablement – morale et intellectuelle. Vous êtes leur complice, d’autant plus manipulé que vous êtes certainement inconscient de l’être.

                « que vous et que par conséquent, au mieux, vous aurez une augmentation du prix du panier du consommateur »

                Vous êtes bien sûr de vous là ? Même avec les 3/4 du total de ce que consomment les français chaque année produit sur notre territoire ? Comment vous le justifié au niveau calcul ?

                « d’où la nécessité augmenter les salaires et de les indexer sur l’inflation »

                C’est du reste exactement ce qui a été prévu dans le programme du Front national, avec le nécessaire rétablissement de l’échelle mobile des salaires. Cohérence toujours, a contrario de nos tartuffes extrême-gauchiste incapables d’établir un constat déjà lucide de la situation.

                http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/redressement-economique-et-social/pouvoir-dachat/

                « ce qui, vis à vis du reste de l’Europe reviendra au même »

                Absolument pas : le but n’est pas de se protéger des pays ayant des standards de vie et disposant de législations sociales, fiscales et environnementales sensiblement équivalents aux nôtres, si là est le sens de votre réflexion. Pour l’Europe, et surtout vis à vis d’une Allemagne disposant du quasi-monopole industriel mondial, c’est essentiellement la sortie de l’euro et la dévaluation qui s’ensuivra qui nous permettra de rééquilibrer les comptes de nos échanges extérieurs et celui de notre balance commerciale, nul autre. Je crains là encore que vous ne maitrisiez pas le quart du dixième de ce que vous racontez.

                « tandis que vis à vis de l’achat de matières premières, et de produits manufacturés dans le tiers monde aura un effet très inflationniste »

                Vous ne comprendrez décidément jamais, en bon soumis à la doxa dominante que vous êtes et qui inverse systématiquement des raisonnements dont il ne comprend d’ailleurs pas un traitre mot, que c’est précisément le but que de dissuader les consommateurs français d’acheter des bien importés dans l’optique de relocaliser à terme tout ou partie de la production de biens manufacturés ! Le protectionnisme ayant pour but, ayant pour fonction d’égaliser voire d’effacer le différentiel de compétitivité (et non de productivité, les français étant les salariés les plus productifs au monde) existant entre des sphères économiques radicalement hétérogènes, et totalement soumis au libre-échange mondial non-entravé (essentiellement les européens comme il a été démontré, qui sont les dindons de la farce dans cette histoire).

                « se rajoutant aux effets produits par votre projet de dévaluer le franc de 25%, soit, à court-moyen terme, une catastrophe sociale »

                Une catastrophe sociale du temps où le franc valait 25% de moins que le DM ou l’USD ??!! Tout simplement RI-DI-CU-LE, et déjà parce qu’empiriquement démenti par les FAITS.

                Une catastrophe sociale d’autre part souhaitée si je comprend bien par les prix Nobel Stiglitz, Krugmann, ou feu Allais ? Les économistes hétérodoxes Lordon, Sapir, Gréau, Rosa, Cotta, Aglietta, Sulzer ? Comme vous y allez. Vous voilà bien accompagné par l’ensemble des éditocrates à la solde de la ploutocratie et des banquiers mondiaux. Vous avez ce que vous méritez après tout.   

                « sortir de l’UE pour mener la politique du FMI..ce serait un comble, non ? »

                Nous appliquons la politique du FMI DEPUIS que nous sommes justement dans cette Union cancérigène, n’inversez pas comme vous avez la fâcheuse habitude la charge de la preuve. L’Union telle que l’a d’ailleurs voulu en son temps le naïf et crédule (au mieux) Mélenchon. Au pire, l’incompétent notoire et le nullissime.


              • Onecinikiou 21 mai 2013 02:58

                @ D. Dugelay,


                Tout le monde peut se tromper en effet, SAUF lorsqu’il s’agit d’un responsable politique qui demande la confiance du peuple français afin d’obtenir la magistrature suprême et appliquer son programme (conformément à son corps de doctrine) ; et alors même que ce type s’est trompé sur l’essentiel pendant 20 ans !

                Tous les souverainistes sans exceptions, de droite comme de gauche - et déjà parce qu’appartenant au courant réaliste - ne sont pas tombés dans le panneau des belles promesses qui n’engageaient que ceux qui les recevaient.

                Les communistes authentiques également, qui avaient flairé le piège comme beaucoup d’autres lucides, et dont près d’un français d’alors sur deux dois-je vous le rappeler.

                Il n’y avait donc aucune fatalité à croire aux vaticinations de nos européistes et de nos médiatocrates à la solde de la ploutocratie mondialiste. Si Mélenchon est tombé dedans, c’est soit qu’il était un vendu (plausible) soit (excusez-moi) trop con. Dans tous les cas il est définitivement disqualifié.

                La réalité de Mélenchon est que l’autisme dramatique qui le frappe (dramatique parce qu’il ne fait que retarder une nécessaire et urgentissime prise de conscience politique chez beaucoup de nos concitoyens) est avant toute chose dû à un problème de fond : son incapacité à réviser son référentiel idéologique internationaliste et pro-fédéraliste européen.

                Son incapacité déjà à interroger sa croyance maçonnique purement déraisonnable en l’ « humain d’abord », alors que cela n’a aucune transcription géopolitique concrète (et ne peut pas en avoir), c’est une vue de l’esprit infantile immédiatement démentie par une rapide étude des évènements historiques.

                Son incapacité ensuite à revisiter son imaginaire marxiste, à dépasser le matérialisme historique parfaitement réducteur et arbitraire qui fonde sa vision des choses et qui essentialise l’homme à sa seule et unique condition sociale, alors que ce dernier est infiniment plus que cela et dont l’identité est façonné par une multitude de critères autres, comme l’ethnie, la religion, l’attachement à une nation, un territoire, un terroir, une langue, une culture, des traditions, des us et coutumes, un système de valeurs, des idéaux etc... ; capables précisément de rendre compte de la plupart de nos comportements.

                Voilà la raison pour laquelle, même intuitivement pour beaucoup de nos concitoyens, son projet l’ « humain d’abord » est incapable de fédérer au-delà d’une marge endoctrinée, comme lui, et en partie à cause de lui. En effet, ce que nos concitoyens attendent ce sont « les français d’abord ». Un crie de ralliement sans doute moins ambitieux - d’aucun dirait moins idéaliste (toute utopie est criminelle) - mais certainement plus efficace, puisqu’ancré résolument dans le réel.


              • citoyen citoyen 21 mai 2013 09:07

                ONECINIKIOU,

                maintenant, vous avez sans doute l’esprit fort tordu pour faire cette critique de Mélenchon tout en soutenant l’extrême droite...vous savez que les trostkistes l’accuse d’être trop nationaliste ? Vous accusez cet homme d’être libre-échangiste en l’assimilant aux sociaux-libéraux, mais croyez-vous sincèrement que ça va vous rendre plus crédible ?

                comme, je le répète, vous ne savez pas lire, je vous avais expliqué en quoi consistait le protectionnisme version FdG, visiblement, ça ne rentre pas dans votre logiciel, vous passez d
                onc outre, soit. vous oubliez également la référence à l’emploi de monnaies locales...mais ça aussi ça ne rentre pas dans vos compétences.

                vous contestez ma lecture de vos mesures, et c’est sympathique car justement vous corroborez l’évidence, le FN se fiche des ouvriers et encore plus de ceux qui n’ont pas le privilège d’avoir un emploi...entre le moment où vous mettez vous barrières, votre franc d’opérette, etc., il n’y a pas la production française en France, et ce pendant longtemps, car pas de planification prévue, d’où une catastrophe sociale...lisez bien stieglitz et vous comprendrez...mais moi y en avoir compris que les petites gens sont encore ceux qui vont devoir financer leur obole au capitalistes « français » que sert le FN.

                donc votre parti qui attire des ouvriers aspirants capitalistes à l’esprit petit bourgeois est dirigé par
                Jean-Marie Le Pen
                il prône dans les années 1980, une politique de baisse d’impôt d’inspiration reaganienne, critique de l’État et des fonctionnaires,
                Samuel Maréchal (le père Marion qui aime bien les LBO) : "Divorcé de Yann Le Pen, Maréchal a été l’un des dirigeants de EFI (Europe Finance et Industrie) fondée par l’entrepreneur lyonnais Louis Thannberger, dont l’activité consistait à faire entrer en bourse des PME « à fort potentiel ». Cette société a été liquidée en juin 2009. Il crée par la suite la société Maréchal & Associés Finance basée à Paris et Abidjan, et qu’il dirige aujourd’hui"
                Louis Aliot : chargé d’enseignement en droit constitutionnel et droit public à l’université Toulouse 1 Capitole de 1998 à 20054,5. Il exerce depuis mai 2010 la profession d’avocat, parallèlement à ses activités politiques.

                Florian Philippot : fils d’un directeur d’école primaire publique et d’une institutrice3. Diplomé d’HEC et de l’ENA. Pendant sa scolarité, il collabore aux 3 Suisses, entreprise dont le siège social se situe dans sa ville de naissance et pour le compte de laquelle il étudie les techniques de ventes du marketing événementiel. Il travaille ensuite à Bruxelles sur la stratégie de la grande distribution au siège du Groupe Louis Delhaize puis dans l’entreprise de sondages politiques TNS Sofres. Son frère, diplômé de Sciences Po et de l’ESCP, est actuellement directeur des études politiques de l’IFOP (IFOP).

                Alain Jamet : Fils de l’homme de lettres et helléniste Claude Jamet et frère du journaliste et écrivain Dominique Jamet, né deux ans après lui, Alain Jamet fait ses études à la Faculté de Droit de Paris (licencié en Droit1), où il est membre de l’UNEF2, et fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre Reveau, et Pierre Durand3. Il a ensuite exercé la profession d’attaché commercial dans des compagnies d’immobilier et d’assurances

                Bruno Gollnisch est issu d’une lignée d’universitaires, d’hommes politiques et d’industriels originaire de l’Est de la France...

                bien où sont les défenseurs des ouvriers ? tout ce petit monde de cumulards parachutés vit soit du capitalisme, soit des adhésions des militants, soit du haut-fonctionnariat et se goberge régulièrement dans des orgies aux meilleures adresses parisiennes...sauf le petit Florian

                ce qui m’a permis de le croiser car nous avons un ami commun, et figurez-vous que mes objections sur la politique économique ont été validées par « le meilleur d’entre vous » qui a bien du mal à se faire comprendre au milieu de tous ces avocats, patrons-voyous et profs de droit...comme quoi, tout le monde n’est pas aussi catégorique que vous, et je vous laisse là-dessus, parce que si vous saviez tout ce que j’ai appris ce soir-là sur votre Parti chéri par le petit Florian....


              • Onecinikiou 21 mai 2013 11:34

                Cher « Citoyen », le protectionnisme version FdG n’existe pas puisqu’il n’apparait nul part dans le programme présidentiel du candidat qui le représentait lors de la précédente élection. CQFD. Ne pas le comprendre ne peut être que le fruit d’un autisme aggravé.

                Sur la monnaie vous ne démontrez rien. Que nous soyons en régime de change flottant ne change rien à notre affaire. Craindre comme vous semblez le suggérer qu’il pourrait y avoir une recrudescence d’attaques spéculatives contre le franc nouvellement recrée témoigne encore une fois que vous ne maitrisez en rien vos sujets, et surfez au passage sur un catastrophisme qui sied à merveille à nos Cassandres de l’oligarchie.

