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Accueil du site > Actualités > Religions > Qu’est-ce que le blasphème ?

Qu’est-ce que le blasphème ?

Le blasphème, cette notion que l'on voudrait croire moyen-âgeuse, est au coeur de l'actualité. Des pièces de théatre ont fait réagir certains catholiques. Les pays de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) sont en campagne permanente auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales pour faire du blasphème un délit, et leurs idées avancent, puisque même dans la France laïque, la critique de l'islam, en théorie permise, expose à des poursuites sur la base d'articles du code pénal ayant un autre objet.

Nous allons faire le point sur ce qu'est le blasphème. Nous commencerons par nous interesser à son etymologie et à sa définition, ce qui nous permettra de le reconnaître dans des incriminations où il tente de devenir un délit qui avance masqué.

Etymologie et définition

Le mot vient du grec βλασφημία, prononcé blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ».

Les racines sont chose solide : ce terme de diffamation (des religions), venu du fond des âges, revient dans le vocabulaire moderne : c'est précisément celui utilisé dans l'enceinte de l'ONU par les pays de l'OCI, qui demandent presque tous les ans des mesures mondiales contre la "diffamation des religions" , c'est à dire, etymologiquement, contre le blasphème.

Dans sa première édition de 1694, le Dictionnaire de l'Académie française définit le blasphème comme "Parole impie, discours tenu contre l'honneur de Dieu, ou contre les choses divines & sacrées."

Dans la neuvième édition de ce dictionnaire (celle en cours ; encore incomplète mais la lettre B a été traitée), le blasphème est une "parole qui outrage la divinité ou qui insulte la religion."

Le Dictionnaire de l'Académie française ayant valeur valeur normative, ces définitions sont, en français, celles qui ont la plus haute autorité.

Il ne s'agit cependant pas de définitions juridiques, bien évidemment, puisque le blasphème n'est pas une infraction, et n'est donc pas défini par le code pénal français.

La repression du blasphème

La répression du blasphème, quand les religions peuvent l'exercer librement, est féroce.

L'on se souvient encore du Chevalier de la Barre, un jeune homme de 19 ans, torturé et exécuté le 1er juillet 1766, accusé d'avoir chanté des paillardes et refusé de se découvrir au passage d'une procession.

L'époque contemporaine nous offre le cas d'Asia Bibi, chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour avoir bu de l'eau à un puits réservé aux musulmans et refusé de se convertir. S'il est le plus emblématique des persécutions de chrétiens au Pakistan, le cas d'Asia Bibi n'est qu'un parmi de nombreux autres. Les persécutions pour blasphème dans ce pays sont massives. Elles touchent principalement les minorités religieuses, mais peut aussi toucher des musulmans. L'accusation est lancée au moindre différend, elle est imparable, et le juge qui acquitterait un accusé de blasphème serait lui-même en danger de mort.

L'on doit toujours garder ces données en tête. La représsion du "blasphème", quand elle peut se donner libre cours, est féroce et justifie une vigilance sans faille.

Les Eglises chrétiennes et le blasphème

Si les Eglises chrétiennes ont autrefois beaucoup persécuté sur la base du blasphèmes, elles sont aujourd'hui persécutées à ce même titre, ce qui explique des positions fluctuantes.

Le paradoxe en est au point où le Vatican demande l'abrogation de la loi pakistanaise contre le blasphème et refuse de voter les résolutions "anti-diffamation" récurrentes de l'OCI devant l'ONU. 

Sur le site d'une église orthodoxe, nous pouvons lire :

" Les lois « anti-blasphème » recèlent de défauts implicites qui sont la source des phénomènes d’abus des droits humains. Une définition claire et cohérente du blasphème est souvent reléguée aux abonnés absents, et, par conséquent, une grande marge de manœuvre est offerte sur un plateau aux procureurs, aux juges et aux accusateurs, souvent motivés par l’intérêt politique ou l’appât du gain personnel. De toute manière, le contexte politique ne joue pas un grand rôle, et les lois « anti-blasphème » prêtent le pouvoir de l’Etat à des autorités religieuses particulières et allument la mèche de l'extrémisme : car les agissements les plus conservateurs et intransigeants d'une communauté religieuse sont aussi ceux qui s'offensent le plus et cherchent les premiers à s'arroger le manteau de l'Orthodoxie et du christianisme."

Ces prises de position "anti-pénalisation du blasphème" d'Eglises chrétiennes seraient encourageantes, mais sont contredites par d'autres forces chrétiennes. 

De nombreux pays chrétiens (Allemagne, Autriche, Espagne) possèdent des législations pénales anti-blasphème, et l'Irlande a même élargi la sienne, qui concernait au départ le seul blasphème anti-chrétien, pour lui faire englober le blasphème anti-musulman.

Des chrétiens ont en outre participé à la Conférence mondiale des religions qui s'est tenue à Montréal. Les participants y ont demandé que l'interdiction du dénigrement des religions soit inscrit parmi les Droits de l'Homme.

Le blasphème, l'islam, l'ONU, l'international

L'OCI mène depuis plusieurs années une campagne devant l'ONU, et d'autres organisations internationales, pour tenter d'obtenir une pénalisation mondiale du blasphème. Elle a réussi à prendre le contrôle de la Commission des droits de l'homme, rebaptisée Conseil des droits de l'homme après avoir été totalement discréditée, en particulier par une présidence lybienne. L'objectif était de remplacer la conception occidentale des droits de l'homme par la conception islamique.

On a pu voir des textes surréalistes : une résolution condamne la Suisse pour l'interdiction des minarets. Les Etats musulmans réclament une action énergique de l'ONU contre l'"islamophobie" en Occident.

Tous les ans, comme un marronnnier, revenait une résolution de cette commission condamnant la diffamation des religion. Les pays désireux d'exprimer leur hargne anti-occidentale y étant majoritaires, ces résolutions étaient votés, mais avec une majorité de plus en plus courte chaque année. Même le Vatican finit par voter non !

La dernière de ces résolutions présente une particularité : les fins exégètes du vocabulaire diplomatique estiment que le Conseil des droits de l'homme a abandonné cette notion. Enfin, faut l'dire vite ... je vous laisse soupeser vous même les ailes de mouches :

 Ce virage s'est concrétisé, jeudi 24 mars 2011, au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. Les États membres y ont adopté - sans vote, par consensus - une résolution, présentée par le Pakistan au nom de l'OCI, relative à la liberté de religion ou de croyance. Une résolution où ne figure plus cette notion, extrêmement controversée, de « diffamation des religions ». Ce grand effort de vocabulaire a permis aux diplomates de voter quand même la résolution islamique. En défendant la résolution, le représentant du Pakistan a bien souligné que l'intolérance religieuse signifiait avant tout, à ses yeux, la stigmatisation de l'islam par l'occident. Des diplomates de pays islamiques, rapporte le correspondant de Reuters, ont déjà averti le Conseil qu'ils pourront à nouveau soutenir le concept de diffamation religieuse s'ils ne constatent pas que les pays occidentaux agissent pour protéger les croyants.

En résumé : rien de changé dans l'objectif, qui reste d'interdire aux Occidentaux toute critique de l'islam. Juste des précautions de vocabulaire pour mettre plus l'accent sur les religions en tant qu'ensemble de personnes plutôt qu'en tant que dogmes.

Ces pressions répêtées sur l'ONU ne sont pas les seules. L'offensive concerne toutes les instances internationales, par exemple l'OSCE , ou le Conseil de l'Europe .

Une répression sournoise de la critique de l'islam

La légère évolution du vocabulaire de l'OCI ne doit pas nous tromper : l'objectif n'est pas perdu de vue, et il est d'interdire toute "diffamation", toute critique de l'islam.

On citera à titre d'exemple cette protestation de l'OCI auprès les Pays-Bas (vaine) pour avoir oser relaxé Geert Wilders :

« Le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu a fait savoir que le dénigrement de l’islam et de l’image sacrée du prophète Mahomet par Wilders a atteint un stade où il ne peut plus être toléré sous aucun prétexte, y compris celui du droit à la liberté d’expression. Il a exhorté le gouvernement des Pays-Bas à prendre les mesures appropriées nécessaires pour contenir la campagne de haine et d’incitation orchestrée par Wilders qui est un partenaire de la coalition du gouvernement néerlandais. Il a exprimé sa vive préoccupation au sujet du silence observé à cet égard par le gouvernement néerlandais, chose pouvant porter atteinte aux bonnes relations bilatérales existant actuellement entre les États membres de l’OCI et les Pays-Bas. »

Ce communiqué nous donne l’occasion de revenir sur un aspect méconnu du procès d’Amsterdam, qui tient aux pressions internationales. Nous rappellerons que ce procès ne fut pas initié par le Parquet, mais par des plaignants privés dont on aimerait savoir par qui ils étaient eux-mêmes actionnés ; ces plaignants purent obtenir la tenue du procès car la législation néerlandaise permet de faire appel du refus du Parquet d’engager des poursuites.

La campagne anti-critique porte ses fruits. Certes, dans l'affaire vue plus haut, les Pays-Bas ont envoyé bouler l'OCI. Certes, au sein de l'ONU, les pays occidentaux défendent formellement la liberté de conscience, mais en réalité, l'interdiction de critique progresse en s'appuyant sur le caractère de plus en plus consanguin et internationalisé de la nomenklatura. Les canaux sont divers et irriguent tout. Une idée émise à l'ONU fait son chemin jusque dans la tête d'un juge français, même si la France vote non aux résolutions anti-blasphème, et même si le blasphème n'est pas inscrit au code pénal français.

La répression du "blasphème" avance masquée, cachée sous des noms divers. Classiquement, les critiques de l'islam risquent toujours d'être incriminées sous le vocable d'incitation à la haine raciale, délit sans vraie définition qui permet de réprimer à peu près tout. S'y ajoute maintenant le tout nouveau délit d'entrave au conseil municipal, inauguré, sans surprise, par un porteur de masque de cochon.

