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Semaine des quatre jours : une semaine à droite, une semaine à gauche

Où l'on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Auyrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l'éducation est domaine réservé des deloriens, qu'on se le dise ...

http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quelques-reflexions-sur-le-gouvernement-hollande-ayrault.html
 

En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin d’ découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

 

En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

A gauche, on a toujours demandé la suppression de l'école le samedi.

La gauche fut l'initiateur de cette demande.

http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

En 2001, je me souviens que c'était une demande des Iufm.
 
Cette gauche a seulement fait semblant de s'opposer quand c'est la droite qui a profité de l'aubaine pour l'inscrire dans sa gestion comptable de l'éducation.
 
Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l'école du mercredi.
 
Du reste, la semaine sans samedi s'inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l'UE pour qu'il n'y ait plus classe le samedi comme c'était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base ...), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.
 
Je rappelle qu'en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :
 
- l'horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école
 
- l'apprentissage s'en ressent surtout lors de l'acquisition de la lecture et des bases de calcul
 
- les enfants rentrent plus fatigués d'un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits
 
- la distorsion d'éducation se fait sentir quand certains enfants n'ont qu'un écran le samedi sans école pour occupation
 
- l'effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n'y incite pas, quatre jours et demi, ce n'était pas le bagne
 
- si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l'enfant.
Du reste, au primaire, il est bon qu'il y ait une coupure le mercredi.
 
- enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l'on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l'école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l'enfant.
 
On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi

Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.


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11 réactions à cet article    


  • Neptune 19 mai 2012 17:03

    article interessant !
    mais comment expliquez vous alors que peillon veuille revenir à la semaine des cinq jours, si l ’ europe, le PS et l’ UMP sont pour la semaine des 4 jours ? quel intérêt ? surtout qu’il l’a dit très tôt....
    comment expliquez vous aussi les 60000 postes de plus si vraiment l’éducation, à terme, marchera de plus en plus avec ce que vous appelez du sponsoring ?


    • orianeborja orianeborja 19 mai 2012 18:38

      En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

      Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

      Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

      L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

      La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

      Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

      Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

      Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

      D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

      Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

      Là encore, les « sciences » de l’éducation permette l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
      Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

      On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

      Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

      J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

      http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ecole-a-l-epreuve-des-pieges-mondialistes-dernieres-nouvel.html

      Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

      http://www.nationspresse.info/?p=140070
       


    • Ouallonsnous ? 20 mai 2012 15:53

      Il serais encore plus intéressant si vous ne mêliez pas pêle mêle, l’UE, le PS, l’UMP et pourquoi pas l’âge du capitaine, Peillon comme toutes les « potiches », ne fait que du « buzz » sur le dos de nos enfants.
      Le problème n’est pas les élèves mais le cadre dans lequel on les mets pour étudier, principalement le ministre qui distribue les moyens !


    • Lalita Lalita 20 mai 2012 13:00

      Tout à fait d’accord avec l’auteur. Ces histoires de rythmes scolaires cachent bien autre chose que le bien être de l’enfant. Les enjeux son multiples : tourisme, changement de la fonction d’enseignant, privatisation...
      Dans le secondaire que je connais mieux que le primaire , on voit se profiler un temps d’enseignement de plus en plus éclaté et sans réelles limites : stages passerelles ou options le mercredi après midi ou pendant les vacances, tutorat, contact permanent avec l’établissement par le biais de mel, cahier de texte électronique ou ENT. ces outils ne sont pas en cause mais l’utilisation qui peut en être faite.
      La réforme du lycée induit une mise en concurrence à tous les niveaux : entre établissement, entre disciplines, dans les équipes à l’intérieur d’une même discipline. Le jugement sur l’enseignant dépend de plus en plus de son implication dans le fameux projet d’établissement.
      les fédérations de parents d’élèves sont des dupes. On leur fait croitre que tout ça c’est pour le bien de leur enfant ! Quant aux enseignants eux mêmes, ils intègrent peu à peu la nouvelle donne et les plus malins ou agressifs se positionnent déja en fonction de ces nouveaux paradigmes.


      • njama njama 20 mai 2012 15:04

        Une journée scolaire plus courte, c’est au programme !.

        « En changeant les rythmes scolaires, en revenant sur cette régression des temps, cette régression de la transmission du savoir qu’a été la réforme dont vous avez parlé. C’est en France que la scolarité dans l’année est la plus courte, et le nombre d’heures dans la journée le plus élevé. Nous devons en terminer avec ce qui produit de la fatigue chez les enfants, de la difficulté d’enseigner pour les professeurs et un déséquilibre dans l’année.
        Nous devons rétablir un équilibre, et nous le ferons en faisant en sorte que nous travaillions avec les enseignants, avec les parents et avec les élus locaux pour revenir à une journée scolaire plus courte et à une semaine scolaire qui ne sera plus celle des quatre jours. […] Je déciderai le retour à la semaine de quatre jours et demi. 
         »
        François Hollande, discours devant les parents d’élèves de la FCPE 17 mars 2012 ICI

        Une journée qui se terminerait à quelle heure ? 15 H 30 ? ou même 15 H.

        Les enjeux sont multiples comme le rappelle Lolita ci-dessus. Pourquoi pas, parmi eux, le retour (partiel) de la femme au foyer, contrainte finalement de s’occuper de ses enfants « libérés » trop tôt à 15 H ou 15 H 30 ? car comment concilier une activité professionnelle avec ces horaires ? Ah la belle affaire que ce serait, le taux de demandeurs d’emploi diminuerait vite.
        L’autre option, financer la prise en charge d’ activités péri-scolaires, sport, musique, art, ... mais les familles les plus modestes n’auront pas les moyens de payer ces activités (et/ou des babysitters), tout comme les petites communes ou communes pauvres n’auront pas les moyens de prendre en charge les frais occasionnés par des fins de journée précoces 144 jours par an ou plus si les vacances scolaires sont réduites.