                En effet, dans la mesure où la Banque de France remplierait de nouveau son rôle de prêteur en dernier ressort (avec le cas échéant une possibilité de prêter sans limite au Trésor), cela aura logiquement pour effet de tuer toutes velléités d’attaques spéculatives. Comme le prouve d’ailleurs magistralement les taux d’intérêts planchers historiques aux USA, au RU ou au Japon, qui s’inscrivent les uns les autres exactement dans le cadre précité.

                D’autre part vous continuer de nier (ou alors de négliger) le caractère et le rôle éminemment structurant de la monnaie, typique du courant monétariste néolibéral (ce qui n’est pas le moindre de vos paradoxes), comme d’ailleurs de celui des pro-fédéralistes européen à la Mélenchon. Comme quoi tout se tient.

                Or le premier de ses critères n’est-il pas précisément d’agir sur le taux de change, c’est à dire la parité monétaire entre les différentes devises afin d’ajuster (par une action sur les taux directeurs principalement) la valeur de la monnaie en cela qu’elle est chargée de refléter le plus fidèlement possible les capacités réelles de production de la zone sur laquelle elle s’applique ?

                Nos illusionnistes ignorent également (ou feignent d’ignorer) certaines conditions objectives que doit nécessairement recouvrir ce que les économistes nomment une « zone monétaire optimale » (Mundell), conditions qui une fois atteintes permettent, en fonction du degré qualitatif de l’intégration monétaire, d’aggraver ou d’atténuer la probabilité de chocs asymétriques.

                Or c’est seulement lorsque ces conditions sont remplies que l’on peut normalement envisager une monnaie unique chapeautant des économies convergentes et non plus disparates. Nous avons fait en Europe exactement l’inverse ! Croire que la crise, qui accentue dangereusement ces divergences qui préexistaient, va permettre par effet d’opportunité (et de surcroit en un laps de temps très court) de faire converger ces économies est purement déraisonnable. Ne pas le comprendre est là encore la démonstration d’un autisme au dernier degré.

                Remarquons également que le catastrophisme ambiant qui entoure la sortie de l’euro - elle n’est d’ailleurs plus souhaitable de ce point de vue : elle est mécaniquement inéluctable - catastrophisme auquel vous participez allègrement de concert avec les agents de la ploutocratie bancaire, les spécialistes financiers et autres experts en service commandé. Aussi du fait de rapports alarmants et non moins intéressés de banques d’affaires qui ont tout intérêts, croient-elles, à que subsiste un tel « machin ».

                Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes qui n’ont pas vu venir la crise, et pire, qui l’on suscité, par leurs délires d’accumulation à outrance (pulsion morbide dirait Max Weber), ou la spirale des dérèglements macro-économqiues induits par l’ouverture intégrale des frontières (occasionnant phénomène concomitant d’insuffisance structurelle de la demande puis recours massif au crédit et à l’endettement pour la compenser, et donc sauver la « croissance »), ce sont les mêmes donc qui sont à la racine de ses débordements et déviances, qui seraient aujourd’hui les plus en pointes pour proposer des stratégies de sortie de crise... ? Admirablement symbolisé par un Mélenchon formidable acteur trahi-comique qui vote pour la dérégulation intégrale des capitaux pour la déplorer quelques temps plus tard. Ubuesque !

                Mais qui se moque-t-on ! Est-on suffisamment aliéné au discours de l’idéologie dominante pour donner invariablement prime à l’incompétence la plus crasse, ou au cynisme le plus abouti ? 

                Les concepts gauche-droite sont des concepts surannés en environnement de dérégulation libre-échangiste et de mondialisation économique avancée. Encore une fois il n’y a pas de déclarations d’intention en amour, uniquement des preuves. De ce point de vue sachez bien qu’il n’y aura pas de social sans national, sauf à trahir et décevoir une fois de plus vos électeurs. Si le social est synonyme d’être de gauche, alors je suis - et le Front national est - infiniment plus de « gôche » que vous ne l’êtes et que ne le sera jamais notre petit transfuge socialiste pro-maastrichien anti-frontières.

                Quant à vos anecdotes concernant les cadres du Front, si vous n’avez que ça dans votre besace c’est que vous êtes définitivement à poils... 

              • Lecrabe 21 mai 2013 13:59

                Citoyen et Onecikiou,

                vos longues diatribes où on peine à trier le bon grain de l’ivraie et les nombreuses invectives que vous vous jetez à la figure ne prouvent qu’une chose : jamais les anticapitalistes ne voteront pour le FN et jamais les frontistes ne voteront pour le FdG, trop d’antagonisme sur trop de sujets.

                Dans ces conditions il n’est pas difficile de comprendre que le FN rassemblera à droite et le FdG à gauche et qu’ils continueront d’obtenir les mirifiques score de 15% et 10% (et pourquoi pas même 25% et 20%, rêvons un peu).
                Grace à vous, l’ump et le ps n’ont pas de soucis à se faire, celui des deux qui sera choisi par le système médiatique sera toujours élu au second tour.

                Aussi prenez le temps de réfléchir à la nécessité de rassembler 50% des électeurs au second tour pour faire barrage à ces 2 partis à la solde de l’Europe de la finance.
                Demandez vous pourquoi MLP et JLM, largement médiatisés par le système et qui ne sont certainement pas des idiots, passent leur temps à se diaboliser l’un l’autre au lieu de se liguer contre ce même système qu’ils dénoncent à grands cris par ailleurs.
                S’ils voulaient sincèrement le mettre à bas, ils se rassembleraient le temps d’une élection et ce serait chose faite en un claquement de doigts.
                Il leur suffirait de mettre temporairement de côté les sujets qui fâchent pour insister sur sur leurs points communs et notamment l’amélioration des conditions du débat démocratique (souveraineté, pluralisme des médias et refonte du CSA, proportionnelle, reconnaissance du vote blanc, etc, ce n’est pas les sujets d’accord qui manquent).

                Puisqu’ils en sont incapables et s’entêtent dans leur stratégie de l’épouvantail, ils ne peuvent sincèrement espérer mener le peuple français contre un système qui détient les 4 pouvoirs, ils nous condamnent de fait à l’immobilisme.
                On comprend alors qu’ils cherchent avant tout à capitaliser sur leur fond de commerce électoral.

                C’est pourquoi l’UPR apparaît comme vecteur crédible de changement radical et de restauration de notre démocratie et de notre souveraineté.
                Certes nous sommes encore un petit parti, mais déjà le débat sur la sortie de l’ue et de l’euro commence à gagner toute la sphère citoyenne et on le doit non au FN (aucune proposition concrète dans son dernier programme présidentiel malgré un euroscepticisme de façade), non plus au FdG (qui refuse toujours un débat sur la question, le chef a dit) mais justement à des petits partis tels l’UPR, le MPEP ou le PRCF ou encore des initiatives personnelles.

                Si vous voulez vraiment que l’on gagne la bataille contre l’oligarchie, il faudra que vous appreniez à vous retrouver sur ce qui vous rassemble et non sur ce qui vous divise, sans quoi, vos luttes ne vous mèneront qu’à la victoire de vos adversaires communs.

                Pour sortir de ce système, il faudra réussir à rassembler tous les électeurs qui le refusent, de l’extrême gauche à l’extrême droite, le temps de mener l’umps à la déconfiture, c’est le seul moyen pour y parvenir par les urnes et à part FA et l’UPR, je ne vois pas qui peut réussir ce tour de force.


              • Onecinikiou 21 mai 2013 18:31

                @ Lecrabe,


                Renvoyez dos à dos le Front national et le FdG, Marine Le Pen et Mélenchon, « Citoyen » et moi-même est proprement insultant car cela fait fie d’une réalité pourtant parfaitement explicite : c’est Mélenchon et nul autre qui lors de la précédente campagne présidentielle, en premier, par électoralisme et raison de basse politicaillerie, a incroyablement hystérisé le débat politique à l’endroit du Front national et de sa candidate, cliver idéologiquement au risque d’interdire toute possible et même souhaitable réconciliation des sincères patriotes, diaboliser à dessein son programme comme aux grandes heures de SOS-Racisme (dont il fut un proche, et réclamait à l’époque la dissolution du Front national en grand démocrate qu’il a toujours été), quand ce n’est pas carrément insulter ses électeurs avec haine et violence. 

                De surcroit de la part d’un imposteur notoire en même temps qu’un incontestable acteur de théâtre. Car Mélenchon n’est pas né de la dernière couvée, et lorsque l’on a son passif depuis trente ans (ancien ministre de Jospin, promoteur de Maastricht, cacique du parti socialiste mitterrandien qui a trahi dans les grandes largeurs la masse des travailleurs français) on va se cacher dans un trou pour plus jamais en sortir.

                Dans ces conditions on ne peut plus objectives, il ne peut donc y avoir de responsabilité partagée. Ni de réciprocité.

                Je ferai remarquer également que l’UPR, Asselineau et ses militants, commettent une erreur stratégique et politique stupéfiante en prenant partie en faveur du FdG contre le Front national. Parti pris qui crève les yeux à travers les précautions langagières et amabilité usitées à l’encontre de ce premier, quand on ne cesse de vouloir démystifier un Front national dont son programme et dirigeants encore une fois, sont infiniment plus crédibles que ne le sera jamais - du fait d’une déportation idéologique incurable - Mélenchon et le FdG. 

                Pour preuve, sur tous les sujets de première importance (Union, Euro, géopolitique, macro-économie) et malgré quelques nuances ci ou là, l’UPR est bien plus proches des positions du Front national que celles du FdG. Or on ne pas comprendre que malgré ces faits on décida d’être d’une incroyable - et pour ne pas dire douteuse et suspecte - indulgence vis à vis d’un FdG pourtant hautement critiquable sur ces questions, quand on prend dans le même temps un soin particulier à décrédibiliser le Front national. L’UPR est donc juge et parti. J’en conclu qu’il y a donc anguille sous roche, et d’autres critères surdéterminant pour justifier de ce traitement différentiel et partisan. 

                Je pose d’ailleurs la question, tout à fait légitimement au regard de ce qui vient d’être mis en évidence : Asselineau et consorts auraient-ils leur rond de table au Grand-Orient rue Cadet, dans la même loge que M. Mélenchon ? 

                Auquel cas on comprendrait mieux les prises de position et positionnements politiques transversaux - et pour le moins inintelligible de prime abord - des uns et des autres. En même temps, et là est l’inévitable revers de la médaille, qu’ils feraient la démonstration de leur imposture viscérale et consubstantielle, eux qui se permettent en plus de donner des conseils de saine gouvernance après avoir tant trahi, quand ce n’est pas tout bonnement des leçons de morale publique. De qui se moque-t-on !

              • citoyen citoyen 21 mai 2013 19:32

                @ Lecrabe,

                le FdG est un rassemblement d’organisations avec une grande diversité, y compris sur des sujets essentiels, rassemblement qui n’existe que parce que l’heure est grave. le programme est en grande partie l’oeuvre des militants. Ces questions d’europe et d’euro sont régulièrement abordées et traitées avec grand sérieux. je constate que la position qui fait majorité n’est pas compréhensible pour les anti-europe. Qu’ils s’associent donc entre eux.