Quel que soit le soin avec lequel on pèse ses mots, le risque judiciaire zéro n'existe jamais quand on critique l'islam. En théorie, on a le droit de critiquer les textes, ou de critiquer des personnes mais sans généraliser, mais en réalité le risque existe toujours. 

Est-il même permis de critiquer l'islam jihadiste ? Ce n'est même pas sur, et le Conseil français du culte musulman se choque de ce que l'on puisse faire un lien entre Ben Laden et l'islam

La notion d'islamophobie est un coup de génie dans le maniement du langage. Le but est de créer l'amalgame entre la critique de l'islam et le racisme.

Voici quelques exemples ce que le Collectif contre l'islamophobie (CCIF) dénonce comme actes "islamophobes"dans son dernier rapport  : des policiers se sonts plaints de devoir manger halal à la cantine ; un formateur a fixé une élève voilée pendant un cours ; un conseiller municipal déclare "J'ai des convictions laïques" ; un animateur de centre de loisirs est licencié pour avoir fait faire la prière aux enfants.

Loin d'être mis à l'écart pour ses excès, le CCIF est accrédité auprès de l'ONU, et, d'une façon générale, il est bien introduit à l'international.

Les "blasphème" récents au théatre

Cette pénalisation de plus en plus fréquente du "blasphème" anti-musulman se double d'une attitude totalement inverse face au "blasphème" anti-chrétien.

Qu'on me comprenne bien : je ne vais pas, par protestation contre le deux-poids-deux-mesures, venir me plaindre de ce que le "blasphème" anti-chrétien échappe à l'incrimination pénale.

Mais la bien-pensance va trop loin dans l'autre sens, et dénie même aux chrétiens le droit de protester et de manifester.

Des gens de l'Action française et des chrétiens manifestent contre la pièce scatologique  Sur le concept du visage du fils de Dieu. Les débordements sont minimes (deux jeunes gens jettent des oeufs et de l'huile de vidange). Pourtant,la réplique de la bien-pensance a été totalement disproportionnée, la Ville de Paris et le théatre portant plainte. les manifestants en sont, sur plusieurs jours, à 150 arrestations et 3 comparutions immédiates.

Plus grave encore : dans un silence médiatique assourdissant, un jeune homme a eu la jambe écrasée par un car de police alors qu'il était menotté. Il ne perd quand même pas sa jambe. Tant mieux, mais ce n'était pas une raison pour le mettre en garde à vue à sa sortie d'hôpital.

On se pose alors la question :

Est-il encore permis de chahuter une pièce de théatre ?

La Bataille d'Hernani, ce grand moment de la naissance du romantisme, pourrait-elle avoir lieu aujourd'hui sans qu'on mobilise CRS et tribunaux ?

Le public a-t-il encore le droit de siffler au théatre sans être accusé de s'opposer à la liberté d'expression (celle des "artistes"subventionnés, pas celle du spectateur lambda) ?

On rappellera que Maria Callas a plus d'une fois reçu des légumes avariés de la part du public traditionnellement difficile de la Scala de Milan. Loin de convoquer les tribunaux, elle prenait en mains les bottes de carottes pourries, et s'inclinait avec le sourire, comme s'il s'agissait d'un bouquet de roses. Elle retournait ainsi la situation, et les sifflets se changeaient en bravos. Mais c'était Maria Callas ...

Autre polémique, celle autour de Golgotha Picnic. Les protestataires sont, bien entendu, traités d'intégristes.

Je me permets de faire observer qu'il n'est nullement besoin d'être intégriste, ni même catholique, pour trouver totalement idiot un titre tel que Golgotha Picnic. Le Golgotha était le lieu des exécutions dans l'ancienne Jérusalem. Que l'on croie ou non au Christ, il y a eu là des tortures et des exécutions en grand nombre, et il est parfaitement permis de trouver totalement nulle l'idée de parler d'y pique-niquer.

Il faudrait vraiment arriver à une position laïque et civilisée sur la question du "blasphème" et de la critique des religions, à savoir :

- aucune religion n'est supérieure à une autre, ni supérieure à l'athéisme ; la critique est libre

- en revanche, et sans qu'il doive leur être permis de franchir le seuil de la violence y compris judiciaire, les personnes qui se sentent choquées ont le droit de protester par la paroles et ont le droit de manifester.


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102 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 08:50

    Les trois religions monothéistes son basées sur la croyance en un dieu à l’existence improuvée.
    Donc, tout ce qui en découle n’est que pur verbiage, littérature, supputations, ratiocinations, et cætera...
    Que ceux qui y croient s’interdisent de « blasphémer » et se punissent de l’avoir fait, cela est leur affaire.
    Mais qu’ils laissent en paix ceux qui n’y croient pas, ne peuvent être contraints d’y croire, et ont toute liberté de dire tout le mal qu’ils pensent des stupidités résultant de la croyance en un dieu à l’existence improuvée.
    En outre, critiquer les religions et les « blasphémer » n’est en aucune manière insulter les individus qui les pratiquent.

    Le IIIe millénaire sera agnostique ou ne sera pas !

    Vivement l’an 2527 !

    Toujours s’orienter vers Athée-sur-Cher !


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 30 novembre 2011 13:01

      J’adore l’idée de s’orienter vers Athée sur Cher comme d’autre s’orientent vers la Mecque, et je l’ai relayée sur mon profil Facebook.

      Cela me fait un peu penser au pastafarisme : http://pastafarismemars.canalblog.com/tag/Pastafarisme

      Cette nouvelle religion est peut-être en voie de reconnaissance officielle en Autriche. En tous cas, un fidèle a obtenu de pouvoir poser avec une passoire à pâtes sur la photo de son permis de conduire :

      http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/autriche-la-religion-des-pates-en-97614



    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 13:40

      Par De la hauteur (xxx.xxx.xxx.146) 30 novembre 11:58

      Je n’ai aucun respect pour les religions.
      Je respecte les croyants pour autant qu’ils ne soient pas des prosélytes essayant de me convertir.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 13:48
      Par Catherine Segurane (xxx.xxx.xxx.164) 30 novembre 13:01

      Je ne cois pas que le pastafarisme soit la solution pour se prémunir contre l’instauration d’un éventuel délit de blasphème.
      Dans cette éventualité, je crois qu’il conviendrait d’embrasser le « blasphémisme », nouvelle religion agnostique (l’existence ou l’inexistence d’un dieu demeurant improuvée) dont le seul culte serait de blasphémer.
      Plus il y aura d’adeptes, plus ils seront protégés par l’éventuelle loi anti-blasphème destinée à renforcer la liberté de culte.
       smiley smiley smiley



    • tikhomir 30 novembre 2011 14:28

      "Dans cette éventualité, je crois qu’il conviendrait d’embrasser le « blasphémisme », nouvelle religion agnostique (l’existence ou l’inexistence d’un dieu demeurant improuvée) dont le seul culte serait de blasphémer."

      Ca existe déjà, en général on appelle ça le satanisme mais bon...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 14:41

      Par tikhomir (xxx.xxx.xxx.227) 30 novembre 14:28

      Le problème du satanisme est que l’existence ou l’inexistence de satan demeure également improuvée...


    • Rounga Roungalashinga 30 novembre 2011 15:10

      Le problème du satanisme est que l’existence ou l’inexistence de satan demeure également improuvée...


      Si on en reste à la question de l’existence ou de l’inexistence de Dieu c’est qu’on n’a rien compris.


    • misajour 30 novembre 2011 15:49

      Bravo JP Liabrés, j’aurais aimé écrire votre réaction à cet article.
      C’est simple, concis, accessible même, j’espère, pour les croyants obtus et tordus


    • Ruut Ruut 30 novembre 2011 16:13

      Il faudrait créer la religion de la Frite.
      Dieu est une Frite.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 17:46

      Par Roungalashinga (xxx.xxx.xxx.123) 30 novembre 15:10
      « Si on en reste à la question de l’existence ou de l’inexistence de Dieu c’est qu’on n’a rien compris. »

      Que faut-il donc comprendre ?
      Tout ce qui découle de l’existence ou de l’inexistence improuvée d’un dieu ?


    • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 18:32

      Toujours s’orienter vers Athée-sur-Cher !


      euh.... y aurait pas moyen de s’orienter vers Athée-pas-trop-cher ? 

      Bon ; je sors ...

    • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 30 novembre 2011 20:20

      Veuillez m’excuser, mais aucune religion n’a droit au respect parce qu’elle est une religion.


    • Mor Aucon Mor Aucon 30 novembre 2011 22:37

      « Cela me fait un peu penser au pastafarisme : http://pastafarismemars.canalblog.com/tag/Pastafarisme »

      Elle est vraiment bonne celle-là. N’avez-vous donc pas compris que ce qui l’a poussé à se mettre une passoire sur la tête est le désespoir que les gens comme vous provoquent ? http://moraucon.blogspot.com/2011/07/sur-les-traces-de-laraignee-ii.html#pastafari

      D’autre part, les tortionnaires de Asia Bibi sont aussi des gens comme vous. Le fait qu’elle soit chrétienne est anecdotique.http://moraucon.blogspot.com/2011/07/sur-les-traces-de-laraignee.html#Asia_Bibi


    • Rounga Roungalashinga 1er décembre 2011 08:15

      Que faut-il donc comprendre ?


      A vous de trouver, je ne peux pas tout faire à votre place.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er décembre 2011 11:08

      Pirouette de quelqu’un qui n’a rien à dire ! ! !


    • Rounga Roungalashinga 1er décembre 2011 13:21

      Libre à vous de penser cela.


