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Accueil du site > Actualités > Politique > Sommes-nous dirigés par des extrémistes ?

Sommes-nous dirigés par des extrémistes ?

Je suis frappé par le côté dogmatique des libéraux qui nous gouvernent. Moins d'état, faisons voler en éclats tous les acquis sociaux, toutes les barrières douanières et tout ira mieux (pour qui ?).

Je ne parle pas des gouvernements nationaux, mais de nos véritables dirigeants, les fonctionnaires européens désignés de façon mystérieuse pour le citoyen, probablement cooptés entre-eux, les institutions européennes semblant fonctionner de la manière astucieuse suivante : au niveau local, des élections selon le principe « un individu = une voix » permettent de désigner des représentants servant de fusible face au mécontentement des peuples. Au niveau européen les décisions semblent prises selon le principe « un euro de lobbing = une voix », l'intérêt des marchands prédominant celui des citoyens. Les décisions européennes s'imposent évidement aux gouvernements locaux, sinon c'est pas drôle.

Ultralibéralisme, fait religieux ?

Tous nos dirigeants semblent avoir une foi indéboulonnable, religieuse dans le libéralisme débridé qui devrait être la solution unique la moins mauvaise à tous les problèmes de l'humanité. Tous entonnent en cœur cet insupportable catéchisme asséné jour après jour, qui pourrait commencer ainsi :

In Growth we trust, you must be competitive

Greed is good, and there is no alternative

Mr Market is always right and

He has an invisible hand

 

Market Akbar et Friedman et Von Hayeck sont ses prophètes. Loyd Blankfein doit en être le pape actuel, on ne lit plus les commandements de Dieu sur les Tables de la Loi ( c'est ringard), mais on les décode directement sur les oscillations du SP 500 (we do god's job).

Dennis Meadows pourrait être le Galilée de cette religion : Il a osé prétendre que la terre est ronde et limitée et que par conséquent la croissance ne peut être éternelle (tant que nous ne disposons pas de l'Energie suffisante pour coloniser d'autre planètes). Quelle Ineptie ! Que dis-je quel Blasphème ! Excommunions-le, fouettons-le. Chacun sait que la terre est plate et ses ressources sont infinies comme il est écrit dans un ancien testament libéral « Les richesses naturelles sont inépuisables, car, sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques » (J.B. Say)

In Growth we trust, you must be competitive

Greed is good, and there is no alternative

Mr Market is always right and

He has an invisible hand

 

Ultralibéralisme toujours supérieur ?

Si le communisme et les autres régimes totalitaires (nazisme & fascisme) assimilaient les sociétés humaines à une fourmilière, avec des individus tout entiers investis dans le projet collectif, les libertaires tombent dans l'excès inverse, ils assimilent les hommes à une population d'ours grognons, préoccupés uniquement par leur nombril, veillant jalousement sur leur territoire ( la propriété privée) et ne tolérant de la compagnie que pour les rapport sexuels. Or l'humanité ce n'est pas cela, espèce plus sociale que territoriale, elle est issue de l'évolution de tribus de primates, mélange de comportements individualistes mais aussi altruistes avec des comportements mutualistes, voire culturels (épouillage, nurseries, surveillance collective des prédateurs potentiels) qui l'on aidé à survivre au cours de l'évolution. Les loi de la sélection naturelles s'appliquent aux individus, aux espèce, mais aussi aux sociétés humaines. Je fais personnellement le pari que l'Histoire balayera cette utopie trop déséquilibrée comme elle a balayé les utopies communistes .

Les libéraux pondent de jolies équations, du style MV = PQ ( la seule que je connaisse) et pensent pouvoir ainsi modéliser les comportements humains individualistes, négligeant les comportements altruistes, un peu comme si l'on utilisait l'équation des gaz parfait pour décrire une goutte d'eau.

Quand leur modèle ne marche pas aucuns ne remettent en cause leur convictions, ce n'est pas leur modèle qui est foireux, mais parce que l'on est pas allé assez loin dans la pureté du libéralisme. Salauds d'humains, ils ont l'outrecuidance de ne pas se comporter exactement comme dans leurs délires. Sans nier de manière systématique que le marché libre possède souvent plus d'avantages que d'inconvénients, on peut pourtant observer de nombreux domaine ou le libéralisme semble inférieur à un contrôle étatique ou citoyen. Notament tous ceux dont les bénéfice/investissement ne sont pas calculables ou dont le pas de temps échappe au marché (tout ce qui excède 10 ans, voire la semaine d'après diront les plus cyniques).

Le premier est évidement la défense nationale et les force de polices qui peuvent parfaitement et rentablement être privatisées à court terme (armée de mercenaires et milices privées). Les US le font d'ailleurs, mais chez seulement chez les autres (ils ne sont pas fous quand même)  : on ne doit pas parler ici de défense, mais d'attaque nationale (se reporter aux exploits de Blackwater en Irak).