                Moi je vous ai dit ma position, je me fiche bien de sortir ou pas de l’euro, de l’ue, sur le rpincipe, mais sur ce qui va ou pas se passez et les conditions à réunir pour cela ne soit pas une grave erreur, et bien je n’aime pas les gens qui prenne position sans faire la démonstration complète et très précise de ce qu’il faut faire à la seconde prêt, c’est tout. et comme de toute façon il y aura lutte, déstabilisations etc., il faut tout dire clairement aux gens et que chacun puisse se faire son opinion.

                encore une fois, la seule chose qui peut dès maintenant rassembler les républicains qui souhaitent que le peuple prenne son destin en main, c’est cette proposition de constituante, qui, par définition, est ouverte à tous. Même quand on propose cela, nous ne recevons pas le soutien de l’UPR.

                pire, plusieurs article signés de sa main révèlent une attitude hostile d’asselineau envers le front de gauche, avec des procédés fort indignes.

                il me semble pourtant que la stratégie électoraliste n’est pas la bonne, attendre 2017 n’est pas notre stratégie.

                et bien entendu, personne de l’upr n’est venu m’aider à allumer la lumière pour ce pauvre onecinikiou et son délire conspi et porte sur autrui sa propre dissonance cognitive, donc je saisi tout de suite la portée de votre antifascisme de posture, parce que là vous en tenez un et celui-là, il va pas vous aider à réaliser vos objectifs, il va pourrir les relations dans le pays, monter les gens les uns contre les autres, les arabes, les pédés, les fonctionnaires, les syndicats, les juges, les musulman et j’en passe et continuer à foutre la merde pour ensuite présenter une chatelaine blonde comme le pompier pur et que si t pas d’accord t mondialo-communo-muslmano-liberalo je ne sais quoi...

                le FN est l’ennemi de la France, tout les mouvements d’extrème droite ont servi le libéralisme pour faire barrage aux rouges...je n’aurais donc jamais la même lecture que vous de qui est patriote....


              • kimbabig 22 mai 2013 00:42

                @Citoyen :

                Mon camp c’est celui de ceux qu’on va essayer d’obliger de bosser jusqu’à l’âge ou certains entrent à l’hospice, tout ça parce que des cadres d’une banque américaine l’ont décidé ainsi, et ont pu recourir à une organisation nommée union européenne pour l’imposer au gouvernement qu’on a élu, et donc à nous, le peuple Français, alors que ça ne correspond pas du tout à ce nous voulions ni à ce que nous avons besoin. Nous avons les travailleurs les plus productifs et une natalité satisfaisante, donc on a pas besoin de reculer l’âge de la retraite. D’autres pays de l’ue ne sont pas dans ce cas, c’est leur problème, et je ne vois pas de raison pour que cela devienne le notre, or si nous poursuivons une intégration avec ces pays ça devient notre problème : c’est là tout le problème...

                Mon camp c’est celui de ceux qui vont se manger le « rattrapage budgétaire » exigé par l’europe en pleine tronche.

                L’ennemi de mon camp c’est peut-être la finance, comme disait l’autre, mais c’est un ennemi informe, indéfini... Par contre, je sais que la meilleure arme de cet ennemi, le moyen par lequel il nous impose ses diktats, s’appelle « union européenne ». C’est pourquoi il faut avant tout commencer par la détruire !
                Et certainement pas s’imaginer pouvoir la récupérer


              • Onecinikiou 22 mai 2013 01:38

                Non pas votre « antifascisme de posture » cher Citoyen, mais votre imposture antifasciste !!

                Sur le fascisme prétendu du FN, l’ancien premier ministre socialiste Jospin, ex-lambertiste de l’OCI et mentor social-démocrate de Mélenchon, infirme lui-même la thèse communément acceptée par la bien-pensance et ressassée ad nauseam par le « camp du Bien », puisque lui dit que le FN n’est pas - et n’a jamais été, depuis 1981 - ni un parti fasciste, ni n’a représenté une quelconque menace fasciste. Voilà donc notre mandarin Mélenchon, ès-loge-qualités, et ses sbires aux réflexes pavloviens, prêts à se reconvertir pour la commedia dell’arte, main dans la main avec SOS-Racisme, le CRIF, l’UEJF, la LICRA... et naturellement BHL !!

                http://www.youtube.com/watch?v=xY3jUuFBWIM

                En conséquence de quoi, et sauf à croire que les dirigeants du FN, Jean-Marie Le Pen en tête, avait tout intérêt - il appartiendra alors à mon contradicteur de dire lesquels - à accréditer l’idée dans l’opinion que leur parti avait des accointances manifestes avec le fascisme historique, on est bien obligé d’en conclure de manière logique et cohérente - et Jospin ne dit pas autre chose dans une forme d’aveu remarquable - que ce n’est donc pas le FN mais essentiellement SES ADVERSAIRES, de tout ordre, politiques, communautaires et idéologiques, qui ont crée de toute pièce et à dessein, l’amalgame fâcheux.

                D’autre part je le dit et le répète à l’attention de ceux qui n’auraient pas compris ou ne le voudraient pas : quiconque comme notre ancien Premier Ministre admet que le Front national du temps de JMLP - a fortiori celui, en 2012, sous la Présidence de MLP - n’est pas un parti fasciste ne peut moralement soutenir la thèse ni ne doit politiquement souscrire à cette analyse selon lesquelles il le serait effectivement (malgré lui en quelque sorte, ce qui signe rétrospectivement la manipulation dont il fut l’objet), et participer ainsi à cautionner et alimenter cet amalgame qui, précisément, ne cesse de diviser les forces du camp national et souverainiste (encore faut-il être patriote et souverainiste, et ne pas vouer ces concepts aux gémonies). C’est ici une exigence de cohérence intellectuelle minimale et élémentaire.

                Ceux qui s’y refusent ou s’y soumettent pas lâcheté ou soumission aux forces établies et à la pensée unique sont pris en flagrant délit de contradiction, pour ne pas dire marqués à jamais du sceau de l’imposture.

                De ce point de vue, rappelons les prises de position passées, devant l’histoire, afin d’opérer la nécessaire démystification des baudruche politico-médiatiques, et à l’inverse rendre un hommage appuyé aux grands hommes d’Etat de notre temps (et ils se font rares) :

                « Si j’adhère aux avancées du Traité de Maastricht en matière de citoyenneté européenne, bien qu’elles soient insuffisantes à nos yeux, vous devez le savoir, c’est parce que le plus grand nombre d’entre nous y voient un pas vers ce qui compte, vers ce que nous voulons et portons sans nous cacher : la volonté de voir naître la nation européenne et, avec elle, le patriotisme nouveau qu’elle appelle (applaudissements sur les travées socialistes). » - Jean-Luc Mélenchon, intervention au Sénat lors du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht, 9 Juin 1992.

                « Sous le prétexte d’établir une monnaie européenne unique et une unité politique, on veut, sans le dire expressément au peuple, engager de façon irréversible un processus de mise en place d’une Europe fédérale sous l’autorité de la Commission bureaucratique de Bruxelles. (…) Il s’agit là d’une véritable conspiration contre les peuples et les nations d’Europe, et d’abord contre le peuple français et la France. Pour remettre celle-ci et son destin à des banquiers apatrides, on arrache à notre pays des pans entiers de souveraineté, et j’insiste - François Mitterrand l’a avoué lui-même - d’une manière irréversible. » - Jean-Marie Le Pen, discours au Palais-Royal, 1 Mai 1992.

                « Réunis en ce haut-lieu sacré de la patrie, symbole de sa fondation, de son enracinement, et de sa pérennité, nous jurons de défendre les libertés des citoyens, nous jurons de défendre l’intégrité de notre territoire, nous jurons de défendre la souveraineté nationale de notre patrie, et d’exiger, pour ceux qui auront trahi, le jugement et le châtiment de leurs actes. » - Jean-Marie Le Pen, « serment de Reims », 6 Septembre 1992.



              • citoyen citoyen 22 mai 2013 09:01

                "Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale"

                Intervention du député Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l’Algérie française, le 28 janvier 1958 à l’Assemblée Nationale


              • Lecrabe 25 mai 2013 11:38

                Citoyen,
                je reviens un peu tardivement, non pas sur votre dernier commentaire, mais sur l’avant dernier.

                Or donc.

                Sur la constituante, l’upr n’est pas sur votre position de la nécessité d’une nouvelle constitution, mais sur la nécessité d’appliquer la lettre et l’esprit de la 5ème. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ne vous rejoigne pas sur cette question.
                Pour ma part, je trouvais déjà ce projet bien flou avant d’adhérer à l’upr, j’y vois désormais une véritable usine à gaz.
                Il faudrait déjà m’expliquer clairement ce qui cloche dans la 5ème et qui ne soit pas possible de changer par quelques simples interventions sur quelques articles.

                Ensuite, vu l’état de profonde division du peuple français, je me demande bien ce que pourrait donner une assemblée constituante quand on voit comment vous vous écharpez avec onecikiou dans un forum de discussion.
                Pour moi une assemblée constituante ne peut se réaliser qu’avec l’union d’une majorité de Français, une volonté commune. Sinon je vois d’ici chacun tirer à hue et à dia selon ses propres desiderata pour au final n’aboutir qu’à un fatras sans cohérence.

                Concernant la stratégie « électoraliste », je me permets de vous rappelez le slogan du fdg : la révolution... par les urnes !
                 Encore une belle fumisterie je vous l’accorde, car pour ce faire il faut réaliser les 50% du 2ème tour sur lesquels j’insiste. Ce n’est pas avec 11% d’électeurs (dont j’ai fait partie) qu’on peut espérer révolutionner quoi que ce soit, dans les urnes ou dans la rue.
                Je note également que sur la défense des retraites, quand nous étions face aux flics, décidés à ne pas laisser passer cette attaque du patronat, Mélenchon et la cgt capitulaient la mine triste sur les plateaux télés... alors le fdg et la rue... 3 petits tours et puis s’en vont. (où est la grève générale ? où sont les actions radicales ?)
                Aussi je préfère militer pour assurer le début du commencement du XXIème siècle en 2017 plutôt que de croire que tout va changer en 2014 pour au final me retrouver en 2030 avec les mêmes rêves que mes 20 précédentes années...

                Concernant le fn, si je n’ai jamais voté et ne voterai sans doute jamais pour ce parti dont je sais d’où il vient et où je sais qu’il va derrière ses discours qui ne font que suivre l’ère du temps, force est de constater qu’il fait mouche auprès d’une certaine population qui n’a le temps de réfléchir que le temps d’un slogan et qui ne s’informe qu’à travers « la grand presse » de lagardère et compagnie.
                Je fais donc clairement le distinguo entre les militants pétris de la foi de ceux qui savent et les nombreux électeurs qui se tournent vers ce parti faute de savoir vers qui se tourner pour « que ça change ».
                C’est pourquoi je préfère ignorer le genre d’énergumène tel celui qui nous livre ses monologues simplets juste au dessus et s’autosatisfait de ses inepties (l’upr indulgent avec le fdg.... en commentaire de cet article de FA contre JLM... que voulez vous répondre à telle incongruité ?)
                Si vous cherchez à « allumer la lumière », je ne suis pas là pour instruire les croyants, mais pour discuter avec d’autres citoyens.
                De plus, je suis amené dans ma famille à côtoyer des sympathisants (ou à tout le moins votants) du FN, et ce qu’il en ressort est que leur vote s’apparente bien plus à celui d’un enfant apeuré en colère qu’à celui de xénophobes nationalistes patentés et je suis donc sûrement plus tolérant à l’intolérance que vous.
                J’observe que c’est surtout la peur et la bêtise qui conduisent à la stigmatisation des plus défavorisés (immigrés, chômeurs, etc) et à la dénonciation des pseudos privilégiés (fonctionnaires, bénéficiaires des aides sociales, etc) et qui poussent vers le repli identitaire pour se rassurer et se gargariser de n’être pas le dernier maillon de la chaîne d’exploitation.
                Aussi si je ne peux que mépriser ce parti qui mange à tous les râteliers pour rameuter toujours plus large, je ne peux que souhaiter en détourner ses électeurs et les voir se tourner vers leurs vrais adversaires : banquiers, grands patrons, éditocrates et politicards corrompus. Ce n’est pas en les insultant, et en les diabolisant que je pense y parvenir.
                Ne vous méprenez donc pas sur mon engagement, je ne suis pas là pour distribuer des diplômes en « vrai patriotisme » et me poser en anti-fasciste. Une fois encore, ces débats ne me semblent pas constructifs et positifs pour qui veut rassembler le peuple français contre l’oligarchie financière. 