    • MONSIEUR LE CORRECTEUR DIT LE DONNEUR DE LECONS...

      POUR CONNAITRE AUSSI BIEN L’ ISLAM QUE LA CHRETIENTE VOUS DEVEZ

      ETRE.....RABBIN...,,,,,,,,,,,,,,,,,

       C’EST VRAI IL VAUT MIEUX CONNAITRE SES ENNEMIS QUE SES AMIS....RELIGIEUX


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 09:24

      Concernant la pièce de théâtre incriminée, j’aimerais bien voir ces intégristes protester avec la même véhémence et la même énergie lorsque l’on met un africain ou un afghan dans un charter pour le renvoyer dans son pays en guerre ou, quand la police charge sur des manifestants pacifiques ou, quand des représentants de leur culte sont accusés d’abus sexuels sur des mineurs. Les raisons de se révolter sont légions, je trouve chez ces religieux une attitude bien sectaire et un comportement très sélectif dans le choix de leurs colères. Cela ne dédouane en aucun cas le fait que cette pièce est peut-être ridicule ou provocatrice mais une réelle intelligence sait toujours répondre à la provocation sans utiliser la violence. Il en va de même pour l’intégriste juif qui maltraite le palestinien ou l’intégriste musulman qui baignant dans sa médiocrité en se faisant exploser et tuant dans son délire femmes et enfants. N’importe quelle  religion a droit de citer et doit être libre de défendre ses idées si elle accepte le principe de la critique et ne tente pas de s’imposer par la force ou la menace.


      • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 16:03

        Le correcteur, éviter de répondre sous mon message qui, si vous le lisez correctement, vous verrez qu’en aucun cas je préconise de combattre bible ou coran en main, c’est tout le contraire ! Merci


      • penajouir penajouir 30 novembre 2011 16:11

        Putain le correcteur t’es vraiment le parfait gros con intégriste ! Pas de doute les trépanés de ton espèce sont prêt à refaire les croisades. Les laics dont je fais parti t’em.. et je te conseil de retourner voir tes curratons pédophiles. Quel abruti ce type, écrire des conneries pareilles !


      • penajouir penajouir 30 novembre 2011 16:32

        Hep le correcteur, à ton niveau, je crois que même qu’une armée de psychiatre préfèrerait traiter un âne, ils auraient plus de chance de réussir. T’es perdu pour la société mec !


      • Moinsificator Moinsificator 30 novembre 2011 20:32

        @ Le correcteur

        Vous avez raison, il faut défendre le droit à sa religion. Segurane est mal placé (e) ?, pour parler de « blasphème ». A voir la violence des propos véhiculés par les bas du front, lorsqu’il s’agit de parler de l’islam. 

        Je suis chrétien, ni fier, ni pas fier de l’être. Je le suis c’est tout. Comme d’autres sont laïques, ou d’autres musulmans. 

        Ségurane est bouddhiste ? Si c’est vrai, elle a également le droit de l’être.

        Mais ce qui ressort le plus des thèses qu’elle (il) ? défend, c’est l’intolérance envers l’islam. Une diabolisation qui vient à point, depuis le 11 septembre ? Preuve que Ségurane est commanditée par le système. 


      • Mor Aucon Mor Aucon 30 novembre 2011 22:46

        « il est grand temps que nous croyants nous nous unissions pour détruire cette secte maléfique qui gouverne la France depuis bientot plus de 200 ans.  »

        Vous avez tout dit. C’est clair comme de l’eau de roche. Que tout le monde en prenne bonne note pour comprendre les cajoleries que se font intégristes catholiques, extrémistes islamistes et évangéliques créationnistes


      • mic0741 mic0741 30 novembre 2011 10:26

        Quand on aura compris que l’existence de dieu n’est qu’une hypothèse et que les religions ne servent que des sectes qui définissent et appliquent des règles propres à leurs hypothèses, que donc l’humanité est au dessus de ces religions et ne s’y résument pas, on en aura forcément déduit que la notion de blasphème n’est qu’un outil dans les mains des prosélytes pour essayer d’affermir les positions qu’ils défendent.

        Ainsi l’idée de combattre le blasphème est avant tout un atteinte aux libertés de conscience et d’expression des individus. Elle participe à faire croire que la religion est une notion universelle, et que tous doivent y adhérer. Elle participe à l’expansion des intégrismes.


        • @MICO741

          TU AS TOUT A FAIT RAISON.RAS LE BOL DE TOUTES CES SECTES

           A BAS LES INTEGRISTES DE TOUS POILS.........

           VIVE LA LAICITE


        • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 10:45

          le blaspheme, ,c’est faire croire que l’on respecte la religion alors qu’en fait le seul but est de s’en servir a des fins egoiste et personnel.

          On ne peut pas aller à la messe le dimanche, faire preuve de charité chrétienne et ensuite aller tranquillement travailler dans une banque, être attaché commercial chez Coca Cola , écrire des articles faisant l’apologie de l’argent dans l’Express ou être un petit chef arbitraire sur un chantier .....

          http://2ccr.unblog.fr/2011/04/11/et-dieu-dans-tout-ca/


          • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 12:19

            je ne parle que de ce que je connais......


          • tikhomir 30 novembre 2011 14:30

            « je ne parle que de ce que je connais...... »

            Votre premier commentaire montre que vous ne connaissez pas... Pourquoi donc en parler alors ?


          • baska 30 novembre 2011 16:37

            Tipol alias jacob, en matière de blasphème les rabbins sont imbattables. Quiconque s’oppose à leur projet est voué aux gémonies ou risque tout simplement la peine de mort.

            C’est pour cause de blasphème que Baruch Spinoza fut banni de sa communauté, il s’est interrogé sur les thèses judaïques. Le bannissement prononcé à son encontre par le rabbinat d’Amsterdam découle directement des « malédictions » de l’Ancien Testament (« celui qui blasphème le nom de l’Éternel sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera.Qu’il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu »)  : « À l’aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté, en présence de nos saints livres et des six-cent treize commandements qui y sont enfermés, avec l’anathème dont Josué frappa Jéricho ; Nous le maudissons comme Élisée maudit les enfants et avec toutes les malédictions que l’on trouve dans la Torah  ; Qu’il soit maudit le jour, qu’il soit maudit la nuit ; qu’il soit maudit à son entrée et qu’il soit maudit à sa sortie ; Veuille l’Éternel ne jamais lui pardonner ; Veuille l’Éternel allumer contre cet homme toute sa colère et déverser contre lui tous les maux mentionnés dans la Torah. Que son nom soit effacé dans ce monde et à tout jamais et qu’il plaise à Dieu de le séparer de toutes les tribus d’Israël, en l’affligeant de toutes les malédictions que contient la Torah. Que personne ne lui parle, ni ne lui écrive, ni ne lui montre aucune bienveillance, ni ne demeure sous le même toit que lui, ni ne l’approche ».

            Spinoza fut banni d’Amsterdam et exposé à une persécution qui lui coûta la vie. Il mourut indigent à quarante-quatre ans loin de sa communauté.


          • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 16:58

            « Votre premier commentaire montre que vous ne connaissez pas... Pourquoi donc en parler alors ? »

            si, si, je connais, je suis d’une famille et d’un milieu catho, et des comme ça j’en connais plein


          • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 11:00

            Je suis globalement d’accord avec les conclusions de l’article qui réaffirment à la fois, la liberté d’expression et la non violence de celle-ci.

            L’insulte est-elle un acte de violence ? Dans son expression certainement puisqu’elle a pour but de faire mal.

            Qu’elle est la définition de l’insulte ? L’insulte devrait-elle être pénalement répréhensible ?

            Oui, dans la mesure où elle peut blesser profondément un être. Mais alors, qu’en est-il de la liberté d’expression dans les débats parfois enflammés ? Et comment mesurer la profondeur de la blessure ? Sujet complexe qu’aucune loi ni aucun juge ne pourra traiter sans courir le risque d’injustice.

            Pour en revenir à l’article, les dogmes religieux fondent le pouvoir de ceux qui contrôlent le peuple par la religion. Les lois sanctionnant les blasphèmes sont bien utiles pour neutraliser les opposants. Toutes les religions en usent et en abusent encore aujourd’hui.

            Le Chevalier de La Barre pourrait-il être de nouveau condamné en France ?

            Pour blasphème, non, mais pour injure politique, oui.

            N’a t-on pas assisté à l’arrestation et à la condamnation d’un homme qui avait affiché une citation du Président Sarkozy sur une pancarte sur le parcours de la voiture présidentielle ?

            Le fameux « Casse toi pauv’ con ! »

            L’auteur a raison, les lois contre la liberté d’expression sont des armes données à la répression politique.


            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 14:18

              Par Daniel Roux (xxx.xxx.xxx.250) 30 novembre 11:00
              « L’insulte est-elle un acte de violence ? Dans son expression certainement puisqu’elle a pour but de faire mal.Qu’elle est la définition de l’insulte ? L’insulte devrait-elle être pénalement répréhensible ? »

              Le sujet de l’article est le blasphème et non pas l’insulte. Le blasphème est une offense à un culte tandis que l’insulte est une offense à une personne physique ou morale. En France, le blasphème ne constitue pas un délit tandis qu’une insulte peut être juridiquement sanctionnée.

              En Hollande, Theo van Gogh a été assassiné non pour des blasphèmes mais pour des insultes envers les musulmans qu’il avait traités de « baiseurs de chèvre ».
              Cette insulte ne méritait absolument pas la mort.
              Néanmoins, les représentants des musulmans auraient pu le traduire devant la justice qui, elle, aurait dit s’il y avait lieu de sanctionner ladite insulte.