Une armée de mercenaires ukrainiens, anciens spetsnaz coûterait sûrement moins cher à la nation que nos militaires payés selon nos standarts (après le plombier polonais, aurons-nous droit au mercenaire ukrainien ? Perso je m'attends à tout maintenant), mais qu'en sera-t-il de leur loyauté en cas de nécessité, quid du maintien de l'état de droit (et même du droit à la propriété privée), avec une kyrielle de milices privées. Ici le ratio bénéfice / investissement n'est pas calculable.

Un autre domaine est celui des grosses infrastructures routes, voies ferrées, canaux, adduction d'eau et égouts, réseaux de lignes électriques etc. Les déboires issus de la privatisation des chemin de fer anglais ou de l'électricité californienne et les surcoûts pour la société sont là pour rappeler que certaines activité centrale doivent échapper à la loi du retour sur investissement maximum en un temps minimum.

On pourrait parler pour la santé des médicaments. La recherche fondamentale (identification des recepteurs cibles) reste de toute manière universitaire (retour sur investissement trop hasardeux). Le design des molécules est peu onéreux, le coût de fabrication industriel dérisoire. L'essentiel du coût réside dans les essais cliniques. Quel peut bien être l'intérêt de financer des essais cliniques pour une dizaine d'antiinflamatoires non stéroïdiens, de bétabloquant, d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, de statines ou d'inhibiteurs de la pompe à proton pour les classes les plus fournies alors que 2 ou 3 de chaque catégories suffiraient largement ? Il s'agit la d'un gâchis de ressources publiques, privée , voire humaines. La gestion des essais cliniques est manifestement domaine qui devrait non seulement être nationalisée, mais internationalisée (gestion confiée à l'OMS).

Parlons maintenant des banques. Une gestion privée (crise 2008) se plante autant qu'une gestion publique (crédit lyonnais). Une remarque s'impose : si un établissement est « too big to fail » il doit être nationalisé (ou fortement contraint) pour éviter le phénomène privatisation des profits et nationalisation des pertes (remake du jeu idiot : pile les actionnaires et dirigeants gagnent, face le petit personnel et le contribuable perd). Les petites banques privées sont par contre à favoriser.

On peut voir travers ces quelques exemples (on peut en trouver d'autre) que l'état, malgré ses lourdeurs est parfois plus efficace (dans le sens d'une meilleure affectation de ressources primordiales) qu'une gestion privée.

 

Vers un scenario totalitaire ?

Le communisme prétendait apporter l'égalité de tout un chacun et le paradis sur terre. Sa réponse aux contestataires à été de les considérer comme fous (seuls des fous refuserait le paradis) et de les retirer de la société (asile psychiatrique), voire de les « rééduquer » dans des camps de sinistre mémoire. L'ultralibéralisme pourrait procéder de manière tout aussi subtile : la concentration exponentielle des richesses auprès de quelques uns devrait dépouiller de presque tout la totalité des autres. Mais où vont s'établir tous ces déshérités ? Ils ne manqueront pas d'empièter sur la propriété privée de quelques nantis. Or la propriété n'est elle pas est sacrée chez les libéraux ? La faire respecter semble la seule prérogative qu'il consentent à attribuer à l'état. De quel droit ces gueux violent la propriété d'autrui ? si il veulent l'occuper, ils n'ont qu'a se soumettre aux desiderata du propriétaire qui fixera les conditions d'occuptions sans contrôle étatique (de quoi l'état se mêle t-il ?) ou dans un effort de bonté surhumain, ils feraient un effort et parqueraient tous ces gens devenus économiquement inutiles, voire nuisibles dans des zones polluées voire irradiées (on en manque pas). Le prototype de ces camps de concentrations modernes est la bande de Gaza.

Ainsi nous pourrions parfaitement vivre dans une société « libertarienne et libéré » (peu importe les dénominations, les anciens régimes totalitaires communistes s'autoproclamaient « république démocratique », que ce soit d'Allemagne, du Yemen ou du Cambodge) avec la moitié de la population entassées derrière des barbelés, sans avoir besoin d'imaginer un complot, simplement en poussant la logique et le dogme ultralibéral jusqu'au bout. On attribue souvent au communisme 100 millions de victimes, mais personne ne s'est jamais donné la peine de compter ceux de l'ultralibéralisme (l'histoire est toujours réécrite par les vainqueurs). Il pourrait bien à terme dépasser le milliard, non que cette idéologie soit plus mortifère, mais tout simplement que la population a bien augmenté depuis.

