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Accueil du site > Actualités > Santé > Les accidents en série en milieu hospitalier

Les accidents en série en milieu hospitalier

Les accidents en milieu hospitalier se multiplient ; on parle de 10 000 morts occasionnés par des erreurs médicales. Ces révélations soulèvent légitimement de l’inquiétude. Ces accidents sont révélateurs de dysfonctionnements importants liés majoritairement à l’absence de pratique d’assurance qualité.

 
Chaque jour nous apporte son lot de catastrophe en milieu hospitalier et c’est évidemment très préoccupant.
 
Des milliers de personnes ont subi une radiothérapie avant que l’on se rende compte d’erreurs dans l’évaluation de la dose, de décentrage du faisceau d’irradiation, etc … C’est difficilement imaginable ! Est il concevable que des fantômes ne soient jamais mis en place pour effectuer des vérifications ?! Pour tout malade traité, non seulement au titre de radiothérapie mais aussi de radio-scopie, et de toute autre technique mettant en jeu des rayonnements quelconques (donc non exclusivement nucléaire) devraient être répertoriées la dose, ie la quantité de rayonnement reçue, et les modalités de l’irradiation avec une référence précise à l’appareil utilisé, les dates et méthodologies de contrôle de l’équipement et les noms des manipulateurs. On nous dit, pour les plus récents évènements, que le centre de la cible était décalé de 1,25 mm. C’est grotesque car cela voudrait dire que l’on est capable d’irradier au centième de mm près, ce qui est tout à fait inconcevable ; aucun appareil n’est aujourd’hui capable d’atteindre ce niveau de précision ; le chiffre rapporté est celui produit par l’ordinateur auquel il est fait une confiance aveugle, tant pour le positionnement du patient que pour le réglage des paramètres de l’irradiation ; le médecin, le radio-physicien perd la main et oublie les données les plus fondamentales de la physique. Toujours est-il que la précision revendiquée indique de façon claire qu’il s’agissait d’irradiations prétendument extrêmement bien ciblées, ce qui est tout à fait compréhensible s’agissant du cerveau où les zones actives ainsi que les zones pathogènes sont souvent de très petites dimensions. Une erreur du mm peut tout simplement vouloir dire que l’on a atteint une zone critique (nerf optique, ou auditif, ou un autre centre actif touchant des fonctions fondamentales) ; les dégâts occasionnés seront irréversibles. Alors, on aura beau jeu de rappeler les patients, de constater les dégâts "normaux", bien difficiles à évaluer puisque la zone irradiée n’est même plus connue et que, notamment la zone pathogène n’aura pas été irradiée, ou "collatéraux" ! Evidemment, le patient, avant traitement, aura signé un papier dégageant de toute responsabilité le médecin à l’origine de l’acte …
 
Qu’un patient puisse être victime d’un surdosage est difficilement concevable mais qu’une centaine de patients en soient victimes dépasse l’entendement ! Pas un seul scientifique ne peut accepter ce genre d’erreur car ceci signifie que les appareils n’ont pas été contrôlés sur de longues périodes !
 
Ces accidents de radiothérapie, au moins leurs divulgations, viennent d’être suivis de plusieurs autres impliquant des erreurs de médicament administré, de mauvaises posologies, de dosages de perfusion erronés, etc . On découvre des produits traînant dans des armoires où ils n’ont à l’évidence rien à faire ; cela rappelle les produits caustiques traînant dans les cuisines au milieu du sucre et du chocolat ... Combien de malades reçoivent des médicaments qui ne leur sont pas destinés ? Personne n’en sait rien. Dans tous les secteurs d’activité, on est capable aujourd’hui de retrouver le cheminement d’un produit, notamment dans le domaine de l’agriculture, le déroulement d’une expérience de laboratoire, etc … ; cela s’appelle de la traçabilité. Ce mot semble étranger au milieu médical, sauf à Angers et à Rouen, si l’on en croit un titre de l’édition du 27 juin d’Ouest France : « Angers traque l’erreur. Le centre Paul-Papin est, avec celui de Rouen, le seul en France à sécuriser l’administration de la chimiothérapie aux malades. Pour éviter de donner à Jean ce qui est prescrit à Jacques. » Cela fait froid dans le dos. Hélas, ces accidents dont le public a eu connaissance ne sont que la partie émergée de l’iceberg, tel que le rapporte le professeur Savin dans le JDD du 11 janvier qui anticipe 10 000 morts par an suite aux erreurs médicales !
 
