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Accueil du site > Actualités > Religions > Mahomet et islam : une étonnante histoire, quatrième et dernière (...)

Mahomet et islam : une étonnante histoire, quatrième et dernière partie

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à l’islam sur la foi du livre du musulman Tabari, lequel me sert de référence dans cet article, je n’avais aucune raison de rejeter a priori son récit. Mon hypothèse - simple hypothèse - de voir en Mahomet beaucoup plus le conseil que l’homme écartait les accusations portées contre lui, ses femmes étant en réalité - simple hypothèse de ma part - des populations ralliées. Et en effet, lorsque Tabari nous relate la barbarie de Hind (1) - l’épouse/population de son adversaire - je peux comprendre la volonté de réformes que le Prophète a manifestée au début de son ministère.

Dans le déroulement de cette histoire, il m’a paru également que l’exécution par le sabre de 800 juifs Benî-Qoraïzha ne pouvait se comprendre que dans un sens allégorique : un modèle de société guerrière que Mahomet a voulu abolir avec la possibilité pour les ralliés d’entrer dans une ummah musulmane tolérante, tout au moins à l’origine. Le mariage du Prophète avec la belle Ri’hâna pourrait évoquer ce ralliement (2).

Je ne suis d’ailleurs pas le seul à penser ainsi, tant cette exécution aurait été illogique. Mahomet avait besoin des juifs pour renforcer son armée mais aussi pour l’équiper en armement et en cuirasses. Les juifs de Médine avaient le savoir-faire et Mahomet l’argent pour les payer. La fameuse troupe verte qu’il fit défiler devant un Abou Sofyan ébahi ne peut s’expliquer que par les reflets du soleil sur un métal soigneusement poli (3).
 
Est-ce sous l’influence des nouveaux convertis au sein du conseil ou est-ce dans la logique implacable de la guerre, le fait est que nous assistons très vite à un durcissement du combat musulman. Alors qu’avant la bataille de Beder, le Prophète condamnait l’acte de torture (4), il l’ordonne lors de la bataille de Khaïbar (5). Et il y eut aussi, lors de cette bataille, sa migraine auquel s’ajouta le mal d’yeux d’Ali (6). Et il y eut aussi le morceau de brebis rôtie qu’il mangea et qui se révéla empoisonné, ce qui chaque année le rendait malade et fut la cause de sa mort (7). Comment ne pas faire le rapprochement entre cette brebis rôtie et le plat savamment cuisiné de deux chevreaux que Jacob apporta à son père Isaac malvoyant, ce qui l’amena à bénir et à faire passer le dit puîné Jacob/Israël devant l’aîné Esaü, l’héritier légitime ? Comment ne pas voir, là encore, comme le suggère Tabari, une répétition de l’injustice historique commise à l’égard d’Ismaël qu’Isaac avait apparemment supplanté (8) ? Ce plat empoisonné, ne serait-ce pas, au moment du siège de Fadak, un changement de majorité au sein du grand conseil en faveur des récents convertis d’origine juive, reléguant une fois de plus les descendants d’Ismaël à jouer le second rôle ?
 
Bref et là, je rejoins les thèses d’E-M. Gallez, à savoir une alliance (risquée) de Mahomet avec le courant le plus extrémiste, le plus messianique et le plus apocalyptique d’un judaïsme nazaréen qui semble être ressuscité de ses cendres, ça et là, après le désastre juif de 70 dont on aurait pu espérer pourtant qu’il aurait marqué la fin des espérances messianiques.
 
La sanglante expédition de Gaza a-t-elle eu lieu sous un Mahomet qui n’est plus de ce monde ou sous l’autorité du successeur Abou Becker ? Les textes se contredisent ou hésitent. Quant aux combats tout aussi sanglants qui ont suivi, la responsabilité ne peut qu’en incomber aux califes et à leurs alliés, même si certains hadiths continuent la tradition de faire parler les morts. Mais revenons à Abraham car c’est là que se trouve la source.
 
Mon explication de l’histoire d’Abraham.
 
Wikipédia : La conclusion des études scientifiques est la non-historicité d’Abraham, personnage biblique, donc, et non pas personnage historique http://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham.
 