 

En attendant,

Mes bien-chers frères,

mes bien-chères sœurs,

répétez avec moi tous en cœur :

In Growth we trust, you must be competitive

Greed is good, and there is no alternative

Mr Market is always right and

He has an invisible hand

 

http://alaingrandjean.fr/2013/12/02/la-chasse-aux-dogmes/

http://cluborlov.blogspot.com/2013/02/book-excerpt-wrong-math.html

http://www.resilience.org/stories/2014-05-19/how-to-destroy-a-civilization

(google traduit pas trop mal)


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38 réactions à cet article    


  • eric 21 mai 2014 11:14

    Je suis frappe par la totale absence d’intérêt de certain critiques du libéralisme par la nature réel de leur adversaire.
    A les lire, on a le sentiment qu’ils se décrivent eux même plus qu’autre chose. Qu’ils s’inventent en quelque sorte un ennemi a leur propre image. Comme si l’inconscient parlait. Le genre la fille qui va voir son psy en lui disant, c’est pas pour moi, c’est pour une copine, et du coup, parvient un peu a parler librement d’elle même.
    Il se trouve que vos descriptions du libéralisme sont incompatibles avec le phénoménal succès des courant libéraux sur longue période dans les démocratie.
    Un de ces succès, c’est la place et la qualité des services rendus par les États, justement dans les pays libéraux, par rapport a tous ceux qui ne le sont pas...la baisse des inégalités relatives sur longue période, les limitations aux excès du marche, etc...
    C’est peut être cela, la cause principal des échecs de nombreux adversaires du libéralisme. Ils se battent contre un ennemi qui n’existe pas. Une source de tout mal. Un deux ex machina, omniprésent, omniscient, tout puissant, expliquant tous les malheurs du temps. Et comme c’est pour le coup une démarche typiquement religieuse, ce « libéralisme » auquel ils donnent tous les attributs d’une divinité maléfique, il est normal qu’ils en parlent spontanément en terme religieux.
    Je vous invite a aller voir de plus prêt et a revenir a des démarches politiques moins irrationnelles, plus laïques, plus « ici et maintenant », plutôt que de fuir dans l’irrationnel. « On voudrait bien changer le monde, mais si cela ne marche jamais, c’est parce que  »les dieux", les forces du mal s’y opposent. Alors peut être pourriez vous entreprendre un travail de reforme utile pour la société et l’humanité.
    A mon avis, au stade actuel, vos définitions du libéralisme sont surtout une auto justification d’une certaine inutilité politique et sociale de votre part....


    • MuslimADieu MuslimADieu 21 mai 2014 15:46

      Laisse tomber Eric,

      L’Etat, c’est la providence et le communisme est la seule et authentique église. Staline a été un grand Pape.
      Eric, tu n’es qu’un mécréant, un hérétique.
      Ne comprends tu pas que pour résoudre les problèmes de déficit de l’Etat, il serait préférable de dispenser les grand apôtres à la tête des vénérables chapelles publiques de toute contrainte terrestre liée à la rentabilité !
      Tu dois avoir confiance dans l’Etat, Eric. C’est bourré de gens de bien qui oeuvrent pour le bien de tous. 

    • G.L. Geoffroy Laville 21 mai 2014 17:05

      Cher Eric,

      J’ai lu cet article avec un certain amusement. Vous avez tout à fait raison, il y a une méconnaissance complète du sujet critiqué.

      La plus grossière erreur de ce texte pamphlétique est de penser qu’il puisse exister un Totalitarisme Libéral, que le libéralisme puisse s’imposer aussi facilement.

      C’est bien pour ça que le libéralisme s’épanouit uniquement dans des sociétés démocratisées.

      L’auteur, plutôt que de maquiller une doctrine politique et économique en religion, pourrait plus élégamment et intelligemment en critiquer les limites, les inconvénients. La discussion est ouverte..


    • eric 21 mai 2014 18:02

      A Laville, je ne croit pas du tout que la discussion soit ouverte, du moins avec des gens comme l’auteur. Si le libéralisme n’est pas ce qu’il croit, alors la gauche est un échec des origines a nos jours. Si il l’est également...
      Dans les religions manichéennes et gnostiques comme le socialisme, il n’y a pas de discussion ou de doute possible sur les dogmes, sinon, c’est toute la croyance qui s’effondre.


    • wawa wawa 21 mai 2014 18:28

      Pour « ouvrir la discussion » j’ai pondu un paragraphe" ultralibéralisme toujours supérieur ?«  qui doit faire bien la moitié de l’article.


      c’est un mauvais procès d’intention que vous me faites.

      Ce que je dénonce dans cet article, c’est un désequilibre qui ne correspond pas a la nature humaine et la véritable propagande que j’estime subir de la part des élites, ceux qui profitent le plus de cette doctrine TINA et qui possèdent les médias dominant.

      Je suis loin d’être un »coco forcené«  :  »Sans nier de manière systématique que le marché libre possède souvent plus d’avantages que d’inconvénients" 

    • MuslimADieu MuslimADieu 21 mai 2014 20:36

      @wawa

      En réalité, d’après ce que j’ai compris, il y a deux choses à distinguer : Le capitalisme et le libéralisme. Le premier met en avant le capital (comme quoi il faut que les riches soit riches pour pouvoir investir) et le deuxième la liberté (surtout d’entreprendre en économie) et met surtout en avant la lutte contre l’Etat qui tend à tout rater. Une forme d’Etatisme n’est pas incompatible avec le capitalisme et les capitalistes savent être protectionnistes quand ça les arranges.