En réalité tous ces dysfonctionnements ne sont pas dus à des erreurs médicales à proprement parlé mais ils révèlent un manque total d’organisation et notamment l’absence généralisée de procédures d’assurance qualité. Compte tenu du nombre tout à fait anormal de cas, ce n’est pas le personnel hospitalier qui doit être blâmé en premier lieu mais bien les plus hautes autorités qui ont en charge la responsabilité du fonctionnement des hôpitaux.


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23 réactions à cet article    


  • Ceri Ceri 13 janvier 2009 11:44

    qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage

    Comme à chaque fois qu’ils veulent vendre nos services publics au moins offrant, dans une seule logique népotiste, nos dirigeants commencent par diminuer les budgets (ce qui amène inévitablement certains "dysfonctionnements"), avant de vilipender le moindre incident en en faisant des symptomes révélateurs de l’inefficacité de ces services publics. On laisse entrer le privé, à qui on confie les opérations les plus rémunératrices, en diminuant les ressources du public...

    L’étape suivante est de dire : regardez, le privé gère bien mieux. Privatisons, alors !


    • clostra 13 janvier 2009 13:21

      Oui !

      C’est en effet l’un des moyens de limiter les accidents ou leur portée.

      Dans la démarche Qualité (qui inclut également un certain type de "management" - lire : organisation -), le "client" peut à tout moment s’assurer que les procédures Qualité existent et demander les documents voire se les faire expliquer.

      J’avais repensé aux irradiés. Dans le semblant de procédure Qualité, il y avait qu’il devait toujours y avoir un médecin responsable dans le service.
      Il aurait suffi d’ajouter aux recommadations écrites données au patient pour préparer ses séances, la présence obligatoire d’un médecin, pour remarquer un "dysfonctionnement" du service.

      Par ailleurs, et pour toujours progresser dans l’idée que le patient "s’abandonne" également avec trop de facilité (le patient et sa famille*), on peut lire dans les stastiques des accidents domestiques :

      "Avec 12 000 morts par an les accidents domestiques restent la grande cause oubliée"

      * j’affirme qu’il ne faut jamais laisser une personne âgée seule dans un hôpital (ni personne d’ailleurs, et encore moins les enfants), surtout si elle doit subir une série d’examens. Ce pourrait être écrit dans la procédure...


      • Ceri Ceri 13 janvier 2009 13:47

        je suis écroulée de rire ! la démarche "qualité" n’a qu’un but de rentabilité, point. Et à quoi ca servira de pouvoir se retourner contre les établissements censés nous soigner si de toute manière on n’a plus de service public et que la moitié de la population n’a de fait plus accès aux soins ?

        De plus, les audits des hopitaux publics sont réalisés par des spécialistes de la comptabilité, pas par des professionnels de la santé. Cherchez l’erreur


      • jacques jacques 13 janvier 2009 17:23

        Quelle fumisterie cette démarche qualité, c’est fait pour permettre à des gestionnaires qui ne connaissent pas les métiers qu’ils gèrent d’avoir un contrôle gestionnaire sur le process et par là même donner un travail administratif aux autres structures(en gros tu remplis de la paperasse).

        Pour les cliniques privée, celles ou ma femme a travaillé comme infirmière intérimaire .Elle a souvent commencé en étant seule infirmière avec la débrouille pour formation et le reste a l’avenant.Une infirmière m’a même expliquée que dans sa clinique il y avait un trou dans le roulement et que a ce moment là ,il ne restait qu’une aides soignante.

