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Accueil du site > Actualités > Santé > Interdire la fessée !

Interdire la fessée !

« Une petite claque sur les fesses n'a jamais fait de mal à personne ? », allez savoir ?

Des associations « droits des enfants » militent pour l'interdiction de cette fessée, premier niveau du châtiment corporel pratiqué et toléré en France, voire magnifié par certains....

La violence que les éducateurs dénoncent à juste titre, commencent par cette « petite » fessée. Comment voulez vous que l'enfant qui vit une violence dite « ordinaire » ne soit pas marqué dans son comportement dès l'école maternelle par ces petits coups qu'il délivre à son tour à ses pairs.

JPEGJe ne suis pas ni un fan, ni un adepte des films-reportage mais il en est qui sont passionnants comme celui réalisé par Michel Meignant

Le film « amour et châtiments », co-réalisé en 2011 par ce médecin et psychothérapeute entraîne le public à découvrir un sujet grave et préoccupant : la perturbation du cerveau des enfants par la violence éducative ordinaire : fessées, cris et humiliations.

Les traumatismes causés par la violence subie par des enfants sont graves...Comme ceux de cet homme, adulte aujourd'hui qui faisait trop de fautes d'orthographe : une faute, un coup de règle...et aujourd'hui des souvenirs noirs et un blocage difficile, très difficile à lever.

Il n'y a pas de petites violences dites ordinaires qui seraient tolérables mais des atteintes à la dignité d'enfants en construction.

Le sujet est sérieux et préoccupant, c'est ce que montre ce film avec des séquences d'entretiens ponctuées par le chant interprété par une chorale d'enfants accompagnée par Yves Duteil … Oui effectivement, cette chanson est au cœur de la problématique : nous voulons l'application de « Tous les droits de l’enfant »

L’abolition de la violence éducative ordinaire est une cause essentielle importante pour l’homme car elle permettrait de lutter efficacement contre toutes les violences : guerres et terrorisme.

Pourquoi la France n'a-t-elle pas rejoint les 22 nations européennes qui ont promulgué une loi d'interdiction de la fessée ?

Elle est interdite à la fois à l’école et par les parents en Espagne et au Portugal, en Allemagne, Pays bas, Autriche, Danemark, Norvège, Suède, Finlande, Islande, Lettonie, Ukraine et dans une importante zone des Balkans : Croatie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, et Grèce....

Lorsqu'un ministre s'apprête à proposer une loi d'interdiction de tous les châtiments corporels dont la fessée, il est arrêté par ses pairs ou par le premier ministre... S'agit-il là d'une peur d'aller à l'encontre de son opinion publique ou de l'expression de l'imprégnation de la violence dans les mœurs des politiques ?

On n'arrête pas d'entendre parler de la vertu de l'éducation d'antan, quand les enfants étaient tenus, corrigés, mais comme l'expliquent les personnes qui sont interrogées par un journaliste : on ne se rend pas compte, ni du sérieux des séquelles traumatiques chez les enfants qui ont eu à subir les violences dites ordinaires, ni du message éducatif inscrit dans le cerveau de ces petits devenus parents.

Ces nouveaux adultes reproduisent parfois à leur tour des gestes et attitudes violentes et humiliantes en direction de leurs propres enfants.

L'Université des parents de Vaux le Pénil a organisé un ciné débat sur cette problématique, cette conférence a regroupé plus de 100 personnes fortement intéressées.

Toutes et tous ont exprimé leur accord avec le médecin-orateur qui avec chaleur et conviction a convaincu qu'il y a un combat éducatif prioritaire : l'interdiction de toute violence éducative, interdiction indispensable, accompagnée d'un volet éducatif permettant de soutenir la parentalité.


Jean François Chalot


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99 réactions à cet article    


  • La mouche du coche La mouche du coche 8 février 2013 12:52

    L’auteur ne sait plus où donner de la haine. Voilà qu’il s’attaque aux parents qui essayent d’éduquer leur enfants pour ne pas que ceux-ci deviennent comme lui, alors évidemment, ça le rend fou. smiley


  • La mouche du coche La mouche du coche 8 février 2013 12:54

    Il est interessant de noter que les gens pour le mariage homo, comme l’auteur, sont contre l’éducation des enfants. Tout ceci participe de la même logique.


  • totor101 totor101 7 février 2013 17:42

    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    interdire !
    FACILE !

    Mais ne vaudrait il pas mieux éduquer les parents : apprendre à dire non !
    apprendre à expliquer pourquoi !
    APPRENDRE A ÊTRE PARENT !!!!!!!!


    • Ruut Ruut 8 février 2013 10:41

      l’éducation c’est le truc qui mêle récompense et douleur ?


    • Dwaabala Dwaabala 7 février 2013 18:07

      Est-ce qu’il faut aussi interdire la fessée dans les ébats amoureux ? Violence faite aux femmes.


      • lulupipistrelle 8 février 2013 12:49

        Et pas aux hommes ? parce que dans les petites annonces, on voit que le genre dominatrice a un de ses succès... 


      • bakerstreet bakerstreet 7 février 2013 18:28

        Ah bon, première nouvelle.
        Je pensais que les châtiments corporels étaient interdits depuis longtemps.
        Les auraient on remis au gout du jour, en même temps qu’on supprimait l’éthylotest obligatoire, cette blague mémorable.

        Je ne suit plus très bien l’actualité.
        De toute façon, il est trop tard pour donner la fessée à mes enfants. Ils sont bien trop grands. .
        Pour les petits, ils ne sont pas encore né. J’ai bien le temps d’acheter un martinet.
        Mais je m’interroge
        Devra t’on en avoir un, obligatoirement, dans la boite à gants ?

        Mais où se procurer ce genre d’objet ?
        On m’a dit qu’il en offrait un gratuit, pour l’achat de deux godemichés !


        • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 7 février 2013 19:16

          Les bonnes âmes veulent interdire la fessée... à la maison je suppose, car elle est interdite à l’école depuis belle lurette.

          Les générations de parents post-soixante-huitards se sont souvent appliquées à ne pas traumatiser leurs enfants en se refusant de leur interdire quoi que ce soit et surtout en évitant les reproches trop bruyants et tout châtiment corporel même des plus modérés. Ce qu’on tolère pour l’éducation des chiots ne doit pas l’être pour celle des enfants. Soit. 
          On en mesure les effets aujourd’hui avec des jeunes sans repères et qui se croient tout permis. Les profs d’aujourd’hui se plaignent souvent des incivilités et de leur impossibilité de se faire respecter.Les adultes doivent certes respecter les enfants mais les enfants doivent aussi respecter les adultes. Cela commence peut-être par une phase de dressage du petit d’homme...

          J’ai été élevé à l’ancienne, et je n’ai pas l’impression d’avoir été traumatisé comme le prétendent certains spécialistes. J’ai d’ailleurs entendu naguère d’autres spécialistes vanter les mérites de la gifle (modérée !) qui désamorce les conflits et calme tout le monde.
          Ah ! Où est le temps des bonnes bastonnades à l’anglaise, à coup de canne sur le dos !!! (à ne surtout pas prendre au 1er degré !).

          • Folacha Folacha 8 février 2013 14:49

            En parlant de chiots, vous en prenez deux . Vous en élevez un avec des règles mais sans violence .

            L’autre recevra des coups .

            Lequel des deux fera un bon chien ?


          • sylvie 8 février 2013 19:07

            folacha, tous les dresseurs vous répondront « celui élevé sans les coups », mais ici il s’agit d’enfants d’hommes avec un cortex quoi


          • viva 7 février 2013 19:17

            Sans entrer dans un débat vain. Peut être faut il se poser une seule question ? Combien de vie d’enfant la fessé a t elle sauvé ? Lorsqu’un enfant qui n’a pas la notion du danger se met dans une situation périlleuse, le reflexe d’un parent est de donner une fessé par peur retrospéctive mais aussi afin d’éviter que cela se reproduise. 


            Je repose donc la question colbien de vie sauvé par la fessé et combien de perdue par l’absence de fessé ?

            • bakerstreet bakerstreet 9 février 2013 09:09

              Demandons donc leur avis aux salafistes !


            • CHALOT CHALOT 7 février 2013 20:29

              Ah les défenseurs d’une « bonne fessée » !? Ils se défoulent...La fessée est le premier niveau suivi d’autres


              • viva 7 février 2013 20:51

                Il ne s’agit pas de défendre mais d’expliquer sa raison d’être , pourquoi de la morale là ou elle n’a pas de lieu d’être ? Dire que la fessé est un reflexe éducatif n’est certainement pas la même chose que de préetendre qu’un enfant est battu pour lui faire du mal. Il est lassant de voir la vie dénaturé par la bien pensance, qui en l’occurence est contre productive comme presque toujour. J’ai souligné que le débat est vain , vos certitudes le confirme.J’en reste là.


              • tf1Goupie 7 février 2013 21:56

                « La fessée est le premier niveau suivi d’autres... »

                Ben moi je n’ai jamais droit au « deuxième niveau », ni la plupart des gens que je connais qui sont pourtant passés par le 1er niveau.
                Est-ce votre expérience personnelle Chalot ?