Voilà qui est vite dit ! Après les thèses de l’archéologue Finkelstein qui rabaisse le Pentateuque au niveau d’un conte pour enfants, après les bafouillages de Wikipédia sur les localisations de nos anciennes capitales gauloises, on ne peut que constater les dégâts culturels causés par une archéologie dite scientifique incapable d’interpréter correctement les grands textes qui constituent notre héritage en bien et en mal. http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/alesia-gergovie-les-bafouillages-65179
 
Car si le nom d’Abraham se retrouve "à différentes époques et en différents lieux de Mésopotamie", j’y vois plutôt, pour ma part, la preuve de l’existence de colonies sémites originaires d’Aram qui se seraient implantées dans un pays de Sumer vaincu. J’en déduis qu’il me semble tout à fait logique que la ville d’Ur en Chaldée en ait hébergé une... mais hélas, implantation fragile puisque cette colonie/clan "Abraham" a dû se replier sur la cité-mère d’Haran comme l’écrit la Bible. Il n’y a aucune raison de mettre ce texte en doute tellement il est dans la logique de la vie des peuples. Et cela d’autant moins que l’histoire continue.
 
Mais quel est donc ce Dieu très haut qui ne peut trôner qu’au ciel, dans l’infini lointain, au centre de l’univers (l’étoile polaire) au-delà des étoiles ? Quel est donc ce Dieu El ou El-Chadaï qui règne depuis sa montagne céleste ? Quel est ce Dieu qui fait descendre son esprit et sa parole dans la conscience des hommes et qui inspire les conseils des cités saintes ?
 
Il n’y a pas à hésiter, c’est Celui qui dit à Abraham : Va-t’en de ton pays... vers le pays que je te montrerai... je te bénirai... et tu seras une bénédiction ( 9). Nous sommes probablement au temps du règne d’Amménémès Ier, pharaon de la XII ème dynastie. Le roi égyptien mène une politique intérieure et extérieure particulièrement dynamique ; mais à l’est du Delta, il ne semble pas être intervenu. En effet, pourquoi serait-il intervenu puisqu’Abraham y faisait régner l’ordre, y apportant la "bénédiction de Dieu" , c’est-à-dire "la paix" ? Et si Abraham et ses troupes ont pu nomadiser dans le pays, c’est bien évidement à la suite d’un accord passé entre Haran et l’Egypte. Et si un accord a pu être signé, c’est parce que le Dieu qui inspire les conseils de ces cités saintes en a décidé ainsi, lui apportant le sceau de l’approbation divine.
 
Si l’on se réfère au récit plutôt oriental de la création, de l’histoire d’Adam et d’Abraham, Dieu serait une pensée sémite, mais à partir de la naissance d’Ismaël, avec l’apparition des anges dans le texte biblique, on peut se demander s’Il ne serait pas également dans la pensée égyptienne (10). Il est vrai qu’Amon évoque aujourd’hui dans notre esprit plutôt sa statue de Karnak, et donc une idole pour les juifs, mais à la fondation de la XII ème dynastie, une des plus brillantes qu’ait connue l’Egypte, qu’en était-il ? Faut-il rappeler par ailleurs le bélier qu’Abraham sacrifia à la place de son fils, curieuse coïncidence car le bélier, c’était le symbole par excellence d’Amon et du pharaon précité.
 
Amon, dont le nom signifie le Caché, tire de cette expression le caractère même de sa personnalité. Sa véritable nature échappe à l’entendement, il est l’esprit qui plane sur les eaux originelles, sa nature reste mystérieuse.http://desir-egypte.ifrance.com/lettread.htm. Son culte apparaît déjà comme une religion monothéiste.
 
Dans mon précédent article, j’ai écrit que le Dieu qui avait promis à Abraham de lui donner le pays de Canaan, ainsi qu’à sa descendance, était le pharaon d’Egypte ; je rectifie : cette promesse était celle du Dieu très haut qui parlait alors au pharaon.
 
C’est Moïse qui nous a transmis l’histoire d’Abraham.
 
La preuve est le passage que ses scribes y ont inséré sous forme d’une prophétie qui annonce les quatre cents ans de captivité en Egypte, puis le retour au pays de Canaan. Cela nous donne la date à laquelle le document d’origine a été modifié : lors de la sortie d’Egypte et au moment où Moïse arrive sur le mont Nebo, en vue du pays de Canaan dont Josué allait entreprendre la conquête ... un conquête habilement présentée dans le texte comme une reconquête (11).
 
Dès lors, on comprend l’insertion dans le texte du mot Yahwé alors qu’il n’a été "révélé" qu’au temps de Moïse.
 