        Et pour terminer les personnes trop atteintes sont toujours transférées vers les hôpitaux ? Je veux bien que l’on compte les erreurs avec public d’un côté ,privé de l’autre et des maladies auquelles elles sont liées.


      • ddacoudre ddacoudre 13 janvier 2009 21:10

        bonjour clostra

        la rationnalisation des esprit par le marketing fait que nous ne faisons plus la diférance entre un produit consommable et l’existence humaine l’home n’est pas un produit de consommation, les hopitaux ne consomment pas de l’humain pour réaliser un résultat.l’exercisse du métier de soignant demande autre chose que de la rentabilité. sa performance résulte que dans la volonté des soignants de soulager la souffrance humaine. ce qui n’empêche nullement tous les débordements humains que nous connaissons de si produire.

        les hommes ne sont pas égaux en compétance, et il est normal que cela se retrouve quel que soit le lieu de son activité, et lorque tous le monde exerce les "cercles de qualité" cette différence resurgit à un niveau supérieur seulement.

        j’ai travaillé dans le secteur aréonauti que où l’erreur est chassé en permanance, elle se situe autour de taux de 0.4% à 0.2% voire moins dans les meilleures périodes. mais la valse des contrôle sur contrôles, ne peut s’appliquer au corps médical.

        cordialement.


      • appoline appoline 14 janvier 2009 12:57

        La démarche de qualité, pouah, quelle rigolade. D’ailleurs, quand on voit l’enseignement dans certains IFSI, cela prêtre à rire.
        Les erreurs, depuis longtemps le personnel médical atterrit dans ce milieux, non pas par vocation mais parce qu’il y a de l’emploi. Ce qui fait que certaines bécasses accèdent à des postes à responsabilité, elles n’en restent pas moins dangereuses. On leur confie des vies, dommage. Quelques unes et uns (aussi) m’ont fait froid dans le dos.

        Je ne suis pas étonnée, le système est vérolé. Peu de cas viennent à la surface en comparaison de ce qu’il se passe réellement. Mais ce n’est que le début.


      • jca jca 14 janvier 2009 14:06

        Je suis peiné de constater que mon analyse d’accidents donne lieu à des propos aussi virulents contre le personnel hospitalier. Dans sa très grande majorité, il s’agit d’un personnel dévoué, d’une rare disponibilité et compétent qui opère dans des conditions générales souvent pénibles et difficiles. On trouvera bien quelques brebis galeuses ; il ne peut en être autrement mais toute généralisation est mal venue. Mon propos met en cause des méthodologies. C’est tout autre chose.
        Un peu de retenue dans les propos ne ferait pas de mal.


      • ddacoudre ddacoudre 13 janvier 2009 14:32

        bonjour jac

        Ce que tu dis n’est pas faux puisque des éléments concordent pour le dire, mais ton jugement n’est que partiel et trop tendance alarmiste comme le fait à des fins politiques notre société depuis l’avènement de MR Sarkosy, de l’intérieur à la présidence, qui a amplifié le mouvement déjà en route d’une forme d’espérance en l’hédonisme jusqu’à l’aveuglement. 

        Ce qui a fait pondre ces axiomes imbéciles et meurtriés pour les hommes et le raisonnement humain qui en devient extrémiste"tolèrance zéro et principe de précaution" deux mythes qui nous entrainerons à l’opposé du libéralisme, (qui conçoit la tolérance) vers une autre fascisation ; comme le mythe de la race supérieure nous a fait entrée dans celle que nous connaissons.

        ceci grâce à de nombreux citoyens pleins de bonnes foi et de sincérité, chez qui l’on anesthésie la capacité de réflexion par un lessivage médiatique, j’ignore quel moyen nous utiliserons, peut-être les fréquences électromagnétiques ou les modifications génétiques pour que la majorité d’entre nous deviennent des paillassons copier coller de l’existence.

        cordialement


        • clostra 13 janvier 2009 15:43

          juste une petite précision concernant la démarche Qualité.