              Pour donner une image à peu près fidèle du personnage, on peut lire ceci (wikipédia) :
              Controverses
              Ses propos sur « la préoccupation juive autour d’Auschwitz » provoquent une vive indignation de la part de nombreux intellectuels juifs. Critiqué par l’historienne juive Evelien Gans, il écrit dans le magazine Folia Civitatis : « Je pense que madame Gans fait des rêves érotiques où elle se fait baiser par Josef Mengele ». En 1991, il est condamné à une amende pour son film Moviola dans lequel il parle d’« étoiles jaunes copulant dans la chambre à gaz » et l’« odeur de caramel » qu’il sent alors qu’on brûle des juifs diabétiques. En 1995, une autre plainte suit un éditorial dans lequel il reprend la formule de l’écrivain Robert Loesberg qui qualifie Jésus de « poisson pourri de Nazareth ».


            • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 15:01

              @ JP Llabrés

              Merci de votre intérêt mais la sémantique, rappelée par l’auteur défini le blasphème d’abord comme une injure.

              Je regrette et réprouve que vous en ayez profiter pour écrire une insulte diffamatoire contre les musulmans, sous prétexte de retranscrire une citation.


            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 17:53

              Par Daniel Roux (xxx.xxx.xxx.250) 30 novembre 15:01

              Vous me faites là un bien mauvais procès !
              Je n’ai insulté personne : juifs, musulmans, et cætera.
              Je ne partage absolument pas les propos de Théo van Gogh dont j’ai simplement dit que ses insultes ne méritaient pas son assassinat.


            • Daniel Roux Daniel Roux 30 novembre 2011 18:12

              @ JP Llabrés

              Non, pas de procès, ni en sorcellerie, ni d’intention, ni de moralité.

              Je vous rappelle en toute cordialité que nous sommes responsables de ce que nous écrivons vis à vis de nos lecteurs. Quoi que nous voulions transmettre, les mots ont un sens et ils seront lus comme ils sont écrits.

              Bien à vous


            • krachunka 30 novembre 2011 11:10

              Le blasphème est un élément constitutif des religions, à mon sens une communauté religieuse se réunie certes autour de rites et de croyances mais également autour d’un besoin de différenciation.

              Sans blasphéme, la communauté ne peut pas se souder (ou plus difficilement) et c’est en montrant du doigts le « différent » que le troupeau peut exister.

              La bible (ou les autres livres « saints ») nous parle bien de peuple « élu » (ie d’autres peuples sont moins importants).

              Cette démarche de repli et de peur de l’autre est exactement la même que celle des clubs de supporter qui n’existent que parce qu’il y a d’autres clubs avec d’autres couleurs ou des nationalistes qui ne peuvent se définir autrement que par l’existence d’« étranger ».

              Donc le soucis n’est pas que tel ou tel acte soit blasphématoire mais de rechercher le blasphème. Que plus aucun humoriste/metteur en scène/écrivain ne blasphème et la religion trouvera le blasphème ailleurs (« quel film horrible, ils osent déjeuner sans dire le bénédicité, je suis insulté dans ma foi »).

              Je suis entièrement d’accord avec tout les religieux il faut interdire le blasphème une bonne fois pour toute mais le meilleur moyen d’y arriver est d’éradiquer les religions !


              • Lorelei Lorelei 30 novembre 2011 22:08

                bah suffit de vous lire pour voir ce qu’est le déclin, aucune religion monotheiste ne mérite quoique cela, les 3 sont des monstruosités qui ont fait plus de morts que le nazisme et le communisme ensemble, on a tué 5 millions de nanas pour sorcellerie, et on ne va pas parler de l’idée de ses religions pour qui vous êtes un soumis alors que la place de l’homme est d’être lui même une Cause, et non un soumis où un effet...

                les religions les plus pertinentes affirment que l’homme est un être reponsable et qu’il est là pour sortir de sa condition d’ange déchu et en sus ses religions parlent d’homme créateur et non crée comme un objet


              • krachunka 1er décembre 2011 12:51

                Ah oui, certains vont blasphémer en troupeau, avec exactement cette même démarche ça existe effectivement. Mais tu m’as mal lu !!

                 - De 1 je ne me considère pas comme blasphémateur : je ne vais pas insulter un dieu par plaisir, puisque je ne le reconnait pas en tant que tel et que ce serait lui donner de l’importance qu’il n’a pas à avoir à mon sens. De même que je n’aime pas les voleurs car je n’aime pas la police et qu’ils la justifient. Si un truc est sacré pour toi (ta famille, ta bagnole ton dieu etc)... autant que faire ce peu je vais éviter d’en dire du mal tant qu’on ne m’oblige pas à suivre telle ou telle partique

                 - Pour l’image du christ dans un sceau de pisse.... mais franchement votre dieu est il si faible qu’il soit affecté par un simple tableau ? Et puis un tableau c’est pas dieu tout de même chez les cathos !! Arretez de geindre à tout bout de champ et montrez l’image d’un dieu puissant et d’amour plutot que de chercher la petite bête à tout le monde. Moi j’ai surtout pas envie de me rapprocher d’une religion qui n’arrête pas de se plaindre (quasi 100% des articles sur la religion catholique sur Av sont pour se plaindre !).

                Si l’image de dieu dans de la pisse vous choque ignorez la, son créateur sera damné en enfer et basta !! Mais non il faut une manifestation avec force crucifix, prière et autres génuflexion, c’est bien la preuve que le blasphème permet de sortir tout le tralala pour montrer sa foi ! Et que si plus personne ne le montre dans un pot de chambre il faudra bien que vous trouviez autre chose !!

                Enfin cette notion de blasphème est avant tout une notion totalitaire dans le sens ou elle impose à tous le respect de rites qui relève de la sphère privée dans une république laïque


              • easy easy 30 novembre 2011 13:07

                Paille et poutre.

                Oui le blasphème a très souvent semblé ne concerner que la religion.
                Mais il suffit de regarder plus loin que le bout de son nez, il suffit de ne pas être chasseur de religiosité pour voir qu’il avait été tout autant blasphème de dire que le roi était un con ou de prêter de l’argent contre intérêt entre gens de groupes ayant convenu de le prêter sans intérêt.
                Certes, ce constat oblige à élargir l’acception du mot blasphème ou à récupérer ce mot des mains des religieux. Mais soyons sérieux. Puisqu’un blasphème conduit à une mise à mort ou au minimum à un anathème, examinons tous les cas de mises à mort et nous verrons qu’il y a toujours eu une accusation en allure de blasphème contre le malheureux, Nicolas Fouquet et Jeanne d’Arc inclus (parmi les trois motifs contre la pucelle, il y avait le fait qu’elle portait pantalon)

                Il est stupide, borné et manipulateur à la fois de n’accorder au mot blasphème qu’une enveloppe religieuse, aussi bien de la part des religieux que de la part des anti religieux, des laïcistes donc.

                Je reconnais que ce mot a été particulièrement utilisé et porté par les religieux, qu’ils se le sont monopolisés mais le monde laïc n’ayant pas su inventer un mot équivalent pour dire les millions de blasphèmes non religieux qu’il vivait, n’ayant su que proposer « crime de lèse majesté » et « diffamation » qui semblent avoir un sens un peu différent, « Blasphème » est resté la concession, l’apanage des religieux.

                Les non religieux, s’ils étaient honnêtes, ne devraient pas jouer sur ce priviliège blasphémiste des religieux pour les attaquer sur leur rigidité. Car le monde non religieux comporte clairement mille et un sujets sur lesquels des gens voient blasphème et exigent mise à mort.

                Le jour où les non religieux ne se taperont plus jamais dessus pour des questions de moeurs, de fric, de tabac, de parking, de poubelle, de ressource, de retraite, de politique, de bouffe, de logement, de propreté, de sexage, de droits de vote, ou de club de foot différents, ce jour là seulement, ils pourront à juste titre dire que seuls les religieux sont blasphémistes.

                En attendant ce jour là, religieux et non religieux resteront tous intégristes.


                Le jour de la fin du concept de blasphème ne surviendra jamais à mon sens.
                Très très au-dessus de son avatar le racisme ou physisme, règne le facteur coagulateur : « Même avis (ou moeurs au sens large) »
                Quelles que soient leurs différences ou similitudes physiques deux personnes vont coaguler dès l’instant où elles se voient partager un même avis, une même préoccupation et plus exactement, le même projet (de destruction ou de construction).

                La coagulation, qui a toujours un projet, crée une force surindividuelle, sur humaine et cette force crée une super dynamique faisant l’Histoire. Et cette coagulation peut, lorsque le périmètre des considérations s’élargit, réunir beaucoup de gens disposés à construire-détruire.
                Pour les individus regroupés,autour de quelque Harley ou Uluru, tous les autres groupes ou tous les autres individus qui énoncent quoi que ce soit de dénigrant sur cette coagulation, sera considéré blasphémateur et proposé à la mort au plus vite. Ce jugement sévérissime résulte de la coagulation même, de la force issue du regroupement. Le regroupement engendrant une énorme conviction de sévérité, une énorme intolérance, une énorme force coercitive.


                Et comme il y a des millions de groupes (constructeurs-destructeurs) ça fait des millions de conventions d’intolérance-coercition.
                Il en ressort que face à cette mécanique de groupe qui fabrique d’énormes forces, les individus isolés ou coagulés à de trop petits groupes, doivent subir la Loi des groupes les plus importants et actifs.

                Nous ne sortirons jamais de « Celui qui n’est pas avec nous est contre nous » 
                 


                • PatatasFritas PatatasFritas 30 novembre 2011 13:30

                  Autrefois le blasphème envers Dieu était le plus grand blasphème, mais Dieu est mort et avec lui sont morts ces blasphémateurs. Ce qu’il y a de plus terrible maintenant, c’est de blasphémer la terre et d’estimer davantage les entrailles de l’impénétrable que le sens de la terre !