Avertissement : Article publié avec les réserves d’usage. Je précise que je n’ai cherché dans cette étude qu’à expliquer des textes, sans a priori de ma part, que je laisse à leurs auteurs, tenants et aboutissants, la responsabilité des promesses de terre promise qu’ils ont fait dire à Dieu, que je ne suis pas un spécialiste de l’islam et que dorénavant, c’est aux historiens de métier qu’il revient de corriger mes erreurs et de débattre entre eux. Quant au ministre de la Culture, je crois avoir compris en écoutant le récent débat télévisé sur Alésia que sa politique était de ne pas faire de vagues, comme Pilate qui s’en lavait les mains.
 
Références : Tabari "Mohammed, sceau des prophètes", éditions Sindbad, 1980, traduction de Hermaan Zotenberg.
1. page 200
2. page 232
3. page279
4. page 150
5. page256
6. page254
7. page259
8. Gn 27, 9
9. Gn 12, 1
10. Gn 16, 7
11. Gn 15, 12-17

Moyenne des avis sur cet article :  3.12/5   (17 votes)




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22 réactions à cet article    


  • Abderraouf 29 novembre 2010 12:42

    « Dès lors, on comprend l’insertion dans le texte du mot Yahwé alors qu’il n’a été « révélé » qu’au temps de Moïse. »

    Non M. Mourey smiley, c’est définitivement autrement plus complexe.

    Début de citation
    … C’est un peu plus tard, peut-être au cours du Xe siècle avant J.-C. qu’aurait été rédigé le texte dit « yahviste ¹ » du Pentateuque qui va former l’ossature des cinq premiers livres dits de Moïse. Plus tard, on ajoutera à ce texte la version dite « élohiste2 » et la version dite « sacerdotale3 ».

    Le texte yahviste initial traite de la période des origines du monde jusqu’à la mort de Jacob. Il émane du royaume du Sud (Juda). A la fin du IXe siècle et au milieu du VIIIe siècle avant J.-C., dans le royaume du Nord (Israël), s’élabore et se répand l’influence prophétique avec Elie et Elisée dont nous possédons les livres.

    C’est aussi l’époque du texte élohiste du Pentateuque qui couvre une période beaucoup plus restreinte que le yahviste car il se limite aux faits concernant Abraham, Jacob et Joseph. Les livres de Josué et des Juges datent de cette période. Le VIIIe siècle avant J.-C. est celui des prophètes écrivains : Amos et Osée en Israël, Isaïe et Michée dans le royaume de Juda. En 721 avant J.-C., la prise de Samarie met fin au royaume d’Israël. Le royaume de Juda reçoit son héritage religieux.

    Le recueil des Proverbes daterait de cette période, marquée surtout par la fusion en un seul livre des textes yahviste et élohiste du Pentateuque ; ainsi est constituée la Torah. La rédaction du Deutéronome se situerait à cette époque. Le règne de Josias, dans la seconde partie du VIIe siècle avant J.-C. coïncidera avec les débuts du prophète Jérémie, mais l’œuvre de ce dernier ne prendra forme définitive qu’un siècle plus tard. Avant la première déportation à Babylone de 598 avant J.-C. se placent la prédication de Sophonie, celle de Nahum et celle de Habacuc.

    Au cours de cette première déportation, Ezéchiel prophétise déjà. Puis ce sera la chute de Jérusalem en 587 avant J.-C., qui marquera le début de la deuxième déportation, celle-ci se prolongeant jusqu’en 538 avant J.-C. Le livre d’Ezéchiel, dernier grand prophète et prophète de l’exil, ne sera rédigé dans sa forme actuelle qu’après sa mort par les scribes qui seront ses héritiers spirituels.

    1. Ainsi appelé parce que Dieu y est nomme Yahvé.
    2. Ainsi appelé parce que Dieu y est nomme Elohim,
    3. Elle provient des prêtres du temple de Jérusalem.

    Ces mêmes scribes reprendront en une troisième version, dite « sacerdotale », la Genèse pour la partie s’étendant de la Création à la mort de Jacob. Ainsi vont être insérés, à l’intérieur même des deux textes yahviste et élohiste de la Torah, un troisième texte dont on verra plus loin un aspect de ses intrications dans les livres rédigés approximativement quatre et deux siècles plus tôt. A cette époque apparaît le livre des Lamentations.