          Il ne s’agit pas de décortique le "métier" mais de dégager les indicateurs de Qualité, de définir sur quels critères on va les juger, ou et comment ces critères vont être évalués et dans quels documents, à quel endroit ces éléments vont être consignés, analysés et donner lieu à d’éventuels "mesures correctives".

          Les process Qualité sont tout à fait à part des protocoles ou façon de réaliser les gestes médicaux ou paramédicaux.

          Qualité ne veut pas forcément dire "très bonne qualité". Dans l’industrie un produit doit être conforme à ce qui est entendu entre le producteur et le client. Vous trouverez ainsi écrit sur une étiquette qu’un produit est de "qualité supérieure" ce qui correspond à certains critères. Mais, un produit peut ne pas être de qualité supérieure et pour autant donner lieu à des contrôles "Qualité".

          Ne pas tout confondre. Il est vrai que le terme porte à confusion.

          Exemple : pour moi, moins on prend de médicaments, mieux on se porte.

          Ceci n’est pas vrai pour une majorité de la population.




          • jca jca 13 janvier 2009 16:29

            D’accord avec ces observations. L’AQ ne prévient pas tous les accidents mais au moins ces procédures rendent possible l’analyse de dysfonctionnements, de mauvaises pratiques, etc ... Dans ce contexte, les erreurs d’irradiation portant sur plusieurs centaines de patients sont inconcevables. Expérience personnelle : ma mère ayant subi une irradiation visiblement "douteuse", j’ai demandé au radiologue la dose d’irradiation. Il m’a répondu "c’est du cobalt, donc du 1 Mev, 1,5 Mev". En équivalent, c’est demander à un automobiliste combien de temps il a mis pour faire Paris Marseille et qui répond "j’ai roulé à 120 à l’heure". Absurde. Et malheureusement, la surirradiation dont a souffert ma mère n’a jamais été exploitée pour éviter de renouveler l’erreur et améliorer le protocole.
            Dans le cas récent de l’erreur de produit lors d’une perfusion, il est fort probable que ce ne se serait pas produit si l’infirmière avait eu à cocher dans son cahier d’AQ "perfusion de calcium" ; elle se serait rendue compte qu’elle avait en main une ampoule de magnésium (je ne suis plus certain des éléments en cause).
            Dans un tout autre domaine : la check list suivie par les pilotes avant le départ a tout de même son utilité !


          • jacques jacques 13 janvier 2009 17:35

            Connais tu le métier d’infirmière,elles doivent vérifier l’ordonnance du médecin ,vérifier la validité des dosages,vérifier sans cesse et quand elle reviennent chez elles ,elles pensent encore aux erreurs qui ont pu être commissent.Je veux bien que tu leur rajoutent encore du boulot ,mais interroges toi sur une éventuelle procédure qualité sur ces procédures qualité au moins vous tournerez en rond sans gêner personne.


          • clostra 13 janvier 2009 18:03

            Oui c’est sûr que dans la très grande majorité des cas, ces contrôles et autocontrôles sont effectués et bien effectués, sinon les erreurs seraient multipliées par 10 ou par 100.

            Dans une AQ le risque d’erreurs doit être minimisé. Ajouter une étape Qualité ne doit l’être que si nécessaire, sans alourdir le travail et doit justement supprimer cette angoisse quotidienne, en plus des heures de travail, d’avoir pu se tromper.


          • clostra 13 janvier 2009 16:02

            et si l’hôpital ne met pas à disposition des moyens suffisants, une bonne démarche Qualité devrait avoir dans ses indicateurs de Qualité des critères différenciants faisant apparaître cette insuffisance. La mesure corrective consistera souvent, c’est vrai, à deshabiller Pierre pour habiller Paul. Et chacun sait comment ça fonctionne quand tout le monde partage tout avec tout le monde...