              • King Al Batar King Al Batar 8 février 2013 14:18

                La fessée est le premier niveau...

                Tous les alcooliques ont commencé par boire de l’eau... L’eau est ce le premier niveau avant l’alcoolisme ?????


              • Folacha Folacha 8 février 2013 14:51

                15 moinsages ! je vois qu’il y a beaucoup d’amateurs de bonnes raclées ici !


              • Raymond SAMUEL paconform 7 février 2013 21:29

                Chalot,

                Merci. Ne rien dire et attendre que disparaisse naturellement la culture de la violence éducative qui a duré des siècles, c’est être bien naïf.

                Je n’avais encore jamais entendu parler de ce docteur Meignant. Il va sans doute se faire démolir comme vous avec ce billet et moi avec les miens.

                Les preuves des dégâts que l’humanité doit à la violence éducative existent et les chercheurs et autres professionnels ou parents qui les connaissent devraient établir un programme de diffusion.
                C’est à la violence éducative pratiquée en Allemagne qu’Hitler, les quinze dignitaires nazis (dont huit Docteurs) qui ont décidé de la « solution finale », et une grande partie nazie de la population ont dû leur existence. Et combien de conflits, combien de crimes, combien de maladies mentales, combien de souffrances et de désordres sociaux ont été produits dans tous les pays qui ont pratiqué cette même violence sur les enfants ?
                Oui, il faudrait une volonté politique pour que les connaissances sur cette violence éducative (qui se manifeste de très nombreuses manières, mais qui est symbolisée par le fessée) soit diffusées. Mais nos dirigeants sont aussi victimes, dans leurs mentalités et leurs croyances, de la violence éducative, bien mise en évidence par Schweitzer plussé cinq fois « je les avais bien méritées ».
                Vous n’êtes pas seul, CHALOT, mais la violence éducative est encore dominante. Ceux qui pensent comme nous n’osent pas se manifester, mais ils existent ! Ne lâchons rien.


                • gaijin gaijin 8 février 2013 09:53

                  " Oui, il faudrait une volonté politique pour que les connaissances sur cette violence éducative (qui se manifeste de très nombreuses manières, mais qui est symbolisée par le fessée) soit diffusées."

                  oui
                  il faut lutter contre la violence éducative
                  il faut communiquer sur les conséquences et les moyens de faire autrement

                  mais une loi d’interdiction est elle une solution en soi ?
                  quand une loi a t’ elle changé les comportements ?


                • tf1Goupie 7 février 2013 21:54

                  Il me semble que les « violences éducatives », entre autres calottes et fessées, sont beaucoup moins fréquentes depuis quelques décennies ; la violence des jeunes a-t-elle pour autant diminuée ???

                  Qu’en disent les « éducateurs » de ces violences de plus en plus fréquentes dans les écoles ???

                  C’est également en l’absence de sanctions que les enfants développent la violence ordinaire ...


                  • CHALOT CHALOT 7 février 2013 22:51

                    Quand je me suis aperçu que la centaine de présents, parents, enseignants, animateurs...etc était semble t-il d’accord avec l’orateur médecin, je me suis dit que cela ne devait pas être si simple et si unanime...Le voulais un vrai débat. Il est au rendez vous...
                    Il ne s’agit pas de désigner à la vindicte populaire celui ou celle qui a donné une fessée, d’autant plus que l’on reproduit souvent ce qu’on a vécu ou le contraire de ce qu’on a vécu.
                    Je ne pense pas que la fessée soit efficace...En plus c’est une « punition corporelle » humiliante qui se fait le plus souvent en public.
                    Je me rappelle une correction mémorable reçue sur la place de la ville par un enfant et « distribuée » par le directeur du cours complémentaire, devant l’ensemble des élèves....Le traumatisme est enfoui mais il est là et dire qu’une école de la ville porte le nom de cette brute.
                    Je connais un adulte d’une quarantaine d’année qui recevait des coups de la part de son instit...Aujourd’hui il est encore perturbé.
                    Je hais les enseignants d’hier, ils étaient peu nombreux qui humiliaient et frappais systématiquement les élèves. Par contre, quand une institutrice donne une claque à un élève, parce qu’elle a flanché, je la défends face à la vindicte populaire : elle a eu tort, on ne frappe pas des enfants mais c’est un être de chair et de sang qui peut commettre des erreurs.
                    Il faut distinguer le violent , l’humiliant de celui ou de celle qui ne sait plus ou qui ne peut plus. Cette seconde personne doit être aidée, épaulée. Voilà ma part de vérité, la mienne


                    • philippe913 8 février 2013 09:18

                      tu l’as dit Chalot, le traumatisme n’est pas tant la violence que l’humiliation.

                      Une tape sur les fesses à un enfant qui, alors qu’on lui a expliqué pourquoi il fallait qu’il arrête sa bêtise, a été averti, mis au coin et qui continue, il sait pourquoi il l’a prise et va, amha, le vivre bien mieux qu’un enfant à qui on dira en public qu’il est nul ou autre.


                    • Fred94 7 février 2013 22:54

                      J’ai été éducateur pour adolescent et il est tres difficile de discuter lorsqu’il n’a plus de repères. De part cette expérience, je rejoins divers commentaires parlant de l’apprentissage de la parentalité et de la violence psychologique ordinaire que subissent des millions d’enfants chez eux ou à l’école. 

                      La parentalité signifie défendre aupres de son ou ses enfants des valeurs sentimentales, morales et physiques et donc de lui interdire avec fermeté toute action allant à leur encontre. 
                      Ces valeurs sont hélas subjectives...

                      • ThaTon ThaTon 8 février 2013 01:17

                        Interdire la fessée, admettons. Reste une question : comment ?


                        • lulupipistrelle 8 février 2013 12:58

                          En encourageant la délation des enfants... ça rappelle certains systèmes éducatifs totalitaires. 


                          Bref tout est bon pour saper l’autorité parentale, comme ça on est sûr d’avoir des sous-hommes à la fin de l’adolescence... Voir les 38 gogols qui étaient présents avec mon fils à la journée de défense etc... Comme m’a dit mon fils « on était 4 civilisés » et les autres ? « des cas... à peine mieux que des analphabètes, incapables de se tenir, parlant pour ne rien dire, sans capacité d’argumentation »... et tous lycéens ! à 10 000 euros par an la scolarité... On s’en donne du mal pour fabriquer le lumpen prolétariat de demain. 

                        • asterix asterix 8 février 2013 05:02

                          Bonjour Chalot,

                          Constatation préalable sous forme de clin d’oeil : Internet va beaucoup plus vite que la voie postale.
                          J’ai lu avec intérêt l’ensemble des réactions et celle de Totor101 me semble pleine de bon sens. Tu as raison de souligner que les adeptes de la fessée sont souvent ceux qui en ont reçu leur part durant l’enfance et ne s’en sont pas sentis plus mal. D’où leur indignation - relative ! devant ta position. La détermination générale à partir de leur seul cas...
                          La fessée c’est bon puisqu’ils n’en ont subi aucun traumatisme.
                          Eux, d’accord ! Mais les autres ? On ne peut généraliser ni dans un cas, ni dans l’autre. Mais à partir du moment où l’ouverture au traumatisme existe et que celui-ci ne peut être quantifié au moment où la sanction fut appliquée, il ne peut pas être toléré..
                          Le principe de précaution. L’un n’est pas l’autre...
                          Dès le moment où le traumatisme, par essence personnel, existe potentiellement, il est normal en effet de soulever le problème. Nous vivons dans une société de banalisation de la violence. A mon avis, l’éradiquer - but pieux - devrait, dans nos sociétés modernes, commencer par la télévision. Je sais que l’interdiction paraît toujours en soi une mesure coercitive et c’est peut-être là que se situe le vrai problème. La violence n’est que l’expression d’un mal-être et tout comportement parental ou d’autorité crée un schéma qui sera d’une manière ou d’une autre, ou reproduit, ou enfoui dans le subconscient.
                          Une punition n’a de valeur que si ses raisons sont expliquées. Elle ne sera curative que si ses raisons sont acceptées.
                          Or, qui accepte une bonne baffe s’il la reçoit ? ...Même s’il la « mérite » ?
                          Personne, cqfd. 
                          Et surtout pas lorsqu’elle paraît injuste, chose dont se soucient peu les généreux donateurs, n’est-ce pas ?
                          Bien à toi


                          • gaijin gaijin 8 février 2013 09:47

                            « chose dont se soucient peu les généreux donateurs, n’est-ce pas ? »
                            tout les parents qui utilisent la baffe ou la fessée sont de sombres brutes qui se défoulent sur leurs gamins ?
                            c’est ce que vous sous entendez ?
                            je ne nie pas que cela existe et alors on peut réellement parler de violence inacceptable mais de là a généraliser il y a un pas que vous franchissez un peu vite non ?