    Sur ordre de Cyrus, la déportation à Babylone se termine en 538 avant J.-C., les Juifs regagnent la Palestine et le temple de Jérusalem est reconstruit. Une activité prophétique reprend, d’où les livres d’Aggée, de Zacharie, du troisième Isaïe, de Malachie, de Daniel et de Baruch (celui-ci écrit en grec). La période qui suit la déportation est aussi celle des livres de Sagesse : les Proverbes sont rédigés définitivement vers 480 avant J.-C., le livre de Job au milieu du V siècle avant J.-C. L’Ecclésiaste ou Qohêlet date du IIIe siècle avant J.-C., qui est aussi celui du Cantique des cantiques, des deux livres des Chroniques, de ceux d’Esdras et de Néhémie ; l’Ecclésiastique ou Siracide apparaît au IIème siècle avant J.-C. ; le livre de la Sagesse de Salomon et les deux livres des Maccabées sont rédigés un siècle avant J.-C.

    Les livres de Ruth, d’Esther et de Jonas sont difficilement datables, comme les livres de Tobie et de Judith. Toutes ces indications sont fournies sous réserve de remaniements ultérieurs, car ce n’est qu’un siècle environ avant J.-C. que l’on a donné aux écrits de l’Ancien Testament une première forme qui, pour beaucoup, ne deviendra définitive qu’au Ier siècle apr. J.-C. Ainsi, l’Ancien Testament apparaît comme un monument de la littérature du peuple juif des origines jusqu’à l’ère chrétienne. Les livres qui le composent ont été rédigés, complétés, révisés entre le Xème et le Ier siècle avant J.-C. Ce n’est nullement un point de vue personnel qui est donné ici sur l’histoire de leur rédaction.

    Les données essentielles de cet aperçu historique ont été empruntées à l’article « Bible » écrit pour l’Encyclopedia Universalis¹ par J. P. Sandroz, professeur aux Facultés dominicaines du Saulchoir. Pour comprendre ce qu’est l’Ancien Testament, il faut avoir en mémoire ces notions parfaitement établies de nos jours par des spécialistes hautement qualifiés.

    Une Révélation est mêlée à tous ces écrits, mais nous ne possédons aujourd’hui que ce qu’ont bien voulu nous laisser les hommes qui ont manipulé les textes à leur guise en fonction des circonstances dans lesquelles ils se trouvaient et des nécessités auxquelles ils avaient à faire face. Quand on compare ces données objectives à celles relevées dans les Préliminaires de Bibles diverses destinées de nos jours à la vulgarisation, on se rend compte que les faits y sont présentés d’une manière toute différente.

    On passe sous silence des faits fondamentaux relatifs à la rédaction des livres, des équivoques sont entretenues qui égarent le lecteur, des faits sont minimisés au point de donner une idée fausse de la réalité. Bien des Préliminaires ou Introductions des Bibles travestissent ainsi la vérité.

    1. Ed.1974 vol.3, p 246-53.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 novembre 2010 13:13

      Il faut savoir une chose sur Mourey : il a toujours raison.

      Aussi farfelue que sa thèse puisse paraître, c’est lui qui est le dépositaire de la Vérité Vraie. Partant de là, toute observation que tu lui fera sera automatiquement rejetée, sauf si elle abonde dans son sens.


    • Emile Mourey Emile Mourey 29 novembre 2010 13:24

      @ Abderraouf

      Merci pour toute cette information. Je pense qu’il y a probablement beaucoup de vrai dans votre commentaire mais je préférerais, vu mon âge, commencer à me retirer du débat et laisser la place à des plus jeunes.


    • Antenor Antenor 29 novembre 2010 18:29

      @ Abderraouf

      Quels sont les passages du Pentateuque que vous estimez falsifiés ?


      @ Emile

      « Nous sommes probablement au temps du règne d’Amménémès Ier, pharaon de la XII ème dynastie. Le roi égyptien mène une politique intérieure et extérieure particulièrement dynamique ; mais à l’est du Delta, il ne semble pas être intervenu »

      Pourtant, c’est bien Dieu donc Pharaon selon votre raisonnement qui détruit le District. La datation au Carbone 14 place cette destruction au 24ème siècle, époque qui de manière générale voient de grands bouleversements dans tout le pays de Canaan.