            Exemple, à Carrefour est placé aux caisses un panneau garantissant que le temps d’attente sera toujours inférieur à 10mn.

            Certainement des éléments sériés lui ont permis d’affirmer ceci à sa clientèle. Les indicateurs concernant le temps d’attente permettent :

            au client de protester si son attente est supérieur à 10mn
            au service Qualité d’analyser la situation
            au responsable Qualité de prendre des mesures pour corriger ce dysfonctionnement.

            L’objectif premier est la satisfaction du client...


            • pallas 13 janvier 2009 17:09

              Il faut controlé les fonctionnaires bossant le secteur hospitalier, cela veut dire les licenciés si leurs travail n’est pas bien fait.

              Ce n’est pas une question de moyen financier, ce n’est qu’une question de Management et d’organisation.

              Le personne soignant passe bcp de temps a ne rien faire et se dorée au soleil, deja arreter cela et donner des objectifs par jour de malade a soigné, chacun controle l’autre et en fin de semaine, un classement sera fait, ou sera noté tout le personnel, le plus mauvais, pourra etre sanctionné, et chaque mois une moyenne global de l’individu sera faite, ou de nouveaux objetctifs seront crée et augmenter.

              Pour le salaire, deja le salaire est suffisant, donc ce n’est pas la peine de l’augmenter, le temps de soigné un malade prend trop de temps, avec un peut d’organisation, ce temps perdu sera beneficiaire, car la personne soignera plus de malades par mois.

              Une instauration des 3x8 serai tres bien aussi, ainsi, si, pendant un jour, il y a plus de malade dans un secteur type, ont pourra renforcer l’equipe et donc allez plus vite, la productivité sera plus importante.

              Voila quelques idées qui amelioraient le secteur hospitalier qui est extremement deficitaire et donc crée un trou de la securité social, il faut que le secteur ne soit plus deficitaire, sa serai un point important


              • JonnyMnemo 13 janvier 2009 20:01

                Bon, je vois que Pallas a bien assimilé la propagande, et exprime exactement ce que le gouvernement veut nous faire penser. Merci d’apporter ce précieux exemple !

                Par contre, ses propos n’ont aucun rapport avec la réalité.
                Dans un service de 100 patients, encore plus en maison de retraite, il n’est pas rare qu’il n’y aie que deux aides soignantes et une infirmière. Si on veut absolument adopter une logique comptable, à la mode même pour la santé et l’éducation en ce moment, ça nous donne :
                Sur une journée de 8 heures, une infirmière passe (8*60)/100= 4,8 mn soit 4min48 par patient !!!! Et encore, on ne compte pas les formulaires à remplir, les transmissions de fin et début de service, et les 24 min (3min par heure travaillée) de pause normalement obligatoires. Quoi ? La pause est rarement effectuée, faute de temps ?
                Mais bien sûr, comme nous dit notre cher président omniscient, ce n’est pas un problème de moyens mais d’organisation. Et surtout, il n’y a pas de stress au travail qui peut favoriser les erreurs.
                Pour la paye, en début de carrière, une infirmière touche 1300€, et une aide soignante 1100€ ! Pour ce salaire-là, on peut faire moins stressant, mais surtout avec beaucoup moins de responsabilités ! Alors ne dites pas que ce boulot est fait pour être bien payé et pour pouvoir se la couler douce !

                Enfin, pour revenir à ces 10000 cas hypothétiques d’erreurs médicales, étayez un peu vos sources. Le rapport provient de Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Beaujon à Paris ET SURTOUT secrétaire national de l’UMP à la santé. Pour obtenir ce chiffre qui fait scandale, il s’est basé sur des statistiques sur les hôpitaux américains, qu’il a transposées à la population française. Très scientifique comme raisonnement. Encore un effet d’annonce, pour changer. Vous savez, c’est un peu comme quand on fait une pub pour un yaourth, et qu’on déguise un gars en scientifique pour nous dire que ce yaourth est meilleur que les autres pour la santé...

