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Accueil du site > Actualités > Politique > Travail le Dimanche : la régression est en marche

Travail le Dimanche : la régression est en marche

Après plusieurs mois d’échanges virulents à l’assemblée, le texte de loi sur le travail dominical, tout juste censuré à minima par le Conseil Constitutionnel, a été publié au journal officiel (JO) le mardi 11 août.

Annoncé pour fin septembre, cette loi phare en emblématique de toute une idéologie à l’oeuvre, a été poussée vers l’avant en pleine période estivale pour une application quasi-immédiate.

Le dimanche 16 août, les modalités du texte pouvaient donc rentrer en application.

I. Un texte de régression sociale

Un bref rappel historique permettra de se remémorer qu’il fallut attendre jusqu’en 1906, après un long conflit social avant que le repos hebdomadaire du dimanche soit obligatoire. Cette journée, non ouvrée, offrait la possibilité à des millions de personnes de bénéficier d’une journée dans leur semaine à ne pas se consacrer à leur travail.

En 1936, le Front Populaire mettait en place les premières semaines de congés payés et réduit le temps hebdomadaire de travail de 49 à 40h. En 1956, la 3ème semaine, en 1969 la 4ème semaine, en 1982 la 5ème de congés payés est acquise alors que la semaine ne dure plus que 39h. En 1982, toujours, Mitterrand baisse l’âge de départ à la retraite de 65 à 60 ans.

Enfin, en 2000 la mise en oeuvre de la loi Aubry réduit le temps de travail hebdomadaire à 35h.

Ces diverses lois, souvent acquises de haute lutte, définissent un sens, une orientation de progrès sociale : l’individu tendant à moins consacrer de temps à son obligation "travail", dispose d’un temps plus large pour se consacrer à d’autres activités.

Ces avancées, couplées à l’arrivée de la femme sur le marché du travail, à l’émergence d’une société - et d’une économie - de loisirs, à la diversification des activités notamment vers des champs nouveaux comme le sport "professionnel", ont permis de bâtir un modèle "singulier", que beaucoup d’autres nations dans le monde nous envient.

Bien évidemment, tout le monde n’a pas bénéficié de ces avancées de la même façon, les professions libérales, les professions "contraintes" comme les hospitaliers ou même les chefs d’entreprises, n’ont pas forcément vécu ou perçu les mêmes conséquences.

Mais quoi que l’on puisse en dire, il y avait une logique progressiste, une logique qui tendait à améliorer la vie des individus.

Le gouvernement actuel lui, suit une toute autre piste, et ce n’est pas nouveau.

Confronté à des déficits abyssaux, souvent creusés par lui-même, il en vient à conclure que seul plus d’heures ouvrées permettront de rétablir les comptes publics et la croissance.

Profondément convaincu du dogme productiviste, consistant à penser que seul le temps de travail permet la productivité et la croissance, il explore plusieurs pistes, toutes orientées vers la réduction de ces progrès sociaux.

En 2003, la loi du 21 août (on appréciera la période) portant sur les retraites, visait déjà à élargir la durée de travail tout au long de la vie, mais, face à la contestation, s’est contentée d’une homogénéisation des régimes et de départs en pré-retraites.

En 2004, la suppression d’une journée de congés (lundi de Pentecôte) constituait, sous couvert d’un voile de solidarité (la fameuse journée solidarité pour les "personnes âgées") un élargissement du temps de travail.

Au passage, ces 2 dernières dispositions ont démontrées leur inefficacité profonde, l’une ayant coûté beaucoup plus cher qu’elle n’a rapporté, incitant des personnes à partir avant l’heure et donc à coûter plus cher, l’autre ayant démontré qu’elle coûtait plus cher à être ouvrée qu’à ne pas l’être, le lundi de pentecôte générant des rentes touristiques plus élevées que les gains générés en entreprises à flux "courant".

Non content de ce constat d’échec, prouvant du reste que les solutions sont ailleurs, N.Sarkozy surfant sur le "travailler plus pour gagner plus" a fait du travail dominical la mesure phare de son mandat. D’où l’obstination indéfectible du gouvernement à conduire cette "réforme" malgré une large opposition, y compris dans les rangs même de la majorité.

 

II. Travailler le dimanche : pour quoi faire ?

L’idée est simple, facile, superficielle. Si l’économie rame et qu’il reste un jour non ouvré, pourquoi ne pas l’ouvrir au travail ? D’une part il y a une demande (tourisme, achats, etc...), d’autre part il y a d’ores et déjà des fraudes qui traduisent cette demande (ouvertures exceptionnelles d’enseignes de zones commerciales et autres zones touristiques).

A partir ce constat, purement consumériste, on peut s’en convaincre : ouvrir le dimanche ce n’est pas une mauvaise idée, en plus aux USA, au Canada ou ailleurs, les magasins sont ouverts le dimanche et les gens consomment.

Néanmoins, derrière ce constat simpliste, plusieurs éléments, et non des moindres, ont été occultés.

Cette liste d’éléments, mis bout à bout, amène à reconsidérer la position, et finalement à dresser un bilan qui génère, pour un gain économique non démontré, une fragilisation notable des populations qui seront de "l’autre côté du guichet" ces jours-là.

Attention, je ne dis pas que le dimanche, tout doit être fermé, je dis qu’il faut - à mon sens - définir des usages et des limites, sinon on rentre clairement dans la régression sociale.

- Qui cela concerne ?

Première des questions à se poser : qui vise-t-on et pourquoi faire ? S’il s’agit de proposer à des secteurs touristiques, parfaitement définis et balisés, la possibilité d’ouvrir le dimanche parce que c’est une journée pleine pour cette activité, je dirais "pourquoi pas" : faut-il encore définir l’emploi "maître de ses choix" de l’emploi "salarié dépendant des choix".

Autrement dit, en secteurs touristiques, pourquoi pas, mais avec des modalités claires.

Pour les autres secteurs d’activité, notamment les commerces, en dehors des 3 dimanche avant Noël - et même dans ces cas là- je ne vois pas l’intérêt d’ouvrir des magasins le dimanche.

Il faut donc bien définir, décideur libre de son choix et salarié, activité touristique ou activité "traditionnelle" pour ne pas générer d’excès.

- Qui décide ?

L’ouverture le dimanche sera décidée par les enseignes ou les directions. Le salarié n’aura pas le choix de savoir si l’enseigne sera ou non ouverte. Au mieux il pourra ou non travailler le dimanche. Mais dans la majorité des cas, sous la pression des collègues ou de l’entreprise, le salarié devra accepter de travailler le dimanche comme un jour "de base".

Le volontariat devient donc "relatif", surtout si le dimanche rentre dans les modes de calcul horaires "annualisés" ou "mensualisés". L’importance de la liberté du volontariat est primordiale : chacun doit pouvoir faire le choix, de lui même. Sinon, ce n’est plus du volontariat, mais une obligation.

On peut comprendre qu’un étudiant soit tenté par le dimanche payé double, mais une mère de famille à 40 ans y portera sans doute un autre regard...

- Quelle rémunération ?

Le travail le dimanche doit, pour tout salarié, être rémunéré double. Cela devrait être inscrit noir sur blanc, quelles que soient les zones ou les activités. Cela aurait un double voire triple avantage : une activité économique qui ne serait pas rentable, fermerait d’elle même ses portes le dimanche. Ensuite, concernant les étudiants - et tout ceux qui sont derrière le guichet - cela aurait pour vertu d’être rémunérateur rapidement en peu de temps. Bien évidemment, le choix d’avoir en contre-partie 2 jours de récupération payés au lieu d’1 pourrait aussi être proposé.

Cette disposition devrait de plus être étendue, de droit, aux nombreux salariés qui bossent le dimanche mais n’ont actuellement aucune majoration. Cela aurait pour vertu de dire : si tu es patron, libre à toi d’ouvrir et de te rémunérer, mais si tu emplois quelqu’un, le coût c’est X2. Économiquement, ça calme.

- Quels intérêts économique ?

Si, dans certaines zones touristiques, on peut bien comprendre qu’une journée d’ouverture en plus permet de capter plus de clientèle, pour des zones commerciales, le gain est nettement plus discutable : acheter sa perceuse le dimanche plutôt que le samedi, c’est toujours une perceuse d’achetée : le gain est nul pour les enseignes concernées. En revanche, les personnes qui travailleront ce jour-là, seront autant de personnes qui ne consommeront pas le dimanche ce qui peut aussi générer des manques à gagner. Ne l’oublions pas, les salaires, eux, ne bougent pas...

- Quelles incidences pour la vie familiale ?

Travailler le dimanche, vu du patronat, cela peut paraître intéressant. Vu du salariat, c’est beaucoup plus compliqué. En effet, le travail le dimanche constitue un travail "en décalé", avec ce que cela comporte comme difficultés : peu ou pas de transports en commun, pas de nounous (sinon là aussi c’est X2 ou plus), etc... Tout devient un peu plus compliqué, avec une absence le jour où les enfants sont présents, une présence le jour où ils sont absents.

A moyen et long terme, on pourra découvrir également le délitement des vies de couples (couples TGV, couples "paliers", couples à distance) avec des horaires toujours plus "souples", mais aussi des convergences toujours plus compliquées. On pourra également se rendre compte que les enfants n’ont plus de repères, qu’ils ont du mal à suivre en classe etc... Bref, tout ce qui résulte de l’absence d’un parent un peu trop marquée, surtout s’il travaille le samedi ET le dimanche...

Bien sûr, certains me diront que travailler le dimanche, ils le font déjà depuis longtemps (restaurateurs, buralistes, hôteliers, etc...). Ce qu’ils oublient de dire, c’est qu’ils le font pour leur propre compte dans l’essentiel des cas, sous leur propre décision, et parce qu’ils sont dans un domaine d’activité où ne pas ouvrir le dimanche serait économiquement dommageable.

Si les éléments ci-dessus ne sont pas rédigés clairement en faveur du choix, en toute connaissance de cause et avec des contre-parties clairement écrites, on ne soumet plus les salariés à du volontariat mais à du chantage à l’emploi. On expose un peu plus ceux qui déjà n’ont pas grand chose à l’aléa du rythme de travail, aux difficultés d’organisation, en somme à une nouvelle forme de pression.

 

III. Le travail dominical : un facteur d’accroissement des inégalités

Le travail dominical constitue un formidable facteur de distorsion sociale : il y aura ceux qui n’auront pas le choix, et ceux qui verront la chose en étant bénéficiaires : les clients (qui ne se poseront pas la question sauf à voir leurs enfants dans cette situation) ou les patrons.

Les salariés du dimanche deviendront les serviteurs des autres, sans contre-parties garanties, exposés aux difficultés multiples de la situation le tout en se coupant d’activité socialisante comme le sport (les matchs de foot du dimanche), les repas ou les balades en famille, la vie politique parfois. Bref, ils deviendront des serviteurs broyés sous la logique du dieu dominical "consommation" au plus grand profit d’une minorité d’actionnaires heureux - sans doute trop vite - de générer plus de bénéfices.

Sans repères temporels, les gens seront mobilisables, jour et nuit, dimanche et fêtes, vivant avec des rythmes décalés sans réelle obligation de service (pompiers, infirmiers, agents de centrales nucléaires etc...) ni même significatives contre-parties.

Enfin, compte tenu des différenciations de régime, entre zones dites "PUCE" ou touristiques, et autres zones, entre les différenciations de villes (Paris, Marseille, Lille et villes d’intérêt touristique ou thermales (terme vague)), on crée immanquablement un régime inégalitaire.

Le travail le dimanche doit être bien plus limité, encadré, rémunéré, qu’il ne l’est via cette loi déstructurante. Il ne s’agit pas de tout rejeter en bloc, mais bel et bien de lire derrière le texte le sens idéologique qui anime l’écriture et d’évaluer les inévitables conséquences dévastatrices que cela va avoir sur bon nombre de Français.

Enfin, plus profondément encore, je crois que le gouvernement est incapable de se projeter intellectuellement d’un système passé, révolu et décadent fondé sur le quantitatif, vers un système progressiste, humain et d’avenir construit sur le qualitatif.

Le sens de l’histoire, c’est de travailler moins pour vivre mieux.

Que certains travaillent plus, pour que d’autres gagnent plus, cela s’appelle la féodalité, l’ancien régime.

Le vrai défi à relever, c’est de faire en sorte que chacun puisse, au travers d’un emploi, vivre décemment et espérer pouvoir évoluer : pour cela, seule la répartition des richesses, l’amélioration de ce qui existe et, il faut bien le dire, des règles du jeu collectives un peu moins déconnantes, pourront permettre d’y arriver.

Le travail dominicale est donc une mauvaise piste pour redresser la barre.


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139 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 18 août 2009 10:12

    Pour vous,qui affichez vos idées politiques c’est une regression,mais pour les centaines de milliers de travailleurs qui souhaitent travailler le week-end c’est une avancée sociale

    Quelques précisions s’imposent

    • Les autorisations d’ouverture le dimanche sont ciblées : elles concernent les grandes agglomérations de plus de 1 million d’habitants ;
    • Les élus locaux auront leur mot à dire : sans le feu vert de la mairie, rien ne change ;
    • Le travail le dimanche est basé sur le volontariat ; les salariés dans ces zones sont payés le double et bénéficient du repos compensateur ;
    • Le principe du repos dominical est conservé et le dimanche conserve son caractère de jour exceptionnel ;
    • Les petits commerces alimentaires sont mieux protégés.

    • 73% des Franciliens y sont favorables (sondage CSA, 12.10.08)
    • 7,5 millions de Français travaillent régulièrement ou occasionnellement. 67% d’entre eux (80% en région parisienne) approuvent la proposition de loi (sondage IFOP du 5-9.12.08).

      Votre conception réactionnaire de la société vous aménes à dire n’importe quoi

     http://www.tvargentine.com/

     


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 10:36

      Le travail le dimanche est basé sur le volontariat ; les salariés dans ces zones sont payés le double et bénéficient du repos compensateur ;

      Ah ! L’argument du volontariat ! C’est une illusion, ça. Au début, seuls ceux qui veulent arrondir leur fin de mois acceptent le travail dominical, puis ensuite les autres se sentent obligés, on fait pression sur eux. La question n’est pas de laisser la possibilité de travailler plus pour gagner plus, mais plutôt d’offrir la possibilité d’avoir un salaire décent en travaillant à plein temps. Et tout ça pour quoi ? Pour que les Français puissent consommer le dimanche ! Pour que les riches ne soient pas privés de shopping, et que les pauvres continuent à dépenser au-dessus de leurs moyens pour s’acheter des choses dont ils n’ont pas besoin. Il y a quand même des choses plus intéressantes dans la vie que de flâner dans les magasins.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • Loup 18 août 2009 10:58

      Juste une question :

      le travail de nuit existe et pourtant il n’est pas devenu la règle. Pourquoi en serait-il différemment du travail dominical ?

      Si le travail dominical est possible, certains en profiterons, comme les commerçants et les salariés qui verront leur salaire augmenter (si tant est que le travail du dimanche soit effectivement payé double pour tous).
      Sans intérêt pour le commerçant, pas d’ouverture le dimanche, et la mesure s’autorégulera d’elle-même.


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 11:12

      le travail de nuit existe et pourtant il n’est pas devenu la règle. Pourquoi en serait-il différemment du travail dominical ?

      Quels sont les commerces ouverts de nuit, mis à part quelques épiceries, dites « de nuit » justement ? Le travail du dimanche existe déjà, dans la restauration, l’hotellerie, les cinémas...Mais la question qui m’inquiète, c’est de savoir si les magasins vont s’ouvrir le dimanche, car autant l’employé que le consommateur risquent de se faire avoir.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • Ecométa Ecométa 18 août 2009 11:13

      @lerma

      « ...mais pour les centaines de milliers de travailleurs qui souhaitent travailler le week-end c’est une avancée sociale »

      Très peu de personnes, si elles avaient réellement le choix, travailleraient le Dimanche ; si elles veulent travailler le dimanche c’est généralement qu’elle ne peuvent pas travailler le reste du temps : la semaine ! Faisons en sorte qu’elles puissent travailler la semaine !