                          • petrol 8 février 2013 09:32

                            Je comprends pas, je suis jamais d’accord avec Mr Chalot, il fait que de la provocation ou il est vraiment comme ça ?
                            Ou alors c’est moi.

                            Les spécialistes, j’adore ces gens là. On sait jamais qui ils sont.
                            Ils sont pratiques ces gens là, il suffit de trouver un sujet, puis de trouver un spécialiste qui l’a « étudié » et hop un article. Mais surtout éviter de parler des autres spécialistes qui ont conclu le contraire.
                            Le truc avec les spécialistes c’est de les laisser « réfléchir » à notre place, restons des moutons.

                            Les spécialistes se contredisent sans arrêt, la science humaine n’a jamais été une science exacte.

                            Les spécialistes ce sont ceux qui relâchent les criminels récidivistes, et qui s’excusent en disant : on savait pas qu’ils allaient recommencer.

                            De quel droit la « science » des spécialistes se mêle de notre vie ?


                            • gaijin gaijin 8 février 2013 09:40

                              « volet éducatif permettant de soutenir la parentalité. »
                              et si commençait par ça avant d’interdire ?
                              l’éducation ça s’apprend !
                              sauf que l’on sait bien qu’il n’y aura jamais de volet éducatif ( a part trois dépliants en couleurs qui traineront sur des coins de tables )

                              assez d’hypocrisie !
                              ce n’est pas une loi inapplicable de plus qui va changer quoi que soit ....
                              comment comptez vous faire ?
                              des sanction financières qui ne pénaliseront une fois de plus que les plus pauvres ?
                              retirer les enfants a leurs parents ? mais alors le remède n’est’ il pas pire que le mal ?

                              vous parlez de traumatismes ?
                              navré mais je n’ai jamais rencontré d’adulte traumatisé par une fessée ou quelque baffes par contre il y a toujours 20 % de femmes agressées sexuellement dans l’enfance ( plus un nombre inconnu d’hommes )
                              et pourtant c’est interdit .........

                              mais c’est vrai que faire de la théorie c’est tellement plus facile ......


                              • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 février 2013 10:23

                                Trouvé sur Agoravox :

                                « Arabie Saoudite : le père de Lama, enfant de 5 ans violée, martyrisée et tuée par lui, est libéré après avoir payé seulement le « prix du sang » !

                                Lama avait 5 ans, elle est décédée le 22 octobre après 10 mois de soins intensifs. Son père, célèbre prédicateur musulman à la télévision saoudienne l’a violée, torturée et brûlée.

                                Le 25 décembre 2011, Fayhan al Ghamdi commet l’irréparable : il viole sa fille, la petite Lama. Hospitalisée, on découvre qu’elle a le crâne fracassé, les côtes brisées, des traces de brûlures et un ongle arrachée. Les traumatismes constatés comportaient des blessures par câbles électriques, des coups, un dos brisé, des viols particulièrement cruels, et un rectum brûlé. Il a reconnu être l’auteur de ces atrocités. »

                                Ça, c’est de la maltraitance ! Qui va l’interdire ?

                                http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/arabie-saoudite-le-pere-de-lama-130286


                                • La mouche du coche La mouche du coche 8 février 2013 12:52

                                  La France est amie avec ce pays très sympa.


                                • Radix Radix 8 février 2013 10:27

                                  Bonjour Chalot

                                  Interdire la fessée !

                                  Mais vous êtes fou ! Juste avant de sombrer dans la misère, la Grèce a interdit la fessée et regardez où il en sont !

                                  C’est qu’ils sont prudent les banquiers, ils déminent la terrain avant !

                                  Radix


                                  • LE CHAT LE CHAT 8 février 2013 10:27

                                    on la remplace par quoi ????
                                    Tus les enfants qui ont reçu une fessée ou une baffe ( souvent méritées ) ne sont pas pour autant des enfants battus !
                                    faut il tout interdire et les faire vivre dans le monde des bisounours ?
                                    Faut il interdire tout geste un peu violent à la télé , au cinéma , dans les jeux vidéos pour qu’ils n’aient m^me pas l’idée de ce qu’et une gigle ?
                                    Les parents doivent ils avoir un diplôme de psycho et les enfants 150 de QI pour comprendre une argumentation qui remplacerait la fessée ?

                                    CE MONDE EST DE PLUS EN PLUS CON !


                                    • Inquiet 8 février 2013 10:49

                                      Je ne suis pas assez spécialiste en psycho pour connaître tout ce que peut entraîner la fessée comme « troubles » ultérieurs,

                                      mais ce dont je peut être sûr c’est que le dernier rempart à la consommation sans entraves de nos chères têtes blondes c’est encore les parents.

                                      Je ne voudrais pas être taxé de conspirationnistes, n’empêche que dès lors qu’il faut empêcher les gens d’empêcher d’acheter, les idées fourmillent de partout dans la tête de l’oligarchie.

                                      Renoncer à éduquer = accepter l’achat compulsif inconditionnellement de nos enfants pour qu’ils nous fichent la paix.


                                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2013 10:55

                                        Pour pouvoir emmerder le peuple ,la droite fait des lois permettant d’envoyer les flics ,la gauche fait des lois permettant d’envoyer les assistantes sociales ....


                                        • Agoranymous42 8 février 2013 11:22

                                          Un bon CON promis ça smiley


                                        • Le chien qui danse 8 février 2013 11:23

                                          Ne devrions nous pas guider nos enfants plutôt que de les éduquer, on ne peut plus (presque) contraindre un enfant à accepter par soumission quelque chose qu’il ne comprend pas.

                                          Un enfant va se battre avec un autre et des fois ils en ressortent amis, car pour eux ça avait un sens. L’enfant n’acceptera pas un diktat éducatif qu’il ne comprend pas, il s’y pliera ou s’y soumettra sous le joug de l’autorité, mais dans le fond ne l’acceptera pas si ça n’a pas de sens pour lui et heureusement.

                                          Le rapport à l’enfant est complètement biaisé par la vision « éducative » de la reproduction du modèle et du désir d’être (enfin) en tant que « parent » respecté par quelqu’un fusse un enfant et de gré ou de force.



                                          • lulupipistrelle 8 février 2013 13:15

                                            Andouille, éduquer signifie « guider hors de »... hors de quoi ? de l’enfance. 


                                            Vous reprendriez bien un peu de latin ? 

                                          • Le chien qui danse 8 février 2013 15:21

                                            Vous confondez étymologie et pratique socio-culturelle, je vous suis sur l’étymologie mais pas sur la pratique socio-culturelle.

                                            Regardez le résultat sur Julius32, ça fait pas envie...

                                          • Georges Yang 8 février 2013 12:28

                                            Position démissionaire classique de l’enseignant syndiqué ! Ceux qui n’ont jamais pris une baffe, laisseront une femme se faire violer sous leurs yeux et une bande de cons agresser une vieille sans broncher

                                            L’éducation à la dure faisait de hommes, je ne parle pas des sévices graves et sadiques obligatoirement condamnables et réprésibles

                                            Si les enseignants pouvaient encore coller quelques baffes (pas des coups de matraques) il y aurait moins de jeunes cons 


                                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 février 2013 13:17

                                              @ G.Yang


                                              Selon certains les enseignants sont des quasi tortionnaires ; selon vous ils deviennent laxistes quand ils sont syndiqués. Curieux effet du syndicalisme !

                                            • Georges Yang 8 février 2013 12:31

                                              Et puis il n’y a pas que les gifles et fessées, il y a pire, l’éducation apitoyé Un gose tombe, sur les genoux au lieu de le consoler il serait plus judicieux de lui dire : relève toi et arrête de pleurnicher


                                              • CHALOT CHALOT 8 février 2013 12:45

                                                Yang ! C’est ainsi qu’on apprenait l’orthographe ?
                                                Vous avez certainement eu un enseignant gauchiste et laxiste !?


                                                • Georges Yang 8 février 2013 12:54

                                                  Faute de frappe ! Si l’on peut dire

                                                  L’abandon de la fessée entre dans une longue ligne de démission : principe de précaution, droit de retrait, péjudice d’angoisse (cas des biens portants de l’amiante, qui pourraient être malades), peur des islamistes, des OGM, des antennes relais etc... Toute une psychologie du laxisme, de la trouille et de le revendication victimaire

                                                  A ce rythme, les militaires auront une indemnisation de l’angoisse du risque de mort au combat et les pompiers au feu


                                                  • antonio 8 février 2013 16:57

                                                    Bien le bonjour M. Yang !
                                                    Et d’accord avec vous !


                                                  • Loatse Loatse 8 février 2013 13:00

                                                    Comme toujours on parle d’interdire... soit de mettre en place des sanctions plutôt que d’éduquer...

                                                    En quelque sorte c’est l’état qui va mettre « la fessée » aux parents..