      Bref, il ne faut pas tomber dans le piège gauchisant qui confond libéralisme et capitalisme. Les banques sont, par nature, capitalistes. Elles n’ont que ça dans leur coffres.
      C’est compliqué tout ça.

    • eric 21 mai 2014 22:20

      A l’auteur, une moitie de l’article pour parler de l’ultraliberalisme. Or, c’est quoi l’utraliberalisme ? C’est l’ideologie d’une poignee d’ex trotskistes americains repentis, qui ont adhere aux idees liberale avec le meme integrisme et le meme sectarisme qu’ils adheraient avant au marxisme. Dans le monde entier, la principale caracteristiques des pays liberaux, c’est que les moyens de l’etat y sont plus important que la moyenne et qu’ils ont partout augmente de façon continue en valeur absolue et souvent en valeur relative.
      Il n’y a pas un pays liberal ou les moyens publics aient diminue en valeur absolue de mémoire d’homme...Il n’y a pas un parti, se disant ou qualifie de liberal dans le monde qui ait pour programme de supprimer l’État, les services publics ou les contrôles d’un ordre ou d’un autre au frontières. Vous vous battez contre un ennemi qui existe peut être pour vous, mais en vous illusionnant sur ce qu’il est vraiment. C’est pourquoi votre combat ne saurait être efficace.


    • wawa wawa 22 mai 2014 07:57

      « Il n’y a pas un pays liberal ou les moyens publics aient diminue en valeur absolue de mémoire d’homme...Il n’y a pas un parti, se disant ou qualifie de liberal dans le monde qui ait pour programme de supprimer l’État, les services publics ou les contrôles d’un ordre ou d’un autre au frontières. »


      euh de mémoire d’homme on trouvent facilement USA, Royaume unis, tous les pays européen en cours, Chili après avènenement de pinochet, et tout les pays qui ont appliqués les potions magiques des chicago-boys. quand au programme des libertarien, il ne propose bien de réduire le role de l’état en simple garant de la propriété privé

      pour moi l’ultralibéralisme ne va vers qu’une chose : la soumission a un Etat sur lequel on a une prise (élection) vers la soumission envers des entité sur lequel on a aucune prise et dans lequel la majorité de la population serait perdante. (mon scénario totalitaire). l’asservissement progressif est déjà en cours selon moi.
      une autre option c’est une zone tribale de type SOMALIE véritable paradis selon les libertarien. et 
      « il n’y a pas d’autres alternative » selon moi a ces des options avec les politiques actuellement en cours.





    • howahkan Hotah 21 mai 2014 11:17

      l’humain me semble passer en mode suicide.............................avec enfin les moyens de le réaliser.....

      expliquer ne mène nulle part bien que ce soit nécessaire si cela décrit ce qui est.

      notre démence a une origine en chacun avant d’être globale....tant que nous n’irons pas en nous même, le balancier maudit continuera son balancement maudit qui ne mets pas le cœur à l’heure..

      savoir que d’espoir il n’y en a pas est le commencement d’une autre route....l’espoir est ce qui permet d’accepter l’esclavage....vous avez remarqué sans doute que les politiques, économistes et les religions enfin pseudo religions parlent toujours et uniquement de demain..........pourquoi donc ? l’espoir même faux et illusoire que demain ça pourrait aller fait que aujourd’hui je ne fais jamais rien du tout....or comme seul aujourd’hui existera jamais, demain est un concept mental faux, rien ne change, car à chaque fois que demain semble arriver c’est toujours aujourd’hui ...CQFD

      demain on rase gratis.....


      • Alpo47 Alpo47 21 mai 2014 11:28

        Un bon texte de l’auteur qui essaie de faire une analyse objective des « forces en présence ».


        • San-antonio San-antonio 22 mai 2014 11:34

          @ Wawa :
          article remarquable. Merci.


        • San-antonio San-antonio 22 mai 2014 11:34

          @ Wawa :
          article remarquable. Merci.


        • lsga lsga 21 mai 2014 11:49

          Les libéraux nous gouvernent ? smiley

           
          Pour vous donc, François Hollande, qui augmente les impôts et l’interventionnisme étatique, est un libéral ?
           
           
          Non, les Bismarckiens nous gouvernent !
           


          • Scual 21 mai 2014 12:31

            Oui, c’est intéressant pour un roman, mais là on parle de la réalité.


          • lsga lsga 21 mai 2014 12:39

            quel argument !

             
            Donc, pour vous, Hollande qui augmente les impôts est un libéral ? 
             
            ça va votre cerveau, il marche ? 

          • Alpo47 Alpo47 21 mai 2014 12:45

            Oui, Flamby est un libéral, tout dévoué à défendre les intérêts des grandes entreprises ... et de leurs actionnaires. Qu’il se cache sous l’étiquette PS n’y change rien.
            Et la course de vitesse pour imposer le traité transatlantique le démontre clairement.