      Ne dites pas aux gens qu’ils disent n’importe quoi ! Par contre votre désir de consommation, comme celui des franciliens, qui feraient mieux de se livrer à d’autres sports que celui consistant à courir les magasins, mieux de se livrer à des loisirs plus simples et moins coûteux ; ce désir vous le verriez bien satisfait en faisant en sorte que des gens travaillent pour votre seule satisfaction le dimanche !

      Personnellement, et ce n’est pas politique, pas purement politique, ni religieux, mais plutôt philosophique, en réaction à ce monde de fuite en avant économico technoscientiste ; je trouve très bien qu’il y ait un jour de la semaine qui soit consacrer à autre chose que le commerce et le travail !


    • Loup 18 août 2009 11:15

      Et pourquoi se feraient-ils avoir, selon vous ?

      Ma question (ma réponse, plus exactement) est de dire que seuls ceux qui y verront un intérêt ouvriront le dimanche, et que le spectre de la « généralisation » est illusoire.

      C’est d’ailleurs précisément pour cette raison que vous ne voyez que peu de commerces ouverts la nuit.


    • Loup 18 août 2009 11:17

      Ecométa,

      je considère pour ma part que nous devrions TOUS avoir autre chose à faire après 20 heures que de courir les supermarchés.
      Je propose donc la fermeture à compter de cet horaire de tous les magasins. Pour notre bien à tous, bien entendu.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 août 2009 11:33
      Pour le travail dominical sans supplément de rémunération.

      J’ignore si, à ce jour, les modalités relatives au travail dominical sont définitivement arrêtées. Quoi qu’il en soit, il semble qu’il soit politiquement et économiquement stupide de vouloir instaurer le travail dominical avec supplément de rémunération quand il serait si simple de l’instaurer sans supplément de rémunération.

      Pour y parvenir, il suffit d’ôter au dimanche son statut de jour chômé et, simultanément, de donner 52 jours de congés supplémentaires à tous les salariés.

      De cette manière, les tenants du dimanche chômé prendront ces 52 jours de congé durant les 52 dimanches annuels tandis que les autres salariés travailleront durant ces dimanches-là, sans supplément de rémunération.

      Parmi les « travailleurs du dimanche », heureux, on devrait trouver les juifs et les musulmans pratiquants qui, eux, choisiraient de prendre ces 52 jours de congés supplémentaires, respectivement, les samedis et les vendredis.

      Ceci dit, l’intérêt économique de travailler le dimanche est excessivement faible car le pouvoir d’achat n’est pas extensible brutalement au-delà de sa progression « normale » de conjoncture. Donc, le travail du dimanche ne provoquera que des transferts de pouvoir d’achat vers les magasins ouverts.


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 11:41

      Ma question (ma réponse, plus exactement) est de dire que seuls ceux qui y verront un intérêt ouvriront le dimanche, et que le spectre de la « généralisation » est illusoire.

      Les grandes surfaces nevont pas se gêner pour créer un appel d’air, et les consommateurs seront ravis d’avoir un deuxième jour de libre pour faire leurs emplettes. Les deux se feront avoir car le plus souvent les consommateurs achètent des choses dont ils n’ont pas besoin et oublient qu’il y a mieux à faire que d’aller en famille au centre commercial le samedi, et les employés finiront par être des désignés volontaires.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • jondegre jondegre 18 août 2009 11:50

      « 73% des Franciliens y sont favorables (sondage CSA, 12.10.08) »

      bah, tu m’étonnes, c’est le coin de France ou il n’y a pas de nature et il n’y a rien d’autre à faire que sortir en ville et consommer, c’est le seul coin de France où ikea bloque l’autoroute par son affluence le dimanche....

      Vas faire ce sondage à Marseille, Annecy, Montpellier ou Bordeaux par exemple, on va bien rigoler.


    • Loup 18 août 2009 11:52

      Ainsi parlait (vous me ferez grâce du reste ?),

      Proposons un texte pour indiquer qui doit consommer quoi.
      L’homme est un âne, c’est entendu, mais de là à conserver la fermeture du dimanche sous prétexte qu’il consomme sans discernement, j’avoue que l’argument me laisse un peu sec.

      Philippe Renève,

      Un peu léger, comme argument, non ?
      Vous prenez comme postulat que l’employeur est un salaud et, surtout, qu’il a la possibilité légale d’imposer le travail dominical et autres joyeuses mesures.
      En réalité, comme je l’ai dit maintes fois, seuls les employeurs qui y verront un réel intérêt ouvriront le dimanche.
      Non seulement cet intérêt fera croître son chiffre d’affaires, mais encore cette croissance ira en partie dans la poche de celui qui aura fait le sacrifice de travailler le dimanche.

      Si j’ai quatre salariés, il s’en trouvera bien un qui acceptera cette contrainte sans que j’aie à l’imposer arbitrairement (et avec les menaces que vous évoquez) aux autres.

      A défaut, il existe un nombre incalculable d’étudiants qui ne demandent qu’à travailler un jour où les facs sont fermées et où ils n’auront pas à faire le sacrifice d’un jour de cours.

      Formidable, non ?


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 12:11

      L’homme est un âne, c’est entendu, mais de là à conserver la fermeture du dimanche sous prétexte qu’il consomme sans discernement, j’avoue que l’argument me laisse un peu sec.

      Ce n’est pas exactement ça. C’est plutôt l’habitude de la consommation encouragée par l’ouverture dominicale des commerces que je préfère ne pas voir se développer. Quand je vois des familles passer leur samedi après-midi au centre commercial, ça me laisse perplexe. Je me demane toujours s’ils ne pourraient pas vivre mieux en dépensant moins : jouer à des jeux de société plutôt que d’acheter à sa fille adolescente des chaussures qu’elle ne mettra que deux fois, se promener dans un sqare ou un parc plutôt que d’acheter un énième jeu vidéo à son enfant...Il y a des choses essentielles que la société de consommation a tendance à nous faire oublier.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • Loup 18 août 2009 14:12

      Ainsi parlait,

      ainsi va la vie, et d’autant mieux avec un peu de liberté dans ses choix.


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 14:29

      Elle a bon dos, la liberté. La société de consommation, fondée sur le désir, est justement l’ennemie de toutes les libertés. C’est une forme moderne de fascisme. La laisser nous envahir davantage est le meilleur moyen de se retrouver avec un monde de merde dans dix ans.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • Loup 18 août 2009 14:51

      Je ne comprends toujours pas les raisons de votre colère.
      Tantôt vous pointez du doigt l’ineptie du consommateur qui, si on devait ouvrir le dimanche, en profiterait pour s’endetter encore plus, tantôt, vous en appelez au fascisme pour décrire une société dans laquelle on aurait le droit de travailler le dimanche...

      Etes-vous un nostalgique des pays communistes ? Parce que, me concernant, la vraie dictature est de ne pas autoriser certains actes au nom d’un « intérêt collectif » imposé.
      Certains seraient tentés, je pense, de vous traiter de vieux ringard réac (de droite, il se doit), pire : catholique !

      Soyons sérieux deux minutes, voulez-vous, et constatons que la vie et les temps changent, parce qu’à bien vous écouter, je pourrais être tenté de dire que ni la télé, ni la radio, internet, les ordinateurs, le téléphone ou autres techologies ne nous sont nécessaires, alors qu’un bon vieux sermon dominical, ça, ça vous pose une civilisation !


    • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 15:19

      Soyons sérieux deux minutes, voulez-vous, et constatons que la vie et les temps changent

      Ca c’est l’argument massue : on est obligés d’accepter tous les changements sous prétexte que « les temps changent ». Mais les temps changent seulement si on le veut bien ! L’arnaque consiste à nous faire croire qu’on n’a pas le choix, alors qu’on a tout a fait le choix de choisir dans quelle société on veut vivre !
      Vous parlez de liberté, mais vous ne semblez pas croire que cette liberté de travailler ou de ne pas travailler le dimanche va vite se muer en obligation. Obligation pour les salariés pour conserver leur emploi, obligation pour l’employeur pour rester compétitif. C’est toujours la même logique de la fuite en avant : même si le travail dominical permet à la croissance de donner un coup de collier dans un premier temps (ce dont je doute d’ailleurs), dans quelques années on va se retrouver avec les mêmes problèmes sur les bras (faible pouvoir d’achat, faible croissance, chômage), car on se sera aveuglé dans la logique qui nous a amené où l’on est. Seulement, l’acquis social du repos dominical aura sauté, et pour continuer on sera obligé d’en faire tomber un autre. Il faut changer notre mode de fonctionnement du tout au tout, et pour commencer, s’attaquer à cette culture de la consommation de masse qui nous pourrit.

      Ainsi parlait Roungalashinga.


    • xa 18 août 2009 16:24

      « Les autorisations d’ouverture le dimanche sont ciblées : elles concernent les grandes agglomérations de plus de 1 million d’habitants »

      Non. 2 nouvelles dérogations sur l’interdiction du travail le dimanche sont créées.
      La première concerne les PUCE type Plan de Campagne et correspond à votre « résumé » de la loi.

      La seconde concerne les zones touristiques, dont la taille n’est pas limitée. Annecy (nettement moins d’1 million d’habitants) va ainsi demander la mise en place de cette dérogation au titre de la zone touristique.

      « Les élus locaux auront leur mot à dire : sans le feu vert de la mairie, rien ne change »

      C’est le prefet qui décide (sauf à Paris) sur demande du maire. Le classement en zone touristique impacte tous les commerces de détails.

      "Le travail le dimanche est basé sur le volontariat ; les salariés dans ces zones sont payés le double et bénéficient du repos compensateur« 

      Apprenez à lire.

      Primo, on rappellera que la loi normale (avant cette nouvelle loi) n’impose jamais le paiement double le dimanche. Ce sont les conventions collectives ou les accords d’entreprises qui l’imposent. Ce n’est donc pas systématique (demandez donc aux caissières).

      Secundo, dans le cas des PUCE cette nouvelle loi impose le paiement au moins doublé. Pour les zones touristiques, cela dépendra d’accords, l’ouverture de négociation est imposée, l’aboutissement d’un accord ne l’est pas. Donc rien ne garantit que le paiement sera double dans ces zones touristiques.

       »Les petits commerces alimentaires sont mieux protégés« 

      Euh ... vous pouvez me citer l’article de cette loi qui protège mieux les petits commerces ? Parce que je ne vois pas trop...

       »73% des Franciliens y sont favorables (sondage CSA, 12.10.08) "

      Un peu de précisions ne nuit pas ... sauf peut être à votre argumentaire.

      Selon ce sondage que vous citez (en fait vous citez la page du site de l’UMP, c’est un simple copier-coller), 73% des franciliens sont pour l’ouverture des magasins le dimanche, mais seul 52% des francais (sans distinction géographique ni d’activité) sont favorable. Si on ne retient que les salariés, on tombe à 46% qui sont favorables.

      Si on regarde dans le détail, sont favorables essentiellement des étudiants (qui espèrent surement pouvoir ainsi arrondir leur budget), des femmes au foyer, et des plus de 75 ans qui ne travailleront pas le dimanche. Les salariés sont majoritairement contre (selon ce sondage que l’ump nous ressort systématiquement)

      Les non salariés sont pour que les salariés travaillent le dimanche (enfin, ils sont pour pouvoir consommer quand ils veulent).

      Toujours dans ce sondage : seriez vous pret à travailler le dimanche si payé double : seul les moins de 1500 euros pour le foyer (pas par salarié, mais par famille donc) sont favorable réellement (63%, les salaires plus élevés sont favorables à moins de 50%)

      Donc sont près à bosser le dimanche ... ceux qui en auraient besoin histoire d’améliorer l’ordinaire via un salaire double.

      Curieusement, le sondage ne posait pas la question : seriez vous prêt à travailler le dimanche sans supplàment de salaire. C’eût été pourtant intéressant.


    • herve33 18 août 2009 21:53

      @lerma
      les salariés dans ces zones sont payés le double

      Sauf erreur de ma part , avec la nouvelle loi ,les patrons qui ouvriront le Dimanche n’auront absolument pas l’obligation de payer double leurs employés . D’ailleurs cela risque de poser problème avec les conventions déjà existantes dans les zones touristiques .

      Il existe des professions qui travaillent déjà le Dimanche et les jours fériés , en particulier dans les transports , et les hôpitaux . Les employès de ces secteurs bénéficient de repos compensateur ou de rémunérations supplémentaires . Avec cette loi de régression sociale , il faut craindre que dans quelques temps , on revoit ses avantages . Le travail le Dimanche doit rester exceptionnel et pour des nécessités de services , avec un nombre de WE limité dans l’année sinon , c’est le tissu social et les liens entre les individus dans la société qui vont en pâtir


    • Jean-paul 19 août 2009 00:50

      Thomas tu viens travailler ce dimanche ?
      Non ,je prefere rester au chomage .


    • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 10:28

      Je ne suis pas contre le travail du dimanche , à condition que ce soit sur la base du volontariat et en heure à 100% . Il est scandaleux que tous ceux qui travaillent le dimanche n’aient pas dans la nouvelle loi les mêmes contreparties , dans notre devise nationale , il y a égalité , et donc il n’est pas normal que dans certaines stations balnéaire on paie tarif ordinaire alors que dans la zone d’activité de Plan de campagne (13) ça paie double !


      • Marianne Marianne 18 août 2009 10:33

        Les dimanches, ce sont les poètes (et les travailleurs) qui en parlent le mieux :

        Les dimanches - Felix Leclerc

        Ceux qui disent que les dimanches
        Sont jours d’ennui, d’espoir qui flanche
        N’ont donc jamais mal dans le dos
        Pour n’avoir pas besoin d’repos.

        C’est jours de s’maine qu’on paie les comptes
        Qu’on se lèv’tôt et qu’on a honte
        De n’avancer qu’à pas de chat
        Dans un métier qu’on n’aime pas.

        Mais c’est un dimanche que s’arrêtent
        Ceux qui ont pain et amitié,
        Ceux qui n’ont rien regardent couler
        Le son des cloches sur les toits.

        C’est jours de s’maine que les enfants
        Dans des cahiers apprennent, apprennent
        Combien vieillir c’est dégoûtant

        Mais c’est dimanche que Ti-Jean
        Va voir Marie, sa souveraine,
        En complet bleu, c’est le seul temps
        Qu’il tourne dos à la semaine.

        C’est jours de s’maine que l’on enterre
        Ses morts, ses rêves et ses folies.
        C’est jours de s’maine que les bandits
        Pillent les banques et tuent leurs frères.

        C’est jours de s’maine qu’on pousse portes
        Qu’on offre bras, talent
        Qu’on s’fait bafouer et qu’on rapporte
        Plaies aux épaules, plaies en dedans.

        Mais c’est dimanche qu’on s’arrête
        Comme dans le creux vert d’une baie

        Et qu’on enlève son collier
        Pour oublier qu’on est des bêtes.

        http://www-v3.deezer.com/fr/music/playlist/f-leclerc-les-dimanches-28390240#music/playlist/f-leclerc-les-dimanches-28390240

        Post-scriptum :

        Au peuple de gauche qui s’est laissé endormir par les sirènes de la social-démocratie pendant tant d’années, rappelez-vous, ils nous disaient que le libéralisme était la solution, qu’il fallait juste réformer un peu dans un sens plus social...,

        C’est vraiment le moment de se réveiller et de dire : résister c’est mon choix !



        • Gabriel Gabriel 18 août 2009 10:43

          Bonjour Lerma,

          Dites moi :

          En quoi les petits commerces sont ils mieux protégés ?

          Vous-même, travaillez vous le dimanche ?

          Que vous inspire le terme « Acquits sociaux », vous savez ce pourquoi nos parents, grands parents et arrières grands parents se sont battus pour que la vie ne se résume pas seulement au travail et à la consommation ?

          Laissez moi vous expliquer à quoi peut servir le temps libre.