                                                    Pourquoi ne pas nous apprendre plutôt à être parents ? c’est une chose qui ne va pas de soi, tout le monde ne bénéficiant pas d’un modèle parental souhaitable soit des parents qui fixent des limites et s’y tiennent (ne lèvent pas une punition qui a lieu d’être, n’achètent pas le paquet de bonbons qu’ils viennent de refuser devant l’insistance de l’enfant etc..)

                                                    Bref le nombre de parents permissifs qui ne fixent pas de limites à leurs enfants ou tantot oui tantot non selon la vitesse du vent et le coéfficient des marées est en constante augmentation...

                                                    Certains qui ont été maltraités dans leur enfance pensent qu’un refus est une forme de maltraitance. Par un processus d’identification à l’enfant, ceux ci basculent dans les extrêmes.. Tout ou presque est permis, ils pratiquent alors sans le savoir une autre forme de maltraitance.. d’ailleurs l’enfant ne s’y trompe pas qui devient insupportable afin de tester ces fameuses limites...ou bien d’attirer l’attention sur lui lorsque il est livré à lui même..(souvent les deux)

                                                    D’autres se laissent formater par les diktats de la société de consommation qui via les médias laissent entendre que tout désir de l’’enfant doit être satisfait...impérativement si nous ne voulons pas en faire une sorte de paria

                                                    Tel est le paradoxe de notre société...

                                                    Qui plus est, nous sortons des écoles avec des diplômes, la tête pleine d’un savoir qui ne nous sera d’aucune utilité dans le relationnel.. en couple, en société, en famille..

                                                    La fessé, la claque ce sont des maux à la place des mots...


                                                    • CHALOT CHALOT 8 février 2013 13:00

                                                      Un contributeur sur quatre d’accord avec mon article !? Je comprends pourquoi la loi sur l’interdiction de la fessée n’est pas prête d’être votée !


                                                      • Loatse Loatse 8 février 2013 13:09

                                                        C’est tout ce qu’elle vous inspire ma tartine, chalot ?  smiley


                                                      • gaijin gaijin 8 février 2013 13:20

                                                        chalot
                                                        on ne vous empêche pas d’argumenter et de nous convaincre
                                                        mais il est peut être plus simple de prendre une position idéologique ........
                                                        .


                                                      • cardom325 cardom325 8 février 2013 13:20

                                                        Cher Chalot

                                                        ce n’est pas parce que votre position est largement minoritaire qu’elle ne doit pas être entendue . je suis dans le quart qui partage votre analyse .....être contre les sanctions corporelles ne signifie pas être laxiste , il est souvent plus facile de soulager ses nerfs parce qu’on n’a pas eu le courage de dire non suffisamment tôt

                                                        De là à faire une loi, j’ai des doutes , simplement convaincre que la fessée est inefficace . Etablir des limites et s’y tenir coûte que coûte .........


                                                      • S.antonio 8 février 2013 13:01

                                                        bonjour Chalot, et les autres.j’ai 65 ans d’éducation parentale, deux fils 41ans et 24ans que j’ai élevé selon mes principes. Mon grand s’est pris plus de claques et de coup de pieds au cul que le dernier , toujours mérités , et je pense si je pourais me rappeler les comptés sur les doigts de mes mains (et peut etre de mes pieds) ,un jour je lui ai posé la question a ce sujet , vous savez qu’elle a etait sa réponse ?
                                                        les deux souvenirs qui l’avaient peut etre un peut affectés étaient , 1 mon insistance aprés x chutes a l’apprende a monté à vélo, 2 avoir tant insisté pour lui faire pratiqué un sport qu’il n’aimait pas .
                                                        comme quoi , la punition verbale ou méme l’absence de punition qui peut etre pris pour de l’indiférence peut faire plus de mal qu’une baffe méritée. 


                                                        • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 février 2013 13:27

                                                          Tout cela est la conséquence d’une conférence-débat avec le Dr Meignant, un psychothérapeute très médiatique qui fut toutefois contesté il y a déjà un certain temps à cause de son appréhension de la sexualité, je crois...

                                                          Voici ce qu’on trouve sur son site (entre autre) :


                                                          La révolution sexuelle avait donné naissance à la sexologie.
                                                          Pour Michel Meignant ce fut la Sexologie Humaniste Analytique et ses manifestes : Liberté, égalité, sexualité, Nous sommes tous des pervers sexuels persécutés et le Livre rouge de la Sexologie humaniste.

                                                          Le temps du sida vient de modifier les données de la vie affective et sexuelle de façon incontournable. Sexologue des années 1970, Michel Meignant est devenu amourologue des années 1990.

                                                          Deux décennies d’expériences et de recherches lui ont permis d’élaborer avec ses cothérapeutes « I’Amourologie ». En fait, aujourd’hui, ce n’est pas le sida qui est incontournable, mais l’amour.

                                                          Du chagrin d’amour à la spiritualité, I’amourologie est une méthode où l’éthique, le respect de l’autre, son écoute, sa compréhension, I’analyse des traumatismes et des carences de son enfance, leur répartition, amène tout un chacun à ouvrir son corps et son âme, trouvant ainsi les clés de l’amour.

                                                          Michel Meignant, amourologue, est un amoureux de l’amour dont le métier est de transmettre son initiation.

                                                          Certains voient en lui un gourou, d’autres tout au moins un psy marginal, antifreudien. Je m’étonne que JFCh ait eu recours à lui... Appremment, il sait séduire son public !


                                                        • petrol 8 février 2013 13:35

                                                          bein moi ça me fait pas rire de lire des articles dont on croirai qu’ils ont été écrit par TF1 ou France 2, par les chantres de la pensée unique.

                                                          Pourquoi je lis ses articles, c’est parce que je pense qu’il y a un espoir qu’il s’en sorte, mais non à chaque fois je suis déçu.


                                                        • juluch juluch 8 février 2013 13:21

                                                          Put** de société qui veut tout interdire au nom de l’égalité, parce que ça se fait ailleurs !!  smiley


                                                          Plein les bottes de tous ces gens et de leurs associations à la noix !!

                                                          J’ai pris des baffes de mes parents, mes gosses quand ils déconnaient à la puissance 10 ont ramassé........... très peu je l’accorde........beaucoup moins en tout cas, par rapport à mon éducation !

                                                          Ils n’en sont pas mort et moi non plus.

                                                          • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 février 2013 13:30

                                                            N’exagérons quand-même pas les distributions de baffes ! Et évitons d’humilier les enfants...


                                                            Ne pas tomber dans ce qu’on peut appeler les « délires » de Meignant, n’autorise pas à ériger en système les châtiments corporels...

                                                          • cardom325 cardom325 8 février 2013 13:33

                                                            c ’est vrai que pour vous , Juluch, interdire les pédés et les communistes serait largement suffisant.....au nom de l’égalité bien sûr


                                                          • juluch juluch 8 février 2013 22:37

                                                            Je pourrais ajouter interdire les cons aussi........

                                                             smiley

                                                          • Jean-Philippe 8 février 2013 13:31

                                                            Bonjour,

                                                            Je regrette que ce sujet soit davantage traité au niveau idéologique qu’au niveau fonctionnel.
                                                            Partir du principe qu’il faudrait interdire les châtiments corporels sans se demander s’ils sont utiles, c’est encore et toujours faire des dégâts au nom des bons sentiments.

                                                            Sauf erreur de ma part, le sujet traité n’est pas celui de la maltraitance, mais la remise en cause de l’usage de la fessée dans le processus éducatif.
                                                            Il va de soi que la maltraitance, sous toutes ses formes, je la réprouve.
                                                            Mais avoir des idées simplistes en matière éducative, je réprouve également, et j’observe que nombre de commentateurs ne s’y sont pas trompés.
                                                            Le problème éducatif débattu est en fait celui de la contrainte dans l’éducation. Faut-il envisager une éducation sans contrainte ? de mon point de vue, une telle éducation préparerait bien peu l’enfant à sa vie en société ! La liberté des uns devant cesser là où commence celle des autres.
                                                            Peut-on cependant contraindre un enfant sans fessée ? Jusqu’à ses un an, je suis d’accord.
                                                            Après, lorsque sa fuite désobéissante le met en danger, je n’hésiterai pas à évoquer un défaut dans le processus éducatif. Pour sa propre sécurité, il convient qu’un enfant soit obéissant, au minimum lorsqu’on est amené à élever la voix pour y parvenir.
                                                            Peut-on se faire raisonnablement obéir par un enfant sans passer par la fessée ? Pour certains enfants, peu rebelles, certainement. Pour d’autres, dont le mien, je suis certain que non, et que la fessée est un moindre mal. Il s’agit en l’espèce de provoquer une douleur, que l’enfant devra impérativement associer à sa conduite désobéissante, ce n’est rien moins que le conditionnement mis en évidence par Pavlov qui est invoqué ici en outil éducatif.
                                                            Les fesses semblent un endroit adapté chez l’enfant, plutôt qu’un autre, pour provoquer un échauffement douloureux mémorable, et comme ce processus basique ne doit normalement être utilisé que chez l’enfant de moins de sept ans, âge à partir duquel des moyens d’un niveau cognitif supérieur doivent avantageusement se substituer à la fessée, l’aspect pudique, qui doit être pris en compte, doit rester marginal.