              • alinea Alinea 15 mai 2013 18:06

                Les britishs : modèle à suivre ! ben voyons ; prosélytisme de bas étage ! votre soupe ne me met pas en appétit ! La sortie de l’Europe par les plus libéraux que les libéraux !!!


                • David Chesnel David Chesnel 15 mai 2013 18:23

                  Quand les Britanniques veulent simplement se conformer au reste du monde il faudrait que vous nous expliquiez en quoi cela vous gêne.

                  Votre soupe du maintien dans l’UE est, en plus d’être indigeste, totalement gerbante.

                  Amalgamer la source d’une bonne idée avec ceux qui veulent la reprendre est, de plus, un procédé des plus malhonnête et assimilable à de la diffamation.

                  Je pense, pour ma part, qu’il s’agît juste d’ignorance.


                • gorgonzola 16 mai 2013 02:06

                  « Partout en Europe, et plus particulièrement en Espagne et en Grèce, qui sont dans l’œil du cyclone, c’est la classe ouvrière qui souffre le plus, alors que la démocratie part en lambeaux et que l’UE et la Banque centrale demandent des coupes en matière d’emplois, de salaires et de retraites, ainsi que la privatisation systématique des biens publics.

                  « Le RMT ne restera pas passif et ne laissera pas le UKIP et l’aile droite du Parti conservateur dominer ce débat. Si des ministres comme Michael Gove soulèvent seulement maintenant la question de la sortie de l’UE, c’est par pur opportunisme politique. Celui-ci se moque éperdument du taux de chômage chez les jeunes en Europe ; la seule préoccupation de ces « tories » [ conservateurs ] opposants de la dernière heure est de sauver leur carrière politique.

                  « Le RMT va continuer à défendre une position de gauche, du côté des travailleurs, en vue d’une sortie de l’Angleterre de l’UE qui mettra en avant l’emploi, le niveau de vie, la démocratie et les services publics. La vérité est que l’on ne peut pas être à la fois pro-européen et anti-austérité, lorsque l’ensemble de la structure du projet européen est dominé par les intérêts des banquiers et du monde des affaires, qui sont les forces agissantes derrière l’imposition des mesures d’austérité dans tout le Continent. »

                  - Déclaration du secrétaire général du mouvement ouvrier anglais RMT -


                • lionel 16 mai 2013 08:16

                  Alinéa, il n’y a pas que des libéraux à l’UPR et dans l’état actuel des choses, loin de là... Plus il y aura des militants de tendance autres, porteurs de projets alternatifs de société au sein du parti, plus leur point de vue serait important au moment de la sortie de la dictature européiste. Asselineau ne promet pas la « lune » et il est essentiel de réaliser qu’il faudra beaucoup d’imagination, d’ innovation sociale au moment de notre réaffranchissement et cela ne peut être porté par des libéraux strictes mais par ceux qui déjà aujourd’hui proposent des alternatives concrètes dans tous le domaines et surtout pour essayer d’amortir les effets désastreux de la crise sur notre société. 


                • Captain Marlo Pilou Camomille 16 mai 2013 09:18

                  Alinéa,
                  Allons, Alinéa, ne soyez pas de mauvaise foi, vous avez lu ce que dit le responsable de ce syndicat anglais ?

                  « Le RMT va continuer à défendre une position de gauche, du côté des travailleurs, en vue d’une sortie de l’ Angleterre de l’ UE, qui mettra en avant l’emploi, le niveau de vie, la démocratie et les services publics. »

                  Au FDG, il va peut-être falloir éviter de confondre désormais les Patriotes, comme l’était Chavez , avec Marine ma Divine...

                  Jaurès : « La Nation est tout ce qui reste à ceux qui n’ont plus rien ! »
                  A l’ UPR, nous aimons la France, et nous la préférons libre et indépendante.


                • taktak 16 mai 2013 14:40

                  La réaction d’Alinea est bien la preuve qu’un partie de droite comme l’UPR, même composé de républicain sincère ne peut rassembler seul.

                  Par ailleurs, Gorgonzola donne le communiqué complet du syndicat, qui pointe aussi la responsabilité du capitalisme, qu’Asselineau occulte totalement. Et pour cause.

                  http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/les-travailleurs-de-france-sont-135883


                • Scual 15 mai 2013 18:17

                  Donc je résume les traité ne peuvent pas être changé parceque, ils ne peuvent pas être changé. La preuve nous en sommes toujours au droit romain n’est-ce pas ?

                  De plus il n’y a jamais de changement en politique et donc les gauche européennes ne peuvent pas gagner des électeurs comme la Grève le prouve si bien.

                  Bref, je ne vais pas une fois de plus répéter la non-recevabilité des thèses légalistes et à court terme de ceux qui veulent faire croire que rien ne peut changer sauf si on s’enfuit.


                  • Traroth Traroth 15 mai 2013 18:26

                    L’article donne l’impression que l’union européenne est une création personnelle de Mélenchon, c’est complètement grotesque !


                    • Traroth Traroth 15 mai 2013 18:31

                      Et ça montre à qui Asselineau s’oppose en réalité. Juste un mec de droite de plus. Si vous pensez que votre vie s’améliorera grâce à lui, vous vous faites des illusions...


                    • David Chesnel David Chesnel 15 mai 2013 18:58

                      Ce que cela peut-être jouissif de se faire traiter d’affreux « gauchos » par des militants du FN comme d’affreux « droitards » par des militants du FG.
                       Le seul problème c’est qu’au delà des formules de politesse cela ne vole jamais très haut. 


                    • Traroth Traroth 15 mai 2013 21:12

                      Cet article, ce n’est quand même pas moi qui l’ai écrit, si ?


                    • Timo92 15 mai 2013 22:09

                      Ce que nous déplorons, c’est que Mosieur Mélenchon réclame comme tout les autre une autre Europe. L’article présent démontre que le souhait de ce retrait commence à se ressentir dans plus en plus de pays et même des syndicats de gauche !


                    • gorgonzola 16 mai 2013 11:27

                      Rappelez-vous de ce Mélenchon qui traitait de Pétainistes ceux qui proposaient de sortir de l’euro, rappelez-vous en bien quand le moment sera venu...


                    • taktak 16 mai 2013 14:42

                      les français sont contre l’Europe

                      http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/les-travailleurs-de-france-sont-135883

                      le pb c’est que Asselineau est de droite.
                      Ce qu’il faut c’est que les militants de gauche évolue vers une position plus crédible sur la question européenne. Comme le propose le PRCF depuis 10 ans par exemple


                    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 02:36

                      @ Timo 92

                      C’est pourquoi il est indécent, malhonnête, voire criminel de cacher au peuple que la sortie d’un seul pays, sans précautions préalables, de l’UE pourrait être grave de conséquences. Quelque soit la forme, légale ou pas, par la magie d’un seul article 50 ou autre sorti de ce fatras d’accords, un évènement d’une telle ampleur ne pourrait être accepté par des dirigeants de droite des USA, d’Allemagne, les puissances de l’argent, tous ces pouvoirs énormes qui travaillent et nous mentent depuis plus d’un demi-siècle. Toutes ces manigances auraient été faites pour rien ? Sans l’Allemagne et la France, il n’y a plus d’union. S’il n’y a plus d’Union Européenne, il n’y a plus de mondialisation ; il n’y a plus non plus de pouvoir oligarchique sur les continents... Vous croyez qu’ils vont se laisser faire comme cela ? S’il faut une sortie, si on ne peut pas changer les termes de l’Union pour une Europe sociale, solidaire et respectueuse de la souveraineté et de l’indépendance des Etats-Nations, alors il est indispensable de bien la penser, d’affûter une vraie stratégie pour que cette sortie, et d’autres peut-être, deviennent inévitables et, de ce fait, admissibles.


                    • c’est pas grave 15 mai 2013 19:03

                      cette fameuse « autre Europe »
                       
                      à coup sûr , un débat Asselineau - Mélenchon permettrait d’y voir tout à fait clair


                      • dadascope dadascope 15 mai 2013 20:13

                        Je doute que JL Mélenchon accepte de se faire publiquement ridiculiser ;)


                      • c’est pas grave 15 mai 2013 22:04

                        vous aurez remarqué, Dadascope, que le simple fait de proposer un débat (on peut rêver ) me vaut 6 moinsages démocratiques
                        on avance


                      • Kevorkian 16 mai 2013 13:06

                        Ca fait bien deux ans que Asselineau a proposé un débat avec n’importe quel candidat, tous se sont défilé. Le mot d’ordre : en rangs serrés pour ne surtout pas faire de pub pour l’UPR ! A moins que Mélenchon soit encore en train de réviser m’enfin tout de même, deux ans... smiley


                      • taktak 16 mai 2013 14:50

                        PRCF et MPEP ont invité Asselineau à débatre. Depuis, l’UPR ignore superbement l’ensemble des mouvements de gauches pour la sortie de l’UE


                      • Xobor 16 mai 2013 20:31

                        Bonjour taktak,

                        Pourriez-vous fournir une source à cette affirmation, svp ?

                        Cela m’intéresse, j’avais à l’époque bien aimé l’initiative de la rencontre « nouveau CNR » à l’université d’automne du MPEP.

                        http://www.youtube.com/watch?v=kzBRXQwuJpY


                      • taktak 20 mai 2013 11:57

                        Depuis l’invitation d’Asselineau aux université d’automne du MPEP qu’à fait l’UPR pour un travail commun ? Rien

                        Pire, et vos commentaires sous cette article le prouvent, vous clamez partout que le rassemblement doit se faire dans l’UPR, sous la férule de Asselineau, sous sa ligne politique en imposant dont de taire la lutte des classes.

                        Ce dont on a besoin c’est d’un front d’action, ne taisant pas les divergences politiques, qui nous sortent du carcan de l’europe capitaliste pour mener une politique de progrès social au service du peuple.

                        N’oublions pas que c’est bien l’optique de créer un monde meilleur, avec un programme ambitieux fondamentalement de gauche, qui a unis dans le CNR tous les Républicains. En passant, c’est bien la preuve qu’un Républicain conséquent lorsqu’il doit choisir entre son peuple et son intérêt de classe choisit le peuple....