                  • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 30 novembre 2011 20:28

                    Quelqu’un ou quelque chose ne peux mourir si il n’a pas existé.
                    Le blasphème n’existe pas car il n’y a rien sur lequel blasphémer.


                  • PatatasFritas PatatasFritas 2 décembre 2011 13:34

                    @jean


                    Bouddha ! Mais qui est cet homme !
                    Connais-pas !

                    Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles à la terre et ne croyez pas ceux qui vous parlent d’espoirs supraterrestres ! Ce sont des empoisonneurs, qu’ils le sachent ou non.

                    ........endroit de la précédente citation

                    Ce sont des contempteurs de la vie, des moribonds et des empoisonnés eux-mêmes, de ceux dont la terre est fatiguée : qu’ils s’en aillent donc ! ( ndlr : Certainement un Mélenchoniste smiley)

                    ...Jadis l’âme regardait le corps avec dédain : et rien alors n’était plus haut que ce dédain : elle le voulait maigre, hideux, affamé ! C’est ainsi qu’elle pensait lui échapper, à lui et à la terre.

                    Oh cette âme elle-même était encore maigre, hideuse et affamée : et pour elle la cruauté était une volupté !

                    Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra

                    | Dieu est mort, mais ressuscite -enfant de lumière- dans l’ étable délabrée de |l’intériorité.

                    Et mon cul c’est du poulet !

                    |Qui LE blasphème « jette de la poussière contre le vent » (Bouddah)

                    |Les religions, blasphèmes, et réponses -violentes ou non- aux blasphèmes sont |abominations.

                    Bein sur ! nous laissez faire par tout ces croyants dégénérés... !!! qui veulent notre peaux ou nous imposer leurs 4 volontés aux nom de leurs fadaises hideuses et mortifère ....

                     


                  • hacheii 30 novembre 2011 14:45

                    La gauche est une religion et le blasphème aujourd’hui c’est de critiquer la gauche, l’Etat ou les socialistes.
                    .
                    Quand on voit des historiens emprisonnés, des professeurs virés de l’EN, ou des humoristes empêché de présenter leurs spectacles, sous les glapissements de la gauche .....
                    .
                    C’est la transgression du politiquement correct qui vaut blaphème aujourd’hui.
                    .
                    C’est bien expliqué dans l’article de JC Allart, quiconque ose être en désaccord avec la propagande, avec l’opinion commune, ce que tout le monde croit vrai, comment un crime, un blasphème.
                    .
                    La gauche ne blasphème pas vraiment, elle est dans la provocation, l’insulte des chrétiens, et de tous ceux qui ne sont pas dans son camp.


                    • Traroth Traroth 30 novembre 2011 14:57

                      « même dans la France laïque, la critique de l’islam, en théorie permise, expose à des poursuites » : Quelle argumentation spécieuse visant à faire croire que la France se laisse influencer par les islamistes ! Les magistrats ne sont pas responsables des raisons qui poussent les gens à engager des poursuites. Vous pouvez, si vous le désirez, engager des poursuites contre votre voisin parce que la couleur du ciel ne lui convient pas, vous serez déboutée, voila tout. Dans le pire des cas, vous serez condamnée pour abus de droit, mais ça reste extrêmement rare. Dans tous les cas, nul n’est besoin d’une autorisation quelconque pour entamer des poursuites !


                      • Loatse Loatse 30 novembre 2011 15:55

                        @Catherine,

                        si vous cherchez bien, vous vous apercevrez qu’en occident bien des sujets sont tabou.... en parler équivaut à blasphémer...

                        le terme tabou désigne, dans son acceptation la plus générale, un sujet qu’il est préférable de ne pas évoquer si l’on veut respecter les codes de la bienséance d’une société donnée...

                        Dans une société libre et non construite sur la peur, , tous les opinions pourraient être exprimées, certains passages de notre ’histoire remis en cause (même si c’est pour aboutir aux même résultats) sans que celle ci ne se sente en danger....

                        lorsque le « blasphème » ou la transgression des tabous se voit sanctionnés et interdits (même par non dits) , la cohésion de la société est sauvegardée certes mais en apparence, car cette cohésion se fait au détriment de sa liberté et donc de son équilibre...





                        • Gérard Luçon Gerard Lucon 30 novembre 2011 15:56

                          @Catherine, cette approche ethymologique me parait un peu « hasardeuse ». Effectivement le mot vient du grec via le latin. Il se rappproche du verbe blamer (du latin populaire blastemare). En gallo-romain le mot blasphemare a pris un sens plus « souple », a savoir faire des reproches (cf. ecrits du latin medieval). Il a ensuite pris un sens double, blesser et outrager, que les religieux extremistes actuels s’empressent de transformer en interdit. Je blaspheme, quotidiennement, car j’estime avoir le droit de critiquer (au sens de faire des reproches) les ideologies religieuses. Par contre leurs reactions intolerantes sont a blamer.


                          • easy easy 30 novembre 2011 17:08


                            Pour prouver qu’un groupe ignore le blasphème, il faut ressortir impuni non pour avoir insulté ses rivaux mais pour l’avoir insulté lui.


                          • Ruut Ruut 30 novembre 2011 16:18

                            Et si les religieux se trompaient et que Dieu étais Satan et inversement.
                            Satan Offre la connaissance aux homme.
                            Dieu l’apocalypse.


                            • baska 30 novembre 2011 16:18

                              Un soutien à peine déguisé aux maurrassiens de l’action française (un mouvement ouvertement anti-républicain et anti-laïque), une critique virulente de la notion de blasphème quand il s’agit de l’Islam tout en déplorant la dépénalisation du blasphème anti-chrétien (défense de la laïcité selon la fausse bouddhiste), que de circonvolutions pour nous dire finalement qu’il est uniquement permis de blasphémer les dogmes de l’Islam et pas ceux des autres religions !

                              Elle nous parle du Pakistan en omettant de préciser que la loi du blasphème dans cette contrée a été instaurée par les Britanniques à l’époque de la colonie, en revanche elle passe sous silence que ce même délit est encore à ce jour en vigueur en Alsace et Moselle (par exemple, le « blasphème public contre Dieu » est puni d’une peine de 3 ans de prison) :
                              La plupart des pays européens maintiennent dans leur code pénal une loi réprimant le blasphème. En France, ceux qui militent pour la réactivation de la législation anti-blasphème sont les amis de la fausse bouddhiste ou ceux qu’elle a soutenus récemment sur av (les maurrassiens de l’action française). Ces casuistes de pacotille veulent faire du blasphème « le plus grave des péchés mortels », on peut lire sur leur site ce genre de commentaires :"Toutefois, il faut le redire, malgré une législation politique impie et athée qu’il conviendrait de revoir au plus vite afin de revenir à la législation chrétienne d’Ancien Régime, le blasphème est un crime, un péché grave qui conduit celui qui s’y livre et ceux qui l’encouragent à l’Enfer !«  http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/11/07/le-blaspheme-est-un-crime/
                              Un conseil : stop à la tartuferie, mieux vaut ôter définitivement votre masque !

                               

                              • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 16:36

                                Certes, au sein de l’ONU, les pays occidentaux défendent formellement la liberté de conscience, mais en réalité, l’interdiction de critique progresse en s’appuyant sur le caractère de plus en plus consanguin et internationalisé de la nomenklatura


                                Houla ! « Consanguin », « nomenklatura » : du Le Pen (père) dans le texte : vous nous expliquez la « consanguinité » de la « nomenklatura des pays occidentaux ? Merci. smiley 

                                Qu’on me comprenne bien : je ne vais pas, par protestation contre le deux-poids-deux-mesures, venir me plaindre de ce que le »blasphème« anti-chrétien échappe à l’incrimination pénale.

                                Meuh non : on vous connait ; vous êtes bien trop objective pour entretenir ce type de soupçon ! smiley 

                                Mais  (aïe. !!!..)  la bien-pensance va trop loin dans l’autre sens, et dénie même aux chrétiens le droit de protester et de manifester.

                                Ach.... les méfaits de la »bienpensance« ..... Vaut mieux la non-pensance ; là, pas de problème...

                                Des gens de l’Action française et des chrétiens manifestent contre la pièce scatologique  Sur le concept du visage du fils de Dieu.

                                Diantre ! Une pièce »scatologique«  !!!! Avec du vrai caca, et toussa ???? 

                                Mais que fait la police ? 


                                 Les débordements sont minimes (deux jeunes gens jettent des oeufs et de l’huile de vidange). 

                                Bah oui, quoi : si on peut même plus s’amuser un peu.... 

                                Pourtant,la réplique de la bien-pensance ( Aïe ! la revoila !!!) 

                                 a été totalement disproportionnée, la Ville de Paris et le théatre portant plainte. les manifestants en sont, sur plusieurs jours, à 150 arrestations et 3 comparutions immédiates.

                                150 arrestations et 3 comparutions immédiates pour »deux jeunes gens«  !!!???!!! 

                                C’est Cagliostro, ou la multiplication des prévenus ???? smiley 

                                Sacrée Segurâne : c’est toujours un bon moment de poilade, vos articles ; et on y est sûr de ne pas tomber dans le »deux poids, deux mesures" , comme vous dites ! 

                                 smiley 



                                • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 18:26

                                  Waowwww.... 


                                  Je suis tout confus... 

                                  Un temple ? Diantre, fichtre, et foutre ! 

                                  Mais alors réservé à des fêtes païennes ! (comme ça, Ségurâne pourra y venir smiley )

                                  Ni dieu, ni maître ! 
                                   smiley 

                                • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 18:29

                                  ... j’oubliais : merci, ursulin, nom de dieu ! 