                                                            Et donc, j’affirme qu’au moins chez mon enfant, qui éprouve un important besoin de transgresser, et donc d’être encadré, je ne connais pas de substitut éducatif fonctionnel en capacité à se substituer à la fessée en vue de m’en faire obéir.
                                                            Et j’affirme encore que ce moyen, au moins chez mon enfant, a été très efficace, et a donc pu être modérément utilisé, et principalement vers 3 ans, âge important en matière éducative. (il s’agissait bien sûr pour moi d’un dernier recours).

                                                            Et rien ne me laisse penser (je suis formé en psychologie, notamment cognitive, et connaisseur du comportement humain) que mon enfant ait hérité de séquelles quelconques de ses échauffements bien mérités du postérieur !

                                                            Je crois que les parents qui renoncent à se faire obéir par leurs enfants en vertu de philosophies idéalistes ne rendent pas service à ceux-ci.


                                                            • cardom325 cardom325 8 février 2013 13:38

                                                              Voilà une argumentation contraire à l’article, que je ne partage pas, mais qui fait avancer le débat , Des arguments , voilà tout ce qu’on demande sur Agoravox, pas d’insultes, de moqueries, de mesquineries, de caricatures


                                                            • Le chien qui danse 8 février 2013 15:43

                                                              Vous êtes le seul adulte référent de votre enfant ?


                                                              La transgression est-elle génétique, si oui y’a rien à faire d’autre que de la réprimer mais sachez que les valeurs transgressables ne sont jamais stable au fil des générations.
                                                              Si non alors cette transgression est motivée donc compréhensible dans l’absolu même difficilement.

                                                              L’utilisation de la force vient palier l’incompréhension en la niant, à court terme ça peut marcher mais elle ne reste qu’un abus de pouvoir dans le manichéisme bon/mauvais et les jugements qui s’y colle.

                                                              L’état décide, normal, comment fait-on pour réprimer les débordements ? Ici on nous dit qu’une fessée n’est pas grave et que tout le monde s’en remet bien, mais c’est quoi une bonne fessée ? Calibrage de la puissance de frappe, de la pression etc etc, a partir de quand déclare t-on que c’est de la maltraitance, faut faire confiance aux parents ? La réaction de l’enfant doit finir par assurer le parent qu’il a bien compris la leçon et s’il se rebiffe de nouveau voire encore plus on augmente ?

                                                              Tout cela est bien aléatoire.



                                                            • Jean-Philippe 8 février 2013 17:20

                                                              Bonjour,

                                                              Si je suis le seul référent ? Et si j’aime la choucroute ? Non, je ne suis pas le seul référent, mais étant formé aux sciences humaines, je suis le principal décideur en matière éducative, et jusqu’à maintenant, mon conjoint m’en sait gré.

                                                              La transgression, génétique ou culturelle ? Qui sait ? Ce que je sais, c’est que le père étant ce qu’il est, et la mère étant ce qu’elle est, nous n’avons guère été surpris d’avoir l’enfant que nous avons eu.

                                                              La force viendrait pallier quelle incompréhension ? Moi je comprends que mon enfant ne veuille pas m’obéir, et mon enfant sait pourquoi il ne veut pas m’obéir. Moi, je ne veux pas que mon enfant me désobéisse. C’est tout. Je ne souhaite pas particulièrement le dresser, simplement, tant qu’il lui reste à peu près tout à apprendre, j’entends assumer ma responsabilité de père, qui est de le protéger, même si ça lui chauffe l’amour propre et le postérieur.
                                                              Sachez pour votre gouverne que lorsqu’on est porté à transgresser, ou pire lorsqu’on insupporte l’autorité, les valeurs n’ont rien à voir là-dedans.
                                                              Sinon, j’ai pris la peine d’expliquer que l’outil utilisé en l’espèce est le conditionnement associatif, ce moyen est très efficace, durable et facile à graduer, puisque toute récidive vient renforcer le conditionnement, le temps jouant au contraire en désinhibant.
                                                              Le problème n’est pas dans la fessée, mais dans l’usage qui en est fait.
                                                              Un bon éducateur dispose d’une échelle de sanctions souple et graduée, et la fessée ne doit être utilisée qu’en dernier ressort, en général pour le refus frontal d’obéir en dépit de la menace de toute autre sanction.
                                                              A noter qu’un enfant en recherche de repères transgressera souvent jusqu’à être physiquement contraint.
                                                              On augmente jusqu’à être obéi, ou on démissionne, au choix.
                                                              Tout cela est peut-être aléatoire dans votre tête, pas dans la mienne.


                                                            • Le chien qui danse 8 février 2013 18:42

                                                              Ouais bof, c’est juste votre histoire et vos échecs que vous essayez de transposer dans la conceptualisation, un de plus. Vous traitez le développement de l’enfant par l’éducation de maitre à élève d’ordonnant à obéissant, c’est là pour moi que ça coince.

                                                              Et toujours la façon de ramener au fait que si on ne fait pas comme vous on est irresponsable.

                                                              Vous n’avez rendu service qu’a vous dans votre histoire, afin de croire que vous êtes un bon père, pour votre fils c’est cuit, il ne vous le dira jamais et vous ne comprendrez jamais.

                                                              Vous n’êtes pas le seul à avoir ou avoir eu des enfants avec des caractères affirmés et transgresseur. Vous confondez violence et fermeté, la fermeté et compréhension dialogue sont beaucoup plus exigeantes en matière de maîtrise de soi et de remise en question, la baffe en revanche.... mais c’est sur dialoguer avec un enfant de trois ans n’est pas possible donc la baffe s’impose cqfd, bien vu le psycho.

                                                              Mais bon, vous êtes pro vous devez savoir.


                                                            • Jean-Philippe 8 février 2013 18:59

                                                              Bonjour,

                                                              Non, je ne suis pas pro, mais instruit, et donc je sais par exemple que la suite de jugements de valeur que vous trouvez à m’opposer n’aura jamais valeur d’argument. Et moi c’est à bon escient que je peux vous retourner le fait que votre positionnement vient à peu de frais valoriser l’image que vous vous faites de vous-même, l’idéologie en rustine du savoir.
                                                              Le plus triste, c’est que ce débat est sans fondement à cet égard.
                                                              La fessée, en matière d’’éducation, est un détail de second ordre.
                                                              En matière d’éducation, ce qui prime, c’est l’amour, que l’enfant lira dans votre affection, d’une part, dans l’attention que vous lui prêterez ou non, d’autre part.
                                                              Or la fessée est neutre à ce niveau. On peut battre son enfant parce qu’on ne l’aime pas, et on peut ne pas lui donner une fessée parce qu’on ne l’aime pas. Qui aime bien châtie bien, qui n’aime pas bât sans états d’âme.
                                                              En matière de séquelles, un peu d’absence d’amour aura beaucoup plus de répercussions que quelques fessées, même si données par facilité.
                                                              Mais on ne peut pas plus obliger d’aimer qu’interdire la fessée !


                                                            • thierry3468 8 février 2013 13:43

                                                              Depuis un certain temps ,des enfants font le chantage à leurs parents de les dénoncer aux services sociaux s’ils recevaient une claque une fessée ....Résultat:de nombreux parents ont baissé les bras et les gamins font n’importe quoi .La violence est toujours un échec de la communication mais elle est une réponse le plus souvent inadaptée ...Le pire est donc l’absence de réponse des parents par peur d’être sanctionnés.Les guignols qui pronent l’interdiction de la féssée sont souvent les premiers à dénoncer la démission des parents qu’ils ont induite .Être parent n’est jamais simple et donner une claque est souvent vécu comme un échec .


                                                              • CHALOT CHALOT 8 février 2013 13:55

                                                                « Et oui il reste encore un peu de bon sens dans notre société... »
                                                                Oui Julius ou quelques maltraitants !?


                                                                • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 8 février 2013 14:13

                                                                  Merci CHALOT, pour votre article.

                                                                  Eh oui on peut élever des enfants sans les taper, sans les humilier et en sachant interdire. On peut leur apprendre à respecter les autres, à se faire respecter des autres et à avoir le goût de l’effort.
                                                                  Certes, il faut expliquer, raisonner, conseiller, guider, montrer l’exemple, aider, soutenir, accompagner, comprendre, respecter, se faire respecter par un - NON- ce- n’est- pas- tolérable- ton- attitude.
                                                                  Eh oui cela demande plus d’effort qu’une simple fessée, mais cela donne des adultes plus confiants en eux mêmes, plus aimants, sachant se mettre en empathie, plus tolérants, plus heureux.