          • lsga lsga 21 mai 2014 12:47

            Hollande n’est pas un nationaliste, ça c’est sûr, et c’est une bonne chose.

             
            Mais donc, pour vous, augmenter les impôts est une politique libérale ? 

          • Alpo47 Alpo47 21 mai 2014 14:55

            Augmenter les charges uniquement sur ceux qui travaillent , la fameuse « classe moyenne », ou la plus grande partie de la population au travers d’une diminution des transferts sociaux et en exclure les rentiers et surtout les grosses entreprises ... va dans ce sens, car cela va avoir pour conséquence de favoriser ceux qui ont les capitaux.

            Mais à l’heure où la maison brule, est ce vraiment le moment de se livrer à des querelles sémantiques ou de « discuter du sexe des anges » ?

            F.H sert, comme ses prédécesseurs, les intérêts d’abord des (gros) actionnaires des grands groupes. Les 0,0001% qui tirent les ficelles. C’est cela qui est important. Est il libéral ou « une marionnette » (pourquoi pas les deux ?) importe peu.


          • lsga lsga 21 mai 2014 15:00

            c’est vous qui passez votre temps à parler du sexe des anges.

             
            Donc, en effet, François Hollande n’est pas le moins du monde libéral. Il est néo-bismarckien, c’est à dire étatiste, c’est à dire pour le financement de groupes industriels moribonds et inutiles par la puissance publique.
             
            Le Bismarckisme (ou Keynésianisme) a toujours consisté à défendre les intérêts des plus puissants. Le libéralisme propose simplement de laisser les entreprises faire faillite. 
             
            Personnellement, je préfère la solution consistant à laisser crever la gueule ouverte les bourgeois qui n’ont pas été capables de gérer leur entreprises : peu importe leur « nation », qu’ils soient français ou américains ne changent rien pour le prolétaire qui travaille pour eux. 

          • Scual 21 mai 2014 12:32

            Des extrémistes ? Je me demande surtout si c’est pas des traitres !


            • Akerios Akerios 21 mai 2014 12:43

              Bravo l’auteur.......wawa
              Je te cite :
              "Je suis frappé par le coté dogmatique des libéraux qui nous gouvernent. Moins d’état, faisons voler en éclats tous les acquis sociaux, toutes les barrières douanières et tout ira mieux (pour qui ?). "
              C’est fondamental !


              • lsga lsga 21 mai 2014 12:46

                sans rire, pour vous, François Hollande qui augmente les impôts est un libéral ?

                 
                ça va vos neurones ? vous pensez à les graisser de temps en temps ? 

              • wawa wawa 21 mai 2014 14:29

                La question n’est pas hollande est il un libéral (non à lévidence) mais


                a-t’il vraiment des marge de manoeuvre pour diriger quoi que se soit ?

                non aussi selon moi

              • Scual 21 mai 2014 15:55

                Hollande multiplie les cadeaux fiscaux pour les riches. Les cadeaux fiscaux sont l’inverse exact des augmentations d’impôts.

                Par conséquent j’en connais quelques uns qui parlent mais qui ont en réalité de gros points communs avec François Hollande : mensonges et propagande.


              • lsga lsga 21 mai 2014 15:58

                Hollande a augmenté les impôts des plus riches. Essaye encore. 

                 
                Il a TRÈS légèrement baissé la fiscalité des entreprises (50 Milliards d’euros de baisse sur les 2000 milliars d’euros du PIB), cela ne fait pas de lui un libéral.
                 
                Franchement, vous trouvez que Montebourg fait une politique libérale ? J’aurais dit qu’il fait une politique nationaliste de subvention de la bourgeoisie française. 


              • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 21 mai 2014 13:21

                Globalement d’accord avec vous, je voudrai faire quelques remarque.

                Nous ne sommes dirigés par aucune idéologie, libérale ou communiste, mais seulement par nos convoitises. Ce n’est qu’ensuite que les uns ou les autres adoptent un dogme économique selon qu’il leur paraît le plus approprié à les satisfaire. C’est d’ailleurs pour ça que, pour faire péter le système soit disant libéral, il suffit de boycotter tout produit pendant sa campagne de pub. Je ne développerais pas ici. C’est aussi la raison pour laquelle il n’y a aucun risque que cela se produise. Nous sommes d’abord prisonniers de nos envies, ad nauseam. Les pubeux et autres spin-docteurs le savent très bien.

                Le système actuel n’a rien de libéral. D’ailleurs, je ne sais pas ce que l’on entend par système « libéral ». On se paye de mots. Nous sommes dans un système ploutocratique, mafieux, comme l’étaient les républiques italiennes de la Renaissance, soumis à une poignée de propriétaires qui utilisent le peuple pour se faire la guerre et la religion comme peau de mouton pour démonter la pureté de leurs intentions (ou la méchanceté des intentions des autres). Nous abandonnons notre citoyenneté dans les mains de ces quelques personnes dont l’envie est de dominer le monde et qui s’en donnent les moyens. Nous nous en contentons parque cela semble suffire à nourrir nos convoitises. On peut considérer que le système est extrémiste dans le sens où il ne pourra s’interrompre que lorsqu’il nous aura corrompu à l’extrême.