                                   smiley 



                                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 novembre 2011 20:32

                                  « Et puis une fête païenne oui !...Mais à tendance sexuelle... »

                                  Alors, DSK en sera ! ! ! ...
                                   smiley smiley smiley smiley smiley


                                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 17:44

                                  Les lois réprimant le blasphème sont en contradiction avec la liberté d’expression et d’opinion notamment en matière religieuse prévue par la déclaration des droits de l’homme étant donné que le blasphème est l’expression d’une opinion à propos d’une idée religieuse.

                                  En plus, vu que les religions sont incompatibles entre elles, elles sont toutes mutuellement blasphématrices ce qui aurait pour conséquence que la majorité des expressions red’idées religieuses soient blasphématrices.

                                  Pour les non Musulmans, dire que mahomet est un prophète EST un blasphème.
                                  Pour les Musulmans dire que mahomet n’est pas un prophète EST un blasphème.
                                  Pour les non Chrétiens dire que le Jésus est Dieu EST un blasphème.
                                  Pour les Chrétiens dire que Jésus n’est pas Dieu EST un blasphème.
                                  Pour les non Polythéistes dire qu’il y a plusieurs divinités EST un blasphème.
                                  Pour les Monothéistes dire qu’il y a plusieurs divinités EST un blaphème.
                                  Pour les Polythéistes dire qu’il n’y a qu’une divinité EST un blasphème.
                                  Pour les non Raeliens dire que Rael est LE prophète EST un blasphème.
                                  ect ....

                                  On remarque immédiatement que ça fait beaucoup de blasphémateurs à punir, en fait, tout être humain EST un blasphémateur étant donné qu’il n’accepte pas toutes les affirmations religieuses ou athées.

                                  Il faut donc REJETER la répression du blasphème toujours et partout sinon on finira TOUS en prison ou sur un bûcher.


                                  • Gérard Luçon Gerard Lucon 30 novembre 2011 18:17

                                    alors je reprends, le blaspheme n’existe pas en droit, seulement en religion !

                                    Imaginons un simple quidam condamne par le tribunal de « Montcuq en Quercy » pour blasphemes ! Pas meme pour blame, car le blame non plus n’est pas un acte reprehensible.... sauf en droit du travail dans une procedure disciplinaire .. bref, aux religieux et a leurs adorateurs, circulez, y-a rien a voir ....

                                     


                                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 18:48

                                    Ce que vous dites n’est malheureusement pas exact partout, y compris chez nous vu qu’un tribunal a cru bon de poursuivre un quidam qui s’était fait filmer en train de brûler un coran et avait posté la scène sur un site de vidéo à la demande et qui a finalement été acquité bien que le simple principe d’avoir été inquiété pour ça reste abject : voilà donc ce que fait la police avec le fric de NOS impôts , poursuivre des blasphémateurs au mépris le plus évident des droits de l’homme pendant que la racaille sévit partout !

                                    Outre le fait que certains musulmans installés chez nous se croient autorsés à faire régner la justice à la place de l’Etat en la matière ( cfr Redecker et sans doute Charlie Hebdo ) voire certains intégristes(?) proches(?) du FN qui se sentent obligés de manifester quand on expose une photo blasphématrice dans une expo ( la fameuse piss Christ ) ou lors d’une pièce de théâtre où on jette de la merde sur une image du Christ ( décidément ... ) ceci étant dit, on ne peut que s’interroger sur leur complicité avec les auteurs des dites exhibitions étant donné qu’on en aurait jamais entendu parler sans leurs manifestations plus ou moins violentes...


                                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 22:23

                                    Et puis il y a ceci aussi : blasphème, art ou nouvelle religion ?

                                    Chacun aura sa réponse !

                                    http://www.youtube.com/watch?v=F9cqKafnUrk&feature=related


                                  • Gérard Luçon Gerard Lucon 2 décembre 2011 07:40

                                    cherchez le mot blaspheme dans le code civil ou le code penal francais.... moi je ne l’ai pas trouve !!!


                                  • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 19:27
                                    Par Alois Frankenberger (xxx.xxx.xxx.112) 30 novembre 18:48

                                    Ce que vous dites n’est malheureusement pas exact partout, y compris chez nous vu qu’un tribunal a cru bon de poursuivre un quidam qui s’était fait filmer en train de brûler un coran et avait posté la scène sur un site de vidéo à la demande et qui a finalement été acquité bien que le simple principe d’avoir été inquiété pour ça reste abject : voilà donc ce que fait la police avec le fric de NOSimpôts , poursuivre des blasphémateurs au mépris le plus évident des droits de l’homme pendant que la racaille sévit partout !

                                    Outre le fait que certains musulmans installés chez nous se croient autorsés à faire régner la justice à la place de l’Etat en la matière ( cfr Redecker et sans doute Charlie Hebdo ) voire certains intégristes(?) proches(?) du FN qui se sentent obligés de manifester quand on expose une photo blasphématrice dans une expo ( la fameuse piss Christ )

                                    J’ai pas tout suivi, là : vous dites que la « blasphémation » est un « mépris des droits de l’homme » ; et vous jugez une photo « blasphématrice »...

                                    Vous pensez que le blasphème existe ou non ? 

                                     smiley


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:06

                                      Le blasphème existe : il a même une définition dans le dictionnaire et tout le monde a l’air de savoir peu ou prou de quoi il s’agit sur ce fil.

                                      C’est une conception religieuse, une idée ou une attitude susceptible de heurter les convictions religieuses d’autrui.

                                      Par exemple, le Deeeeaaaaath Metal est jugé blasphématoire par pas mal de religieux ( notamment les nazislamistes au pouvoir à Téhéran qui persécutent les Death Metalleux de Perse ) de tout bord bien que d’autres puissent estimer au contraire que ce sont des chants sacrés et que de détester le Death Metal est un blasphème en soi.

                                      Exemples de Deeeath Metal ... Enjoy !

                                      http://www.youtube.com/watch?v=9U-bToFXUjs

                                      http://www.youtube.com/watch?v=bdXc-GxKrDE&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=C8X5l5rg-CQ

                                      http://www.youtube.com/watch?v=MfMa2lrFxhY&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=6dW6aNAZGTM&feature=relmfu

                                      http://www.youtube.com/watch?v=eAmMcBQavKE&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=E_1Ksa5vSzQ&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=s0a6S3Rqzy0&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=HT9x6mQ3TKk&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=WGVuQhDAhRw&feature=related

                                      http://www.youtube.com/watch?v=P3WJX1cIuY4

                                      http://www.youtube.com/watch?v=gD5tU-5NXd4&feature=relmfu


                                      Une bonne base pour bien débuter !








                                    • sisyphe sisyphe 30 novembre 2011 22:42

                                      Ok pour le death metal ! 


                                      Mais quid de « l’lmage blasphématoire » ; c’est réservé au Christ ?

                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:47

                                      Non à tout ce qui pourrait heurter n’importe quel croyant de n’importe quelle religion.

                                      Par contre j’ai du mal à concevoir qu’on puisse blasphémer contre l’athéisme, mais sait on jamais étant donné qu’il suffit qu’un croyant en l’athéisme soit profondément choqué par des propos qui vont à l’encontre de sa foi.


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:51

                                      Personellement comme je l’ai dit, à partir du moment où on vit, on blasphème forcément contre les croyances d’autrui.

                                      Vivre c’est blasphémer.


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:58

                                      Pour en revenir à l’expo, je ne suis pas convaincue que ça aurait si bien marché si l’artiste avait mis un nain de jardin dans son mélange ou qu’ils auraient tartiné le dit nain de jardin avec de la merde sur une scène de théâtre, donc ils l’ont fait dans un but de provoquer pour faire de l’audience, un peu comme le Deaaaath Metal mais en plus ... chiant si j’ose dire.


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 23:13

                                      Ceci étant dit, Behemoth a failli avoir de gros ennuis en Pologne parce qu’on les avait accusé d’avoir déchiré une Bible lors d’un de leurs concerts, ce qu’ils ont démenti - vu leurs clips, ils ont pas du apprécier de devoir dire une chose pareille - et qui n’a pu être prouvé.

                                      Soyons donc VIGILANTS si on veut éviter les dérives liberticides y compris en Europe.


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 23:14

                                      Vous ne voudriez tout de même pas qu’on soit privés de Behemoth hein ?


                                    • sisyphe sisyphe 1er décembre 2011 00:19

                                      Certes non : ne soyons privé que de ce (ceux) qui nous est nuisible !


                                      Mais pour le (je cite) : 

                                      Par Alois Frankenberger (xxx.xxx.xxx.169) 30 novembre 22:47

                                      Non à tout ce qui pourrait heurter n’importe quel croyant de n’importe quelle religion.

                                      Par contre j’ai du mal à concevoir qu’on puisse blasphémer contre l’athéisme, mais sait on jamais étant donné qu’il suffit qu’un croyant en l’athéisme

                                      c’est un formidable contresens : l’athéisme ,c’est 

                                       :L’athéisme peut être considéré comme une attitude1 ou une doctrine2 qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieudivinitéou entité surnaturelle que ce soit, contrairement, par exemple, au déisme, au théisme et au panthéisme qui soutiennent ces existences, ou à l’agnosticisme qui considère que personne ne peut répondre à ces questions. C’est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n’existe rien dans l’Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un dieu, ou Dieu.

                                      ne conçoit pas et n’affirme pas : le contraire exact de la « croyance »

                                      c’est pourquoi, pour un athée, il n’y a pas de blasphème : de même que dans une République laïque 


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 10:45

                                      Tant que l’athéisme n’aura pas démontré scientifiquement qu’il n’existe pas de divinités l’athéisme restera une croyance parmi d’autres étant donné que ça restera une hypothèse non démontrée à laquelle des personnes adhèrent, un postulat si vous préférez.



                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 10:48

                                      A ce sujet, vous pourriez commencer pas démontrer que Rael n’est pas un prophète histoire d’éprouver la solidité de vos arguments.