                                                                  Il n’y a qu’à voir les miens, ceux de mes amis et tous les autres


                                                                  • Agoranymous42 8 février 2013 14:16

                                                                    Wow, un des commentaires les plus sensés qu’il m’ait été donné à lire sur ce site. smiley


                                                                  • Agoranymous42 8 février 2013 15:19

                                                                    C’est clair que je mettrai la main un de ces quatre sur mon moinsseur du moment. Comme c’est tout aussi clair que Revelli devra se plier à donner la possibilité de savoir qui juge ainsi ses pairs smiley


                                                                  • docdory docdory 8 février 2013 14:16
                                                                    @ Chalot

                                                                    1°) Le parlement français passe son temps à voter des lois concrètement inapplicables. Ainsi en est-il, par exemple, de la loi sur l’accessibilité des lieux publics aux handicapés. Si on voulait l’appliquer sans dérogations pour les cabinets médicaux, il deviendrait impossible pour tout médecin de s’installer dans le centre d’une ville ancienne, sauf à se mettre en faillite définitive pour diligenter les aménagements d’un coût totalement prohibitif prévus par la loi ! 

                                                                    Imaginons que le parlement, dans son imbécillité actuelle, se décide à voter une loi interdisant la fessée. Il existe deux sortes de fessées : celles administrées dans les lieux privés et celles administrées dans les lieux publics.

                                                                    a) On voit mal comment vous feriez pour faire appliquer cette loi dans les lieux privés, sauf à installer d’orwelliennes webcams dans toutes les pièces de toutes les maisons, surveillées 24 heures sur 24 par des millions de fonctionnaires de police.
                                                                    Ou alors, il faudrait un numéro gratuit « SOS fessée » que les enfants pourraient appeler à tout moment, et relié au bureau d’un juge d’astreinte. 
                                                                    Un enfant irait porter plainte à la police pour une fessée reçue chez lui ? A supposer que la police ne l’expédie pas dehors à coups de pieds aux fesses, et que l’affaire arrive jusqu’à un procès, ce serait la parole des parents contre celle de l’enfant, vu que les fessées ne laissent pratiquement jamais de traces. Or, on sait depuis le procès d’Outreau ce que vaut la parole des enfants : rien ou presque !
                                                                    Par ailleurs, imaginons les effets désastreux d’une telle loi dans les affaires de divorce. On sait déjà qu’une des tactiques favorites des femmes pour retirer le droit de garde à leur ex-mari est de les accuser fallacieusement d’inceste ou de maltraitance. Il leur serait encore plus facile de les accuser de fessées ( l’inverse d’ailleurs deviendrait vrai, les ex-maris accuseraient leur ex-femme de fessées ). Imaginons le cauchemar que vivraient dans ce cas les juges aux affaires familiales pour démêler le vrai du faux !

                                                                    b) en ce qui concerne les fessées dans les lieux publics, il y a peu de chances que le citoyen lambda appelle la maréchaussée parce qu’il a vu une mère en coller une bonne à un type d’enfant du genre qu’on voit souvent : ceux qui font des comédies insupportables dans les queues de supermarchés et vrillent les tympans de dizaines de personnes avec leurs revendications . En général, quand la fessée arrive, tout le monde rit sous cape en pensant : « eh bien, il était temps qu’il s’en prenne une, ce sale gosse » .
                                                                    L’autre jour, alors que je faisais la queue au commissariat pour porter plainte contre un vol commis dans mon cabinet, une femme passa avant moi : elle était convoquée pour récupérer ses deux gamins de 10 et 12 ans à vue de nez, qui avaient semble t-il caillassé un bus . Sortie du bureau de l’inspecteur, elle se mit à les torgnoler à tours de bras dans le hall de l’hôtel de police, devant les flics complètement hilares. Lorsqu’elle quitta les lieux, après avoir menacé devant tout le monde ses morpions d’une raclée mémorable à la maison, tous les flics présents dans le hall éclatèrent de rire en disant qu’il en faudrait plus, des mères comme ça !
                                                                    Imaginez-vous un seul instant que ces mêmes flics iraient, dans quelques années, se lancer dans une enquête policière pour savoir si l’accusation de fessée lancée par un enfant contre ses parents serait fondée ? Vous rêvez un peu, là, non ?

                                                                    c ) Il y a actuellement environ 26 millions d’enfant de moins de 18 ans en France. A supposer que chacun d’entre eux se reçoive une fessée par an, cela ferait 28 millions de procès potentiels pour fessée ! A supposer que seulement 5 % de ces fessées arrivent au tribunal, ça ferait 1 300 000 procès supplémentaires à supporter chaque année par une institution judiciaire déjà totalement débordée . A raison de 10 procès par jour ouvrable , soit environ 2500 par an pour un juge, il faudrait nommer 520 juges supplémentaires, et même deux fois plus, puisque dans un procès , il y a le procureur et le juge , donc ce seraient plutôt 1040 magistrats supplémentaires qu’il faudrait nommer, rien que pour les « procès en fessée » Sachant qu’un magistrat coûte, salaire et charges sociales incluses, environ 45000 euros par an aux contribuables, cela ferait 45 millions d’euros à trouver rien que pour ça .... ( et cela sans compter les procès en appel et les pourvois en cassation, ainsi que le coût supplémentaire en greffiers ! ). 
                                                                    Là encore, ce seraient les parents pauvres qui trinqueraient en priorité, les riches pouvant aisément se payer de bons avocats pour bénéficier à coup sûr d’un non-lieu.

                                                                    2°) Votre argument selon lequel 22 pays européens ont adopté déjà une loi contre la fessée est le type même d’argument que l’on pourrait qualifier de panurgisme pseudo-progressiste. Cet argument est ressorti à chaque fois que l’on veut imposer aux français une « réforme » plus que douteuse. Citons pêle-mêle les incroyablement stupides « salles de shoot », la légalisation du cannabis, le mariage et l’adoption homosexuels, l’euthanasie, le droit de vote des étrangers et autres « progrès » hautement indésirables. Ce n’est pas parce que 22 pays, fussent-ils membres de l’UE, décident des âneries qu’il faut en faire autant !

                                                                    3°) Quant à la violence dans les écoles, je pense qu’un minimum est nécessaire. Lorsque j’étais en primaire, à la moindre incartade, on se prenait un coup de règle sur les doigts. Une fois qu’on avait vu la tête que faisaient ceux qui s’en prenaient un, le silence absolu régnait dans la classe pendant le mois suivant, et donc, on faisait à l’école ce qu’on ne fait plus maintenant : apprendre les fondamentaux. 
                                                                    A l’époque, personne n’entrait en 6ème s’il ne maîtrisait pas l’ensemble des conjugaisons y compris l’imparfait du subjonctif, et s’il ne maîtrisait pas les quatre opérations, y compris les divisions avec des chiffres après la virgule, du genre 0,0275 divisé par 0,33 ! Ce brillant résultat valait bien quelques coups de règles, non ?

                                                                    Quand j’étais au collège, je me rappelle avoir vu un élève qui avait fait une exaction somme toute modérée eu égard aux standards actuels, se faire rouer de coups par terre à la récréation devant tout le monde par le sous-directeur. Inutile de dire que, ensuite, aucun autre élève ne s’avisa de faire la même chose. A cette époque, aucun parent n’aurait eu l’idée de porter plainte...
                                                                    Quelle est la plus grande violence, celle de cette époque révolue, ou celle de notre époque, où certains élèves de certains quartiers arrivent au collège la peur au ventre de se faire racketter ou tabasser au moindre prétexte par leur condisciples, et où les enfants passent toute leur journée dans une pagaille et un brouhaha indescriptible, sans rien apprendre, parce que quelques élèves perturbateurs empêchent les cours de se dérouler normalement ? ( cf le film « entre les murs » ) ... La question mérite d’être posée !

                                                                    • antonio 8 février 2013 17:03

                                                                      @ Doctory,
                                                                      Bravo pour votre commentaire si rempli de bon sens !


                                                                    • CHALOT CHALOT 8 février 2013 14:24

                                                                      Doctory ! Si vous aviez reçu une correction publique devant tous les enfants vous ne parleriez pas ainsi...Une humiliation laisse des traces.
                                                                      On peut être rigoureux sans donner de claque ne de fessée...Dans les pays où la fessée est interdite, les résultats sont positifs et pas de caricature, il ne s’agit pas de surveiller les gens chez eux mais de mener aussi une campagne éducative.


                                                                      • docdory docdory 8 février 2013 16:55

                                                                        @ Chalot


                                                                        1°) J’entends bien votre argument, mais vous ne répondez pas à mon argumentation, qui est qu’une telle loi serait totalement inapplicable :
                                                                        - soit cette interdiction ne prévoit aucune sanction pour les auteurs de fessées, mais à ce moment là, elle ne satisfait en rien son objectif de faire disparaître la fessée ( ça serait comme une limitation de vitesse sans radars et sans gendarmes ! )
                                                                        - soit elle prévoit des sanctions, mais qui dit sanction dit jugement préalable à la sanction,et dans ce cas, comme je l’ai expliqué, ce serait absolument ruineux, et on pourrait prévoir que 99,9 % des affaires se termineraient par un non lieu, faute de preuves !!!
                                                                        Une telle loi, quelle qu’en soit la teneur exacte, donnerait à ses auteurs la piètre satisfaction que peut procurer l’illusion de l’action, et au lobby anti-fessée l’illusion d’une satisfaction de ses revendications, sans conséquences mesurables cependant ...
                                                                        2°) Je suppose que, comme moi, vous avez des enfants. Pouvez-vous réellement m’assurer que vous ( ou votre épouse ) ne leur avez jamais collé une taloche quand ils se sont rendus insupportables très au delà des limites raisonnables et tolérables ? Faites un petit effort de mémoire, et on en reparle !