                        Je vous conseille de voir l’excellent documentaire de G Perret, dont L Landini président du PRCF, resistant FTP MOI, est le fil conducteur


                      • Fred Fred 15 mai 2013 19:08

                        Vite, des plumes et du goudron pour Mélenchon !


                        • Timo92 15 mai 2013 22:15

                          Ho je vous en prie ! Quand même ! L’imagination de monsieur commence à se perfectionner aussi quand il s’agit d’insulter ses opposants ! Et peu importe de quel parti appartient ce dernier, il n’en reste pas moins le ou la représentant(e) de citoyens français !

                          Donc pour ce qui est du respect, allez faire la leçon d’abord à celui ci. Merci


                        • mitch303 15 mai 2013 19:39

                          croire Mélenchon c’est comme croire au père noel ....un peu comme mon voisin , syndicaliste à la CGT , à qui j’ai appris que Jean Christophe Le Duigou faisait parti du club Le Siècle ...mais pour lui , aucun doute , c’est pour y défendre les intérets des travailleurs ...bah tiens !! et Merluche dans une loge maçonnique aussi ! ...le père Noel et la marmotte .....


                          • Traroth Traroth 15 mai 2013 21:15

                            Et bien croyez en Asselineau, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise...


                          • emphyrio 16 mai 2013 09:53

                            Contrairement à ce que vous pensez l’UPR ne se résume pas à François Aselineau même s’il faut reconnaître son rôle essentiel dans l’expansion du mouvement. Non l’UPR c’est avant tout une charte à laquelle tout adhérent, à commencer par le premier d’entre eux, doit se conformer :
                            http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice


                          • Kevorkian 16 mai 2013 13:08

                            Messire Traroth vous êtes trop bon, merci de nous accorder cette faveur !


                          • taktak 16 mai 2013 14:48

                            Vous devriez pour être honnête donner le CV d’Asselineau....

                            proche de Pasqua dans le panier de crabe des hauts de Seine, proche de Pannafieu à Paris, fait partie de plusieurs gouvernements (conseiller) de droite, conseiller de sarkosy.
                            Il s’est également accoquiné à Couteau lorsqu’il a quitté l’UMP en 2007... avant l’UMP n’avait bien sûr rien d’un parti pro européen, tel le gouvernement Balladur auquel Asselineau a contribué.
                            malgré sa taille microscopique, l’UPR s’est épuisé en 2012 pour tenter de mettre Asselineau dans les projecteurs de la présidentielle, et n’a rien fait pour les législatives bien plus accessible.

                            bref, paille poutre tout cela.

                            Tout ce que je peux dire c’est qu’au PRCF, au MPEP au CPLF, on a rien à se reprocher, et notre ligne ne varie pas.


                          • emphyrio 16 mai 2013 18:55

                            Arrêtez avec vos CV. Il est haut fonctionnaire point barre et comme des milliers d’autres il a bossé dans différents ministères et gouvernements. Son rapprochement avec Pasqua servait les convictions d’un homme qui refusait déjà en 1999 la construction européenne. Asselineau a fini par comprendre le jeu du RPF et, fidèle à ses idées, a fondé l’UPR. L’UPR c’est une charte à laquelle on adhère en toute connaissance de cause, bref on ne suit pas un politicard à la manoeuvre comme Mélenchon. Deux postures différentes donc  : l’une est visible, l’autre est lisible.


                          • Traroth Traroth 17 mai 2013 15:22

                            @Kevorkian : je ne comprends pas de quoi vous parlez.


                            @emphiryo : bizarrement, la page d’adhésion ne fait aucune allusion à cette charte...


                          • emphyrio 17 mai 2013 17:46

                            @ Traroth
                            Tu es certainement trop pressé de cotiser smiley. Avant d’adhérer à l’UPR, on abandonne ses vilaines habitudes de consommateur compulsif et on lit la charte :

                            "Les membres fondateurs sont convenus d’élaborer la présente Charte, qui précise la spécificité des analyses et du programme de l’UPR. Tout adhérent de l’UPR est réputé avoir lu ce document, en partager les analyses et les conclusions, et en mettre en œuvre les orientations."


                          • taktak 19 mai 2013 12:22

                            comme des milliers d’autres il a bossé dans différents ministères et gouvernements.

                            Ca c’est un peu facile. Il faut assumer son passé/
                            Car non Asselineau n’a pas été un fonctionnaire comme les autres. Il a choisi de faire parti de cabinet ministériel en temps que conseiller. Cela révèle du choix politique de soutenir les politiques qui y sont menées. Ce n’est pas pour rien que les membres des cabinets dans leur totalité changent avec chaque ministre.

                            Par ailleurs, il a bien fait partie d’exécutif de la droite dure, dans les hauts de seine et à paris.

                            alors bien sûr chacun à le droit de changer mais je fais observer deux choses aux militants de l’UPR :
                            - L’UPR qui se résume essentiellement à un mouvement de soutien d’Asselineau (on l’a vu avec le choix de tenter la présidentielle mais pas les législatives, et la stratégie de communication autour de ses conférences) - ce qui n’a rien de condamnable - reste donc un parti républicain fortement coloré à droite, quoiqu’il en dise.
                            - cela est d’ailleurs confirmé par la lecture du programme de l’UPR qui écrit explicitement qu’il veut réaliser l’alliance du capital et du travail (négation de l’existance de classe antagonistes), l’actionnariat salarié etc.... On est bien loin du vaste plan de socialisation des moyens de production de CNR.
                            Bref, l’UPR ne saurait réunir le peuple de gauche, et j’avoue que quand j’entends des militants de l’UPR dire « nous sommes le CNR » (sic) « le rassemblement doit se faire à l’intérieur de l’UPR sous le nom d’Asselineau » etc... cela m’attriste profondément.
                            Je préfère et de loin la stratégie de constitution d’un front populaire progressiste et patriotique réunissant les mouvements progressistes sans taire les divergences politiques profondes (le CNR ne l’avait pas demandé en son temps !) comme le propose le MPEP, le PRCF et les CPLF, démarche à laquelle adhérent déjà de nombreux groupes communistes à l’intérieur du PCF.

                            je vous renvois à l’intervention de G Gastaud lors d’un débat sur la possibilité d’un nouveau CNR auquel Asselineau participait :

                            http://www.dailymotion.com/video/xux7d8_ua2012m-pep-reu-publique-cnr-reponse-a-la-salle-de-georges-gastaud-prcf-3-nov-2012-a-aix-en-provence_news#.UZig0EqBWSo

                            http://www.dailymotion.com/video/xwcjbp_3-intervention-de-georges-gastaud-atelier-patriotisme-et-internationalisme-la-nation-une-idee-de-cha_news#.UZin10qBWSp


                          • emphyrio 19 mai 2013 14:48

                            Et que faites-vous des citoyens patriotes avec une sensibilité de droite qui ont eux-aussi à coeur de sortir de l’UE ? Proposez-vous un rassemblement d’union nationale au Front de Gauche ? Gastaud est un communiste patriote, attentiste par rapport aux manoeuvres de JLM ? S’il est attentiste c’est parce que la ligne FDG ne le satisfait toujours pas.


                          • emphyrio 19 mai 2013 19:46

                            A ce genre d’attaque qui détourne des questions essentielles et occulte le fait que l’UPR rassemble massivement à gauche, voici une réponse faite par FA lui-même :
                            ________ @ X
                            Pourriez-vous, s’il vous plaît, m’expliquer en quoi j’ai un « passé contestable » ?

                            « Contestable » par rapport à quoi, par rapport à qui ?

                            Je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche.
                            Personne de ma famille n’avait été avant moi ni haut fonctionnaire, ni élève de l’ENA, ni responsable dans un parti politique.
                            Il se trouve que, par tempérament, j’ai toujours beaucoup et bien travaillé à l’école depuis ma prime enfance.
                            J’ai toujours fréquenté les écoles puis les lycées de la République, sans aucun passe-droit d’aucune sorte.
                            J’ai grimpé les échelons de la hiérarchie sociale par mon seul travail, d’écolier d’abord, de lycéen ensuite, d’étudiant enfin.
                            J’ai eu mon bac scientifique mention Très Bien par mon seul travail.
                            J’ai été reçu à HEC par mon seul travail.
                            J’ai été reçu à l’ENA par mon seul travail.
                            Je suis sorti vice-major de la voie d’administration économique par mon seul travail.
                            En quoi tout ceci est-il « contestable » ?

                            ----

                            Je suis entré dans un cabinet ministériel « de droite » (M. Balladur Premier ministre) en 1993, tout bonnement parce que c’est le cursus honorum classique d’un grand nombre d’inspecteurs des finances.

                            Permettez-moi de vous rappeler que c’est sous des gouvernements de « gauche » (M. Rocard, Mme Cresson puis M. Bérégovoy) qu’ont été prises les 2 décisions essentielles qui sont en train de conduire la France dans l’abîme :
                            1- le traité de Maastricht (Mitterrand-Rocard-Dumas)
                            2- le démantèlement des obstacles aux échanges de capitaux (Bérégovoy)

                            Permettez-moi aussi de vous rappeler que c’est sous un gouvernement de « gauche » (M. Jospin Premier ministre) qu’il a été décidé, sous pression européenne :
                            - de supprimer l’interdiction de travail de nuit des femmes,
                            - de commencer à privatiser Air France,
                            - de mettre en route la réforme des retraites,
                            - etc.

                            Au vu de ces rappels - bien trop souvent occultés à mon goût - pouvez-vous me dire en quoi il serait plus « contestable » d’avoir été dans un cabinet ministériel d’un gouvernement dit « de droite », plutôt que d’un gouvernement dit « de gauche » ?

                            -----

                            Enfin, si c’est le fait que j’ai travaillé pendant un peu moins de 4 ans auprès de M. Pasqua, président du Conseil Général des Hauts de Seine, que vous trouvez « contestable », je vous suggère de lire la réponse très circonstanciée que j’ai faite à cette attaque et qui est en ligne sur http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/quels-ont-ete-les-liens-de-m-asselineau-avec-m-pasqua

                            J’estime en conscience qu’à aucun moment dans ma carrière je n’ai fait de choses « contestables », ni au regard des principes républicains, ni au regard de la morale publique ou privée, ni en termes financiers.

                            Bien au contraire, j’ai sacrifié une carrière toute tracée et très confortable pour me battre pour la préservation des grands idéaux républicains qui ont justement fait ce que je suis devenu. J’ai fait cela contre mon intérêt égoïste personnel, pour l’image que je me fais de la France, et pour que mes concitoyens puissent eux aussi, dans le futur, avoir leur chance.

                            Et cela, c’est in-« contestable »


                          • taktak 20 mai 2013 12:57

                            Vous ne pouvez niez que participer à un cabinet ministériel est un choix politique, en l’occurrence ici un soutien à la politique des gouvernement de droite. Il ne s’agit pas de poste neutre.

                            En l’occurence il s’agit ici d’un soutien à la politique (et même de l’élaboration de ces politiques) des ministres concernés et il convient d’en assumer la responsabilité.

                            Qui plus est, on peut poser la question du choix de M Asselineau - dans son cursus honorum habituel et en toute neutralité - de ne pas avoir servi au même niveau aussi des gouvernements de gauche.

                            Surtout, ce CV ne serait pas en cause, si dans le même temps, F Asselineau assumait pleinement la responsabilité d’avoir participé à ces politiques et qu’il ne demandait pas à tous de mettre de coter la remise en cause du capitalisme et de s’aligner comme un seul homme derrière sa voix.