                                      Peut être même que vous parviendriez à le faire changer d’avis juste par la dialectique.

                                      Pour ma part, je ne CROIS pas que vous y arriverez, mais sait on jamais ...


                                    • sisyphe sisyphe 1er décembre 2011 13:35
                                      Par Alois Frankenberger (xxx.xxx.xxx.253) 1er décembre 10:45

                                      Tant que l’athéisme n’aura pas démontré scientifiquement qu’il n’existe pas de divinités l’athéisme restera une croyance parmi d’autres 

                                      Je viens de vous démontrer exactement le contraire

                                      Il n’existe pas de « démonstration scientifique » pour prouver que quelque chose n’existe pas (de plus, ce n’est justement pas l’objet de l’athéisme) ; les « démonstrations scientifiques » ne peuvent que démontrer que quelque chose existe. C’est pourquoi il n’existe pas de démonstration scientifique prouvant l’existence de dieu(x). 

                                      Mais il est vrai qu’un croyant ne peut concevoir une analyse sans croyance ; je m’en tiendrai donc là, vous laissant à vos dogmes et votre incapacité à en sortir. 

                                      allez, une petite chanson, et bien le bonjour 


                                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 18:09

                                      Ce n’est pas parce qu’on est capable de réfuter l’argument d’une personne qui prétend qu’une chose existe que cette chose n’existe pas.

                                      Il faut bien comprendre la nuance sinon on sombre dans le raisonnement bancal.

                                      Si X n’est pas égal à Y dans le cas A on ne peut en déduire par transitivité que X n’est pas égal à Y dans le cas B or, c’est ce que vous prétendez alors qu’il s’agit d’une faute logique élémentaire.

                                      Sans logique on n’arrive à rien.


                                    • sisyphe sisyphe 1er décembre 2011 23:31

                                      quand on n’utilise qu’une logique fermée, on tourne en rond


                                      en science, il n’existe que le domaine de la vérification des théories ; tant qu’il n’y a aucun élément de vérification, le problème de l’existence ou non-existence ne se pose pas. 

                                      et l’athéisme est l’inverse d’une croyance.

                                      je répète : pour l’athée, il n’y a pas de blasphème, et votre croyance m’est totalement indifférente, si elle ne vient pas s’immiscer dans ma propre liberté

                                      dans une République laïque 

                                      Bonsoir chez vous





                                    •  C BARRATIER C BARRATIER 30 novembre 2011 20:04

                                      La République laïque ne peut qu’ignorer un mot qui appartient à des religions, en interne. Dans le contexte de l’égalité des citoyens, un seul mot s’impose à tous : « critique. » on ne saurait parler de blasphème à l’encontre de SARKOZY ou HOLLANDE. Par contre la critique est permise. Un concept ne saurait en dominer un autre : celui de dieu n’est pas supérieur à celui de président.

                                       

                                      La République laïque ne peut pas, par contre, elle, s’attaquer aux religions, de même que, respectueuse de la pensée de chacun, elle ne peut obliger les citoyens à avoir en toute circonstance une attitude laïque. C’est ainsi que des adeptes de religions s’en prennent fréquemment aux athées ou agnostiques, majoritaires en France. Actuellement des musulmans manquant d’éducation le font souvent en insultant une femme en jupe ou une personne consommant de la viande de porc. Des catholiques, manquant d’éducation s’en prennent à des médecins pratiquant l’avortement légal et à des femmes pour lesquelles ils contestent qu’elles soient maîtresses de leur corps. De même des citoyens s’en prennent à des concepts religieux, critiquant telle ou telle figure importante à l’intérieur d’une religion. A un cléricalisme répond un anti-cléricalisme ou le contraire…peu importe.

                                       

                                      Mais la majorité des citoyens de France respecte les autres, dans leur liberté de pensée. La France est profondément laïque, donc respectueuse, et nous devons nous méfier pour éviter l’explosion du pays de ceux qui attisent les critiques inutiles : on n’a jamais fait changer les gens d’avis en les critiquant, tout au contraire, et ça c’est bien !

                                       

                                      Voir ici ‘Laïcité de notre République et de chacun’

                                       http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=196


                                      • Moinsificator Moinsificator 30 novembre 2011 20:58

                                        Je croyais que tout ça était révolu, blasphème et compagnie ! On se croirait encore au moyen-âge. Pourquoi pas des autodafées publiques, pendant qu’on y est ! 

                                        Ce genre de débat me barbe, et qui l’ouvre encore là-dessus ? Les intégros, les fachos et toute la clicaille des intolérants ! 

                                        M........ !


                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:09

                                        Mon bon monsieur réveillez vous, des gens sont TUES tous les jours parce d’autres ont estimé qu’ils avaient blasphémé !


                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 23:17

                                        Au fait l’incendie de Charlie Hebdo, c’est pas un super autodafé par hasard ?



                                      • baska 1er décembre 2011 00:51

                                        Et le bûcher de Saint Michel, l’incendie du cinéma Saint-Michel par la mouvance lefebvriste rattachée à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet (lieu de culte occupé depuis plus de 30 ans par des intégristes proches de l’héritière de la PME LEPEN) ?

                                        Cet incendie n’a pas fait que de dégâts matériels mais le bûcher a également causé des blessures à 13 personnes dont 4 graves. 

                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 10:55

                                        Cet incident démontre qu’il faut être extrèmement vigilant envers ceux qui voudraient appliquer des sanctions à l’égard de personnes qu’ils estiment avoir blasphémé.

                                        D’ailleurs, il y a eu d’autres incidents cependant plus bénins comme les tentatives de Christine Boutin et consorts ( dont de Villiers ) de vouloir purement et simplement faire interdire le HellFest mais ils ont été fort heureusement rapidement recadrés par Frédéric Mitterrand qui est Ministre de la Culture.

                                        Soyons VIGILANTS car il existe plus de personnes qu’on ne le croit qui désirent établir des lois pour réprimer ce qu’ils considèrent comme des blasphèmes.

                                        Ce qui est une atteinte MANIFESTE à la liberté d’opinion et d’expression notamment en matière religieuse de ceux qui n’ont pas les mêmes convictions qu’eux.


                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 21:41

                                        Je rajouterai d’ailleurs ceci : un grande prêtresse Befelh

                                        http://www.youtube.com/watch?v=_dgDKlxuPpo

                                        A bon entendeur ...


                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 21:48

                                        Et pour ceux qui n’aiment pas les blasphèmes et les HellFests !

                                        http://www.youtube.com/watch?v=ymGToGuG-Rg&feature=related




                                      • philouie 30 novembre 2011 21:36

                                        Salam,

                                        pour être sûr que vous ayez droit au blasphème, torchez vous dans le drapeau français.
                                        on en reparle après.........


                                        • Lorelei Lorelei 30 novembre 2011 22:11

                                          se torchez avec un drapeau n’a rien à voir avec la notion de blaspheme, personne ne va bruler les ambassades ni rien, on vous mettra une amende pour avoir insulté le symbôle d’une nation et non pour avoir blasphemer qui est une notion sans aucun sens, car il implique la croyance en un machin nommé dieu


                                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:11

                                          Le drapeau français n’est pas un signe religieux étant donné que la France est LAIQUE, par contre, on peut se torcher avec le drapeau algérien voire le coran, là c’est permis.

                                          C’est comme les insultes aux personnes vivantes : c’est interdit.


                                        • philouie 30 novembre 2011 22:21

                                          Le blasphème, c’est insulter « le symbole d’une nation ».

                                          maintenant, c’est facile de dire en tant qu’athée « j’ai le droit de pisser sur les religions »,
                                          mais de ne pas supporter qu’on s’attaque à ce qu’on croit être ses propres valeurs.

                                          c’est facile.

                                          c’est très facile.

                                          mais ça montre la nature d’un esprit petit.

                                          un petit peu restreint, même.

                                          c’est comme de dire, j’ai le droit d’’insulter les autres, mais faut pas qu’on me touche.

                                          Autorisons le blasphème, qu’on pisse à la raie publique !


                                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 novembre 2011 22:42

                                          Il ne doit pas y avoir beaucoup de pays au monde qui autorisent qu’on souille leur propre drapeau en raison de traditions militaires.

                                          Ceci étant dit, il s’agit de traditions archaïques qu’il serait peut être temps de réformer bien que vous pouvez vous torcher avec les drapeaux de tous les autres pays si ça vous chante.

                                          Les autorités nazislamiques d’Iran qui détestent tant les blasphèmes contre leur soit disant prophète et son coran ridicule ne se privent d’ailleurs pas de souiller et de brûler des drapeaux des USA et de l’Etat d’Israel ( qu’ils nomment par ailleurs entité sioniste ) ce qui démontre que même pour eux il y a des blasphèmes - pour reprendre votre terminologie en matière de souillage de drapeaux - qui sont permis.

                                          Ce qui démontre que le blasphème ne peut être qu’autorisé puisque tout le monde en commet, même sans le savoir ou le vouloir.


                                        • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 30 novembre 2011 22:51

                                          Comme tout les déistes vous vous trahissez par votre vision simpliste de l’homme.
                                          Dites-moi ?
                                          Est-ce les religions qui ont apporté les valeurs au hommes ou alors les valeurs humaines qui ont créés les religions.

                                          Les athées ne pissent pas sur vos valeurs humaines, ils pissent sur vos religions, et si vous dites que les valeurs humaines ne sont apportées que par les religions alors c’est que vous considérez les athées comme des gens sans valeurs humaines car sans religions, et là, je m’octroie le droit non seulement de pisser sur votre religion mais aussi de chier sur vos valeurs.


                                        • Furax Furax 1er décembre 2011 00:17

                                          à Tetsuko...