                                                                      • Fab81 8 février 2013 14:35

                                                                        Il ne faut pas confondre maltraitance et usage raisonné et modéré des châtiments corporels. Notre droit fait bien la différence, me semble-t-il, et avec sagesse. En clair, on peut donner une fessée ou une gifle, qui vexera l’enfant plus qu’elle lui fera vraiment mal, mais cela doit s’arrêter là. On peut discuter des vertus pédagogiques des châtiments corporels. Mais l’Etat, me semble-t-il, n’a pas à s’immiscer dans les choix éducatifs des parents ni à trancher de façon péremptoire les débats sur le sujet. Son rôle se limite à protéger l’enfant dans son intégrité physique morale, qui n’est aucunement menacée par la fessée.


                                                                        • Le chien qui danse 8 février 2013 15:47

                                                                          Il ne faut pas confondre maltraitance et usage raisonné et modéré des châtiments corporels.


                                                                          Où se trouve la limite ? seul les parents la connaisse ? 

                                                                        • Jean-Philippe 8 février 2013 19:09

                                                                          Bonjour,

                                                                          Non, c’est l’enfant qui connait la limite, et c’est pour cela qu’il convient d’avoir un usage prudent de la fessée. Tant que l’enfant sait pourquoi il est sanctionné, et que du même coup, ça n’altère pas sa relation à son éducateur, vous êtes du bon coté.
                                                                          Si à l’inverse, l’enfant ne comprend pas la sanction, il y a danger, car elle est susceptible d’altérer le lien enfant/éducateur.
                                                                          Alors tout à fait : ne pas confondre maltraitance et usage raisonné des châtiments corporels !


                                                                        • Tibreizh 8 février 2013 14:36

                                                                          Bonjour,

                                                                          Ce que je trouve déplorable dans ce débat comme dans tant d’autres, c’est ou noir ou blanc. Et pour gagner un argumentaire on fait rarement dans le demi-mesure.

                                                                          Pour ma part, j’ai reçu des fessées et je n’en veux pas à mes parents. Je ne pense pas non plus en avoir été traumatisé.

                                                                          Ensuite, je ne crois absolument pas que la fessée soit systématiquement un premier contact avec une violence en escalade. Ce n’est pas parce qu’on tombe sur une personne dérangée, qui frappe à tout bout de champ sur son enfant, que tout le monde est pareil.

                                                                          Dans le discours que j’entends couramment on prend toujours les exemples les plus durs pour les faire passer pour des généralités. Je m’insurge contre cette philosophie qui tend à tromper tout un chacun et qui plus est participe à culpabiliser celui qui fait l’usage d’une fessée « modérée ».

                                                                          Ce n’est peut être pas la fessée qui pose en vérité un problème, ce sont peut être ceux qui la donnent. J’entends par là toutes les personnes qui sont dans l’excès.

                                                                          La fessée ne dure qu’un temps, elle n’est et ne peut être une réponse définitive à tout.

                                                                          Et lorsque je vois que l’on associe fessée et maltraitance, je souris voyant là moultes associations en faire leur choux gras. Là encore je vois écris le mot humiliation. Vous êtes vous demandé si l’enfant se sent humilié ? Ne pense t-il pas davantage à la bêtise qu’il vient de faire et pour laquelle il vient de se faire prendre ? N’extrapolez vous pas votre vision d’adulte qui se verrait mal se faire rosser en public ?


                                                                          • Tibreizh 8 février 2013 14:42

                                                                            Si je peux me permettre un ajout. Demandez à tous les adultes qui ont eu des fessées, comment ils se sentent aujourd’hui ? Il fort probable que ceux qui réagissent mal, n’aient pas eu affaire qu’à la fessée mais certainement davantage comme de l’humiliation morale, et/ou le désamours de parents.

                                                                            Donc si débat il doit y avoir sur la fessée, il doit être accompagné de l’environnement social et familial où elle s’accomplit. Il est trop facile d’extraire les choses d’une vie et de leur donner une autre forme comme de la pâte à modeler, selon notre bon vouloir.


                                                                            • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 8 février 2013 15:15

                                                                              J’avais 9 ans, c’était le jour de la remise du bulletin scolaire trimestriel. Les parents nous attendaient à la grille de l’école. J’ai vu un de mes camarades sommé par son père et sa mère de présenter son carnet et quelques minutes plus tard, là, devant tous le monde, ses parents l’ont battu à coups de violentes claques.

                                                                              J’étais sous le choc, je pense que toute la foule était offusquée, mais personne n’est intervenu.

                                                                              Sur l’instant, j’ai pensé  : « ce n’est quand même pas ce jour, remise des bulletins que ses parents s’aperçoivent que leur fils a des difficultés scolaires, et que font-ils pour l’aider, ils croient qu’en l’humiliant devant toute l’école, leur enfant va tout d’un coup avoir l’énergie de travailler et réussir »
                                                                              Peut-être s’il s’agit d’une question d’effort et même pas car l’effort ne peut -être maintenu que s’il y a motivation et plaisir.

                                                                              Oui une humiliation publique laisse des traces, même à ceux qui en sont témoin !

                                                                              Frapper son enfant c’est faire passer le message « je te frappe car je suis le plus fort et c’est ainsi que tu vas m’obéir »

                                                                              Est ce que vous adulte vous aimeriez vous soumettent aux autres qu’à coups de rossées ?

                                                                               

                                                                               


                                                                              • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 8 février 2013 15:28

                                                                                Je partage votre commentaire Tibreizh, il n’y a pas que la fessée, mais aussi l’humiliation morale et le désamour des parents qui entrave le développement affectif et modifie la personnalité de l’enfant.

                                                                                Mais la fessée utilisée pour faire obéir, humilie aussi. Vous ne croyez quand même pas que l’enfant n’en a pas conscience. Ou alors regardez mieux son expression la prochaine fois que vous le corrigerez !


                                                                                • CHALOT CHALOT 8 février 2013 15:54

                                                                                  Non jujubes, j’ai voulu dire « prête » et non près, c’est un choix délibéré, le mien , je n’ai pas voulu reprendre l’expression usuelle !


                                                                                  • Pale Rider Pale Rider 8 février 2013 16:58

                                                                                    Dans ce cas, c’est : prête à


                                                                                  • Valas Valas 8 février 2013 16:01

                                                                                    L’auteur, votre article est complètement à coté de la plaque, par contre ce qui rassure c’est de voir bon nombre de commentaire montrant qu’il n’y a pas tant de gens laxistes que ça.

                                                                                    Regardez les jeunes d’aujourd’hui, ils ne respectent plus rien, n’ont pas de repère. Le système éducatif est en plein effondrement, c’est du n’importe quoi aujourd’hui ! A cause de qui ? De gens comme vous qui ont fait voter des lois démagos sous prétexte qu’il y a des cas exceptionnel d’enfants martyrisés ! Et hop un coup médiatique par ci et par là, paf la loi est envoyée et votée !

                                                                                    Les gens comme vous sont responsables de la dérive de la nation française et à force de prendre tous les gens pour des abrutis et d’assister les familles avec ces lois à la con, les instituteurs et institutrices ne peuvent plus rien faire pour contribuer à ce que les écoliers soient un minimum respectueux !
                                                                                    Et après vous voulez que les enfants rois puissent porter plainte contre leurs parents suite à une fessée parce qu’ils la méritaient ? Vous vous permettez de juger autrui comme bon vous semble ? Vous vous prenez pour qui ???
                                                                                    Vous être méprisable Mr Chalot !

                                                                                    Votre opinion à ce sujet, c’est du GRAND N’IMPORTE QUOI !!


                                                                                    • CHALOT CHALOT 8 février 2013 16:06

                                                                                      Qui est ce Valas qui dit que je suis méprisable ?
                                                                                      Mr Valas qui a dit que l’enfant devait être roi ? Pas moi !


                                                                                      • cardom325 cardom325 8 février 2013 17:15

                                                                                        avez vous constaté , Chalot, que ceux qui vous trouvent méprisable n’ont toujours pas pondu un article sur Agoravox, personne ne les empêche d’écrire tout le bien qu’ils pensent des fessées et autres châtiments corporels
                                                                                        Bravo de vous donner la peine d’écrire des articles et d’être la proie de critiques acerbes


                                                                                      • Le chien qui danse 8 février 2013 18:45

                                                                                        Je vous soutient aussi Chalot, des enfants entre les mains de Valas ça fait froid dans le dos.