        Devraient-elles les financer d’ailleurs ? elles qui ne sont tenues par obligation qu’aux seules dépenses de fonctionnement des écoles maternelles et primaires.
        Si la journée scolaire se termine à 15 H, en toute logique, passée cette heure, ce n’est plus leur problème !


        • njama njama 20 mai 2012 15:19

          « avec introduction du sport l’après-midi »

          « Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. ... »

          ça va bien au-delà de ce seul critère ...
          A lire “Le sport contre les peuples” réfléxions du philosophe français Robert Redeker

          ou pour avoir une idée, cet interview de Robert Redeker
          “Le sport est contre les peuples !”
          par Joanna Vanay
          La revue suisse d’éducation physique et de sport. Mai 2003. 
          http://1libertaire.free.fr/CritikSport32.html


          •  C BARRATIER C BARRATIER 20 mai 2012 17:14

            Si le heures de cours servent à quelque chose, moins il y en a moins les enfants apprennent. La semaine de 4 jours dans l’élémentaire est une vraie catastrophe, et du coup les moyens mis en oeuvre pour la formation sont inutiles.
            Je pense qu’il faudrait travailler toute la journée du samedi, comme les autres jours, et alléger toute la semaine en aérant les enseignements abstraits (davantage de plein air et d’activités gestuelles et artistiques). Le mercredi ou le jeudi ce serait le repos complet, permettant rencontres sportives et catéchismes de toutes sortes.

            L’intérêt de l’enfant est gommé par des appétits d’enseignants (agréable d’arrêter deux jours, samedi et dimanche), de restaurateurs et marchands de loisirs (utiles aux minorités qui ont assez de revenus pour en profiter), aux appétits de couples séparés (on prend l’enfant pour 2 jours à tour de rôle), par les appétits des enfants qui saluent les jours de congé. En sacrifiant la réussite scolaire au profits petits et grands souvent démagogiques, la France porte atteinte à son avenir, et sacrifie des générations de gamins qui ne vont pas assez vite et qui sont largués. Ce ne fut l’oeuvre ni de la droite ni de la gauche, mais celle de la facilité.

            Avec les catastrophes qui ont suivi la totalité de l’application des doctrines de l’OCDE qui a toujours fait preuve de sa totale incompétence, il convient de prendre ses directives à contresens sous peine d’aller encore dans le mur.

            Les horaires scolaires ont des conséquences sur toute la vie économique, il est certain que celle ci s’adaptera, on peut imaginer des usines, des laboratoires, utilisant la faculté de travailler facilement le samedi pour améliorer leur rentabilité.

            Les personnes les plus compétentes sur le sujet savent depuis toujours ce qu’il faut faire pour bien faire, mais leurs travaux ne sont pas utilisés.

            Voir dans la table des news :

            "Avenir de l’école : qu’a-t-on fait de la consultation nationale ?"

             http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=156


            • alinea Alinea 21 mai 2012 01:50

              « Ce ne fut l’oeuvre ni de la droite ni de la gauche mais celle de la facilité ».
              Moi, je dirais l’oeuvre de l’égoïsme, du consumérisme, de la société des loisirs, etc.


            • Vipère Vipère 20 mai 2012 17:45

              L’intérêt de l’enfant, devrait être retenu, rien que l’intérêt de l’enfant ! non pas le confort des parents ou celui des enseignants, tous adultes, qui peuvent mieux que ne le peut l’enfant, supporter une fatigue physique et cérébrale, dues à une rytme intensif de 4 jours !

              Qui peut, s’étonner que dans ces conditions, seulement un enfant sur cinq aime son école ? 

              Pour être aimée, des enfants de la République, l’Ecole se doit d’être aimante et attentionnée à l’égard de tous les petits écoliers et les faire réussir tous, de quelque horizon qu’ils viennent, du plus faible au plus fort ! Alterner détente et études afin d’éviter le surmenage qui est à l’origine de l’échec scolaire dès la primaire. 

              Or, l’horizon indépassable de l’enseigant est le bouclage du programme dans un temps restreint, ce qui est en totale inadéquation avec le rytme d’apprentissage de certains enfants, plus lents que d’autres qui auraient besoin, de plus d’attention et de temps pour assimiler les leçons. 


              • Lalita Lalita 20 mai 2012 23:24

                L’intérêt de l’enfant est un concept flou sur lequel personne n’est d’accord ; Il faut mettre sur la table les éléments de réflexion :
                Efficacité de l ’enseignement, santé de l’enfant, coût, problèmes d’organisation des uns et des autres. Le tout est d’avoir un ordre : du plus important au moins important, puis trouver un compromis viable. Il n’y a pas de solution parfaite...
                Je pense que l’efficacité de l’enseignement en ce qu’elle concerne l’ avenir doit venir en premier. la santé va souvent avec...Les contraintes économiques et le coût doivent venir en dernier...
                Le problème c’est effectivement que tous les lobbys (enseignants, parents d’élève, tourisme..) s’en mêlent du coup le bon sens passe aux oubliettes...


              • Le péripate Le péripate 20 mai 2012 23:42

                L’état devrait avoir autre chose à faire que de régler l’heure des goûters.

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