                                          T’as été élevé dans trois pays toi ? Ben t’es pas au bout mon pote, continue, il te reste du chemin à parcourir. Quand tu seras capable de parler poliment aux grandes personnes tu pourras quitter les toilettes.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 02:02

                                          Ah oui, bravo Tetsuko ! Les religions ne pourront regagner un certain respect aux yeux de la raison que quand elles oseront porter sur elles-mêmes un regard évolutionniste ( ce n’est pas demain la veille mais il y a quelques théologiens surprenants ) qui leur permettrait de comprendre le rôle qu’elles ont joué dans l’évolution culturelle de l’espèce. Le problème est que toute référence à un passé pré-théiste est absente de leurs textes ou ensevelie sous diverses formes de mythes anciens. Aucune trace du passage progressif de la relation horizontale avec son environnement du chasseur-cueilleur à celle de l’agriculteur, de plus en plus hiérarchisée et verticale. La pyramide a du commencer à se lever vers la révolution du néolithique sur les bords du Nil et le long du croissant fertile (Jourdain, Tigre et Euphrate ). La classe sacerdotale est apparue comme l’échelon entre la nature et le(s) dieu(x). Si ce n’était pour les constants mouvements de retour aux sources, le fait religieux dans l’histoire de l’homme ne serait qu’une belle entreprise civilisatrice d’une espèce de son propre chef et pourrait même se transformer en source de connaissance plutôt que de croyance. Mais non, les religions s’accrochent à leurs interprétations antédiluviennes, donc ça barde. Normal.


                                        • Furax Furax 1er décembre 2011 10:54

                                          Mor

                                          Allez jeter un petit coup d’oeil sur la composition de l’Académie Pontificale des Sciences !
                                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_pontificale_des_sciences#Acad.C3.A9miciens


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 13:44

                                          On ne peut pas savoir. Le fait est que le culte est une constante de toutes les anciennes sociétés humaines et on en retrouve des proto-traces jusque chez certains animaux. Quand ces sociétés se sont mises à entreprendre des projets de plus en plus ambitieux, la religion a surgi des cultes comme facteur de cohésion. Une cohésion par la hiérarchie sous l’autorité des dieux transmise par la classe sacerdotale. Des égyptiens aux mayas c’est le même schéma général. On peut aussi lire le mythe de Gilgamesh sous cette optique.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 15:36

                                          D’ailleurs, je pense qu’il serait intéressant de creuser l’étrange parallélisme entre ce fait religieux, qui a évolué jusqu’à constituer une structure qui a inversé les dépendances ( l’homme crée la divinité comme un concept abstrait qui lui permet une meilleure cognition du monde qui l’entoure, la religion inverse la création ) et le fait financier.

                                          Je sais c’est très scabreux, mais on peut voir clairement que la finance, en gros, roule pour elle-même et répand un catéchisme du genre financez-nous les uns aux autres, sans nous il n’y a plus de richesse, la main invisible du marché, etc... Elle s’oppose aussi à la science assez souvent : modèles mathématiques foireux, formation de produits dont il est impossible de prédire le comportement, laissez-faire comme une loi naturelle, on casse tout pendant 20 ans, on reconstruit durant 30 ans, on recommence à démolir 40 ans de plus et on appelle cela des cycles économiques, l’école psychologique et intuitive des autrichiens, etc... 

                                          Le résultat en est la situation actuelle où la finance ( qui est à la base le mode de formation et d’application du capital dans le système afin de produire des biens et des services ) s’est détachée du système et inverse la dépendance. On a, maintenant, une classe sacerdotale, les détenteurs du capital, dont le nombre réduit à vue d’œil du fait de la concentration brutale des richesses. C’est ce que certain appellent financiarisation qui du point de vue anthropologique apparaît comme la forme extrême d’une nouvelle religion. Mais attention, le dieu n’est pas la monnaie ni même le capital, sinon la formation de celui-ci, sa manière de circuler et de se concentrer pour transformer la nature. Donc la question importante, à mon avis, est : Peut-on libéraliser totalement le droit individuel de transformer le monde ? Bien, évidemment non. Celui-ci doit être limité par une notion de bien commun. Une bonne part des solutions à ce financiarisme passe donc par un Droit international qui définirait clairement les limites de la liberté économique et du bien commun et y conditionnerait l’activité financière.

                                          Je pense que les mesures, beaucoup plus techniques, à prendre d’urgence pour stopper la destruction des acquis de la démocratie sociale ne peuvent avoir d’effet que dans un cadre juridique de ce genre quitte à n’être qu’européen. Surtout quand on voit que se dessine au proche horizon, une réforme monétaire internationale.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 15:48

                                          Attention, proto-traces ( j’ai bien mal inventé le mot ) ne voulait pas dire trace de culte chez les animaux. Cela veut dire seulement qu’il existe une ligne évolutive entre le comportement social de certains animaux et l’apparition du culte chez l’homme. Les premières traces réelles de culte peuvent être les premiers enterrements, environ -100.000 ans.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 18:53

                                          Ce que je veux essayer de décrire est la transformation de comportements sociaux, basiques et primaires mais néanmoins vitaux, en culte du fait d’une propriété dont l’homme est l’espèce la plus dotée. C’est-à-dire l’empathie ( au sens que lui donne les neurosciences complété avec l’altruisme évolutionniste), qui est un mécanisme biologique permettant de ressentir une situation à laquelle l’individu n’est pas soumis. C’est le canal par lequel sont nées les relations sociales, et cela a commencé bien avant les hominidés puisqu’on retrouve ce mécanisme, à des degrés divers, chez les animaux. Il est facile d’imaginer qu’un clan nomade d’hominidés qui doit affronter la mort de l’un des siens a un problème avec ceux qui ont le plus d’empathie avec le défunt, les plus proches génétiquement. On reste ? On s’en va ? Qu’une forme de culte apparaisse comme forme de faire son deuil et pouvoir continuer n’aurait rien d’étonnant. Le chamanisme apparaîtra plus tard dans la même logique : résoudre des situations sociales potentiellement explosives pour le groupe.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 19:02

                                          Je précise que ce deuil-culte n’est pas obligatoirement, dès son apparition, un enterrement. Il est plus logique de penser que l’enterrement est une forme élaborée d’un culte l’ayant précédé, comme vous dites déclenché par le besoin de protéger le corps des charognards, par exemple.


                                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 1er décembre 2011 21:19

                                          Beaucoup de présupposés et d’interprétations personelles mais pas grand chose de concret dans vos affirmations.

                                          En fait c’est de la pure spéculation : il serait plus honnête de dire que vous n’en savez rien, ce qui est d’ailleurs une réalité universelle pour l’instant.

                                          Personne ne peut prétendre - sérieusement - savoir quelles étaient les conceptions des humains il y a 100.000 ans ...

                                          Des fois on n’a pas de réponse(s) et dans ce cas ci, tant qu’on n’a pas de machine à remonter le temps, on n’en aura pas.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 22:57

                                          En fait pour mieux décrire cette évolution, il vaudrait mieux parler de passage du rituel au culte. Les rituels, chez les animaux sont légion.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er décembre 2011 23:03

                                          Alois, votre réponse ressemble à celle que font les créationnistes de la terre jeune quand on les place devant un fossile. Ils répondent : Pure spéculation ! Qui vous dit que Dieu na pas placé ces prétendus fossiles pour tromper l’homme.

                                          Bien sûr qu’il y a forcément une part spéculative mais encadrée dans la théorie de l’évolution qui, elle, est vraiment solide, c’est le moins que l’on puisse dire.


                                        • Mor Aucon Mor Aucon 2 décembre 2011 13:05

                                          Pareil, non. Puisque l’appareil cognitif, qui est ce qui supporte toute communication est différent. Sinon, oui. Il me semble évident que les rituels sont parvenus aux hominidés qui les ont complexifiés jusqu’à apparaître les premiers cultes.


                                        • Deneb Deneb 2 décembre 2011 07:52

                                          Le plaisir de blasphémer est grisant de jouissance, surtout sur un forum fréquenté par les bigots. Le blasphème est un des droits humains fondamentaux. Une démocratie où personne ne blasphème n’en est pas une. Ceux qui sont affectés par un blasphème ont un grave problème mental - il n’y a pire maladie que de prendre ses croyances trop au sérieux.


                                          • franc 2 décembre 2011 15:31

                                            Qu’ils établissent donc leur loi à la con de blasphème,ils ne savent pas qu’un jour ou l’autre ça va se retourner contre eux 

                                            Il n’ ya rien de plus facile d’accuser quelqu’un de blasphémer surtout contre un croyant et en particulier contre un croyant des religions du Livre du monothéisme idolâtre de la bible ou du coran .L’Eglise Catholique qui condamne dans sa doctrine officielle les religions du livre , biblisme ou coranisme, comme une hérésie et une perversion religieuse ainsi que d’ailleurs le fidéisme (la foi sans la raison et les oeuvres ) pourrait très bien accuser les musulmans ainsi que les néoprotestants de blasphème et d’idolâtrie ,tandis qu’à l’inverse ,l’Oumma islamique pourra, et le fait déjà,accuser les chrétiens, catholiques , protestants ou orthodoxe d’idolâtrer un homme Jésus comme un Dieu,d’être des associateurs, crime par lequel un versert du Coran ordonne de les tuer où qu’ils sont .Les athées rationalistes transcendants pourront condamner tous les croyants théistes d’être des idolâtres et des blasphémateurs en érigeant les paroles des hommes ,les opinions particulières , la pensée relative humaine comme des pensées transcendantes,des vérités universelles , des vérités absolues ,ce qui est l’essence même de l’idolâtrie et du blasphème 


                                            la méchanceté de leur connerie est tellement forte qu’ils ne voient pas la connerie de leur méchanceté qui leur fait tendre la corde pour les pendre 

                                            Ces connards méritent bien d’être guillotinés 

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