      Je pense qu’il faut mettre ces destructions en rapport avec les cinq (comme le nombre des villes du District) campagnes que le général égyptien Ouni a mené contre les « habitants des sables ». Dans la Genèse, on voit que les Mésopotamiens (Amraphel = Naram-Sin ?) viennent aussi semer le désordre dans la région et enfin ne soyons pas naïf, Abraham a sûrement lui aussi eu sa part dans ces destructions. La rapidité avec laquelle il traverse le territoire de la future Judée n’est pas sans rappeler certains raids de César à travers la Gaule.


      Le texte d’Ouni. On voit qu’il ne s’agit pas d’une petite « vadrouille » en Canaan mais d’une véritable expédition punitive mobilisant de grandes forces égyptiennes.

      http://www.reshafim.org.il/ad/egypt/texts/weni.htm

      On y apprend également qu’il a dû s’occuper d’une histoire dans le harem...

      Décaler la chronologie biblique de quelques siècles permettrait entre autre de faire coïncider le déluge biblique avec le déluge des textes mésopotamiens qui est souvent situé vers -3000 lorsque la cité Shurrupak dont le roi était le « Noé » mésopotamien, a connu une grave crise. 


    • Abderraouf 29 novembre 2010 20:37

      Non M. Mourey,
      Vous avez encore beaucoup à nous apprendre et vous le savez. Alors ne réagissez pas comme ça s’il vous plait.

      Antenor, les mêmes que vous je suppose, la Genèse essentiellement qui contient des assertions définitivement inacceptables à l’aune des connaissances modernes, des étapes de la création du monde au récit d’un déluge qui aurait été universel, en passant par l’apparition de l’homme sur terre.

      Mais si vous voulez en avoir le cœur net, un coup d’œil au tableau de la page 20 du PDF ci-après devrait très largement suffire http://storage.canalblog.com/25/18/759448/58015611.pdf

      Cordialement.



    • Emile Mourey Emile Mourey 29 novembre 2010 21:54

      @ Antenor

      En fait, c’est l’écran noir et le mystère. Et puis, je ne connais pas assez l’égyptologie pour me prononcer. Je ne remets pas en question le symbolisme du bélier qui m’a semblé, avec la conception déiste d’Amon et des anges/messagers (?), correspondre à la situation politique du début de la XII ème dynastie, d’autant plus que la chronologie biblique pourrait correspondre d’après certains.

      En revanche, si je prends ma propre chronologie biblique, sauf erreur de ma part, le départ d’Abraham d’Haran, et donc de l’accord que j’ai supposé - 2090 - pourrait correspondre à la date qu’on attribue au document « l’enseignement pour Mérikarê » (X ème dynastie hérakléopolitaine (-2090-2022) – Première période intermédiaire.

      En vous référant aux mesures du carbone 14 qui dateraient les destructions supposées des cités sodomiques, vous nous feriez remonter au XXIIII ème siècle, si je comprends bien. Et voila une autre étude qui nous ferait, elle, descendre au XVIII ème, au temps d’Hammourabi . Qui croire ?



    • Albar Albar 29 novembre 2010 15:21

      Mr Mourey, vous devriez faire votre serment de foi et dire votre chahada en Dieu l’unique et à son prophète, dernier des messagers, pour le plus grand bien de votre vie d’ailleur, vu votre connaissance, meme étriquée, de l’Islam.
      Paix à vous.


      • Aafrit Aafrit 29 novembre 2010 16:46

        Et ?
        Voilà un qui croit que sa foi est la seule détenant la vérité et que sans elle point de salut, entrain d’inviter les brebis égarées à rejoindre la vraie Vérité, la seule et unique Vérité sans laquelle tout le monde est dans l’erreur.



        • edzez edzez 29 novembre 2010 17:38

          toi tente de nous convaincre , au lieu de parler dans le vide.

          Nous en tout cas , on se sent bien dans l’Islam, louanges à Dieu.