          1°) S’occuper de sa famille, enfants et petits enfants et parents âgés.

          2°) Militer et servir dans des associations pour pallier aux manquements de l’état.

          3°) Sortir, lire, se cultiver, rencontrer les autres. N’est ce pas là des richesses ?

          4°) Faire un peu de sport pour évacuer le stress de plus en plus présent dans la société que nous concocte votre bien aimé président.

          Pour comprendre tous cela, il faut être ouvert aux autres et ne pas porter des œillères au sicle de l’UMP !

           


          • BA 18 août 2009 10:51

            Bonne surprise pour Luc Châtel  : un supermarché plein d’UMP.

            Quand Luc Châtel se met à faire du Nadine Morano, ça donne une vraie-fausse scène de rentrée au supermarché. France Inter a levé le lièvre ce mardi en racontant la coulisse de la visite du ministre de l’Education nationale à l’Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne).

            Un petit voyage de presse bien organisé par les équipes du porte-parole du gouvernement et de son homologue, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce et de la Consommation.

            Avec force caméras et photographes, parés à faire la «  belle image  » de la rentrée dans les rayons, puisque depuis deux ans, le gouvernement tente d’imposer à la grande distribution un panier de fournitures à bas prix, pour les ménages les plus modestes.

            Mais comme l’écrit l’Express, pas facile de tenir la «  séquence  » de la rentrée. Même si, depuis le début de l’été, Luc Châtel, promis au plus bel avenir en Sarkozie, n’a cessé d’intervenir sur tous les sujets d’actualité, souvent en tant que porte-parole du gouvernement.

            Dans la version officielle, filmée par une caméra de son staff et postée sur Dailymotion, cela donne une version sage et rassurante de cette rentrée, dont le ministre de l’Education nous explique qu’elle est décidément moins cher que celle de 2008 (attention, la séquence dure plus de quatre minutes…). (Voir la vidéo)


            Problème  : un lundi 17 août, à 11 heures du matin, les supermarchés ne font pas le plein de mères de famille affairées à équiper leur progéniture. Comme le hasard fait bien les choses, le ministre tombe sur plusieurs d’entre elles… ravies de la baisse des prix constatée.

            Seulement voilà, les mères de famille en question sont aussi élues et/ou sympathisantes de l’UMP locale. Et cela n’a pas échappé à la sagacité du reporter de France Inter… (Ecouter le son)

             

            Il y a un an, à Marseille, Nadine Morano faisait la même chose.

            Cela ne vous rappelle rien  ? Il y a tout juste un an, à la fin du mois d’août, la secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, usait du même subterfuge pour vanter les mérites de la nouvelle allocation de rentrée scolaire (ARS), dont le montant varie désormais en fonction de la classe d’âge de l’élève. (Voir la vidéo)


            De leur côté, les associations de parents d’élèves ont bien constaté une baisse du prix du panier de fournitures. Selon les Echos, la baisse atteindrait jusqu’à 8,7%. Mais Familles de France a aussi relevé que le panier «  à bas prix  » offre des articles à la qualité très relative  : cartable en carton, post-it «  recyclé  »…etc. Et un mauvais point selon cette enquête  : des prix en forte hausse (plus 24%) pour les fournitures vendues en ligne.

            Les deux ministres auront sûrement un sujet de conversation pour la rentrée. Luc Châtel, lui, est déjà passé à autre chose ce mardi  : un nouveau voyage de presse consacré à la grippe A. Avec de faux malades  ?

            http://www.rue89.com/2009/08/18/bonne-surprise-pour-luc-chatel-un-supermarche-plein-dump

             


            • Loup 18 août 2009 11:00

              Argutie. 


            • Mouloud Oulianov 18 août 2009 14:12

              Et hop, un point Godwin pour Chantecler....


            • sisyphe sisyphe 18 août 2009 16:25

              Entièrement d’accord avec Chantecler.

              Sarko et la droite, dès son élection, avaient d’ailleurs annoncé la couleur en comptant se débarrasser des acquis sociaux du Conseil National de la Résistance.

              A ce propos, ce Conseil est désormais légitimement re-né de ses cendres, et plus que jamais indispensable ; vous pouvez rejoindre ses rangs.

              A lire aussi ...

              ... et aussi

              Résistance !!!




            • sisyphe sisyphe 18 août 2009 17:11

              Pour mémoire...

              Denis Kessler, ancienne crapule gauchiste devenue crapule libérale (le genre d’éternel collabo toujours dans le sens du vent : hier gauchiste quand c’était à la mode, libéral depuis que cette idéologie est devenue toute puissante) , plus récemment numéro 2 du MEDEF, président de SCOR, membre du Conseil Economique et Social et de la Commission des Comptes de la Nation, administrateur de BNP Paribas, de Bolloré Investissement et de Dassault Aviation, a été mandaté pour nous dire sans ambages que tout est remis en cause, nos salaires, nos retraites, notre Sécurité Sociale, nos écoles, notre justice, nos hopitaux, nos services publics,......A cet effet, il a osé déclarer dans le magazine « Challenges » du 4 octobre dernier :

              "Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie....Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !"

            • Loup 18 août 2009 10:52

              Quels sont les critères pertinents pour la zone touristique ?

              Comment, avec toute l’équité possible, permettre à un commerçant d’ouvrir son commerce un dimanche et empêcher son voisin de le faire ?

              Vous notez que la mesure est justifiée pour certaines zones. Est-ce à dire que vous acceptez de sacrifier les salariés à qui est imposé ce traitement du travail dominical ?

              Vous pointez les dérives possibles du travail dominical. Mais poursuoi systématiquement brandir une menace future, fondée uniquement sur la prétendue volonté de mettre à sac le droit du travail par une droite sans coeur ?

              Je suis tout à fait d’accord avec le Chat.
              A partir du moment où les règles sont claires (paiement double le dimanche), chaque enseigne décidera si son intérêt réside dans l’ouverture ou non.

              J’imagine sans peine, d’ailleurs, que c’est sur cette base uniquement que se fera la sélection, et que tout commerce ne verra pas d’intérêt à cette possibilité. Par conséquent, il est faux de prétendre que le droit du travail recule.

              Quant au problème du volontariat, il y a une bonne part de l’argumentation qui est un prétexte.
              D’une part, l’inspection du travail existe pour réguler les excès qui pourront se faire jour sur les contrats existants, d’autre part, le travail dominical n’est pas la seule contrainte qui existe, et chacun est libre de postuler, puis de faire machine arrière si la mesure est imposée.
              Après tout, il ferait beau voir que le patron ne puisse décider de ce qui lui semble être de l’intérêt de son entreprise.

              Gageons que certains chômeurs seront ravis de trouver un emploi, même assorti d’une obligation de travail le dimanche.


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 11:01

                salut le Loup ,
                oui , il est crétin de s’opposer au travail dominical par dogmatisme , c’est facile pour certains bobos ou travailleurs protégés qui n’ont pas à le faire et sont confortablement renumérés , mais il ne faut pas oublier que de nombreuses personnes comptent sur ces heures payées doubles pour boucher leur budget ! c’était également le cas des heures sup malheureusement disparues avec la crise , le seul moyen qu’aient certaines gens pour mettre du beurre dans les épinards !


              • Loup 18 août 2009 11:06

                Tout à fait, Le Chat,

                c’est comme les 35 heures, pour lesquelles le même dogmatisme considère qu’elles étaient une avancée majeure, en oubliant la mise sur la touche de milliers de salariés qui ont vu leur salaire fondre au soleil.

                Bonne mesure pour ceux qui ont les moyens de profiter de leurs congés supplémentaires pour consommer le fruit de leur travail. Pour les autres...


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 11:15

                @LOUP

                les 35h ont abouti au blocage des salaires des salariés pendant 3 ans et ont largement contribué à l’élimination du candidat Jospin , mettre des Bilderberg , qui en plus a dit que son programme n’était pas socialiste . La perte de pouvoir d’achat des 35h conjugée au renchérissement dû au passage à l’euro a complétement plombé budget des ménages les plus modestes .


              • Loup 18 août 2009 11:22

                Ma conclusion serait celle-ci :

                à une mesure imposée à tous « pour notre bien », je préfère une mesure qui me laisse un choix.


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 11:22

                C’est membre des Bilderberg , et non mettre !


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 11:35

                c’est bien le problème avec les bobos socialistes , ils sont persuadés d’agir pour le bien de tous , mais ne consultent jamais la base ....


              • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 11:47

                c’est facile pour certains bobos ou travailleurs protégés qui n’ont pas à le faire et sont confortablement renumérés , mais il ne faut pas oublier que de nombreuses personnes comptent sur ces heures payées doubles pour boucher leur budget !

                Trouvez-vous normal que quelqu’un qui travaille en semaine ait à faire une croix sur son dimanche pour joindre les deux bouts ? Vous réfléchissez à l’envers : il faudrait que tout travailleur à temps plein puisse jouir d’un salaire décent. Votre raisonnement continue la logique de fuite en avant : quand même le travailleur dominical aura du mal à payer ses factures, après la baisse des salaires inexorablement orchestrée par nos dirigeants et le dogme de la rentabilité, que restera-t-il à faire ? Créer un huitième jour de la semaine ?

                Ainsi parlait Roungalashinga.


              • LE CHAT LE CHAT 18 août 2009 11:54

                pas seulement , l’appauvrissement vient aussi du renchérissement excessifs des loyers 15% des revenus consacrés au loyer dans les années soixante , autour de 40% aujourd’hui !


              • Loup 18 août 2009 11:56

                Ainsi parlait,

                c’est ça qui est formidable avec des mesures intelligentes, c’est qu’elles permettent à l’employeur ET au salarié d’y voir un gain dans leur rémunération.

                Le partage du travail a induit à la fois un frein sur la production et un frein sur la croissance des salaires.

                Comprendre que chacun doit trouver un intérêt dans la mesure est un premier pas indispensable car vous ne trouverez que peu de chefs d’entreprise qui accepterait d’augmenter les salaires sans contrepartie.


              • appoline appoline 18 août 2009 19:13

                @ Le Chat,

                Si les gens veulent travailler le dimanche payés double, je ne vois pas où est le problème. C’est curieux cette manière de s’exprimer aussi vertement quand on n’est pas concerné. Car l’auteur nous écrit :

                « Pour les autres secteurs d’activité, notamment les commerces, en dehors des 3 dimanche avant Noël - et même dans ces cas là- je ne vois pas l’intérêt d’ouvrir des magasins le dimanche »

                Bien, ça ne regarde que lui, quand les gens travaillent le dimanche, ils voient que le chiffre n’est pas le même sur leur fiche de paie et cela leur convient, qu’on oblige un commerçant à fermer alors qu’il veut bosser, c’est ridicule. Ceci dit certains patrons devront être mis au pas car l’inter à côté de moi se réfugier derrière le fait que cela n’était pas stipulé, d’être payé double le dimanche, sur les contrats de ses plus anciens employés. Avec ces filous oui, il faudra des garde-fous car ça va déraper et bien sûr pas à l’avantage des employés.

                Sinon à l’excès, pour ceux qui veulent la fermeture dominical, je propose de laisser des rations de survie dans les hôpitaux pour les patients car après tout, si certains voient des déséquilibres familiaux pour les uns, ça marche aussi pour les autres. Liberté, égalité, fraternité et puis après, qu’ils se démerdent.


              • abelard 18 août 2009 22:22

                Mon Loulou,
                Vous exposez des poncifs de la droite moyenageuse, mais vous le faites avec pondération, ce qui vous honore.
                J’utiliserai donc, pour vous contredire, le ton que l’on emploie pour parler à un être humain, ce qui me changera sur ce site.
                Tout d’abord vous ne cessez d’écrire qu’à votre sens le travail du dimanche doit être payé double, ce que la sarkoloi n’assure absolument pas. En conséquence je suis ravi de vous accueillir parmi les opposants à ce texte idiot. (pour mémoire, nous devons cette poussée acnéiquo-législative au fait que Madame Clinton de passage à Paris se soit étonnée de la fermeture dominicale de la boutique Hermès... C’est dire le scandale et la bassesse prosternatoire de l’élu de tous les Français).

                Nous pouvons en effet, comme vous le faites, argumenter ad libitum semper sur les avantages et inconvénients d’un tel retour en arrière.
                Mais, comme l’arbre qui cache la forêt, se fixer sur un tel détail implique de ne pas voir ce qui justifie la politique d’ensemble de la sarkozie agissante. Comme le soulignent quelques agoranautes plus futés que les autres, la cible n’est rien de moins que de détruire les avancées historiques du conseil national de la résistance. Le problème est de savoir pourquoi.

                Que la droite soit dépourvue de coeur importe peu, voire pas du tout. En effet, le coeur, la générosité, la grandeur d’âme, appartiennent à la vie privée et les salauds sont aussi bien répartis à droite qu’à gauche. Les Besson, Kouchner et autres boursouflures indignes sont là pour nous rappeler qu’on peut être une crapule sans avoir biberonné au RPR.
                Le problème n’est donc pas le coeur, mais l’efficacité.
                Or qu’est ce que l’efficacité ?
                Une société efficace est un régime politique stable qui garantit à l’ensemble de ses citoyens la possibilité d’une « bonne vie ». (Pour la définition d’une bonne vie, voir les philosophes antiques).
                C’est la raison pour laquelle la droite ne sera jamais efficace et qu’elle est condamnée à une succession d’échecs plus ou moins dramatiques.
                En effet, la droite ne vise qu’à une seule chose : la perpétuation de la domination d’une infime minorité sur la société toute entière. En renonçant ainsi à l’efficacité elle jette les citoyens les uns contre les autres en générant un chaos que seule une justice aux ordres appuyée sur un appareil de surveillance et de police démesuré peut étouffer un certain temps.
                Ce n’est pas de coeur dont manque la droite, mais d’intelligence.
                Pour asseoir sa domination au cours des âges, la droite a toujours su trouver des théories justifiant l’état de fait : de l’essence divine à la sainte propriété privée il n’y a pas solution de continuité.
                Cette vision des chose est d’ailleurs une vision raciste : le pauvre n’est pauvre que parce qu’il est génétiquement déficient et incapable. Aux US aujourd’hui le riche est toujours considéré comme étant l’élu de dieu... D’où d’ailleurs l’appétit des gens de droite pour tout ce qui touche à la génétique ; du darwinisme social au brevetage du vivant en passant par la recherche du chromosome de l’alccolique ou de l’homosexuel. De ces théories fumeuses tous les scientifiques rigolent aujourd’hui, ce qui n’empêche pas le président de la France de se déclarer convaincu qu’il existe un chromosome du pédophile et une faiblesse génétique du suicidé.
                Comprenons les imbéciles, l’enjeu est important : il s’agit non seulement de justifier une domination présente, mais de la projeter dans l’avenir. En témoignent la propulsion pathétique d’un Jean Sarkozy ou l’avalanche de « fils et filles de » dans l’industrie, les médias ou la finance. Le bon peuple est prié de croire que comme pour les chiens : « Bon sang ne saurait mentir ».
                (le plus amusant dans l’histoire est que comme pour les chiens de race une endogamie trop restreinte finit par la débilité, la seule classe réellement tarée génétiquement est celle des monarques européens ravagée par l’hémophilie)

                Le sentiment de supérorité, l’hybris des grecs, allié au pouvoir politique et à la technologie débouche invariablement sur des crises dramatiques, qu’elles soient politiques, économiques ou sociales. C’est ce que nous vivons actuellement.

                Quel rapport avec le travail du dimanche ?
                Eh bien le simple constat que cette nouvelle sarkoloi s’inscrit tout à fait dans cette démarche absurde car le paradoxe est patent.
                Les progrès de la technologie induisent une augmentation de la productivité. Pour produire le même objet l’industrie a besoin de moins en moins de bras. A population active égale cela signifie logiquement qu’il faut baisser le temps de travail si l’on veut conserver le même nombre d’emplois. C’est d’ailleurs la dynamique de l’histoire.
                C’est un argument économique, pas une raison de coeur.
                L’idiot inutile sarkozyste, celui là même qui croit au chromosome de la pédophilie, inverse la proposition : travailler plus pour gagner plus (et donc consommer plus et donc créer plus d’emplois et donc produire plus et donc etc...). Ce qui est d’une insondable bêtise car cela suppose.
                - Que les ressources naturelles soient inépuisables et restent gratuites.
                - Que l’appétit de consommation suive exactement la courbe de l’augmentation du revenu.