                            bref, critique avec Mélenchon je suis, critique avec Asselineau aussi. Il n’est pas de sauveur suprême.
                            Au passage, je remarque que les cades du PRCF, du M’PEP et de CPLF ne peuvent être l’objet de telles critiques.


                          • emphyrio 20 mai 2013 21:21

                            Travailler comme attaché ministériel n’est effectivement pas neutre et je suis d’accord avec vous que cela témoigne d’une couleur politique, ce qui l’aura disqualifié d’ailleurs pour une nomination dans un ministère socialiste. Maintenant, le rendre responsable d’une mauvaise politique de droite est injuste dans la mesure où tout fonctionnaire ne fait qu’appliquer la conduite d’une politique et les directives de sa hiérarchie - devoir d’obéissance et de réserve. Il vous a en plus été démontré que, dans les années 1981-2002, les politiques de gauche n’ont pas été exemptes de reproches ni de trahisons envers leur électorat. On peut aussi bien reprocher aux Français de mal voter, non ?
                            D’autre part, comme tout adhérent de l’UPR, Asselineau met de côté ce qui peut nous diviser pour que nous atteignions ensemble les objectifs essentiels que sont la sortie de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN et le retour à notre pleine et entière souveraineté. Si vous n’en sentez pas l’urgence, tant pis pour vous. Les réformes dans le sens voulu par Washington continuent de se faire à de Bruxelles, pendant que vous pinaillez sur le CV d’un homme qui n’a pour toute ambition que d’exposer aux Français la réalité de la question européenne et le succès de notre rassemblement provisoire.


                          • Françoise BELLUT 15 mai 2013 19:48
                            Monsieur Mélanchon, la 6ème république va t’elle dénoncer les articles 32 et 63 du TFUE qui organisent les délocalisations, condamnent notre industrie à une disparition complète et le peuple français à un appauvrissement rapide et l’article 106 qui organise le démantèlement de nos services publics ? Cette marche ne masque t’elle pas le vrai probème ? L’austérité, c’est l’oligarchie de Bruxelles et les technocrates non élus qui l’imposent. Car 1 900 multinationales sont à Bruxelles, pour imposer leurs lobbies... et les banques avec l’article 123 du traité de Lisbonne oblige les États à emprunter auprès des marchés financiers moyennant intérêts. Le coût de ces intérêts représente 89 000 € par minute. Cela ne mériterait pas une action citoyenne pour RASSEMBLER TOUS LES FRANCAIS ? N’avez vous pas l’impression que François ASSELINEAU et les anglais ^^ vont ont devancer car honnêtes vis à vis des citoyens... La solution n’est elle pas de sortir de l’UE, Euro et Otan ?

                            • Françoise BELLUT 15 mai 2013 20:05

                              Monsieur Mélanchon, ne trouvez vous pas que François ASSELINEAU est dans le vrai par rapport à votre politique, et ce depuis 2007... 

                              Il est temps d’expliquer l’UE aux Français....et de leur avouer pourquoi tout va mal....et quel était le but de l’UE....

                              http://www.u-p-r.fr

                              Bon courage pour la suite Monsieur Mélanchon, tout vient à temps à qui sait attendre. !


                              • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 03:24

                                @ Françoise Bellut

                                Alors là, c’est le bouquet ! En voilà une qui demande que le porte-parole du FDG répète une fois de plus, et uniquement pour elle, ce qu’il ne cesse de déclarer et d’écrire. Doit-il le chanter aussi pour qu’elle l’entende enfin ?

                                Pauvre Jean-Luc, si malmené ici à coups de mensonges, de caricatures, de reproches injustifiés. Franchement, il aurait du temps à perdre s’il le passait à s’abaisser à répondre à de telles inepties.

                                Eh là-bas, vous entendez ?
                                Oui, je crie puisque vous êtes sourds et aveugles.
                                Allez donc faire un tour sur le blog du Camarade Jean-Luc ou sur le site du Parti de Gauche, ou encore sur celui du Front de Gauche pour lire et écouter ce qu’a vraiment dit et écrit le porte-parole du Front de Gauche.

                                Vous constaterez même que non seulement il dit pis que pendre de cette Union Européenne dévastatrice et de tous ces dirigeants, dont certains se prétendent de gauche, qui précipitent les peuples de l’UE, surtout de la zone euro d’ailleurs, dans un abîme sans fin, mais encore et surtout il dénonce l’oligarchie financière, le grand capitalisme international, d’être le véritable coupable de cette abomination. Vous constaterez aussi que lui n’hésite pas à condamner le Medef qui fait partie des mêmes manoeuvriers et à relier cette sale page de l’histoire de l’Humanité à la conséquence de la lutte des classes menée par la finance internationale.

                                M. Asselineau pousse-t-il l’analyse jusque là ? Il serait peut-être temps qu’il l’explique aux Français et qu’il avoue pourquoi tout va mal... et quel est le but permanent du capital... Voyez, je reprends votre phrase à peine modifiée.

                                Autre chose, Madame Françoise Bellut, je vais vous apprendre quelque chose :
                                à respecter l’orthographe de notre camarade Jean-Luc : Mélenchon avec un « e » comme « espoir ». 


                              • Marvin Leroy 15 mai 2013 20:12

                                Les groupies de Mélenchon ont l’air fâchées... c’est ça qui est bon ! ;)

                                Heureusement que le PCF commence à montrer les dents face au FDG ( http://article-50.eu/reglement-de-comptes-au-front-de-gauche/ ) qui n’est bien évidemment que l’équivalent du FN à gauche, c’est à dire un râteau pour le PS (parti désormais de centre droit).

                                Pour des hommes qui se réclamment de gauche, c’est raté ! Réveillez-vous les gens ! Etre de gauche c’est défendre la république démocratique et sociale... vous êtes où ?

                                Plutôt que de dénoncer l’UE ultra-libérale vous parlez d’une 6ème République vide de sens...
                                http://www.youtube.com/watch?v=5Lg0RkEnL_E&feature=youtu.be&t=2h4m9s
                                http://article-50.eu/vieme-republique-ou-souverainete/

                                Plutôt que de proposer de sortir de l’UE vous faites croire aux français que vous pourriez changer l’Europe par des rapports de forces (en imposant un modèle français donc)... et appelez maréchalistes ceux qui veulent en sortir (une pensée pour la vrai gauche : PRCF MPEP etc)

                                Bref, le FDG est une bonne imposture qui a déjà bien entamé la destruction de ce qui restait de gauche en France. Les communistes s’en rendent compte un peu tard. Vous suivrez.

                                Le plus drôle c’est quand même de se faire traiter de gauchiste par le FN, et de fachos par le FDG... Le niveau de la politique en France est vraiment au plus bas. Je comprends pourquoi les gens s’abstiennent, et je comprends pourquoi les abstentionnistes viennent chez nous :D

                                Au fait, une dernière pour la fin : Vous allez faire quoi quand Jean-Luc va appeler à la sortie de l’UE parce que l’accord transatlantique aura été signé ? Ou alors Jean-Luc va-t-il changer d’avis ? Il n’est plus à une contradiction...
                                http://article-50.eu/je-prefere-voir-la-fin-de-leurope-plutot-que-cet-accord-transatlantique/

                                Bon vent frontistes de tous bords :)


                                • taktak 16 mai 2013 10:18

                                  M Asselineau, vous oubliez de parler de ce qui fait en premier lieu pourquoi l’UE est une prison pour les peuples : c’est son caractère intrinséquement ultra-capitaliste.
                                  De fait, il ne s’agit que de l’outil pour renforcer partout l’exploitation des travailleurs, en plaçant la classe capitaliste dans une situation de toute puissance face à une classe ouvrière qui ne peut se structurer efficacement qu’au niveau national à l’heure actuelle.

                                  Merci donc à Marvin de citer le PRCF et le M’PEP. Il pourrait ajouter pour les républicains les Clubs Penser la France, qui existe eux aussi bien avant la création de l’UPR par M Asselineau, lorsque ce dernier a rompu en 2007 avec les cabinets ministériels de l’UMP, les fonctions politiques auprès de Pasqua ou d’être conseiller de Sarkozy

                                  Dans l’intéret du peuple, il faut les 4 sorties : UE, Euro, OTAN et capitalisme.
                                  L’UPR oublie volontairement la dernière et ne veut pas remettre en cause le système capitaliste (dans sa charte, il indique qu’il veut « concilier » les intérets des travailleurs et ceux du capital. Sortir de l’UE par la porte de droite ne sert pas à grand chose, c’est changer la couleur des chaines. Il faut en sortir par la porte de gauche. On peut également regretter qu’il fasse cavalier seul et ne recherche pas l’unité d’action des progressistes, des républicains et des patriotes pour la sortie de l’UE, ce que fond avec constance le PRCF le MPEP, les clubs penser la france et diverses tendance interne du PCF...

                                  Site du PRCF : www.initiative-communiste.fr
                                  Le PRCF est également présent sur facebook.
                                  Il existe également pour les gens de gauche qui sont pour la sortie de l’UE une page facebook :
                                  Sortons de l’Union Europeenne par la gauche


                                • Ayla Ayla 16 mai 2013 17:10

                                  On peut soutenir le FDG tout en restant critique. Je suis sympathisante communiste et sur la question européenne, je suis d’accord avec l’UPR. Je ne me fais aucune illusion, Mélenchon n’est pas un homme providentiel mais je n’irai pas non plus jusqu’à dire que c’est un imposteur. Je préfère attendre de voir quelle sera l’évolution du FDG sur l’UE. Pour le moment, je les trouve plus critiques que par le passé, mais on verra. J’ose espérer que le FDG parlera de la nécessité de sortir de l’UE d’ici peu et le marché transatlantique me permettra de me faire une idée. Pour le moment, pas d’avis tranché. 


                                  Maintenant, pour des personnes lambda comme mon père (garantir la paix il y a encore quelques années bien qu’il ait toujours voté non aux traités, complètement désabusé aujourd’hui) à qui on a dit pendant des années et des années qu’il n’y avait d’avenir possible en dehors de l’UE, je comprends qu’il faille du temps, tout s’écroule. Et puis surtout, pour faire quoi ? Je souhaite que la France quitte l’UE mais je n’ai pas envie qu’on se défasse de la politique néo-libérale européenne pour se la farcir à l’échelle nationale. 