                C’est en route.

                Ne peut réussir que celui qui est coopté par le sérail et ne peut être coopté que celui qui a manifesté son mépris pour le bien commun. Pour être chef d’État aujourd’hui, il faut également être coopté par le système (et je suis un peu fatigué de voir tous les socialos de mon entourage qui m’ont ri au nez quand je leur ai dit que Hollande était Young Leader venir pleurnicher sur l’épaule parce qu’ils constatent que c’est vrai).

                Le cadre intelligent, propre sur lui, fier et responsable, qui pisse sur trop d’État pour briller dans ses conversations entre pairs et se pour se persuader qu’il est un bon serviteur du système attend du sytème qu’il le lui rende bien. Il sera bien dépourvu lorsqu’il s’apercevra que le dit système lui a bouffé sa baraque, puis sa chemise et qu’il ne pourra plus assumer le remplacement de son vieux jean rapiécé. Il faudra qu’il dorme sous les ponts pour comprendre ce qui lui arrive. C’est déjà arrivé à plus d’un.

                Au rythme où les personnes les plus favorisées répandent la croyances en un monde financier idéal, alors que cette croyance se développe en parfaite corrélation avec l’explosion de la misère, il peut déjà réserver sa place !


                • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 21 mai 2014 14:33

                  Beau texte, Jouyeusetés, mais qui a mis ces fanatiques au pouvoir ?
                  Ne seraient-ce pas les mêmes que ceux qui ont installé Lénine en Russie en 1917 puis financé le nazisme ?


                • zygzornifle zygzornifle 21 mai 2014 16:13

                  Valls homme de main du CRIF .....


                  • mpag 21 mai 2014 16:49

                    Je suis au regret de vous dire que le fonctionnement de la société et d’une idéologie est aussi simple que la gain apporté à contrario du risque et pertes induit

                    Le contrôle est optimum dans les deux systèmes l’ultralibéralisme et le communisme, reste à savoir lequel est le plus acceptable
                    Celui qui cherche à vous l’imposer ou celui qui cherche à le cacher dans un semblant de liberté

                    Il s’agit de préserver les intérêts idéologiques et de faire adhérer les populations
                    La bataille est de type communicative, et l’extrémisme est à tout les niveaux seulement certains types sont moins douloureux que d’autres.

                    La question de l’auteur n’a plus lieu d’être, chaque idéologie est guidé par des extrémistes de la pensée unique, la leur car elle a pour but le CONTROLE base du pouvoir. C’est inévitable


                    • G.L. Geoffroy Laville 21 mai 2014 17:19

                      Je suis d’accord sur le danger de « la pensée unique » qui guette les tenants d’une idéologie comme la « vérité ».

                      L’auteur de l’article, lui-même animé par la pensée unique ?, dénonce quand même bien une « pensée unique » adverse et concurrente.

                      Une doctrine politique (socialiste, libérale, nationaliste... qu’importe) peut être aussi professé comme un dogme politique.

                      De tout bords, ils sont nombreux à vouloir nous convaincre « qu’il n’y a pas d’alternative ».


                    • wawa wawa 21 mai 2014 19:18

                      réflexions intéressantes !!


                    • Benoit 21 mai 2014 17:56

                      La « serpillière humide » de Bruxelles à déclarée que la politique européenne actuelle continuera peut importe la volonté des citoyens. La démocratie n’est qu’un bras de la dictature ou son artéfact. J’ouvre un débat ?


                      • tf1Groupie 25 mai 2014 13:01

                        GAZA serait un symbole de l’ultra-liberalisme totalitaire....

                        « Tout ce qui est excessif est insignifiant » (oui moi aussi j’aime les phrases toutes faites)


                        • Vivre est un village Vivre est un village 19 juillet 2021 08:01

                          L’idéologie néolibérale serait donc responsable selon vous de tous les maux ?

                          Ça fait maintenant 40 ans que la politique menée est la même quel que soit le candidat élu. Or, pendant que les « gens d’en bas » vivent moins bien, les 0,1% les plus riches ne cessent d’augmenter leur capacité prédative sur la production de richesse et voient leurs revenus exploser.

                          Non seulement les classes dominantes sont responsables du déclin de la France, mais en plus elles refusent de prendre leurs pertes en faisant payer l’addition au reste de la société française.

                          Dans ce contexte, le plus inquiétant est que le pays est paralysé politiquement. La classe politique est incapable de répondre aux aspirations au changement qu’expriment la société car elle reste à quelques exceptions près soumises au néolibéralisme.

                          La classe moyenne supérieure, c’est-à-dire les 25% les plus aisés, contribue au maintien du statu quo car elle vit encore trop confortablement pour renoncer à ses illusions. Le temps des tempêtes arrive. Il est urgent de comprendre que nous sommes 99% à avoir intérêt à un changement d’orientation politique.