                Ce qui est faux.
                Une étude canadienne comparait récemment l’augmentation du revenu au sentiment de « bien être ». Le constat est que les deux courbes décrochent au niveau de la moitié des ressources de l’américain moyen. C’est à dire qu’une augmentaion du revenu à partir de ce seuil ne déclenche plus d’amélioration significative de la vie. La consommation reste à peu près stable... Ce qui se conçoit fort bien quand on possède un minimum de bon sens. Si j’ai besoin d’une baguette de pain par jour, ce n’est pas parce que je gagnerai deux fois plus que j’achèterai deux baguettes.
                D’autre part, la ruée vers le toujours plus sarkozien, cette fuite en avant dans le non sens est strictement ce que l’on appelle une pyramide de Ponzi, ou une cavalerie pour rester français. Une escroquerie à grande échelle extrèmement fragile puisqu’il suffit qu’un élément cède pour que tout s’écroule. Madoff est en prison à cause de cela, mais Nicolas Sarkozy est au Cap Nègre, allez comprendre...
                Il suffit de regarder avec un peu de lucidité le résultat des années sarko pour voir l’échec de cette nouvelle tentative dogmatique.
                Malgré la baisse de la population active due au départ à la retraite des baby boomers, le chômage a augmenté en France bien avant les effets de la crise financière, le revenu disponible des ménages s’est tassé, les inégalités ont augmenté, la violence sociale s’est accrue, la confiance dans l’avenir s’érode etc...

                Il ne nous reste plus qu’à écrire la « chronique d’un drame annoncé »...


              • Annie 18 août 2009 11:01

                La question du travail le dimanche dans les zones touristiques est un leurre. Une fois le principe accepté, cela créera des habitudes de consommation qui feront pression sur les autres magasins des environs n’ouvrant pas le dimanche, s’ils veulent rester compétitifs et fidèliser leur clientèle, et le travail le dimanche deviendra généralisé.
                Quant au principe du volontariat, je parie que les entretiens de recrutement comprendront désormais la question : Etes-vous disposé à travailler le dimanche, ce qui au moins évitera qu’on licencie ceux qui s’y refusent par la suite.


                • Loup 18 août 2009 11:11

                  Annie,

                  la question se pose en ces mêmes termes pour les horaires de travail.
                  « Etes-vous disposé à finir à 20 heures ? » « à commencer à 6 heures ? »

                  Vous devez oublier la rhétorique habituelle et vous rendre compte que le commerçant n’ouvrira le dimanche que s’il y voit un intérêt, pas pour emmerder le droit du travail et les salariés.

                  Je précise encore une fois que ce travail dominical devrait être payé double systématiquement pour que la sélection puisse se faire.
                  Pour ma part, je suis ravi de trouver une jardinerie ouverte le dimanche mais il ne me viendrait pas à l’idée de solliciter mon garagiste ce même jour.


                • Annie 18 août 2009 11:57

                  Vous passez à côté de l’essentiel. Le commerçant ne verra pas un intérêt immédiat à ouvrir son magasin le dimanche, mais il se verra amené à le faire pour ne pas perdre sa clientèle, ce qui revient finalement au même. 
                  Pour habiter l’Angleterre, l’ouverture des magasins le dimanche a changé les habitudes des consommateurs, mais n’a pas augmenté la consommation. Je n’ai pas trouvé de chiffres sur le nombre d’emplois créés, ce qui est dommage.


                • Loup 18 août 2009 12:01

                  C’est précisément pour cette raison que le travail du dimanche doit être payé double.

                  Je ne connais pas la législation anglaise en ce domaine mais il me paraît évident que si je dois payer mes salariés double un dimanche, j’y regarderai à deux fois avant d’ouvrir mon commerce.


                • Loup 18 août 2009 14:17

                  Chantecler,

                  question mantra, je vous trouve fort bien doté.
                  Point godwin dès l’arrivée, références à l’occupation, au front populaire, j’en passe...

                  Vous portez vous aussi la bonne parloe du PS et de la gauche plus à gauche, sans plus de réflexion.
                  Répondez par des arguments, vous verrez, nous pourrons peut-être discuter.


                • Rage Rage 18 août 2009 15:13

                  Bonjour,

                  Effectivement, les petits commerces vont devoir eux aussi s’aligner « vers le bas » en ouvrant le dimanche pour ne pas perdre leur clientèle... poussant donc ceux qui avaient un dimanche à devoir ouvrir pour faire comme les autres.

                  On engage donc les « contraints » à subir pour que d’autres puissent en bénéficier. Que 80% des franciliens y soient favorables est un effet d’optique : moi aussi si je n’en reste qu’à la superficialité... jusqu’au moment où on me demandera aussi de bosser le dimanche. Et là je serai d’un coup d’un seul tout à fait moins d’accord...

                  Quant à la discussion sur les 35h, c’est un débat qui n’a plus lieu d’être : les 35h ont sauvé et sauvent actuellement énormément d’emplois. Etonnement, même Sarkozy a baissé d’un ton à ce sujet...
                  Comme quoi quand on dit des conneries, il y a bien un moment où cela se voit.


                • Loup 18 août 2009 15:28

                  Ce que je trouve extraordinaire, c’est la facilité avec laquelle sont anticipées les décisions des commerçants.

                  Un : ouverture le dimanche signifie amplitude horaire élargie, toujours avec la contrainte des 35 heures. Par conséquent, vous ne pourrez être forcé à travailler tous les jours de la semaine, sauf si le bouclard ouvre 5 heures par jour.

                  Deux : on ne peut vous obliger à travailler un dimanche dans la mesure où ce jour est en principe chômé. Il existe des dérogations, et encore des compensations financières pour ceux qui souhaitent néanmoins bosser ce jour là, s’ils en sont d’accord.

                  Trois : si le commerçant doit payer ses employés deux fois le prix, il y regardera à deux fois avant d’ouvrir ce jour-là. S’il l’estime intéressant, comment pourrait-il contraindre ses employés à le suivre dans sa démarche ?
                  Pour obliger quelqu’un à changer les conditions de son contrat, il faut en passer par des procédures complexes et des compensations financières.
                  Revenons encore au point Un : s’il ouvre le dimanche, il pourra faire appel à l’un de ses employés qui le désire, voire employer quelqu’un qui le souhaite expressément.
                  Sur le marché du travail, rien ne vous oblige à accepter n’importe quel emploi ou conditions de travail.

                  Bref, encore une fois, le travail de nuit est autorisé sous certaines conditions.
                  Ca ne concerne pourtant pas tout le monde et le travail de nuit n’est pas devenu la norme. Nul ne peut vous y contraindre et tout se passe sur la base soit du volontariat, soit du contrat de travail.
                  Cessez donc de vous mettre à la place de tout le monde et de vouloir brandir des spectres un peu caricaturaux.


                • xa 18 août 2009 16:56

                  "Deux : on ne peut vous obliger à travailler un dimanche dans la mesure où ce jour est en principe chômé. Il existe des dérogations, et encore des compensations financières pour ceux qui souhaitent néanmoins bosser ce jour là, s’ils en sont d’accord.« 

                  Relisez la loi. En zone touristique, il est obligatoire d’ouvrir des négociations, mais pas d’aboutir. La loi normale n’imposant pas le paiement double mais laissant les accords en décider, rien ne garantit que le salaire sera doublé pour les zones touristiques.

                  Quand au volontariat, j’aimerai voir votre côté volontaire à refuser de travailler le dimanche quand on vous sous entendra que c’est ca ou carrière bloquée.

                   »mais non, c’est pas légal« . Quittez le monde des bisounours. Ca se passe tous les jours. Un salarié refuse de faire une chose, en arguant du droit. Fort bien. En fin d’année, sa non augmentation et sa non promotion seront justifiées de la même manière.

                  J’ai connu un bisounours qui arguait de son bon droit à tout bout de champ. Pris en grippe par son supérieur, il est passé par des »sanctions" non visibles, dont une stagnation salariale et une surveillance accru de son travail réel. Il a fini par être licencié pour faute. Le tribunal a validé le licenciement.


                • Loup 18 août 2009 17:25

                  Il ne s’agit pas de dire que nous vivons dans un monde de bisounours mais de tordre le cou aux idées reçues selon lesquelles tous les employeurs sont des marlous sans foi ni loi.

                  Au fil des interventions que j’ai pu faire, j’ai pris le soin de préciser que le travail du dimanche DEVAIT, selon moi, être payé double, et qu’à ce compte-là, l’argument selon lequel demain tout le monde sera obligé de travailler le dimanche serait nul et non avenu.

                  Sans être bisounours, on peut quand même essayer d’avoir une réflexion un tant soit peu aboutie et faire l’impasse sur les arguments idéologiques incantatoires.

                  Mon idée, puisqu’il faut la préciser, c’est que le travail du dimanche devrait être calqué sur le travail de nuit.

                  Quant au refus et aux sanctions que vous évoquez, elles sont marginales et émanent de malades qui, je l’espère, finiront par disparaître.
                  A l’inverse, je connais beaucoup de salariés partisans du moindre effort qui ont l’art de vous plomber une ambiance voire une boutique complète, des cons, il y en a partout.
                  Au surplus, raisonnons à l’inverse, je ne trouve pas anormal que le salarié ayant fait le choix (et, disons le, le sacrifice) de travailler le dimanche soit récompensé en termes d’évolution de carrière. A compétences égales, on ne peut reprocher au patron de choisir celui qui se crève la paillasse pour que la boite marche.

                  Dernier point, je ne crois de toutes façons pas que le travail du dimanche sera généralisé, tout simplement parce que bon nombre d’employeurs n’y trouveront pas d’intérêt.


                • tvargentine.com lerma 18 août 2009 18:16

                  Quels petits commerces,les épicieries de « la cave de la tonnelle » qui sont déja ouvert le dimanche et dont les prix sont cher ???
                  Les Mac Do ???
                  Les restos ou magasins communautaristes ???

                  Je vois pas de qui tu parles,car « le petit » il n’aura plus la menace en ouvrant le dimanche de se prendre une amende d’une autre époque

                  Quand à « créer des habitudes de consommation... » je ne sais pas dans quelle bulle tu es,mais c’est pas celle de la réalité

                  Il est vrai que tu préfére aller à la messe comme Ségolène Royal

                  http://www.tvargentine.com/


                • xa 18 août 2009 18:48

                  Je vous ai sans doute paru plus virulent que je ne l’étais réellement, mais lorsque vous dites "on ne peut vous obliger à travailler un dimanche dans la mesure où ce jour est en principe chômé. Il existe des dérogations, et encore des compensations financières pour ceux qui souhaitent néanmoins bosser ce jour là, s’ils en sont d’accord.« vous faites une erreur vis à vis des textes tels qu’ils sont écrits actuellement.

                  Dans l’absolu, je n’ai rien contre le travail le dimanche. Je suis même plutôt d’accord avec votre dernier commentaire : si le volontariat est réel, si le travail est payé double et si le salarié peut revenir comme il veut sur son statut de volontaire (avec un préavis quand même, histoire que l’employeur puisse se dépatouiller), why not. Tant que c’est un choix personnel. Et je vous suis totalement sur le fait que l’employeur n’ouvre pas pour emm.... ses employés, mais pour faire vivre sa société.

                  Mais ...

                  1) la loi ne garantit pas la compensation de ce dimanche travaillé dans le cas des zones touristiques (hormi l’existence du jour chomé). On est donc déjà hors du cadre de votre idée.

                  2) je connais beaucoup d’employeurs. Si certains se soucient réellement du bien être de leurs salariés, la plupart réfléchissent avant tout en terme de bien etre de leur entreprise, et de résultat. Vous le dites, d’ailleurs, lorsque vous rappelez que l’ouverture se fera avant tout parce que c’est bon pour l’entreprise.

                  Lorsqu’un de ces employeurs estime que le fonctionnement de nuit, en horaire élargi, ou le dimanche accroit le resultat de l’entreprise, alors il trouve des »volontaires« . Posez vous question sur les zones de type plan de campagne : beaucoup de salariés de ces zones n’ont aucune compensation, pourtant ils sont censément »volontaires« . Pourquoi ?

                   »c’est que le travail du dimanche devrait être calqué sur le travail de nuit.« 

                  Mais le travail de nuit n’est pas nécessairement volontaire lui non plus. Mais, encore une fois, sur un vrai volontariat avec de vraies compensations, je ne suis pas résolument contre.

                   »Quant au refus et aux sanctions que vous évoquez, elles sont marginales et émanent de malades« 

                  La sanction réelle est marginale, j’en conviens. La prise de conscience de cette possibilité de sanction ne l’est pas. Lorsque l’employeur veut ouvrir, il trouve des volontaires, presque toujours. Parce que beaucoup veulent travailler le dimanche ou de nuit ? ou parce qu’il existe des moyens de pression pour engendrer du volontariat ?

                   »je connais beaucoup de salariés partisans du moindre effort qui ont l’art de vous plomber une ambiance voire une boutique complète"

                  Si ca peut vous rassurer, j’en connais plein aussi. Et il m’énerve au moins autant que les employeurs qui fabriquent des volontaires.


                • Loup 18 août 2009 19:00

                  Nous ne sommes peut-être finalement pas si éloignés l’un de l’autre.

                  Je suis résolument contre les dérogations, véritables nids d’injustices, et pour plus de liberté dans les choix que chacun devrait pouvoir exercer librement et sans sanction.

                  Le libéralisme n’est pas en soi une mauvaise idée pour peu que les syndicats, les tribunaux et l’inspection du travail voient leurs prérogatives renforcées et que l’état mette en place de vraies sanctions et non des sanctionnettes qui plombent les petites entreprises ou commerces et font rire les grandes enseignes.

                  Ce qui me met en colère, ce sont les réctions à l’emporte-pièce distillées par certains comme Chantecler.
                  Du mou de chat prédigéré farci de gros poncifs aux effets de glutamate. Ca plait à tout le monde parce que ça excite les papilles, mais c’est à chier.

                  Je vous laisse, j’ai des courses à faire et le supermarché ferme à 19 heures 30 !


                • Jean-paul 19 août 2009 00:56

                  @ rage
                  Alors pourquoi les 35 heures n’ont pas ete adoptees dans les aurtres pays d’Europe ??????


                • Emile Red Emile Red 19 août 2009 10:35

                  Tous les employeurs ne sont pas des marlous, c’est un fait, mais à la course à l’armement ceux qui gagneront seront les plus retors donc les plus pourris.

                  Ma boulangère, ouvert le dimanche matin, voit déjà le moment où elle devra ouvrir l’après-midi, la concurrence des supers, hypers et autres discounts étant trop forte.
                  Pour elle, petite commerçante, ça veut dire plus de jour de repos du tout parcequ’elle n’a pas les revenus suffisants pour créer un emploi supplémentaire, et comment faire avec son mitron et son patissier ? Pour elle travailler le dimanche après-midi, c’est aussi priver ses deux garçons de sport, c’est ne plus voir sa famille pendant le temps des matchs de ses enfants, c’est aussi travailler plus le soir à sa comptabilité et à son administration.

                  Et tout cela pour gagner quoi de plus ? Rien si ce n’est que maintenir l’existence de son commerce.... et encore.

                  Alors le blabla bobo du nanti qui va s’acheter son steack ou sa tv le dimanche chez Darty parcequ’il est trop con et s’ennuie en face de bobonne et de ses sales gosses piaillant n’a aucune valeur raisonnable, il faut être vraiment le dernier des dernier pour croire que la Sarkozie agirait dans le sens social de la liberté de choix, surtout quand on voit la pression policière et judiciaire augmenter de jour en jour.