                Oui, il y a des erreurs évitables, oui, on peut réorganiser certaines choses dans les services. Mais il faut prendre en compte le manque de personnel, le stress induit par un fonctionnement à flux tendu, et ne pas en rajouter une couche en stigmatisant et en fliquant tout le personnel.

                Dernière chose, pour ce qui est de la rentabilité des hôpitaux, cette obsession amène déjà des réduction du nombre de personnel, et la fermeture de certains services, jugés non rentables. Et oui, l’argent ne fait pas la santé !


              • jakback jakback 13 janvier 2009 18:08

                				 				 				
                				

                								
                				
                					Bien, a part cela , l’espérance de vie en France = 78 ans pour les hommes/ 85 ans pour les femmes, demandons a nos politiques une loi autorisant les familles de personnes mortes avant l’âge moyen d’espérance de vie, a porter plainte contre l’état pour " mort inacceptable d’une personne morte avant l’âge moyen de mortalité Française ".http://fr.wikipedia.org/wiki/E...
                Le débat démagogique ambiant englobe toutes les vicissitudes de la vie, il fait trop chaud l’été (canicule) il fait trop froid l’hiver (sdf ), fumer tue, la vitesse aussi, tiens vivre tue, faut il le rappeler.
                Notre société est frileuse,craintive, apeuré, endormie dans un confort douillet, pire elle a engendrée une jeunesse sans espoirs, sans rêves, sans audace, qui confond la vie avec Disney land ou l’île aux enfants. La vie c’est la certitude de mourir, l’objectif est de réussir a remplir pleinement de ses envies, le temps qui nous individuellement impartie.
                				

                • foufouille foufouille 13 janvier 2009 19:30

                  la plupart des medecins veulent gagner du fric
                  prive ou publique pareil
                  suffit de regarder les magazines en salle d’attente : plongee sous marine, bateau, 4x4, golf


                  • pallas 13 janvier 2009 20:27

                    Bonsoir,

                    C’est tres bien, grace a mon precedent spot qui n’a pas ete effacer, voila un argumentaire parlant des Maisons de Retraitre, je devrai dire des Anti Chambre de l’Enfer pour Personne enfin de vie.

                    Non, non je ne menage pas mes Mots, nos Vieux sont maltraités, laissé a l’abandon, donc c’est un cauchemard, comment justifiez vous cette maltraitance ? manque de moyen Financier ?.

                    Je vais etre clair, le gouvernement a raison de foutre la pression, de vous faire bosser, un aide soignant qui jou a la console, pendant 2 heures, l’apres midi, ou l’infirmiere qui travail comme un taré pendant que les autres flemardes ou dragouille, ah bah oui, sa dragouille bien dans le secteur hospitalier.

                    Entre le rien foutisme qui considere les malades comme des dechets et le Robot qui fait son Travail, moi j’ai choisi, je veux le Robot, les autres, n’ont qu’a se plaindre.

                    C’est comme pour les professeurs, le Personnel Soignant trop laissé a ces derives, devra se PLier, il n’a pas le Choix.

                    Je connais parfaitement le milieu Hospitalier pour savoir que si j’ai un Cancer, ou une maladie Grave, je preferai me Suicidé au lieu de me faire soit disant soigné

                    Donc les Coco, vous allez bosser et faire ce pourquoi mes impots Vont, et si vous n’etes pas content, vous avez la porte en Face de vous.

                    Salutation


                    • pallas 13 janvier 2009 20:33

                      l’argent ne fait pas la Santé mais le Mepris detruit l’espoir des malades, a defaut d’avoir une Once d’Humanité, vous allez devenir des Robots payé a faire votre Job, et le bla bla du manque Financier du manque de salaire, n’excuse en rien l’inhumanité de la majeur du personnel soignant, un Patient n’est pas un jouet, une Personne Agée meme s’il a perdu sa tete ne merite pas d’etre traité comme de la Vermine.