                          La crise du Covid a révélé le déclin industriel de la France mais aussi de l’Europe. Faut-il mettre en cause l’Union européenne ?

                          Si le néolibéralisme est la prison des esprits, j’appelle l’UE la prison institutionnelle. Nous avons délégué les leviers essentiels de la souveraineté en matière économique, à travers la gestion de la monnaie et l’impossibilité de réguler les échanges commerciaux. L’euro est un vrai handicap pour l’économie française. Il faut savoir qu’en raison de notre appartenance à la zone euro, notre politique économique est pour l’essentiel soumise aux injonctions de la Commission européenne.

                          Les politiques d’austérité, de privatisations, de flexibilisation du marché du travail, de baisse des impôts pour les grandes entreprises, découlent toutes de demandes expresses des instances européennes. Nous sommes par ailleurs soumis au libre-échange sans possibilité de mener une politique protectionniste, seule à même de protéger le tissu industriel du pays. Le fonctionnement de l’Union européenne et du marché unique basé sur le principe de « libre concurrence » est absurde, voire mensonger.

                          Les traités européens devraient instaurer les conditions de la coopération entre les pays et non les livrer à une guerre de tous contre tous. En l’état, la concurrence au sein du marché unique est déloyale puisque les niveaux de développement des différents pays sont hétérogènes, en particulier en termes de niveaux de salaires et de cotisations sociales.

                          Tant que l’on reste soumis au carcan européen, nous n’avons pas le choix que de faire pression à la baisse sur les salaires et de détruire notre système de protection sociale. Il ne me semble pas que l’on ait fait l’Union européenne dans le but de paupériser les classes moyennes et populaires.

                          https://www.lefigaro.fr/vox/societe/francois-boulo-le-mouvement-des-gilets-jaunes-produira-des-effets-sur-le-long-terme-20210416


                          • Vivre est un village Vivre est un village 19 juillet 2021 08:04

                            A travers un langage volontairement pédagogique et accessible, il entend déconstruire les dogmes néo-libéraux rabâchés partout et pointer du doigt les barrières institutionnelles empêchant toute politique alternative, l’Union Européenne étant l’antagoniste principal. Tout comme le ton, l’orientation idéologique de François Boulo se veut claire : l’économie est la pierre angulaire de tout. Le combat doit se mener sur ce terrain. Un brin économiciste, teinté de « citoyennisme », il est convaincu qu’il est absolument nécessaire de chercher le consensus pour rassembler le plus grand nombre, quitte à arrondir les angles et éviter les problématiques trop clivantes. Raison pour laquelle il refuse le clivage gauche/droite, mais aussi d’utiliser certains termes qu’il juge trop marqués. Un choix entraînant forcément des points aveugles et des compromis.


                            François Boulo s’en défend, il se veut pragmatique et anti-sectaire, ce qui le conduit à ne pas prendre de position qui paraisse trop radicale pour ne pas courir le risque de faire fuir et échouer à unir la majorité des citoyens français, seule possibilité de changement. Certains pourraient alors mettre en doute la pertinence de recevoir un invité que l’on peut trouver trop « tiède ». Mais réfléchir ainsi serait ne pas saisir ce que représente François Boulo. Il est une illustration de ces très nombreux militants Gilets Jaunes qui se sont peu à peu dirigés sur la gauche de l’échiquier politique. Il en vient aujourd’hui à défendre une position véritablement sociale-démocrate, dans la lignée d’un Thomas Piketty. Il est donc nécessaire de replacer ses positions par rapport à son parcours personnel mais aussi au contexte plus général de politisation des Gilets Jaunes. C’est seulement à partir de cette perspective que nous pouvons comprendre l’intérêt que nous avons à dialoguer avec F. Boulo, l’objectif pouvant être de consolider voire radicaliser le processus de « gauchisation ».


                            Car, comme il le note lui-même, sa réflexion n’est pas arrêtée. Il est en constante interrogation, cherchant à se former et s’informer pour parfaire son éducation politique. Si l’on ne partage pas forcément les mêmes avis sur les modes de lutte préconisés, tirés en grande partie de son rejet d’un combat politique basé sur un rapport de force trop conflictuel, il nous faut admettre que nous pouvons trouver de nombreux points d’accord sur le système néo-libéral qui nous gouverne. Quant à ses angles morts, en particulier la question de la race – point qui a fait énormément débat lorsque certains se mettaient à rêver d’une « convergence » entre les Gilets Jaunes et les « quartiers populaires » -, François Boulo reste dans une position humble et honnête : elle fait partie de ces problématiques qu’il a encore trop peu étudiées. Raison pour laquelle elles peuvent paraître passer à la trappe, se coupant malheureusement des problèmes d’une partie non négligeable de la population. Le constat pourrait être le même du côté des problématiques féministes, totalement absentes de ses écrits. Cependant, rejeter ces thématiques du côté du « sociétal » en arguant que la priorité est le « social » ne nous paraît pas être le meilleur moyen d’unir, sauf si l’on se concentre seulement sur une partie des citoyens. Nous pouvons alors espérer que la discussion ait pu le motiver à en savoir plus, et que son cheminement intellectuel soit enrichi par des lectures théoriques et politiques permettant de penser un projet d’émancipation politique qui prendra en compte tous les opprimés, et ce, dans une perspective radicale.