                  Bientôt les pyjamas en papier aussi pour les ouvriers..........


                • Loup 19 août 2009 11:29

                  Emile Red,

                  ...ses jolis clichés, son verbe dénigrant et ses phrases toutes faites...
                  C’aurait été dommage de se priver d’autant de joies.

                  Le dimanche, je suis au jardin ou je bricole.
                  Du coup, oui, je suis heureux de trouver une jardinerie ou un brico-dépôt ouvert quand il me manque un truc.

                  Ca fait de moi un sale con de riche, bobo qui plus est, qui s’emmerde avec sa femme et se fait un écran plat juste pour rire le dimanche ?

                  Ben mon cochon, vous n’êtes pas à une ineptie près pour déballer vos poncifs.

                  Ca donne même pas envie de se bouger le cul pour répondre.

                  Mon boulanger à moi, il est ouvert le dimanche parce que ça lui rapporte des sous.
                  Il a même une vendeuse ravie de se faire du blé ce jour-là.
                  Bien entendu, le lundi, il est fermé.
                  Pas grave, je vais chercher du pain chez un autre, qui a fait le choix de fermer le dimanche mais d’être ouvert le lundi.
                  Pas con, non ?
                  Du coup, on trouve du pain tous les jours !

                  La liberté, mon petit Red, ça se mérite, ça se gagne et il faut se battre. Désolé, c’est comme ça.
                  Je la préfère au collectivisme, aux horaires et jours ouvrés imposés, aux files d’attente interminables pour se fournir (ou pas) l’indispensable parce que le superflu est indisponible (ou interdit parce que ça fait bobo).

                  Vos schémas sont trop teintés d’utopie d’un côté et d’idéologie du refus de l’autre pour être véritablement crédibles ou, à tout le moins, représenter une alternative envisageable.

                  Votre opinion de moi, je m’en carre l’oigne à un point, si vous saviez !

                  Je me préfère comme je suis et je vote pour l’euthanasie pour le cas où je me réveillerais un matin petit, la couche pleine de merde, un bonnet rouge sur la tête et l’index dressé devant une bouille de syndicaliste aigri.


                • Emile Red Emile Red 19 août 2009 14:04

                  Quel clown vous faites, pour asséner des vérités vraies mais vous ne répondez pas.
                  Comme toujours la caste de je sais tout mais je ne dis rien frappe, adore se caresser la nouille, gigotte dans son costume étriqué mais ne répond pas ou à côté.

                  Vous jardinez cher, faites donc, mais aussi si vous êtes à la jardinerie vous avez le don d’ubiquité.
                  Votre boulanger est ouvert le dimanche, cher, mais fermé le lundi, le mien est ouvert aussi le lundi, pas crasse la donzelle pas fainéante non plus sa larbine, cependant, que doit elle faire si sa faible clientelle se casse à l’Inter paske la boboïtude droitesque se lève à midi ou va boulonner et se faire enfilé par un doux et gentil patron le matin ? 

                  Vous êtes plein du sentiment des repus et comme l’autre tartignole de Lerma ne répondez qu’au vent qui souffle. Le concret ne vous effleure pas et la confusion règne au royaume du nain et du borgne.

                  La liberté ça se mérite que vous nous dites, certainement que ça se mérite comme deux jambes, deux bras et les yeux pour voir la lumière, avec telle mentalité pas étonnant que la terre tourne à l’envers. La liberté n’est pas une denrée rare qui se paie au marché des dollars, la liberté est innée, Ce sont les malfaisants, les médisants qui l’emprisonnent et en font marchandise.

                  Le raisonnement sur le dos vous permet tous les excés et même ceux que vous me reprochez, vous n’êtes pas ce bobo drolesque et droitier, mais je suis le vilain collectiviste au courteau acéré, mes schémas utopistes et vos poncifes arriérés sont une jolie boutade de gros nez rouge que vous nous contez de fée.

                  Votre liberté vous la gagnerez, j’en suis sûr, vous êtes des battants, des durs ceux qui castagnent, le sang et la sueur ne vous encombrent pas, surtout quand c’est chez l’autre qu’ils s’écoulent, mais le prix de votre liberté vaux bien un sacrifice, vos tomates rougiront mieux et vos forets seront à l’aise à virevolter un dimanche.

                  La liberté monsieur, vous voulez qu’il vous dise le syndicaliste aigri au doigt qui pointe et à la couche merdeuse ? La liberté monsieur n’a pas de prix, encore moins celui d’un rateau ou d’une perceuse à Monclou. Vaquez monsieur, vaquez et cherchez la celle que vous n’imaginez pas....

                  Guignol de superette, troll de supermarché. 


                • Loup 19 août 2009 14:39

                  Répondre à quoi, révolutionnaire de mes deux ?

                  Tu ne fais que gerber ta haine, insulter qui passe, le tout sans développer un quelconque argument.

                  Alors sois gentil, tes croyances sur qui je suis alors que tu ne me connais pas, tu te les gardes au chaud dans ta couche parce que tes grandes théories économiques et politiques à base de ta voisine la boulangère, ça n’intéresse qu’elle et toi.


                • tvargentine.com lerma 18 août 2009 11:12

                  @gabriel

                  Oui,durant des années j’ai travaillé le week-end car j’aimais et j’aimerais encore travailler le week-end dans mon activité d’informaticien

                  Le problème c’est que l’application des 35h version Aubry à obliger les employeurs à modifier l’organisation des planning et alors que l’on pouvait travailler en vacation de 12 heures (samedi & dimanche) avant il est devenu impossible de faire des 3x12 heures

                  Au lieu de cela ,les 3X8 avec rotation ont été imposé,bref les 35h Aubry auront été une vrai regression sociale

                  Quand au reste de votre argumentation ,il me semble un peu ringard car je vois pas pourquoi je devrais perdre mon temps à « travailler » gratuitement pour « une association »

                  De plus vous écrivez « 3°) Sortir, lire, se cultiver, rencontrer les autres. N’est ce pas là des richesses ? »

                  Mais,vous êtes riche vous ! vous avez les moyens d’acheter des livres à la FNAC au prix ou ils coutent et d’aller au cinéma au prix des places de cinéma ?????

                  http://www.tvargentine.com/


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 11:51

                    Mais,vous êtes riche vous ! vous avez les moyens d’acheter des livres à la FNAC au prix ou ils coutent et d’aller au cinéma au prix des places de cinéma ?????

                    S’inscrire dans une bonne bibliothèque ne coûte pas cher. Lorsque j’étais étudiant, j’ai pu lire une montagne de livres et regarder des heures de DVD pour moins de 15€ par an ! Il ne faut pas se moquer des gens.

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • Gabriel Gabriel 18 août 2009 13:14

                    Mon pauvre Lerma,

                    Il est évident que travailler pour une association n’est pas dans votre esprit libéral du chacun sa gueule. Mais si un jour, et croyez moi je ne vous le souhaites pas, vous vous retrouvez dans une unité de soin palliatif ou à faire la queue aux restos du cœur se sera les crétins de bénévoles qui vous viendront en aide et pas votre super président de mes deux ! Vous êtes vraiment petit de la tête mais aussi tout petit du cœur.


                  • fredR31 18 août 2009 13:54

                    He oui, le prix unique du livre a fait la fortune de la FNAC, seule capable d’acheter les volumes qui permettent une forte reduction du prix unitaire.
                    D’ailleurs, qui est assez cretin pour aller chercher un bouquin chez son vendeur de journaux ?
                    Quant aux 35 h, quel regal pour les cadres : un peu moins de fric mais du temps, qui leur faisait cruellement defaut.
                    Pour les autres evidement c’est la merde, mais comme toute mesure de gôche, il suffit qu’elle soit belle « sur le papier », l’aspect pratique est neglige, car profondement ringard.
                    Je deteste qu’on s’occupe de ma maniere de gerer ma vie personnelle (famille, loisirs, etc) ; qui sont ces gens qui veulent gouverner ma vie ?
                    Qu’ils crevent.


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 15:24

                    Oui,durant des années j’ai travaillé le week-end car j’aimais et j’aimerais encore travailler le week-end dans mon activité d’informaticien

                    Vous avez la chance d’avoir un travail qui vous plaît. Pensez à tous ceux qui font un boulot chiant ou pénible.

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 18 août 2009 15:27

                    à vous de choisir un métier plaisant , faut avoir une mentalité d’ esclave pour turbiner une vie entière à s’ emmerder..


                  • Triodus Triodus 18 août 2009 16:00

                    @haddock :

                    Bachibouzouk de farinacoqueur ! Aphtopyre enfumé ! Hemiarton du dimanche !


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 16:07

                    à vous de choisir un métier plaisant , faut avoir une mentalité d’ esclave pour turbiner une vie entière à s’ emmerder..

                    Ah, vous marquez un point. Cependant les boulots pénibles, il faut bien qu’il y en ait qui le fassent. Mais pour en avoir taté un peu pendant certains été, les travaux physiques ne sont pas forcément chiants, mais lorsqu’on les exerce on accueille le week-end avec soulagement.

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 17:12

                    Et sans compter les boulots méga-chiants rémunérés une fortune car il faut bien que quelqu’un accepte d’avoir une activité professionnelle totalement inintéressante.

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • Jean-paul 19 août 2009 01:05

                    @ainsi parlait
                    Si tu as un boulot chiant ,que tu bosses la seman ou le week end le boulot est toujours aussi chiant .Et si tu n’es pas heureux a ton boulot ta vie privee se ressent .


                  • titi titi 19 août 2009 08:31

                    @Gabriel

                    « Il est évident que travailler pour une association n’est pas dans votre esprit libéral du chacun sa gueule. »
                    Julien Dray lui a bien saisi le sens de travailler pour une association...
                    Avec lui c’était pas chacun pour sa gueule, mais chacun pour son poignet.

                    Sans rire...
                    Pour avoir collaborer à plusieurs associations « solidaires », « sportives » et avoir vu toute les magouilles qui s’y passent... Un patron en ferait le 1/4 qu’il serait poursuivit pour A.B.S.


                  • Gabriel Gabriel 24 août 2009 08:05

                    @Titi

                    Par la généralisation de cas marginaux vous salisez les rares actions humanistes encore existantes à ce jour. Je vous comprend, cela est très facile mais je ne vous envie pas.

                  • ZEN ZEN 18 août 2009 11:16

                    Un grand pas de plus vers la banalisation marchande de toute la vie

                    -"L’homme contemporain est-il uniquement un « individu consommateur » ou est-il encore l’animal social que définissait Aristote ? S’il n’est que consommateur, ouvrons les magasins le dimanche et laissons le satisfaire son instinct. Si l’homme se construit par les relations qu’il tisse avec les autres, posons-nous la question de maintenir chômé un jour dans la semaine durant lequel les relations que nous avons les uns avec les autres peuvent être facilitées et gratuites." (M le Fur)

                    Dimanche : a-t-on vraiment besoin d’un repos commun ?


                    • Bardamu 18 août 2009 11:16

                      Plusieurs remarques en VRAC !

                      -1), les gens ne profitent guère de l’immense avantage accordé par un tel GOUVERNEMENT, à savoir la possibilité d’agir en toutes circonstances !
                      Je m’explique !
                      Avec eux, vous pouvez d’emblée être en OPPOSITION, sans même avoir compris de quoi il en ressort... et, c’est pratique !
                      Ainsi, pourriez-vous manifester d’abord !... et COMPRENDRE ensuite pourquoi vous êtes allés dès lors... vous agiter sur les pavés !

                      -2) On reconnaît le FANATIQUE à ceci :
                      -plus il échoue, plus il s’entête... le dictateur finissant toujours par échouer, car ne sachant jamais s’arrêter !
                      Ici, un couteau entre les omoplates pour César ! là, la bouille en purée pour Maximillien ! ou encore, pendu par les pieds comme le Duce.
                      Comment finira Sarkozy ?... telle est ma question !
                      Une CRISE cardiaque, peut-être ! car victime de l’effort en une course effrénée qui voit tout un peuple poussé à ses trousses ?

                      -3) Le mode de fonctionnement e nos sociétés modernes :
                      -d’abord tu t’endettes -les jeunes possèdent d’abord TOUT, pour ensuite n’être libres en RIEN ;
                      -et ensuite, tu travailles comme un DéBILE pour rembourser -principe premier du crédit !Ceci, incluant les heures supplémentaires et le dimanche.
                      Alors, si plutôt que de consommer comme des veaux, nos jeunes remettaient au goût du jour une certaine « LUTTE des classes » ?

                      -4) Nous vivons un temps qui a ceci de commun avec le période consécutive à la révolution industrielle de 1850, qu’il participe du même genre de RéGRESSION sociale.
                      Cet identique rapport de TRAHISON entretenu par les patrons et les hommes politiques ne considérant que les intérêts de la BOURGEOISIE dont eux-mêmes sont issus !

                      -5), le MYTHE de la croissance ici, c’est bien de nous encourager à toucher le fond sans toucher... les FONDS !
                      Alors, à quand la fin de cette idéologie à la mords-moi-le-noeud -ouiLLE, ça fait MallEU ?

                      -6), et puis, tout ça pour enrichir des riches toujours plus riches -que de Porches Cayenne et autres !- et réduire les autres à la précarité !
                      Est-ce bien souhaitable ?

                      -7), et, comme le souligne si bien RAGE -auteur de l’excellent article-, tout le temps passé à gagner PLUS (?) n’est-il pas réellement consacré à PERDRE plus ?
                      J’ai un exemple concret : ici, mes VOISINS !
                      Toujours au boulot, pour toujours gagner plus ces deux-là !...
                      Résultats des courses :
                      -enfants sans éducation et donc nuls à l’école : les deux, pour compenser (?), dans le privé !
                      -un jardinier qui vient les assister... plus la femme de ménage !
                      -de coûteux loisirs pour OUBLIER et déstresser (!).
                      -des artisans pour la maison -mon voisin avec une perceuse relève du MIRAGE !
                      -des mômes qui s’ennuient, explosent leurs forfaits, dépensent comme des NIAIS !
                      -sans compter bientôt le PSY qui s’occupera du garçon, incapable de contenir ses désirs et impusions ! -on a le droit à quelques « pétages de plomb » mémorables !... on RIT beaucoup chez Bardamu !
                      -etc. etc.
                      Et, de notre côté, aucun de ses frais, les travaux c’est bibi et sa femme... les enfants aussi.

                      En CONCLUSION, n’a-t-on pas aussi les désastres que l’on MéRITE !


                      • Bardamu 18 août 2009 13:21

                        Une précision au regard de mon communiqué ci-dessus :
                        J’y pratique -en son début- l’IRONIE... je veux dire que je ne suis en rien sarkozyste !
                        ... difficile ici-bas de trouver PLUS opposé à celui-là... que moi !


                      • Marianne Marianne 18 août 2009 11:23

                        « Gageons que certains chômeurs seront ravis de trouver un emploi, même assorti d’une obligation de travail le dimanche. »

                        Et vous qui n’êtes pas au chômage apparemment, ça vous dirait deux semaines de congés annuels en moins ?

                        Parce que faire travailler les personnes au bord du gouffre les jours où vous vous détendez les pieds en éventail avec vos enfants pour vous permettre d’avoir une bonne retraite ou une bonne rentabilité de vos actions en bourse, c’est très égoïste non ?

                        Allez, c’est vrai que l’homme est un loup pour l’homme... Donc, je propose que vous montriez l’exemple et qu’on vous sucre deux semaines de congès payés...

                        Vous y voyez un inconvénient ?


                        • Loup 18 août 2009 11:28

                          Je ne comprends pas bien votre argumentation.

                          Un jour de travail est un jour de travail et celui du dimanche ne vous enlèvera aucun jour de congé.

                          J’ai personnellement choisi un emploi où les congés sont fonction de l’intérêt de mon entreprise. J’y suis épanoui et je ne regrette aucunement mon choix, même si cela se traduit par moins de congés que certains de mes amis (11, 13, voire 15 semaines par an).

                          Pourriez-vous développer ?