        • Aafrit Aafrit 30 novembre 2010 00:42

          Edzez
          Tu n’aurais pas du me questionner si t’avais saisi où je voulais en venir.
          Tu n’aurais pas du venir prêter main forte à ton frère croyant si tu aurais compris le sens de ma phrase.
          Le jour où tu descenderas de ta haute certitude, le jour où tu admettras et prenderas au sérieux la vérité des autres au même titre de ta propre vérité, le jour où tu donneras des coups à ta propres vérité et certitude et metteras en doute ta propre certitude et ta propre vérité comme tu le fais avec celles des autres, alors ce jour là tu seras « convaincable », pour le moment, en plus que tu es dans une grande cage, comme chacun parmi nous d’ailleurs, dont nous ne voyons pas les limites en nous croyant être libres, je ne crois pas que tu sois « convaincable ».
          En outre, je ne suis pas ton prophète pour te convaincre.Je suis content que tu sois heureux en pratiquant ta religion, personne ne t’empêche.Les gens aussi sont contents avec leur vérité, et ils n’ont rien demandé ni à toi ni à ton ami, c’est ce que je reproche à ton pote, le prosélytisme.Bien que je ne me fasse aucun souci s’agissant de monsieur Mourey, un homme intègre, adulte, qui a bien roulé sa bosse et qui a vu de tout, Mourey aurait tranchéil y a bien longtemps, et ce n’est pas à cet âge-ci qu’il commettra sa dernière « bêtise ».J’ai horreur de ces croyants qui viennent sûrs d’eux m’inviter à rejoindre leur camps ou à prier leur dieu.J’ai horreurs aussi de ces croyants prosélytes qui du haut de leur suffisance croient détenir la vérité, et toute honte bue se croient avoir le droit d’ inviter d’autres gens à faire comme eux : c’est ce qu’on appelle l’égocide.L’égocide, c’est assassiner la conception et la croyance de l’humain et la remplacer par une autre imposée.Alors, je vous prie, cessez d’être assassins.

          La foi est privée, vivez la dans votre sphère privée et vous n’êtes pas obligés de la partager avec d’autres qui n’en veulent pas.Et si vous tenez vraiement à partager vos expériences spirituelles, ça va sans dire on est humain, je peux vous comprendre et peux même partager vos émotions, mais s’il vous plait, ne me dites jamais de faire comme vous, car je ne vous ai pas invités de faire comme moi.C’est ce même prosélytisme qui fait défaut aux autres croyants paisibles qui n’emmerdent personne et qui tiennent à vivre leur foi loins des yeux et entre eux sans jamais penser à emmeder l’Autre ( avec un grand A)
          C’est la même chose qui s’applique sur ce qu’a dit ton ami, Mourey ne lui a pas demandé d’être infidèle ou non musulman comme lui, de quel droit lui demande-t-il de rejoindre sa propre croyance ?

          Cessez d’être lourds pour une fois, je vous prie.


        • Aafrit Aafrit 30 novembre 2010 00:45

          Si tu avais...2 phrase.Dslé


        • Abderraouf 30 novembre 2010 07:01

          Aafrit,
          D’accord avec vous, à cette précision près que Albar est musulman comme je suis cathare, ainsi qu’Ali et quelques autres.
          Quand j’ai un moment, je m’amuse à repérer dans leurs coms ce que jamais ne dirait un musulman et c’est très vite édifiant.
          Il leur a simplement été attribué un rôle, faire le muzz pour mieux le faire détester, c’est très bête mais bon. Les voies de la propachose sont ceci cela.
          Cordialement.


        • edzez edzez 30 novembre 2010 09:48

          je fais pas le muzz pour me faire détester.

          je partage ma façon de penser comme le ferai un philosophe, la foi ce n’est pas seulement une croyance, y a beaucoup de réflexion, beaucoup de méditation, beaucoup de remise en question de soi ...
          Confronter sa foi ou si c’est la seule détenant la vérité , c’est impossible comme cela , la foi fluctue , un coup ça monte , un coup ça baisse, des fois ça va mal et des fois ça va mieux, ce qui est sur , celui qui cherche la vérité ne sera pas déçu, celui qui a la foi ne perd jamais espoir, il y a qu’un chemin qui mène au bonheur , prenons le bon. 


        • Aafrit Aafrit 30 novembre 2010 19:22

          @Abderraouf
          Oui, malheureusement il y a toujours des rabats-joies qui, au lieu d’aller se cultiver et lire afin d’ouvrir davantage de vérifier les petites vérités que lui ont inculquées sa famille, son imam ou curé, son éducation et sa tradition, se suffisent de ces mesquines vérités en les prenant pour le vrai de vrai et pire encore en voulant juger un monde très complèxe et incompréhensible en se basant sur ces dernières.C’est genre de gens qui pourrissent la vie aux autres croyants qui n’ont rien demandé à part contempler ou vivre sa foi et nager dans sa spritualité, sans pour autant vouloir l’afficher ni, pire encore, l’imposer ou dire que la sienne est la vraie, l’incontestable, l’irréfutable... 