                                • Xobor 16 mai 2013 23:10

                                  Bonjour Ayla et taktak,

                                  Rapport à votre dernière phrase Ayla :
                                  "Je souhaite que la France quitte l’UE mais je n’ai pas envie qu’on se défasse de la politique néo-libérale européenne pour se la farcir à l’échelle nationale.« 

                                  Que pensez-vous (vous et les autres d’ailleurs) des 5 conditions d’alliance de l’UPR précisées par Asselineau :

                                   »1)- dégager une hiérarchie de priorités en refusant tout débat clivant et tout positionnement droite-gauche. [...]
                                  2)- sortie de l’UE de façon juridique, donc par l’article 50 et refus de tout projet d’Autre Europe. [...]
                                  3)- sortie de l’euro de façon juridique, donc par l’article 50 [...]
                                  4)- sortie de l’OTAN [...]
                                  5)- respect des Français, en refusant tout programme ambigu sur ces choses essentielles que sont la sortie de l’UE, la sortie de l’euro, la sortie de l’OTAN et les stratégies d’alliance. [...]« 

                                  [source : http://www.u-p-r.fr/actualite/upr/a-propos-de-debout-la-republique-dlr-nicolas-dupont-aignan]

                                  Ou encore cet extrait issu de l’article question/réponse »l’UPR veut-elle abolir le clivage droite-gauche ?«  :
                                   »Nous considérons que les clivages politiques cessent d’avoir de la pertinence quand… ils n’existent que superficiellement et ne se manifestent que sur des sujets secondaires, qui peuvent être importants mais qui ne le sont pas autant que les conditions d’existence de base de la démocratie et de la liberté du peuple à disposer de lui-même. Si les prémisses essentielles – la souveraineté, l’indépendance, la démocratie – ne sont pas satisfaites, il ne sert à rien de s’écharper sur des orientations politiques qui de toute façon ne verront pas le jour.« 

                                  [Source : http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/le_positionnement_politique_de_l_upr/lupr-veut-elle-abolir-le-clivage-droite-gauche]

                                  Ce que je comprends de ces deux citations, c’est que l’UPR est un mouvement très temporaire, très ponctuel. Le but n’est que la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, car ces trois objets géopolitiques nous enchaînent sur tout le reste et ne pourrons que nous empêcher toute avancée pertinente.

                                  L’UPR est un mouvement à objectif présidentiel, et a donc aussi un programme présidentiel. Et celui-ci, pour moi, consiste à rétablir le modèle français formé par le CNR. Le programme du CNR étant, comme le rappelle un commentaire plus haut, largement d’inspiration communiste.

                                  Mais ensuite, une fois le modèle français retrouvé, la souveraineté nationale restaurée et la démocratie rétablie, rien n’est acté sur ce qu’on fait. On sait juste que, désormais, ce qu’on veut faire, on peut le faire. Par exemple lutter contre le capitalisme et valoriser le travail.

                                  En fait ça se rapprocherait assez, mais en plus légaliste et institutionnaliste, de l’idée de Chouard et des gentils virus d’instaurer la démocratie directe pour créer les conditions de la réalisation de nos choix.

                                  Du moins ça c’est mon interprétation. Sachant que je suis assez humaniste et optimiste.

                                  Donc à partir de ça, sur le sujet de l’UPR et ses objectifs propres, faut-il ne considérer Asselineau qu’à travers l’étiquette »homme de droite«  ? Ce que je veux dire c’est : Au delà de la critique constructive, d’une saine prudence, etc, ne risque-t-on pas le procès d’intentions ?

                                  Enfin, pour ce qui est du Front de Gauche et de Mélenchon :

                                  Ne devrait-on pas se méfier des revirements trop francs de positionnement politique ? Je m’explique : je pense qu’aujourd’hui la politique française est très clientéliste et démagogique (je peux me tromper). Mais, en cette période troublée, j’estime risqué de ne se fier qu’au discours instantané de notre candidat préféré, discours qui peut être amené à changer avec le vent, même s’il peut y avoir de la bonne foi derrière, et malgré toutes les qualités que peut avoir le personnage.

                                  Plus précisément, il y a ces citations du style »agiter le peuple pour s’en servir« ou »quitter un tyran pour se précipiter dans les bras du suivant" (là on retrouve d’ailleurs la remarque d’Ayla sur quitter le néolibéralisme européen pour le national smiley ). Bref, en des temps agités, ne faut-il pas se fier aux positionnements stables ? (navré, c’est presque une question rhétorique à charge contre Mélenchon, mais on peut l’appliquer à la plupart des politiciens français).


                                • taktak 20 mai 2013 13:37

                                  C’est bien pourquoi le PRCF propose un front populaire pour une sortie par la gauche, c’est à dire une remise en cause du capitalisme. Front dont un début existe avec le M’PEP et CPLF.

                                  l’UPR doit entendre, en particulier si la majorité de ces militants sont de gauches, que sortir de l’UE ne suffit pas, c’est un début nécessaire pour remettre en cause le système. Et si on dit à nos concitoyen, on sort de l’UE mais on remet pas en cause le système ils ne seront pas dupe du fait que ce n’est pas vraiment leur rendre leur souveraineté.

                                  Alors je suis gré à l’UPR de militer pour la sortie de l’UE sur des bases républicaines, mais pour ceux qui veulent aussi remettre en cause le système et donner la souveraineté à la classe des travailleurs, je ne peux que constater que le PRCF est un mouvement politique bien plus adapté. Et ce d’autant plus que n’étant pas un parti politique mais un pôle de rassemblement, il peut se permettre de travailler en bonne intelligence avec tout le monde.
                                  Venez renforcer le PRCF !


                                • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 03:56

                                  @ Marvin Leroy

                                  Que votre commentaire est méprisant et, par conséquent, méprisable.

                                  Pourquoi traitez-vous de « groupies » les militants du Parti de Gauche et du Front de Gauche ? En feriez-vous autant pour ceux de votre parti ?

                                  Je suis une vieille militante. J’ai commencé au Parti Socialiste, mais comme moi je ne renie pas la lutte des classes et que j’ai donc des convictions bien réfléchies, j’ai changé 4 fois de parti quand celui-ci ne respectait plus les principes qu’il s’était engagé à défendre. J’ai l’impression que je suis au Parti de Gauche pour un bon moment car je m’y sens bien. Rendez-vous compte : un parti qui, à peine né, s’accorde avec le PCF, puis plusieurs autres partis ou associations politiques vraiment de gauche, pour rassembler tous ceux qui le souhaitent dans une grande formation. Un parti créatif, vivant, jeune (eh oui, même moi), un parti démocratique, organisé mais avec un seul mot d’ordre pour le militantisme : "Pas de mot d’ordre’. C’est l’idéal, non ?

                                   Nos adversaires ne cessent pas de faire circuler des bruits à propos de prétendus désaccords avec nos camarades communistes. Mais c’est faux, bien sûr. Certes, cela les arrangerait, leur ferait plaisir, mais non, ce n’est pas vrai, ce sont des mensonges. Ils prennent leurs désirs pour des réalités.

                                  Le Front de Gauche est le seul rassemblement de la vraie gauche qui dénonce la construction européenne qui s’est faite contre les peuples, surtout contre la classe des travailleurs, et qui dénonce dans un même temps le Capital international qui a manigancé cette construction avec l’aide de dirigeants libéraux traîtres à leurs pays.

                                  Aussi, si ce sont aussi vos convictions, n’allez pas vous perdre avec des Républicains de droite. Puisque vous êtes de Gauche, vous serez plus efficaces et mieux dans vos baskets dans le Front de Gauche.

                                  Pourquoi me gênerais-je ? Votre article et vos commentaires ne sont que des appels à l’adhésion. Je serais bien bête de ne pas en faire autant !


                                • olivepsy 15 mai 2013 21:12

                                  C´est vraiment pathétique ces querelles de clocher entre les groupies de l´upr et du front de gauche...Pour l´instant je connais plus certaines propositions du front de gauche qui me paraissent intéressantes, mais je ne connais pas encore vraiment celles de l´upr, à par la sortie de l´Europe...
                                  Mais quand je vois leurs militants qui passent leur temps à taper sur mélenchon et utiliser la même prose que les frontistes et l´invective, je me dis que ce sont encore de simple porte drapeau, qui défendent leur petite chapelle, aveuglé par les discours de leur gourou...
                                  Franchement si vous en êtes à tirer sur mélenchon, pour attirer des sympathisants, vous êtes mal barrés...
                                  Quand les drapeaux sont déployés, toute l´intelligence est dans la trompette....


                                  • Françoise BELLUT 15 mai 2013 21:21

                                    pas du tout olivepsy, Mélanchon n’a rien demandé en contrepartie du report de ses voix au PS... Curieux... Combien d’années a t’il mis avant de quitter le PS ? Curieux aussi.... Il est justement là pour faire le couvercle de la cocotte minute. On se défoule pendant les préparations de la ème république, puis on se défoule à la Bastille et on rentre chez sois... Que c’est il passé depuis ? rien... Curieux non ? Vous mentionnez ne pas vraiment connaitre l’UPR et bien renseignez vous ! Nous appelons à un CNR et sortir de l’UE, Euro, Otan....

                                    programme de libération nationale :

                                    http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf


                                  • citoyen citoyen 15 mai 2013 22:37

                                    Françoise Bellut,
                                    votre raisonnement me parait bancal, vous avez des progrès à faire en conscience politique,
                                    de mon côté voyez-vous, j’aurais été ravi que des millions de personnes soient là le 6 mai et puissent marcher sur l’Elysé ou que sais-je, vous, visiblement êtes de ceux qui travaillez à la non -mobilisation, le FdG trvaille à la grossir et à proposer des perspectives politiques susceptibles d’aboutir, et d’ailleurs, ces perspectives sont en débat, le résultat des débats dépend des militants et des engagés, qui réfléchissent, et discutent, mélenchon est un porte parole, il ne se lève pas le matin en pensant, que vais-je pouvoir dire pour empêcher que la colère du peuple renverse ce régime pourri et que le pouvoir soit distribué comme il se doit en démocratie, non voyez-vous il réfléchit à comment on peut faire autrement que des gesticulation d’indignés ou des slogans de groupuscules. Je trouve aussi qu’il a mis du temps a quitter le PS, mais, il l’a fait, c’est là son mérite et grâce à son action nous avons un rassemblement de la gauche, ce qui s’était avéré impossible auparavant, donc ça progresse, maintenant que vous le vouliez ou non, ce n’est pas l’UPR qui est capable de remplir la bastille en moins d’un mois, soyez donc unpeu plus soucieuse de comprendre ce qu’est un mouvement politique sérieux et capable de transformer un pays.


                                  • Timo92 15 mai 2013 23:32

                                    @citoyen La différence avec l’UPR c’est que son programme et sa charte n’a pas bougé d’un yota depuis sa création, et que nous avons fait le souhait de mettre les sujets clivants de cotés afin de rassembler tous les français sous la même volonté de libération de la France avec l’esprit du CNR comme moteur.
                                    Pour ce qui est des domaines non abordés dans le programme, Asselineau ne les balais pas devant sa porte, il sait que beaucoup d’entre eux tiennent à cœur beaucoup de français. Il prévois donc d’organiser plusieurs débats public pour les plus important. Le reste est de compétence gouvernemental.

                                    Et c’est en cela que le Front de Gauche ne peut se permettre de se définir comme un parti rassembleur puisqu’il prend position.

                                    Vous défendez le fait que des débats interne avec les adhérents fixe les axes du parti. Ce que je reproche justement dans le fait que tout les 4 matins on s’attend à un changement de positions. Nos objectifs restent les mêmes car inébranlables et incontestable.

                                    Et personnellement, je me fous royalement de savoir si l’UPR est capable ou non de remplir la bastille en moins d’un mois. Ce n’est pas ce qui fait la légitimité d’un parti, mais c’est son programme et sa capacité à éveiller l’intelligence des gens.