                        • Marianne Marianne 18 août 2009 12:17

                          Je parlais d’acquis sociaux. Ca a commencé par l’annualisation du temps de travail qui destructure les semaines et impose des rythmes très difficiles à vivre aux travailleurs, ça continue avec le travail du dimanche...

                          Bref la vie des gens est de plus en plus entièrement vouée à la volonté patronale et à la rentabilité financière de l’entreprise, vous le dîtes vous-mêmes et vous semblez heureux de cela. Vous dîtes que vous aviez le choix (ou vous préférez vous dire que c’est votre choix, c’est selon...), le problème c’est que tout le monde ne l’a pas

                          Mais pouvez-vous imaginer que d’autres personnes trouvent leur équilibre dans autre chose que le boulot (ou la consommation) surtout s’il n’a pas beaucoup d’intérêt ? De plus, j’ai exercé un métier très intéressant, mais voyez-vous, j’aimais bien voir d’autres personnes le dimanche (la famille, les amis, etc...), les enfants ne vont pas à l’école le dimanche que je sache !.

                          Taillable et corvéable à merci, non merci ! Les médias nous ont fait du cinéma parce qu’il y a eu quelques embouteillages sur les routes de France au moment du chassé-croisé des vacanciers mais j’ai pour ma part rencontrer de nombreux couples qui ne pouvaient pas partir ensemble (ou juste une semaine) parce que le patron en avait décidé autrement.

                          On en a marre de leur faire gagner du pognon sur notre dos et qu’ils en veulent toujours plus !

                          Mais je vous le répète, si vous voulez réduire vos congés payés, allez voir votre patron, cela m’étonnerait qu’il refuse. Mais je suis pour ma part pour que la loi l’oblige à accorder cinq semaines à ceux qui ne sont pas aussi empressés que vous à lui faire gagner de l’argent.

                          Itou pour le dimanche qui doit rester un jour chômé sauf pour les activités impérieuses (médecin, pompier ou autres) et encore pour ces derniers avec des aménagements qui permettent à ces professionnels de travailler un dimanche sur 8 ou 10. En créant des emplois, cela devrait être possible, non ?

                          Est-ce que mon point de vue vous paraît plus clair à présent ?


                        • Loup 18 août 2009 14:26

                          Je comprends et respecte tout point de vue quant au travail du dimanche.

                          Comme je le disais plus haut, à partir du moment où le droit du travail existe et où l’inspection du travail peut (et doit) mettre bon ordre à tout abus, je ne vois pas en quoi le dimanche serait obligatoirement travaillé.

                          Je l’ai encore répété de nombreuses fois, pour que le travail du dimanche avec salaire doublé soit intéressant, il faut que le patron s’y retrouve en terme de chiffre d’affaires. Sinon, il n’ouvrira pas.
                          Comparons avec le travail de nuit : où voyez-vous qu’il se soit généralisé et qu’il soit devenu obligatoire ?

                          Quant à votre lien entre travail du dimanche et jours de congé sucrés, je ne le vois toujours pas.
                          Si vous travaillez un dimanche, vous ne travaillerez probablement pas plus de la durée légale du travail, soit 35 heures, pour schématiser. Vous compenserez donc avec un autre jour, voire deux autres demies-journées.
                          De plus, il me semble que le texte en question ne comporte pas de mesure du genre : travail le dimanche = pas de congés acquis.

                          Donc non, je ne trouve toujours pas votre analyse pertinente sur ce point.


                        • Emile Red Emile Red 19 août 2009 10:46

                          Ils sont formidables ces gens qui ont choisi leur travail, les mêmes qui choisissent que les autres travaillent le dimanche considérant cela comme une liberté....

                          La seule liberté visible est la leur, comme le travail ils l’ont choisi, il choisissent encore de pouvoir aller casser les burnes aux prolos le dimanche.... 


                        • Jean-paul 23 août 2009 13:47

                          @Marianne
                          Le dimanche qui doit reste chome sauf pour les activites imperieuses ????

                          Taxi ,restaurants ,boulangeries ,musees, parc d’attractions, cinema ,hotels,bars,etc.....toutes ces activites doivent fermer le dimanche .


                        • Le péripate Le péripate 18 août 2009 11:26

                          Si travailler le dimanche est une régression, la proposition inverse devrait être vrai : ne pas travailler un jour supplémentaire être un progrès. Ne pas travailler le samedi et le dimanche un plus grand progrès, ne pas travailler le vendredi samedi dimanche encore mieux, ne pas travailler le jeudi vendredi samedi dimanche encore encore mieux, et ne pas travailler du tout le Paradis.

                          Question : comment faire pour se procurer un revenu ? Voler ? Mendier ?


                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 août 2009 11:43

                            à Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 18 août 11:26 

                            Question : comment faire pour se procurer un revenu ?

                            Réponse : Fastoche !
                            Il suffit de disposer d’un patrimoine générant des profits annuels suffisants pour la « consommation » annuelle et, éventuellement, pour être partiellement recapitalisés...


                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 août 2009 11:48

                            Bien sûr, demeure la question subsidiaire : comment constituer ledit patrimoine ?...


                          • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 18 août 2009 11:54

                            ne pas travailler du tout le Paradis.

                            Ca c’est évident.

                            Question : comment faire pour se procurer un revenu ? Voler ? Mendier ?

                            Vivre de ses rentes, de ses actions, avoir déposé le brevet d’une invention géniale, avoir gagné au Loto.

                            Ainsi parlait Roungalashinga.


                          • sisyphe sisyphe 18 août 2009 18:32

                            Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 18 août 11:26

                            Si travailler le dimanche est une régression, la proposition inverse devrait être vrai : ne pas travailler un jour supplémentaire être un progrès.

                            Ben oui : c’est tout ce qui différencie l’esclavage des droits chèrement acquis : la baisse de la durée du travail. Tu te réveilles, Péripate ?


                             "encore mieux, et ne pas travailler du tout le Paradis« 

                            Evidemment ; c’est le paradis des riches ; ne rien branler, et dépenser les bénéfices de son capital placé, de ses stock options, du produit de sa spéculation ; c’est bien le système que tu défends, non ?

                             »Question : comment faire pour se procurer un revenu ? Voler ? Mendier ?« 

                             »Se procurer un revenu" ; pfffff.... tu es d’un ringard, Péripate : voler, bien sûr ; ceux qui sont obligés de bosser : désormais, même le dimanche, en continuant de transférer la plus grosse part des richesses produites du salaire vers le capital : tu sais, vos bonnes recettes libérales : ou alors, comme indiqué plus haut, vivre de ses rentes, de ses appartements loués des fortunes, de ses actions, de ses dividendes : il n’y a plus que les bons ringards de base qui bossent, et qui bosseront de plus en plus, pour être payés de moins en moins.

                            C’est beau la liberté libérale, hein, Péripate ?


                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2009 08:57

                            à sisyphe (xxx.xxx.xxx.17) 18 août 18:32

                            Quel délice de lire des commentaires aussi constructifs ! ! !


                          • Loup 18 août 2009 15:38

                            Soyez un peu altruiste : pensez-donc à tous ces gens qui n’étaient disponibles pour les autres que le dimanche, demain, ils le seront le lundi ou tout autre jour de la semaine.

                            Votre position est un peu trop caricaturale pour être pertinente.


                          • Bardamu 18 août 2009 11:32

                            @L’auteur !

                            « Patience et longueur de temps semble -en la circonstance- faire moins que force ni que RAGE . »
                            Les proverbes ne sont donc ... pas TOUJOURS vérifiés !


                            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 août 2009 11:35

                              Pour le travail dominical sans supplément de rémunération.

                              J’ignore si, à ce jour, les modalités relatives au travail dominical sont définitivement arrêtées. Quoi qu’il en soit, il semble qu’il soit politiquement et économiquement stupide de vouloir instaurer le travail dominical avec supplément de rémunération quand il serait si simple de l’instaurer sans supplément de rémunération.

                              Pour y parvenir, il suffit d’ôter au dimanche son statut de jour chômé et, simultanément, de donner 52 jours de congés supplémentaires à tous les salariés.

                              De cette manière, les tenants du dimanche chômé prendront ces 52 jours de congé durant les 52 dimanches annuels tandis que les autres salariés travailleront durant ces dimanches-là, sans supplément de rémunération.

                              Parmi les « travailleurs du dimanche », heureux, on devrait trouver les juifs et les musulmans pratiquants qui, eux, choisiraient de prendre ces 52 jours de congés supplémentaires, respectivement, les samedis et les vendredis.

                              Ceci dit, l’intérêt économique de travailler le dimanche est excessivement faible car le pouvoir d’achat n’est pas extensible brutalement au-delà de sa progression « normale » de conjoncture. Donc, le travail du dimanche ne provoquera que des transferts de pouvoir d’achat vers les magasins ouverts.


                              • BA 18 août 2009 11:35

                                Bonne surprise pour Luc Châtel  : un supermarché plein d’UMP.

                                Quand Luc Châtel se met à faire du Nadine Morano, ça donne une vraie-fausse scène de rentrée au supermarché. France Inter a levé le lièvre ce mardi en racontant la coulisse de la visite du ministre de l’Education nationale à l’Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne).

                                Un petit voyage de presse bien organisé par les équipes du porte-parole du gouvernement et de son homologue, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce et de la Consommation.

                                Avec force caméras et photographes, parés à faire la «  belle image  » de la rentrée dans les rayons, puisque depuis deux ans, le gouvernement tente d’imposer à la grande distribution un panier de fournitures à bas prix, pour les ménages les plus modestes.

                                Mais comme l’écrit l’Express, pas facile de tenir la «  séquence  » de la rentrée. Même si, depuis le début de l’été, Luc Châtel, promis au plus bel avenir en Sarkozie, n’a cessé d’intervenir sur tous les sujets d’actualité, souvent en tant que porte-parole du gouvernement.

                                Dans la version officielle, filmée par une caméra de son staff et postée sur Dailymotion, cela donne une version sage et rassurante de cette rentrée, dont le ministre de l’Education nous explique qu’elle est décidément moins cher que celle de 2008 (attention, la séquence dure plus de quatre minutes…). (Voir la vidéo)


                                Problème  : un lundi 17 août, à 11 heures du matin, les supermarchés ne font pas le plein de mères de famille affairées à équiper leur progéniture. Comme le hasard fait bien les choses, le ministre tombe sur plusieurs d’entre elles… ravies de la baisse des prix constatée.

                                Seulement voilà, les mères de famille en question sont aussi élues et/ou sympathisantes de l’UMP locale. Et cela n’a pas échappé à la sagacité du reporter de France Inter… (Ecouter le son)

                                http://www.rue89.com/2009/08/18/bonne-surprise-pour-luc-chatel-un-supermarche-plein-dump


                                • Bulgroz 18 août 2009 12:33

                                  Très bel article écrit par un fonctionnaire.(entre 1982 et 2002, nous en avons eu pour près de 1 million en plus).

                                  Ne vous inquiétez pas, Rage, personne ne vo-s demandera de travailler le Dimanche.

                                  Mais c’est gentil de penser aux autres.


                                  • RilaX RilaX 18 août 2009 13:47

                                    Quand on n’arrive pas a critiquer les arguments, on essaye de descendre celui qui les donne.

                                    Un fonctionnaire, quel horreur. S’ils existaient pas ceux la ... vous seriez bien dans la merde !
                                    Parce que le travail effectué par un fonctionnaire, vous coûte, mais figurez vous que le même travail effectué par un salarié du privé vous coûte plus cher ! Ah merde alors. Et si le travail n’est pas effectué du tout, ben on peut vite envisager une petite anarchie sympa. Vous essaierez de proteger votre chère propriété seul.

                                    Et au final votre grand president clairvoyant, pour alleger les finance de l’etat, il supprime un fonctionnaire sur 2. Bien vu les economie. Elle est de combien notre dette depuis que le president sarkozy est president ?

                                    Autre chose, je n’ai jamais entendu personne se dire en pestant « zut on est dimanche j’ai absolument besoin de faire les courses maintenant dans mon supermarché habituel ». Les gens sont pas idiots, ces jours la, c’est marché le matin, repas de famille l’apres midi. et il existe de petites superettes qui depannent a merveille, sans parler du voisin qui aura toujours un oeuf ou du sel a vous preter. Par contre j’ai toujours entendu des « putin de service public qui ferme a 16h30 et qui n’ouvre pas le samedi ». Et la etonnement, rien. Courageux le president oui.

                                    Sarkozy : de l’art de creer des problemes la ou il n’y en a pas sans jamais resoudre aucun probleme.


                                  • tvargentine.com lerma 18 août 2009 12:41

                                    ...............oui surtout si lui fait du travail non déclaré le dimanche !

                                    http://www.tvargentine.com/


                                    • W.Best fonzibrain 18 août 2009 12:48

                                      pauvre famille,déja détruite et abandonné

                                      voila que m^me le dimanche leur est interdit


                                      c’est une honte

                                      • Triodus Triodus 18 août 2009 14:41

                                        @fonzi : Ben oui, logique : vous imaginez laisser quelques dizaines de millions de cerveaux sur « power on » un jour sur sept sans occupation ? C’est plutôt dangereux par les temps qui courent..

                                        Imaginez q’un seul sur mille se mette à réfléchir un peu !


                                      • johnford johnford 18 août 2009 12:54

                                        il y a autre chose, les patrons le savent bien le client est plus détendu le dimanche et plus disposé à acheter.

                                        Pour apporter une nuance à cet article :
                                        Quant à l’arrivée des femmes sur le marché du travail, c’est devenu une obligation pour elles plutôt qu’un choix, lorsqu’elles sont de milieu pauvre et cela a servi à faire baisser les salaires car un homme n’est plus censé subvenir seul aux besoins de sa famille.
                                        C’est une avancée pour les femmes de la petite/ bourgeoisie par contre.

                                        On peut aussi s’interroger sur l’intérêt de devenir indépendante de son mari, si c’est pour devenir, le plus souvent, soumise à un patron.

                                        Quant au travail le dimanche, tel qu’il nous est imposé (démocratie, mon oeil), c’est une perte d’acquis catastrophique qui annonce d’autres humiliations infligées aux soumis qu’on appelle Français.
                                        Bientôt ils iront tous travailler le dimanche avec une puce RFID dans le c** , lorsqu’ils ne seront pas en dépression+télétravail !


                                        • titi titi 19 août 2009 08:40

                                          « Quant à l’arrivée des femmes sur le marché du travail, c’est devenu une obligation pour elles plutôt qu’un choix, lorsqu’elles sont de milieu pauvre et cela a servi à faire baisser les salaires car un homme n’est plus censé subvenir seul aux besoins de sa famille.
                                          C’est une avancée pour les femmes de la petite/ bourgeoisie par contre »

                                          Seul un homme « politique » francais alors qu’il était ministre a osé dire un jour que l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail dans les années 70 avait eu un impact substantiel sur le taux de chomage et la chute des rémunérations.
                                          Il répondait à un journaliste qui comparait la situation du chomage de la France avec le Japon, à une époque où les femmes n’y travaillaient pas ou peu.
                                          C’est pourtant une évidence... Cet homme c’est B.Tapie...


                                        • Anticlone 18 août 2009 13:30

                                          Pour ma part, j’ai fait plus de 25 ans de 3X8. J’en ai cumulé des dimanches et des Noëls et des jours de l’an et des nuits au boulot. Le travail le dimanche ? C’est super ! Tous ceux qui sont « pour » devraient l’essayer pendant quelques années. Ils auront le plaisir de se trouver le lundi ou le jeudi dans un appartement vide (l’épouse est à son tour au boulot, et les enfants à l’école), ils auront la joie de manquer quasiment tous les repas de famille (c’est pénible les repas de famille) et si leur épouse travaille elle aussi le dimanche, ils auront la chance que leurs jours de repos coïncident rarement avec les siens. 
                                          Plus sérieusement, l’objectif de la classe dirigeante est d’annualiser le temps de travail et de substituer à terme, et pour tout le monde, le repos périodique (repos fonctionnel, biologiquement nécessaire) au repos dominical (trop identitaire et irrationnel : pourquoi stopper l’économie un jour par semaine ? Et pourquoi la stopper la nuit ?). Ceux qui approuvent le travail dominical ne conçoivent généralement pas qu’ils pourraient bientôt à leur tour travailler le dimanche (sans prime conséquente - laissez faire vous verrez- et sur la base du « volontariat soviétique »). Car le travail le dimanche (ou la nuit) est forcément « contaminant » et touchera de nombreux secteurs sans rapports avec le commerce. A partir d’un certain niveau de flux, il faudra des transports en commun, des services de voierie, des équipes de maintenance, des moyens de livraison... Si le travail devient un jour comme les autres, alors nous serons tous susceptibles de travailler le dimanche. Pour notre plus grand épanouissement. On en reparle dans cinq ans ?