                             

                            Wissam BENGHERBI

                             

                            Aux Sources , émission publiée le 17/07/2021
                            Durée de l’émission : 87 minutes

                            https://www.hors-serie.net/Aux-Sources/2021-07-17/Reprendre-le-pouvoir—id457


                            • Vivre est un village Vivre est un village 19 juillet 2021 08:07

                              Au cours du quinquennat Sarkozy, j’ai (François Boulo) commencé à me rendre compte que les mêmes débats revenaient sans cesse, les mêmes oppositions stériles et pendant ce temps-là, la situation économique du pays se dégradait. J’ai donc décidé de m’intéresser au fond, aux idées. Et c’est en étudiant en particulier l’économie que je me suis forgé une toute nouvelle vision du monde car j’ai découvert que nous étions sous l’emprise d’une idéologie que l’on désigne communément sous le terme de « néolibéralisme ».

                              C’est pourquoi l’économie est le point de départ de mon analyse. J’essaie de déconstruire le néolibéralisme non pas d’un point de vue conceptuel ou historique, mais en partant des idées reçues que cette idéologie a fixé dans l’esprit des citoyens. J’ai identifié 5 dogmes qui sont répétés à longueur de temps dans le débat public mais aussi dans la rue, au bistrot, lors des repas de famille, etc.

                              https://www.lefigaro.fr/vox/societe/francois-boulo-le-mouvement-des-gilets-jaunes-produira-des-effets-sur-le-long-terme-20210416


                              • Vivre est un village Vivre est un village 19 juillet 2021 08:10
                                En haut de la pile
                                François Boulo enfile la robe souverainiste
                                Figure des gilets jaunes, l’avocat rouennais publie « Reprendre le pouvoir », un essai critique de l’Union européenne et du néolibéralisme, dans une perspective d’« éducation populaire ».

                                érôme Rodrigues, Eric Drouet, figures du mouvement des gilets jaunes et François Boulo dans une manifestation à Paris, le 23 mars 2019. (Boby /Libération)

                                par Jérôme Lefilliâtre

                                publié le 21 mai 2021 à 16h01
                                « Cela me désole, me désespère et m’énerve »  : à l’autre bout du fil, François Boulo ne cache pas son agacement. Son livre, Reprendre le pouvoir, est sorti depuis un mois et il n’a pas eu la couverture médiatique qu’il attendait. L’avocat de Rouen, spécialisé en droit du travail, a bien été invité dans la matinale de France Culture, à Sud Radio ou au journal de 23 heures de France Info, mais ni chez Ruquier, ni à Quotidien ou C à vous, ni aux Grandes Gueules. Des expositions qu’il espérait. N’a-t-il pas été, après tout, l’une des figures marquantes des gilets jaunes, le mouvement social le plus important depuis des années ?


                                • Vivre est un village Vivre est un village 19 juillet 2021 08:13
                                  Gilets jaunes aujourd’hui

                                  Depuis la crise des Gilets jaunes, François Boulo garde le sentiment que rien n’a changé. Dans son livre il écrit : « Le Gilet jaune n’est plus sur le dos des gens mais dans leur cœur. »

                                  Le discours gouvernemental consistait à dire qu’avec le Grand débat national, on avait écouté les gens pour changer leur vie, mais il n’en était rien. Dès le début, le débat a mis de côté le Référendum d’initiative citoyenne et les propositions pour plus de justice fiscale. François Boulo

                                  Avant la pandémie, on était dans un pays déjà en situation de crise. Les 10% des Français les moins aisés ont connu une baisse du niveau de vie entre 2008 et 2018. Les Gilets jaunes ce n’est pas seulement l’expression d’une baisse du pouvoir d’achat mais une baisse générale du niveau de vie. François Boulo

                                  Pendant la crise, l’État a soutenu les ménages les plus modestes grâce notamment au chômage partiel.

                                  Mais on a alourdi la dette. Comment on va faire pour régler ce problème ? On ne va pas changer les orientations économiques du pays qui nous ont pourtant menés droit dans le mur, mais on va continuer à baisser le financement des hôpitaux et du service public. François Boulo

                                  La dette est toujours utilisée pour justifier la réduction des dépenses publiques. On culpabilise les Français en disant qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens. Mais si on compare avec d’autres pays du monde, le Japon et les États-Unis ont des niveaux d’endettement supérieurs. Ce n’est pas un problème franco-français. François Boulo

                                   https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/des-ronds-points-aux-institutions-la-campagne-perdue-des-gilets-jaunes-avec-francois-boulo-et-pierre

                                   

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