          Ce que j’aimerai voir moi un jour, un prosélytisme neutre et laîc qui sert à faire cesser les prosélytismes religieux smiley


        • Aafrit Aafrit 30 novembre 2010 19:53

          Ta façon de penser, il doit y avoir plusieurs façons de pensées, le réel est inépuisables.Ce que je veux de toi, c’est justement étudier l’autre et ses « vérités » pour donner des coups à sa vérité dogmatique dure et figée. Et si tu veux confronter ta façon de pensée, il faut qu’on sache de quelle façon de pensée ? Celle des mythes, de l’ imaginaire et des croyances ?Celle qui est le produit d’un syncrétisme ? Celle que tu peux partager avec d’autres : se basant sur la science normative et standardisée ?
          Oui, cherche la vérité, t’as le droit, mais il faut a priori savoir que la vérité n’existe pas.. pour le moment. l’érudit Errumi consacra toute sa vie pour ça et mourut déçu..Ibn Arabi vivait de longues période sans dieu..
          A moins que vous ne preniez toi et ton ami des sources « débiles » pour cerner cette vérité, il y a eu des vrais érudits de l’islam, très intelligents et qui ont consacré toute leur vie à vouloir comprendre des choses, ils n’ont jamais tranché et ils n’ont jamais jugé qui que ce soit : athée, agnostique chrétien, juif, mazdéiste...

          ibn Arabi n’avait pas vu et trouvé dieu partout même dans l’impie ?
          Oui je sais, pour les « salopards » salafistes et wahabistes d’aujourd’hui et leurs référents d’antan, ce dernier était « zindiq

           »perd jamais espoir, il y a qu’un chemin qui mène au bonheur , prenons le bon----------"

          Le bon pour toi est celui qui t’a fait de toi ce que tu es.
          Il n’y pas qu’un chemin du bonheur, déja il y’en qui aiment et apprécient une vie mélancolique.Et ces gens là qui trouvent leur plaiir dans la mélancolie ? Tu vas les priver de ça, en prétendant que seul compte le bonheur car c est humain, c’est une nature humaine ( le discours habituel quoi) ?
          Le bon, tu peux le prendre tout seul, chacun voit le bon à sa manière.Le bon pour toi peut être mauvais pour moi et vice versa.

          Pour terminer, lis monsieur edzez, le bon chemin peut être atteint par la lecture, les livres, la bibliothèque et la contemplation. le bon n’est pas forcément celui qui a été a priori esquissé et sculpté par sa culture, sa société, sa croyance, ses références..
          Moi aussi je vais de ce pas lire un coup, ce n’est pas pour chercher ma vérité.. je reconnais, je suis incapable de fournir une once de vérité..tu me trouves mal à l’aise avec cette dernière.. smiley




          Dommage !


        • Aafrit Aafrit 30 novembre 2010 19:55

          c’était pour Edzez ce dernier poste, et que Monsieur Mourey nous pardonne pour ce horssssssssssssssss sujet.


        • edzez edzez 1er décembre 2010 11:44

          @Aafrit,

          tu as raison sur toute la ligne.

          merci pour les conseils.


        • Serpico Serpico 29 novembre 2010 17:38

          Albar

          De quoi parlez-vous quand vous dites


          • Emile Mourey Emile Mourey 29 novembre 2010 23:07

            @ Antenor

            Voici une étude plutôt convaincante qui plaide pour mon pharaon Amenemhat Ier, alias Amménémès :

            ...Quel pharaon Abraham a-t-il rencontré ? Selon la chronologie israélite, Abraham (2038-1863) a quitté sa ville d’Ur à l’âge de 75 ans, soit en -1963, 50 ans avant la chute de la ville en -1912. En chronologie moyenne la chute d’Ur est datée en -2004, ce qui poserait problème. Il a donc vécu sous les règnes d’Ur-nammu (2020-2002) et de Šulgi(2002-1954) et, selon la chronologie égyptienne, il n’a pu rencontrer qu’Amenemhat Ier(1975-1946).

            Le synchronisme entre ces deux personnages permet de confronter les informations historiques des documents de cette époque et de les éclairer mutuellement. Une inscription sous Mentouhotep II (2047-1996) relate la venue d’Asiatiques arrivant de Qedem (mot sémitique signifiant « Orient »)...

            http://chronosynchro.net/base.php?dir=faq&page=R7


            • Lorelei susy 24 février 2011 20:31

              Oups moi qui pensait que les ouris etaient une invention de stargate

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