                                          • titi titi 19 août 2009 08:44

                                            « Plus sérieusement, l’objectif de la classe dirigeante est d’annualiser le temps de travail et  »
                                            C’est une évidence.
                                            L’époque de Manufrance, d’Usinor-Sacilor c’est fini : produir pour produir en faisant des stocks sans ce préoccuper de la demande selon un « plan » c’est une période révolue.
                                            Désormais il faut de la réactivité et de la flexibilité.


                                          • jakback jakback 18 août 2009 13:56

                                            Je hais les dimanches.
                                            petite anecdote, j’ai la chance de pouvoir m’approvisionner en fromages, chez un fromager, un vrai, un affineur, le luxe quoi.
                                            Ce professionnel reconnu cherche depuis 3 mois, un vendeur/se confirmé, que constate- t- il ?
                                            1°) les candidatures sont nombreuses
                                            2°) le salaire ( j’ignore le montant) parait convenir
                                            3°) Alors pourquoi 3 mois de vaines recherches ? la pierre d’achoppement est les jours travaillés, c’est a dire, Samedi toute la journée + Dimanche matin jusqu’à 13h. Les 2jours de congés hebdomadaire, sont négociables de gré a gré.
                                            Je laisse a chacun réfléchir a ça !


                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 18 août 2009 14:32

                                              Ma vie entière j’ ai travaillé tous les dimanches de l’ année , aucun syndicaliste ne m’ a crié après , ils ont tous été contents d’ avoir du pain ce jour là ...

                                              Exemple d’ article pour faire gargariser les gargarisateurs ...


                                              • Emile Red Emile Red 19 août 2009 11:07

                                                Haddock, tu aurais fait quoi si à 500 m de chez toi s’était ouvert un super ouvert 7j/7 ?

                                                Lis plus haut le cas de ma boulangère qui comme toi travaille le dimanche matin.

                                                De plus, aucun commercant n’a l’interdiction de travailler le dimanche, c’est l’emploi de ses salariés qui est réglementé, ce qui fait une jolie nique à cette loi scélérate qui ment sur toute la ligne.

                                                Je travaille le dimanche mais il ne me viendrait jamais à l’idée d’obliger un employé à le faire, mais contraint par la concurrence déloyale qui n’est plus limitée par des règles établies et précises, quel choix me reste-t-il ?

                                                Le choix argué par le nabot-princier est un choix de dupe, une supercherie qui ne fera que des gagnant-gagnant chez les nantis et des perdants-perdants chez les petites gens, y compris les commerçants et artisans.


                                              • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 18 août 2009 14:56

                                                Quelle blague, quelle hypocrisie !

                                                Depuis plus de dix ans, les « vide-greniers » (sic) dominicaux ont prix une ampleur démentielle en France sans que presque personne ne s’en offusque (ampleur inédite au Monde en plus).

                                                Les cap des 50.000 manifestations annuelles a été dépassé depuis belle lurette, on doit approcher les 100.000 (CENT MILLE) maintenant.
                                                Y a-t-il cent mille grands magasins ouverts le dimanche en France ?

                                                « vide-greniers » dominicaux où l’on trouve du neuf, du moins neuf, du « neuf sous blister », de l’alimentaire, sans contrôles... de la marchandise d’origine douteuse aussi... pourquoi croyez-vous que les vols et les cambriolages aient augmentés ces dernières années ?
                                                « vide-greniers » où se ruent chaque dimanche des centaines de milliers de « particuliers » (sic) (ils seraient plus de neuf cent mille selon certaines sources)
                                                à la recherche de la « bonne affaire » (re-sic) destinée à être revendue sur le net... ou un autre vide-greniers !
                                                « vide-greniers » hauts lieux du commerce au noir, organisés par et ne profitant qu’à des « associations » aux buts obscurs et douteux...

                                                acheter-vendre, acheter-revendre, c’est-y-pas du travail, ça ? Ben si, ça s’appelle du commerce !

                                                Pourquoi y aurait-il deux poids deux mesures en France ?

                                                Pourquoi le commerce au noir détruisant des emplois devrait-il prospérer et les commerces déclarés devoir fermer ?
                                                C’est hallucinant, quand même !!!!


                                                • Loup 18 août 2009 15:03

                                                  Intéressante analyse, en effet.

                                                  On pourrait y trouver les mêmes raisons qui ont poussé le législateur à pondre une loi HADOPI.


                                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 18 août 2009 15:15

                                                  Moi j’ aime bien les vide-greniers je sais pas si mecs travaillent au noir ou non , ce que je sais c ’est qu’ une fois j’ ai voulu obtenir un renseignement à l’ URSSAF de façon à être en règle concernant des formalités administratives , j’ ai appelé dans les 10 fois au tél , jamais , jamais , jamais personne n’ a décroché . 

                                                  C ’est quoi le mieux , être bien servi par un type travaillant au black ou ne jamais être servi par des gens censés vous informer pour être en règle .

                                                  P


                                                • Superyoyo 18 août 2009 15:47

                                                  Si tout le monde travaille le dimanche, il n’y aura plus personne aux vide-greniers smiley


                                                • Triodus Triodus 18 août 2009 16:02

                                                  .. faut pas appeler l’URSAFF le dimanche..


                                                • Triodus Triodus 18 août 2009 16:04

                                                  oops : URSSAF


                                                • TSS 18 août 2009 23:57

                                                  Avoir le choix de travailler le dimanche est un acquit social

                                                  ce n’est malheureusement pas un choix ,personnellement je ne choisi pas avec un pistolet sur

                                                  la tempe ... !!


                                                • johnford johnford 18 août 2009 18:31

                                                  Supprimer les marchés au puces reporterait juste les gens sur Ebay, qui s’engraisserait un peu plus, (Considérez vous aussi l’achat revente sur ebay comme un travail ?) .

                                                  Vous ne donnez pas la proportions de gens vendant des produits neufs au noir parmi les 900 000 fréquentent les marchés au puces, probablement une minorité.
                                                  Le principe est d’acheter des objets d’occasion, et moins cher qu’en magasin, non ? Ou est la concurrence, étant donné que les magasins vendent pour la plupart du neuf  ?

                                                  De mon avis la bourgeoisie rit de ses exploités qui demandent le fouet.


                                                  • pigripi pigripi 18 août 2009 20:18

                                                    Quand on voit des mères de familles trainer leurs marmots braillards dans les magasins pendant les vacances, on imagine ce que sera la vie des enfants le dimanche : trainer avec papa, maman, mémé et pépé, les frères et les sœurs dans les rayons des magasins pour saliver devant tout ce qu’on ne pourra pas acheter, le pouvoir d’achat étant ce qu’il est, se faisant engueuler parce qu’on voudrait ceci ou cela, qu’on tripote ceci ou cela, qu’on bave devant les friandises mises au niveau des enfants aux caisses tandis que la famille fait la queue pour payer un paquet de pâtes ou la pince à épiler de maman.

                                                    Les enfants rentreront à la maison excités, frustrés, énervés, n’auront ni faim ni sommeil, recevront éventuellement des baffes des parents frustrés aussi et roupilleront en classe le lendemain pour au fur et à mesure qu’ils grandiront monter des plans pour chaparder tout ce qui leur aura fait envie ....

                                                    La culture magasin le dimanche, avenir des nouvelles générations ....


                                                    • eliotness 18 août 2009 21:37

                                                      le travail le dimanche
                                                      il est de fait obligatoire pour tous les services de sécurité et de santé, cela n’implique pas qu’il faut en faire autant pour les autres travailleurs. Pour Loup qui a bien choisi son pseudo et qui nous présente une vision idyllique des rapports sociaux dans l’entreprise :
                                                      petite précision explicitée par des sociologues de droite et de gauche, les relations dans une entreprise sont tout sauf consensuelles ; car il s’agit du conflit de deux logiques la première celle du « patron » est de faire le plus de bénéfices pour l’entreprise , pour lui et pour les actionnaires en payant le moins cher ses employés ; la seconde, celle des salariés qui est naturelle c’est de se tout faire ; parfois avec des syndicats, pour obtenir le meilleur paiement de leur force de travail.
                                                       c’est la résolution pacifique ou non de ce conflit des logiques qui permet à l’entreprise de prospéere de se renouveler et de grandir. Cette vison ne m’appartient pas mais je la partage et ceux qui voudrait faire croire comme Pétain pendant la guerre (charte du travail) ou le Pen que ce conflit des logique n’existe pas sont au mieux des naïfs au pire des loups qui ne croit qu’ à la loi du plus fort et à la « main invisible du marché » qui résous soit disant tout !

                                                      je précise pour éviter des interprétation inadéquates que je ne suis pas marxiste et que je suis antitotalitaire !


                                                      • Bardamu 18 août 2009 21:52

                                                        La MOBILITé : le cas d’AMANDINE, 27 ans !


                                                        « La mobilité, la flexibilité » , au-delà du MYTHE, une réalité !
                                                        A ce sujet notre reporter est allé interviewer une jeune femme moderne, bien dans sa peau et dans son époque, du prénom charmant d’AMANDINE :

                                                        « _Vous pouvez vous présenter ?

                                                        _Oui, je suis AMANDINE, et j’ai vingt-sept ans.
                                                        Au sortir d’études en management, je me suis lancée... j’ai monté mon EN-TRE-PRI-SE ! Je dirige donc une société spécialisée dans le service à la personne :

                                                        -garder vos enfants le soir, leur faire faire leurs devoirs, les responsabiliser, leur inculquer un sens aigu de la citoyenneté, tel est notre credo... ce en quoi JEuuu me suis profondément EN-GA-GéE !

                                                        -mais aussi, promener vos animaux de compagnie... oui, TOUS ! puisque nous nous proposons de balader aussi vos CHATS, avec de grandes laisses télescopiques, voyez-vous !... oui, car ils ont tous DROIT à leur instant de détente... à Dé-STRES-SER !

                                                        _Et, que pensez-vous du travail le dimanche, Amandine ?

                                                        _Nous sommes en 2009 !... au 21ème siècle !... le monde a changé, il BOUGE !
                                                        Il nous faut évoluer, aller de l’AVANT, s’adapter à toutes les situations, REBONDIR aussi !

                                                        Le monde est un VILLAGE, on communique dans l’instant... je suis au restaurant, mon téléphone sonne, je me connecte et réponds, il me faut être RéACTIVE ! 

                                                        Les gens qui sont contre le travail du dimanche sont affreusement ancrés dans le PASSé, refusent le changement, le mouvement... toutes ces magnifiques occasions que nous offre la modernité... de vivre pleinement... CHAQUE moment.

                                                        Ainsi, chacun pourra désormais se réaliser, faire ce qu’il désire !
                                                        Tel étudiant, gagner PLUS d’argent, payer ses études, envisager un beau voyage, aux Etats-Unis, au TIBET !

                                                        Un autre, se libérer ensuite dans la semaine, être alors à contre-courant, c’est important aussi de se Dé-CONNE (s)-eCTER !

                                                        Enfin, la flexibilité ! tout ça, quoi ?
                                                        On peut même imaginer ouvrir les magasins la NUIT : vous avez travaillé toute la journée et désirez acheter ce PAPIER PEINT que vous avez repéré en allant au travail !... oui, pour changer votre séjour si vilain !
                                                        Et voilà, c’est enfin fait ! Ah ! que de LIBERTé !

                                                        _oui, je vous comprends Amandine !... mais pouvez-vous nous en dire plus sur la jeune femme moderne que vous êtes ?

                                                        _j’ai donc vingt-sept ans, et suis célibataire -elle rougit !... euh ! pour conserver mon indépendance bien sûr -(en fait Amandine épuise son peu de temps libre de speed dating en speed dating !).
                                                        ... j’ai un petit appartement à Paris, la ville de mes rêves ! -(un studio dans le 16ème, 24 m2 pour un prix exorbitant !).

                                                        Je n’ai rien à cacher, je prône en tout la TRANS-PA-RENCE -(ça l’a prise comme ça !).
                                                        Ainsi, suis-je bouddhiste, écolo, et un peu alter-mondialiste aussi -Amandine se gondole d’un rire espiègle et charmant... -hi ! hi ! hi ! hi !-

                                                        Je lis beaucoup... Amélie Nothomb, est une grande écrivainE par exemple... de son temps, rebelle, imaginative !
                                                        Je sors souvent, suis l’actualité, vais au cinéma... enfin, une vie SIMPLE.


                                                        -des projets d’enfants ?

                                                        -oh ! plus tard, pour l’instant je me consacre totalement à mon travail... c’est Mmon ENFANT du mo-ment (hi ! hi ! hi ! hi !).
                                                        Puis maintenant, avec tous ces PROGRèS for-mi-da-bles, on peut avoir un enfant à n’importe quel âge, non ? 

                                                        _Merci, Amandine pour ce témoignage que beaucoup apprécieront ! »

                                                        NDLR : Sûr que la garde d’enfants, la vie de famille, le ménage... enfin, toutes ces choses insignifiantes !... n’embarrassent pas la jeune Amandine... une jeune femme SI charmante et MODERNE, décidément !


                                                        • tonton17 18 août 2009 22:53

                                                          Il suffit que personne ne fréquente les boutiques, les supermarchés ...etc...le dimanche et le problème est résolu ! Mais il est tout de même malheureux d’entendre des étrangers vous dire : on a rien pu acheter en France c’était fermé !! Un détail : pour faire du social il faut de l’argent  !


                                                          • georges 18 août 2009 23:27

                                                            les bobos sont encore la a donner des lecons , le travail c est mal bouh .. mais moi je suis informaticien , universitaire ou journaliste a min 2000 euros par mois ..
                                                            en attendant des tas de petites gens ont besoin de boucler leur fin de mois
                                                            FO a fait des proces contre des employés qui travaillait le dimanche , des petits commercants empechés de travailler par des syndicats illuminés , qu on les laisses bosser nom de dieu ! quelle pourriture a pris notre pays en tenaille , avant on etait un pays de libertés , on devient un pays de privations et de contraintes


                                                            • Bardamu 18 août 2009 23:32

                                                              Tu te trompes de cible, l’ami !... d’où l’intérêt... de LIRE ! 


                                                            • georges 18 août 2009 23:33

                                                              qui est la cible ?


                                                            • georges 18 août 2009 23:33

                                                              auteur : RAGE , ingenieur , DESS etc : c est bien ca : un BOBO donneur de lecon dans toute sa splendeur qui ne connait pas de fins de mois difficiles


                                                              • TSS 19 août 2009 00:31


                                                                pendant 43 ans j’ai travaillé en haïssant le travail !(j’ai exercé plusieurs metiers je n’en ai aimé

                                                                aucun) !le seul qui me convenait :RENTIER  !!

                                                                dès ma prime jeunesse j’avais acquis la certitude que l’homme n’est pas fait pour travailler

                                                                mais pour se la couler douce dans le jardin d’Eden ! ce qu’il aurait d’ailleurs fait si Eve ne s’etait

                                                                pas fait circonvenir par le serpent... !!


                                                                • Bardamu 19 août 2009 01:29

                                                                  Le problème avec le travail, ce n’est pas travailler, c’est... le TRAVAIL !


                                                                • Mendosa Mendosa 19 août 2009 00:34

                                                                  Bonjour @ l’auteur,

                                                                  Un article intéressant...