                                    Il est possible effectivement que le FdG puisse changer la France, tout comme le FN d’ailleurs. Mais pas dans la bonne direction.
                                    Exemple : je vomis sur sa monnaie mondiale. C’est presque honteux de présenter ca je trouve

                                  • citoyen citoyen 16 mai 2013 00:26

                                    je n’ai jamais dénigré à l’UPR la volonté d’éveiller l’intelligence des « gens », néanmoins je ne crois pas que vous en soyez à autre chose que de commencer à le devenir, entre vous, et si, pour vous, « ne pas bouger d’un iota » est un gage d’intelligence, j’en reste pour ma part au vieux diction disant qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis...visiblement votre leader tout de blanc vêtu en a souvent changé

                                    quand à votre « monnaie mondiale », la question se porte sur un choix politique, or, que vous le vouliez ou non, vous avez le dollar et vous avez l’or, il se trouve que le FdG est sur une position préférant la multilatéralité et la négociation plutôt le marché pour l’or et l’imposition impérialiste pour le dollar, vous vous n’y comprenez vraisemblablement pas grand chose et vous bercez d’illusions, une monnaie nationale n’ayant d’existence que relative aux autres et étant par conséquent dépendante d’un équivqalent acceptés par tous, de gré ou de force.


                                  • gorgonzola 16 mai 2013 01:27

                                    Que le Front de Gauche se fasse un peu trop populaire et il suffit au système de sortir une ou deux grosses casseroles par exemple sur ses dirigeants, de lui couper le robinet des mass médias (on sait maintenant de façon scientifique que la télé prédétermine l’élection présidentielle) et au besoin de faire mousser un opposant inoffensif (le facteur de Neuilly-sur-Seine ?)... Même procédé pour le FN remarquez, le système sait comment instrumentaliser les « extrêmes ».

                                    L’UPR a compris dès le départ que pour avoir une chance de gagner, il fallait sortir du jeu du clivage instrumentalisé par le système et tenter de rassembler l’ensemble des français puisqu’au final c’est de sauver la France et son modèle dont il s’agit. Prenant exemple entre autre sur le CNR et sur la victoire du non en 2005 pour démontrer qu’en se rassemblant on peut y arriver, il n’y a que dans les réunions UPR où l’on peut voir discuter ensemble un citoyen ayant voté pour Mélenchon et un autre ayant voté pour MLP...

                                    Continuons à diviser nos votes entre les partis de clivages de la gauche ou de la droite et je vous fait le pari que si on arrive jusqu’en 2017, on aura Copé (ou un autre de l’UMPS).


                                  • Captain Marlo Pilou Camomille 16 mai 2013 09:53

                                    citoyen,

                                    Une monnaie = un pays = un peuple = une économie.

                                    Tous les Empires ont essayé les monnaies communes, tous ont dû y renoncer.

                                    Toutes les monnaies qui ont voulu associer plusieurs pays se sont effondrées.
                                    L’euro en est l’exemple sous vos yeux. Cela ne marche pas, c’est peut-être dommage, mais ce sont les faits.

                                    Alors, pensez un peu une monnaie mondiale... ! Il ne peut s’agir que d’une stratégie impérialiste de soumission des peuples, et vouée, comme les précédentes, à l’échec.

                                    Vous ne vous posez jamais la question de savoir pourquoi le Venezuela a gardé sa Banque Centrale ? Sa monnaie, le bolivar ? Chavez était « un maréchaliste », et Mélenchon vous l’a caché ?

                                    Vous devriez prendre le temps de regarder la vidéo de François Asselineau : « La tragédie de l’euro », vous en saurez bien plus sur la monnaie que tout le FDG, Jacques Généreux et tous les experts économistes de la télé réunis... !


                                  • olivepsy 16 mai 2013 14:05

                                    Je me suis un peu renseigné sur la carrière de ce mr assellineau et franchement les beaux discours ne remplaceront jamais les actions et la carrière de cet individu...Peut être a t il eu une révélation en 2006, mais depuis 1985, il a travaillé et participé à l´élaboration du système qu´il dénonce aujourd´hui...
                                    Comment pouvez soutenir de tel personnage opportuniste, qui vous éblouie avec ces belles paroles....

                                    Asselineau a servi en 1985 comme l’inspecteur le Général dans l’inspection générale des des Finances.

                                    De 1989 à 1990, il était le chef de la mission pour le Crédit national. Il était aussi le président de la direction de la Société pour l’Analyse Économique et Financière et Diagnostique (SADEF). En 1991, il est devenu le chef de la mission du bureau d’Asie-Océanie à la Direction de Relation Économique Étrangère (DREE) dans le Ministère de l’Économie et des Finances dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy.
                                    De 1994 à 1995, il a servi du conseiller-ministre d’affaires internationales [3] dans le Ministère de l’Industrie dans le gouvernement de Edouard Balladur

                                    En juin 1995, il a été nommé directeur du bureau du Ministère de Tourisme. [4] En 1996, il est déplacé au ministère des Affaires étrangères, où il était responsable des question économiques pour l’Asie, l’Océanie et l’Amérique Latine jusqu’à la dissolution du Parlement par Jacques Chirac en 1997.

                                    En 1999, François Asselineau s’est engagé dans la politique en devenant un membre du Rassemblement pour la France (RPF), un parti créé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Il est devenu un membre du bureau national, le directeur d’études et le porte-parole du parti jusqu’à l’automne 2005. [5] Le 27 juillet 2000, François Asselineau est devenu le vice-directeur du conseil général du Hauts-de-Seine. Il était responsable des affaires économiques et internationales. [1] Le 19 mars 2001, François Asselineau a été élu comme un membre du conseil de Paris dans le 19e l’arrondissement de Paris. Sa liste, une liste dissidente de droite faite avec un accord entre Jean Tiberi et Charles Pasqua.
                                    Le 23 mai 2001, Charles Pasqua a nommé François Asselineau comme le directeur de son bureau de la présidence du conseil général de Hauts-de-Seine [7] où il a travaillé jusqu’au 30 mars 2004 quand Nicolas Sarkozy a repris la position de Charles Pasqua.

                                    Le 20 octobre 2004, Nicolas Sarkozy a nommé François Asselineau comme le directeur de la délégation générale pour l’intelligence économique dans le Ministre de l’Économie et des Finances. [8] Le 31 décembre 2004, il a décidé de rejoindre le groupe l’Union pour une Mouvement Populaire (UMP) au Conseil de Paris. [9] Le 3 novembre 2006, il a décidé de quitter le groupe et le siège avec le non-inscrit juste après Françoise de Panafieu, pour qui il a travaillé, ai été élu le président du conseil de Paris pour l’Union pour une Mouvement Populaire (UMP)


                                  • Relladyant Relladyant 16 mai 2013 15:23

                                    Je ne vois pas ce qu’il y a d’infamant dans cette carriere. Asselineau a en effet connu les allées du pouvoir en tant que grand fonctionnaire, et ses embryons d’engagements politiques de l’époque étaient eurosceptiques et contre Maastricht, déja... ce n’est pas comme s’il avait, depuis 30 ans, activement milité ici et la pour vendre les traités Européens aux Francais. (comme Mélenchon par exemple)


                                  • Relladyant Relladyant 16 mai 2013 15:51
                                    @citoyen : j’ai lu les propositions du FDG en matiere Européenne, et la référence déplacée au « compromis de Luxembourg » (ils confondent faire la chaise vide pour des negociations EN COURS, avec faire la chaise vide pour renegocier 30 ans de traités deja signés...).

                                    J’aimerais qu’un militant FDG m’expliquat ce que le FDG ferait concretement : si j’ai bien compris ils annonceraient leur souhait de tout renegocier (30 ou 40 ans de traités), avec 26 états. Bien évidemment la plupart des autres états expliqueraient "soyons sérieux, ce qui est signé est signé - ce qu’avait dit Merkel des qu’un guignol PS disait aussi qu’il renegocierait.

                                    Donc pas grand chose ne se produirait, surtout que Melenchon exclue de sortir de l’UE, ce qui n’aiderait pas son bluff a etre pris au serieux.

                                    Pendant ce temps la nous sommes toujours dans l’UE, sous les traités en place legalement appliqués, etc... etape suivante proposée par le FDG ?

                                  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 05:17

                                    @ relladyant

                                    Que faisait Asselineau pendant ces 30 ans que vous reprochez à JL Mélenchon ?
                                    Si j’en crois les diverses informations recueillies ici, rien de bien intéressant pour le petit peuple de France ...

                                    Où allez-vous pêcher des surnoms aussi compliqués ? Cela me donne une idée.
                                    Je crois bien que cet article est une action politique organisée, ainsi que les commentaires en faveur du parti asselinien. Ces derniers émanent le plus souvent de personnes que je n’ai jamais rencontrées sur ce forum. De plus, plusieurs pseudos semblent être nés de la même inspiration et je ne serais pas surprise qu’il s’agisse de plusieurs adresses d’une seule personne.

                                     Votre parti a vraiment besoin de trouver des adhérents et je vois maintenant le véritable but de la manoeuvre. Ce n’est pas l’esprit qui règne habituellement sur Agoravox.


                                  • FlammeÉtoile 15 mai 2013 21:34

                                     :
                                    _ _ Expérience personnelle en face des gens de M. Mélenchon _ _ _


                                    LA CENSURE de Mélenchon SE MET EN PLACE.


                                    = = = Sans entrer dans la discussion = = =


                                    J’ai transmis l’article

                                    de M. Asselineau fracebook.com/facebook.com/upr.francoisasselineau

                                    à M. Mélenchon fracebook.com/jlmelenchon.


                                    En trente minutes, je reçois les insultes écrites de militants Front-de-Gauche virulentes et de très bas niveau et pleines de gros mots.


                                    C’est tout ce que les militants Front-de-Gauche savent dire.


                                    Enfin, des militants Front-de-Gauche m’interdit de commenter et l’article de M. Asselineau fracebook.com/facebook.com/upr.francoisasselineau est supprimé sur fracebook.com/jlmelenchon.


                                     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::


                                    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 21 mai 2013 04:44

                                      Insultes...gros mots... Alors là, je voudrais bien voir les preuves, car ce n’est pas le genre de la maison. Nous, militants du Front de Gauche, avons l’habitude d’argumenter, d’autant plus qu’avec ce que vous racontez dans vos commentaires, vous militants de... quoi, au fait ? UJR, UMR, UPR ? Je ne sais plus... enfin vos raisonnements et informations-bidons sont si faciles à démonter que je prends plaisir à le faire malgré l’heure tardive.

                                      En fait, vous nous balancez cette info comme une grenade parce que vous êtes gênés des derniers commentaires qui montrent bien où se situe le coeur politique de votre chef. Pasqua, quand même... pour moi, cela évoque le SAC... toutes les histoires du 92... Aie aïe aïe, c’est vrai qu’à votre place je ne me sentirais pas à l’aise.


                                    • Relladyant Relladyant 15 mai 2013 21:36

                                      Melenchon est plein de bonnes intentions pour les classes pauvres, je veux bien le croire, sauf que ce n’est pas sa prioriténo1 apparement, car si ca l’était alors il ferait passer cela d’abord, et l’Europe ensuite (c’est a dire sortons de l’UE et qui m’aime me suive).


                                      Au lieu de ca c’est le clownesque « on fera l’Europe sociale et on va tout renegocier a 27 et tous vont suivre Jean-Luc »

                                      • Augustule Augustule 15 mai 2013 22:04

                                        Puisqu’on est dans le deballage :

                                        Décryptage d’une nouvelle escroquerie politique : « La VIe République » de Jean-Luc Mélenchon
                                        http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/decryptage-dune-nouvelle-escroquerie-politique-la-vie-republique-de-jean-luc-melenchon

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