                                                                                      • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 8 février 2013 16:14

                                                                                        @Valas

                                                                                        Les enseignants ne peuvent plus rien faire pour que certains élèves les respectent PARCE QUE CES JEUNES N’ONT APPRIS QU’A OBÉIR QU’A COUPS DE PIED AUX FESSES !

                                                                                        Ce ne sont pas des enfants rois ce sont des enfants qui ne comprennent que la violence car ils ont été éduqués par la violence !!!!


                                                                                        • Le Bordelleur Le Bordelleur 8 février 2013 16:42

                                                                                          Quand l’état devient un parent comme un autre !
                                                                                          En protégeant l’enfant de manière ridicule, il se substitue aux vrais parents.
                                                                                          C’est le rêve de tous les régimes totalitaires.


                                                                                          • etonne 8 février 2013 16:55

                                                                                            Baffe : geste qui permet aux enfant d’apprendre à compter jusqu’à 3 ! (in le dictionnaire de Laurent Baffi)


                                                                                            • Pale Rider Pale Rider 8 février 2013 16:55

                                                                                              J’ai trois enfants, qui en ont tous pris, dont un beaucoup, et franchement pas de gaieté de coeur en ce qui le et me concerne. Ma femme travaille en rapport avec les prisons, et celles-ci sont peuplées de mecs qui en ont pris trop... et surtout pas assez. 

                                                                                              Ce monde fonctionne avec des rapports de force, qu’il faut éviter le plus possible. Mais la coercition est parfois indispensable. Et comme vous ne pouvez pas coller à un gosse une amende ou une peine d’incarcération, ni, le plus souvent, raisonner avec lui, une bonne tape sur les fesses peut être utile à celui qui la reçoit autant qu’à celui qui la donne. Un enfant est capable d’être très dictatorial. Vous ne le saviez pas ?
                                                                                              On est en pleine idéologie : une fessée, c’est quand même pas un coup de poing, ou la tête dans le lavabo, ni ces histoires de tortionnaires d’enfants qui nous glacent le sang. 
                                                                                              ça dépend aussi du contexte. Il y a des parents maltraitants qui sont peu violents, et inversement (et croyez-moi, je sais de quoi je parle ; les parents maltraitants d’en face m’ont valu un divorce). 

                                                                                              • Oursquipense Oursquipense 8 février 2013 17:30

                                                                                                D’accord avec Pale Rider. On confond là, je trouve maltraitance, avec un comportement qui peut parfois difficilement être autre. Quand un gamin répète 5 ou 6 fois la même bêtise de suite, que vous lui avez dèjà expliqué patiemment 4 ou 5 fois qu’il ne devait pas la faire, qu’il la réitère avec un sourire ou un rictus qui vous indique bien qu’il s’oppose à votre autorité il vous reste quoi ?

                                                                                                C’est triste à dire mais je crois que parfois les rapports entre humains nécessitent d’aller au clash, ça arrive entre adultes aussi. La violence (la plus relative possible) fait partie de ce qui nous permet de communiquer parfois, si chacun est capable de réfléchir dessus ensuite. Un enfant que son parent a fessé et qui sait que ce parent l’aime sera capable ensuite, avec l’aide de ce parent expliquant son geste, de comprendre ce qui s’est passé. Tout devrait alors finir bien.


                                                                                              • Sacotin Sacotin 8 février 2013 17:30

                                                                                                Ah, c’est sûr que si les parents ne donnent plus plus aucune fessée à leur enfants le monde va aller beaucoup mieux...

                                                                                                C’est ben vrai, ça....


                                                                                                • Raymond SAMUEL paconform 8 février 2013 17:36

                                                                                                  J’ai relevé un message intéressant de THA TON :

                                                                                                  - « Interdire la fessée ? admettons. Reste une question : Comment ?

                                                                                                  Cette question se décompose en plusieurs parties :

                                                                                                  1°) Pourquoi dans le même cas un parent donne une fessée et un autre pas ?

                                                                                                  Ma réponse : celui qui la donne le fait d’abord parce qu’il pète les plombs, mais aussi, parce qu’il est le plus fort, parce qu’il en a reçu enfant, parce que c’est normal, parce qu’il aurait honte de ne pas faire de la » bonne éducation« , parce qu’il faut apprendre à obéir aux enfants, parce qu’il ne faut pas leur » laisser tout faire« , parce que c’est bon pour eux...(et pour celui que ça soulage).
                                                                                                  Celui qui n’en donne pas c’est celui qui a organisé sa vie de famille de façon à éviter les situations de conflit (ce qui se traduit notamment par très peu d’interdictions, l’enfant collabore volontiers), celui qui respecte les enfants (l’enfant respecté respecte ses parents), celui qui est un modèle de bienveillance (dans ce cas l’enfant ne fait pas de »caprices« ), celui qui n’écrase pas les fourmis, celui qui s’occupe lui-même de ses enfants, qui évite la crèche etc...

                                                                                                  2°) La culture c’est à dire notre civilisation prédispose à quoi ? à donner des fessées ou à ne pas en donner ?
                                                                                                  On a vu que les trois quarts des commentateurs ci-dessus sont partisans de la fessée, c’est à dire de la contrainte par la peur du parent (et si possible de l’enseignant).
                                                                                                  Réponse : notre culture incite à la violence, donc à la fessée.

                                                                                                  Comment éviter que les parents ne donnent des fessées (et ne trouvent légitime et même bénéfique d’appliquer des méthodes éducatives générales de la même veine) ?

                                                                                                  L’inconscient de nos contemporains a enregistré dès le plus bas âge la normalité de le fessée en particulier et de la violence en général. Cette normalité se traduit par le passage à l’acte dicté par l’inconscient dès que l’adulte se trouve en situation de conflit.
                                                                                                  La baffe est une réponse présente dans l’inconscient.

                                                                                                  Sortons cette normalité des esprits et le parent cherchera librement une solution en cas de difficulté avec son enfant. La fessée aura disparu de ses réflexes.
                                                                                                  Mettre l’interdiction spécifique des »corrections" dans la loi va dans le même sens. C’est bien le moins que l’Etat prenne position sans ambiguïté en rappelant qu’il est interdit de frapper qui que ce soit : son conjoint, son voisin ou plus encore sa voisine, son chien ou son enfant. Il n’y aurait ni contrôles ni condamnation, mais une affirmation ferme : Personne ne frappe personne et surtout pas un plus faible que soi et surtout pas l’enfant qui est sous notre entière responsabilité de parent.

                                                                                                  Deux générations devraient suffire pour extirper des esprits cette normalité de l’éducation par la peur.


                                                                                                  • alinea Alinea 8 février 2013 17:50

                                                                                                    Je n’aime pas la fessée, justement parce qu’elle se veut éducative alors qu’elle n’est qu’une condamnation sans jugement et, surtout, l’aveu d’impuissance d’un parent ou éducateur ; on « fesse » et on « claque » quand il n’y a plus rien d’autre à faire pour asseoir sa volonté. Il y a tellement de choses à faire en amont pour qu’un gosse de soit pas dans cet état de vous mettre dans tous vos états !
                                                                                                    Aussi, dans la plupart des cas, la fessée n’est qu’un pis-aller, rare, dans des moments de fatigue ; la gifle, si elle n’est pas trop forte évidemment me semble plus spontanée ; mais dans ce cas, elle peut être regrettée et on peut essayer de la faire oublier, quitte à induire une sorte de masochisme !
                                                                                                    Je ne crois pas qu’on puisse faire grand-chose contre la faiblesse d’un parent débordé ! À lui de se poser des questions si la main est le seul argument ou le seul lien avec son rejeton ; toujours faire croire à son gosse qu’on est le plus fort, c’est se foutre de lui car l’enfant comprends toujours mieux ce qui se cache que ce qui se montre !


                                                                                                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2013 18:01

                                                                                                      Si Chalot en parle ,c’est que le banc et l’arrière banc de l’ingéniérie sociétale est déjà en place pour le faux débat ,ça commence à étudier les éléments de language dans l’empire du bien ...
                                                                                                      Bientot dans tous les médias ! Et comme on le vendra « vu à la télé »,ça sera pan-pan cul-cul pour ceusses qui en on marre qu’on vienne leur dire ce qu’il faut penser .


                                                                                                      • Le chien qui danse 8 février 2013 18:26

                                                                                                        Et ben tant mieux, vous en avez bien besoin qu’on vous dise ce qu’il faut penser, vu que par vous même c’est pas concluant. 


                                                                                                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2013 18:31

                                                                                                        C’est bien « chien qui danse » ,continue de courrir après ta queue ,le futur est devant toi ...


                                                                                                      • Le chien qui danse 8 février 2013 18:46

                                                                                                        C’est tout ?


                                                                                                        Bon ça confirme...

                                                                                                        A jamais.

                                                                                                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2013 18:59

                                                                                                        Je te laisse à ton désir de petite mère des peuples ,qui ne vaut pas mieux que l’autre ...


                                                                                                      • Raymond SAMUEL paconform 8 février 2013 18:42

                                                                                                        C’est pour quand une vraie civilisation ?

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