                                                                  N’ayant pas lu le texte de loi moi-même, je ne sais pas dans quelle mesure ce qui va suivre est pertinent, mais c’est justement pour ça que je voudrais en savoir plus...

                                                                  Si vous me le permettez, quelques petits commentaires...

                                                                  Votre article commence, très bien, avec un rappel des divers acquis sociaux que notre pays à connu dans les dernières décennies... des acquis dont nous profitons presques tous et dont nous sommes, pour la plupart, conscients.

                                                                  Aussi je bute déjà sur le titre de votre première partie qui annonce ce texte comme étant une régression sociale, est-ce que c’est ce texte en lui-même (et ses termes propres) que vous qualifiez de régression ou est-ce l’idée du travail dominical en général ?
                                                                  Vous illustrez (me semble t’il) ce qualificatif dans le paragraphe suivant : « Non content de ce constat d’échec, prouvant du reste que les solutions sont ailleurs, N.Sarkozy surfant sur le »travailler plus pour gagner plus« a fait du travail dominical la mesure phare de son mandat. »
                                                                  Or, cette journée dominicale travaillée s’ajoute t’ elle aux 35h hebdomadaires ? Car si ce n’est pas le cas il n’y a pas plus de travail et votre argument ne tient pas puisque n’étant pas en contradiction avec cet autre paragraphe : « Ces diverses lois, souvent acquises de haute lutte, définissent un sens, une orientation de progrès sociale : l’individu tendant à moins consacrer de temps à son obligation »travail« , dispose d’un temps plus large pour se consacrer à d’autres activités. »

                                                                  La seconde partie de votre article interroge les raisons du travail dominicale. J’aimerai également revenir sur certains point.
                                                                  Tout d’abord un point que vous n’avez pas évoqué, et que je n’ai retrouvé que dans un des commentaires à votre article : si c’est en 1906 que la loi sur le repos hebdomadaire est promulguée, le dimanche était déjà auparavant un jour de repos... religieux... catholique (loi pour la sanctification du dimanche, 1814 ), ainsi les croyants pouvaient se rendre à la messe en ce jour et suivre les préceptes de leur religion, pourtant la loi de 1906 s’inscrit elle dans une démarche de laïcité, or c’est ce même dimanche plutôt qu’un autre jour qui est également choisi... on peut se demander pourquoi... moi je ne suis pas catholique, ce à quoi je tiens c’est à mon jour de congé hebdomadaire (minimum !), que ce soit un dimanche, un mercredi ou un vendredi, je m’en fiche un peu...
                                                                  J’ai un peu voyagé en Asie, continent où le christianisme n’a pas modelé les cultures et où beaucoup de commerces sont ouverts le dimanche, eh bien j’ai trouvé ça très pratique de pouvoir « consommer » quand j’en avait envie et j’aimerais pouvoir le faire à l’endroit où je vis (en France donc)... pourquoi devrais-je me précipiter dans des supermarchés bondés après une journée de boulot déjà suffisamment fatigante, qui plus est si j’ai le malheur d’en sortir tard et que les seules enseignes encore ouvertes sont les magasins hors de prix (genre monop’) ?

                                                                  Bien entendu je suis d’accord avec vous sur le fait que tout ceci doit être règlementer, comme n’importe quelle autre question touchant au domaine du travail.

                                                                  A propos de la rémunération, bien sur j’aimerais qu’un de mes jours de travail soit payé double, ce serait mentir que de prétendre autrement, mais à vrai dire... pour quelle raison le serait-il ?
                                                                  Je comprendrais que l’on soit rémunéré en conséquence si le fait de travailler le dimanche entraine des dépenses supplémentaires (transports, crèches... etc) mais dans l’hypothèse d’une ouverture généralisée au travail dominical à tous les secteurs d’activité (y compris donc les transports, crèches) ça ne serait plus justifié...

                                                                  Les incidences sur la vie familiale... concernent à priori les gens qui ont une vie familiale, et le travail dominicale étant basé sur le volontariat, elles auront à priori tout loisir de ne pas travailler le dimanche pour rester en famille... non ? Les magasins n’auront qu’a engager des extras s’il ne trouvent pas suffisamment de volontaires pour tenir leurs caisses...
                                                                  Aussi je trouve votre chapitre sur ce sujet un peu exagéré et j’ai l’impression à sa lecture que vous cherchez à faire peur de manière quelque peu démagogique (« délitement des vies de couples... enfants sans repères etc ... ») ...

                                                                  Bref, je n’ai pas dit tout ce que je voulais dire mais à cette heure tardive mes idées se brouillent un peu... je suis plutôt favorable au fait de pouvoir consommer tous les jours si j’en ai envie... à vous lire je ne suis pas sur que vous y soyez dans l’absolu opposé vous même, mais je remarque une certaine insistance de votre part sur la présomption que le volontariat du travail dominical est illusoire, s’agit-il de désabusement de votre part ? Ou le texte en question le laisse t’ il sérieusement présager ?

                                                                  N’oubliez pas qu’une loi n’est pas irréversible, si elle ne fonctionne pas et s’il s’agit réellement d’une régression sociale, donc d’un échec, les électeurs agiront en conséquence et il sera possible de revenir dessus, non ?


                                                                  • abelard 19 août 2009 00:46

                                                                    En ce qui concerne le fameux volontariat, voilà ce qui risque de se produire très vite...

                                                                    Et vive le 15 aout au BHV


                                                                    • kitamissa kitamissa 19 août 2009 01:16

                                                                      éh ben dis donc ...

                                                                      si je devais compter les Dimanches ,les nuits,et les jours fériés où j’ai bossé ,d’abord seul et ensuite avec mes gars dès que j’ai pu embaucher....
                                                                       ,quand une chaudiére déconne en pleine nuit d’hiver ,un Dimanche de surcroit ,ou quand un ballon d’eau chaude rend l’âme ,ou qu’un chantier en retard doit être terminé vu que le Lundi le client prend réception de son appart ou de sa baraque ,et que suite à des impondérables,il y a encore le carrelage à finir dans une pièce ,ou bien qu’il faille réparer une conduite de flotte qui lâche dans une gaine technique et ceci n’importe quel jour à n’importe quelle heure .......
                                                                      je ne saispas ,mais les gars qui bossaient avec moi trouvaient ça normal,ça s’appelle la conscience professionnelle .........

                                                                      le travail c’est un droit ,et un droit sacré,par quelle raison invoquée peut on interdire à celui qui a envie de travailler de le faire ? ah oui ! les luttes et les Acquis ,ceux des fonctionnaires quoi ! on se les roule,les syndicats veillent,on touche une paye sans trop se défoncer ,sans compter les avantages et un boulot à vie ......

                                                                      seulement il y a les autres ,ceux qui ont envie d’améliorer l’ordinaire,parce qu’ils n’ont pas d’emplosi réellement qualifiés,mais qui doivent pouvoir vivre décemment,alors,ceux là ont besoin de bosser ..........

                                                                      et puis ,le flaneur du Dimanche souvent fonctionnaire ,il aimebien aller au resto,ou à une terrasse de café ,ou au cinoche ,ou au parc d’attraction ,à la pâtisserie ou au salon de thé ,même au bordel pour certains ,et puis il y a des fois où il n’a pas eu le temps d’aller faire ses courses en semaine et que le Dimanche lui laisserait le temps d’y aller ,parce que le flaneur fonctionnaire ,il lui est déjà arrivé de dire « ah les cons ! ils sont fermés ! vivement qu’ils puissent ouvrir le Dimanche ! » et bien ça y’est ! c’est fait ,on ne va pas me faire croire qu’il n’y a que les méchants clients de droite qui consomment le Dimanche ,il y a aussi ceux de gauche qui sont bien contents d’aller faire leurs courses ,alors arrêtons un peu cette hypocrisie ,les besoins et le monde ont évolués,les clients sont demandeurs,et qu’on ne vienne pas parler de la fin de la vie familiale,et des sorties dominicales parce que quand le frigo est vide parce qu’il n’y a plus de ronds pour finir le mois,on n’a ni envie de baiser le Dimanche aprés midi ni envie d’aller se ballader les poches vides ! on recherche le moyen d’améliorer la paie !...


                                                                      • TSS 19 août 2009 09:37


                                                                        fatras de lieux communs et aigreurs jalouses visibles vis à vis de fonctionnaires qui se doivent

                                                                         d’être là quand vous en avez besoin et cesser d’exister le reste du temps(je ne suis pas

                                                                         fonctionnaire).

                                                                        j’ai travaillé la nuit,les W.E ,j’ai eté d’astreinte et en fin de carrière des journées de cadre à

                                                                        rallonge pour faire tourner le service(heures sups non payées) c’est en connaissance de

                                                                         cause que je suis contre !! le« pognon »ne remplace pas la vie gachée sauf pour deux

                                                                        categories de gens :

                                                                        ceux pour qui l’argent(d’une part) et ceux pour qui le travail (d’autre part)est une religion ,j’en

                                                                        ai connu,je m’en ecartai ..vite... !!


                                                                      • abelard 19 août 2009 10:29

                                                                        Merci pour ce témoignage émouvant, cher kitamissa.

                                                                        Vous nous montrez là un bel exemple de vie gâchée par une mentalité d’esclave. Vous vous définissez comme ce que les romanciers bourgeois du XIXème appelait un « brave homme ». En gros, la seule différence entre un « brave homme » et un cheval de trait c’est que le « brave homme » ne défèque pas au milieu de la rue.
                                                                        De plus vous n’avez rien appris. Non seulement vous avez transformé votre vie en paquet d’excréments mais vous voulez à toute force l’imposer aux autres.
                                                                        Pardon de ne pas être aussi idiot que vous, mon brave. Désolé de ne pas croire en une vie éternelle. Contrit de ne pas me prosterner comme vous devant les maîtres et de croire en quelque chose qui s’appelle la dignité humaine...

                                                                        Dommage seulement que vous soyez né trop tard : durant la première guerre mondiale vous auriez été si fier de servir de chair à canon.


                                                                      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2009 10:58

                                                                        à chantecler (xxx.xxx.xxx.222) 19 août 10:46 


                                                                        « un vendeur au smig »

                                                                        SMIG... N’est-ce pas un paramètre extrêmement daté ?


                                                                      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2009 11:21

                                                                        à chantecler (xxx.xxx.xxx.222) 19 août 11:05 

                                                                        @ JPL : c’est vrai qu’un salaire minimum pour un libéral ça renvoit à Pol Pot !

                                                                        Autant pour moi : j’imaginais que vous faisiez la différence entre SMIG et SMIC. À l’évidence : non !


                                                                      • Emile Red Emile Red 19 août 2009 11:21

                                                                        Un plombier qui va nous faire croire qu’il vient quand le client le siffle....

                                                                        Il y en a qu’un seul en France et il est sur Avox....


                                                                      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2009 11:49

                                                                        à chantecler (xxx.xxx.xxx.222) 19 août 11:29 

                                                                        « Cela dit si tu veux éclairer ma lanterne : SMIG, SMIC ? »

                                                                        Cela ne présente pas de réel intérêt. Désolé de vous avoir importuné.


                                                                      • johnford johnford 19 août 2009 20:13

                                                                        Il est fort ce sarkozy il a réussi à se faire détester les gens d’en bas entre eux, comme ça les riches restent au chaud.
                                                                        A grand renforts de jalousie horizontales, ces futés français d’en bas en viennent à demander la perte d’acquis sociaux des autres d’en bas « je travaille le dimanche alors toi aussi mon salaud ! » bravo.. Vous allez aller loin comme ça..


                                                                      • Jean-paul 23 août 2009 13:58

                                                                        @ abelard

                                                                        En esperant que ta chaudiere ne tombera pas en panne un dimanche en plein hiver .Pourtant tu le merites .


                                                                      • ARTEMIS ARTEMIS 23 août 2009 20:58

                                                                        @johnford

                                                                        entièrement d’accord avec vous
                                                                        ce petit jeu est vieux comme le monde mais les gens sont tellement « stupides » allez j’utilise sciemment ce mot quitte à me faire écharper (j’en ai l’habitude sur mon site)..... qu’ils ne s’en apercoivent pas..


                                                                      • freelol freelol 19 août 2009 06:21

                                                                        Bon si tu viens pas travailler Dimanche prochain je te retire ta place de parking, les tickets restos, les primes et ton job avec !
                                                                        Alors ? Volontaire ?

                                                                        A ben oui patron tu m’étonnes !

                                                                        Vive le volontariat ! Je me demandais quand le gouvernement Sarko allait faire qq chose pour les travailleurs. C’est fait ! Jusque là yavait eu que des avantages pour les nantis ou les patrons de troquet. En plus on va pouvoir dépenser plus avec tout ce temps d’achat en plus. Enfin ceux qui pourront. Alors, arrêtez de vous plaindre un peu et au boulot ! Bande de feignasses hippies, jte passerais ça au karcher.


                                                                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 août 2009 09:15

                                                                          c’ est marqué Liberté Egalité Fraternité

                                                                          On est libre de choisir si on veut ou veut pas travailler .

                                                                          Le dimanche ou les autres jours .


                                                                          • TSS 19 août 2009 09:47


                                                                            le même libre choix que cette caissière de supermarché ,mère divorcée qui refusant de travailler

                                                                             le dimanche pour des raisons evidentes(ses enfants) fut licenciée pour « faute grave » !!

                                                                            le libre choix etait travailler ou chômer.... !!


                                                                            • alcodu 19 août 2009 09:54

                                                                              La loi est au progrès social ce que la télékinèse est au monte-charge


                                                                              • agent orange agent orange 23 août 2009 07:01

                                                                                ARBEIT MACHT FREI  ?


                                                                                • Radix Radix 23 août 2009 14:32

                                                                                  Bonjour

                                                                                  Personne ne me demande si moi j’ai envie de faire mes courses le dimanche ?

                                                                                  La réponse est non, bien sûr pas plus que je n’ai envie de travailler ce jour-là.

                                                                                  Pour qu’économiquement il soit rentable d’ouvrir les commerce le dimanche il faudrait que les revenus augmentent, or ils baissent !

                                                                                  Ce que vous achetez le dimanche vous ne l’achèterez pas le lundi, donc celà ne change strictement rien ! 

                                                                                  Donc c’est encore une stupidité !

                                                                                  Radix


                                                                                  • ARTEMIS ARTEMIS 23 août 2009 20:52

                                                                                    bonsoir à tous

                                                                                    enfin je suis satisfaite par cet article que les citoyens qui ne sont pas spécialistes en droit du travail commencent à réagir
                                                                                    merci donc à l’auteur
                                                                                    je ne cesse de dénoncer depuis deux ans les lois nouvelles qui sont prises et qui fragilisent les salariés, les chômeurs, les retraités, les personnes percevant les minimas sociaux etc....

                                                                                    le travail le dimanche n’est que la partie émergé de l’iceberg
                                                                                    examinez notamment les dispositions concernant le prêt de salarié ( dispositions légales récentes)
                                                                                    c’est la porte ouverte à une entière flexibilité des salariés sans contre partie
                                                                                    lorsque la masse des électeurs comprendra il sera trop tard ....


                                                                                    • iciailleurs 23 août 2009 22:08

                                                                                      Mais, c’est chouette le travail le dimanche, sauf qu’il y a un espace inoccupé, la nuit. Vive le travail 7 jours sur 7 plus le travail de nuit, et, supprimons les vacances ?
                                                                                      Comme cela les gens mourront plus tôt, énorme avantage plus de retraite à verser, donc plus de cotisations, donc plus de marge bénéficiaire.
                                                                                      Ah, mais si les gens travaillent tout le temps, ils ne pourront plus aller acheter dans les magasins les produits qu’on importe de Chine.
                                                                                      Comme de toute manière, ils n’auront bientôt plus de boulot, à part celui de guide touristique, ou mendiant, ils ne pourront plus rien acheter du tout...
                                                                                      Si, il reste un job : homme ou femme politique, avec cumul des mandats.

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