                      Les vrais Personnels soignant rempli d’humanité sont de plus en plus rares, se sont ces gens la qui ont le droit de se plaindre et non Vous qui chialer pour avoir une augmentation de salaire, sans arret, sans arret, sans arret, comme si le Pognon etait votre Motif. Etre Soignant demande un Coeur et non un besoin de se savoir fonctionnaire, dragué, s’amusé.

                      Je vous le promet, vous allez Bossé, terminé le Laxisme.


                      • antochrit antochrit 18 janvier 2009 08:51

                        @pallas

                        le temps des bonnes soeurs est terminé !
                        A l’époque personne ne se serait permis de les mettre en garde à vue pour une erreur car personne ne voulait faire ce boulot !
                        maintenant, pour autant de risque n’allez pas faire croire que 1300 euros sont très bien payés.



                      • antochrit antochrit 18 janvier 2009 08:55

                        @pallas

                        en ce qui vous concerne, je crois que l’éducation nationale n’a pas vraiment fait son travail.
                        Plutot que de honnir tout ce qui ne vous agrée pas, passez du temps à réviser votre français !
                        Ce sera plus agréable pour tout le monde


                      • claireopale claireopale 13 janvier 2009 21:42

                        Quel mépris dans certains commentaires, mais de cela je ne suis point étonnée, pour la plupart vous ne connaissez pas le fonctionnement des hopitaux ....le malaise est profond, ils découlent de plusieurs décennies de dysfonctionnement....
                        le coût des soins et des examens, les 35h n’ont jamais abouti à des creations d’emploi comme Me Aubry l’imaginait dans sa petite tête imbibée d’ethanol....le système de santé est en souffrance, un manque d’argent criant des déficits vertigineux, du personnel en permanence stressé, épuisé, non reconnu ...le personnel soignant n’est pas une machine, il est maltraité....la violence est en progression aussi dans les hopitaux, les conditions deviennent difficiles....bref l’avenir reste sombre pour le système de santé en France.....il faut dire que la France est sclérosée, les réformes font peur et pourtant on ne pourra pas indéfiniment reculer.....nous en payons depuis plusieurs années les conséquences...


                        • Philou017 Philou017 14 janvier 2009 09:16

                          Chere Claireopale

                          Je suis étonné de la profondeur de vos reflexions et de votre lucidité. Oserais-je suggérer quelques petits manques dans votre brillante analyse ?

                          Allez,
                          Vous ne vous posez pas la question pourquoi il manque tant d’argent aujourd’hui alors que les services publics francais fontionnaient tres bien il y a 20 ans ?
                          Plusieurs décennies de dysfonctionnement, dites-vous. Gros martelage d’argument dont vous omettez de nous préciser la teneur....
                          Pourquoi il y a quelques années encore, les Anglais enviaient nos hopitaux et que c’est en train de disparaitre....


                          C’est passionnant de vous écouter, je traduis votre pensée :
                          Quel mépris dans certains commentaires, mais de cela je ne suis point étonnée, pour la plupart vous ne connaissez pas le fonctionnement des hopitaux
                          Pauvres imbéciles, vous avez rien compris. Vous ne connaissez pas le probleme (vous non plus visiblement, mais ca fait toujours bien de commencer par culpabiliser les détracteurs éventuels).

                          il faut dire que la France est sclérosée, les réformes font peur et pourtant on ne pourra pas indéfiniment reculer.....nous en payons depuis plusieurs années les conséquences...
                          Pauvres idiots tétanisés sur vos avantages acquis, c’est votre résistance à la réforme qui nous empêchent d’avancer !

                          Bref du pur discours Sarkosyste, péremptoire, populiste, simpliste, agressif mais completement creux.

                          Vous faites donc bien partie de ces gogos qui gobent le discours ultra-populiste et manipulateur de Sarko.
                          Pas de reflexion ni d’analyse, réformons ! Il en restera bien quelque chose.

                          Le degré 0,1 de la politique.

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